Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
L’immunité, c’est l’ensemble des facteurs et des processus qui protègent l’organisme contre
les micro-organismes et les substances antigéniques étrangères ou anormales, et qui prenne
place notamment au niveau du système immunitaire.
Les maladies immunologiques sont très nombreuses : les allergies, les maladies auto
immunes, l’ hodgkin, les maladies de lymphomes…….
De nombreuses techniques immunologiques qui reposent sur une réaction antigène anticorps
nous permettront de diagnostiquer ces maladies.
L’immunologie fournit des outils nécessaires et précieux à toutes les autres disciplines de la
biologie ; elle est donc indispensable pour la médecine.
Ce stage au laboratoire immunologie était pour moi l’occasion parfaite pour enrichir mes
connaissances ainsi que pour améliorer mes capacités techniques. Donc C’était avec une
grande volonté et une grande persévérance que j’ai effectué mon stage dans le service UPFR
Immunologie de l’HJRA.
Avec la plus grande estime que je vous accorde, je vous souhaite de passer des instants
agréables en corrigent mon rapport de stage.
1
OBJECTIFS DE STAGE
2
SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SERVICE UPFR IMMMUNOLOGIE ET
PRESENTATION DU SERVICE
3
ORGANIGRAMME DU SERVICE
Chef de département :
Pr RANDRIANJAFISAMINDRAKOTROKA
Nantenaina Soa
Chef de service :
Dr RAJAONATAHINA Davidra
Medecins assistants:
Dr ANDRIAMAHENINA Ramamonjisoa et
Dr ANDRIANAVALONA Joba
Major de service:
Me RASOAMANARIVO Clara
Techniciennes de laboratoire:
Me RAZANAMIARANA Lala et
Me RAVAONINDRINA Françoise
Secretaires:
RAKOTOVAO Herison;
RAKOTOMALALA Mbola;
RAVELOMANITRA Lalaina
4
ACTIVITES DU SERVICE
5
APPAREIL ET MATERIELS UTILISES PAR LE SEVCICE
Deux centrifugeuses
Sept réfrigérateurs
Trois agitateurs
Trois incubateurs
Un spectrophotomètre
Les verreries
Les pipettes
Les réactifs…………..
6
TECHNIQUE D’AGGLUTINATION
I. Agglutination passive :
Principe générale :
L’antigène est artificiellement fixé à des particules qui peuvent être du charbon, du latex, de la
gélatine, des globules rouges d’animaux, on les appelle particules sensibilisées. C’est une
technique pour la détection des anticorps solubles.
Exemples :
RPR : Rapide Plasma Reagin test
a. Principe :
Ce test mesure les anticorps (IgG et IgM) produits en réponses aux matériaux lipidiques émis
par les cellules hôtes endommagées aussi bien que les lipoprotéines comme matériaux émis
par les spirochètes. Ces anticorps tendent à disparaître après un bon traitement de l’infection
b. Résultats :
Positif : une réaction fortement positive apparaît comme une large agglutination au centre de
la cellule. Une réaction faiblement positive apparaît comme des petites agglutinations autour
du bord de la cellule.
Négatif : un résultat négatif ne montre aucune agglutination. Il se forme soit une suspension
lisse, soit un bouton distinct.
7
Titre : Concentration d’anti-streptolysine-O :
½ 400 UI/ml
¼ 800 UI/ml
1/8 1600 UI/ml
1/16 3200 UI/ml
1/32 6400 UI/ml
1/64 12800 UI/ml
8
II. Hemagglutination :
Principe générale :
L’inhibition de l’hemagglutination permet soit de titrer un anticorps en présence d’un
antigène connu hemagglutinant comme le cas de la rubéole, soit de titrer un antigène en
présence d’anticorps capable d’agglutiner des globules rouges sensibilisés avec l’antigène en
question.
Exemples :
TreponemapallidiumHemagglutination : TPHA
a. Principe :
Le TPHA est un test spécifique d’hémagglutination pour la détection qualitative et semi-
quantitative des anticorps anti-Treponema pallidums dans le sérum humain. Les érythrocytes
stabilisés de poulet sensibilisés avec une solution antigénique de Treponema pallidum
agglutinent en présence des anticorps de Treponema pallidum pour donner un modèle
caractéristique.
b. Résultats :
Positif : présence d’un tapis lisse de cellules couvrant le fond entier du puits.
Négatif : présence de bouton compact défini des cellules, parfois avec un trou très petit au
centre.
c. Remarque :
Des résultats faux positifs peuvent se présenter pour les patients présentant la mononucléose,
la lèpre, la borréliose, les maladies auto immunes et aussi les penchants à la drogue.
Des résultats faux négatifs peuvent résulter du diagnostic précoce de la syphilis active ou
tardif de la syphilis latente. Il est recommandé pour accomplir le profil des résultats de
réaliser le test aux cardiolipidesdans le cas de la syphilis active.
Le test de TPHA n’est pas utile pour déterminer l’efficacité de la thérapie, puis les anticorps
restent longtemps après que la maladie ait été médicalement traitée et le test demeure positif.
Serologie de l’amibiase
a. Principe
Le test est basé sur le principe de l’hémagglutination indirecte. Les hématies sensibilisées sont
constituées d’hématies de mouton recouvertes par un antigène soluble
d’Entamoebahistolytica.
La présence d’anticorps anti-Entamoebahistolytica sériques entraîne une agglutination des
hématies sensibilisées qui se traduit par un voile rouge/marron tapissant la cupule. En
l’absence d’anticorps spécifiques, ces hématies sédimentent au fond de la cupule sous forme
d’un anneau.Leshématies non sensibilisées assurent la spécificité de la réaction et permettent
d’éliminer les infections dues aux aglutinines naturelles anti mouton.
La réaction s’effectue en microplaque à fond U ;les résultats sont obtenus en 2 heures.
b. Résultats :
Positif : présence d’un voile rouge/marron tapissant la cupule.
Négatif : présence d’un anneau plus ou moins large au fond de la cupule.
9
Interprétation des résultats :
Titre inférieur à 1//80 : réaction négative : absence probable d’amibiase
Titre compris entre 1/80 et 1/160 : réaction douteuse
Titre supériuer ou égal à 1/320 Réaction positive
IMMUNO ENZYMATIQUE
10
Enzyme linkedImmunoSorbentAssay: ELISA
Les méthodes ELISA font appel à la fixation d’une enzyme dont l’activité peut être dosée de
manière simple en spectrophotométrie grâce à un substrat chromogène.
A. CYSTICERCOSE/RIDASCREEN RTaeniasoliumIgG
1. Principe :
Pour le diagnostic in vitro. Ce test est un immuno essai enzymatique pour une caractérisation
qualitative des anticorps IgG contre les boutons de tænia solium dans le sérum humain en cas
de soupçon d’une cysticercose.
3. Résultats :
11
La surface de la microplaque est sensibilisée avec de l’antigène purifié de
toxoplasmagondii.Du sérum dilué du sujet est ajouté dans les micro puits, et si ce sérum
contient des anticorps spécifiques IgM anti_tosoplasma gondii, ceux-ci se fixent à l’antigène.
Toute matière non fixée est éliminée par lavage. Lorsque le conjugué enzymatique est ajouté,
il va se fixer au complexe antigène_anticorps.L’exédant de conjugué enzymatique est éliminé
par lavage, puis un substrat et une solution TMB sont ajoutés .La réaction catalytique du
conjugué enzymatique est stoppée à un moment très spécifique. L’intensité de la coloration
qui se développe est proportionnelle à la quantité d’anticorps spécifiques IgM dans
l’échantillon. Les résultats sont lus par un lecteur de microplaques, et parallèlement comparés
avec un étalon et des contrôles.
2. Résultats :
Négatif : un taux de toxoIgM inférieur ou égal à 0,90 indique un résultat négatif pour
l’anticorps IgM de T.gondii.
Equivoque : un taux de toxoIgM situé entre 0.91 et 0.99 est équivoque.Retester l’échantillon.
Positif :un taux de toxoIgM supérieur ou égal à1.00 indique un résultat positif pour l’anticorps
IgM de T.gondii ; ainsi qu’une probable toxoplasmose récente ou en cours.
C. Sérologie de la Rubéole :
12
1. Principe :
Le test est basé sur la détermination des anticorps IgM dirigés contre le virus de la rubéole
dans le sérum humain.
La surface des micropuits est sensibilisée avec de l’antigène Rubella purifié. Du sérum de
patient dilué est ajouté dans chaque micropuits, s’il y a présence d’anticorps spécifiques IgM
anti-Rubella, ceux-ci se fixent aux antigènes durant l’incubation. Après lavage des micropuits
pour enlever les résidus non liés, un anticorps anti-IgM humaine conjugué à la peroxydase du
raifort (HRP) est ajouté et incubé à 37°C pendant 30 minutes. L’excédent de conjugué
enzymatique est éliminé par lavage. Une solution de substrat TMB est alors ajoutée dans les
micropuits. La réaction catalytique du conjugué enzymatique est stoppée à un moment
spécifique. L’intensité de la coloration générée est proportionnelle à la quantité d’anticorps
spécifique IgM anti-Rubella présent dans l’échantillon. Les résultats sont lus par un
spectrophotomètre et comparés en parallèle avec des étalons et des contrôles.
2. Résultats :
Négatif : résultat après calcul inférieur à la densité optique du contrôle positif.
Positif : résultat après calcul supérieur à la densité optique du contrôle positif.
13
D Sérologie de l’Hépatite B : recherche de l’Antigène de surface de l’Hépatite B (AgHBs)
1. Principe:
L’anti-HBs pure sensibilise la surface des micropuits. Le sérum et l’anticorps anti-HBs
conjugué à la peroxydase de raifort (HRP) sont ajoutés dans les micropuits. Après incubation,
si l’antigène HBs est présent dans l’échantillon, un complexe anti-HBs-HBs se formera. Le
lavage des micropuits permet d’enlever les éléments non-fixés. Une incubation avec le
substrat (TMB) permet de former un produit coloré dont l’absorbance peut être mesurée à 450
nm pour indiquer la présence ou l’absence de l’antigène HBs dans l’échantillon. La valeur
seuil est calculée par la formule donnée et les absorbances de tous les échantillons sont
comparées à cette valeur. Tout échantillon ayant une absorbance supérieure à la valeur seuil
est considéré comme réactif.
2.Calcul des résultats :
Valeur seuil : 0,200
Diviser la densité optique de l’échantillon par la valeur seuil
3Résultats :
Négatif : résultat après calcul inférieur à la densité optique du contrôle positif.
Positif : résultat après calcul supérieur à la densité optique du contrôle positif.
14
IMMUNOCHROMATOGRAPHIE
Ce sont généralement des tests sous forme de bandelette, ces tests sont faits avec des
particules d’or colloïdal ou le latex avec des anticorps ou des antigènes. Ces particules sont
naturellement colorées, donc il ne s’agit pas d’une méthode immuno enzymatique.
Exemples :
Tests rapide HIV détection d’anticorps anti VIH dans le sérum, plasma ou sang total.
15
GESTION DES ACTIVITES DE LABORATOIRE
16
POINTS FORTS ET POINTS A AMELIORER DU SERVICE
Points forts :
Les tâches sont bien réparties
L’hygiène est bien respectée
Les résultats sortent à temps
Le personnel est ponctuel
Le personnel est accueillant, généreux et participent à l’enseignement des stagiaires
La qualité des résultats est contrôlée
Points à améliorer
Manque de réactif
Manque d’entretien des matériels
Manque de personnel surtout technicien de laboratoire
Suggestions
Engager des spécialistes pour entretenir les automates en panne
Donner des formations au personnel concernant l’entretien des automates
Chercher des partenaires qui peuvent fournir des réactifs à bas prix
Recruter de nouveau personnel
17
MES POINTS FORTS ET POINT A AMELIORER
Points forts :
Maîtrise des techniques immunologiques : agglutination, ELISA, test à la bandelette
Paillasse bien organisée lors de la manipulation
Maitrise des tris de déchets
Respect de l’hygiène
Respect de la hiérarchie au sein du service
Ponctuel
Point à améliorer
Rapidité lors de la manipulation
Eviter d’être distraite lors de la manipulation
Etre calme lors de la manipulation
18
STATISTIQUE DU SERVICE
19
STATISTIQUE DE MES ACTIVITES
20
CONCLUSION
Ce stage au service immunologie de l’ HJRA m’a été bénéfique car non seulement j’ai pu
améliorer mes compétences du point de vue technique, mais j’ai aussi la chance de m’adapter
dans le monde du travail. Pendant mes quatre semaines de stage j’ai pu atteindre tous mes
objectifs car le service applique tous les techniques immunologiques figurants dans les
objectifs de stage : l’agglutination, l’ hémagglutination, l’ELISA, et la chromatographie. Donc
j’ai pu effectuer toutes ces techniques. Concernant mes relations avec le personnel de ce
service, je me suis bien entendu avec eux, ils ont été très aimables, ils nous enseignent tous ce
que l’on doit savoir dans un laboratoire d’immunologie. En somme, j’ai passé des agréables
moments pendant mes quatre semaines de stage dans ce service.
21