Vous êtes sur la page 1sur 30

MES NOTES DE

PSYCHIATRIE
« Celui qui veut du miel doit avoir le courage
d’affronter les abeilles »

CHALLENGES MAKES YOU STRONG


PSYCHIATRIE

PREMIERE PARTIE : GENERALITES


CHAP 1. DEF. DU VOCABLE PSYCHIATRIE ET DU CONCEPT SANTE MENTALE

1. Ce quoi la santé Mentale ?


R) C’est l’aptitude de l’individu à
 Etablir des relations satisfaisantes avec autrui :
Une relation interpersonnelle satisfaisante peut être comprise comme celle qui permet la fois
l’individu et aux autres de s’épanouir et de satisfaire leurs besoins et désirs respectifs.
 Participer de façon constructive aux modifications du milieu :
L’individu mentalement sain doit être actif et porté poser des actions constructives dans son
milieu.
 Résoudre d’une manière équilibrée ses propres conflits en puissance
 Développer sa personnalité en investissant ses pulsions instinctives dans des
Réalisations sociales, intellectuelles et artistiques : sublimation.
2. Une personne socialement adaptée, est-elle en bonne santé mentale ? vrai ou faux Page
5
R) Faux, le fait de paraitre socialement adapté ne signifie pas nécessairement qu’on est
mentalement sain. En effet, quelqu’un peut paraitre adapté mais au prix de lourds efforts
intrapsychiques et de toutes sortes d’artifices (mécanismes de défense) qui ne garantissent ni
la paix intérieure, ni confort dans les relations interpersonnelles. Il s’agit là que d’une façade
d’adaptation de la personne et la personne concernée ne peut pas être considérée comme
normale.

CHAPITRE 2. HISTORIQUE DE LA PSYCHIATRIE

3. Citez et Expliquez les 4 grandes périodes de l’histoire de la psychiatrie.


R) - La période des sociétés primitives
Dans cette période, les troubles mentaux sont carrément considérés comme des phénomènes
surnaturels.
-L’antiquité gréco-romaine
Il y’a eu deux tendances :
- La médecine magico religieuse des ASKLEPEIA ou prêtres d’ASKLEPEIOS, dieu de la
médecine;
- La médecine rationnelle laïque avec HIPPOCRATE comme tête d’affiche. Maladies mentales
(manie, mélancolie, hystérie, épilepsie) = vésanies (Désordre mentale ou Folie) d’origine
naturelle.
-Le moyen âge (Q.E)
Le courant prévalant au moyen âge est celui dit démonologique : Ici, les maladies mentales
sont considérées comme étant l’effet de la possession démonologique et de la sorcellerie. C’est
aussi au moyen âge qu’apparurent les premières institutions psychiatriques.
-Les temps modernes et l’époque contemporaine
Les maladies mentales ont pu être considérées comme des phénomènes différents des
maladies organiques

4. Différence du pont de vue étiologie, entre les maladies somatiques et les maladies
mentales.
R) Dans les maladies Somatiques, l’étiologie se résume sélectivement sur un organe ou un
système du corps humain, ceci par un agent causal uniforme.
Ex : TBC Cause : BK
Organe: Poumons
Dans les maladies mentales, les différents symptômes sont plutôt une réponse de toute la
personnalité des facteurs étiologiques les plus souvent multiples.
En Résumé, la maladie mentale toucha l’homme dans son humanité tandis que la maladie
somatique affecte la vitalité de l’homme.

Chapitre 3. Etiologie des maladies mentales

5. Parlez de L’Etiologie des maladies mentales.


R) Du point de vue de l’étiologie, les maladies mentales diffèrent très sensiblement des
maladies somatiques. Concernant les maladies mentales, les symptômes expriment
généralement des réponses de toute une personnalité (et pas seulement d’un organe ou d’une
fonction) avec ses dimensions biologiques et psychologiques à des facteurs le plus souvent
multiples. On parlera donc de facteurs et non de causes pour souligner la complexité de
l’étiologie des maladies
6. Enumérez les différents facteurs étiologiques des maladies mentales.
R) -L’hérédité
-L’âge
-Le sexe
-Les facteurs organiques des maladies mentales
- Les facteurs psychosociaux et environnementaux
7. Citez les facteurs organiques impliqués dans l’étiologie des maladies mentales
R) 1. Facteurs prénatals et natals
- Les embryopathies : rubéole, influenza, syphilis, toxoplasmose, sida, certains vaccins
- Les facteurs natals (Toutes les causes de dystocie)
2. Facteurs organiques des maladies mentales chez l’adulte et les enfants plus âgés :
 Les infections et les parasitoses : les fièvres éruptives, la coqueluche
, les méningites bactériennes, la Tuberculose, le sida, la syphilis, le paludisme. On peut
rapprocher à ce groupe de maladies l’encéphalite vaccinale et l’encéphalite allergique( due à un
traitement intempestif d’une filariose );
 Les intoxications : alcool, chanvre, opiacés, cocaïne, oxyde de carbone, certains
Médicaments : pex disulfirame ;
 Les traumatismes crânio-cérébraux ;
 Les tumeurs cérébrales et autres processus expansifs intracrâniens (hématomes, abcès);
 Les maladies dégénératives comme la maladie de Pick et la maladie d’Alzheimer ;
 L’artériosclérose cérébrale ;
 Les troubles endocriniens et métaboliques : ceux de la ménopause,
 Carences Nutritionnelles

Chapitre 4. Les grandes tendances doctrinales de la psychiatrie contemporaine moderne


et la conception traditionnelle africaine de la pathologie mentale
8. Quelles sont les grandes tendances de la psychiatrie moderne ?
R) -Les théories organiques mécanistes
-Les théories psychodynamiques
-Les théories socio psychogéniques
 Le courant systémique
 Approche ethno-psychiatrique
 L’antipsychiatrie
- Les théories organogéniques dynamistes
9. Différence entre Les théories organiques mécanistes & Les théories organogéniques
dynamistes ?
R) Les théories organiques dynamistes
Les théories organogéniques dynamistes admettent un processus organique comme
substratum des maladies mentales. Elles accordent plutôt un rôle considérable à la dynamique
des forces psychiques.
Les théories organiques mécanistes
Ces théories sont organiques car elles considèrent que toutes les maladies mentales ont une
origine organique. Elles sont aussi mécanistes dans la mesure où elles font dépendre
automatiquement (mécaniquement) les différents symptômes ou syndromes psychiatriques.
10. Qu’entendez-vous par courant systémique ?
R) Le malade mental n’est que le symptôme d’un système malade.
11. Que Signifie Antipsychiatrie
R) L’antsychiatrie c’est un courant qui remet en cause pratiquement tout le fondement de la
psychiatrie classique. Elle considère notamment la maladie mentale comme un produit artificiel
de la répression sociale et son traitement comme une punition déguisée, une violence sociale.
12. Qu’entendez-vous par
a) Les théories socio psychogéniques
Ces théories voient en la pathologie mentale, l’effet de la structure sociale et de la pression que
celle-ci exerce sur l’individu.
b) Approche ethno-psychiatrique
C’est un courant qui met l’accent sur l’influence de la culture sur les troubles psychiatriques.
13. Décrivez la conception traditionnelle africaine de la pathologie mentale
R) D’après cette conception, la maladie est un phénomène surnaturel résultant des forces
extérieures l’individu pouvant revêtir 3 aspects :
 Une punition pour une faute commise ou supposée commise
 Une agression d’autrui (phénomènes de sorcellerie, maraboutage).
 Un message d’élection ou un désir (phénomène MANDONA).
DEUXIÈME PARTIE : SEMIOLOGIE PSYCHIATRIQUE

A. DEFINITION:

1) Travestisme: subordination épisodique ou régulière du plaisir sexuel au port des vêtements


de l'autre sexe.

2) Transsexualisme: conviction d'appartenir à l'autre sexe, conduisant le sujet à tout mettre en


œuvre pour que son anatomie et son mode de vie soient le plus possible conformes à sa
conviction.

3) Équivalent suicidaire: comportement qui, apparemment n'a rien à voir avec le suicide , mais
en réalité vise à se donner la mort. Ex: le refus de manger, de se faire soigner.

4) Phénomène de barrage: au milieu d'une phrase , alors que sont développées une idée, un
raisonnement, le discours s'interrompt brusquement pour reprendre quelques instants après
soit sur le même thème ou un autre thème, sans que le patient n'en paraisse inquiété.

5) Syndrome de Korsakoff: Association amnésie antérograde, fabulation ,fausses


reconnaissances, trouble de l'orientation temporo-spatiale et polynévrite.

6) Dépression masquée : Dépression caractérisée par des plaintes somatiques au premier plan,
Centrées sur le système nerveux central et l’appareil digestif, le système cardiovasculaire,
Altération de l’humeur.

7) Idée délirante de référence : le malade est convaincu que tout ce qui se fait ou se dit autour
de lui le concerne.

8) États seconds: ce sont des altérations qualitatives de la conscience proches des états
crépusculaires, comportant une dissociation entre le plan des activités automatiques qui
restent coordonnées et celui de la personnalité à laquelle ces activités sont étrangères, insolites
et paradoxales. Tout se passe comme si c'était une autre personne qui agit à la place de la
personnalité habituelle du sujet.

9) Paramnésie: productions imaginaires, plus ou moins riches, prises pour des souvenirs. Elles
consistent généralement en fausses reconnaissances et servent en réalité à pallier une carence
mnésique. Elles alimentent la fabulation comme c'est le cas dans le syndrome de KORSAKOFF.

10) Fugue: toute disparition momentanée du sujet hors de son domicile ou de son lieu de
travail sans but précis et sans que l'entourage ait été prévenu.

11) Dépersonnalisation: sentiment de n'être plus soi-même, de ne plus se sentir un, de ne plus
être le même qu'avant .Le malade à la sensation qu'il se transforme, se métamorphose.
12) Déréalisation: le monde environnant apparait au sujet comme déformé, étranger

13) Suicidant: individu survivant à une tentative de suicide.

14) Hypochondrie: crainte non fondée d'avoir ou de contracter une maladie, résistant à
l'apaisement des médecins même après des examens appropriés

15) Syndrome de Pickwick : somnolence diurne progressivement croissante chez un obèse,


insuffisance ventriculaire droite (hypercapnie ,hypoxie) et polyglobulie.

16) Compulsion: conduite que le sujet accomplit sous la force d'une contrainte interne
obsédante .Cette contrainte étant consciente, incoercible et répétitive, entretenue par le doute.
Par exemple, le rituel de lavage des mains, de vérification de la fermeture des portes.

17) Syndrome de Klein Levin: association hypersomnie, faim excessive, faim excessive,
polyphagie, le plus souvent chez des sujets jeunes de 15 à 30ans,de sexe masculin. Peut
s'observer dans les états dépressifs et dans les états confuso-oniriques.

18) Phobie: peur irraisonnée, incoercible, exagérée et reconnue non fondée devant certaines
personnes ou certains objets ou certaines situations précis entraînant le plus souvent une
réaction d'évitement

19) Sismothérapie: Electrochoctherapie, Il s’agit de provoquer une crise convulsive généralisée


par le passage d’un courant électrique entre 2 électrodes bi-temporales.

20) Echopraxie: répétition en miroir des gestes de la personne qui se trouve en face de vous.

21) Démence :

22) Euphorie : sentiment excessif de bien-être, de plaisir, de gaieté, d'assurance , d'éprouvée


vital

23) Céphalées : c'est une plainte douloureuse centrée sur la région crânienne. Elle entraîne
souvent d'énormes coûts financiers liés à l'incapacité de travailler. Elle altère la qualité de vie,
expose à la dépression. Les céphalées ne sont malheureusement pas souvent traitées
correctement, l'automédication étant habituelle.

24) Enurésie: c'est une émission involontaire d’urine, généralement nocturne, persistant ou
apparaissant à un âge où la propreté est habituellement déjà acquise.

25) Appropriation: le malade se dit capable de pénétrer les pensées des autres.

26) Tristesse: sentiment de douleur morale.


27) Agitation : exagération de la motricité sans coordination ni but.

28) Bruxisme: le fait de se grincer les dents durant le sommeil.

29) Palilalie = répétition incoercible des mots, des syllabes ou des phrases.
30) Paralogisme : mot appartenant au code de la langue mais auquel le sujet donne un sens
détourné de l’acception habituelle.
30) Grignotage: consommation répétitive et plus ou moins mécanique d'aliments en petite
quantité.

31) Le jeu pathologique: consiste en une compulsion (envie irrésistible) à un jeu d'argent
finissant tôt ou tard par désorganiser la vie du sujet: sacrifices financiers imposés à la famille,
perte d’emploi, escroqueries, ruine complète. Pour beaucoup d'auteurs, le jeu pathologique
constitue une addiction sans drogue. Le jeu pathologique est fréquemment associé aux troubles
de l'humeur et à l'addiction d'alcool.

B. AUTRES QUESTIONS
1) Donnez 4 médicaments les plus utilisés en urgence psychiatrique dont deux dans une classe et
deux pour l’autre classe
 Neuroleptiques : HALDOL et LARGACTIL
 Tranquillisants : DIAZEPAM et LORAZEPAM
2) Donnez les maladies avec risque majeur de suicide
 La dépression
 Troubles anxieux
 schizophrène
3) Quel est le terme qui désigne :
- Le fait qu’un malade utilise le mot pamplemousse à la place de mamelle : PARALOGISME
- La tendance de quelqu’un à avaler de l’acide sulfurique que l’on met dans des batteries :
DIPSOMANIE
- Le fait qu’un patient n’arrive plus à reconnaitre son propre épouse : DESORIENTATION
ALLOPSYCHIE
- Le fait pour un malade de se sentir pousser par une force interne qu’il ne peut maitriser, à
prononcer des paroles obscènes durant le culte : OBSESSION D’IMPULSION
- Le fait pour un malade d’être faussement convaincu qu’on parle de lui lorsqu’il voit des gens
s’entretenir : IDEE DELIRANTE DE REFERENCE
- Un état dépressif léger mais chronique : DYSTHIMIE
NEVROSES :

STRUCTUREE NON STRUCTUREE

A. NEVROSE HYSTERIQUE
TROUBLE ANXIEUX :
B. T.O.C
1. ATTAQUE DE PANIQUE (CRISE D’ANGOISSE AIGUE) C. PHOBIE
2. TROUBLE PANIQUE
3. E.S.A & E.S.P.T

PSYCHOSES

AIGUE CHRONIQUE

AFFECTIVES (TB DE L’HUMEUR) NON DISSOCIATIVE


→PARANOIA
→PARAPHRENIE
→MANIE NON AFFECTIVES →PHC DISSOCIATIVE
→DEPRESSION
→TB PSYCHOTIQUE BREF
SCHIZOPHRENIE
→TB SCHIZOPHRENIFORME
TROISIÈME PARTIE: PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE

SECTION I. LES NÉVROSES

CHAPITRE 8.GÉNÉRALITÉS SUR LES NÉVROSES

1) Définir les névroses selon un point psychodynamique

R/ Ce sont des maladies mentales liées à la non résolution du Complexe d'Œdipe, d'où la
présence de l'angoisse de castration qui est considérée comme l'élément central de toute
névrose. pg 50

2) Différences entre névrose et psychose

R/ Par rapport aux psychoses, les névroses constituent des affections relativement mineures,
perturbent plus l'équilibre du sujet qu’elles ne compromettent l'ajustement à la réalité et
l'adaptation sociale du sujet, bien que les névrosés soient généralement de mauvais caractère.
Par ailleurs, contrairement au psychotique, le névrosé est généralement conscient de ses
troubles et peut, par conséquent, demander de l'aide.

3) Classification des névroses

R/ a)Névrose d'angoisse dans laquelle l'angoisse se manifeste d'une manière plus directe du fait
que les mécanismes de défense mis en jeu sont relativement simples.

b) Névrose Différenciées :

-Nécrose Phobique : Méc. Def : déplacement


-Nécrose obsessionnelle dont les mécanismes de défense typique sont l'annulation et l'isolation
et les symptômes spécifiques : les obsessions et les compulsions
- Névrose hystérique avec la conversion comme mécanisme de défense typique et les
symptômes de conversion comme symptômes spécifiques.

4) Etiopathogénie des névroses

R/ 3 catégories:

a) Les facteurs constitutionnels ou héréditaires (prédisposition générale à la névrose,


névroticisme)
b) Les vicissitudes du développement psycho-affectif pouvant conduire à la non-résolution du
Complexe d'Œdipe
c) Les facteurs déclenchant (traumatismes psychologiques actuels)
5) Diagnostic des névroses

R/ Le diagnostic des névroses est relativement facile car il est basé sur la présence des
symptômes spécifiques à chaque type de névrose.

CHAPITRE 9: LES TROUBLES ANXIEUX

1) Définir l'anxiété

R/ Sentiment d'attente inquiète dont le sujet ne peut le plus souvent pas préciser la cause ou
état d'alerte disproportionné par rapport à la situation.

2) Différences entre anxiété normale et pathologique

R/ Anxiété normale: signe d'alarme, d'intensité modérée, ne paralyse pas le sujet; ne perturbe
pas le fonctionnement du sujet, rareté des plaintes somatiques.

Anxiété pathologique : intensité exagérée submerge et bloqué le sujet, perturbe et bloque son
fonctionnement.

3) Manifestations cliniques de la crise d'angoisse aiguë

 Début brutal, souvent sans causes déclenchantes apparentes mais parfois dans des
situations anxiogènes que le patient ne reconnaît pas toujours
 Le tableau est dominé par les plaintes somatiques.
 Durée de la crise généralement courte.
 Intensité des symptômes décroît ensuite progressivement avec une sensation de
soulagement, souvent associée à une asthénie.
Note : Trois ordres de manifestations cliniques caractérisent la crise:

 Manifestations subjectives : Peu r de mourir, de s’évanouir, sentiment de


dépersonnalisation …
 Manifestations comportementales : agitation, stupeur,
 Manifestations somatique : signes neurovégétatifs : diarrhée, vertige, palpitation,…

6) thérapeutique de la crise d'angoisse aiguë

R) CAT : Rassurer le patient


Si Urgence: Sédatif, tranquillisant
7) Manifestations cliniques du trouble de panique
R) Répétition d’attaque de panique associée ou non à l’agoraphobie, évolue vers l’évitement
phobique.

8) Prise en charge thérapeutique du trouble de panique


R) Eliminer l’organicité, Antidépresseurs, thérapies cognitive et comportementale.
10) Manifestations cliniques du trouble anxieux généralisé pg55
R) Anxiété & soucis excessifs non contrôlables (sur la santé, les Etudes, le travail,…), trouble de
sommeil, de concentration et de mémoire, agitation, tension musculaire, survoltage.

12) État de stress aigu et état de stress post-traumatique

CHAPITRE 10: LES TROUBLES PHOBIQUES (NEVROSE PHOBIQUE)

1) Définition
R) Les troubles phobiques sont des affections psychiatriques caractérisées principalement par leur
symptôme prévalent qu’est la phobie.

2) Manifestations cliniques
R) A. AGORAPHOBIE
Touche des femmes de 18 -35 ans, phobies des lieux publics Attaque de panique pouvant aller jusqu’au
trouble de panique.

B. PHOBIE SOCIALE
Age de début : 15-30 ans, Terrain : personnalités anxieuses, célibataires le plus souvent, de niveau
socioculturel élevé. C’est une peur systématique, exagérée de ne pas être à la hauteur devant le public,
lors d’un exposé, Une peur de rougir en public (éreutophobie

C. PHOBIE SPECIFIQUE (SIMPLE)


Plus chez les filles que chez les garçons, débute pendant l’enfance( 7-10 ans) : Peur isolée d’une seule
situation ou d’un seul objet spécifiques, par exemples, certains animaux, les hauteurs, les espaces clos,
les avions, l’orage…

3) Traitement

R) Neuroleptique (BZD) pour l’agoraphobie, phobie simple et sociale(ajoute pour ces dernières de
bétabloquant (Propanolol), Antidépresseurs, ISRS

CHAPITRE 11: LES TROUBLES OBSESSIONNELS-COMPULSIFS

1) Définitions et manifestations cliniques


R) Cette affection, appelée aussi névrose obsessionnelle est caractérisée par deux symptômes
essentiels : l’obsession et la compulsion. Il est caractérisé par Présence fréquente d’une
personnalité sous-jacente dite obsessionnelle, caractérisée par : l’ordre, la propreté
exagérée, la ponctualité, la parcimonie (avarice), et la formation réactionnelle étant le
propre de la personnalité obsessionnelle, le cas échéant, c’est à l’inverse de tous ces traits
que l’on va assister : le désordre à la place de l’ordre…

CHAPITRE 12: LA NÉVROSE HYSTÉRIQUE

1) Définition et manifestations cliniques


R) Névrose caractérisée par l’association d’un trouble de personnalité (Personnalité hystérique)
et d’un mécanisme de conversion.
→ La personnalité hystérique :
Elle est caractérisée par les traits suivants:
- le théâtralisme,
- la suggestibilité (tendance à se laisser facilement influencer),
- l’histrionisme (exhibitionnisme mental),
- la labilité émotionnelle,
- la pauvreté et la facticité (caractère artificiel) des affects,
- l’inhibition sexuelle,
- la peur et le dégoût pour la sexualité,
- le comportement de séduction (provocation) sexuelle suivie de retrait,
- l’érotisation des rapports sociaux,
- la dépendance affective,
- le besoin de se faire valoir.
→ Troubles somatoformes (Symptômes de conversion) :
a. Troubles somatiques paroxystiques : Grande crise d’hystérie ou grande attaque de
Charcot( perte de conscience partielle , attitude passionnelle, contorsion), troubles
neurovégétatifs,…
b. Manifestations psychiques: Troubles dissociatifs : amnésies / L’inhibition intellectuelle /
Les états somnambuliques et les fugues / Les états seconds / Les pseudo bouffées
délirantes / Les cauchemars / Les états dépressifs / Les tentatives et surtout les
chantages de suicide,…
NOTE : La grande crise d’hystérie ressemble à la crise grand mal de l’épilepsie, mais s’en
distingue par les traits suivants :
- la grande crise d’hystérie se déroule généralement en public (devant des spectateurs),
- elle dure plus longtemps qu’une crise d’épilepsie qui ne prend que 5 à 15 minutes au
maximum,
- elle se termine par des larmes plutôt que par un sommeil profond comme dans l’épilepsie, 7
- la perte de conscience n’y est qu’incomplète,
- l’hystérique tombe avec précaution (il ne se blesse presque jamais),
- il ne se mord généralement pas la langue et ne perd que rarement l’urine.

2) Prise en charge thérapeutique


R)
-Isolement du malade de son entourage (hospitalisation)
-Médicaments comme appoint à la psychothérapie : tranquillisants, antidépresseurs, neuroleptiques…
-Psychothérapie. Ses objectifs: aider le sujet à
-Résoudre ses conflits psychosociaux (PIP, thérapie familiale ou de couple)

SECTION II.LES PSYCHOSES

1) Définir les Psychoses

R/ Les psychoses sont des affections mentales caractérisées par la perte du contact du sujet avec le réel
et l'altération foncière du lien inter humain.

Les psychoses résultent d'un conflit entre l'individu et la réalité.

CHAPITRE 13: LES PSYCHOSES FONCTIONNELLES AFFECTIVES

13.1 L'ÉPISODE MANIAQUE

2) Définir l'accès maniaque


R/ C'est une affection caractérisée par une exaltation des fonctions thymiques, psychomotrices,
essentiellement l'humeur.

3) Manifestations et formes cliniques


R/ → Début brutal (Qlq jrs)
→Sd maniaque : - Hyperthymie : euphorie expansive, causticité, dysphorie
- Hyperactivité motrice : agitation motrice, danse,
-Tb. de conduite : présentation débraillée, boulimie,
-Tb. cognitif : logorrhée, Tachypsychie,…
-Tb. Somatique : Insomnie, HTA,…
Autres Formes :
 Episode hypomaniaque : Forme atténue de l’épisode maniaque
 Fureur maniaque= Forme grave avec agitation hostile, agressive et violente.
 Manies délirantes : Thème délirant : mégalomanie.
 Manie atypique du schizophrène : Syndrome dissociatif, syndrome délirant, syndrome maniaque
 Etats mixtes : association des symptômes maniaques et dépressifs.
 Troubles bipolaires : alternance d’épisodes maniaques et dépressifs entrecoupés de périodes de
normothymie.

4) Prise en charge thérapeutique


R)
Traitements médicamenteux
→Benzodiazépines : Diazépam, Valium ® 1 à 4 fois10 à 20 mg/jour;
→Neuroleptiques, de préférence en monothérapie : Tercian®, Nozinan®, Haldol®, Largactil ® … ;
→ Stabilisateurs de l’humeur (Thymorégulateurs) :
• Alternative aux médicaments: Electroconvulsivothérapie
Psychothérapie
13.2. LES ETATS DEPRESSIFS (LA DEPRESSION)

5) Définition, épidémiologique et manifestations cliniques


R) Perturbation de l’humeur dans le sens négatif, celui de la tristesse, de la souffrance
intérieure.
Formes cliniques.

Épidémiologique
La prévalence est plus élevée chez les célibataires, les divorcés ou séparés, les veufs, les
chômeurs.

Cliniques :
→Sd dépressif : - Tb. de l’humeur : Tristesse, irritabilité, Anxiété
- Tb. Cognitif : Amnésie Risque majeur :
- Tb. Somatique : insomnie, Anorexie
SUICIDE
- Tb. de conduite : conduite suicidaire
- Ralentissement psychomoteur

Autres formes Cliniques :


1. LA MELANCOLIE : Forme la plus intense et la plus grave des états dépressifs et intense
dépression matinale.
2. LA DYSTHIMIE, forme légère mais chronique de la dépression
3. DEPRESSIONS MASQUEES : des plaintes somatiques au premier plan
4. DEPRESSION PSYCHOTIQUE : avec idée délirante de ruine, culpabilité,
hypochondriaque…
5. Les Equivalents dépressifs
6. Dépression Hostile : Irritabilité, intolérance, attitude d’opposition hétéroagressivité.
7. Dépression post-démentielle : Déficit cognitif plus prononcée.
CAT : Médicaments : Antidépresseur/ISRS, Anxiolytique, Neuroleptique.
-Sismothérapie
-Psychothérapie
Nota : Neurobiologie de la Dépression : Hypothèse du dysfonctionnement des systèmes
monoaminergiques concernant la NORADRENALINE, SERETONINE ET LA DOPAMINE

CHAPITRE 14:LES PSYCHOSES FONCTIONNELLES NON AFFECTIVES

14.1 LES PSYCHOSES FONCTIONNELLES NON AFFECTIVES AIGUËS (PSYCHOSE FONCTIONNELLES


DELIRANTES)

14.1.1. Le troublé psychotique bref (TPB) Ou Bouffée Délirante


Synonyme : Psychose Transitoire
Psychose aiguë Fréquente chez les femmes ou Sujet jeune (±30 ans) de Classe socio-
économique faible.
• Clinique : →Un début brutal, l’affection dure de 1 Jour à 1 mois
→-Symptômes majeurs : idées délirantes & hallucinations, catatonie, anxiété
importante, labilité émotionnelle, discours désorganisé (coq à l’âne, incohérence verbale).

CAT : - Hospitalisation
- Médicaments : Benzodiazépine, Neuroleptique, Antidépresseur
- Psychothérapie

14.1.2 Le trouble Schizophréniforme pg79


Psychose aiguë comprenant toutes les manifestations cliniques de la schizophrénie
Cependant la durée de cette affection est de 1 à 6 mois, alors que celle de la schizophrénie est
d’au moins six mois. Les 2 sexes sont touchés, âge de début 20-30 ans.
CAT : cfr Trouble psychotique bref & Schizophrénie

14.2 LES PSYCHOSES FONCTIONNELLES NON AFFECTIVES CHRONIQUES


14.2.1 LA Schizophrénie

La dissociation de la personnalité psychique sur tous les plans : affectif, psychomoteur et


intellectuel.
Prédominance masculine (20-25 ans), Touche Aussi la femme vers 35 ans. La durée de la maldie
est d’au moins Six mois (6mois).
Etiologie :
• L’étiologie exacte de la schizophrénie demeure à ce jour inconnue. Le modèle ‘vulnérabilité-
stress’ tente de faire la synthèse des différents facteurs étiologiques incriminés, en évoquant
l’interaction d’un certain nombre de facteurs de vulnérabilité psychobiologique et des facteurs
de stress actuels.
• Les principaux facteurs de vulnérabilité psychobiologique sont:
- l’hérédité;
- certains facteurs organiques précoces: complications obstétricales, infections maternelles
prénatales (rubéole, influenza);

- certains facteurs psychosociaux précoces: stress maternel durant la grossesse,


dysfonctionnements familiaux, isolement familial.
Clinique :
→ Syndrome Dissociatif : Dépersonnalisation, déréalisation, Tb. De langages, pensés,
psychomoteur (cataplexie)
→Syndrome dépressif & pseudo névrotique : phobie, émoussement affectif..
→ Syndrome Délirant : Délire non systématisé
→Trouble Cognitif : Trouble d’attention et de mémoire.
→Trouble de conduite : automutilation refus alimentaire.
CAT : Hospitalisation/ Psychopharmacologie / Psychothérapie/ Suivi postcure/ Assistance
sociale au stade déficitaire

14.2.2 Les psychoses fonctionnelles non affectives chroniques non Schizophréniques

A) La psychose paranoïaque ou délire paranoïaque ou la paranoïa

1) Définition et manifestations cliniques

Une psychose chronique caractérisée par le développement insidieux d’un système délirant
durable, inébranlable, allant de pair avec la conservation de la clarté et de l’ordre dans la
pensée, le vouloir et l’action. Elle est faite de:
Délire : → Systématisé
→Thème : érotomanie, hypochondriaques, revendication
→Mécanisme : Interprétation
Personnalité paranoïaque : méfiance / psychorigidité / hypertrophie du moi / fausseté du
jugement /
Susceptibilité.

CAT : - Médicaments : Neuroleptique


- Postcure
- Psychothérapie
4) Q. Citez et expliquez 4 personnalités du paranoïa
 Méfiance : attitude soupçonneuse vis-à-vis du comportement de l’entourage
interprété comme chargé d’intentions mal honnête
 Hypertrophie du moi : se manifeste par l’égocentrisme, un orgueil démesuré
pouvant atteindre la mégalomanie.
 Susceptibilité : tendance a se sentir facilement blessé. vexé par les autres.
 L’agressivité

B) Psychose hallucinatoire chronique (PHC)


1) Définition et manifestations cliniques

La PHC est une psychose chronique, cependant une prédominance des manifestations
hallucinatoires les plus diverses. Elle est faite de:
Délire : → Systématisé
→Thème : persécution, influence
→Mécanisme : Hallucination (sensorielle, psychique)
Le syndrome d’automatisme mental: associe des hallucinations essentiellement auditives,
cénesthésiques et délire d’influence.
TTT : Neuroleptique
C) La paraphrénie
1) Définition et manifestations cliniques

La paraphrénie est un délire chronique de structure intermédiaire entre celle de la paranoïa et


celle de la schizophrénie. Elle est faite de :
Délire : →Moyennement Systématisé
→Thème : Mégalomanie
→Mécanisme : Intuition d’imagination
Personnalité mythomaniaque (la mythomanie c’est une tendance plus ou moins volontaire et
consciente au mensonge et à la création des récits imaginaires).

SECTION III: LES AUTRES AFFECTIONS MENTALES

CHAPITRE 15: LES TROUBLES PSYCHIQUES DE LA GROSSESSE ET DU POST PARTUM

1. LES TROUBLES PSYCHIQUES DE LA GROSSESSE

A. Les post-partum blues ou « bleus du 3ème jour »

Débute vers le 3ème et le 5ème jour après l’accouchement, dure 1-7 jours si ≥ 10 jours →
dépression PP
Clinique : Syndrome dysphorique transitoire : Tristesse, crises de larmes, labilité de l’humeur,
irritabilité, anxiété,…
TTT : Psychologique
B. Dépression du PP
- Survenue entre le 2ème mois et la fin de la première année ;
- Facteurs de risque : Hormonaux (thyroïdiens) / Ages extrêmes / Primiparité
Clinique : Tableau anxiodépressif, phobie d’impulsion, irritabilité, insomnie, absence de plaisir à
S’occuper du bébé, sentiment d’incapacité plaisir à S’occuper de son enfant.
C. Psychose du P.P
- Facteurs de risque : ˃ 30 ANS, Dystocie, ATCD Schizophrénie
Clinique :
→Trouble psychotique bref : 3 ou 5 jours après l’accouchement
→ Trouble thymique : Episode maniaque et dépressif 2 semaines après accouchement
Note : Délire mal structurée, thème : Mégalomanie
2. L'ALCOOLISME ET LES TOXICOMANIES

→ L'ALCOOLISME : l’alcoolique contrairement au buveur est incapable de s’arrêter de boire


alors qu’il a déjà consommé une certaine quantité d’alcool

PEC :
1) La motivation du candidat à l’arrêt de consommation d’alcool.
2) Le sevrage : se fait habituellement en milieu hospitalier, sous benzodiazépines à doses
dégressives ; avec arrêt total de prise d’alcool.
3) La phase d’entretien de l’abstinence ; en ambulatoire. Le patient est régulièrement vu
en consultation ; et il est confié à des associations de soutien aux anciens alcooliques

3. LA SOCIOPATHIE

Ce sont des sujets qui présentent des conduites antisociales contrastant le plus souvent avec
l’absence d’altérations psychiques (troubles mentaux) prononcés
Les principales caractéristiques des psychopathes :
- L’impulsivité et le déséquilibre de l’humeur
- L’inadaptabilité
- intolérance à la frustration
- L’instabilité foncière
- L’immoralité
- L’inaffectivité

CHAPITRE 18:LES ÉTATS DÉFICITAIRES

A. LE RETARD MENTAL (débilité mentale, oligophrénie)

Une insuffisance congénitale ou à début précoce (avant 18 ans) du développement de


l’intelligence qu’on peut déterminer au moyen du quotient intellectuel (Q.I).

Classification : R.M
- Retard mental léger: QI 50-55 à 70 : sujets éducables, Insertion Sociale.
- Retard mental moyen: QI 35-40 à 50-55 : sujets dressables (semi éducables).
- Retard mental grave: QI 20-25 à 35-40 : sujets partiellement éducables
- Retard mental profond: QI<20-25 : sujets justes capables de tâches simples
Etiologie :
- Hérédité (±5% des cas) ;
- Atteintes embryonnaires (30% des cas) ;
- Maladies somatiques de la 1ère et 2ème enfance.
TTT : - Plus souvent symptomatique
- Le traitement devrait se faire le plus possible en dehors de l’hôpital psychiatrique, si
possible dans le milieu familial et avec la collaboration de la famille.
- Psychopharmaco : * Oxygénateur cérébral : HYDERGINE®
*Vitamine B
*Neuroleptique : LARGACTIL®
- Rééducation psychomotrice
- Réhabilitation psychosociale
- Assistance Sociale
B. LES DÉMENCES

Affections caractérisées par des déficits cognitifs multiples : Surtout des troubles mnésiques. Les
autres déficits cognitifs : Aphasie, Agnosie, apraxie et perturbation de la fonction exécutive.
Etiologie :
- causes dégénératives (maladies de Pick et d’Alzheimer);
- causes tumorales : tumeur primaire, secondaire…
- Endocrinienne : IR, Hypoglycémie
- causes traumatiques : TCC
- Infection : VIH, Sida
- Vasculaire : HTA, AVC à répétition
- Toxique : Alcool, médicaments
TTT :
- Hospitalisation
- TTT étiologique
- Surveillance de l’état mental : Psychotrope
- Surveillance de l’état somatique : Nursing, vitaminothérapie
- Training social
- Assistance Sociale.

SYMPTOMES EFFET ATTENDU MEDICAMENTS


1. ANXIETE ANXIOLYTIQUE BZD : Diazepam
Alprazolam (Xanax®) 0,5 mg/j

2. SYMPTOMES DEPRESSIFS ANTIDEPRESSEUR

3. INSOMNIE HYPNOTIQUE

4. AGITATION SEDATIF

5. SYMPTOMES MANIAQUES ANTIMANIAQUE

6. AUTRES VARIETES THYMIQUE THYMOREGULATEUR

7. DELIRE ANTIPSYCHOTIQUE
Cas clinique 1
Patiente de 31 ans emmenée par sa tante et sa cousine parce qu’ ’elle s’agite et
tient des propos incohérents.
Antécédents personnels :
 Née d’une grossesse désirée, d’un accouchement eutocique sur grossesse menée
à terme.
 2eme sur 3, fille unique
 Mère décédée quand elle avait 7 ans, elle ira vivre dans la famille de sa mère. Son
frère est vivant et en bonne santé apparente mais avec ce dernier ,elle n’a pas
de bonne relation parce qu’elle avait refusé le fiancé qui lui est imposé par son
frère.
 diplôme en coupe et couture
 elle enseignante à L’ISAM
 célibataire et vient d’accoucher des jumeaux il y a une semaine
 elle est décrite comme étant calme, réservée et ayant peu d’amis
 elle est catholique
 elle est luba du Kasaï oriental
- pas d’antécédents psychiatriques
- antécédents hétéro collatéraux :
 sa défunte mère a eu à présenter un trouble de comportement pour lequel a été
hospitalisée au CNPP
 son frère consomme des substances psycho actives et par moment présente un
isolement, une incurie
- histoire de la maladie actuelle : remonte a une semaine de notre consultation ,2
jours après son accouchement par césarienne, elle va se mettre a appeler de nuit
se amies en leur disant : on doit connaitre la vérité ;je suis innocente ;les jours qui
vont suivre elle va présenter des insomnies, la logorrhée et l’irritation
pour lesquelles du DIAZEPAM lui sera administré, sans succès, motif de sa
consultation.
- CA les accompagnants signalent :
 Depuis qu’elle est tombée enceinte son frère l’a rejetée ainsi que sa famille.
 L’auteur présumé de la grossesse nie en être le responsable et lui avait même
recommandé d’avorter.
 Elle vit seule chez elle, et elle a dû supporter seule les dépenses liées à la
grossesse.
 Elle a accouché par césarienne
 Pas de notion de fièvre.
 Depuis qu’elle a accouché, elle réclame et prend bien soin de ses enfants et elle
ne veut pas s’en séparer.
- Observation psychiatrique :

 Présentation :
*biotype : Athlétique
*tenue corporelle et vestimentaire : propre et adaptée
*contact : laborieux
*mimique : hypermimie
*activité gestuelle : accrue
*langage : flux verbal augmenté avec par moment des propos incohérents.
 Syndrome psychiatrique
*humeur : anxieuse avec par moment des crises de larmes
*psychomotricité : instable
*intellect :
- bien orienté dans le temps et dans l’espace
-ne reconnait pas le caractère morbide de son trouble
Déclare être de la mauvaise volonté de son frère et de sa famille ;sa famille ne
l’aime pas.
-elle demande à l’examinateur de prier pour elle
-elle réclamé ses enfants.

QUESTIONS :(résolu par l’étudiant )

1.Diagnostique du patient, donnez à chaque niveau du diagnostic les éléments en


faveur :
 Diagnostique syndromique :
 Sd maniaque : hypermimie, agitation, logorrhée avec coq à l’âne,
insomnie, irritabilité
 Syndrome dépressif : anxiété, contact laborieux, irritabilité
 Diagnostique étiologique (les facteurs étiologiques pouvant être liés à sa
maladie) :
- Eléments en faveur :
* hérédité : sa mère a présenté un trouble mentale
*dysfonctionnement psycho-social : avec son frère, déni de la grossesse par son
auteur.
 Diagnostic nosologique : psychose du postpartum
- Eléments en faveur :
*Age : supérieur à 30 ans
*primiparité
*accouchement difficile
*situation socioéconomique défavorable
2.Quel est selon vous le médicament (un seul) de choix que vous
prescririez ?justification
- DROPERIDOL, c’est un neuroleptique d’action très rapide et très sédative de
courte durée (4h)
Demi-vie : 1,5h

Cas clinique 2
Patient âgé de 40 ans emmenée par ses deux grande sœurs parce qu’elles ont
constaté qu’elle ne dormait plus, faisait de vas et vient de leur maison vers les
parents du père de son enfant et elle s’est déshabillé devant son neveu quand
on voulait lui injecter du DIAZEPAM avant de l’emmener à l’hôpital.
Selon la patiente elle dit ceci : je ne suis pas malade, on m’a dit que je fais des
grimaces.
Antécédents :
Elle est neuvième d’une fratrie de deux enfants, s’est arrêtée en 3ième des
humanités puis a appris la coupe et couture dans un atelier de formation. Depuis
quelques années elle vend du poisson, G2A1P1 mère d’un nourrisson de 52 jours
issu d’une grossesse non désirée mais acceptée et s’est occupée elle-même de
ce nourrisson qu’elle a eu avec un homme marié qui ne s’occupe pas d’elle.
On note la notion de trouble de comportement chez sa grande sœur après que
celle-ci au décours d’une grossesse non désirée avait accouché d’un enfant avec
malformation sana que la famille ait connu le père. Elle avait présenté ce trouble
quelques jours après le décès de cet enfant.
Histoire de la maladie
L’histoire de la maladie remonte quelques jours après l’accouchement d’un
enfant qui ne faisait que pleurer toute la nuit. A sa sortie de la maternité, elle
avait l’impression que son enfant se métamorphosait pour devenir KISIMBI.
Depuis ce jour, elle son enfant chaque jour à l’église. Il y a une semaine, elle a
demandé au pasteur de prier pour son enfant qui risquait de mourir comme
l’enfant de sa grande sœur. Raison pour laquelle après l’église, elle est allée
laisser l’enfant chez les parents du père de son enfant.
Hier, elle a jeté son enfant devant le pasteur, elle dit qu’on voulait enlever son
enfant. C’est ainsi qu’on a fait appel a son neveu qui a appelé un infirmier pour
qu’on injecte du diazépam enfin qu’on puisse l’emmener à l’hôpital.
Observation psychiatrique
C’est une femme leptosome avec une hypermimie et une tenue négligée et un
flux verbal augmenté, voulant à tout prix expliquer tout ce que les
accompagnants disaient. En l’observant elle était triste, voulait à tout prix
rentrer à la maison s’occuper de son enfant parce que de sa famille, il y a des
sorciers qui risque de transformer son enfant comme il l’avait avec l’enfant de sa
grande sœur. Elle a aussi ajouté qu’elle sentait que son corps entier devenait
très léger, qu’elle ne comprenait plus rien. Elle disait que ses deux sœurs des
sorcières parce qu’avant l’accouchement, elles avaient déplacé ses objets dans
sa chambre. Elle a posé la question au médecin de lui répondre par vrai ou faux
:*Docteur comment est-il possible que moi qui ait eu une grossesse a 40 ans, je
n’ai pas avorté à cause de la ménopause, puis-je chercher à tuer mon enfant
comme sorcières semblent vous le dire ?
QUESTIONS (résolu par l’étudiant)
1. Diagnostic du patient, donnez à chaque niveau du diagnostic les éléments
en faveur

a) Diagnostic syndromique :
• Eléments en faveur :
Syndrome maniaque : hypermimie, insomnie, tenue négligée, logorrhée
b) Diagnostic étiologique :
• Eléments en faveur :
 ATCD hétéro collatéraux : trouble du comportement chez sa grande sœur
 Age : supérieur a 30 ans
 Sexe : F
 Situation économique : défavorable
c) Diagnostic nosologique :
• Eléments en faveur :
Psychose du post partum : la patiente n’est pas consciente de sa maladie,
ses troubles sont survenues quelques jours après accouchement.
2. Quel est selon vous le médicament de choix que vous prescririez
?jutification
- Haloperidol (haldol*) : c’est un neuroleptique anti psychotique, il est anti
maniaque, antistress, anti hallucinatoire et puis un sédatif.
Cas clinique 3
Une femme de 40 ans, divorcée avec son marie il y a 10 ans, mère de 4 enfants
et emmener par sa grande sœur parce que depuis 1 mois n’adresse plus la
parole à ses frères et sœurs, ne va plus à la prière, ni vendre dans son ligablo, ne
dort pas, ne mange pas, ne se lave pas.
 Antécédents :
Dans ses antécédents, il y a une notion de trouble de comportement chez son
frère ainé avec tentative de suicide. Il y a notion de crise épileptique dans la
famille. Elle a fait 3 crises depuis qu’elle avait l’Age de 20 ans ; entre les crises
elle a repris ses activités et sa scolarité. Elle était suivie au CNPP au pavillon 3
pour une excitation a l’âge de 20 ans et a l’âge de 24 ans ; elle a présenté a
présente une tentative de suicide a 28 ans et après son divorce, a l’âge de 36 ans
,elle a créé une église de réveil pour combattre les femmes libres volent le maris
d’autrui.
 Observation psychiatrique :
i. Présentation : biotype athlétique, contact Réservé, mimique peu mobile,
tenue corporelle et vestimentaire propre mais négligée.
ii. Syndrome psychiatrique : humeur triste, psychomotricité stable, a
l’intellect : elle était bien orientée dans le temps et dans l’espace mais parlée
juste à voix chuchotée, monotone, elle disait que la cause de son divorce, parce
qu’elle ne savait pas préparer la nourriture et faire l’amour et que pour cette
raison, elle mérite la mort. Hallucination auditives : elle entendait des voix
commenter ses échecs et pour cela elle se cachait dans sa chambre et priait pour
demander la miséricorde de Dieu.
QUESTIONS (résolu par l’étudiante Grace MBUN’G)
1. Diagnostic du patient :
i. Diagnostic syndromique : Syndrome depressif
Eléments en faveur :
*Tristesse
*Idées de conduite suicidaire
*Insomnie
*Tenue vestimentaire
ii. Diagnostic étiologique :
Elément en faveur :
* Trouble psycho social induit par le divorce
* Notion d’hérédité
iii. Diagnostic nosologique : Dépression psychotique
Eléments en faveur :
*Insomnie
*Tristesse
*Idées suicidaire
*culpabilité
2. quel est selon vous le médicament de choix que vous prescririez
?justification
- Prozac : moins d’effet secondaire.

Cas clinique 4
1. ANAMNESE
 Identification du patient
• 45 ans, sexe masculin
• Commune de MAKALA
• Marie et père de 3 enfants
• Licencie en télécommunication a L’ista
• Ancien agent de la TKM, actuellement sans emploi
• Religion : église de réveil (la borne)
• Lulua de Kananga
 Plaintes principales
Amené par la police et sa famille pour :
• Hétéro agressivité verbale à l’endroit de sa famille
• Errance et mendicité
• irritabilité
 Histoire de la maladie actuelle
Remonte à environ 1 année de la consultation par l’errance, une instabilité dans
son foyer, la mendicité surtout auprès de ses connaissances. Il passe tout son
temps en ville pour réclamer dans différentes entreprises son argent et ses
comptes surtout à un de ses amis André en ville, soit disant que l’entreprise que
ce dernier gère ce dont lui appartient et lui doit beaucoup d’argents.
Un mois avant notre consultation, son ami André, un grand Serge et son neveu
ont décidé avec l’aide de la police, de l’a mené au CNPP pour PEC.
Antécédents
* Personnel :
• 8eme sur 10, dont 1 décédé de cause ignorée
• Il ne consomme pas de substance psychoactive
• Antécédents psychiatriques :
1er accès psychiatrique : en 2010 à l’âge de 40 ans en ambulatoire au CNPP
avec bonne adaptation en intercrise.
2eme accès psychiatrique : en 2011, suivi dans une clinique
neuropsychiatrique avec bonne adaptation en intercrise.

* Antécédents médicaux chirurgicaux : sans particularité


* Caractère pre-morbide : ouvert aux autres mais instable
* Hétéro familiaux :
• Père décédé de cause ignorée, était connu hypertendu
• Mère vivante, HTA +
• Grande sœur a présenté un trouble psychiatrique sous forme d’excitation
psychomotrice, soignée traditionnellement sans adaptation en intercrise ; elle vit
au Katanga.
2. Examen clinique
Observation psychiatrique
• Présentation :
1) Biotype : Athlétique
2) Tenue corporelle et vestimentaire : convenable
3) Mimique : hypermimie
4) Contact laborieux, malade méfiant
5) Activité gestuelle : adaptée
6) Langage : parle après sollicitation, voix haute, propos cohérents
• syndrome psychiatrique :
Humeur : irritable
psychomotricité : instable
intellect :
Bonne orientation temporo spatiale
il ne se reconnait pas malade
Idées délirante de grandeur :
déclare avoir beaucoup d’argents et que les entreprises qui se trouvent à la
Gorbi lui appartiennent.

Idées délirantes de persécution dirigées à sa famille.


- Déclare que sa famille veut sa mort, raison pour laquelle il avait
achemine au cnpp
- Déclare aussi que ses frères et sœurs sont des sorciers et veulent
détruire sa vie en le forçant à commettre des actes contraires à la parole
de Dieu et Dieu va le châtier.
- fausseté du jugement : déclare que si il mendie, c’est pour récupérer
son argent qui se trouve chez les autres.
Examen neurologique : Sans particularité
- Examen somatique : TA :120/80 ;FC :68bat/min ;Fr :18 Cpm, T* :36,4*c
QUESTIONS (résolu par l’étudiant)
1. Diagnostic du patient :
a. Diagnostic syndromique : sd maniaque
- Eléments en faveur :
 Irritabilité
 Hypermimie
 Bonne orientation temporo spatiale
sd délirant
 éléments en faveur :
 Idées délirantes de grandeur
 Idées délirantes de persécution.

b. Diagnostic étiologique :
Eléments en faveur :
*hérédité : sa sœur a présenté un trouble psychiatrique
*facteurs environnementaux et les diverses difficultés existentielles actuelles :
difficulté et échec professionnel, sans emploi, marié et père de 3 enfants(lourdes
responsabilité)
c. Diagnostic nosologique : psychose paranoiaque
Eléments en faveur :
 Ne reconnait pas sa maladie
 Fausseté de jugement
 Agressivité verbal
 méfiance : déclare que sa famille veut sa mort et détruire sa vie.
2. Quel est selon vous le médicament que vous prescririez ?justification
- Haldol : voir cas 2

Vous aimerez peut-être aussi