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DÉPARTEMENT DE MÉDECINE
Module d’Immunologie
I. Techniques d’Immunofluorescence
IV. Chimiluminescence
Techniques Immunologiques
Réactions « Antigène – Anticorps »
IMMUNO-DOSAGE
1 2
o Agglutination o Immunofluorescence
o Précipitation o Immuno-Enzymologie
o Neutralisation o Radio-immunologie
o Chimiluminescence
Techniques Immunologiques
Réactions « Antigène – Anticorps »
PRINCIPE GÉNÉRAL
Antigène – Anticorps
Antigène* Anticorps*
Marqueur (TRACEUR)
F
Fluorochrome
E
Enzyme
R
Radio-Isotope
C
Chimiluminescent
- Fluorescéine - Peroxydase - H3 - Phthalhydrazide
- Rhodamine - PAL - I125 - Esters d’Acridinium
Immunofluorescence Immuno-Enzymologie Radio-Immunologie Chimiluminescence
PLAN
I. Techniques d’Immunofluorescence
IV. Chimiluminescence
Phénomène de Fluorescence
Fluorescence
Absorption
Excitation Émission
Déplacement de Stokes
Fluorochromes
Exemple de Fluorescence : FITC « Fluorescein Isothiocyanate »
Coupe de tissu
Suspension cellulaire
Antigène
1 Lavage Lavage 2
Le marquage d’un seul type d’immun-sérum (anti-IgG, IgM, IgA humaines) permet la
détection de tous les Ac à rechercher. Ainsi, cette méthode n’a, donc, pas les
inconvénients de l’IFD.
L’IFI est utilisée pour la recherche des Ac (ou auto-Ac) Méthode de choix dans le
diagnostic immunologique des Maladies Auto-Immunes (MAI).
Méthodes de Fluorescence utilisées
Exemple d’IFI pour la détection des Auto-Anticorps
Sérum du patient
Auto-Anticorps
Anti-Ig humaines
Ag (Substrat) marquée à la FITC
Lavage
Lecture au
Microscope à
Fluorescence (UV)
Méthodes de Fluorescence utilisées
Exemple d’IFI pour la détection des Auto-Anticorps
Rhodamine
FITC
Ag 1 Ag 2
I. Techniques d’Immunofluorescence
IV. Chimiluminescence
Techniques Immuno-Enzymatiques et Radio-Immunologiques
Principe de Base
En effet :
• Dans la RIA, les Anticorps secondaires (marqués) sont conjugués à un radio-
isotope (Tritium, Iode-125, etc).
• Tandis qu’une enzyme (PAL, Peroxydase de raifort, etc) est utilisée dans la
technique ELISA.
Réactions et dosages Immuno-Enzymatiques
IMMUNO-ENZYMOLOGIE
o Qualitatives o Quantitatifs
o Semi-quantitatives
Réactions et dosages Immuno-Enzymatiques
Techniques Enzymo-Immunocytochimiques
Antigènes :
o Cellules :
- Frottis
- Suspension
- Mono-couche
o Tissus : Coupes histologiques ;
o Ag viraux : Cellules ou Tissus infectés ;
o Ag bactériens, Fungiques ou Parasitaires.
Réactions et dosages Immuno-Enzymatiques
Dosages Immuno-Enzymatiques
DOSAGE IMMUNO-ENZYMATIQUE
Une phase solide est nécessaire pour Aucune séparation n’est nécessaire
immobiliser l’Antigène ou l’Anticorps donc une phase purement liquide et
associé à l’enzyme et, ainsi, le dosage du complexe « Antigène –
permettre l’évaluation de l’activité Anticorps » s’effectue directement
enzymatique du complexe dans le mélange réactionnel
« Antigène – Anticorps ».
Réactions et dosages Immuno-Enzymatiques
Dosages Immuno-Enzymatiques
Place de l’Immun-Enzymologie
Étude du Substrat
Biotine
Avidine
Conjugué spécifique
d’Ac marqué à la
Antigène tissulaire
Biotine
PHASE HÉTÉROGÈNE
Direct
Indirect
En sandwich
Exemples de Dosages par Compétition
Dosage d’un ANTIGÈNE
L‘Anticorps à doser est pris entre l‘Antigène et un Anticorps anti-Ig marqué « Anticorps
anti-Ig humaine marqué par une enzyme ».
1 2
Exemples de Dosages Sans Compétition
Dosage d’un ANTICORPS (Indirecte)
Densité
optique
(DO)
Concentration de
l’Ag ou de l’Ac
Exemples de Dosages Sans Compétition
Révélation et Interprétation
DOSAGE RADIO-IMMUNOLOGIQUE
DOSAGE RADIO-IMMUNOLOGIQUE
C’est une technique de DRI dans laquelle des molécules marquées (Ag*) et non
marquées (Ag), d’une même espèce, entrent en compétition vis-à-vis d’un nombre
limité de sites de liaison Ac spécifiques. Une fois l’équilibre atteint, le pourcentage de
forme liées « Ag*- Ac » est inversement proportionnel à la concentration de la
substance que l’on veut doser (Ag).
+
Radio-Immuno-Dosage par Compétition
Interprétation
Sérum
du patient
IgE Radio-marquées
Radio-Immuno-Dosage Sans Compétition
DRIM : Dosage Radio-Immuno-Métrique (Sandwich)
Capturer les molécules à doser, grâce à des Anticorps fixés sur un support solide puis
les révéler à l’aide d’Anticorps marqués (conjugués) par un isotope radioactif.
Allergènes
fixés
Sérum du patient
IgE spécifiques Anti-IgE marqués par
un isotope radioactif
IgE spécifiques
Dosage Radio-Immunologique
Applications
o Obstétrique : béta-HCG ;
AVANTAGES :
o Sensibilité très élevée : toute molécule (trace) d’Ag mise en présence de l’Ac
liant est susceptible d’être captée.
o L’isotope permet un marquage facile : encombrement stérique réduit.
o Signal direct : directement émis par l’isotope lui-même.
o Signal spontané : ne faisant pas intervenir une source d’énergie externe.
INCONVÉNIENTS :
I. Techniques d’Immunofluorescence
IV. Chimiluminescence
Marqueurs Luminescents
MARQUEURS LUMINESCENTS
FLUORO-IMMUNO-DOSAGE
L’Ag marqué à l’Europium entre en compétition avec l’Ag à doser vis-à-vis de l’Ac fixé sur les puits.
o L’Eu3+ chélaté à l’EDTA n’est pas fluorescent, pour le devenir, il doit être dissocié de son chélateur.
o L’Eu3+ déchélaté, excité par une source lumineuse, émet de la fluorescence.
Fluoro-Immuno-dosage
Méthodes Immuno-métriques
L’intensité d’émission :
o Augmente, rapidement ;
o Passe par un maximum ;
o Pour, ensuite, diminuer et s’annuler en
quelques secondes.
Réactif Fin de la réaction
0 10 20 30 40 50 Temps
[secondes]
Immuno-Dosage par Marqueurs Chimiluminescents
Le Signal Luminescent
o Du marqueur (Luminophore) ;
o D’une molécule transformée par une enzyme spécifique utilisée comme marqueur.
Réactif
Substrat + Réactif
Produit Émission indirecte grâce à un marqueur enzymatique
luminescent
λ d’émission
Luminophore
Enzyme
Immuno-Dosage par Marqueurs Chimiluminescents
Les Marqueurs Chimiluminescents
PHTALHYDRAZIDES
ESTERS D’ACRIDINIUM
DIOXETANES
Immuno-Dosage par Marqueurs Chimiluminescents
Phtalhydrazides
Luminol
Isoluminol
Dérivés substitués de l’Isoluminol
O O
NH2 O
C NH2 C
C
NH N – (CH2)n-NH2 NH
HN
n = 2 AEEI
NH n = 4 ABEI NH
HN
n = 5 APEI
C C
C n = 6 AHEI
O O
O
Luminol Dérivés de l’isoluminol Isoluminol
Immuno-Dosage par Marqueurs Chimiluminescents
Luminol
Par des réactions d’oxydation en présence d’H202 (peroxyde d’hydrogène) et d’un catalyseur
Ces molécules sont transformées en espèces excitées qui se désexcitent ensuite, avec
émission de photons.
Exemple de réaction
O O
NH2 NH2 O
C C
NH NH
Peroxydase
+ 2 H202 + OH- + N2 + 3 H2O
NH NH
C C Ion Aminophtalate
O O O (singulet excité)
Luminol
hv
3-Aminophthalhydrazide
NH2 (λ max = 430 nm)
COO-
Lumière BLEUE
NH
NH
AVANTAGES :
o La chimiluminescence étant, seulement, caractérisée par un spectre d’émission (pas de
lumière d’excitation) n’est, donc, pas perturbée par la lumière parasite.
o Une grande spécificité du signal
o La durée d’émission est variable d’une seconde à quelques dizaines de secondes
permettant une lecture rapide.
INCONVÉNIENTS :
Un problème de la reproductibilité du signal : Les marqueurs chimiluminescents posent
souvent ce problème.
La lecture est rapide mais unique car l’émission lumineuse est fugace et d’intensité maximale
fluctuante (variable au cours de la réaction chimique).
Il est, donc, impératif que la mesure se fasse par un automate qui contrôlerait :
- l’injection du réactif
- et la chronologie de mesure de la lumière émise.
Immuno-Dosage par Marqueurs Chimiluminescents
Dosage et Applications en Immuno-Biologie
Conclusion
Ils sont de sensibilité égale à celle des DRI, tout en ayant l’avantage de ne
pas utiliser de marqueurs radioactifs.