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20/02/2016

FACULTE DE MEDECINE D’ALGER


Laboratoire d’Immunologie
Enseignement de post-graduation
Module d’Immunologie fondamentale

PLAN

I. INTRODUCTION

II. DÉFINITION
A. Définition classique
B. Définition actuelle

III.ANTIGÈNES MULTIPLES

IV. PROPRIÉTÉS FONCTIONNELLES DES ANTIGÈNES


A. Définition
B. Déterminants antigéniques
C. Notion d’antigènes thymo-dépendants et thymo-indépendants

V. ANTIGÈNES MULTIPLES/RÉPONSES VARIABLES


A. Absence de réponse
B. Réponse immunitaire induite (RI humorale et cellulaire)

VI. UTILISATION PRATIQUE DES ANTIGÈNES


A. En diagnostic
B. En thérapeutique

VII.CONCLUSION, LES ANTIGÈNES EN IMMUNOLOGIE

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I. INTRODUCTION

Antigènes : structures moléculaires reconnues spécifiquement par le SI.


Notion d’antigène, reconnu spécifiquement par un organisme est purement
opérationnelle et dépend de l’espèce dans laquelle est introduite la molécule
antigénique
Immunisation : induction délibérée d’une RI par injection d’une substance
étrangère.
Antigénicité : pose un problème structural à deux volets :

o Antigène;
o Hôte (et son génome) dans lequel il est introduit

On ne peut parler de l'antigénicité d'une molécule donnée qu'en référence à un


organisme receveur. Il n'y a pas d'antigénicité en soi.

La parfaite connaissance des bases chimiques et génétiques de l'antigénicité est le


préalable indispensable à la mise au point de vaccins efficaces, c'est-à-dire
capables d'induire une RI protectrice durable sans effets indésirables.

II. DEFINITION

Les Antigènes (Ag) ont été définis de plusieurs manières, au cours du temps et
de l’avancement des connaissances en immunologie fondamentale :

A. Définition classique
Antigène : substance étrangère à l'organisme susceptible
d'induire la formation d'Ac spécifiques.

B. Définition actuelle
Antigène : espèce moléculaire naturelle ou synthétique induisant une RI
dans un organisme vivant + réagissant spécifiquement avec les produits
de cette réponse (BCR/Ac et récepteur T).

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III. ANTIGENES MULTIPLES


A. Où se recrutent les Ag naturels?

- Agents infectieux
- Ag d’environnement
- Ag alimentaires
- Médicaments et assimilés

Dans le « Monde biologique » pas dans le monde minéral.

Antigènes particuliers/artificiels
- Allogéniques (transfusions, transplantation)
- Vaccins
- Allergènes

Caractère : Exogénicité par rapport à l’hôte sauf


cas des auto-Ag

III. ANTIGENES MULTIPLES

B. Antigènes et origine

Selon l’espèce/l’individu

- HETERO/XENOGENIQUE : Ag provenant de deux espèces différentes


- ALLOGENIQUE : Même espèce.
- ISO(AUTO) : jumeaux vrais, individus syngéniques (souris, rats, cobayes)

C. Base structurale
- Protéines
- Glycoprotéines
- Lipoprotéines
- Nucléoprotéines (ADN, ARN)
- Glycolipides

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III. ANTIGENES MULTIPLES


D. Taille et organisation
a. Antigènes solubles
Molécules libres en solution :
- Protéines,
- Polysaccharides,
- Haptènes.
b. Antigènes particulaires
Ag cellulaires : GR, cellules eucaryotes.
Structures de membranes, sécrétées ou intracellulaires (cytoplasme, noyau).
Ag viraux : protéines (capside, enveloppe).

Ag bactériens :
- Structuraux : protéines, lipides, polysaccharides, lipopolysaccharides (LPS)
- Secrétés : enzymes/toxines.
Ag fongiques : Champignons et spores.

Ag protozoaires et parasitaires :
- Structuraux, métaboliques.
- Stade évolutif (adulte, larve).

Ag particulaires : ensemble d’Ag solubles organisés en super structure


et/ou excrétés

III. ANTIGENES MULTIPLES


E. Différentes voies de pénétration de l’antigène

Voie d'administration  lieu de capture de l'Ag ( immunocompétentes).


Immunisation par voie intradermique (ID), sous-cutanée (SC) ou intramusculaire (IM) :
Ag  ganglions régionaux de drainage.

Immunisation par voie intraveineuse (IV) [ou intra-péritonéale (IP) : petits rongeurs],
l'organe lymphoïde sollicité est surtout la rate.

La voie IV tend à entraîner un état de tolérance.


Meilleures voies : RI optimale (notamment bonne production d‘Ac) : SC, IM, ID
(coussinet plantaire).
ANTIGÈNE

IV VO SC/ID IM VA

RATE GALT (PP) GG GG BALT


RATE

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IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES

A. Définition

Immunogénicité

L’Ag a une force de stimulation du SI pour générer des effecteurs, c’est


l’« Immunogénicité ».

L’immunogénicité : exercée par l’Ag sur le LyT qui contrôlent la P/D des
LyB ou celle d’autres LyT.

Plus la stimulation de ces LyT est grande, plus l’Ag est « immunogène ».

Tout facteur qui concourt à stimuler les LyT qui contrôlent l’induction-
amplification des RI, ↗ l’immunogénicité.

Ex : Rôle majeur des adjuvants en vaccination.

IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES


A. Définition
Les Adjuvants
Substances inertes, non immunogènes qui ↗ la RI (humorale,
cellulaire), lors de leur administration simultanée avec l'Ag,
en favorisant une réaction inflammatoire locale.
Ils agissent essentiellement en transformant les Ag solubles en matériel particulaire.

Favoriser leur captation par les CPA et leur libération plus lente par ces dernières.

Augmentation du temps de contact entre l'Ag et les cellules immunocompétentes.

Les effecteurs produits sont spécifiques de l’Ag stimulant.

Ce sont des copies de la structure de reconnaissance qui est portée par le LyT ou LyB.

L’Ag se lie avec précision avec ces effecteurs. C’est l’« antigénicité ».

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IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES

A. Définition

Antigénicité
L’antigénicité est bonne lorsque les effecteurs produits se lient de façon optimale à
l’Ag stimulant :
- Ces Ac ne se lient pas à un autre Ag différent du stimulant,
- Ils ne se lient pas à l’Ag stimulant si sa structure est modifiée,
- Par contre, ils se lient de façon précise à une structure antigénique autre si celle-ci
est identique à celle de l’Ag stimulant.

L’antigénicité est basée sur une complémentarité structurale donnée mais n’exclut
pas des réactions croisées.

Les réactions croisées peuvent être le résultat de trois phénomènes qui sont :
Le partage d'Ag communs par deux préparations antigéniques distinctes,
Le partage d'épitopes communs par deux molécules d'Ag distinctes,
La quasi ressemblance de deux épitopes.

IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES

A. Définition

Tolérance

Dans certains cas, en fonction de la dose/type d‘Ag et de la voie d'introduction :

L'organisme développe un état dit de tolérance ≈ absence apparente de RI.

Il s'agit d'un phénomène actif, spécifique, induit par une 1ère exposition à l‘Ag.

Les substances qui induisent un tel état sont dites tolérogènes par comparaison au
mot antigène.

Tolérance naturelle vis-à-vis du soi (règle de EHRLICH "horror auto-toxicus")

Tolérance induite contre une substance normalement antigénique, grâce à des


artifices expérimentaux.

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IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES

B. Déterminants antigéniques

La plupart des Ag : macromolécules, protéiques ou glucidiques, à leur surface :


- des reliefs,
- des aspérités
- dues au repliement des chaînes polypeptidiques ou glucidiques sur elle-même.

Structures limitées : déterminants antigéniques.

* Capables de se lier de manière stéréospécifique avec le site complémentaire de la


molécule de reconnaissance (paratope).

Les antigènes (surface) : grand nombre de déterminants :

- peuvent être différents les uns des autres,


- chacun étant capable d'induire la production d'un Ac spécifique,
- ou au contraire être des structures répétitives.

IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES


B. Déterminants antigéniques

Un déterminant correspond à une zone de 1 à 3 nm de diamètre, soit 15 à 18


acides aminés pour une protéine, soit 5 à 6 oses pour un polysaccharide.

Les déterminants qui stimulent la production d’effecteurs T sont dits


immunogéniques. Ce sont des parties découpées de l’Ag par les cellules
présentatrices d‘Ag (CPA) et associées aux molécules HLA-II sous forme de
peptides immunogènes.

Les déterminants qui se lient aux Ac sont dits antigéniques ou épitopes.

Ils sont différents des précédents car sélectionnés par les LyB sur l’Ag entier
(natif, non modifié) fixé à la surface des CPA.

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IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES


B. Déterminants antigéniques

Introduction d’Ag dans un organisme  production famille d‘Ac, chacun d'eux


répondant aux différents épitopes : l'antisérum obtenu est dit polyclonal.

Production (technologie des hybridomes) Ac monoclonaux,


dirigés contre un seul et même épitope : ils sont
- De + en + utilisés au laboratoire
- Haute spécificité
- Utilisés en thérapeutique (anti-cancéreuse et anti-
cytokines inflammatoires).
L'ensemble des épitopes reconnus définit ce que l'on
appelle le répertoire immunologique :
évalué à 107 pour LyB, 105 pour LytT.

déterminants séquentiels (obligatoirement continus)


LyT
déterminants séquentiels (continus)
LyB déterminants conformationnels (continus ou discontinus)

IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES


B. Déterminants antigéniques
déterminants séquentiels (obligatoirement continus)
LyT
déterminants séquentiels (continus)
LyB déterminants conformationnels (continus ou discontinus)

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IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES

C. Notion d’antigènes thymo-dépendants et thymo-indépendants

En fonction de la nécessité ou non de l'aide des lymphocytes T pour la


production d'Ac on distingue des immunogènes thymo-dépendants et des
immunogènes thymo-indépendants.

La plupart des Ag naturels sont thymo-dépendants.

On connaît cependant une minorité d'Ag dits thymo-indépendants


capables de solliciter directement les LyB après fixation au BCR.

Il s'agit le plus souvent d'édifices de haut PM de structure répétitive


(un ou quelques épitopes), souvent de nature polyosidique et de
catabolisme lent.

IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES


C. Notion d’antigènes thymo-dépendants et thymo-indépendants

Deux types d'Ag thymo-indépendants sont décrits :

Les Ag thymo-indépendants de type 1 possédant des caractéristiques


physicochimiques qui en font à fortes doses des stimulateurs de tous les
LyB immatures et matures, on parle alors de mitogènes ;

Les Ag thymo-indépendants de type 2 qui sont des PS à structure


répétitive (parois bactériennes), dénués d'activité mitogène et ne
pouvant stimuler que des LyB matures.

Ceci explique les caractéristiques de la RI aux Ag thymo-indépendants :


réponse de type IgM, de faible affinité sans cellules mémoire.

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IV. PROPRIETES FONCTIONNELLES DES ANTIGENES


C. Notion d’antigènes thymo-dépendants et thymo-indépendants
Exemples

Ag thymo-indépendants de type 1 :
- Lipopolysaccharides,
- Flagelline polymérisée,
- Polyvinylpyrrolidone (PVP).

Ag thymo-indépendants de type 2 :
- Polysaccharides solubles (ex : polysaccharide S III du pneumocoque),
- Dextrans,
- Levanes,
- TNP-Ficoll,
- Polymères synthétiques d'acides aminés lévogyres.

V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES

A. Absence de réponse

Nature hapténique de l’Ag


[du grec "hapteïn" (attacher) la notion d'haptène a été introduite en 1921
par LANDSTEINER pour qualifier des substances :

« non antigéniques par elles-mêmes », mais pouvant le devenir


lorsqu'elles sont couplées à des macromolécules porteuses ("carrier").

Absence de gènes de RI (déficits immunitaires).

Tolérance spécifique (Ag tolérisés par voie orale, Ag du soi).

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V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
a. Réponse immunitaire de type humoral
L’Ag natif → formation d’Ac → neutralisation, protection (phénomène mesurable).
Réponse variable en : intensité, en type d’Ac (isotype) et en affinité de l’Ac pour l’Ag.
LyB mémoires sont générés (concernant les Ag protéiques et non les Ag polyosidiques)

V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
a. Réponse immunitaire de type humoral
Réponse en Ac contre les Ag protéiques

Les protéines et les polypeptides sont des immunogènes le plus souvent


thymo-dépendants.

-TRT physique (chaleur) et chimique capables de modifier leur


conformation sont susceptibles de modifier leur immunogénicité.

-Ce n'est cependant pas toujours le cas puisque le formaldéhyde abolit la


toxicité des toxines bactériennes tout en gardant l'immunogénicité
permettant ainsi la fabrication de vaccins à l'aide des anatoxines ainsi
obtenues.

Rapidement on s'est aperçu que des modifications chimiques, qui altèrent


la conformation spatiale, modifie l'immunogénicité.

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V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
a. Réponse immunitaire de type humoral
Réponse en Ac contre les Ag protéiques

Les conclusions de la plupart des travaux sur l'antigénicité des protéines


pour la réponse humorale sont les suivantes : l'immunogène doit avoir :

- Une taille minimale (1000 Daltons),


- Présenter une certaine complexité moléculaire,
- Posséder plusieurs déterminants dont la taille est d'environ 10 à 20
acides aminés et qui doivent être accessibles.

Conformationnels >>> séquentiels : doivent présenter un certain degré de


mobilité pour augmenter la complémentarité Ag-Ac.

V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
a. Réponse immunitaire de type humoral
Réponse en Ac contre les Ag polysidiques
Ag thymo-indépendants,

Structure simple comparés aux protéines (rôle faible des structures II ou III
dans leur immunogénicité.

Souvent : déterminants séquentiels (succession de plusieurs oses (pentoses,


hexoses ou heptoses) plus ou moins substitués par des radicaux méthyl, acétyl,
amine ou N-acétylamine sur un groupement-OH.

Sucres immuno-dominants :

- situés à l'extrémité des chaînes latérales,


-principal point de contact de l'épitope avec
le site de de l'Ac.

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V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
a. Réponse immunitaire de type humoral
Réponse en Ac contre les Ag polysidiques
Parmi les polyosides complexes : LPS des
entérobactéries, les glycoprotéines, les
lectines.
Tous les sucres d'un polyoside ne sont pas
immunogènes :

- possèdent des structures communes avec des


auto-antigènes (Ag érythrocytes des groupes
sanguins A, B, O et AB : Ag polyosidiques
naturels complexes) ;

- ont une structure instable que leur


catabolisme est accompli avant même
l'enclenchement de la RI ;

De plus, le SI est souvent particulièrement discriminant puisqu'il est


capable de reconnaître une différence qui ne porte que sur un seul sucre.

V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
b. Réponse immunitaire de type cellulaire

Contrairement aux LyB qui reconnaissent des Ag de nature différente


(protéines, lipides, polysaccharides, ADN), les LyT conventionnels ne
reconnaissent des Ag issus de protéines.

Ce type de réponse médiée par les LyT génère des clones mémoires
indispensables à une RI ultérieure contre le même Ag.

Les LyT ne reconnaissent que des peptides immunogènes, donc des


épitopes séquentiels, présentés par les molécules HLA de classe I et II.

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V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
b. Réponse immunitaire de type cellulaire

On sait désormais que les épitopes T sur les protéines sont moins
nombreux que les épitopes B et qu'ils en sont le plus souvent distincts
même si des chevauchements sont parfois possibles.

Ce sont le plus souvent des déterminants séquentiels et parfois même la


réponse proliférative est aussi intense avec le peptide qu'avec l'antigène
entier.

Ils s'organisent autour de résidus critiques que l'on nomme acide aminé
immunodominant et la taille de ces séquences est d'environ 10 à 12
acides aminés.

V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
b. Réponse immunitaire de type cellulaire

Il existe au moins deux sites fonctionnels de liaison sur les déterminants antigéniques
reconnus par les LyT :
- l'épitope qui se lie au TCR au niveau du paratope ;
- l'agrétope qui se lie à la molécule HLA au niveau du désotope.

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V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
b. Réponse immunitaire de type cellulaire

La présence d'un même acide aminé au site immunodominant sur des


molécules d'espèces différentes peut expliquer des réactions croisées.

Il existe également des déterminants cryptiques totalement


inaccessibles sur la molécule native.

De tels déterminants n'entraînent une prolifération in vitro que des


LyT sensibilisés in vivo avec le peptide et non avec la protéine
entière.

V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
c. Cas particulier des super-antigènes
A la différence des Ag protéiques classiques, les super-antigènes ne nécessitent
pas d'être apprêtés ou processés pour se lier au TCR.
Molécules capables de se lier, sur leur versant externe, à des molécules HLA-II
et aux chaînes du TCR.

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V. ANTIGENES MULTIPLES/REPONSES VARIABLES


B. Réponse immunitaire (RI) induite
c. Cas particulier des super-antigènes

Liaison distincte de celle provoquée par le peptide antigénique.

Réponse polyclonale de LyT (intéresse un plus grand % (10 à 15 %) que celle


spécifique médiée par l‘Ag.

Certaines entérotoxines de staphylocoques, à l'origine de toxi-infection


alimentaire ou de Sd de choc, se comportent comme des super-antigènes.

Il existe également des molécules d'origine bactérienne (protéines A et G du


Staphylocoque) capable de se lier au BCR indépendamment du site anticorps et
d'activer de façon polyclonale les LyB.

VI. UTILISATION PRATIQUE DES ANTIGENES

A. En diagnostic
Nombreuses préparations servant à :

- Préparer des Ac spécifiques indispensables aux dosage, détection,


identification d’Ag.
- Détection, identification, dosage d’Ac spécifiques.

B. En thérapeutique

Vaccins : préparés ou recombinés

- Ag solubles ou particulaires,
- Vivants/atténués, tués ou modifiés.

Allergènes :
Extraits bruts → extraits purifiés → protéines spécifiques → sous-
unités.

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VII. CONCLUSION
Les antigènes en Immunologie

Un rôle fondamental : véritables « outils pour le SI ».

- Activateurs physiologiques du SI → Maturation histo-cytologique


et fonctionnelle des organes lymphoïdes secondaires (OL IIaires).

- En immunologie fondamentale.

- En immuno-exploration ou immuno-diagnostic → préparation et


utilisation d’Ac indispensables en diagnostic.

- Immunothérapie → vaccination, désensibilisation allergique,


transplantation, immunothérapie anti-cancéreuse…etc.

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