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PSYCHIATRIE
« Celui qui veut du miel doit avoir le courage
d’affronter les abeilles »
4. Différence du pont de vue étiologie, entre les maladies somatiques et les maladies
mentales.
R) Dans les maladies Somatiques, l’étiologie se résume sélectivement sur un organe ou un
système du corps humain, ceci par un agent causal uniforme.
Ex : TBC Cause : BK
Organe: Poumons
Dans les maladies mentales, les différents symptômes sont plutôt une réponse de toute la
personnalité des facteurs étiologiques les plus souvent multiples.
En Résumé, la maladie mentale toucha l’homme dans son humanité tandis que la maladie
somatique affecte la vitalité de l’homme.
A. DEFINITION:
3) Équivalent suicidaire: comportement qui, apparemment n'a rien à voir avec le suicide , mais
en réalité vise à se donner la mort. Ex: le refus de manger, de se faire soigner.
4) Phénomène de barrage: au milieu d'une phrase , alors que sont développées une idée, un
raisonnement, le discours s'interrompt brusquement pour reprendre quelques instants après
soit sur le même thème ou un autre thème, sans que le patient n'en paraisse inquiété.
6) Dépression masquée : Dépression caractérisée par des plaintes somatiques au premier plan,
Centrées sur le système nerveux central et l’appareil digestif, le système cardiovasculaire,
Altération de l’humeur.
7) Idée délirante de référence : le malade est convaincu que tout ce qui se fait ou se dit autour
de lui le concerne.
8) États seconds: ce sont des altérations qualitatives de la conscience proches des états
crépusculaires, comportant une dissociation entre le plan des activités automatiques qui
restent coordonnées et celui de la personnalité à laquelle ces activités sont étrangères, insolites
et paradoxales. Tout se passe comme si c'était une autre personne qui agit à la place de la
personnalité habituelle du sujet.
9) Paramnésie: productions imaginaires, plus ou moins riches, prises pour des souvenirs. Elles
consistent généralement en fausses reconnaissances et servent en réalité à pallier une carence
mnésique. Elles alimentent la fabulation comme c'est le cas dans le syndrome de KORSAKOFF.
10) Fugue: toute disparition momentanée du sujet hors de son domicile ou de son lieu de
travail sans but précis et sans que l'entourage ait été prévenu.
11) Dépersonnalisation: sentiment de n'être plus soi-même, de ne plus se sentir un, de ne plus
être le même qu'avant .Le malade à la sensation qu'il se transforme, se métamorphose.
12) Déréalisation: le monde environnant apparait au sujet comme déformé, étranger
14) Hypochondrie: crainte non fondée d'avoir ou de contracter une maladie, résistant à
l'apaisement des médecins même après des examens appropriés
16) Compulsion: conduite que le sujet accomplit sous la force d'une contrainte interne
obsédante .Cette contrainte étant consciente, incoercible et répétitive, entretenue par le doute.
Par exemple, le rituel de lavage des mains, de vérification de la fermeture des portes.
17) Syndrome de Klein Levin: association hypersomnie, faim excessive, faim excessive,
polyphagie, le plus souvent chez des sujets jeunes de 15 à 30ans,de sexe masculin. Peut
s'observer dans les états dépressifs et dans les états confuso-oniriques.
18) Phobie: peur irraisonnée, incoercible, exagérée et reconnue non fondée devant certaines
personnes ou certains objets ou certaines situations précis entraînant le plus souvent une
réaction d'évitement
20) Echopraxie: répétition en miroir des gestes de la personne qui se trouve en face de vous.
21) Démence :
23) Céphalées : c'est une plainte douloureuse centrée sur la région crânienne. Elle entraîne
souvent d'énormes coûts financiers liés à l'incapacité de travailler. Elle altère la qualité de vie,
expose à la dépression. Les céphalées ne sont malheureusement pas souvent traitées
correctement, l'automédication étant habituelle.
24) Enurésie: c'est une émission involontaire d’urine, généralement nocturne, persistant ou
apparaissant à un âge où la propreté est habituellement déjà acquise.
25) Appropriation: le malade se dit capable de pénétrer les pensées des autres.
29) Palilalie = répétition incoercible des mots, des syllabes ou des phrases.
30) Paralogisme : mot appartenant au code de la langue mais auquel le sujet donne un sens
détourné de l’acception habituelle.
30) Grignotage: consommation répétitive et plus ou moins mécanique d'aliments en petite
quantité.
31) Le jeu pathologique: consiste en une compulsion (envie irrésistible) à un jeu d'argent
finissant tôt ou tard par désorganiser la vie du sujet: sacrifices financiers imposés à la famille,
perte d’emploi, escroqueries, ruine complète. Pour beaucoup d'auteurs, le jeu pathologique
constitue une addiction sans drogue. Le jeu pathologique est fréquemment associé aux troubles
de l'humeur et à l'addiction d'alcool.
B. AUTRES QUESTIONS
1) Donnez 4 médicaments les plus utilisés en urgence psychiatrique dont deux dans une classe et
deux pour l’autre classe
Neuroleptiques : HALDOL et LARGACTIL
Tranquillisants : DIAZEPAM et LORAZEPAM
2) Donnez les maladies avec risque majeur de suicide
La dépression
Troubles anxieux
schizophrène
3) Quel est le terme qui désigne :
- Le fait qu’un malade utilise le mot pamplemousse à la place de mamelle : PARALOGISME
- La tendance de quelqu’un à avaler de l’acide sulfurique que l’on met dans des batteries :
DIPSOMANIE
- Le fait qu’un patient n’arrive plus à reconnaitre son propre épouse : DESORIENTATION
ALLOPSYCHIE
- Le fait pour un malade de se sentir pousser par une force interne qu’il ne peut maitriser, à
prononcer des paroles obscènes durant le culte : OBSESSION D’IMPULSION
- Le fait pour un malade d’être faussement convaincu qu’on parle de lui lorsqu’il voit des gens
s’entretenir : IDEE DELIRANTE DE REFERENCE
- Un état dépressif léger mais chronique : DYSTHIMIE
NEVROSES :
A. NEVROSE HYSTERIQUE
TROUBLE ANXIEUX :
B. T.O.C
1. ATTAQUE DE PANIQUE (CRISE D’ANGOISSE AIGUE) C. PHOBIE
2. TROUBLE PANIQUE
3. E.S.A & E.S.P.T
PSYCHOSES
AIGUE CHRONIQUE
R/ Ce sont des maladies mentales liées à la non résolution du Complexe d'Œdipe, d'où la
présence de l'angoisse de castration qui est considérée comme l'élément central de toute
névrose. pg 50
R/ Par rapport aux psychoses, les névroses constituent des affections relativement mineures,
perturbent plus l'équilibre du sujet qu’elles ne compromettent l'ajustement à la réalité et
l'adaptation sociale du sujet, bien que les névrosés soient généralement de mauvais caractère.
Par ailleurs, contrairement au psychotique, le névrosé est généralement conscient de ses
troubles et peut, par conséquent, demander de l'aide.
R/ a)Névrose d'angoisse dans laquelle l'angoisse se manifeste d'une manière plus directe du fait
que les mécanismes de défense mis en jeu sont relativement simples.
b) Névrose Différenciées :
R/ 3 catégories:
R/ Le diagnostic des névroses est relativement facile car il est basé sur la présence des
symptômes spécifiques à chaque type de névrose.
1) Définir l'anxiété
R/ Sentiment d'attente inquiète dont le sujet ne peut le plus souvent pas préciser la cause ou
état d'alerte disproportionné par rapport à la situation.
R/ Anxiété normale: signe d'alarme, d'intensité modérée, ne paralyse pas le sujet; ne perturbe
pas le fonctionnement du sujet, rareté des plaintes somatiques.
Anxiété pathologique : intensité exagérée submerge et bloqué le sujet, perturbe et bloque son
fonctionnement.
Début brutal, souvent sans causes déclenchantes apparentes mais parfois dans des
situations anxiogènes que le patient ne reconnaît pas toujours
Le tableau est dominé par les plaintes somatiques.
Durée de la crise généralement courte.
Intensité des symptômes décroît ensuite progressivement avec une sensation de
soulagement, souvent associée à une asthénie.
Note : Trois ordres de manifestations cliniques caractérisent la crise:
1) Définition
R) Les troubles phobiques sont des affections psychiatriques caractérisées principalement par leur
symptôme prévalent qu’est la phobie.
2) Manifestations cliniques
R) A. AGORAPHOBIE
Touche des femmes de 18 -35 ans, phobies des lieux publics Attaque de panique pouvant aller jusqu’au
trouble de panique.
B. PHOBIE SOCIALE
Age de début : 15-30 ans, Terrain : personnalités anxieuses, célibataires le plus souvent, de niveau
socioculturel élevé. C’est une peur systématique, exagérée de ne pas être à la hauteur devant le public,
lors d’un exposé, Une peur de rougir en public (éreutophobie
3) Traitement
R) Neuroleptique (BZD) pour l’agoraphobie, phobie simple et sociale(ajoute pour ces dernières de
bétabloquant (Propanolol), Antidépresseurs, ISRS
R/ Les psychoses sont des affections mentales caractérisées par la perte du contact du sujet avec le réel
et l'altération foncière du lien inter humain.
Épidémiologique
La prévalence est plus élevée chez les célibataires, les divorcés ou séparés, les veufs, les
chômeurs.
Cliniques :
→Sd dépressif : - Tb. de l’humeur : Tristesse, irritabilité, Anxiété
- Tb. Cognitif : Amnésie Risque majeur :
- Tb. Somatique : insomnie, Anorexie
SUICIDE
- Tb. de conduite : conduite suicidaire
- Ralentissement psychomoteur
CAT : - Hospitalisation
- Médicaments : Benzodiazépine, Neuroleptique, Antidépresseur
- Psychothérapie
Une psychose chronique caractérisée par le développement insidieux d’un système délirant
durable, inébranlable, allant de pair avec la conservation de la clarté et de l’ordre dans la
pensée, le vouloir et l’action. Elle est faite de:
Délire : → Systématisé
→Thème : érotomanie, hypochondriaques, revendication
→Mécanisme : Interprétation
Personnalité paranoïaque : méfiance / psychorigidité / hypertrophie du moi / fausseté du
jugement /
Susceptibilité.
La PHC est une psychose chronique, cependant une prédominance des manifestations
hallucinatoires les plus diverses. Elle est faite de:
Délire : → Systématisé
→Thème : persécution, influence
→Mécanisme : Hallucination (sensorielle, psychique)
Le syndrome d’automatisme mental: associe des hallucinations essentiellement auditives,
cénesthésiques et délire d’influence.
TTT : Neuroleptique
C) La paraphrénie
1) Définition et manifestations cliniques
Débute vers le 3ème et le 5ème jour après l’accouchement, dure 1-7 jours si ≥ 10 jours →
dépression PP
Clinique : Syndrome dysphorique transitoire : Tristesse, crises de larmes, labilité de l’humeur,
irritabilité, anxiété,…
TTT : Psychologique
B. Dépression du PP
- Survenue entre le 2ème mois et la fin de la première année ;
- Facteurs de risque : Hormonaux (thyroïdiens) / Ages extrêmes / Primiparité
Clinique : Tableau anxiodépressif, phobie d’impulsion, irritabilité, insomnie, absence de plaisir à
S’occuper du bébé, sentiment d’incapacité plaisir à S’occuper de son enfant.
C. Psychose du P.P
- Facteurs de risque : ˃ 30 ANS, Dystocie, ATCD Schizophrénie
Clinique :
→Trouble psychotique bref : 3 ou 5 jours après l’accouchement
→ Trouble thymique : Episode maniaque et dépressif 2 semaines après accouchement
Note : Délire mal structurée, thème : Mégalomanie
2. L'ALCOOLISME ET LES TOXICOMANIES
PEC :
1) La motivation du candidat à l’arrêt de consommation d’alcool.
2) Le sevrage : se fait habituellement en milieu hospitalier, sous benzodiazépines à doses
dégressives ; avec arrêt total de prise d’alcool.
3) La phase d’entretien de l’abstinence ; en ambulatoire. Le patient est régulièrement vu
en consultation ; et il est confié à des associations de soutien aux anciens alcooliques
3. LA SOCIOPATHIE
Ce sont des sujets qui présentent des conduites antisociales contrastant le plus souvent avec
l’absence d’altérations psychiques (troubles mentaux) prononcés
Les principales caractéristiques des psychopathes :
- L’impulsivité et le déséquilibre de l’humeur
- L’inadaptabilité
- intolérance à la frustration
- L’instabilité foncière
- L’immoralité
- L’inaffectivité
Classification : R.M
- Retard mental léger: QI 50-55 à 70 : sujets éducables, Insertion Sociale.
- Retard mental moyen: QI 35-40 à 50-55 : sujets dressables (semi éducables).
- Retard mental grave: QI 20-25 à 35-40 : sujets partiellement éducables
- Retard mental profond: QI<20-25 : sujets justes capables de tâches simples
Etiologie :
- Hérédité (±5% des cas) ;
- Atteintes embryonnaires (30% des cas) ;
- Maladies somatiques de la 1ère et 2ème enfance.
TTT : - Plus souvent symptomatique
- Le traitement devrait se faire le plus possible en dehors de l’hôpital psychiatrique, si
possible dans le milieu familial et avec la collaboration de la famille.
- Psychopharmaco : * Oxygénateur cérébral : HYDERGINE®
*Vitamine B
*Neuroleptique : LARGACTIL®
- Rééducation psychomotrice
- Réhabilitation psychosociale
- Assistance Sociale
B. LES DÉMENCES
Affections caractérisées par des déficits cognitifs multiples : Surtout des troubles mnésiques. Les
autres déficits cognitifs : Aphasie, Agnosie, apraxie et perturbation de la fonction exécutive.
Etiologie :
- causes dégénératives (maladies de Pick et d’Alzheimer);
- causes tumorales : tumeur primaire, secondaire…
- Endocrinienne : IR, Hypoglycémie
- causes traumatiques : TCC
- Infection : VIH, Sida
- Vasculaire : HTA, AVC à répétition
- Toxique : Alcool, médicaments
TTT :
- Hospitalisation
- TTT étiologique
- Surveillance de l’état mental : Psychotrope
- Surveillance de l’état somatique : Nursing, vitaminothérapie
- Training social
- Assistance Sociale.
3. INSOMNIE HYPNOTIQUE
4. AGITATION SEDATIF
7. DELIRE ANTIPSYCHOTIQUE
Cas clinique 1
Patiente de 31 ans emmenée par sa tante et sa cousine parce qu’ ’elle s’agite et
tient des propos incohérents.
Antécédents personnels :
Née d’une grossesse désirée, d’un accouchement eutocique sur grossesse menée
à terme.
2eme sur 3, fille unique
Mère décédée quand elle avait 7 ans, elle ira vivre dans la famille de sa mère. Son
frère est vivant et en bonne santé apparente mais avec ce dernier ,elle n’a pas
de bonne relation parce qu’elle avait refusé le fiancé qui lui est imposé par son
frère.
diplôme en coupe et couture
elle enseignante à L’ISAM
célibataire et vient d’accoucher des jumeaux il y a une semaine
elle est décrite comme étant calme, réservée et ayant peu d’amis
elle est catholique
elle est luba du Kasaï oriental
- pas d’antécédents psychiatriques
- antécédents hétéro collatéraux :
sa défunte mère a eu à présenter un trouble de comportement pour lequel a été
hospitalisée au CNPP
son frère consomme des substances psycho actives et par moment présente un
isolement, une incurie
- histoire de la maladie actuelle : remonte a une semaine de notre consultation ,2
jours après son accouchement par césarienne, elle va se mettre a appeler de nuit
se amies en leur disant : on doit connaitre la vérité ;je suis innocente ;les jours qui
vont suivre elle va présenter des insomnies, la logorrhée et l’irritation
pour lesquelles du DIAZEPAM lui sera administré, sans succès, motif de sa
consultation.
- CA les accompagnants signalent :
Depuis qu’elle est tombée enceinte son frère l’a rejetée ainsi que sa famille.
L’auteur présumé de la grossesse nie en être le responsable et lui avait même
recommandé d’avorter.
Elle vit seule chez elle, et elle a dû supporter seule les dépenses liées à la
grossesse.
Elle a accouché par césarienne
Pas de notion de fièvre.
Depuis qu’elle a accouché, elle réclame et prend bien soin de ses enfants et elle
ne veut pas s’en séparer.
- Observation psychiatrique :
Présentation :
*biotype : Athlétique
*tenue corporelle et vestimentaire : propre et adaptée
*contact : laborieux
*mimique : hypermimie
*activité gestuelle : accrue
*langage : flux verbal augmenté avec par moment des propos incohérents.
Syndrome psychiatrique
*humeur : anxieuse avec par moment des crises de larmes
*psychomotricité : instable
*intellect :
- bien orienté dans le temps et dans l’espace
-ne reconnait pas le caractère morbide de son trouble
Déclare être de la mauvaise volonté de son frère et de sa famille ;sa famille ne
l’aime pas.
-elle demande à l’examinateur de prier pour elle
-elle réclamé ses enfants.
Cas clinique 2
Patient âgé de 40 ans emmenée par ses deux grande sœurs parce qu’elles ont
constaté qu’elle ne dormait plus, faisait de vas et vient de leur maison vers les
parents du père de son enfant et elle s’est déshabillé devant son neveu quand
on voulait lui injecter du DIAZEPAM avant de l’emmener à l’hôpital.
Selon la patiente elle dit ceci : je ne suis pas malade, on m’a dit que je fais des
grimaces.
Antécédents :
Elle est neuvième d’une fratrie de deux enfants, s’est arrêtée en 3ième des
humanités puis a appris la coupe et couture dans un atelier de formation. Depuis
quelques années elle vend du poisson, G2A1P1 mère d’un nourrisson de 52 jours
issu d’une grossesse non désirée mais acceptée et s’est occupée elle-même de
ce nourrisson qu’elle a eu avec un homme marié qui ne s’occupe pas d’elle.
On note la notion de trouble de comportement chez sa grande sœur après que
celle-ci au décours d’une grossesse non désirée avait accouché d’un enfant avec
malformation sana que la famille ait connu le père. Elle avait présenté ce trouble
quelques jours après le décès de cet enfant.
Histoire de la maladie
L’histoire de la maladie remonte quelques jours après l’accouchement d’un
enfant qui ne faisait que pleurer toute la nuit. A sa sortie de la maternité, elle
avait l’impression que son enfant se métamorphosait pour devenir KISIMBI.
Depuis ce jour, elle son enfant chaque jour à l’église. Il y a une semaine, elle a
demandé au pasteur de prier pour son enfant qui risquait de mourir comme
l’enfant de sa grande sœur. Raison pour laquelle après l’église, elle est allée
laisser l’enfant chez les parents du père de son enfant.
Hier, elle a jeté son enfant devant le pasteur, elle dit qu’on voulait enlever son
enfant. C’est ainsi qu’on a fait appel a son neveu qui a appelé un infirmier pour
qu’on injecte du diazépam enfin qu’on puisse l’emmener à l’hôpital.
Observation psychiatrique
C’est une femme leptosome avec une hypermimie et une tenue négligée et un
flux verbal augmenté, voulant à tout prix expliquer tout ce que les
accompagnants disaient. En l’observant elle était triste, voulait à tout prix
rentrer à la maison s’occuper de son enfant parce que de sa famille, il y a des
sorciers qui risque de transformer son enfant comme il l’avait avec l’enfant de sa
grande sœur. Elle a aussi ajouté qu’elle sentait que son corps entier devenait
très léger, qu’elle ne comprenait plus rien. Elle disait que ses deux sœurs des
sorcières parce qu’avant l’accouchement, elles avaient déplacé ses objets dans
sa chambre. Elle a posé la question au médecin de lui répondre par vrai ou faux
:*Docteur comment est-il possible que moi qui ait eu une grossesse a 40 ans, je
n’ai pas avorté à cause de la ménopause, puis-je chercher à tuer mon enfant
comme sorcières semblent vous le dire ?
QUESTIONS (résolu par l’étudiant)
1. Diagnostic du patient, donnez à chaque niveau du diagnostic les éléments
en faveur
a) Diagnostic syndromique :
• Eléments en faveur :
Syndrome maniaque : hypermimie, insomnie, tenue négligée, logorrhée
b) Diagnostic étiologique :
• Eléments en faveur :
ATCD hétéro collatéraux : trouble du comportement chez sa grande sœur
Age : supérieur a 30 ans
Sexe : F
Situation économique : défavorable
c) Diagnostic nosologique :
• Eléments en faveur :
Psychose du post partum : la patiente n’est pas consciente de sa maladie,
ses troubles sont survenues quelques jours après accouchement.
2. Quel est selon vous le médicament de choix que vous prescririez
?jutification
- Haloperidol (haldol*) : c’est un neuroleptique anti psychotique, il est anti
maniaque, antistress, anti hallucinatoire et puis un sédatif.
Cas clinique 3
Une femme de 40 ans, divorcée avec son marie il y a 10 ans, mère de 4 enfants
et emmener par sa grande sœur parce que depuis 1 mois n’adresse plus la
parole à ses frères et sœurs, ne va plus à la prière, ni vendre dans son ligablo, ne
dort pas, ne mange pas, ne se lave pas.
Antécédents :
Dans ses antécédents, il y a une notion de trouble de comportement chez son
frère ainé avec tentative de suicide. Il y a notion de crise épileptique dans la
famille. Elle a fait 3 crises depuis qu’elle avait l’Age de 20 ans ; entre les crises
elle a repris ses activités et sa scolarité. Elle était suivie au CNPP au pavillon 3
pour une excitation a l’âge de 20 ans et a l’âge de 24 ans ; elle a présenté a
présente une tentative de suicide a 28 ans et après son divorce, a l’âge de 36 ans
,elle a créé une église de réveil pour combattre les femmes libres volent le maris
d’autrui.
Observation psychiatrique :
i. Présentation : biotype athlétique, contact Réservé, mimique peu mobile,
tenue corporelle et vestimentaire propre mais négligée.
ii. Syndrome psychiatrique : humeur triste, psychomotricité stable, a
l’intellect : elle était bien orientée dans le temps et dans l’espace mais parlée
juste à voix chuchotée, monotone, elle disait que la cause de son divorce, parce
qu’elle ne savait pas préparer la nourriture et faire l’amour et que pour cette
raison, elle mérite la mort. Hallucination auditives : elle entendait des voix
commenter ses échecs et pour cela elle se cachait dans sa chambre et priait pour
demander la miséricorde de Dieu.
QUESTIONS (résolu par l’étudiante Grace MBUN’G)
1. Diagnostic du patient :
i. Diagnostic syndromique : Syndrome depressif
Eléments en faveur :
*Tristesse
*Idées de conduite suicidaire
*Insomnie
*Tenue vestimentaire
ii. Diagnostic étiologique :
Elément en faveur :
* Trouble psycho social induit par le divorce
* Notion d’hérédité
iii. Diagnostic nosologique : Dépression psychotique
Eléments en faveur :
*Insomnie
*Tristesse
*Idées suicidaire
*culpabilité
2. quel est selon vous le médicament de choix que vous prescririez
?justification
- Prozac : moins d’effet secondaire.
Cas clinique 4
1. ANAMNESE
Identification du patient
• 45 ans, sexe masculin
• Commune de MAKALA
• Marie et père de 3 enfants
• Licencie en télécommunication a L’ista
• Ancien agent de la TKM, actuellement sans emploi
• Religion : église de réveil (la borne)
• Lulua de Kananga
Plaintes principales
Amené par la police et sa famille pour :
• Hétéro agressivité verbale à l’endroit de sa famille
• Errance et mendicité
• irritabilité
Histoire de la maladie actuelle
Remonte à environ 1 année de la consultation par l’errance, une instabilité dans
son foyer, la mendicité surtout auprès de ses connaissances. Il passe tout son
temps en ville pour réclamer dans différentes entreprises son argent et ses
comptes surtout à un de ses amis André en ville, soit disant que l’entreprise que
ce dernier gère ce dont lui appartient et lui doit beaucoup d’argents.
Un mois avant notre consultation, son ami André, un grand Serge et son neveu
ont décidé avec l’aide de la police, de l’a mené au CNPP pour PEC.
Antécédents
* Personnel :
• 8eme sur 10, dont 1 décédé de cause ignorée
• Il ne consomme pas de substance psychoactive
• Antécédents psychiatriques :
1er accès psychiatrique : en 2010 à l’âge de 40 ans en ambulatoire au CNPP
avec bonne adaptation en intercrise.
2eme accès psychiatrique : en 2011, suivi dans une clinique
neuropsychiatrique avec bonne adaptation en intercrise.
b. Diagnostic étiologique :
Eléments en faveur :
*hérédité : sa sœur a présenté un trouble psychiatrique
*facteurs environnementaux et les diverses difficultés existentielles actuelles :
difficulté et échec professionnel, sans emploi, marié et père de 3 enfants(lourdes
responsabilité)
c. Diagnostic nosologique : psychose paranoiaque
Eléments en faveur :
Ne reconnait pas sa maladie
Fausseté de jugement
Agressivité verbal
méfiance : déclare que sa famille veut sa mort et détruire sa vie.
2. Quel est selon vous le médicament que vous prescririez ?justification
- Haldol : voir cas 2