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La MP : Aspects Cliniques et

Neurobiologiques
Projet de fin d’étude

Encadré par Pr. Ahmed Omar Touhami Ahami Elaboré par :


Examiné par Pr. Youssef Aboussaleh Mr Haidar Nassur
Mr Abderrahmane Araggi
PLAN

Présentation : état de lieux de la MP

Bref aperçu des travaux de recherches portant sur la MP

Aspects cliniques et neurobiologiques de la MP


Présentation
o La maladie de Parkinson (MP) est une maladie neurodégénérative
qui résulte de la mort lente et progressive de neurones
dopaminergique du cerveau.
o La zone atteinte joue un rôle important dans le contrôle des
mouvements involontaires ainsi qu’au tonus musculaire (moins de
sécrétion de Dopamine)

o Le contrôle des mouvements est difficile en particulier les


mouvements automatiques (clignement des yeux, marche, …)

o Les troubles apparaissent entre 55 et 75 ans


Historique
o En 1817, James Parkinson a publié son essai rapportant six cas de ce
qu'il a appelé la paralysie agitante,
o C'est Charcot, neurologue français, en 1872 qui, en étudiant les
tremblements et la paralysie propose le nom de maladie de Parkinson.

o En 1912, Frédéric Lewy a décrit une découverte pathologique dans les


cerveaux affectés, plus tard appelés " corps de Lewy ".
o En 1919, Konstantin Tretiakoff a rapporté que la substantia nigra était
la principale structure cérébrale affectée.
Epidémiologie
o C’est la cause la plus fréquente (90 % des cas) des syndromes parkinsoniens.

o Prévalence = 2/1 000, dans la population générale, s’élevant à 2% au-delà de 65 ans.

o Âge moyen du début : 55 à 70 ans, mais il existe des formes à début précoce (20-40 ans),
des formes juvéniles (< 20 ans) et des formes tardives (> 70 ans).

o Les hommes sont plus touché que les femmes.

o C’est la deuxième cause de handicap neurologique chez le sujet âgé (après les AVC).

o Touche plus souvent les caucasiens.


Etiologie
o C’est une maladie neurodégénérative, les neurones meurent prématurément, sans étiologie
connue.

o L'hérédité ne semble pas jouer un rôle important dans la maladie de Parkinson.

o Il existe des facteurs exogènes capables de déterminer une maladie de Parkinson (le MPTP).

o L'hypothèse actuelle penche pour une vulnérabilité anormale, génétiquement déterminée des
neurones dopaminergiques, à des facteurs environnementaux variés.

o Ainsi une personne n’hériterait pas de l'état de la maladie en soi, mais plutôt d’un ensemble de
traits de sensibilité à certains facteurs environnementaux.
Les travaux de recherches sur la MP
• Face au poids sanitaire que représente la MP nous avons
sélectionné quelques articles qui démontrent les exploits
scientifiques sur la maladie.
• Ces travaux de recherches visent tout d’abord sur l’étiologie,
puis sur les outils clinique et paraclinique permettant une étude
plus avancée et précise sur la physiopathologie.
• Et pour finir les différents techniques pouvant contribuer au bien
être des patients parkinsoniens socialement .
Aspects neurobiologiques de MP
Description
Atteinte dopaminergique
Les neurones nigrostriés se
projettent sur le noyau caudé
et le putamen à partir du
locus niger et libèrent la DA,
un neurotransmetteur
permettant entre autres le
contrôle du mouvement, dans
le striatum.
Aspects neurobiologiques de MP
Description
Biosynthèse et catabolisme
Aspects neurobiologiques de MP
Description
Fixation aux récepteurs dopaminergiques
• Les récepteurs de la famille D1 ( D1 et D5) ont
un effet excitateur
• Celles de la famille D2 (D2, D3, D4) ont un
effet inhibiteur
Recapture de la DA dans l’espace
synaptique
La recapture et l’équilibre de la DA sont assurés
par transporteur DAT
Aspects neurobiologiques de MP
Description
Dopamine et MP
• Cette dépigmentation se
caractérise par une diminution
de DA dans le striatum.

• Une atteinte de la voie


nigrostriatale dopaminergique
reliant la SN et le striatum.
Aspects neurobiologiques de MP
Description
Les corps de Lewy et dégénérescence
des neurones dopaminergiques
• Les corps de Lewy sont des
inclusions éosinophiliques
sphériques ou elliptiques avec
une surface lisse.

• L'α-synucléine est la principale


composante du corps de Lewy
dans la maladie de Parkinson.
Aspects neurobiologiques de MP
Pathogenèses
L’HYPOTHESE DE L’α-SYNUCLEINE
Aspects neurobiologiques de MP
Pathogenèses
HYPOTHESE DU STRESS OXYDATIF ET LA MITOCHONDRIE
 LA CHAINE RESPIRATOIRE MITOCHONDRIALE
Aspects neurobiologiques de MP
Pathogenèses
HOMEOSTASIE REDOX
ALTERATION DU COMPLEXE I DE CRM ET PRODUCTION D’EROs
 Effondrement du potentiel de membrane
 Libération de la DA

Oxydation enzymatique de la DA Oxydation non-enzymatique de la DA


Aspects neurobiologiques de MP
Pathogenèses
VOIE INTRINSEQUE DE L'APOPTOSE
Aspects cliniques: symptomatologie
SIGNES MOTEURS
LE TRAMBLEMENT
De repos .
Son amplitude augmente aux émotions et au calcul mental.
Disparait lors du mouvement volontaire et du sommeil.
Lent et régulé, de 4 à 6 cycles par seconde.
BRANDYKINESIE
• Lenteur des mouvements.
o Akinésie : ralentissement à l’initiation du mouvement.
o Hypokinésie : ralentissement à l’exécution des mouvement.
• Expression gestuelle appauvrie
• Marche à petits pas avec retard au démarrage
• Difficulté à exécuter les mouvements alternatifs rapides.
Aspects cliniques: symptomatologie
HYPERTONIE
Exagération du tonus musculaire.
Hypertonie plastique ou en tuyau de plomb.
Cède en roue dentée.
Majorée par la manœuvre de Froment.
Phénomènes dystoniques.
Donne une attitude générale en flexion 

SIGNES NON MOTEURS


Troubles neurologiques (confusion mentale, démence).
Troubles du sommeil (fatigue, endormissements en journée, jambes sans repos).
troubles autonomes (problèmes intestinaux, vésicaux, sexuels).
troubles gastro-intestinaux (nausée, constipation, hyper-salivation).
Douleurs, perte de poids, problèmes visuels et perte d’odorat.
Aspects cliniques: symptomatologie
SIGNES COGNITIFS
Le ralentissement cognitif.
Les troubles visuo-spatiaux.
Le déclin des ressources attentionnelles.
Le déclin de la mémoire .
Les troubles de l'apprentissage.
Le syndrome dysexécutif.
SIGNES PSYCHIQUES ET COMPORTEMENTAUX
 Dépression
 Anxiété
 Apathie
 Troubles du contrôle des impulsions et comportements répétitifs
 Troubles psychiques après chirurgie fonctionnelle
 Hallucinations
 Confusions
Aspects cliniques: approches thérapeutiques
MEDICAMENTS VISANT A COMBLER LE DEFICIT EN DA
L-DOPA
INHIBITEURS DE LA DEGRADATION DE LA DA
Aspects cliniques: approches thérapeutiques
MEDICAMENTS N’AGISSANT PAS PAR LA DA
 AGONISTES DOPAMINERGIQUES
Aspects cliniques: approches thérapeutiques
 ANTAGONISTE
 Anti-cholinergiques (ex : trihéxyphénidyle)
• Diminue la rigidité et les tremblements

Amantadine (ex : Mantadix)


• Réduire l’akinésie et l’hypertonie.
• Diminue les dyskinésies induites par la L-dopa.
Aspects cliniques: approches thérapeutiques
STIMULATION CEREBRALE PROFONDE
Perspectives
A notre avis, nous avons beaucoup appris avec l’anatomo-physiopathologie de la MP car elle renferme les
aspects fondamentaux et cliniques.

Dans cette pathologie, la dégénérescence de neurones dopaminergique laisse place aux scientifiques
beaucoup de recherches notamment chez l’homme mais également chez l’animal en particulier les
rongeurs.

Des nombreuses expériences ont été effectué chez l’animal avant d’être extrapolées chez l’homme car
l’animal constitue un modèle parfait pour les expériences anatomopathologiques et ça permet de
constituer un cause à effet.

Des expériences qui ne peuvent par être effectuées directement chez l’homme pour des raisons d’étiques
comme la thérapie génique.

Toute fois la complexité du cerveau humain nous anème à nous poser la question suivante : Est-ce que ces
expériences effectuées chez l’animal peuvent être appliquées chez l’homme sans contestations?
Conclusion
• La MP est neurovégétative et touche plus les hommes que les femmes et
sans étiologie connue sans doute défauts d’outils permettant une étude
plus poussée.
• Elle est une affection fréquente dont le diagnostic est purement clinique
et certaines symptômes varient d’un patient à un autre.
• Le traitement est substitutif dont l’efficacité est limitée dans le temps.
• Néanmoins l'utilisation de cellules souches susceptibles de se différencier
en cellules sécrétrices de dopamine et la thérapie génique expérimentées
sur des modèles animaux suscitent de nouveaux espoirs.
Merci Pour Votre
Attention

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