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psychotiques
Comment fonctionne le délire et comment l’arrêter.
- Introduction
- Définitions
- Modèle : la schizophrénie
- Symptômes cibles
- Syndromes cibles
- Biologie des troubles psychotiques
- Conclusion
- Vient de la racine latine : delirare = sortir du sillon (de la norme, courbe de Gauss)
- Concept qui fait référence à une norme : notion de relativité
o Influence de l’époque
o Influence de la culture (noir qui dit être envoûté)
- Syndrome polymorphe aux causes multiples : différenciation dans les autres langues lorsqu’il
y a une composante organique (délirium, délusion…) : organique ou psychiatrique
Remarque : Injection de Loxapac© : neuroleptique de première génération. 25% des patients feront
des dyskinésies aiguës (contraction des mâchoires…angoissant) : problème de tolérance
neurologique.
Délire aiguë :
Remarque : les malades mentaux jugés pénalement irresponsables sont quand même condamnés au
civile à des dommages et intérêts et enfermés à l’hôpital.
Délire chronique : chronique > 6 mois ; aigu < 3 mois
Remarque : attention aux psychodysleptiques, liés à la vulnérabilité individuelle, ils peuvent laisser
augmenter le « robinet » à dopamine, les faisant délirer.
- Schizophrénie est une psychose chronique dissociative, qui existe dans le monde entier, avec
une prévalence de 1%. En France, 500 000 patients sont schizophrène, seulement la moitié
est prise en charge.
- Amélioration du pronostic grâce à la nette amélioration de la prise en charge et des
traitements.
- Le concept de schizophrénie, les traitements, les symptômes cibles et la prise en charge
évoluent.
- Positifs
- Négatifs
- Dépressifs
- Cognitifs
- Phase pré-morbide
- Phase prodromale
- Phase d’entrée
- Phase d’état
- Ambivalence (il dit une chose et son contraire dans la même phrase)
- Bizarrerie (trouble du contact, il arrête de parler au milieu d’une phrase)
- Impénétrabilité (le patient est imperméable, étanche dans son raisonnement,
hermétique : « je suis dieu parce que j’ai des superpouvoirs »)
- Détachement du réel (ca peut s’effondrer à côté, il ne bougera pas)
- Comportementale :
o Maniérisme de la posture : il se regarde marcher, ou sur le plan du discours.
o Apragmatisme : le patient schizophrène n’a pas accès à la métaphore : si on lui demande ce
que signifie « pierre qui roule n’amasse pas la mousse », ou la « peau de l’ours ». Par
exemple : qu’est-ce qui vous-amène aujourd’hui ? L’ambulance. Comment vous dormez ?
Allongé.
o Impulsions
o Négativisme : refus de la main tendu
o Stéréotypies
- Intellectuelle :
o Pensée floue
o Barrage : quand le patient ‘arrête brutalement de pensée :
soit une voie coupe sa parole (c’est une scie verbale)
soit c’est un barrage (la pensée s’est arrêtée)
o Fading : la pensée s’éteint comme une bougie : pathognomonique de la dissociation de la
schizophrénie
o Mutisme : le patient ne parle pas
o Néologisme
o Schizophazie : invente un nouveau langage, il aa des pensées magiques (si je fais ça il se
passera ca)
o Diffluence : le patient par association fait des allers retours : « 4x4 bleue méditerranée de ma
grand-mère » : 1 mot en provoque un autre, pour lui ça a un pseudo-sens.
- Affective : incapacité à ressentir une émotion, détachement, froideur affective ou discordance (« ma
mère est morte » avec le sourire).
C) Repli autistique :
Schizophrénies : plusieurs types en fonction de ce qui prédomine : si les différents domaines sont
équilibrés, on parlera de schizophrénie simple. Elle pourra être surtout négatif, ou catatonique, ou en
cours de cicatrisation, avec des troubles de l’humeur associé ou encore héboïdophréne (très
dangereux : délire de syndrome psychotique, et ira systématiquement dans l’effraction de la loi).
Hypothèses étiopathogéniques :
D’abord, le cerveau est en phase de formation chez le fœtus. Au bout de 9 mois, il nait, puis aura une
tendance au repli (activité exclusive, autophilique, et isolé). Après 15 ans, il peut apparaitre de
petites pensées magiques, délirantes et vers 20 ans, il rentre dans la schizophrénie.
Syndromes cibles :
- Symptômes positifs :
o Délire
o Hallucinations
o Désorganisation
- Symptômes négatifs :
o Emoussement des affects
o Retrait
o Avolition
- Symptômes cognitifs :
o Troubles mnésiques
o Troubles attentionnels
o Attribution à autrui
- Symptômes thymiques :
o Dépressifs +++ : dépression, tristesse de l’humeur, ralentissement psychomoteur,
troubles des fonctions instinctuelles…
o Manie : accélération globale psychique…
- Symptômes anxieux
- Qualité de vie : à évaluer, certains patients délirent mais sont très heureux : différents
scores :
o GAF : Global Assessement of Functionning
o SOFAS : Social and Occupational Functionning Assessment Scale
o QLS : Quality of Live Scale
Neurochimie : la dopamine : est une voie finale commune : elle est sécrétée à chaque fois qu’on est
excité, énervé, systématiquement activée dans système de récompense. Quand les voies
dopaminergiques sont hyperactives entraine un délire.
Question d’examen : Décrire les 4 voies dopaminergiques :
Résumé : dopamine :
Remarque : un schizophrène avec un traitement mal adapté se voit : personne jeune qui marche
comme parkinsonien, car le médicament est trop dosé : parkinson chez le sujet jeune.
Neurochimie : la sérotonine :
Les neuroleptiques de 2 e génération préservent la voie méso-corticale donc le patient peut continuer
à penser (cognition).
Voie méso-limbique : s’emballe donc délire : beaucoup de récepteur D2, ouverture à fond (par la
cocaïne par exemple : expérience délirante) = expérience psychotique pharmaco induite.
Voie négro-strié : entre substance noire et striatum : régule le contrôle moteur et la sensibilité fine :
donc on aura des troubles moteurs voire des dyskinésies braco facial (contracture, trismus).
Corrélats : la vie méso-corticale régule les symptômes cognitifs, on va essayer de ne pas trop
l’antagoniser, voire de la restaurer, en utilisant 5HT2A, en bloquant permet maintenir NT
dopaminergique.
Objectif : toucher le plus la voie méso-limbique dans la schizophrénie (symptômes positifs) et
maintenir les autres voies.
On a distingué 5 types :
Principe : répartition spécifique dans le cerveau de ces types de récepteur impliqués en fonction des
voies de manières spécifique, le D2 sera le plus intéressant.
70 clozapine, nvx car action sur 5HT2 permet maintenir fonction cognitive.
Jusque fin 60 NL 1e géné, puis 2e géné mieux toléré neurologiquement et cognitif, mais EI
métabolique.
Effets neuro extrapyramidaux rare, activité plus importante sur sumpto négative.
Profil clinique en fonction des mlc : ajuster ttt par rapport a la clinique, agit plus sur un type de
symptome. (Aldol 1e géné grosse affinité D2, sera éfficace sur le délire mais aura EI neuro majeur)
Action antihémétique et symptome moteur, enfant chargé en primperan devienne raide, c’est un NL.
3e géné : agit sur dopamine, seroto et autres types de R, on est de plus en plus ciblé et
complémentaire. Indicaiton ds symptome psychotique et tble de l’humeur.
Rabbit syndrome.
Objectif du ttt : plus seulement taper sur le délire, aussi symtpome négatif, cognition, thymique,
suicidalité, EI neuro…
Glutamate complique, sera surement une cible, dopamine est la voie commune donc on est pas très
précis.
Cas clinique : consultation en urgence, 2 épisodes psychotiques, accompagné de son frère et sa mère
qui veulent l’hospitaliser c’est une rechute