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Schizophrénie :
Différentes étapes de la maladie : symptômes négatifs apparaissent, puis cognitifs, puis les
symptômes positifs.
Est-ce que ces anomalies sont des lésions cicatricielles de choses passées dans la grossesse ou de
choses après accouchement, ou est-ce que ce sont des anomalies qui vont évoluer ?
2 hypothèses :
En imagerie cérébrale : on ne peut pas suspecter une schizophrénie avec un scanner ou autre.
On retrouve en imagerie cérébrale :
Si parents schizophrène : 50% de risque de l’être, ceux qui développent des troubles psychotiques
ont cette anomalie de la substance cérébrale.
- Lésions avec perte de substance progressive : est-ce qu’il y a une neuro-toxicité qui entraine
la destruction de ces cellules cérébrales ? Ou est-ce un artéfact de problème associé à la
schizophrénie :
o la prise de toxique : cannabis (70% en consomme), alcool
o changement métaboliques (risque accrue de diabète, hypertriglycéridémie,
hypercholestérolémie en lien avec le traitement et la maladie)
o changements hormonaux
o les traitements (toxicité de ces médicaments ?)
- Ou est-ce que cette diminution de matière n’est pas un processus adaptatif à la maladie ?
Arguments histopathologiques :
Chez les schizophrènes, on retrouve le plus souvent au cours de l’enfance des déviations de plusieurs
indices psychomoteurs et comportementaux :
Ville en Nouvelle-Zélande : cohorte de naissance qu’on a suivi des années, certains développe des
schizophrénies : a permis de mettre en évidence des marqueurs.
Est-ce que ces anomalies sont les premiers symptômes de la maladie ? Marquent une vulnérabilité à
développer la maladie ? Ou est-ce des facteurs de risque pour développer la maladie (une des raisons
qui va faire qu’ils vont développer la maladie) ?
Arguments cognitifs :
Arguments cliniques : c’est plus l’évolution ou certains signes (attitude d’écoute de voix, voir des
choses) qui alertent, mais les premiers signes d’isolement sont difficile à analyser. Qu’est ce qi fait
que ça se développe à l’adolescence ? Probablement des déficits, anomalies, préexistent, et à
l’adolescence, la mise en place hormonale ferait que la maladie se déclenche.
- Modèles animaux :
o Modélisation de la latence d’apparition d’une lésion cérébrale précoce : chercheurs :
il a été montré le principe de Kennard : plus une lésion est précoce, moins
elle a de retentissement fonctionnel
mis en évidence chez le singe en 70
Chez des singes, on fait des lésions néonatales de l’hippocampe (mémoire) qui entraine une
hyperactivité dopaminergique le comportement change en 14j :
La lésion n’a pas eu un retentissement dessuite, mais ensuite ils ont déclenché la maladie.
On retrouve :
Remarque : les patients qui souffrent de schizophrénies auraient plus de chance de naitre en janvier,
février, mars. Pourquoi ? C’est l’hypothèse qu’il s’est passé quelque chose pendant la grossesse et
plus particulièrement pendant le 2nd trimestre : correspond à la période des infections virales (vers
novembre).
Est-ce que ces infections durant la grossesse peuvent entrainer des altérations du fœtus et faire qu’il
développe la maladie ?
On retrouvera de façon plus fréquentes des consultations obstétricales pendant les grossesses, on
retrouve également plus d’anoxie suite à la naissance : l’hypoxie néonatal entrainent une
hyperréactivité à l’amphétamine (les amphétamines ont plus d’effet chez les psychotiques).
Modèles neurodégénératifs/neuroprogressifs :
Donc il y a des anomalies de la structure cérébrale qui ensuite évoluent, après le début de la
maladie, ces anomalies sont impliquées dans l’étiopathogénie de la schizophrénie :
o Perte de substance grise au début de la maladie
o Aggravation des anomalies structurelles cérébrales
o Aggravation des déficits cognitifs au début
o Association entre durée de psychose non traité et pronostic
Processus neurotoxique lié à un déséquilibre entre voies excitatrices et inhibitrices mais
facteurs déclenchant ??
Durée de psychose non traité : durée entre premier symptôme et premier traitement efficace pour
traiter la maladie. Cette période qui peut varier.
Il y a un lien entre cette durée et le pronostic de la maladie : plus la durée de psychose non traité est
importante plus le pronostic sera mauvais va dans l’hypothèse neurotoxique de la maladie.
- Mode de transmission : il n’y a pas qu’un gène impliqué dans la schizophrénie, il y a des
modèles à plusieurs gènes avec un effet gène majeur : pas d’étude consensus.
Beaucoup de gènes ont montré une implication (ils ne sont pas à apprendre) : des gènes impliqué
dans la régulation dopaminergique, glutamatergique, dans l’architecture cellulaire, gènes
responsable d’enzymes.
Ces interactions ne fonctionnent pas seules, toutes les personnes avec ces anomalies ne développent
pas la maladie : interaction gène-environnement, avec plusieurs modèles :
- Complications de la grossesse
- Affections maternelles
- Père plus âgé (plus de risque de développer une schizophrénie à cause d’une altération chromosomique, se
retrouve à 2 générations)
- Vivre en ville entrainerait un risque plus grand de développer une schizophrénie
- Cannabis aussi augmenterait le risque
Dans la schizophrénie :
Donc pour la dopamine :
- Hyperdopaminergie sous-cortical (méso-limbique)
- Hypodopaminergie mesocortical (méso-corticale)
- 2 voies qui fonctionnent normalement
Remarque perso : évidemment, ça n’a rien à voir avec ce que dit Lacambre…
Neurochimie : le glutamate : les voies glutamatergiques sont plus complexes dans la schizophrénie :
Donc, en traitement, on agira essentiellement sur la dopamine, mais les interactions entre les
systèmes étant importantes, de nouvelles pistes de recherche se portent sur la glutamatergie.
Neuroleptique : antipsychotique : propriété principale = antagoniste des récepteurs D2 : ils bloquent
la dopamine :
les neuroleptiques classiques :
Neuroleptiques classiques : sont bien antagonistes des récepteurs D2 et agissent au niveau anti-
muscarinique α1 effet sédatif, sécheresse de bouche…
L’haldol ou halopéridol :
L’idée : c’est qu’on inhibe l’hyperdopaminergie, et qu’on rétabli les hypofonctionnements de la voie
méso-corticale. Sans altérer les voies nigro-striée et tubero-infandibulaire.
Les neuroleptiques atypique ont moins d’effets neurologiques, moins d’effet parkinsonien, moins
d’hyperprolactinémie, mais ils n’améliorent pas la cognition (plus complexe).
Dernière génération de neuroleptique : les agonistes partiels (qui sont des neuroleptiques
atypiques) :
Clozapine : traitement le plus efficace dans la schizophrénie : mais attention : vérifier NFS : agit sur
beaucoup de récepteurs : entraine une hypersédation et une prise de poids.
Olanzapine : NL atypique