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Tout d’abord l’autisme n’est pas une maladie c’est un trouble neurologique. L’autisme est un
trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou trouble envahissant du développement (TED)
précoce. Il se manifeste avant l’âge de trois ans et est caractérisé par une altération
qualitative de la communication et des interactions sociales réciproques, accompagnée d’un
comportement restreint, stéréotypé et répétitif. L’autisme vient du grec autos qui signifie
soi-même. Ce trouble du spectre de l’autisme regroupe un ensemble de troubles
neurobiologiques. L’autisme représente un ensemble de symptômes. Ces symptômes sont
très variable en fonction des personnes et sont plus ou moins présent et évolue
différemment au fil du temps. L’utilisation du mot spectre n’est pas anodine, en effet il
permet de mettre en lumière les diversités des troubles. C’est un trouble qui se développe
dès le plus jeune âge. En effet la plupart du temps il se développe avant la naissance ou
entre 18 et 36 mois. Ce trouble est reconnu comme un handicap seulement depuis 1996 et
la loi Chossy. La définition de 2022 est la suivante ; « L'autisme est un trouble du
développement précoce dans lequel la communication et les interactions sociales sont
perturbées ; la personne autiste manifeste des intérêts restreints et/ou s'adonne à des
activités stéréotypées et répétitives » cette définition est malheureusement seulement
basée sur les caractéristiques comportementales, les signes cliniques. De plus il existe
plusieurs types d’autisme. L’autisme et l’autisme d’Asperger sont différent. Dans ce cas, la
principale différence entre les deux est l’absence de la déficiences mentale, de retour
mentale, de difficulté intellectuelles importante qui ne sont pas présente chez les autistes
Asperger. C’est même souvent l’inverse, en effet les autistes asperger sont parfois même
doter d’une intelligence exceptionnelle avec un quotient intellectuel bien au dessus de la
moyenne. Il existe également un autisme de Kanner qui est appelé autisme infantile, c’est
une forme sévère qui différent également du syndrome d’Asperger avec des troubles
intellectuels.
Les signes cliniques et les symptômes du troubles du spectre autistique sont unique
chez chaque patient, le moment et la gravité des premiers signes et symptômes peuvent
donc être varié entre les patients. Néanmoins il existe des symptômes plutôt commun a tous
les autistes. Chez la plupart des autistes, les premiers symptômes apparaissent des les
premiers mois de la vie de ses personnes mais il est possible que les symptômes
apparaissent seulement après 24 mois. Jusqu’à 12 mois un enfant peut montrer des
symptômes comme une difficulté d’établissement de contact visuel, aucune babille donc un
volume vocale très faible avec peu de futilité dans les dires. De plus, la personne autisme ne
va pas réagir à l’appel de son nom, ne s’amuse pas avec des jouet comme les autres enfants
mais ils seront plus intéresser par les objets que par les gens. Il peut y avoir des difficulté
d’apprentissage du langage ou une volonté de cesser de l’apprendre. Enfin un des
symptômes le plus connu est l’apparition de trouble obsessionnel compulsif (T.O.C). Plus
l’âge avance il peut y avoir d’autre symptômes comme un champ restreint de centre
d’intérêt, des interactions sociales extrêmement limité, des problèmes comportementaux tel
que de l’automutilation avec de grande difficulté à contrôler ses émotions. On observe
également des symptômes au niveau de la motricité.
Il n’existe à l’heure actuel aucun traitement en tant que tel. En effet aucun traitement
médicamenteux ou chirurgical est existant de nos jours. En effet, les troubles et maladie qui
touche le génome sont très souvent incurable et présente de la naissance à la mort, c’est le
cas de pathologie comme la trisomie 21 par exemple. En revanche la prise en charge par des
spécialiste et notamment par l’activité physique peut avoir de grande possibilité
d’amélioration de nombreuse capacités, comme par exemple la capacité à interagir de
différente manière avec l’aide d’activité collective. La prise en charge doit être
pluridisciplinaire et individualisé pour de nombreuse raison. Certain médicament sont tout
de même utilisé pour réduire certains symptômes tel que l’hyperactivité grâce à des
narcoleptiques par exemple.
En France en 2006, 252 850 personnes étaient atteint d’un des troubles du spectre de
l’autisme, cela représente environ 1% de la population total française. A Clermont-Ferrand
545 cas furent recensé cette même année. Pour avoir des chiffres plus actuels, aujourd’hui
en France 700 000 personnes sont atteintes du troubles autistes dont 60 000 autistes. Au
niveau des enfants, on parle d’un cas tout les 100 naissances . De plus cette pathologie
touche un peu plus les garçons que les filles, environ 3.7 fois plus chez les enfants de 7 ans.
On parle d’environ une fille pour quatre garçon. Chaque année c’est plus de 8 000. Le
pourcentage d’enfants présentant une déficiences intellectuelles dès la naissance est de
50%, aujourd’hui on temps même plus à avoir état d’une majorité de personnes avec un
intelligences normal. Au niveau des facteurs génétiques, un parent ayant eu un enfant
autiste augmente les chances de 2 à 18% d’avoir un autre enfant autiste. Pour le cas des
vraies jumeaux, si l’un est autiste il y a plus de 36% de chance que le deuxième le soi
également. Ce pourcentage peut aller jusqu’à 95% si le premier jumeaux à de nombreux
marqueurs génétiques.
Caractéristique de la population :
Caractéristiques physiologique :
Au niveau physiologique, on ne connait pas exactement les causes, elles n’ont pas été
clairement élucidées à ce jour. On cherche toujours de nouvelles connaissances. Ce que l’on
sait aujourd’hui que l’autisme est du à des anomalies neurodéveloppementales. Lors de la
croissance des nouveaux nées certaines caractéristiques ne se développe pas à son
maximum. C’est le cas du cerveau et de la façon dont s’organisent et se connectent les
neurones ne sont pas normal et maximal. Les raisons de se manque de développement sont
souvent au niveau génétique avec des défauts sur de nombreux gènes ou avec des
marqueurs du trouble autistique qui vont augmenter le risque de modification génétique.
Des facteurs environnementaux peuvent également entrer en jeu dans le mal
développement cérébrale et donc dans les troubles du spectre autistique. Certaines cause
de l’autisme sont parfois claire, c’est le cas de personnes souffrant de maladie génétique tel
que l’X-fragile, ses personnes deviennent souvent autistes. C’est le cas de 10% des autistes
aujourd’hui. Un autre exemple de pathologie, la rubéole lors de la grossesse peut aussi être
un cause à l’origine d’un enfant autiste. Pour finir sur ses causes pathologique, la trisomie, la
sclérose tubéreuse de Bourneville peuvent être à la cause de l’autisme. Dans le
malformation cérébrale, certaines zone du cerveau tel que l’air spécifique de la voix dans le
Sillon Temporal Supérieur par exemple ne sont pas activé chez les personnes autiste alors
qu’elle devrait l’être. Au niveau de la voix certaines zone seront moins activer que chez la
personne « saine ». Au niveau de la conception cérébrale dans la croissance parfois la mise
en place des connexions synaptiques est trop précoce. Ce phénomène de précocité entraine
une mauvaise destruction des synapses qui devrait être détruite et cela altère le cerveau.
Les autiste ont souvent des différences au niveau des neurotransmetteur en comparaison à
une personne sans TSA. Par exemple la sérotonine est un molécules produite par les
neurones et qui permettent la communication entre les neurones et le cerveau. Chez plus
d’un tier des personnes autistes, le taux de sérotonine dans le sang et dans les plaquettes est
trop élevé. Un autre exemple avec la noradrénaline, hormone sécrété par la
médullosurrénale et qui a pour action par exemple l’accélération du rythme cardiaque, une
hypothèse d’hyperactivité du réseau sympathique est soulevé avec un surproduction de
cette molécule chez les enfants autistes.
Les neurones miroirs sont également touché, en effet les enfants autisme vont avoir
beaucoup de mal à reproduire des actions qu’elles auront vu juste auparavant. On peut voir
la différence entre un cerveau contrôle sain et celui d’un autiste lors de la stimulation de ses
neurones ci-dessous. 2
Figure 1, différence entre un cerveau sain et un cerveau d'autiste sur la stimulation des neurones miroirs
Figure 2, Compétences associées à l'autisme dans les domaines perceptifs et analytiques (Spikins, Wright et Hodgson, 2016)
Les enfants autistes sont parfois très anxieux, en effet beaucoup d’autiste peuvent
persévérer dans des routines, des objets ou mot en particulier. Ce comportement est un
outil d’auto-calmodération dans l’autisme, c’est une sorte d’objet fétiche qui ne doit pas les
quitter. Parfois, lorsque ce sont des gestes ou des phrases cela peut vite devenir des troubles
obsessionnelle compulsif. Au niveau des maladies mentales, les personnes autistes sont plus
atteinte par des maladie mentales que le reste de la population. Les raisons de cette
supériorité de cas n’est pas tout à fait claire. Un théorie est avancé et déclare que les
problèmes au niveau génétique de l’autisme aurait un impact sur les maladies mentales. Une
autre théorie souligne les défis pour la personne autiste de vivre dans notre société actuelle
ce qui pourrait engendrer chez eux des sentiments d’angoisse voire de dépression lors des
tentatives de prise de contact avec les autres. La réaction à certaines situations des enfants
autiste peut être très mal perçu lorsqu’il s’agit d’automutilation, de hurlement ou de geste
étrange, cela va également poser problème dans la sociabilisation de ces personnes.
Chez les personnes autiste, il existe en plus des problèmes mentaux et cérébraux des
problèmes fonctionnel. Les plus gros problèmes ce trouve au niveau de la motricité, de la
coordination et de l’équilibre. En effet ce sont des caractéristiques qui demande une rapidité
de transmission de l’influx nerveux grâce au synapses en parti. Or comme dit précédemment
il existe certain problème au niveau de la transmission de message nerveux et au niveau
synaptiques. L’enfant autiste à de gros problème de cohérence centrale, c’est-à-dire qu’il ne
va pas forcement assimiler ce qu’il voit et entend. Les patients autistes sont très limitent
dans leur activité quotidienne par plein de facteur intrinsèque et extrinsèque. De plus
l’autisme est un trouble qui peut extrêmement varié entre chaque patient. Chaque patient
va avoir des problématique fonctionnelle différente qui vont impacter son quotidien.
Les autistes ont une image de leur corps très déformé. En effet, un patient autiste ne va pas
se rendre compte de la largueur de ses propres épaules en partie à cause de problèmes
sensorielle. Souvent la personne autiste va mésestimer la taille de son corps. Le problème de
cette mauvaise estimation de leur corps peut être l’anorexie mentale, les patients peuvent
se sentir anorexique car se représente leur corps d’un mauvaise façon. Ce genre de
problème peuvent augmenter les risques de maladie mentale.
Les autistes détestent le changement, chaque chose fixe dans leur vie si elle change peut
être source d’angoisse, de crise de panique ou de crise de colère qui peuvent être très
violente. C’est pourquoi il est important de créer un environnement et un mode de vie
organisé, ritualisé et rassurant pour l’enfant avec des méthodes d’organisation qui leur
conviennent et dans la mesure du possible ludique afin de favoriser l’autonomie.
L’enfant autiste va également avoir beaucoup de mal avec les notions de temps, de direction
et de sens également, les consignes dans n’importe quel situation doivent être claire et
organiser. Lorsqu’un personne TSA doit effectué une tache il est important qu’il y ai le moins
de distraction possible autour et qu’il y ai exactement le matériel nécessaire à sa place pour
réaliser l’action. Par exemple mettre la table peut être parfaitement fait ou source
d’angoisse par la même personne. Cela demande beaucoup de travail de l’entourage de la
personne mais augmente considérablement son autonomie par le suite.
Au niveau des améliorations des capacités motrices, les meilleurs résultats ont était obtenue
au niveau de l’équilibre, de la coordination du corps, du contrôle moteur visuel, de la
mobilité et enfin de la vitesse de réponse. Tout ses caractéristiques sont essentielles dans
l’autonomie de la personne.
Des activités en endurance dans cette pathologie ont permis des améliorations au niveau
des comportements stéréotypés, ce qui peut que être bénéfiques pour la vie de tout les
jours de la personne autiste. 4
Test :
Nous allons aborder un certain nombre de questionnaire, test psychologique ou encore test
d’évaluation du syndrome ainsi que des tests physiques.
Tout d’abord nous avons le CARS, Childhood Autistic Rating Scale, il est utilisé dans la
détection de l’autisme en écartant d’autre trouble du comportement chez les enfants pour
être le plus juste possible dans le diagnostique d’un des troubles du spectre autistique. Il se
base sur 15 item comportementaux et comprend également un entretient avec la famille et
observation des comportement de l’enfant. Chaque item est évalué avec une note de 1 à 4.
Le 1 correspond à un comportement de l’enfant dans les limites de la normal pour un sujet
du même âge et la note 4 indique un comportement sévèrement anormal pour un sujet de
cet âge. Ce test est très efficace dans le dépistage du trouble et bien qu’il soit facile
d’exécution il n’est pas très utilisé par les professeur d’APA.
Relations sociales
Imitation
Réponse émotionnelle
Utilisation du corps
Utilisation des objets
Réponses visuelle
Réponse auditives
Gout/odorat/touché
Peur/anxiété
Communication verbale
Communication non verbales
Niveau intellectuelle
Impression générale
Le MABC-2, Movement Assessment battery for Children, est un questionnaire qui permet
d’évaluer les difficultés ou troubles moteurs des jeunes patients. Il se compose d’un test et
d’un questionnaire. Trois grand domaines moteurs sont exploré grâce à se test.
Figure 3, MABC-2 test d'évaluation moteur chez les enfants
Pour finir avec un autre questionnaire, nous avons le PEP-3. C’est un outils d’évaluation
psycho- éducative individualisée pour des enfants présentant un trouble du spectre de
l’autisme. Il permet d’évaluer un certain nombre de composante tel que la cognition
verbales, le langage expressif, la motricité fine ou encore la motricité globale et plein d’autre
encore. Chaque composante du test est évaluer avec des petits jeu ou épreuve puis les
résultats sont synthétisé et placé dans un tableau qui donne des résultats spécifique et
globale de l’enfant. C’est un test long à faire passer et plutôt technique car il nécessité du
matériel spécial. 6
Enfin pour finir le ATEC, Autism Treatment Evaluation Checklist, c’est un test d’évaluation du
traitement d’un patient autiste. C’est un formulaire qui doit être remplis par les parents, les
enseignant ou les tuteurs de la personne. Il se compose de quatre grandes catégories ; la
communication vocale/langue, la sociabilité, la conscience sensorielle et cognitive et enfin la
santé, le physique et le comportement. Ce n’est pas un test de diagnostique mais un test qui
fournit des informations de plusieurs composantes physiques, psychiques, cognitives et
comportementales. Et ses données vont pouvoir être réutilisé pour des comparaison et voir
les améliorations à divers moment de la prise en charge d’un patient. 7
Tableau :
The Effect of Karate Techniques Training on Communication Deficit of Children with Autism Spectrum Disorders
Tout les sports collectifs et à confrontations direct sont à éviter dans un premier temps. En
effet un enfant autisme va potentiellement avoir du mal à comprendre la logique interne de
l’activité et ne va donc pas assimiler les comportements de son adversaire ce qui pourra
amener à des crises de panique ou de la violence dans le pire des cas. De plus la personne
autiste a une compréhension de tout ce qui l’entoure très particulière ce qui peut être un
frein à certaines activités.
Le cadre de l’activité physique se doit d’être rassurant avec des choses que l’enfant peut
prévoir. En effet ce n’est pas le contact qui effraye l’autiste, mais le fait de ne pas savoir
quand ce dernier va surgir. Il convient donc en amont de l’activité d’expliquer très
clairement tous ce qui va se passer durant l’activité afin que l’enfant puisse prévoir toutes
les situations et le cas échéant, donner son désaccord. Effectivement il est primordial de ne
pas le forcer à pratiquer.
Il est important d’adapter l’activité que l’on veut pratiquer en fonction des centres d’intérêts
de l’enfant. Par exemple si ce dernier aime les voitures, il est possible de lui faire faire un
parcours de motricité en lui disant qu’il est sur une route et qu’il doit éviter les autres
voitures. De plus il faut essayer au maximum d’intégrer l’enfant dans des jeux collectifs afin
qu’il puisse développer ses compétences sociales.
Les autistes ont une coordination et une motricité moins importante que les personnes
valides, il est donc important de travailler en particulier ce paramètre, ce qui leur permettra
dans un deuxième temps d’être beaucoup plus à l’aise sur les différentes activités qui leur
seront proposées.
De plus l’activité physique comme nous avons pu le remarquer dans les études déjà
existante, les habilités psychique et comportemental peuvent être améliorer grâce à
l’activité physique. Il est donc intéressant de pratiquer tout en amenant la notion de
relationnel et de communication dans la pratique car ce sont deux caractéristiques plutôt
symptomatiques dans ce public.