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PLAN
La miction normale
La miction pathologique
La miction vieillie
Les facteurs aggravants
Le traitement
1. LA MICTION NORMALE
Miction = fonction d’uriner
Cycle continence – miction
Phase de remplissage continence
Phase de vidange miction
Organe spécialisé dans cette fonction
système vésico-sphinctérien
SYSTEME VESICO-SPHINCTERIEN
La vessie = le détrusor
Muscle lisse (innervé par le parasympathique)
Sert de réservoir lors de la phase de remplissage
Responsable de la contraction vésicale
L’urètre = sphincters
- sphincter lisse = dispositif intrinsèque
(innervation sympathique)
responsable du tonus urétral de repos
4 NIVEAUX D’INNERVATION
Centres dorso-lombaires
Voies sympathiques contraction du sphincter lisse
Centres supra-médullaires
contrôle de l’automatisme
Centres corticaux
inhibition de la miction
MECANISMES DE LA CONTINENCE
La continence est assurée par une différence de comportement entre la vessie et les sphincters.
1. La vessie
Phase de remplissage ou de distension vésicale
Le parasympathique est au repos
2. Les sphincters
o Repos
Le sphincter lisse est fermé
Le sympathique est en action
o Effort
Passage en orthostatisme
Effort brusque avec augmentation de la pression abdominale (toux, port de charge)
Le sphincter strié et les releveurs se ferment par l’intermédiaire du NHI sur ordre du cortex
MECANISME DE LA MICTION
1. La sensibilité
A partir d’un certain degré de remplissage, apparaît le besoin d’uriner (sensibilité viscérale) qui permet
le déclenchement de la miction
2. la motricité
o les sphincters se relâchent
le sphincter strié par ordre du cortex
le sphincter lisse parce que le sympathique se met au repos
o la vessie se contracte pour expulser les urines grâce au parasympathique qui entre en action
Tant que les sphincters ne sont pas relâchés, la miction ne peut avoir lieu
2. LA MICTION PATHOLOGIQUE
FUITE
Incontinence urinaire
d’effort
repos
nocturne
perçue
non perçue
IMPERIOSITES
Envies pressantes d’uriner
Fuites
POLLAKIURIE
Mictions fréquentes
nocturnes
diurne
nombre variable de mictions (> 10 par jour)
DYSURIE
Difficulté à uriner
RETENTION
Impossibilité d’uriner
3. LA MICTION VIEILLIE
Contrôle cortical
Perte du réflexe d’inhibition de la miction
4. LES FACTEURS AGGRAVANTS
Causes locales :
Vieillissement de l’appareil vésico-sphinctérien
Infection urinaire
Lithiase urinaire
Fécalomes
Escarres
Obstruction prostatique
Prolapsus pelvien
Compression du petit bassin
Causes générales :
Métaboliques
Médicaments
Appareil locomoteur
Environnement
Troubles des fonctions supérieures
L’infection urinaire
35 % de patientes de plus de 75 ans, présentant des troubles urinaires, sont infectées.
L’infection urinaire peut être :
- soit la conséquence de rétention par stase urinaire
- soit la cause d’incontinence par irritation vésicale, instabilité vésicale
L’état local vulvaire (mycose …) peut aussi favoriser l’incontinence
La lithiase vésicale
Peut entraîner une incontinence
Par irritation vésicale
Avec ou sans instabilité vésicale
RETENTION
INCONTINENCE
Conséquences de l’obstruction prostatique
Sur le plan clinique :
- dysurie
- pollakiurie
- incontinence urinaire
Sur le plan vésico-sphinctérien :
- soit une VESSIE DE LUTTE au début de l’obstruction
- soit une VESSIE CLAQUEE en fin d’évolution
Troubles métaboliques
- diabète
- hypothyroïdie
-
hypocontractilité vésicale rétention
- hypokaliémie
- anémie
- dénutrition
-
faiblesse musculaire sphinctérienne incontinence
Une atteinte neurologique centrale (comme un AVC) peut entraîner une instabilité et donc une
incontinence
Certaines neuropathies périphériques (diabète) peuvent être cause de rétention
Toutes les difficultés de déplacement, qu’elles soient neurologiques, rhumatologiques, orthopédiques,
rendent l’accès aux toilettes difficile et peuvent transformer une pollakiurie jusque là bien tolérée, en
incontinence.
Facteurs environnementaux
Insuffisance sphinctérienne
- sphincter lisse MEDICAMENTS qui diminuent le
fuite spontanée tonus muculaire
- sphincter strié
fuite à l’effort VIEILISSEMENT
Evaluation des troubles urinaires chez la personne très âgée
Si le bilan urodynamique a permis de mieux comprendre les troubles vésico-sphinctériens des sujets
âgés, il est actuellement moins fréquemment réalisé chez les patients très âgés, chez lesquels
l’évaluation sphinctérienne, en particulier, n’a pas grand intérêt.
Sa seule indication reste la recherche d’une instabilité vésicale pour laquelle on peut parfois proposer un
traitement, dans les cas d’incontinence non résolue parles autres thérapeutiques.
5. LE TRAITEMENT
Traitement de la rétention
- Traitement palliatif
poser une sonde à demeure en 1ère intentin
- Traitement des conséquences
traiter l’infection urinaire
- Traitement des causes si possible
supprimer un fécalome
supprimer les médicaments vecteurs de rétention
corriger les troubles métaboliques (diabète, hypothyroïdie)
traiter l’obstacle prostatique ou le prolapsus génital
Traitement de l’incontinence
- Médicaments
Suppression des produits pourvoyeurs de fuites
Utilisation de parasympatholytiques en cas d’instabilité vésicale
Utilisation d’oestrogènes locaux
- Thérapeutiques comportementales
Rééducation périnéale si possible
Education mictionnelle
- Techniques chirurgicales
Bandelette TVT
Sphincter artificiel
- Traitements palliatifs
Traitements palliatifs
- La rétention
Les sondes :
SAD en drainage permanent ou SI
Eviter le clampage, facteur de stase et d’infection
La sonde est le traitement de la rétention et non de l’incontinence (sauf en cas
d’escarres fessiers ou de diarrhée)
- l’incontinence
Les couches chez la femme : risque de macération
Système collecteur d’urines chez l’homme : pas toujours bien adapté sur le plan
anatomique - Risque d’escarres de verge
Chaise percée : à côté du lit.