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Notes de cours de
NEUROLOGIE
Deuxième Doctorat.
Mai 2016.
54
PREMIERE PARTIE
SEMIOLOGIE NEUROLOGIQUE
EPC
La biologie (sanguine….)
Imagerie standard
Fond d’œil
Examen ORL
PLAN DU COURS
Mémoire, Jugement.
B. ANAMNESE
Dans l’anamnèse
L’interrogatoire systémique :
- Antécédents personnels
- Habitus : intoxications
- Allergies
- Antécédents hérédofamiliaux.
A. PATIENT COLLABORANT
1. Etat de la conscience
2. Etat psychique
3. Fonctions corticales
4. Habitus général
5. Tête
54
Motilité faciale
Motilité oculaire : explorer l’excursion du regard dans les diverses
directions et noter un nystagmus éventuel
Pupilles : diamètre, réactivité à la lumière
Motilité bucco pharyngée
Sensibilité de la face et reflexe cornéen
6. Extrémités
Membres Supérieurs
- Trophicité
- Déformations et attitudes vicieuses
- Position des bras
- Mouvements involontaires et fasciculations
- Alternance des mouvements
- Motilité : spontanée, contre résistance et détecter tout déficit par
la manœuvre de BARRE (on demande au patient de fermer
les yeux et soulever le bras en cas d’un déficit à gauche le
bras gauche descend et vice-versa on parlera de BARRE non
tenue à gauche ou à droite respectivement selon l’atteinte ; on
peut par la suite examiner segment par segment du membre
supérieur…)
- La coordination : marionnette, épreuve doigt-nez
- Tonus musculaire : roue dentée, lame de couteau
- Phénomène de rebond
- Testing musculaire
- Sensibilité superficielle (élémentaire) et profonde
- Réflexes ostéo-tendineux.
Membres inferieurs
- Pouls pédieux/fémoral
- Coordination : épreuve talon-genoux
- Trophicité
- Déformations et attitudes vicieuses
- Positions des jambes
- Mouvements involontaires/fasciculations (on pense à la
maladie (atteinte) du noyau gris centraux)
- Motilité : spontanée, contre résistance et détecter tout défit par
les manœuvres de BARRE/MINGAZZINI/GOWERS(pour
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BARRE MINGAZZINI
Mamelon D5
9. Revêtement cutané
1. Biologie
L’examen du LCR
- Fond d’œil
- Acuité visuelle
- Etude du champ visuel par ampérimétrie
Imagerie médicale :
- Radiographie du crâne
- Radiographie de la colonne vertébrale (
- Myélographie
- Scanner (cérébral)
- Résonnance magnétique nucléaire
Electroencéphalogramme :
Electromyographie :
Étudie les tissus excitables qui sont les nerfs et Mx(étudier l’activité
électrique du nerf et détecter toute atteinte musculaire)
Potentiels évoqués : étudie le nerf auditif stimulé donc les voies auditives
Neuropathologie :
CHAPITRE II
EXAMEN DE LA MOTRICITE ET
COORDINATION
Structures impliquées :
La station débout
Troubles moteurs :
- Le mouvement spontané
- La force musculaire : définir le déficit moteur
Préciser la topographie
Préciser le degré du déficit
Unité motrice :
Ex : 3 – 4 : muscle oculomoteur
2000 : quadriceps
Diversité énergétique
Examen histochimique:
se propage :
- le long de l’axone
- la jonction neuromusculaire (libération de l’Ach : s’il y a présence
du calcium)
- gagne chaque fibre musculaire sous sa dépendance
a. recrutement temporal :
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b. recrutement spatial :
Neurone central :
Neurone inférieur :
ATTEINTES TRONCULAIRES
ATTEINTES PLEXIQUES
Muscle :
- Hyperlordose
- démarche plongeante (marche de canard)
- déficit pelvien (manœuvre de GOWERS)
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Jonction musculaire :
3. Hypotonie musculaire :
4. Atrophie musculaire :
d.
- Malnutrition
Amyotrophie diffuse
- Maladie débilitantes
5. Mouvements anormaux
a) Fasciculations musculaires :
b) Myokymies :
6. REFLEXES
signification :
a. ROT
Modalités de recherche :
Abolition
Hyporéflexie (↓)
Normal ou présent
3. aréflexie généralisé:
Motricité
1. les mouvements
2. le tonus
3. le mouvement anormal
4. la Trophicité
5. les réflexes (ROT : réflexe ostéo-tendineux et cutané)
objectifs au
niveau de :
Principalement Accessoirement
Pouce
Médius
(territoire
du cubital)
54
(Claude
Bernard
Horner)
objectifs
au niveau
de :
Principaleme Accessoireme
nt nt
bras
Pouce
Médius
doigts griffe
de la main
(territoire
du cubital)
(Claude
Bernard
Horner)
54
Pyramidal
Corticospinal interchangeables
Ou central
Le terme pyramidal :
AIRES MOTRICES
54
HOMUNCULUS
54
VOIE PYRAMIDALE
HOMUNCULUS
ET VOIES MOTRICES PRINCIPALES
54
1. mode d’installation
Manœuvres diverses :
ex : maladie de Parkinson
aspect figé
mouvements involontaires
tremblements au repos
LA MARCHE
démarche du Parkinsonien :
petits pas
corps incliné vers l’avant (monolitique)
bras immobilisés (diminution ou absence du ballant)
démarche de l’hémiplégique :
fauchage de la jambe paralysée
démarche du cérébelleux :
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TONUS MUSCULAIRE
vifs
très vifs
polycinétique
clonus (achilléen ou rotulien)
Réflexe de Hoffmann (flexion du médius)
Réflexe de Rossolimo (percuter face plantaire des quatre derniers
orteils)
REFLEXES CUTANES
supérieur : D6 – D8
moyen : D8 – D6
inférieur : D10 – D12
2. Réflexe crémastérien: stimulation face interne cuisse (contraction du
m. Crémastérien exprimée par la rétraction du testicule)
3. Réflexe plantaire: stimulation face plantaire du pied,du talon vers le
gros orteil (dans le temps on examiné avec une aiguille mais actuellement
on stimule avec quelque chose se pointu).
Réponse normale : Flexion plantaires des orteils.
Réponse pathologique :
- extension majestueuse et lente du gros orteil (signe de BANBINSKI)
- abduction des 4 autres orteils (signe de l’éventail)
2. signification:
démence (bilatéral)
atteinte frontale (unilatéral)
Phénomène d’évitement: le contact de l’objet ou son approche de la
paume de la main provoque un mouvement de retrait de membre
lésion pariétale
Réflexe anal : niveau S4 – S5
Réflexe cornéen (Nerf V et VI)
Réflexe vélopallatin : stimulation face interne voile du palais
(tester l’élévation de voile du palais :Nerf IX et X)
SYNCINESIE
mouvement involontaire suite à la lésion voie pyramidale
survenance des mouvements involontaires effectués dans des
groupes musculaires synergiques
Syncinésie globale :hypertonie spastique amplifiée d’un mouvement
involontaire
2. Syncinésie d’imitation :
3. Syncinésie de coordination
4. Phénomène de Strumpell:
5. Flexion combinée de la cuisse et du tronc (Babinski)
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bras
Dos de
la main
Médius
Syndrome C8 Face Main Muscles Carpo- Cubito-pronateur
radiculair interne de intrinsèques métacarpi
e du bras singe de la main en
inférieur Face ou (territoire du
interne Main médian)
de en
l’avant- griffe
bras
Les
deux
derniers
doigts
(KLUMPR D1 Face Muscles
E) interne intrinsèques
du bras de la main
(territoire du
cubital)
(Claude
Bernard
Horner)
54
54
B. SYSTEME EXTRAPYRAMIDAL
- infrastructure motrice
Tonique
Posturale
Automatique
- aide l‘accomplissement du geste volitionnel ou pyramidal dans des
conditions optimales de :
temps
précision
puissance
symptomatologie spécifique en rapport avec des structures
anatomiques connues
Rappel: atteinte du neurone moteur central ou périphérique
provoque un déficit moteur
atteinte du système extrapyramidal perturbe le mouvement et la
posture
système extrapyramidal peut être subdivisé en :
(Argument anatomique et fonctionnel)
I. Système striatopallidolusonigrique
Constitué de :
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CONNEXIONS
Relais thalamique pour relier
Noyaux de base : cortex moteur et prémoteur
relier
- présence de divers réseaux reliant les zones corticales et
s/corticaux
- boucles/circuits : rôles dans la gestualité
L’oculomotricité
Le comportement
Les motivations
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Bradykinésie
lenteur du geste
Hyperkinésie
diminution de l’amplitude du mouvement
Signification
inhibition tonique position suite à l’hyperactivité des noyaux sous-
thalamiques
SEMIOLOGIE
En cas de lésion:
Symptomatologie
Symptômes négatifs ou par défaut
- akinésie
- hypokinésie
- bradykinésie
- rigidité
Symptômes positifs ou par excès
(uni ou bilatéral)
- tremblement
- mouvements anormaux
(Chorée, athétose, hemiballisme, dystonie)
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SYNDROME PARKINSONIEN
1. Trouble de mouvement :
- akinésie
- bradykinésie
- hypokinésie
3. Mouvements anormaux
a. Tremblement :
- au repos, régulier et rapide ( 4 c/s)
- mouvement d’émiettement
- aggravé par les émotions
- disparaît au sommeil
b. Athétose
- involontaire, lent, ample, ondulant
- reptation / enroulement
- découle d’une oscillation lente entre hyper extension et flexion
- déclenché/exagérée par le geste volontaire, les émotions, la fatigue
- disparaît pendant le sommeil
- bilatérale : lésion du striatum
- unilatérale :
séquelle hémiplégie cérébro infantile
lésion sous corticale
c. Chorée
- activité motrice involontaire, brusque et explosive, anarchique,
saccadée et rapide, sans finalité
- Hypotonie
- facteurs favorisants :
émotion
attention
attitudes imposée
activité motrice
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- disparition :
• isolement
• sommeil
• relâchement musculaire
- lésions dégénératives du striatum
d. Hemiballisme
- mouvements anormaux, amples, brusques, puissants
- siège proximal
- hypertonie habituelle
- cause : hémorragie du N. Luys
e. Dystonies
Contractures toniques imposant des attitudes anormales, involontaires à
des segments de membre
- mouvements lents, soutenus
- spasmes douloureux
Facteurs déclenchant :
mouvements volontaires (dystonie d’action)
maintien d’attitude (dystonie d’attitude)
facteurs affectifs et émotionnels
Facteurs de disparition :
sommeil
relâchement musculaire
Formes cliniques :
1. torticolis spasmodique
2. crampe de l’écrivain
3. dystonie de la face
spasme médian (syndrome de MEIGE)
crise oculogyre: déviation des globes oculaires
dystonie oromandubilaire: spasme de muscle péri bucco,
masticateur, langue
dystonie de torsion généralisée
f. Tics :
- mouvements involontaires, itératifs, brusques survenant à intervalle
variable
- muscles synergiques
- disparait pendant le sommeil
- types : clin d’œil, grimace, haussement d’épaules, mouvement de
reniflement/de cou
- maladie de Gilles de la Tourette
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g. Tremblements
- oscillation rythmique involontaire autour d’une position d’équilibre
- mise en cause de groupe musculaire agoniste et antagonistes
- type :
tremblement de repos
tremblement d’attitude/postural
tremblement d’action (cinétique)
h. Myoclonies
- contractures musculaires :
involontaires
brèves
brusque
rythmiques/non
- déplacement segmentaire
(muscle/partie de muscle/groupe musculaire)
SEMIOLOGIE CEREBELLEUSE
INCOORDINATION
- trouble fondamental du syndrome cérébelleux
- jamais influencé par le contrôle visuel
- dérèglement agonistes antagonistes
en temps
en puissance
Symptômes statiques
Symptômes cinétiques
C.4. Tics
Mouvements involontaires spontanés, à caractère explosif,
intempestif et systématique, reproduisant, en exagérant un acte
physiologique appliqué à un but fonctionnel
Survenant de façon insolite, inopportune, sans raison apparente,
sans but
Accentué par la fatigue, les soucis, le contact avec le public
Exercices cliniques :
a. épreuve talon-genou
b. épreuve doigt-nez
c. épreuve lignes horizontales
d. manœuvre de STEWART-HOLMES
C.5. Tremblements
Oscillations conscientes, rythmées, rapides en général de faible amplitude,
sous l’influence des contractions involontaires et répétées des muscles
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• Tremblement sénile
- Tremblement de repos
- Topographie distale
- Augmente dans certaines attitudes
• Langue,
• Face,
• Paupières,
• Cuisses et des Mollets.
Concerne :
Sous la dépendance :
- Su SN autonome
- Et de l’Hypothalamus
1. Anomalies pupillaires
- Le diamètre
- Le réflexe photomoteur
- Accommodation-convergence
- Signe d’Argyl-Roberton (dissociation R éclairement et R
accommodation-convergence).
- Syndrome de Claude Bernard-Horner (myosis, ptosis, énophtalmie)
2. Troubles génito-sphinctériens
V (miction, défécation, érection, éjaculation)
LE COMA
ENGAGEMENT CENTRAL
Réponse verbale
- Orientée :5
- Conversation confuse :4
- Mots inappropriés :3
- Mots incompréhensibles :2
- Aucune :1
I. L’EVEIL
une signification
Formation réticulée :
Son rôle : Action tonique inhibitrice sur les noyaux relais du thalamus.
2 Systèmes antagonistes
- fréquences
- amplitudes
- périodicité
Rythme α :
Rythme delta
- activité inférieure à 4 Hz
- encéphalopathies métaboliques
- altération vigilance
Prématuré : rythme rapide, peu ample, non synchrone
Nx. Né : rythme amples, lentes, instable
Première enfance (≤ 3 ans) :
EEG s’accélère avec rythme de 4 à 5 Hz
Vers 5 ans : rythme alpha
Encéphalopathie métabolique :
- EEG ralenti
- Ondes delta < 4 Hz
- Altération de vigilance.
II. SOMMEIL
2type de sommeil
4 phases :
HYPERSOMNIES
DEUXIEME PARTIE
PATHOLOGIE DU SNC
DEUXIEME
DOCTORAT
virale
Bactérienne
Parasitaire
Fongique
I. CONSIDERATIONS GENERALES
Méninges
Dure-mère
Arachnoïde
Pie-mère
En cas d’inflammation:
congestion vasculaire
œdème
diapédèse leucocytaire
cellules à fonction macrophagique
(cellules présentatrices d’Ag)
si inflammation chronique: épaississement
fibreux
Notion de méningite
Notion de méningo-encéphalite
A. SYNDROME MENINGE
1 ASPECTS CLINIQUES
Douleurs
Céphalée
Rachialgie
Hyperesthésie diffuse.
Contracture:
Raideur douloureuse de la nuque Signe de Kerning :
résistance à l’extension complète de la jambe
lorsque la hanche est fléchie
Signe de Brudzinski:
Retentissement encéphalique :
1. Vomissements
2. Troubles de la vigilance: degré variable
3. Manifestations épileptiques
Fièvre
Asthénie
Cas particuliers
3. Hémorragie méningée
4. Méningite décapitée
DIAGNOSTIC
Diagnostic
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B. Analyse du LCR
1. PRODUCTION
Sécrétion continue
Dans les plexus choroïdes, 600ml/j
Renouvelée 3 a 4 fois/j chez un sujet normal.
Quantité
2. CIRCULATION
3. RESORPTION
4. PRESSION
- 60-120 mm HO ou 5 -15 mm Hg
5. ASPECT
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6. BIOCHIMIE
a. Protéine
- région lombaire:
b. Glucose
o 50 à 60 % de la glycémie
o rapport glucorrachie/glycémie=0,40
o pathologique si <30mg/dl
7. Examens spécialisés.
sérologiques
immunologiques
- liquide hypertendu
- liquide trouble, « eau de riz », purulent
Cytologie
- Hypercytose supérieure à 500 éléments
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Examen bactériologique
- Bacilles négatifs
- bacilles positifs:
listeria
- mycobactéries:
mycobacterium tuberculosis
mycobacterium atypiques.
• En fonction de l'âge
I. Nouveaux nés:
I. < 4 ans
Haemophilus influenza B
Méningocoques
Pneumocoques.
Méningocoques
Pneumocoques.
• Biochimie
• Bactériologie
• 2. Autres examens.
- Hémocultures systématiques
- Examens biologiques standards : groupe rhésus, BR, GB avec
formule
- ECBU
- Tests inflammatoires : VS, CRP.
- Recherche d’antigènes solubles dans le sang et urines
- Bilan hémostase
- Glycémie, Ionogramme sanguin, créatinine, bilan hépatique
- Radiographie pulmonaire
- Radiographie des sinus (maxillaires, frontaux, ethmoïdaux)
COMPLICATIONS ET SEQUELLES
Abcès du cerveau:
- Complications générales :
- choc septique
- purpura fulminants (méningocoque,
1. Méningites à méningocoque
- Transmission aérienne
- Incubation : 2-4 jours
- Arguments cliniques :
terrain : enfant, adulte jeune
notion de contage
rhino-pharyngite inaugurale
Diagnostic bactériologique
Traitement
Mesures prophylactiques.
• Arguments cliniques :
Terrain préférentiel :
sujet âgé;
éthylisme;
splénectomie;
drépanocytose homozygote;
myélome;
brèche ostéoméningée;
ORL
DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
Diplocoque G. négatif
(LCR et hémocultures)
• Pronostic:
• - Mortalité: 30%
Traitement préventif:
• splénectomie
• drépanocytose homozygote
• brèche ostéo-méningée
• bronchite chronique
• insuffisance respiratoire
Arguments:
Traitement.
PREVENTION.
- sujets-contacts proches
- adultes 600 mg/kg/jour durant 4 jours
- enfant de plus d’un mois 20 mg/kg/jour durant 4 jours
- enfant avant 1 mois: 120 mg/kg/joiur durant 4 jours.
2. Vaccin anti-haemophilus: 3, 4 et 5 mois et rappel à 1 an
1 Listeria monocytogène
- Nouveau-né: E. Coli
- Contexte particulier
sujet âgés ou immunodéprimés
germes variés:
- Klebsiella
- Enterobacter
- Serratia
- Pyocyanique
résistance aux Abques
traitement: association Céphalo 3 génération et Aminoside
adaptation à identification et étude des antibiogrammes
4. Germes anaérobies.
MENINGITE VIRALE
MENINGITE TUBERCULEUSE
Circonstances d’apparitions
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- Primo-infection
- Autre localisation
- Déficit immunitaire
Localisation
Types de lésions
Clinique
Méningite basilaire
- Troubles neurovégétatifs :
Rythme respiratoire,
Irrégularité du pouls
Troubles tensionnels
Méningo-encéphalite
- Troubles de la vigilance
- Déficits moteurs importants
- Convulsions
BILAN COMPLEMENTAIRE
Biologie de routine
- Hyponatrémie de dilution
- Hyperleucocytose
- VS élevée
LCR
- Hypertendu
- Clair
- Pleïocytose de type lymphocytaire
- Hyperprotéinorachie ; 1g/l
- Hypoglycorachie constante
- Hypochlorurachie
Evolution et pronostic
- Complications :
Ophtalmo : baisse de l’acuité visuelle, cécité
Atteinte du troc cérébral : atteinte de nerfs oculomoteur et
risque cardio respiratoire
Hydrocéphale obstructive précoce ou retardée : notamment
blocage du IVème ventricule, blocage de l’aqueduc de Sylvius
(par l’épaississement fibreux)
Syndrome de compression médullaire : suite à une
arachnoïdite
Endocrinienne : (obésité, diabète insipide, hypopituitarisme)
Iatrogène suite à un mauvais traitement.
- Pronostic
25% de mortalité et 15% de morbidité
Facteurs de mauvais pronostic
D’autres pathologies associées
Ages avancés (baisse de l’immunité)
Présence de trouble de vigilance et troubles neurologiques
focaux
TRAITEMENT
Traitement antituberculeux
Traitement symptomatique
LISTERIOSE NEUROMENINGEE
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Généralités
- Neuropathologie
Clinique.
asthénie
douleurs abdominales
céphalées
nausées
vomissement
fièvre peut manquer.
Bilan complémentaire
Biologie
LCR
- hypertendu
- clair, rarement purulent
- pléiocytose: 200 à 300 éléments lymphocytaires
- hyper-protéinorachie, gammaglobulinémie
- hypoglycorrachie
- taux d’acide lactique augmenté
- présence inconstante de bacille gram positif
- LCR normal en début d’évolution
Scanner cérébral ou IRM cérébrale (c’est l’IRM qui donne des meillurs
information donc c’est un examen de choix)
EVOLUTION ET PRONOSTIC.
TRAITEMENT.
- durée: 3 à 4 semaines
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Si allergie
Chloramphécol 4g/jour IV
Bactrim forte 2 ampoules à 480 mg 3 fois/jour IV diluées dans
Glucose 5%
MALADIE de LYME.
CRITERES DE DIAGNOSTIC:
arthrites
atteinte cardiaque (péricardite, bloc A-V)
TRAITEMENT.
Formes sévères
Formes mineures
LEPTOSPIROSE
Clinique
- ictère
- hépatomégalie
- insuffisance rénale
- manifestations hémorragiques
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Forme mineure
DIAGNOSTIC
TRAITEMENT.
BRUCELLOSE.
Clinique
DIAGNOSTIC.
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TRAITEMENT.
SYPHILIS
- Treponema pallidum
- stades secondaire et tertiaire (il y aussi une atteinte médullaire
suivant le cordon postérieur : cordon de GOLD et BIRGAD d’où
marche TABETIQUE) au niveau de l’encéphale on a des
manifestations psychique suite à l’atteinte du menton-corticale,
on peut avoir de syndrome psychiatrique
- évolution subaiguë ou chronique
- parfois terrain immunodéprimé
- état subfébrile
- poly-adénopathies
- lésions cutanéo-muqueuses
BILAN COMPLEMENTAIRE.
TRAITEMENT
- corticoïdes au début
- Pénicilline G en IV ou IM: 10 à 20 millions UI/ j
- durée: 3 à 4 semaines (il faut encore faire des ponctions pour
apprécier l’évolution du malade, contrôler encore durant ce
temps de traitement la sérologie)
1. TETANOS
- germe
- clostridium tetani,
- bacille gram positif
spores
distritribués mondialement
surtout climats chauds et humides.
Clinique.
- céphalée
- dysphagie
- contractures
trismus
rire sardonique
opisthotonos
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Intoxication
strychnine
phénothiazines
metachopramides
2. BOTULUSME
Clinique
- diplopie, photophobie
- ptosis
- dysphagie, dysphonie, dysarthrie
- paralysie flasque
mm respiratoires
langue
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DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Traitement
Sérothérapie
Hydrochlorure de guanidine 15 – 50 mg/kg/24h
3. RICKETTIOSE
Clinique
- céphalées
- hyperthermie, malaise
- prostration, troubles auditifs
- somnolence diurne et insomnie nocturne
- état stuporeux
- coma
- délire
- hallucinations
Traitement
- tétracyclines
ENCEPHALITES PARASITAIRES
Etiologie
Naegleria Fowerie
Acanthamoeba.
Source de contamination
eaux douces
piscine
Clinique.
- signes généraux:
céphalée
anorexie
vomissement
fièvre
ataxie
diplopie
raideur de musque
LCR
- polynucléaire neutrophile
- protéinorachie
- hypoglycorrachie
- trophozoite mobile
Il s’agit d’une
Traitement
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Amphotéricine B 1mg/Kg/jour IV
Pronostic vital
Installation insidieuse
Evolution: mode subaigu
Clinique:
céphalée
sommeil
syndrome confusionnel
syndrome méningé
signe de localisation déficitaire
crises comitiales
• LCR:
semblable
• TRAITEMENT :
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Amphotéricine B inefficace
Sulfadiazine : discutable.
2. NEUROPALUDISME
1 ANGIOSTRONGILOSE
Clinique
céphalée
syndrome pseudogrpipal
tableau d’une méningo-radiculite diffuse.
- Signes méningés :
céphalée
nausée
vomissement
syndrome douloureux
douleurs cutanées superficielle
paresthésie
sensation de brûlure
oculomoteur
facial
glossopharyngé
Diagnostic
- tableau clinique
- LCR:
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Traitement
- Levamisole
- Thiabendazole
2 HYDATIDOSE
Clinique
Diagnostic
Explorations neuroradiologiques
présence des masses arrondies.
Tests immunologiques
sensibles dans l’hydatidose crânienne et vertébrale.
LCR
Traitement
- Praziquantel
- Corticoïdes
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3. CYSTICERCOSE
Clinique
Atteinte encéphale
- formes kystiques calcifiés au niveau du cortex : crises
épileptiques, troubles psychiques, paraparésie
- Formes racemeuse
TRAITEMENT
4 SCHISTOSOMIASE
3 espèces principales:
- S. Haematobium
- S Mansoni
- S. Japonicum
CLINIQUE
a) Atteintes encéphaliques:
- céphalées
- états confusionnels
- délire, désorientation temporo-spatiale,
- syndrome méningé
- crises comitiales partielles ou
généralisées
hémianopsie
aphasie
troubles sensitifs
hémiplégie
syndrome cérébelleux
atteinte des nerfs crâniens.
b) Atteinte médullaire
o souffrant de la bilharziose
o ayant syndrome médullaire
o cône terminal médullaire est une localisation très caractéristique
CLINIQUE
Diagnostic
Traitement
54
Praziquantel
Corticoïdes
Chirurgie
MENINGITES FONGIQUES
Circonstances de découverte.
Clinique.
BILAN.
PL: Hypoglycorachie
TRAITEMENT
Traitement d’attaque:
Traitement d’entretien:
Aspergillose
– le mode d’installation:
- Aigu,
- Progressif;
– l’évolution ultérieure:
douleur continue,
douleur par accès.
– l’hémorragie méningée;
– la méningite;
– l’hypertension intracrânienne;
– la première crise de migraine.
2. Hypertension intracrânienne–HIC
3. Horton
4. Dissection artérielle
• Céphalées paroxystiques
1. Migraine
2. Algie vasculaire de la face
3. Névralgie du trijumeau
• Céphalées permanentes
– Céphalées post-traumatiques
– Céphalées de cause générale
– Céphalées des spécialistes
• A/ Interrogatoire
1. Caractéristiques de la céphalée
• Nausées et vomissements.
• Cervicalgies.
• Fièvre, altération de l’état général.
• Ralentissement psychique, troubles de la mémoire ou des
autres fonctions cognitives.
• Troubles neurologiques focaux(visuels mono- ou binoculaires,
sensitifs, moteurs).
• Douleur oculaire, écoulement nasal.
- Age du patient
- Traumatisme cervico-crânien précédant les céphalées,
- Prise de médicaments avant et depuis l’apparition des céphalées
(dérivés nitrés, dipyridamole…)
- Contexte psychologique et degré d’insertion socioprofessionnelle,
- Antécédents familiaux (migraine)
B/ Examen clinique
MALADIE DE HORTON
(ARTÉRITE TEMPORALE GIGANTOCELLULAIRE)
• C/ Traitement
MIGRAINE
– pulsatile;
– entravant les activités quotidiennes;
– aggravée par l’effort physique.
3. Durant la crise, il doit exister au moins un des caractères suivants:
– nausées ou vomissements;
– photophobie ou phonophobie.
4. Existence d’au moins 5 attaques remplissant les conditions 1 et 3
Critères:
2. Facteurs déclenchants
● Alimentaires(nombreux): chocolat, vin blanc, fromage…
● Psychologiques: stress ou au contraire relaxation(migraine du week-
end).
● Hormonaux:
– période menstruelle(migraine cataméniale améliorée par l’Œstrogel);
– amélioration pendant la grossesse;
● Autres:
– sommeil prolongé(grasses matinées);
– changement climatique;
– traumatisme crânien.
4. Traitement
• 1. Douleur
Unilatérale, dans le territoire d’une seule branche du V, le
plus souvent V2 (lèvre supérieure, aile du nez, gencive
supérieure).
Intense (secousses électriques, coups de couteau…),
fulgurante, insupportable.
En salves de durées brèves (quelques secondes) séparées d’un
intervalle libre de quelques minutes à quelques heures.
Au cours d’un accès, le patient interrompt toute activité et
reste figé.
Il existe une trigger zone, ou zone gâchette, cutanée ou
muqueuse, dont la stimulation (simple contact, mastication,
parole…) peut provoquer la douleur.
• Après une décharge paroxystique s’installe une période
réfractaire, pendant laquelle la stimulation de la zone
gâchette est indolore.
• 2. Examen neurologique
• En dehors des crises, il est strictement normal. Névralgie
isolée :
– réflexe cornéen conservé ;
– absence de déficit sensitif facial ;
• 3. Évolution
• Elle est discontinue : périodes douloureuses alternant avec
des phases de rémission.
• Tendance à l’aggravation avec le temps, avec des accès de
plus en plus fréquents et de plus en plus sévères.
• 4. Causes
• 5. Traitement
• Carbamazépine (Tégrétol) : très efficace sur la composante
paroxystique, à doses progressives, par paliers jusqu’à
atteindre la dose minimale efficace; en moyenne 4 à 6
comprimés de 200 mg par jour.
• Autres médicaments efficaces :
– diphénylhydantoïne, clonazépam , baclofène, gabapentine, topiramate.
54
CÉPHALÉES POST-TRAUMATIQUES
• Définition
54
•
On parlera d’encéphalopathie post anoxique (anoxie
ischémique) dans le 1er cas d’accident vasculaire cérébral
ischémique (AVCI) dans le 2nd.
• Celui-ci se traduira par un déficit neurologique focal en
raison de la spécialisation fonctionnelle topographique du
cerveau.
LES TROUBLES CIRCULATOIRES CEREBRAUX
L’ISCHEMIE CEREBRALE
● Artère ophtalmique.
● Artère cérébrale moyenne ou sylvienne.
● Artère cérébrale antérieure.
● Artère choroïdienne antérieure.
● Artère communicante postérieure.
⇒Chaque carotide interne vascularise un œil et les 2/3 d’un hémisphère.
• 2. Système vertébro-basilaire
● Donnant les artères cérébelleuses, les artères du tronc cérébral et se
terminant par les deux artères cérébrales postérieures.
B/ Voies de suppléance
● Il est constitué:
• C/ Physiopathologie et étiologie
● L’AVCI résulte souvent d’une occlusion vasculaire dont les 2 principaux
mécanismes sont la thrombose et l’embolie.
● L’embolie peut avoir comme point de départ:
– soit le cœur:
* thrombus intra cavitaire formé: lors d’un infarctus du myocarde ou d’un
trouble du rythme.
* embolie infectieuse(endocardite).
– soit une plaque d’athérome: ulcérée des vaisseaux cervicaux et de la
crosse de l’aorte.
* La plaque d’athérome peut être à l’origine des embolies mais peut aussi
augmenter de
Volume et rétrécir la lumière vasculaire (sténose vasculaire). Le débit
sanguin
baisse, et une occlusion complète peut survenir rapidement = thrombose.
• Principaux sièges des plaques d’athérome :
= zones de turbulence circulatoire:
– carotide interne: origine et siphon; tronc basilaire: origine et
terminaison;
– vertébrales: origine et terminaison; crosse de l’aorte, artères sous-
clavières.
B. INFARCTUS CEREBRAUX
IC sylvien profond
Il se manifeste par une hémiplégie massive proportionnelle (atteinte de la
capsule interne).
IC sylvien total
• Il comporte :
• hémiplégie massive + hémianesthésie + HLH;
• aphasie globale en cas d’atteinte de l’hémisphère majeur;
• fréquence de troubles de conscience initiaux, avec déviation
conjuguée de la tête et des yeux vers la
lésion (atteinte de l’aire oculocéphalogyre frontale).
• b. IC cérébral antérieur
• La clinique est la suivante :
• hémiplégie à prédominance crurale avec troubles sensitifs
(atteinte du lobule paracentral);
• apraxie idéomotrice de la main;
• syndrome frontal (adynamie, troubles sphinctériens,
euphorie ou indifférence, réflexe de préhension = grasping).
• En cas d’atteinte bilatérale et complète, un mutisme
akinétique est observé.
• L’association à un IC sylvien est possible dans le cadre d’une
thrombose de l’artère carotide interne.
2. IC vertébrobasilaires (circulation postérieure)
• a. IC cérébral postérieur
• Territoire superficiel
• Il s’agit dans ce cas d’une HLH souvent isolée, avec parfois :
• alexie/agnosie visuelle (hémisphère majeur);
54
• Syndromes alternes
• Définis par l’atteinte d’une paire crânienne du côté de la lésion
et d’une voie longue – sensitive ou motrice – de l’autre côté, ils
signent une atteinte du tronc cérébral.
• On décrit ainsi classiquement :
• L’atteinte du III + hémiplégie controlatérale : syndrome de
Weberpar lésion mésencéphalique ;
• L’atteinte du VII + hémiplégie controlatérale : syndrome de
Millard-Gübblerà l’étage de la protubérance.
• Syndrome de Wallenberg
1. Athérosclérose(30%)
2. Cardiopathie emboligène(20% des cas): infarctus du myocarde,
valvulopathie, fibrillation auriculaire, foramen ovale perméable,
endocardite
3. Maladies des petites artères(lipohyalinose): lacunes(25%)
4. Dissection des artères cervicales
5. Artérite inflammatoire: Horton, PAN, Takayashu
6. Artérites infectieuses: (syphilitique, tuberculeuse, Lyme, zona…)
7. Migraine compliquée
8. Spasme artériel post rupture d’anévrisme
9. Causes hématologiques: polyglobulie, thrombocytémie, drépanocytose…
10. Anticoagulants circulants: anticorps antiphospholipides
11. Drogues: amphétamines, cocaïne, ergotamines et autres
vasoconstricteurs
(exemple: décongestionnants nasaux)
12. Oestroprogestatif
13. Autres causes rares:
* Moya-Moya
* homocystinurie
* maladie du collagène: Marfan, Ehlers-Danlos
* MELAS: mitochondriopathie responsable d’AVCI à répétition, épisodes
d’acidose lactique, de myopathie et d’encéphalopathie
* artérite radique
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
• Dans le groupe des AVC il est possible de distinguer les
hémorragies des ischémies. L’efficacité d’un examen clinique
54
B. Hémorragies intraparenchymateuses
• La symptomatologie ne répond pas à une systématisation
artérielle et dépend de la localisation de l’HIP :
• hématomes profonds (noyaux gris);
• hématomes superficiels (ou « lobaires »);
• hématomes sous-tentoriels (protubérance, cervelet).
• Par rapport aux IC :
• les céphalées sont plus fréquentes et plus sévères;
• les troubles de la conscience plus précoces.
• Néanmoins, la symptomatologie clinique ne permet pas de
distinguer une HIP (hémorragie intra parenchymateuse) d’un IC
(ischémie cérébrale) de manière
• fiable : l’imagerie cérébrale est indispensable.
1. PRINCIPALES CAUSES
2. THROMBOLYSE
• La thrombolyse par le rt-PA (recombinant tissue-Plasminogen
Activator) IV est bénéfique avant 4 heures et demi. Il existe
un risque hémorragique cérébral élevé.
• Thrombolyse par voie intra-artérielle peut être proposée dans
des centres spécialisés.
3. TRAITEMENT ANTITHROMBOTIQUE
• Les bénéfices recherchés sont la prévention d’une récidive
précoce;
• la prévention d’une complication thromboembolique.
54
1. Athérosclérose
Traitement des facteurs de risque, la prescription d’un médicament
antiplaquettaire permet de réduire le risque de récidive d’IC de 20 %
environ :
• l’aspirine, traitement le plus utilisé, entre 50-300
mg/j; clopidogrel 75 mg/jour.
• L’endartériectomie sur sténose de l’origine de l’artère
carotide interne est indiquée en cas de sténose serrée (>
70 %) symptomatique.
• 2. Cardiopathies emboligènes : si de FA, AVK à défaut
l’aspirine.
• 3. Petits infarctus profonds : mêmes stratégies que pour
l’athérosclérose.
• B. Prévention primaire
Elle consiste à prendre en charge des facteurs de risque, de l’HTA, quel
que soit l’âge.
Thrombophlébites cérébrales
• Les thrombophlébites ou thromboses veineuses cérébrales
(TVC), rares, doivent être connues, car accessibles à un
traitement. Elles touchent un ou plusieurs sinus veineux.
• Elles peuvent provoquer ou non un infarctus cérébral, dont la
topographie ne correspond pas à un territoire artériel.
• Symptomatologie
Trois types de signes, isolés ou associés, avec une installation aiguë ou
progressive :
hypertension intracrânienne :
• céphalées inhabituelles, qui constituent le signe
essentiel de TVC,
• œdème papillaire,
• éventuellement troubles de la conscience;
crises épileptiques :
• partielles ou généralisées,
• hémicorporelles à bascule, rares, mais évocatrices;
déficits neurologiques focaux. Ils sont inconstants et variables
selon la localisation de la TVC.
• Diagnostic
1. IRM cérébrale avec angio-RM veineuse
• C’est l’examen de référence, à réaliser devant toute suspicion
de TVC.
2. Scanner cérébral
• Après injection, la prise de contraste de la paroi du sinus
thrombosé réalise l’image classique du « delta ».
54
LA MALADIE DE WILSON
• Autres traitements
• Traitement • Rééducation.
Traitements spécifiques • Orthophonie.
• Chélateurs du cuivre : • Ergothérapie (faire
- D-Pénicillamine (qui peut être rééduquer les
associée à la vitamine B6), mouvements fins
- triéthylènetétramine ou TETA (si au niveau des
échec avec D-Pénicillamine). mains.
Traitements complémentaires • Dispositifs
- Formes hépatiques : cfr médicaux (canne,
hépatologie corset ...).
- Formes neurologiques : • Traitements chirurgicaux
anticholinergiques, • Transplantation
benzodiazépines, injections de hépatique
toxine botulique (traitement
dystonie),
bêtabloquant (tremblement),
ISRS, (traitement symptômes
dépressifs),
• clozapine (troubles
psychotiques),
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• baclofène (spasticité),
• antiépileptiques (si
épilepsie).
LES PHACOMATOSES
Définition
- Une phacomatose(tâche) est une maladie impliquant une anomalie
de développement du tissu ectodermique aboutissant à des
malformations diverses du névraxe, à des tumeurs(bénignes
pouvant devenir malignes) de petite taille, cutanées, nerveuses et
oculaires.
- Les phacomatoses sont souvent héréditaires car souvent d'origine
génétique. ...
CLINIQUE
• Triade clinique classique (Vogt triad)
▫ Retard mental
- 50% des cas (dont 2/3 modéré à sévère)
- +/- associés à des troubles psycho-cognitifs
▫ Épilepsie
- signe neurologique le + fréquent, souvent révélateur
- > 75% des cas, > 50%: début avant 2 ans par un syndrome de West
(spasmes en flexion, hypsarythmie, régression psychomotrice)
- si crises partielles: meilleur pronostic intellectuel
- en rapport avec les tubers corticaux (= foyers épileptogènes)
▫angiofibromes faciaux
- environ 80% des cas, apparition souvent entre 1 et 5 ans
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SYNDROME DE STURGE-WEBER
• Définition
▫ Synonymes angiomatose encéphalo-trigéminée ou méningo-faciale
▫ Syndrome neuro-cutané
• association angiome plan cutané facial (V1 : territoire
ophtalmique du trijumeaux), angiome lepto-méningé
homolatéral, et souvent angiome choroïdien
• Affection
▫ Rare (1/10000 naissances), congénitale
▫ Sporadique (le + souvent)
• Pathogénie: hypothèses
▫ Persistance de vaisseaux sinusoïdaux primordiaux normalement
présents de la 4°à la 8° semaine de gestation
• => absence de séparation des systèmes vasculaires superficiel
et profond
▫ Développement incomplet du drainage veineux cérébral superficiel
• => dilatation compensatoire de capillaires et de veines
CHAPITRE : EPILEPSIES
Les pop les plus exposées à la mouche tsé-tsé = pop rurales vivant
dans les régions où a lieu la transmission et qui dépendent de :
Agriculture
Pêche
L’élevage
Chasse
DEFINITION
Les pop les plus exposées à la mouche tsé-tsé = pop rurales vivant
dans les régions où a lieu la transmission et qui dépendent de :
Agriculture
Pêche
L’élevage
Chasse
Biologie du Parasite
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Manifestations neurologiques :
- Latentes, mais à rechercher de manière systématique :
- Par l’interrogatoire : paresthésies, crampes, céphalées fronto-occipitales
nocturnes, insomnie nocturne,
- Par l’examen clinique : réflexes anormaux, palmo-mentonnier, cheiro-
oral (réflexes archaïques du tronc cérébral).
- protéinorachie
- recherche directe du parasite.
• Pour simplifier, on retient classiquement : stade 1 < 10 cellules/µL,
stade 2 > 10 cellules/µL.
Traitement
la pentamidine.
forme :
- pentamidine iséthionate : flacon de 200 mg fabriqué spécialement pour
l’OMS et fourni gratuitement
• posologie : 4 mg/kg/j en IM pendant 14 jours,
• effets indésirables rares et réversibles, risque
d’hypotension artérielle
• médicament actif à la phase lymphatico-sanguine de T.
b. gambiens.