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COLLECTION
INTERNAT DE
COTE
D’IVOIRE.
Par Dr. Evrard Kouamé YAO
PATHOLOGIES
MEDICALES
B- MOYENS
1- Hygiéno-diététiques
• Bonne hygiène des mains
• Désinfection des aliments crus
2- Médicaux
• Métronidazole et dérivés nitro
imidazolés :
- METRONIDAZOLE (FLAGYL®) : 1.5 à 2 g/j
pendant 7 à 10 j chez l’adulte et 25 mg/kg/j chez
l’enfant par voie orale ou IV
• Pansements intestinaux :
ACTAPULGITE : 1 sachet x 3/j
• AMPICILLINE : 2 g/j pendant 10 à 14 j
• Antispasmodique : NOSPA
• INTETRIX
3- Chirurgicaux
C- INDICATIONS
• Forme classique ou commune :
- Mesure hygiéno-diététiques
- Métronidazole par voie orale
- Pansements intestinaux
• Amibiase colique maligne :
- Hospitalisation en USI
- Métronidazole par voie IV
• Amoebome :
- Exérèse chirurgicale
• Forme associée :
- Métronidazole + Ampicilline
D- Surveillance
1- Clinique
- Selles
- Abdomen
2- Paraclinique
- EPS
- Sérologie amibienne
E- PROPHYLAXIE
• Lutter contre le péril fécal
• Dépistage et traitement des porteurs sains
B- MOYENS
1- Hygiéno-diététiques
• Bonne hygiène des mains
• Désinfection des aliments crus
2- Médicaux
• Métronidazole et dérivés nitro
imidazoles :
II- SIGNES
a- Examen de certitude
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Examen parasitologique des urines III- DIAGNOSTIC
(EPU) et des selles : A- DIAGNOSTIC POSITIF
• M.e.e : œufs bilharziens, œufs à 1- Reconnaître la maladie
éperon terminale a- Arguments épidémiologiques
Biopsie de la muqueuse rectale • Race
(BMR) : • Séjour en zone d’endémie
• M.e.e : œufs bilharziens dans le fragment b- Arguments clinques
biopsié de la muqueuse rectale • 3 phases d’évolutivité clinique :
b- Examen d’orientation - Phase de pénétration cercarienne
NFS : - Phase toxémique
• Hyper éosinophilie à la période toxémique - Phase d’état : hématurie + Sd irritatif du BAU
Cystoscopie : 2- Confirmer la maladie par la Paraclinique
Lésions évolutives en 4 stades • Mise en évidence des œufs de bilharzies à
• Stade I : Semis de granulations brillantes l’examen des selles, des urines et BMR
en grains de sucre sur une muqueuse
érythémateuse B- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
• Stade II : confluence des lésions avec Se fait devant l’hématurie :
formation de nodules 1- Tuberculose urogénitale
• Stade III : Lésions prolifératives « tumeurs • Notion de contage
framboisées » • Vaccination BCG = O
• Stade IV : Tumeurs confluentes • Signes d’imprégnation tuberculeuse
• Mise en évidence du BK à l’ECBU
3- Evolution • Biopsie : Follicule de KOSTER
a- Traitée
• Favorable => guérison 2- Cancer de la vessie
b- Non traitée • Séjour en zone d’endémie
Complications : • Antécédent de bilharziose
• Sténose urétérale • AEG
• Utéro hydronéphrose • Masse hypogastrique
• Insuffisance rénale organique • Cystoscopie : voir la lésion
• Cancer de la vessie • Biopsie + Anatomopathologie : confirme le
• Dysectasie du col vésical (Maladie du col) diagnostic
• Chez l’homme :
- Vésicule séminale => Hémospermie IV- TRAITEMENT
- Prostatite => Dysurie, Pollakiurie, Erection A- BUT
douloureuse • Détruire le parasite
- Orchi-épididymite • Prévenir ou traiter les complications
• Chez la femme :
- Vulvo-vaginite B- MOYENS ET INDICATIONS
- Salpingite 1- Spécifiques = Médicaments
- Ovarite • Praziquentel (BILTRICIDE®) :
- 40 mg/Kg/j en une prise
• Oxamniquine (VANSIL®) :
- 15 mg/Kg/j en une prise
C-INDICATION
Formes non compliqués : traitement médical
Formes compliquées : traitement
chirurgicale+traitement médical
D- PROPHYLAXIE
1- Lutte contre les mollusques aquatiques
• Molluscides
• Assèchements des canaux d’irrigation et
les rizières
2- Chez l’homme
• Chimio prophylaxie de masse par
Praziquentel
• IEC :
- Hygiène urinaire et fécale
- Information sur le danger des bains dans les
marigots infestant
REHYDRATATION SURVEILLANCE
Précoce et orale chaque fois que possible. Ne Clinique : pouls, TA, selles…
doit pas attendre une quelconque C. INDICATIONS
confirmation biologique. Déshydratation légère : Plan A
Solution de Ringer-Lactate ou de Déshydratation modérée : Plan B
HARTMANN. Déshydratation grave : Plan C
Plan A : 50ml/kg/j par VO D. SURVEILLANCE
Plan B : 80ml/kg/j par VO ou IV Clinique : constantes chaque 15min, selles et
Plan C : 100ml/kg/j en IV vomissements, diurèse.
Adulte :
1 L dans la première heure E. PREVENTION
Puis débit adapté en fonction des signes Lutter contre le péril fécal : construction des
vitaux pour atteindre si nécessaire un total latrines
de 6 à 8 L dans les 24 premières heures. Hygiène corporelle
Dès que le malade peut boire, soluté de Désinfecter les aliments
réhydratation orale (SRO) 5 mg/kg/h est Port des gants à l’hôpital
administré simultanément. Eviter de manipuler les malades
Chez l’enfant : Bien cuir les aliments
30 ml/kg en 30 minutes - 1 h Vaccin : Dukoral (WC-RBS®) : 2doses en
Puis 70 ml/kg dans les 5 h suivantes, 1sem.
La poursuite de la perfusion et le relais par
SRO étant adaptés en fonction de l’état
clinique de l’enfant.
Pour la réhydratation orale :
75 - 200 ml/kg dans les premières 24 h.
Réévaluation après 4h,
Si signes de déshydratation sévères voie
parentérale.
Si diarrhée moins abondante :
100 ml de SRO à chaque selle molle pour
enfant de moins de 24 mois,
200 ml pour enfant de 2 à 9 ans
Et selon la soif et sans limite si > 10 ans.
ANTIBIOTHERAPIE
Cyclines :
300 mg/j pendant 3 jours (adulte)
06 mg/kg/j (enfants)
Ou Fluoroquinolones / Cotrim /
Erythromycine / Furazolidone,
C- INDICATIONS D- SURVEILLANCE
1- En urgence 1- Clinique
• Amoxicilline + Gentamycine, Si allergie à • Etat de la porte d’entrée
l’Amoxicilline => Vancomycine • Température, FC, FR, PA
• Porteur d’une prothèse valvulaire : • Auscultation cardiaque
- Vancomycine + Gentamicine 2- Paraclinique
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
• NFS
• CRP
• Urée sanguine et Créatininémie
E- PROPHYLAXIE
• Surveillance semestrielle de l’état dentaire
et ORL
• Extraction des dents douteuses sous
antibiothérapie
• Antibiothérapie de toute infection ORL,
cutanée, urinaire, ou avant endoscopie
• Cure des cardiopathies congénitales
• Asepsie stricte des manœuvres
instrumentales
IV - TRAITEMENT
A- BUT
Lever l’obstacle
Prévenir et traiter les complications
Eviter les facteurs de risque
B- MOYENS
1- Curatif
a- Locaux
Préconiser la marche
Coucher le patient en position déclive
b- Médicaux
Anticoagulant : HBPM (LOVENOX®) :
100UIXA/kg/12h en S/c
AVK: Acenocoumarol (SINTRON®),
fluindione (PREVICAN®)
c- Chirurgicaux
Embolectomie
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
APPAREIL DIGESTIF
INTRODUCTION
Tumeurs malignes primitives endocrines et II- D IAGNOSTIC
exocrines du pancréas. Le cancer du pancréas A- DIAGNOSTIC POSITIF
excréteur représente 95 % des cancers du pancréas. Reconnaître la maladie
Diagnostic difficile et tardif. 1- TDD : Cancer de la tête : Forme
Intérêt ictérique : cholestase pure
Epidémiologie : fréquent chez l’homme vers par obstruction tumorale ou
60 ans compression
Pronostic : mauvais, survie à 5 ans : 5 % a- Signes cliniques
CDD :
I- GENRALITES • Ictère cutanéo-muqueux nu fonçant
A- ETIOPATHOGENIE rapidement croissante sans rémission
Age vers 60ans, sexe masculin (évolue en un seul tenant), apyrétique
• Intoxication alcoolo-tabagique • Selles décolorés graisseuses fétides
• Tares : Diabète • Urines foncées mousseuses
• Antécédents de pancréatite chronique • Prodromes anictériques :
• Lésions précancéreuses (cystadénome - Troubles digestifs : nausées, anorexie
mucineux, TIPMP) - Amaigrissement important
• Facteurs génétiques : 10% - Douleurs : épigastriques solaires ou dorsales
- Prurit intense, lésions de grattage
B- ANATOMIE PATHOLOGIQUE Interrogatoire :
1- Macroscopie • Age, sexe masculin
• Tumeur pleine indurée • Intoxication alcoolo-tabagique
• Siège de la tumeur : • Tares : Diabète
- 75 % tête • Antécédents de pancréatite chronique
- 25 % corps et queue • Lésions précancéreuses
2- Histologie • Facteurs génétiques
• Adénocarcinome (80%) développé à partir de Examen physique :
l’épithélium des canaux excréteurs. • Loi de COURVOISIER et TERRIER :
3- Extension - AEG
a) Local et locorégional - Hépatomégalie ferme, régulière, indolore
Fonction du siège de la tumeur par voie vasculaire - Grosse vésicule
et lymphatique :
• Syndrome de BARD et PIC =
• Duodénum : ulcération ou sténose
cancer de pancréas :
• Estomac – colon transverse : sténose,
- Ictère
compression => syndrome occlusif
- Prurit
• Voie biliaire : ictère choléstatique
- Cachexie
• Tronc porte : thrombose => HTP, varices
- Hépatomégalie
Œsophagiennes => hémorragies digestives
• Plexus nerveux : source de douleur
b- Signes paracliniques
b) Général
♦ Confirmer la cholestase :
• Métastases hépatiques
• Dosage de la bilirubine totale conjuguée
• Métastases ganglionnaire (ganglion de TROISIER)
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
• Phosphatase alcaline ↑ a- Formes symptomatiques
• Lipide cholestérol ↑ Selon le siège :
• Transaminases ↑ • Cancer du corps du pancréas :
- Diagnostic tardif
♦ Localiser le siège de l’obstacle sur la voie - Douleur à type solaire : syndrome
biliaire : pancréatico-solaire Transfixiante à
• Echographie abdominale : irradiation postérieure en hémiceinture
- Zone hyperéchogène dans la tête du • Cancer de la queue :
pancréas - Cancer corporéocaudal avec splénomégalie
- Grosse vésicule de stase
- Dilatation du canal de WIRSUNG Autres formes:
- Dilatation des voies biliaires intra et extra • Forme fébrile avec fièvre au long cours
hépatiques inexpliquée
• Scanner abdominal : • Phlébites superficielles : siège inhabituel
- Meilleur résultat dans 90 % des cas b- Formes compliquées (métastases)
• Echo endoscopie : • Découverte de métastases au niveau du
- Si tumeur inférieure à 2 mm foie, du péritoine, du poumon
• Cholangio-pancréatographie rétrograde
(CPRE) : B- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
- Lésions du canal de WIRSUNG et le Cancer primitif des voies biliaires
parenchyme • Antécédents d’anomalie congénitale de la
- Compression latérale du cholédoque VBP (kyste du cholédoque) ou de cholangite
- Sténose bord supérieur du pancréas avec sclérosante
rétro dilatation • Ictère d’installation progressive et tardive
• Echodoppler, Angiographie • La CPRE en fait le diagnostic
Affirmer la nature néoplasique : Ampoulome vatérien
• Données morphologiques : • Ictère douloureux, fébrile, récidivante
- Echographie • Hémorragie digestive (melæna)
- Scanner • La CPRE confirme le diagnostic
- Echo-endoscopie Carcinome hépatocellulaire :
• Données biologiques : marqueurs • Antécédents d’hépatite virale et/ou de
tumoraux non spécifiques : cirrhose
- Antigène carcino-embryonnaire (ACE) élevé • Hépatomégalie dure, irrégulière et
- CA 19.9 > 500 UI douloureuse
- Elastase • Elévation de l’alpha foeto protéine
• Données cytologiques : cellules • Echographie + ponction écho guidée
néoplasiques confirme le
- Cytodiagnostic par ponction écho guidée Diagnostic
- Examen de certitude diagnostic Lymphome ou cancer de voisinage :
c- Evolution • Cancer de l’estomac ou adénopathies
• Décès en moins de 6 mois (lymphome) envahissant ou comprimant la
• Complications locales : voie biliaire principal
- Envahissement organes de voisinage
• Complications à distance : métastase C- BILAN
2- Formes cliniques 1- Maladie : bilan d’extension
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
a)- Clinique • NFS - groupe Rhésus : Anémie ou pan
• Recherche : cytopénie
- Ascite • Urée – glycémie – créatininémie :
- Ganglion de TROISIER Fonction rénale
- Masse épigastrique • TP – TCK : Troubles de la coagulation
- Au TR : nodule au CSD : carcinose péritonéal • Ionogramme sanguin : désordres
b) Paraclinique électrolytiques
• Radiographie pulmonaire : opacités en • Protidémie : apprécier l’état nutritionnel
lâcher de ballon
• Echographie et scanner abdominale : III- TRAITEMENT
- Métastase hépatique A- BUT
- Adénopathies profondes • Calmer le patient
• Radiographie osseuse : métastase osseuse • Exérèse carcinologique de la tumeur
• Assurer la liberté des voies biliaires et
c) Classification: digestives
TNM :
Tx : non évaluable B- MOYENS
T0 : pas de tumeur 1- Médicaux :
Tis : in situ ♦ Chimiothérapie :
T1 : limité au pancréas inférieur à 2cm - 5 Fluoro-uracile
T2 : limité au pancréas supérieur à 2cm
T3 : au delà du pancréas sans envahir tronc ♦ Radiothérapie :
cœliaque et AMS - En post opératoire à visée antalgiques
T4 : envahissement du TC et AMS - Intubation tumorale per endoscopique,
percutanée ou transhépatique
Nx : non évaluable ♦ Antalgiques :
N0 : pas d’ADP - MORPHINE ®: 10 mg/Kg en IV ou 30 mg/Kg
N1 : ADP en per os
- DIANTALVIC® : 2 gélules x 2/j
Mx : non évaluable ♦ Co antalgiques :
Mo : pas de métastases - AINS
M1 : métastases - Antidépresseur
Stadifications de HEMRECK : - Corticoïdes si carcinose péritonéal
Stade I : Tumeur intra capsulaire (T1, 2 N0 ♦ Alcoolisation
M0) 2- Chirurgicaux
Stade II : envahissement des organes de a) Radical :
voisinage (T3 N0 M0 ; T1, 2,3 N1 M0) ♦ Duodéno-pancréatectomie céphalique
Stade III : envahissement des ganglions ♦ Duodéno-pancréatectomie totale
lymphatiques régionaux (T4 tout N, M0) ♦ Spléno-pancréatectomie gauche
Stade IV : Diffusion métastatiques b) Palliatif :
(Tout T tout N M1) ♦ Double dérivation bilio-digestive
2- Malade : bilan d’opérabilité (chirurgicale ou prothétique) et gastro-
• Rx pulmonaire : Fonction pulmonaire jéjunale sur une anse en Y.
• ECG : Insuffisance cardiaque, infarctus du
myocarde C- INDICATIONS
E- PRONOSTIC
• Très mauvais
• Suivie moyenne à 5 ans est inférieure à 5%
INTRODUCTION B- PARACLINIQUE
Coloration jaune de la peau et des muqueuses en 1- Biologique
rapport avec une élévation de la bilirubine Confirme la cholestase
conjuguée secondaire à un arrêt ou une diminution Bilirubine conjuguée : élevée >3N
de l’excrétion biliaire. Bilirubine totale : élevée
Intérêt : 5’nucléotidase : élevée
Pose un problème de diagnostic étiologique. γGT : élevées
PAL : élevée
I- GENERALITES 2- Morphologique
PHYSIOPATHOLOGIE Permet de distinguer les causes
Physiologie : hépatiques et extra hépatiques
Hème→ BNC→ captation par hépatocyte → ASP : calcification dans l’aire hépatique ou
glucurono-conjugaison→ BC → excrétion biliaire→ des VB
cycle entéro-hépatique + urine (urobilinogène) + Echographie : détermine si l’obstacle est
selles (sterchobilinogène). intra ou extra hépatique selon la dilatation
Pathologie : des VB.
Obstacle des canaux biliaire intra Cholangio-pancréatographie rétrograde
hépatique endoscopique (CPRE) : visualise l’obstacle et
Obstacle des voies biliaires extra en détermine la nature.
hépatiques TDM, IRM : visualise l’obstacle et en
détermine la nature.
II- SIGNES
A- CLINIQUE III- DIAGNOSTIC
1- Signes fonctionnels : Sd de A- POSITIF
cholestase clinique 1- Clinique
Ictère : diagnostic facile car franc. Interrogatoire : mode évolutif de l’ictère,
Chez le leucoderme : coloration jaune de signes associés, antécédents éventuels.
la peau et de muqueuse Examen physique : ictère, lésion de
Chez le mélanoderme : coloration jaune grattage, foie et VB.
de la sclérotique des yeux, de la base de 2- Paraclinique
la langue et des paumes. Sd de cholestase biologique
Urines foncées : aspect de « bière brune » Obstacle sur le trajet des VB par l’imagerie
ou « coca-cola ».
Selles décolorées ayant un aspect mastic B- DIFFERENTIEL
Prurit : généralisé Ictère à BNC : subictère en général avec
2- Signes physiques urine « rouges bordeaux », sans selles
Lésions de grattage : témoigne de l’intensité décolorée ni lésions de grattage. Pas de Sd
du prurit de cholestase biologique ni d’anomalie
Aspect du foie : taille, sensibilité, surface, morphologique à l’imagerie. Etiologie
consistance dominée par l’hémolyse.
Aspect de la vésicule biliaire : palpable ou Ictère chroniques idiopathiques
pas, sensibilité constitutionnels à BC :
C- INDICATIONS
♦ Tumeur localisée petite (cancer précoce) sans
Contre-indication à la chirurgie doit être opérée
♦ Si contre-indication : alcoolisation préconisée
♦ Tumeurs volumineuses (cancers évolués) :
- Hormonothérapie
- Traitement antalgique
D- SURVEILLANCE
♦ Clinique :
• Disparition de la douleur et des complications
(Ictères, ascite, hémorragies digestives…)
• Apparition des troubles digestifs (nausées,
vomissements, diarrhées) en cas de
chimiothérapie
♦ Paraclinique :
• Normalisation des examens biologiques
• NFS de contrôle en cas de chimiothérapie
• Dosage de l’alpha foeto-protéines et la
prescription d’une échographie tous les 6 mois
E- PRONOSTIC
• L’évolution spontanée se fait inexorablement vers
la mort en 1 à 3 mois chez l’Africain et 3 à 6 mois en
Europe.
• Dans 5 % des cas la survie dépasse 1 an
Favorable : guérison
Défavorable : reprise, rechute, RM- IV- TRAITEMENT
Rao, IC sévère Décès… A- BUT
Après guérison : RM, Rao, maladie d’OSLER, Stériliser le foyer
GNA… Traiter les complications
Eviter les récidives
B- FORMES CLINIQUES
1- Symptomatique : B- MOYENS
Forme articulaire pure 1- Curatif de la crise
Formes mineurs : polyathralgies + TDR + a- Mesures générales
Angine Repos au lit de 3 semaines
Autres manifestations : digestive, b- Médicament
pulmonaire, rénales… ATB :
2- Rhumatisme post-angineuse Peni G : 100000 UI/kg/j en IM
pendant 10j
III- DIAGNOSTIC Erythromycine (ERY®): 50mg/kg/j
A- POSITIF Corticoides :
Critère de JONES modifiés Predisolone: 2mg/Kg/j pendant 4-6 semaines
Signes majeurs Signes Preuves Puis baisse progressive jusqu'à un
mineurs d’infections à
traitement de 12 semaines
streptocoque
- Polyarthrite - Fièvre - Ac anti Digitalo-diurétique
- Cardite - Arthralgies streptocoqu 2- Prophylaxie
- Erythème - ANTCD de e élevé Amygdalectomie
marginé RAA - Prélèveme
Extraction et soins dentaires
- Nodosité de - VS élevé nt de gorge
MEYNET - CRP élevé positif ATB :
- Chorée de - Allongeme - Scarlatine Péni V : 200000-500000 UI/j
SYDENAMM nt de PR à
l’ECG
B- PROPHYLAXIE
1- A court terme
En cas de plaie :
♦ Parage, Nettoyage et Désinfection
♦ Séroprophylaxie par SAT
♦ Vaccination en fonction des antécédents de
vaccination :
• Si vaccin correcte avec rappel :
- < 5ans => Rien
- 5 – 10 ans => 1 dose de VAT
- > 10 ans => 1 dose de VAT + SAT
• Si vaccination incomplète : Rappel + SAT
• Si absence de vaccination : VAT + SAT
2- A long terme
Tétanos néonatal :
• Vaccination des femmes en âge de procréer
• Vaccination des femmes enceintes
Tout sujet :
• Dose s/cutanée tous les mois pendant 3 mois
consécutifs
• rappel après 1an, puis 5ans et tous les 10ans
D- SURVEILLANCE
1- Clinique
- Selles
- Abdomen
2- Paraclinique
- Coproculture
E- PROPHYLAXIE
• Lutter contre le péril fécal
• Dépistage et traitement des porteurs sains
• Assainissement des collectivités
B- PREVENTION
• Antibiothérapie à dose et durée adéquate des
infections localisées, portes d’entrée
• Couverture ATB des extractions dentaires
• Asepsie rigoureuse des manœuvres
instrumentales
3- Surveillance
♦ Clinique :
- Etat de conscience
- Constantes (T°, FC, TA)
- Etat des conjonctives
- Diurèse horaire
♦ Paraclinique :
- NFS et VS
- TP
- Bilan rénal
- Bilan hépatique
B- PROPHYLAXIE
• Maladie à déclaration obligatoire
• Isolement des malades
• Abattage des rats
• Mesures hygiéno-diététiques
• Vaccination
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
IX.
A. PHASE SEPTICEMIQUE
Paludisme
Septicémie
Grippe saisonnière
TRAITEMENT
X.
A. BUTS
Stériliser le foyer infectieux
Prévenir et traiter les complications
Eviter la contamination
B. MOYENS ET INDICATIONS
1. Phase septicémique
Hospitalisation
Repos
Antibiothérapie
Doxycycline 200mg/jour
+ Streptomycine 1g/j en IM pendant 3semaines
Durée : 6 semaines
2. Phase Post septicémique
Idem mais pendant 2-4 mois
Chirurgie pour drainage de pus si nécessaire
3. Phase chronique
Idem mais antibiothérapie pas toujours
efficace
Ajout de Fluoroquinolones (ofloxacine
400mg/j) si endocardite
Durée = plusieurs mois
C. PREVENTION
Lutte contre réservoir
Dépistage
Abattage des animaux
Hygiène
Lavage des mains
Consommation produits pasteurisés
Masques et gants
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
PATHOLOGIES HEMATOLOGIQUES
IV- TRAITEMENT
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Proportions exagérées :
ANEMIES HEMOLYTIQUES Capacités de régénération médullaire
dépassées
INTRODUCTION On parle d’ « Etat hémolytique »
Baisse du taux d’hémoglobine secondaire à une Responsable d’anémie hémolytique
destruction massive et accélérée de globules
rouges. II- SIGNES
Elles appartiennent aux anémies de mécanisme A- TDD : ANEMIE HEMOLYTIQUE
périphérique. CHRONIQUE
Intérêt : 1- Clinique
Epidémiologique : 1ère place des anémie en CDD :
Afrique Céphalées
Diagnostic : pose un problème de diagnostic Asthénie
étiologique Apathie
Evolutif : peut évoluer toute la vie. Troubles neurologiques
Palpitations
I- GENERALITES Dyspnée
A l’état physiologique
Vertiges
GR = cellule anucléée Lipothymie…
Conséquences de l’absence du noyau++ Examen physique : triade de
Incapacité de synthèse protéique
CHAUFFARD
Stock d’enzymes prédéfini et limité
Pâleur cutanéo-muqueuse
Disparition progressive des constituants non
Ictère ou subictère
renouvelables
Splénomégalie
Destruction (disparition) progressive des GR en
commençant par les plus vieux en premier
2- Paraclinique
Durée de vie =120 jours / Demi-vie = 30 jours
Affirmer l’anémie :
Nombre = 3 millions /sec mais un nombre identique
NFS : anémie normo chrome
synthétisé en même temps.
normocytaire régénérative ou anémie
La dégradation de GR :
hypochrome microcytaire
LA GLOBINE : Ses Acides Aminés rejoignent le
Frottis : anomalies morphologiques
pool d’A.A de l’organisme
Affirmer l’hémolyse :
LE FER : une grande partie réutilisée pour
Durée de vie du GR : test radio-
synthèse de l’Hb. Une infime partie passe
isotopique au Cr51 (30j environ)
directement du réticulocyte à l’érythrocyte
Stigmate de l’hémolyse
LE NOYAU HEMINIQUE
BL↗
Ouverture du noyau => Biliverdine
Haptoglobine↘
Biliverdine => Bilirubine (par réduction)
LDH↗
Siège de la destruction des GR :
Fer sérique ↗
INTRAVASCULAIRE : si présence
Hémoglobinémie / Hémoglobinurie
3- Evolution
EXTRAVASCULAIRE : tissulaire
Favorable : si cause curable
Défavorable :
A l’état pathologique :
Lithiase biliaire
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Ulcère de jambe a- Causes congénitales (corpusculaire) :
Cardiopathie anémique Anomalie de membrane
Hypersplénisme Sphérocytose héréditaire (MINKOWSKI-
CHAUFFARD) : auto hémolyse spontanée
B- FORME CLINIQUE corrigé par le glucose.
Hémolyse aigue : intra vasculaire +++ Ovalocytose héréditaire : asymptomatique
Urgence médicale Pyropoikillocytose héréditaire
Début brutal Stomatocytose : GR plié en forme de
Douleur vives bouche
Fièvre + frisson Hémoglobinopathie :
Sd anémique Anomalie de structure
Urine « rouge porto » Drépanocytose : Sd animique + crises
Biologie : Vaso-occlusifs. GR falciformé.
Affirmer l’anémie Hémoglobinose C
Affirmer l’hémolyse Hémoglobinose O arabe
Hémoglobinurie Anomalie de synthèse
Hémosidérinurie β thalassémie : forme majeure (maladie
de COOLEY) : Sd anémique + retard de
III- DIAGNOSTIC croissance + modifications
A- POSITIF morphologique.
Clinique : triade de chauffard α thalassémie
Paraclinique : confirmé l’anémie et δβ thalassémie
l’hémolyse déficit enzymatique :
déficit en G6PD :
B- DIFFERENTIEL Récessif lié à X. déclenché par infection ou
Ictère choléstatique rétentionnel : Sd de prise de médicament.
cholestase clinique et biologique. déficit en PK :
Maladie de CRIGLER-NAJAR : maladie Autosomique récessif.
autosomique récessive du à un défit total en b- Causes acquises
glucuronyl transférase. Il n’ya pas d’anémie Infectieuses :
Maladie de GILBERT : maladie autosomique Bactérienne : septicémie à staphylocoque,
dominante du à un défit partiel en streptocoque…
glucuronyl transférase. Parasitaire : paludisme, toxoplasmose,
maladie de KALA-AZAR
C- ETIOLOGIE Virale : virose de la petite enfance
1- Enquête étiologique (rougeole…)
Interrogatoire : infection, médicament, Immunologique
pathologies, antécédents… Auto-immune : LLC, maladie du système…
Examen physique : fièvre, anomalies Allo-immune : erreur transfusionnelle,
morphologiques, hépatomégalie… incompatibilité fœto-maternelle.
Biologie : électrophorèse Hb, dosage G6PD, Immuno-allergique : médicament
test de COOMBS, hémoculture, GE… (ALDOMET®)
2- Etiologies
IV- TRAITEMENT
A- BUT
Corriger l’anémie
Prévenir et traiter les complications
Traiter l’étiologie
B- MOYENS
Transfusion de sang
Traiter en fonction de l’étiologie
Antibiothérapie
Arrête du médicament incriminé
Splénectomie…
C- INDICATIONS
Hémolyse aigue : transfuser si Hb <6g/dL
Hémolyse chronique : transfuser si signe de
décompensation
D- SURVEILLANCE
Clinique : TA, FR, pouls, diurèse, conscience
Paraclinique : taux d’Hb
B- FORMES CLINIQUES
Phase latente : anomalies biologiques
Début : brusque : fièvre, AEG, angine, V- TRAITEMENT
stomatite ulcéreuse, purpura… A- BUT
Obtenir une rémission
III- DIAGNOSTIC Eviter la rechute
A- POSITIF Traiter et prévenir les complications
Interrogatoire : profession, exposition au Rx,
antécédent d’hémopathie ou infection B- MOYENS
virale… 1- Général :
Clinique : Sd tumoral + Sd insuff. Médullaire - Isolement en milieu stérile
Paraclinique : myélogramme, hémogramme - Réanimation hématologique : transfusion
- Antiémétique : VOGALENE®
B- DIFFERENTIEL - Antipyrétique : PERFALGAN®
Devant ADP : MNI, autre Sd
- Antibiotique
myéloprolifératif…
2- Chimiothérapie :
Devant douleur osseuse : OMA, RAA,
- Vincristine : 1-2mg/m²/semaine en IVL
drépanocytose…
- Méthotrexate : 12 mg/m²/semaine en intra
Devant pan cytopénie : aplasie médullaire
thécal
- Daunorubicine : 40-100mg/j
IV- PRONOSTIC
- Cyclophosphamide : 300-800 mg/m²/j IV
A- FACTEURS
- Cytosine-arabinoside : 200 mg/m²/j
Age : 2-10ans favorable
- Asparaginase
Sexe : homme défavorable
3- Adjuvants :
Nombre de GB : ≥100.000/mm3 mauvais
Corticothérapie si atteinte méningée :
Réponse initiale au traitement
PREDNISOLONE® 40mg/m²/j
Type de leucémie
4- Greffe de moelle osseuse allo génique
Durée de la rémission : rechute avant
18mois de mauvais pronostic
C- INDICATIONS
Sd tumoral important : mauvais pronostic
1- LAL
Durée : 4semaine, 1cure/semaine
B- GROUPES PRONOSTIC
Protocole : COP-CRB (vincristine
Groupe 1 : bon pronostic
+cyclophosphamide +daunorubicine + asparaginase
Age : 2-10ans
+Predisolone)
Sexe : femme
Dose d’entretien : méthotrexate pendant 6mois
GB : <15.000/mm3
2- LAM
Pas d’atteinte méningée
Durée : 4semaine, 1cure/semaine
Groupe 2 : (60-65%) ni G1 ni G3
Protocole : Cytosine-arabinoside
Groupe 3 :
Dose d’entretien : méthotrexate
Age : <1an, >10ans
3- Rechute
GB : >100.000/mm3
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
La PEC dépend de la drogue pour laquelle le patient
est résistant
B- PARACLINIQUE B- DIFFERENTIEL
Hémogramme Autre Sd myéloprolifératif : pas de Chr Phi
Anémie normo chrome normocytaire SPM myéloïde : sujet de 50ans, SPM type 4,
arégénérative anomalie de GR.
Maladie de VAQUEZ
IV- TRAITEMENT
A- BUT
Obtenir une rémission
Eviter la rechute
Traiter et prévenir les complications
B- MOYENS
1- chimiothérapie:
- Cytosine-arabinoside : 30 mg/m²/j per os
- Hydroxyurée: 30-50 mg/Kg/j (attaque) 15-
30 mg/kg/j (entretien)
- Misulban : 0,1mg/kg/j
- Purinéthol : 50mg/Kg/j
2- Immunosuppresseur
Interféron α : 5mi UI/m²/j , 3mi UI/m² X3/semaine
3- Greffe de moelle osseuse
4- IMATINIB mésylate (STI
571)
400mg/j bloc Chr Phi et induit l’apoptose.
5- Autres :
- ATB
- Anticoagulants
- Splénectomie
- Eau de VICHY-ZYLORIC
C- INDICATION :
Chronique : 3-4 ans
Greffe de moelle osseuse
Hydroxyurée
Interféron α : pendant 12mois
IMATINIB mésylate
Accélération :
Greffe de moelle osseuse
Hydroxyurée
Interféron α : pendant 12mois
IMATINIB mésylate
Accutisation : traitement des leucémies
aigues.
V- TRAITEMENT
A- BUT
Obtenir une rémission
Eviter la rechute
Traiter et prévenir les complications
B- MOYENS
1- Général :
- Réanimation hématologique : transfusion
- ATB
- Splénectomie
- γglobuline : 400mg/m² séquentiel pendant 5j
2- Chimiothérapie :
- Chlorambucil : 0,1 mg/kg/j : mono
chimiothérapie
- Protocol COP :
Vincristine : 1,4mg/m² à j1 en IVL
Cyclophosphamide : 200 mg/m²/j per os
pendant 5j
Prednisone : 100mg/m² pendant 5j
- Protocol CHOP :
Vincristine : 1,4mg/m² à j1 en IVL
Cyclophosphamide : 400 mg/m²/j per os
pendant 5j
Prednisone : 100mg/m² pendant 5j
Adriblastine : 25mg/kg à J1 en IV
3- Radiothérapie
4- Greffe de MO
B- DIFFERENTIEL B- MOYENS
Infection : 1- Chimiothérapie :
Tuberculose - Protocol MOOP :
SIDA Vincristine : 1,4mg/m² à j1 en IVL J1 et j8
Toxoplasmose Méchloréthamine : 6 mg/m²/j IV J1 et j8
MNI… Prednisone : 40mg/m² j1 et j11
Tumeurs : Procarbazine : 100mg/m² de j1 à j14
LMNH - Protocol ABVD :
Cancers bronchiques Vinblastine : 6mg/m² à j1 et j14
Cancers ORL… Adriamycine : 25mg/m²/j j1 et j14
Autres : Bléomycine : 10mg/m² j1 et j14
Sarcoïdose Dacarbazine : 375mg/kg J1 à j14
Histiocytose … 2- Radiothérapie
3- Greffe de MO
IV- BILANS 4- Chirurgie :
A- EXTENTION
C- INDICATION
Classification d’ANN-HARBOR
Stade1 et 2 sans signes évolutifs
Stade1 : atteinte d’1 territoire ganglionnaire ou
3MOOP + Rxttt durée : 4mois
2territoire contigus
Stade1 et 2 avec signes évolutifs
Stade2 : atteinte de 2 ou plus territoires
3MOOP + Rxttt +3MOOP durée : 7mois
ganglionnaires non contigus homolatéral
Stade 3 sans signes évolutifs
Stade3 : atteinte de plusieurs territoires
3MOOP + Rxttt
ganglionnaires sus et sous diaphragmatiques
Stade 3 avec signes évolutifs
Stade4 : atteinte viscérale
3MOOP alternés + 3ABVD
Stade 4
B- EVOLUTIVITE
3MOOP alternés + 3ABVD –consolidation- 3MOOP
1- Clinique
alternés + 3ABVD
Fièvre plu de 8jours
Amaigrissement >10%
Sueurs nocturnes
Prurit
2- Paraclinique
VS >40mm
Fibrinémie >5g/L
Globuline↗↗↗
FS >70μg/L
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
PURPURA HPM…
INTRODUCTION B- PARACLINIQUES
Sd clinique dont la lésion élémentaire (tache NFS : plaquettes, hémoglobine…
hémorragique non effaçable à la vitro-pression) est Bilan d’hémostase :
en rapport avec une issue spontanée d’hématies TP-TCA
hors des vaisseaux cutanées et/ou muqueux. Taux de fibrinogène
Intérêt : Temps de thrombine
Epidémiologique : étiologies variables Au terme de bilan biologique on
Diagnostic : aisé classe les purpuras :
Purpura thrombopénique
I- GENERALITES (plaquettes<150000/mm3) :
Les purpuras son généralement secondaire à : Associer un myélogramme :
- Une thrombopénie troublant l’hémostase - Central : pas de mégacaryocytes ou
primaire mégacaryocytes anormaux
- Une lésion vasculaire baissant l’étanchéité de la - Périphérique : mégacaryocytes présents,
paroi vasculaire. nombreux
Purpura non thrombopénique
II- SIGNES
A- CLINIQUES III- DIAGNOSTIC
1- Interrogatoire A- POSITIF
Antécédents Interrogatoire : antécédents
Prise médicamenteuses : héparine, AVK… Clinique : forme et topographie
Maladie systémique en cours Paraclinique : NFS, test d’hémostase
Une virose
Notion d’hémorragie cutanée ou viscérale B- DIFFERENTIEL
isolée à répétition Erythème : rougeur congestive de la peau s’effaçant
2- Examen physique à la vitro pression.
Confirme : C- ETIOLOGIES
Forme : 1- Purpura thrombopénique :
Ecchymotique ou en placard Clinique : pétéchie ecchymose, hémorragie
Pétéchial ou punctiforme muqueuse, hémorragie rétinienne,
Nécrotique hémorragie (HD, hématurie…)
Nodulaire et infiltré Etiologie :
Topographie : Centrale :
Localisée Aplasie médullaire
Diffuse Envahissement médullaire (leucémie,
Signes associés témoins de pathologie sous- myélofibrose, cancers…)
jacentes (lupus, méningite, virose…) : Anomalie de maturation
Pleur Intoxication alcoolique aigue
Ictère Thrombopénie anténatal
Tachycardie Carence vitaminique
Fièvre Hémoglobinurie paroxystique
ADP nocturne : MARCHIAFAVA-MICHELI
SPM Périphérique :
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Anomalie de répartition Fragilité capillaire constitutionnel ou
Hypersplénisme acquise :
Hémodilution Diabète
Hypothermie Amylose
Destruction accélérée par Maladie de CUSHING
consommation Corticoïde
CIVD Origine sénile
Post CEC
Septicémie IV- TRAITEMENT
Post plasmaphérèse A- BUT
Destruction accélérée par Guérir le malade en traitant la cause
mécanisme immunologique :
Médicamenteux (sulfamide, B- MOYENS et INDICATION
aspirine, nivaquine, héparine…) Hospitalisation en USI
Viral (hépatite, MNI, CMV, VIH, Voie veineuse
rougeole…) Traité un état de choc éventuel : 20-
Post-transfusionnel 30mL/kg de macromolécules
Auto-immune Corticoides : HSHC 10mg
LLC ATB : Ampicilline 15mg/kg
Purpura thrombopénique
Anti agrégeant plaquettaire :
idiopathique :
ASPEGIC ® 25mg/kg
2- Purpura thrombopénique idiopathique :
Généralités : Thrombopénie périphérique
auto-immune.
Touche généralement l’enfant et les femmes
de plus de 40ans.
Diagnostic : Sd hémorragique isolé,
thrombopénie, test de DIXON positif.
Traitement : corticoïde, splénectomie,
chimiothérapie
3- Purpura vasculaire :
Clinique : purpura diffus pétéchial,
prédominant sur MI et abdomen, évolue par
poussée, pas d’hémorragie muqueuse
Etiologies :
Infectieux
Maladie d’OSLER
Septicémie à méningocoque
Maladies éruptive d’évolution
maligne (varicelle, rougeole)
Vascularite
Purpura rhumatoïde
Lupus, PR, PAN
Cryoglobulinémie
Médicament : sulfamides
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
SPLENOMEGALIE B- PARACLINIQUE
1- Imagerie
INTRODUCTION Echographie
Hypertrophie de la rate qui devient palpable. Scintigraphie
Elle est secondaire à une maladie aigue, subaigüe TDM
ou chronique. Elle peut-être isolée ou associée à 2- Biologie
plusieurs signes. NFS : cytopénie, hémodilution par shunt
Intérêt : artério-veineuse intra splénique.
Pose un problème de diagnostic étiologique.
C- EVOLUTION
I- GENERALITE Infarctus splénique
La rate est un organe lymphoïde thoraco-abdominal Hématome intra splénique
situé dans l’hypocondre gauche. Il est vascularisé Hémopéritoine par rupture de la rate.
par le pédicule splénique.
III- DIAGNOSTIC
II- SIGNES A- POSITIF
A- CLINIQUE Interrogatoire : antécédents
1- CDD Clinique : SPM isolé ou non
Fortuite Paraclinique : échographie abdominale
Signes fonctionnels :
Douleur : splénalgie, type de pesanteur B- DIFFERENTIEL
irradiant à l’épaule gauche, post prandiale Gros rein gauche : contact lombaire,
Troubles digestifs : diarrhée, Tumeur de l’angle colique gauche : mal
vomissement… limité
Complications Kyste du mésentère
2- Signes physique Cancer du lobe gauche du pancréas
Voussure à l’HCG
Masse palpable : C- ETIOLOGIES
Patient en décubitus dorsal, examinateur 1- Enquêtes
à droit en genoux fléchit, bras le long du Clinique : HTP, aire ganglionnaire, Sd
corps infectieux, AEG
Masse : bord ant crénelé, pole inférieur Paraclinique : VS, NFS, hémoculture, SRV…
arrondi, mobile à la respiration.
Matité splénique 2- Etiologies
Maladies hématologique
Au terme de cet examen physique
Anémie hémolytique
nous classerons SPM selon HACKETT :
Sphérocytose
- Type1 : peut être palpé à l’inspiration profonde
Thalassémie
- Type2 : mi chemin entre rebord costal gauche et
Enzymopathie : G6PD
l’horizontal passant par l’ombilic
Sd myéloprolifératif
- Type3 : l’horizontal passant par l’ombilic
Leucémie aigue
- Type 4 : mi chemin entre l’horizontal passant
LMC
par l’ombilic et la ligne joignant les 2EIAS
Maladie VAQUEZ…
- Type5 : plonge dans la FIG
Sd lymphoprolifératif
LLC
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Maladie d’HODGKIN Splénectomie.
LMNH…
Infection
Bactérie
Septicémie à pyogène
Maladie d’OSLER
Tuberculose
Brucellose…
Viral
MNI
VIH
Hépatite virale…
Parasitaire
Paludisme
Maladie de KALA-ASAR
Maladie inflammatoire
LED
PAR
Sarcoïdose
Sd de FELTY…
Maladies de surcharge
Maladie de GAUCHER
Amylose
Maladie de NIEMAN-PICK
Sd de FELTY…
Maladies de stase
Cirrhose
Maladie de WILSON
SD de BUDD-CHIARI
Insuf cardiaque
Thrombose
sténose
Autres
Abcès
Kyste
Tumeurs
IV- TRAITEMENT
A- BUT
Guérir le malade en traitant la cause
Prévenir les complications
B- MOYENS et INDICATION
Dépend de l’étiologie
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
MYELOME MULTIPLE DES OS (MALADIE b- Examen physique :
DE KALHER) Pauvre
AEG
Douleur osseuse
INTRODUCTION :
Sd radiculaire
Hémopathie maligne caractérisé par une
Rarement HPM, SPM
prolifération médullaire monoclonale de
Complications
plasmocytes, avec synthèse d’une
2- Paraclinique :
immunoglobuline complète ou incomplète.
a- Biologique
Intérêt :
NFS :
Epidémiologique : fréquent
Anémie normo chrome normocytaire
Diagnostic : aisé
arégénérative
pronostic : complications diverses
VS élevée
Baisses des plaquettes et des leucocytes
I- GENERALITES
Age≥ 45ans Plasmocytose
Conséquences : insuffisance médullaire + Frottis : hématies en rouleaux
troubles calciques Electrophorèse d’Hb : pic étroit β ou γ
Immunoglobuline sécrétée peut-être : globulines
Complète : IgG 80%, IgA 20% Immunoélectrophorèse : aspect monoclonal
Chaines légères : protéines de BENCE- du pic et sa nature.
JONES, pronostic réservé, isolée ou Examen des urines : protéinurie, protéine
associée à une Ig complète (40%) de BENCE-JONES (PBJ)
Cryoglobuline Myélogramme :
Non sécrété : tableau clinique et Prolifération plasmocytaire (15%) parfois
biologique étant identique à la forme absente nécessitant alors une biopsie
sécrétante. médullaire (infiltration plasmocytaire +
myélofibrose)
II- SIGNES Hyper protidémie
A- TDD : myélome de type IgG Hyper calcémie
chez un sujet de 60ans. b- Radiologique :
Ostéolyse : images lacunaires à l’emporte
1- Clinique
pièce, crane, bassin
a- Circonstances de découverte :
Déminéralisation diffuse (rachis)
Douleur osseuse : intense, insomniantes,
Exceptionnellement ostéocondensation
permanentes, rebelles aux antalgiques
Classification des lésions osseuse :
usuels
- Stade 0 : pas de lésion
AEG
- Stade 1 : déminéralisation diffuse isolée
Sd anémique
- Stade 2 : déminéralisation diffuse + moins de
Complications (fractures, infections,…)
3lésions lytiques
Sd biologique :
- Stade 3 : plus de 3 lésions lytiques
VS accélérée
3- Evolution
Difficulté de groupage sanguin
Complications :
Difficulté à confectionner des frottis
Insf. Rénale (40-50%)
Protéines de BENCE-JONES
Infections
Hypercalcémie
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Insf. Médullaire - Stade 2 : intermédiaire
Compression médullaire - Stade 3 : 1 seul suffit
Amylose (10%) A : pas d’IR
Sd d’hyper viscosité B : fonction rénale perturbée
Décès : 2-6ans D’autres critères rentrent en compte pour réaliser
d’autres classifications :
B- FORMES CLINIQUES I II III
1- Symptomatique Hb >10 <8,5
Calcémie <120 >120
Myélome à IgA ou IgD : mauvais pronostic
IgG <50 >70
Myélome à chaines légères : pas d’hyper IgA <30 >50
protidémie ni de pic monoclonal Lésions Coté 0 ou 1 Coté 3
Myélome non sécrétante osseuses
Plasmocytomes solitaires : sans infiltration PBJ - <4g/24H Survie - >12g/24H
- Petite 30 mois - Grande
médullaire
masse masse
Leucémie à plasmocytes : formes graves tumoral tumoral
2- Selon le terrain - Survie - Survie
Forme du sujet jeune de mauvais pronostic. 50mois 15mois
III- DIAGNOSTIC
V- TRAITEMENT
A- POSITIF
A- BUT
Interrogatoire : antécédents, âge
Détruire les cellules tumorales
Clinique : AEG, douleur osseuse
Traiter et prévenir les complications
Paraclinique : myélogramme,
électrophorèse Hb,…
B- MOYENS
1- Symptomatique :
B- DIFFERENTIEL
Réanimation hématologique
.γ monoclonal bénigne ou MGUS :
ATB
asymptomatique, plasmocytes ≤10%
Biphosphonate
Maladie de WALDENSTROM :
Antalgiques
macroglobulinémie maligne, IgM
2- Chimiothérapie :
monoclonal, prolifération
- Protocol MP :
lymphoplasmocytaire.
Méphalan: 8mg/m²/j
Plasmocytose infectieuse : Sd infectieux.
Prednisone : 60mg/m²
- Protocol VMCP :
IV- PRONOSTIC
Vincristine : 1mg/m² à j1
Critère :
Méphalan: 5mg/m²/j
Masse tumorale
Cyclophosphamide: 100mg/m²
Taux d’Hb
Prednisone: 60mg/m²
Calcémie
- Protocol VBAP:
Taux d’Ig monoclonal
Vincristine : 1mg/m² à j1
Lésions osseuses
Bincru: 30mg/m²/j
PBJ
Adriblastine: 30mg/m²
Prednisone: 100mg/m²
Classification de SALOMON et DURIE
3- Radiothérapie
- Stade 1 : tous les critères retrouvés
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
4- Greffe de MO
5- Interféron
3millions d’UI X 03/semaines en S /c en attaque
3millions d’UI /semaines en S /c en entretien
C- INDICATION
Stade1, 2,3
3VMCP + 3VBAP
Asymptomatique : abstention
C- INDICATIONS
SN primitif
Dans tous les cas :
Régime hyper protidique en absence d’IR
Repos
Albumine 1g/Kg en IVL
Anti HTA
Rétention d’eau :
Diurétique : LASILIX®
Régime désodé
SN :
Corticoïde : Predisolone 2mg/Kg/j
4semaine puis 1j/2 pendant 8semaines
SN secondaire :
Immunosuppresseur
Corticoïde
Traiter l’étiologie
IV- TRAITEMENT
A- BUT
Rétablir la diurèse
Traiter la cause
Prévenir et traiter les complications
2- Chirurgicaux
• Lobectomie
• Pneumonectomie
• Transplantation pulmonaire
C- INDICATIONS
DDB diffuse
• Antibiothérapie
• Fluidifiant
• Soins ORL et Dentaire
DDB localisée
• Chirurgie : Lobectomie
D- SURVEILLANCE
Clinique :
• Température, FC, TA, FR x 2/j
• Etat de conscience x 2/j
• Diurèse horaire /j
• Auscultation
Paraclinique :
• NFS, VS, CRP
• Radiographie pulmonaire
E- PROPHYLAXIE
• Traitement correct des affections ORL et
pulmonaire
• Extraction précoce des corps étrangers
C- INDICATIONS
♦ OAP cardiogénique :
• mesures générales
• trinitrine
• tonique cardiaque
• antiHTA
• traitement étiologique
♦ OAP lésionnel :
• mesures générales
• corticoïdes
• traitement étiologique
D- SURVEILLANCE
♦ Critères cliniques :
- Amélioration dyspnéique
- Remontée de la SaO2
♦ Examens complémentaires :
- Rx pulmonaire
- ECG
- Gazométrie
F- SURVEILLANCE
♦ Critères cliniques :
- Amélioration dyspnéique
- Remontée de la SaO2
- Monitoring cardiaque et tensionnels
♦ Examens complémentaires :
- Disparition rapide des signes de cœur
pulmonaire aigu
- TCK – TP
- NFS bihebdomadaire : plaquettes
- INR
G- PREVENTION
♦ Prévention médicale :
Traitement anticoagulant chez les patients ayant
subit
- Une chirurgie orthopédique
- Un alitement prolongé
- Une intervention chirurgicale
♦ Mesures hygiéno-diététiques :
• Lever précoce et préconiser une activité
physique chez les sujets alités, chez les sujets
opérés
• Hydratation correcte
• Port de soutien recommandé chez les porteurs
de varices afin de permettre un bon retour veineux
• Prévention de thrombose veineuse :
- Eviter le port de vêtements pas trop serrés
aux jambes et à la taille
- Port de bandes de contention (bas, collants)
systématiques chez les sujets alités
- Reprise rapide des activités physiques
normales chez le sujet porteur d’une
thrombose veineuse en traitement
• Lutter contre facteurs de risques
cardiovasculaires :
- Lutter contre obésité
- Traitement correct de l’HTA
INTRODUCTION 2. Pathogénie
Ensemble des manifestations cliniques, Réservoir : Sujet bacillifère
radiologiques, biologiques, immunologiques, en Mode de contamination :
rapport avec la 1ère pénétration de BK dans Aérienne par les gouttelettes de PFLUGGE
l’organisme généralement par voie aérienne. Indirecte (produits souillés)
Intérêts : Facteurs favorisants
Epidémiologique : déclaration obligatoire Promiscuité / Pauvreté / Mauvaises
Diagnostique : IDR conditions socio-économiques
Thérapeutique : traitement au long cours Circonstance d’immunodépression
(tabac, alcool, grossesse, diabète,
I- GENERALITES corticothérapie,…)
A. EPIDEMIOLOGIE Lésions anatomiques
1. Fréquence Alvéolites exsudatives
Selon l’OMS, environ un tiers de la population Follicule tuberculeux
mondiale est infectée par M. tuberculosis. Foyer caséeux pouvant se rompre dans
2. RAI une bronche ou dans un vaisseau
Risque annuel d’infection permet de suivre
l’endémie tuberculeuse. C’est la proportion Manifestation histologique
d’enfants en âge scolaire non vacciné au BCG avec Le premier contact de l’organisme avec le bacille de
IDR (+) par rapport à l’âge moyen des enfants Koch se traduit par un « chance d’inoculation ». Les
vaccinés. lésions sont d’abord de type exsudatif
3. Autres inflammatoire non spécifique.
Age A partir de cette lésion, les bacilles vont se
- dans les pays en développement, les multiplier et migrer d’un organe à l’autre et
enfants < 5 ans diffusent dans tous les viscères en particulier les
- dans les pays développés 2ème enfance > 5 ganglions, la rate, de foie.
ans Une nécrose caséeuse succède à l’inflammation
Sexe : Autant le sexe masculin que le sexe puis survient un remaniement folliculaire
féminin. (granulome épithélio-giganto-cellulaire) : c’est le
Facteurs de risque follicule de KOESTER
Notion de contage.
Facteurs socio-économiques et la promiscuité Manifestation Biologique
C’est la maladie des couches défavorisées males de Immunité antituberculeuse
pauvreté, promiscuité, des toxicomanes sous A médiation cellulaire
alimentations, éthylisme. Apparaît 4 à 8 semaines après le contact
B. ETIOPATHOGENIE déterminé et entretenue par la présence
1. Le germe dans l’organisme, de BK vivant.
Mycobactéries tuberculeuses N’est pas absolue à l’occasion de certains
M. Tuberculosis / Bovis / Africanus facteurs, l’équilibre peut être rompu et
BAAR (bacilles acido-alcoolo-résistants) entraîner une tuberculose.
Mis en évidence par Allergie tuberculinique
coloration de ZIEHL NIELSEN ou
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
Traduit La réaction de défense de a. Orientation
l’organisme. Radiographie pulmonaire : complexe
Apparaît 2 à 3 mois après le contact avec le ganglio-pulmonaire de PARROT KUSS
B.K. Adénopathie Médiastinale
Correspond à une hypersensibilité de type Chancre d’inoculation = opacité
retardée à médiation cellulaire. Testée par infiltrative + adénopathie médiastinale
l’IDR. Compression bronchique
Epanchement pleural
II. SIGNES Syndrome biologique inflammatoire
A. TDD : PIT GANGLIO-PULM VS / CRP élevées / Anémie
PATENTE ENFANT hypochrome microcytaire
1. Clinique IDR de MANTOUX à la tuberculine
a. Interrogatoire Technique
Notion de contage / Vaccination BCG / Injection de 1/10eml de tuberculine à la
Signes d’immunodépression / Virage récent face antérieure de l’avant bras en sous
de l’IDR cutané
Signes généraux : Signes d’imprégnation Injection provoque phénomène en peau
tuberculeuse (fièvre vespéro nocturne, d’orange
sueurs nocturnes, asthénie, anorexie, Lecture à la 72eh par mesure de
amaigrissement) Perturbent rendement l’induration
scolaire Résultats
Signes fonctionnels Test positif, si diamètre d’induration 8 mm
Dyspnée / toux / rhinopharyngite / bronchite - Si test antérieur non connu, l’importance
Leur répétition ou leur persistance de façon de la réaction (phtyctemlaire) est
inhabituelle doit faire rechercher une PIT. fortement en faveur de la PIT
b. Signes Physiques - Si test antérieur négatif, on parle de
Typho-bacillose de LANDOUZY virage récent ; c’est un élément
Fièvre en plateau 39-40° / Sueur / Langue saburrale primordial pour affirmer la primo
/ Céphalées / Troubles digestifs / Pouls non dissocié infection tuberculinique
Adénopathie cervicale superficielle Test négatif = absence de PIT
Erythème noueux = Nodules de taille Cependant, elle peut être négative malgré une
variable enchâssés dans le derme ou dans infection tuberculeuse réelle dans différentes
l‘hypoderme, douloureux à la pression, circonstances
saillant sous la peau et retrouvés le plus - insuffisance technique
souvent à la face antérieure du tibia ou à la - période antiallergique
face postérieure de l’avant bras. - affection anergisante : rougeole, oreillon,
Kérato-conjonctivite phlycténulaire = grippe (virale, coqueluche)
Nodule jaunâtre infiltrant la conjonctive se - déficit immunitaire : SIDA
manifestant par un larmoiement et une - dénutrition ou malnutrition
photophobie / Rougeur oculaire - nouveau-né ou nourrisson jusqu’à 3 mois
Respiratoires (pauvres)
Râles (sous) crépitant b. Certitude
Examen des autres appareils Mise en évidence des BARR dans
Crachats (expectorations matinales à
2. Examens complémentaires jeun)
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Liquide de tubage gastrique 2- DEVANT ADENOPATHIE MEDIASTINALE
Liquide de fibroaspiration bronchique Sarcoïdose stade 1
Culture sur milieu de LOWENSTEIN JENSEN + Lymphome de Hodgkin
antibiogramme / Histologie (Follicule de
KOESTER)
IV. TRAITEMENT
B. EVOLUTION A. BUTS
1. Bien traitée Stériliser foyers tuberculeux
Guérison avec ou sans séquelles à type de maladie Prévenir et traiter les complications
du hile (calcifications des adénopathies Eviter récidives
Médiastinales)
2. Mal ou non traitée B. MOYENS CURATIFS
Complications locorégionales 1. Spécifiques
Atélectasie / Emphysème / Fistulisation bronchique Antituberculeux
/ Pleurésie séro fibrineuse / Médiastinite Rifampicine : 10mg/Kg/j
/Péricardite EI : troubles digestifs, cytolyse hépatique
Complications générales Isoniazide : 5mg/Kg/j
Miliaire / Méningite tuberculeuse / Autres EI : troubles neuropsychiques
localisations Pyrazinamide : 30mg/Kg/j
EI : allergies, douleurs articulaires, ictères
C. FORMES CLINIQUES Etambutol : 20mg/Kg/j
1. Formes symptomatiques EI : névrite optique rétrobulbaire
Forme latente CI : enfant, femme enceinte
Absence de manifestations cliniques Streptomycine : 15mg/Kg/j pendant 6j/7,
IDR ≥ 9mm EI : toxicité cochléo-vestibulaire et rénale
Forme pneumonique
2. Formes selon le terrain 2. Non spécifiques
Forme du nouveau né Oxygénothérapie
Forme du nourrisson Corticothérapie
Forme de l’adulte et adolescent Prednisone 1mg/kg
Sujet VIH + (IDR négative) Mesures préventives
Mesures adjuvantes
Régime hypercalorique / hyper
III. DIAGNOSTIC protidique
Equilibration de tare
A- DIAGNOSTIC POSITIF Rééquilibration hydro électrolytique
Contage récent Hémostatiques
Signes d’imprégnation Transfusion sanguine
Virage récent de l’IDRt
Rx pulmonaire C. INDICATIONS
1. Chez l’enfant
B- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL 2 mois de RHZ
1- DEVANT LA FIEVRE 4mois de RH
Fièvre typhoïde 2. Chez l’adulte
Sida pédiatrique chez l’enfant 2mois de RHZE
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4mois de RH
3. Autres
Mesures adjuvantes en fonction de l’état
Si échec faire traitement de 2e ligne
Corticothérapie si bi ou multifocale
Oxygène si dyspnée
D. SURVEILLANCE
1. Clinique
Douleurs
Poids / Etat Général / T° / Reprise de
l’appétit
2. Biologique / radiologique
E. VS / NFS
Hémoculture
Radiographie pulmonaire
F. MOYENS PREVENTIFS
Vaccination BCG à la naissance
Dépistage et Traitement correcte de la PIT
Amélioration des conditions de vie
IEC
2. Non spécifiques
Oxygénothérapie
Corticothérapie
Prednisone 1mg/kg (long cours)
Mesures préventives
Mesures adjuvantes
Régime hypercalorique / hyper
protidique
Equilibration de tare
Rééquilibration hydro électrolytique
Hémostatiques
Transfusion sanguine
C. INDICATIONS
1. Chez l’enfant
2 mois de RHZ
4mois de RH
2. Chez l’adulte
2mois de RHZE
4mois de RH
3. Autres
Mesures adjuvantes en fonction de l’état
Si échec faire traitement de 2e ligne
Corticothérapie si bi ou multifocale
C. MOYENS PREVENTIFS
Vaccination des sujets à risque
2. Traitement de fond
Eviction des allergènes, des irritants
Traitement d'un RGO
Antihistaminiques
Corticothérapie
Education du patient
INTRODUCTION
Présence au sein de la cavité pleurale d’un
liquide
DIAGNOSTIC POSITIF
citrin, II.
riche en albumine et en fibrine, TDD : PSF de moyenne abondance
qui tend à coaguler spontanément A. CLINIQUE
lié à une inflammation de la plèvre. 1. Signes généraux
Intérêts : Fièvre
Diagnostic : aisé évoqué devant la clinique Frissons
(trépied de trousseau) et confirmé par AEG
l’analyse chimique du liquide de ponction
Pose surtout le problème de diagnostique 2. Signes fonctionnels
étiologique. Douleur thoracique
Unilatérale à type de point de coté ou de
déchirure
Vive, inhibant l’inspiration profonde
GENERALITES Déclenchée par les changements de position
I.
PHYSIOPATHOLOGIE Toux sèche
Les lésions pleurales dépendent en partie de Exacerbée par les changements de position et
l'affection causale avec cependant des aspects la mobilisation
communs Dyspnée
L'inflammation induit la congestion, l'œdème Signes de détresse respiratoire
et l'exsudation fibrineuse.
L'abondance de l'épanchement est fonction 3. Signes physiques
de l'importance de l'inflammation. Ampliation thoracique↓ ou abolie du coté
La fibrine peut se résorber ou subir une atteint
organisation conjonctive par pénétration, Voussure de l’hémi thorax atteint
ainsi se forme un épaississement +/- Syndrome d’épanchement pleural liquidien avec
important et une symphyse +/- complète des trépied de TROUSSEAU (du coté atteint)
2 feuillets pleuraux. Vibrations vocales ↓ ou abolies
Matité franche hydrique de bois
La production du liquide est la conséquence de Murmure vésiculaire ↓ ou aboli
L'augmentation de la pression dans les Autres signes
capillaires sanguins et les lymphatiques sous- Souffle pleurétique à la limite supérieure de
pleuraux. l’épanchement
La diminution de la pression oncotique du Frottement pleural
sang.
L'atteinte anatomique de la plèvre par un Devant ce tableau, la réalisation d’une ponction
processus infectieux, tumoral, vasculaire ou évacuatrice s’impose (intérêt diagnostique et
traumatique. thérapeutique). Elle ramène un liquide citrin,
trouble et coagulant plus ou moins rapidement.
III.
DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
C. FORMES CLINIQUES
1. Formes symptomatiques A. ENQUETE ETIOLOGIQUE
Pleurésie de grande abondance
Dyspnée+++ B. ETIOLOGIES
Signes de choc 1. Causes infectieuses
Opacité de tout le champ pulmonaire Tuberculose pleurale primitive ou secondaire
Refoulement du médiastin Clinique : début insidieux / signes
Faire ponction évacuatrice en urgence+++ d’imprégnation tuberculeuse / contage /
Pleurésie de petite abondance absence de vaccination BCG
Signes cliniques discrets Paraclinique : liquide pleurale lymphocytaire à
Comblement des culs de sacs à la radio 80% / BK dans le tubage gastrique ou dans le
Ponction echoguidée liquide ‘aspiration / Follicule de KOESTER à la
biopsie
Bactérienne non spécifique
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Syndrome infectieux franc B. MOYENS ET INDAICATIONS
Evolution aigue 1. Traitement symptomatique
Hyperleucocytose à l’hémogramme Evacuation du liquide pleural
Polynucléaires à la cytologie du liquide Oxygénothérapie 6-8l/min
pleurale Antalgique si douleur
Isolement du germe à l’hémoculture, l’analyse Kinésithérapie
du liquide pleurale ou écouvillonnage de la
porte d’entrée 2. Traitement étiologique
Causes parasitaires Si tuberculose
Amibiase hépatique (pus chocolat) Traitement antituberculeux : RHZE
Filariose Si bactéries non spécifiques : Antibiotiques non
Kyste hydatique spécifiques
Causes virales Si parasites : antiparasitaires
Clinique : syndrome grippal / rhume Chirurgie
Liquide pleurale lymphocytaire
C. SURVEILLANCE
Sérologie virale +
1. Clinique
Douleurs / Examen pleuro pulmonaire
2. Causes néoplasiques
Poids / Etat Général / Fièvre
Mésothélium malin primitif
Pleurésie métastatique
2. Radiographique
Cancer du sein
Après ponction évacuatrice et en fonction d l’état
Cancer broncho pulmonaire
clinique du patient
Cancer pelvien
Maladie de HODGKIN
IV.
TRAITEMENT
A. BUTS
Stériliser le foyer infectieux
Evacuer l’épanchement
Eviter les complications
C. INDICATIONS
1. Cancer non à petites cellules
Si opérable et localisé
Chirurgie curative
Si métastases
Chimiothérapie
D. SURVEILLANCE
1. Clinique
Signes respiratoires
Etat Général
E. MOYENS PREVENTIFS
Lutte contre les facteurs de la carcinogenèse
Programme de lutte contre le tabac
Lutte contre la pollution
Dépistage précoce des tumeurs débutantes
Cancers broncho-pulmonaires
• Primitifs
• Secondaires
♦ Primo-infection tuberculeuse :
• Clinique :
- Notion de contage tuberculeuse
- Absence de vaccin BCG
- Signes d’imprégnation tuberculeuse
• Paraclinique :
- Radiographie : Complexe ganglio-
pulmonaire
- IDRt : Virage récent
IV- TRAITEMENT
• Fonction de l’étiologie :
- Chirurgie
- Radiothérapie
- Chimiothérapie
- Corticothérapie
- Antituberculeux
3- Autres
• Porphyrie aiguë intermittente
• Paranéoplasique
• Amylose primitive
• Péri artérite Noueuse
B- MOYENS ET INDICATION
1- Spécifiques
• Traitement étiologique
• Kinésithérapie
2- Non spécifiques
• Mesures de réanimation
• Rééquilibration hydro électrolytique
• Nursing
• Complications de décubitus :
- Thromboembolique :
• Antiagrégant plaquettaire
• Héparinothérapie
- Escarres :
• Pansements locaux (Produits antiseptiques)
- Infections urinaires et respiratoires :
• Antibiothérapie
C- SURVEILLANCE
• Traitement
b- Causes infectieuses
♦ Epidurites subaiguës ou chroniques :
- Staphylococcique
- Tuberculeuse
♦ Arachnoïdites
III- TRAITEMENT
C’est une urgence thérapeutique
A- BUTS
• Traiter la cause
• Prévenir ou traiter les complications
• Prévoir la réinsertion sociale des patients
B- MOYENS
1- Spécifiques
• Traitement étiologique
2- Non spécifiques
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4- Facteurs favorisants
POLYOMYELITE ANTERIEURE AIGUE : • Mauvaises conditions d’hygiène individuelle et
MALADIE DE HEINE-MEDIN collective.
• Bas niveau socio-économique
INTRODUCTION • Vaccin anticoquelucheux
PAA est une maladie infectieuse endémo- • Injection IM de BISMUTH
épidémique, à déclaration obligatoire conférant une • Amygdalectomie
immunité due au poliovirus réalisant un syndrome
neurogène périphérique. B- PATHOGENIE
Elle est transmise par voie aérienne et par les • Entrée : voie digestive, naso-pharyngé
aliments, eaux souillés par le virus, touche • Voie : sanguine et filets nerveux
essentiellement les enfants d’âge compris 0 – 5 ans. • Elimination : selles, voie naso-pharyngée
Intérêts
• Epidémiologique : Maladie du péril fécal, II- SIGNES
endémo-épidémique qui pose un problème de A- TDD : Forme paralytique commune
santé publique dans les pays en voie de chez l’enfant
développement. 1- Signes cliniques
• Diagnostique : Problème de diagnostic avec a- Incubation
Neuropathies périphériques et Méningites Silencieuse, 10 jours
• Prophylactique : Prévention par la lutte contre le
péril fécal et la vaccination b- Invasion
• Pronostique : Séquelles fonctionnelles avec Signes fonctionnels :
paralysie définitive des membres inférieures • Céphalées
• Vomissements
I- ETIOPATHOGENIE • Constipation ou Diarrhée
A- EPIDEMIOLOGIE • Lombalgie ou dorsolombalgie spontanée irradiant
1- Agent pathogène dans les fesses
Poliovirus Signes généraux :
• Virus entérotropes • Fièvre à 39 - 40°C
• Neurotrope • Sans frissons
• ARN • Malaise générale
• 3 souches : Signes physiques :
- Brunehilde L’examen physique :
- Lansing • Catarrhe des VAS avec rougeur du pharynx
- Léon • Rétention d’urine = globe vésical, voussure
2- Réservoir de germe hypogastrique, mâte à la percussion
• Homme • Raideur discret méningée
b- Listériose méningée
• Amoxicilline : 200 mg/kg/j en 3 ou 4 IVD
• Gentamycine : 3 mg/kg/j en IM pendant 6 jours
• Durée : 2 à 3 semaines
c- Syphilis neuroméningée
• Péni G : 18 – 24 MUI/j en 6 perfusions
• Durée : 10 – 14 jours
2- Causes virales
♦ Méningite à herpès virus
• Acyclovir : 10 mg/kg tous les 8 heures soit 30
mg/kg/24H en 3 perfusions
3- Causes parasitaires
♦ Neuropaludisme :
• (Quinoforme 0.8g + SGI) x 2/jour espacé de 8
heures
♦ THA :
• Arsobal
• Lamidine
♦ Toxoplasmose cérébrale :
• (Bactrim 2 Amp + SGI 250 cc) x 3/j
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MENINGITES PURULENTES Inoculation directe (accidentelle ou
chirurgicale)
INTRODUCTION Infection par contigüité
Infection des méninges cérébrales et médullaires, Voie sanguine ou lymphatique (bactériémie)
suite à la pénétration et la pullulation de bactéries 2. Physiopathologie
dans l’espace sous-arachnoïdien Atteinte des méninges
LCR purulent avec hypercellulorarchie à Inflammation et troubles de la
prédominance nucléaires neutrophiles perméabilité des méninges
Intérêts : Libération de cytokines délétères avec
Epidémiologique : Problème de santé activation de macrophages + de
publique, méningocoque sévit sous le mode polynucléaires
épidémique en zone sahélienne « ceinture Hyperpression du LCR = œdème
méningitique de LAPEYSONNE » : Sénégal,
SIGNES
Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad II.
Pronostique (vital) A. TDD : MP COMMUNAUTAIRE NON
Thérapeutique : urgence médicale COMPLIQUEE DE L’ADULTE
1. Clinique
I. GENERALITES SYNDROME INFECTIEUX : Fièvre / Pouls
A. EPIDEMIOLOGIE accéléré / Frissons
1. Agents Pathogènes
03 germes principaux : SYNDROME MENINGE
Pneumocoque (Streptococus pneumoniae) Signes fonctionnels = trépied méningitidique
Cocci gram (+) / 1ère cause de MP à tout âge en CIV de POIRIER
Méningocoque (Neisseria meningitidis) Céphalées / Vomissements / Constipation
Diplocoque gram (–)
Haemophilus influenzae Signes physiques : RAIDEUR MENINGEE
Cocco-bacille gram – / Nrs et enfant < 05 ans +++ Patient couché, en « chien de fusil », dos
tourné à la lumière, photophobie
Autres germes : Entérobactéries (E. Coli) / Raideur douloureuse à la flexion de la
Pseudomonas / BGN / entérocoque… nuque
Signe de KERNIG : patient en DD,
2. Réservoir : Strictement humain impossibilité de mettre membres inférieurs à
la verticale sans fléchir cuisse au niveau des
3. Transmission genoux / impossibilité pour le malade de
Essentiellement interhumaine par voie s’asseoir dans son lit sans fléchir genoux
respiratoire Signe de BRUDZINSKI = signe de la triple
Autres voies : Inoculation directe flexion = flexion nuque en avant provoque
(neurochirurgie) / manœuvres de flexion involontaire des jambes sur les
réanimation cuisses et des cuisses sur le bassin
C- INDICATIONS
1- Crise unique et bilan étiologique normal
• Abstention thérapeutique
3- Crises répétées
• Mesures hygiéno-diététiques
• Traitement antiépileptique
• Traitement étiologique
De longue durée
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COMAS NON FEBRILES • Signes d’inefficacité circulatoire
• Etat respiratoire :
INTRODUCTION - Signes de détresse respiratoire
Coma = troubles de la vigilance liée à une - Type de respiration
défaillance de la formation réticulée activatrice Dyspnée de CHEYNES – STOKES, Dyspnée de
ascendante (RAA) située dans la partie centrale du KUSSMAUL, Hyperventilation neurogène centrale,
tronc cérébral. Respiration apneustique, Ataxie respiratoire)
Il peut être de survenue d’emblée ou fait suite à
une obnubilation, une stupeur. 3- Examen neurologique
Intérêts a- Apprécier la profondeur du coma à l’échelle de
• Diagnostique : Etiologie : GLASGOW
• Thérapeutique : Prise en charge est une urgence • Ouverture des yeux (Y) :
médicale car le pronostic vital est en jeu - Spontanée = 4
- Verbale = 3
I- DIAGNOSTIC POSITIF - Douleur = 2
A- EXAMEN CLINIQUE D’UN MALADE - Absente = 1
COMATEUX • Réponse motrice (M) :
1- Interrogatoire - Sur ordre = 6
- Son entourage - Orientée = 5
a- Mode d’installation - Retrait = 4
• Brutal - Flexion anormale (décortication) = 3
• Progressif - Extension anormale (décérébration) = 2
- Absente = 1
b- Signes cliniques ayant précédés le coma • Réponse verbale (V) :
• Céphalées - Normale = 5
• Vomissements - Confuse = 4
• Troubles psychiques - Inappropriée = 3
• Troubles visuels, vertiges, bourdonnements - Incompréhensible = 2
d’oreille - Absente = 1
• Douleurs abdominales
• Crises convulsives Classification française :
• Notion de traumatisme • On parle de coma léger : score entre 14-10
• Coma lourd : Score = 9-7
c- Antécédents : •Coma profond : inf. à 7
• HTA • Conscience normale = 15
• Diabète
• Affections neuropsychiatriques : b- Examen de la nuque
- AVC A la recherche d’une raideur méningée
- Crises d’épilepsies • Raideur de la nuque
• Traitement suivi par le patient • Signe de BRUDZINSKI
• Signe de KERNIG
2- Examen général
Constantes vitales : c- Examen de la face
• Tension artérielle • A la recherche d’une paralysie périphérique ou
• Fréquence cardiaque centrale (VII)
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♦ Simulation
d- Examen des yeux
• Pupilles : Réflexe photomoteur (égale, régulière ♦ Hypersomnie
ou concentrique) ♦ Mutisme akinétique
• clignement spontané - Absence de parole et de mouvements
• Clignement à la menace - Ouverture des yeux avec clignement à la
• Déviation conjuguée de la tête et des yeux menace
• Perte du parallélisme oculaire ♦ Perte d’auto activation psychique
♦ Locked – in syndrome :
e- Examen des membres - Quadriplégie
• Motricité : - Paralysie VII
- Déficit d’un hémicorps - Paralysie labioglossopharyngolaryngée
• Tonus musculaire : - Patient vigilant et conscient
- Troubles du tonus - Elévation des paupières et mouvements
• Réflexe : verticaux des yeux
- ROT asymétrie
- RC : Babinski III- DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
• Mouvements anormaux des membres
A- COMAS METABOLIQUES
B- EXAMEN COMPLEMENTAIRE 1- Coma hypoglycémique
Ils sont à visée étiologique Coma agité d’installation progressive
1. Biologiques • Signes neuropsychiques
a- Sanguins • Convulsions
• Glycémie • Sueurs profuses
• Urémie – Créatininémie • BABINSKI bilatéral
• BC, BT, Transaminases, TP • Hypertonie généralisée
• Calcémie • Glycémie < 0.5g/l
• Ionogramme
• Analyses toxicologiques 2- Coma hyper glycémique (acidocétose)
• T3, T4, TSH Coma calme d’installation progressive
b- Urinaires • Signes digestifs
• Glycosurie • Déshydratation intra et extracellulaire
• Acétonurie • Dyspnée de KUSSMAUL
• Analyses toxicologiques • Odeur acétonique de l’haleine
• Glycémie > 3g/l
2. Imagerie • Glycosurie à 3 +
• Scanner cranio-encéphalique • Acétonurie à 3 +
• Angiographie cérébrale
• Radiographie du thorax 3- Encéphalopathie hépatique
• Coma vigil ou profond
3. Electriques • Sans signes de localisation
• EEG • Hypertonie musculaire généralisée
• ECG • Babinski bilatéral
• Ictère
II- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL • Foetor hépaticus
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• Hyperammoniémie, Hyperazotémie • Mydriase
• TP ≤ 50% • Dépression respiratoire
• Haleine éthylique
4- Encéphalopathie urémique • Dosage de l’alcoolémie
Signes d’intoxication urémique.
C- COMAS VASCULAIRES
5- Encéphalopathie de GAYET WERNICKE 1- Hémorragie sous arachnoïdienne
• Carence en vitamine B1 • Coma profond d’installation brutale
• Signes d’irritation méningée
6- Encéphalopathie endocrinienne • Signes d’irritation corticale diffus
• Hypothyroïdie sévère • Signes neurovégétatifs
• Insuffisance surrénalienne • TDM cérébrale : Hyperdensité
• Hyperparathyroïdie
2- Hémorragie cérébrale
7- Hypothermie • Coma d’installation brutale
• Signes de focalisation brutale
B- COMAS TOXIQUES • Signes d’HTIC précoces
1- Causes médicamenteuses • TDM cérébrale : Hyperdensité ou Hypodensité
a- Intoxication aux barbituriques
• Coma calme 3- Encéphalopathie hypertensive
• Hypotonique • Coma survient dans un contexte de céphalées,
• Dépression respiratoire vertiges, bourdonnement d’oreille
• Crises convulsives et cécité corticale
b- Antidépresseurs tricycliques
• Coma agité D- PROCESSUS EXPANSIFS INTRACRANIENS
• Troubles du rythme respiratoire • Tumeurs cérébrales primitives ou secondaires
• Hématome sous dural chronique
c- Intoxication aux antiépileptiques (Valproate)
IV- TRAITEMENT
2- Causes toxiques Urgence thérapeutique qui doit se faire
a- Intoxication au CO en milieu hospitalier spécialisée
• Coma agité
• Teinte rosée A- BUTS
• Hypertonie généralisée • Maintenir les grandes fonctions vitales
• Syndrome pyramidal • Corriger les troubles hydro électrolytiques et
• Dosage : carboxyhémoglobine métaboliques
• Prévenir les complications de décubitus
b- Intoxication aux organophosphorés • Traiter si possible la cause
• Coma agité
• Paralysie des muscles respiratoires B- MOYENS ET INDICATIONS
• Myosis serré 1- Non spécifiques : Symptomatique
Systématiques
c- Intoxication alcoolique • Patient en décubitus dorsal, cou en hyper
• Coma aréactif extension
• Crises convulsives • Voie veineuse périphérique
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• Solutés ou électrolytes ou sang - Idem barbiturique
• Libérer les voies aériennes supérieures : ♦ Intoxication au CO :
Aspiration trachéale - Oxygénothérapie
• Intubation ♦ Intoxication aux organophosphorées :
• ventilation assistée (Défaillance cardiovasculaire) - Atropine 1 – 2 mg en s/c jusqu’à disparition
• Oxygénothérapie : 6 l/mn des signes muscariniques
• Sonde naso-gastrique (Alimentation) ♦ Intoxication alcoolique :
• Sonde urinaire (Diurèse horaire) - SG 10%
• Héparinothérapie c- Comas vasculaires
♦ Hémorragie sous arachnoïdienne :
2- Spécifiques : sont à visée étiologique - Inhibiteur calcique : Nicardipine : 1 – 2 mg/H
a- Comas métaboliques à la seringue électrique
♦ En cas de coma hypoglycémique : - Vitamine K
- 20 cc de G30 en IV - Chirurgie : Clippage si anévrysme, Exérèse
- Glucagon 1 mg en IM si agitation en cas d’Angiome
♦ En cas de coma hyper glycémique (Acidocétose) : ♦ Hémorragie cérébrale
- Insuline en s/c : 5UI/ + d’acétone ♦ Encéphalopathie hypertensive :
- SSI 500 cc x 4/j en perfusion - Inhibiteurs calcique : LOXEN® : 1 – 2 mg/H à
- Bicarbonate 14% la seringue électrique
♦ En cas d’encéphalopathie hépatique :
- Régime hypo protidique : 30g/j C- SURVEILLANCE
- Néomycine : 1 à 4 g/j 1- Clinique
- Lactulose (DUPHALAC®) : 15 ml x 3/j • Etat de conscience
♦ En cas d’encéphalopathie de GOYET WERNICKE • TA, FR, FC, Température
- Vitamine B1 : 1 g/j en IV • Diurèse horaire
♦ Encéphalopathie urémique : • Kinésithérapie de mobilisation passive
- EER : Dialyse péritonéale • Nursing
♦ Encéphalopathie endocrinienne
• Hypothyroïdie : 2- Paraclinique
- Opothérapie substitutive • Fonction de l’étiologie
• Insuffisance surrénalienne :
- HSHC 100 mg en IV
- Syncortyl : 10 mg IV
- Réhydratation (SSI, SGI)
♦ Hypothermie :
- Réchauffement
b- Comas toxiques
♦ Intoxication au barbiturique :
- Lavage gastrique avant la 6e heure
- Epuration rénale après la 6e heure = Diurèse
osmotique et alcaline = Bicarbonate 14%
(1/3) + Mannitol 10% (1/3) + SG 10% (1/3)
- Epuration extrarénale = Hémodialyse
♦ Antidépresseurs cycliques :
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SCLEROSE EN PLAQUES b- Signes généraux
• Asthénie intense
INTRODUCTION • Altération progressive de l’état général
La SEP est une affection neurologique d’étiologie c- Signes physiques
inconnue, caractérisée par l’apparition successive • Diplopie (VI et III)
de foyers de démyélinisation disséminés au sein de • Syndrome cérébelleux :
la substance blanche du SNC évoluant par des - Statique
poussées entrecoupées de rémissions. - Cinétique :
C’est une affection rare en région tropicale et Dysmétrie et Hypermétrie
subtropicale et fréquente en zone tempérée ou elle Asynergie
atteint les sujets d’âge jeune (20 – 40 ans) de Dyschronométrie
prédominance féminine, liée à certains facteurs Adiadococinésie
environnementaux et à des prédispositions • Syndrome vestibulaire
génétiques (HLA). - Troubles de l’équilibre
Intérêts • Troubles sensitifs :
• Epidémiologique : Zone tempérée, sujets d’âge - Sensation de décharge électrique
jeune (20 – 40 ans) parcourant le rachis et les membres
• Diagnostique : Polymorphisme clinique provoquées par la flexion du cou = Signe de
• Thérapeutique : Traitement des poussées par les LHERMITE
corticoïdes et traitement de fond par des - Profonde
immunosuppresseurs • Syndrome pyramidal bilatéral :
- Déficit moteur
I- SIGNES Para parésie
A- TDD : Forme commune Hémiparésie
1- Signes cliniques Quadri parésie
a- Signes fonctionnels - ROTS vifs
• Névrite optique rétrobulbaire : - Signe de Babinski bilatéral
- Douleurs orbitaires et périorbitaires - Abolition des réflexes cutanéo-abdominaux
augmentant à la mobilisation du globe • Cécité monoculaire
oculaire • Paralysie faciale périphérique
- Baisse de l’acuité visuelle unilatérale 2- Examens complémentaires
- Dyschromatopsie Rouge – Vert Aucun examen complémentaire n’est spécifique à la
• Troubles sensitifs : SEP
- Paresthésie (Fourmillement, a- Biologie
Engourdissement, Sensation de constriction, • NFS – VS
de cuirasse) • CRP
• Névralgie du trijumeau (V) • Ponction lombaire :
• Vertiges Au cours des poussées
• Troubles génitaux et vésico-sphinctériens : - Hyperprotéinorachie modérée < 1 g/l avec
- Impuissance sexuelle augmentation des gammaglobulines taux >
- Insensibilité vaginale 14%
- Pollakiurie - Lymphocytose modérée (50/mm3)
- Incontinence ou rétention urinaire - Absence de germes
C- INDICATIONS
1- Traitement de la poussée de SEP
• Repos au lit
• Corticothérapie
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TUMEURS DE LA FOSSE POSTERIEURE • Crises d’épilepsie négative :
C- ETIOLOGIQUE
1- Enquête
♦ Interrogatoire
♦ Clinique
♦ Bilan
2- Etiologies
a- Chez l’enfant
Astrocytome du cervelet
• Tumeur bénigne
• Diffus, infiltrant, inaccessible chirurgicalement, ne
prenant pas de contraste
• Evolution en tache d’huile
Médulloblastome du cervelet
• Tumeur maligne métastasante
• Localisation vermienne
• Fréquente avant l’âge de 10 ans
• TDM cérébral : Hyperdensité spontanée avec prise
de contraste
• Mauvais pronostic
Ependymome V4
• Tumeur bénigne
• Extension locorégionale et métastases
• Age moyen d’apparition : 15 ans
• TDM cérébral : Dilatation des ventricules
• Mauvais pronostic
b- Chez l’adulte
Neurinome du VIII
Méningiome
INTRODUCTION
2- Déficit d’iode
Carence en iode
B- HAUTE
Tableau d’hypopituitarisme
III- TRAITEMENT
A- BUT
Hormonothérapie substitutive
B- MOYENS
Levothyroxine (LT4): 25ug/sem.
Jusqu’a dose substitutive de 100ug/j
ES : hyperthyroïdie, cardiopathie
Levothyronine (LT3) : action brève
ES : troubles neurovégétatif
Transfusion
Oxygénothérapie
Réchauffement
ATB
Rééquilibration hydro électrolytique
INTRODUCTION
B- I.S. SECONDAIRE
IS dissociée
Hyperplasie Congénitale
Hypo aldosteronisme primaire isolée
IS fonctionnelle : carence en ACTH
IS diutéropathique (anémie sévère,
diarrhée…)
IS iatrogène (chirurgie)
CONDUITE A TENIR
XI.
Urgence thérapeutique++++
A- BUT
Symptomatique
Hormonothérapie de substitution
III- TRAITEMENT
A- BUTS
• lutter contre hyper sécrétion cortisol
• Traiter les conséquences
• Traiter ou prévenir les complications
• Traiter l’étiologie
B- MOYENS
1- Médicamenteux
Anti cortisolique de synthèse:
• OPDDD : 10-12g/j en 10j, dose d’entretien : 3g/j
pendant 6mois
• Aminoglutéthimide : 20mg X4/j
Dépresseurs de l’axe
corticotrope
• Ciproheptadine
• Bromocriptine
2- Chirurgie
Surrénalectomie, hypophysectomie
3- Physique
Radiothérapie, cryothérapie
C- INDICATION
Maladie de CUSHING
Hypophysectomie + anti cortisolique
Adénome bénin : OPDDD puis
surrénalectomie unilatérale
Corticosurrénalome malin : surrénalectomie
+ OPDDD + radiothérapie au Cobalt*
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
ACROMEGALIE Gonadique (frigidité, aménorrhée….)
Diabète
INTRODUCTION Sd tumoral pituitaire :
Sd dysmorphique du à une tumeur hypophysaire Céphalée, troubles visuels, hémi anosmie
par sa sécrétion (hyper somatotropisme) et de par temporale
son développement (Sd tumoral pituitaire).
Intérêts 2- Paraclinique :
• diagnostic : polymorphisme clinique a- Imagerie :
• pronostic : retentissement Radiographie :
Crâne : condensation des parois
I- SIGNES turciques, voute épaissie
A- TDD : forme commune de Rachis : spondylose d’ERDHEIN (cyphose,
l’adulte jeune ostéophytes, élargissement et
1- Clinique aplatissement des vertèbres)
a- Circonstances de découverte : Membres : diaphyses graciles,
Asthénie TDM, IRM
Diabète – aménorrhée – galactorrhée Tumeur
Douleurs ostéo-articulaire : pénible, b- Biologie
rachidiennes Dosage de GH : >10ng/mL
Tendance dépressive Prolactine et somatomédine
Sd dysmorphique HGPO
b- Examen physique : Phosphorémie↗
Sd dysmorphique : Calcémie↗, calciurie normale
Massif cranio- facial
Front étroit, rides profondes 3- Evolution
Arcades saillants Sous traitement : fixité des déformations,
Nez épais à base élargi levée du risque tumorale, baisse du risque
Incisive écartée de complications
Menton prognate Non traité :
Extrémités Rhumatisme acromégalique
Mains épaisses, larges, difficiles à HTA, cardiomégalie, IC
plier Hypopituitarisme, DID
Piet épais et large Atrophie optique, compression du
Doigt élargi et boudiné : signe de la chiasma optique
« bague »
Tronc
Double bosse de POLICHINELLE= B- FORMES CLINIQUES
cyphose dorsale + saillie du sternum Symptomatique : selon l’importance du Sd
Thorax globuleux dysmorphique et du Sd tumoral
Abdomen saillant Selon le terrain :
Viscèromégalie (thyroïde, OGE…) Avant puberté : accélération de la
Sd endocrinien croissance staturale
Thyroïdien (goitre) Après la puberté : gigantisme
Corticosurrénale Formes associées :
Adénome parathyroïdien
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Adénome surrénalien • bromocriptine
Insulinome - Traitement symptomatique : HTA, diabète…
Polyadénomatose 2- Chirurgie
Sd de WERNER (acromégalie + tum. Adénomectomie sélective, hypophysectomie
Pancréatique + hyperthyroïdie primaire) 3- Physique
Radiothérapie au cobalt (50Gy en 4sem.),
II- DIAGNOSTIC cryothérapie
A- DIAGNOSTIC POSITIF
1- Arguments cliniques C- INDICATION
• Age, sexe Chirurgie
• Sd dysmorphique Première intention
• Sd endocrinien + Sd tumoral Rx thérapie : avant et après chirurgie
Traitement médical : CI de chirurgie
2- Arguments paracliniques Traitement symptomatique si complications
• Growth hormon (GH)
• Somatomédine
B- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
1- Ostéopathie hypertrophiante : hippocratisme
digital +++
2- Maladie de PAGET :
Fibrose médullaire
3- Pachydermopériostose
C- ETIOLOGIES
1- Néoformation hypophysaire somatotrope
Adénome à cellules somatotropes.
Hyperplasie
Carcinome inflammatoire
2- Tumeurs supra-hypophysaire
Gliome
Tumeur V3 et V4
3- Para néoplasie
Tumeurs pulmonaires, pancréatiques…
III- TRAITEMENT
A- BUTS
• lutter contre hyper GH
• Eviter les récidives
• Traiter ou prévenir les complications
• Traiter l’étiologie
B- MOYENS
1- Médicamenteux
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NUTRITION METAB. MDIES DU SYSTEME
B- PATHOLOGIE b- Interrogatoire
Résulte d’un déséquilibre des 2 systèmes. • Ancienneté des signes
Plusieurs mécanismes. • Recherche d’un facteur déclenchant
ADA (association des diabétologues américains) : o4 • Antécédents personnels et familiaux de
types : pathologies auto-immunes
Type 1 : insulinodépendant relevant des • Antécédents familiaux de diabète type 1
facteurs génétiques et lié à une destruction
auto-immune progressive des cellules des c- Examen physique
îlots de LANGERHANS (Carence absolue en Examen complet à la recherche de signes de
insuline). Touche sujets jeunes (avant 30ans) retentissement :
presque toujours maigre. • ORL, Stomatologie
Type 2 : non isulino dépanadant relevant des • Ophtalmologie (FO)
facteurs génétiques et environnementaux • Cardiovasculaire
qui agissent le plus souvent conjointement, • Neurologique
secondaire à une association • Examen cutanéo-muqueux
Insulinoresistance et anomalies de • Uro-génital
l’insulinosécrétion. Touche sujets après
30ans. Obèses dans 90%. 2- Signes paracliniques
Formes spécifiques a- Certitude
Endocrinopathie (CUSHING…) Glycémie à jeun :
Anomalies pancréatiques • Glycémie > 1.26g/l (7 mmol/l) à deux reprise
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• Glycémie > 2g/l (11.1 mmol/l) quelque soit l’heure - Coma agité avec signes d’irritation
Glycosurie et cétonurie : pyramidale (ROTS vifs, Babinski bilatéral)
• Systématique devant une glycémie > 2g/l - Tachycardie
• Bandelette urinaire (KETODIASTIX®) - Sueurs profuses
Radio-immunologie de l’insuline - Glycémie < 0.5 g/l (2.8 mmol/l)
plasmatique.
• Coma hyperosmolaire :
b- Orientation - Coma d’installation progressive
♦ Recherche de complications et des facteurs de - Déshydratation globale
risque : - Oligo-anurie
- FO - Pas de Dyspnée de KUSSMAUL et d’odeur
- Radiographie pulmonaire (Face) acétonique de l’haleine
- ECG - Etat stuporeux, confusion, obnubilation
- ECBU - Glycémie ≥ 6 g/l (20 mmol/l), Glycosurie
- Micro albuminurie ou protéinurie des 24H massive sans acétonurie
- Triglycéridémie > 1.5 g/l - Hyper natrémie > 150 mEq/l
- Cholestérol total normal ou augmente (1.5 – - Osmolarité calculée : (Na + K) x 2 + urée +
2.5 g/l) glycémie ou (Na + 13) x 2 + Glycémie
- LDL cholestérol > 1.6 g/l
(Normal < 310 mmol/l)
- HDL cholestérol < 0.4 g/l
- Hb A1C : renseigne sur l’état glycémique des - Hyperosmolarité ≥ 350 mmol/l
3 derniers mois (4 – 6%)
• Coma par acidose lactique :
3- Evolution - Coma d’installation progressif
a- Sous traitement - Sans Odeur acétonique de l’haleine
• Equilibre de la glycémie - Absence de signe neurologique de
localisation
b- Non traité - Glycémie ≈ 2 g/l, Glycosurie absente,
Défavorable => Complications : Cétonurie absente
Métaboliques (aigues) : - pH < 7 et Réserve alcaline < 10 mmol/l
• Coma acidocétosique : - Hyperlactatémie > 7 mmol/l
- Coma d’installation progressive - Trou anionique > 15 mmol/l
- Coma calme
- Déshydratation intra et extracellulaire Complications infectieuses
globale Furoncles
- Odeur acétonique de l’haleine Pulmonaires
- Dyspnée de KUSSMAUL Urogénitales
- Etat stuporeux, confusion, obnubilation ORL…
- Glycémie ≥ 3 g/l, Glycosurie +++ et
Cétonurie +++ Complications dégénératives (Chroniques)
- pH < 7.25 Micro-angiopathies : rétinopathie,
- Bicarbonate < 27 mmol/l néphropathie, neuropathies.
Macro-angiopathies : artérite cérébrale,
• Coma hypoglycémique : coronaropathies, artériopathie
- Coma d’installation brutale (classification de LERICH & FONTAINE)…
Gestationnel :
• Insulinothérapie
D- SURVEILLANCE
1- Auto surveillance
• Glycémie capillaire
• Glycosurie
• Cétonurie
2- Clinique annuelle
Examen clinique complet :
• Etat pondéral (IMC)
• Etat bucco-dentaire
• Cardiovasculaire
• Neurologique
• Examen des pieds
3- Paraclinique
• Glycémie à jeun et post prandial tous les 3 mois
• Hémoglobine glyquée tous les 3 mois
• Fructosamine femme enceinte tous les 2
semaines
• FO +/- Angiographie tous les 5 ans
• ECG
• Echodoppler artériel
• Micro albuminurie ou Protéinurie des 24 Heures
• ECBU
• TG et Cholestérol
• Phénylbutazone :
- Posologie : • Comprimés : 500 mg/j per os
en 2 prises
Suppositoires : 2 supp x 2/j en IR
- ES : • Rétention hydro sodée
Eruption cutanée
UGD
Agranulocytose
Hypouricémiants :
• Inhibe la synthèse de l’acide urique : Allopurinol
(ZYLORIC*)
- Posologie : 100 – 400 mg/j per os au cours
des repas
- ES : Bien tolérée, indiqué en cas d’IR
• Uricolytique : Urate oxydase ou uricase
(URICOZYME*) :
- Posologie : 2000 – 4000 UI/j en IV ou IM
- ES : Fièvre, nausées, vomissements
• Uricosurique : Benzodiarone (DESURIC*) :
- Posologie : 2000 – 4000 UI/j en IV ou IM
- CI : Hyperuraturie, colique néphrétique
- ES : Cytolyse hépatique, Lithiase urique
C- Indications
Traitement de la crise :
• Colchicine ou Phénylbutazone
Traitement de fond :
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L’HYPOGLYCEMIE
Parfois manifestations cardiovasculaires :
INTRODUCTION - Crises d’angor
Hypoglycémie = glycémie inférieure à 0.5 g/l (2.8
mmol/l) b- L’interrogatoire
Intérêts • Notion de prise médicamenteuse
• Diagnostique : Signes de la réaction adrénergique • Antécédents d’hépatopathie chronique
et de la neuroglycopénie et confirmé par le dosage (hépatites, cirrhoses), d’insuffisance rénale sévère,
de la glycémie. d’insuffisance surrénale
Cependant, elle pose un problème de diagnostic
étiologique. c- Examen physique
• Thérapeutique : Urgence thérapeutique par • Recherche d’une atteinte organique :
injection de solution glucosée hypertonique Insuffisance hépatocellulaire :
• Pronostique : Pronostic vital et fonctionnel - Caractère morphologique du foie
- CVC, Ascite, Splénomégalie
I- DIAGNOSTIC - OMI
A- POSITIF - Ictère
1- Signes cliniques - Hémorragie cutanéo-muqueux
a- Circonstance de survenue (CDD) Insuffisance surrénale :
• Jeûne prolongée - Mélanodermie
• Intoxication éthylique aigue ou chronique - Perte de poids
• Accidents iatrogènes : Recherche un éthylisme chronique :
- Sulfamides hypoglycémiants - Aspect rubicond du visage
- Insulinothérapie - Varicosité des pommettes
- Salicylés - Erythrose faciale
- Chez un sujet diabétique - Pituite matinale
• Manifestations cliniques :
Réaction adrénergique : 2- Examens complémentaires
- Sueurs Devant les réactions de manifestations
- Pâleur adrénergiques et les signes de neuroglycopénie, le
- Palpitations diagnostic d’hypoglycémie est évoqué et l’on ne
- Faim doit atteindre les résultats biologiques pour
- Tremblements entreprendre le traitement car il s’agit d’une
Neuroglycopénie : urgence thérapeutique :
- Céphalées • Glycémie < 0.5 g/l (2.8 mmol/l)
- Troubles visuels (Diplopie)
- Asthénie 3- Evolution
- Troubles de l’évolution Ne se conçoit que sous traitement
- Difficultés de concentration a- Sous traitement
- Paresthésies péribuccales • Favorable avec disparition des signes
- Agitation b- Non traité
- Agressivité • => Coma hypoglycémique :
- Confusion mentale - Coma d’installation brutale
- Troubles du comportement - Agité, tachycardie, sueurs
- Crises convulsives - ROTS vifs
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- BABINSKI bilatéral TURNER > 150 (normal < 30) = Insuline
- Hémiplégie ou monoplégie brachiale (mU/L) x 100 / Glycémie (mg/dl) – 30
ou crurale • Taux de C peptide élevé
- Paralysie des nerfs crâniens (VI, XI, XII) • Diagnostic topographique : TDM ou IRM
Tumeurs hypoglycémiantes extra-
B- ETIOLOGIQUE pancréatiques :
1. Enquête • Tumeurs mésenchymateuses :
a- Interrogatoire - Fibrosarcomes
b- Bilan (adapté au cas) - Lymphosarcomes
- Liposarcomes
2. Etiologies - Léiomyosarcomes
a- Hypoglycémies organiques : • Tumeurs épithéliales :
=> Triade de WHIPPLE : - Hépato carcinome
- Glycémie veineuse < 0.5 g/l à jeun - Corticosurrénalome
et/ou à distance des repas, avec - Carcinoïdes
manifestations neuropsychiques • Hémopathies malignes :
- Disparition immédiate des troubles - Leucémie myéloïde chronique
après injection de sucre
b- Hypoglycémies réactionnelles ou
Insuffisance hépatocellulaire : fonctionnelles
- Hépatite virale grave Hypoglycémies survenant une à 4 heures après les
- Hépatite toxique repas et caractérisées par des manifestations
- Cirrhose évoluée Neuro-adrénergiques sans signes
- CPF ou secondaire neuroglycopéniques
Insuffisance corticosurrénale ou HGPO sur 5 heures : avec dosage toutes les 30
antéhypophysaire : minutes de la glycémie et de l’insulinémie
- Insuffisance surrénale aiguë
- Maladie d’Addison Hypoglycémies post prandiales précoces :
- Déficit corticotrope • Secondaire à une vidange gastrique
• Diagnostic : Dosage : accélérée :
- Cortisol - Gastrectomie
- ACTH - Gastrojéjunostomie
- GH - Pyloroplastie
• IRM centré sur la selle turcique Hypoglycémies post prandiales tardives :
Insuffisance rénale sévère : - Troubles de l’insulinosécrétion (Obèse)
- Diminution de la néoglucogenèse Hypoglycémies post prandiales
rénale idiopathiques
Intoxication éthylique : Hypoglycémies liées à la prise conjointe
Insulinome : d’alcool et de sucre :
• Tumeur endocrinienne développé aux Sécrétion d’insuline
dépend des cellules ß des îlots de
LANGHERANS => sécrétion inappropriée c- Hypoglycémies d’origine médicamenteuses
d’insuline • Insuline
• Manifestations neuropsychiques • Sulfamides hypoglycémiants
• Diagnostic positif : Insulinémie élevé • Salicylés à fortes doses
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• ß Bloquants non cardiosélectifs Hypoglycémie majeur (Coma) :
• Dextropropoxyphène, Cotrimoxazole, Quinine, => G30 en IVL 20 ml puis relais G10
Maléate de perhexiline Hypoglycémie réactionnelle :
=> Mesures hygiéno-diététiques
C- DIFFERENTIEL Insulinome :
Coma éthylique : haleine éthylique Chirurgie si CI : Diazoxide
Coma toxique : examen toxicologique Si malin => Chimiothérapie
Sd maniaque
II- TRAITEMENT
Urgence thérapeutique en USI
A- BUTS
• Corriger la glycémie afin d’éviter les complications
et les séquelles (Déficit moteur, crises
épileptogènes, déficit intellectuel)
B- MOYENS
1- Mesures hygiéno-diététiques
• Suppression des sucres simples
• Fractionnement de l’alimentation (6 repas : 3
repas + 3 collations)
• Repas mixte (GLP avec augmentation des sucres
lents)
• Fibres alimentaires
• Cure restriction pondérale (Obèse)
• Suppression association alcool – sucre
2- Médicaux
• Resucrage per os
• Glucagon ampoule : 1 mg an IM à répéter après
15 min
• G30 : 10 – 20 ml en IVL
• G10 : 500 cc
• Diazoxide (PROGLICEM®) : inhibition de la
sécrétion d’insuline
• Chimiothérapie : Streptozotocine + 5FU
3. Chirurgicaux
• Pancréatectomie partielle ou totale
• Exérèse des métastases hépatiques localisées
C- INDICATIONS
Hypoglycémie aiguë mineure :
=> Resucrage per os
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SARCOIDOSE • Pauvre
• Parfois râle de type variables
INTRODUCTION
La sarcoïdose est une maladie multi systémique : Examen des autres appareils :
lymphogranulomatose bénigne d’étiologie • Spléno-ganglionnaire :
inconnue affectant plusieurs organes et Splénomégalie modérée
s’accompagnant d’une altération du système Adénopathies :
immunitaire : immunité cellulaire. - Sus claviculaires postérieures
Intérêts - Axillaires
• Epidémiologique : Fréquent chez les sujets - Epitrochléennes
adultes jeunes de race noire avec une - Inguinales
prédominance des sexes féminins prédisposition - Taille moyenne, Ferme, Indolores et
génétique (HLA DR) et sous l’influence de facteurs mobiles, sans péri adénite et ni tendance à
environnementaux. la fistulisation
• Diagnostique : Basé sur un faisceau d’arguments • Hépato-digestif :
cliniques, biologiques et radiologiques - Hépatomégalie
• Thérapeutique : Basée sur la corticothérapie • Cutanéo-muqueux :
• Pronostique : Evolution des formes médiastino- Erythème noueux :
pulmonaires vers une fibrose pulmonaire - Nodosités dermo-épidermiques
irréversible entraînant un tableau d’insuffisance - Siège : jambe
respiratoire chronique mortelle • Autres :
ORL
I- SIGNES Ophtalmologie
A- TDD : Forme médiastino- Stomatologie
pulmonaire Neurologie
Ostéoarticulaire
1- Signes cliniques
Endocriniens
• Asymptomatique
Uro-génital
• Découverte fortuite à la radiographie pulmonaire
2- Signes paracliniques
a- Signes fonctionnels
Imagerie
• Toux sèche parfois grasse
♦ Radiographie pulmonaire de Face :
• Douleurs thoraciques
Classification de TURIAF – BRUN
• Dyspnée d’effort
• Type I : Adénopathies hilo-Médiastinales
L’interrogatoire va rechercher :
Opacités denses, homogènes, volumineuses à
• Age
contours nets, polycycliques bilatérales et
• Sexe
symétriques (inter bronchique ou latérotrachéale)
• Race
• Type II : Adénopathies médiastinales avec
• Antécédents familiaux
infiltrations du parenchyme
Infiltrations parenchymateuses :
b- Signes généraux
Opacités micronodulaires => Image de miliaire ou
• Absence de fièvre
Opacités réticulaires ou
• Etat général conservé
Opacités réticulo-nodulaires ou
Opacités nodulaires ou macro nodulaires en
c- Signes physiques
« lâcher de ballon » bilatérales
Examen de l’appareil pleuropulmonaire :
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• Type III : Infiltrations parenchymateuses • Signes fonctionnels
• Examen physique :
• Type IV : Fibrose pulmonaire associée ou non à - ORL
des lésions de type emphysémateux : - Ophtalmologie
Opacité dense, diffuse épargnant les sommets - Cutanéo-muqueux
avec hyper clarté des bases - Ostéoarticulaire
- Digestif
♦ TDM thoracique : - Spléno-ganglionnaire
Parenchyme Paraclinique :
Médiastin • Radiographie et TDM thoracique
♦ Scintigraphie (Evolutivité) • Echographie abdominale
• ECG
Biologie • Examens ophtalmologiques, ORL et
♦ NFS : Stomatologique
• Anémie modérée de type inflammatoire
• VS normale ou accélérée dans les formes aiguës b- Retentissement fonctionnel
♦ Protidémie et électrophorèse des protéines : ♦ Spirométrie
• Hyper protidémie avec hypo albuminémie ♦ Gazométrie
• Augmentation des gammas globulines (Ig M) - EFR normale (O et I)
♦ Calcémie et calciurie : - Syndrome ventilatoire restrictif et
• Hypercalcémie > 100 mg/l hypoxémie à l’effort (II et III)
• Hyper calciurie > 500 mg/24H - Syndrome restrictif ou mixte sévère et hypo,
♦ Uricémie : normo, hypercapnie
• Hyper uricémie > 70 mg/l
♦ Bacilloscopie des crachats c- Evolutivité
♦ Biopsie + Histologie + Cytobactérologie : Critères cliniques, radiologiques et biologiques
• Fibroaspiration bronchique
• Médiastinoscopie Active Inactive
• Biopsie préscalénique de DANIELS Age < 35 ans > 50 ans
- Follicule (Granulome) épithélio Début Brutal Progressive
gigantocellulaire sans nécrose caséeuse Signes Erythème Cicatrices
♦ IDR à la tuberculine cutanés noueux
• Négative Signes Conjonctivite Glaucome
• Précédemment positive oculaires
♦ IDR de KVEIM = Test de KVEIM Radiographie Evolutive Stable
• Injection intradermique de 0.15 ml d’une Scintigraphie Hyperfixation Hypofixation
suspension de broyat de ganglion ou de rate Ga
Histologie Granulome Fibrose
sarcoïdosique humaine en dehors de toute
IDR Positive Négative
corticothérapie.
ECA (33 UI/l) Augmentée Normale
• Lecture à la fin de la 4e semaine
LB (% PNN) Normale Augmentée >
• Papule induré : biopsie + histologie
+ 2% 5%
3- Bilan de la maladie
4- Evolution
a- Extension
a- Sous traitement
Clinique :
Fonction du stade des lésions radiologiques :
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• Type I : Guérison à 100% • Sarcoïdes = Tubercules cutanées indolores,
• Type II et III : 80 à 90 % de guérison torpides donnant l’aspect d’une infiltration jaunâtre
• Type IV : Non cortico sensibles non suppurée :
- Sarcoïde à petits nodules : taille d’une tête
b- Non traitée d’épingle siégeant à la face, épaule, thorax
• Guérison spontanée dans 90% des cas et sur le dos
• Défavorable => Fibrose pulmonaire irréversible => - Sarcoïde à gros nodules : taille de petits pois
Insuffisance respiratoire chronique mortelle ou noisettes siégeant à la face
• Négative • Lupus pernio : Sarcoïdes de la face, diffus en
placards disposé en aile de paillon sur le nez et les
joues
B- FORMES CLINIQUES • Erythème noueux :
1. Formes topographiques - S’accompagnant d’arthralgie (Tibio –
a- Formes endothoraciques non médiastino- tarsiennes) => Syndrome de LOFGREN avec
pulmonaires adénopathies médiastinales
Respiratoires : Digestives :
• Bronchiques : - Hépatomégalie
- Granulations blanchâtres de petites tailles = - Gastro-intestinales
sarcoïdes bronchiques - Œsophagiennes
• Pleurales : Spléniques :
- Pleurésies - Splénomégalie modérée
- Pneumothorax par bulles emphysémateuses Ganglionnaires :
Cardiaques : - Sus claviculaires postérieures
- Myocardites - Axillaires
- Péricardites - Epitrochléennes
- Inguinales
b- Formes extra thoraciques Ostéoarticulaire :
Neurologique : - Arthralgies des grosses articulations
- PFP (Syndrome de HEERFORDT : PF + Uvéite - Arthrites aiguës
+ Parotidite) - Arthrites chroniques
- Méningite - Osseuses : lésions sarcoïdiennes des os de la
ORL : main
- Nasales Rénales :
- Pharyngée Endocriniennes :
Oculaire : - Hypotalamo-hypophysaire
- Uvéite antérieure par iridocyclite - Thyroïdiennes
- Uvéite postérieure par choroïdo-rétinite
- Conjonctivite 2- Formes selon le terrain
- Kérato-conjonctivite sèche a- Formes du vieillard
Salivaire : • Forme chronique
- Parotide • Inactive
- Glandes sous maxillaires et sublinguales
Cutanées : b- Forme de la femme enceinte
• Forme atténuée
• Recrudescence après l’accouchement
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3- Formes évolutives
Fibrose pulmonaire irréversible = Tableau III- TRAITEMENT
d’insuffisance respiratoire chronique mortelle A- BUTS
a- Aiguë : • Lutter contre l’inflammation
• Active : Syndrome de LOFGREN • Prévenir la fibrose pulmonaire
b- Chronique
• Inactive : LBA : Augmentation des PNN > 5% B- MOYENS
1- Mesures hygiéno-diététiques
4- Formes associées • Repos au lit
• LED, PR • Eviction du tabac
• Tuberculose • Eviction des aérocontaminants
• Eviction de l’exposition solaire
II- DIAGNOSTIC
A- POSITIF 2- Médicaments
1- Arguments épidémiologiques Corticothérapie prolongées :
• Age • Règles :
• Sexe Bilan pré thérapeutique :
• Race - TA
• Antécédents familiaux - Ionogramme
2- Arguments paracliniques - Glycémie
♦ Radiographie thoracique Précautions :
♦ Biologie : - Régime hyposodé, hypoglucidique
- IDRt négative - Régime hyper protidique
- Bacilloscopie négative - Apport de potassium 2 – 4 g/j
- Test de KVEIN positive - Pansement gastrique
- Histologie : Granulome épithélio - Déparasitage systémique
gigantocellulaire - Contrôle régulier de la TA et du poids
Durée et Posologie :
B- DIFFERENTIEL - 18 mois
1- Radiologie - 0.5 – 1 mg/kg/j per os
a- Tuberculose ganglio-bronchique Protocole : 4 phases
b- Lymphomes malins - Phase d’attaque (2mois) : 60 mg/kg/j per os
c- Métastases ganglionnaires - Phase de réduction des doses (2 mois) : 10
d- Lymphangite carcinomateuse mg/mois
- Phase d’entretien (10 – 12 mois) : 30 mg/j
2- Histologique - Phase de sevrage (4mois) : 20, 10, 5 mg/j
a- Lèpre tuberculoïde Médicament : Prednisone : CORTANCYL en cas de
b- Sarcome de KAPOSI contre Indications
c- Granulome à corps étranger Contre indications :
- UGD, HTA, Diabète
3- Erythème noueux - Antécédents : Neuropsychique, infections
a- PIT inter récurrentes (Zona, EBV)
b- Infection streptococcique - Localisations cutanée, articulaire,
c- Intoxication médicamenteuse parotidienne et hypothalamo-hypophysaire
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
AINS : En zone d’endémie tuberculeuse :
• Indométacine : 400 mg/j per os • Corticothérapie + INH pendant 3 – 6 mois
• Phénylbutazone : 400 mg/j per os • Corticothérapie + traitement phase 1ère ligne
D- SURVEILLANCE
Antipaludéens de synthèse : a. Clinique
• Hydroxychloroquine (PLAQUENIL*) : • Lésions cutanées
- Posologie : • Lésions oculaires
• 400 mg/j per os en traitement d’attaque • Effets secondaires des médicaments
(2- 4mois) b. Paraclinique
• 200 mg/j per os en traitement d’entretien • Radiographie pulmonaire
(2mois) • LBA
- ES : Rétinopathie bilatérale irréversible • Histologie
E- PRONOSTIC
Immunosuppresseurs :
• Mauvais
• Méthotrexate
- Oculaire
• Cyclophosphamide (ENDOXAN*) une cure par
- Rénale
mois
- Cardiaque
Voie parentérale
- SNC
C- INDICATIONS
Sont fonction :
- Des localisations
- Du type radiologique
- De l’évolutivité de la maladie
Atteinte médiastino-pulmonaire :
• Type I :
- Abstention thérapeutique
- Si persistance après 18 mois =>
Corticothérapie
• Type II, III :
- Surveillance tous les 3 mois
- Si persistance après 18 mois =>
Corticothérapie
• Type IV :
- Abstention thérapeutique
2- Signes paracliniques
L’interrogatoire va rechercher :
a- Biologie
• Mode de début : progressif, insidieux
Syndrome inflammatoire non spécifique :
• Exposition prolongée au soleil
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
• VS accélérée > 100 mm à la 1ère heure b- Formes avec sérologie lupudique négatif
• CRP augmentée > 20 mg/l
• Alpha 2 globuline augmentée > 4g/l 2. Formes selon le terrain
• Fibrinémie augmentée > 18 µmol/l (ou 6 mg/l) a- Forme de la femme enceinte
Sérologie lupudique : • Poussée évolutive avec risque de mort fœtale et
• Anticorps antinucléaire positif > 1/100 d’accouchement prématurée
• Anticorps anti DNA natif positif
• Anticorps anti LAMP positif 3- Formes avec atteintes viscérales
Baisse du complément C3 a- Rénales
Positivité dissociée de la sérologie • Syndrome néphrotique avec protéinurie massive >
syphilitique : 300mg/24 H
• VDRL positif • Hématurie
• TPHA négatif • Œdème du visage et OMI bilatérale symétriques,
indolores prenant le godet
b- Radiographie standard • L’évolution se fait vers une insuffisance rénale
Radiographie standard mains et poignet : chronique terminale qui met en jeu le pronostic
- Epaississement des parties molles vital
- Pincement des interlignes articulaires b- Cardiovasculaires
- Absence d’érosions osseuses • Péricardite
• Myocardite
c- Autres examens • Endocardites non infectieuses (LIBMAN SACKS)
A la recherche d’atteinte viscérale : • Syndrome de RAYNAUD évoluant en 2 phases :
- Radiographie pulmonaire - Syncopale : Doigts livides, froides et
- ECG insensibles
- NFS - Asphyxique : Doigts gonflés, bleuâtres et
- Urée – créatininémie – Protéinurie douloureux
- Glycémie c- Pleuropulmonaire
Ponction biopsie rénale (PBR) et Examen • Pleurésie
histologique : • Pneumopathie
=> Classification de l’OMS : • Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse => IRC
• Type I : Glomérules normaux d- Hématologiques
• Type II : GN mésangiale isolée • Adénopathies superficielles axillaires ou
• Type III : GN proliférative segmentaire et focale inguinales
• Type IV : GN proliférative diffuse • Splénomégalie
• Type V : GN extra membraneuse • NFS :
• Type VI : GN sclérosante - Anémie hémolytique
- Leucopénie (Lymphopénie)
3- Evolution - Thrombopénie
• Elle se fait par poussées entrecoupées de e- Neurologiques
rémission • Crises comitiales
• Risque évolutif d’atteinte viscérale • Etats psychotiques
f- Autres
B- FORMES CLINIQUES • Digestives (Hémorragie, Perforations, Hépatite,
1. Formes symptomatiques Pancréatite)
a- Formes mono-articulaires • Musculaire
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- Urétrite
III- DIAGNOSTIC - Conjonctivite
A- POSITIF • Oligo-arthrite asymétrique et dissociée touchant
1- Arguments épidémiologiques les grosses articulations des membres inférieurs
• Age : 30 6 40 ans
• Sexe féminin 2- Devant les formes poly articulaires
• Prédisposition génétique a- Polyarthrite Rhumatoïde
• Antécédents familiaux de polyarthrites • Terrain : femme adulte jeune, prédisposition
2- Arguments cliniques génétique (HLA DR 4,1)
• Oligo ou polyarthrite bilatérale symétrique non • Polyarthrite déformante, bilatérale et symétrique
déformante • Diagnostic : sérologie rhumatoïde positive :
• Erythème en aile papillon - Latex > 1/80
3- Arguments paracliniques - WAALER ROSE > 1/64
• Positivité de la sérologie lupudique
• Diminution du complément C3 b- Sclérodermie
• Fausses sérologies (TPHA (-) et VDRL (+)) • Arthralgies fugaces
• Radiographie : Absence d’érosions osseuses • Polyarthrite subaiguë modérée
• Epaississement et fibrose généralisée de la peau
En cas de difficulté on a recours aux 10 critères de • Sérologie : Anticorps anti nucléolaires
diagnostic de L’ARA :
1. Arthralgies ou Arthrites non destructrices c- Dermatopolymyosites
2. Erythème facial • Arthromyalgies ou arthralgies
3. Alopécie • Polyarthrites bilatérales, symétriques, non
4. Ulcération des muqueuses déformantes précédé :
5. Lupus discoïde - de manifestations cutanées (Erythème
6. Syndrome de RAYNAUD périorbitaire => racine du nez et les
7. Pleurésie ou Péricardite pommettes)
8. Etats psychotique ou crises comitiales - de manifestations musculaires (Atrophie
9. Anémie hémolytique musculaires)
10. Fausses sérologies • Diagnostic : Augmentation TGO, CK, LDH,
Myoglobine
B- DIFFERENTIEL • Biopsie musculaire : Atrophie, nécrose et une
1- Devant les formes mono ou oligoarticulaires infiltration inflammatoire
a- Arthrites infectieuses septiques
• Porte d’entrée septique IV- TRAITEMENT
• Syndrome infectieux sévère avec Fièvre élevée à A- BUTS
39 – 40°C • Lutter contre l’inflammation
• Atteintes des grosses articulations • Prévenir ou Traiter les complications
• Liquide synoviale purulent avec isolement du • Eviter les récidives
germe à l’examen bactériologique
B- MOYENS
b- Arthrites réactionnelles Sont essentiellement médicaux
• Terrain génétique prédisposant (HLA B27) 1- Mesures hygiéno-diététiques
• Antécédents : • Repos au lit
- Syndrome dysentérique • Lutter contre le stress
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
• Eviter les facteurs déclenchant : - Posologie : • 400 mg/j per os en traitement
- Exposition prolongée au soleil d’attaque (2 –
- Médicaments inducteurs 4mois)
• 200 mg/j per os en traitement
2- Médicaments d’entretien (2mois)
Antalgiques : - ES : Rétinopathie bilatérale irréversible
• Paracétamol :
- Posologie : 1g x 2/j per os Immunosuppresseurs :
• Dextropropoxyphène + Paracétamol • Azathioprine (IMUREL*) :
(DIANTALVIC*) : - Posologie : • 5 mg/kg/j en TTT d’attaque (2
- Posologie : 2 gélules x 2/j per os au cours mois)
des repas • 3mg/kg/j en traitement
• Tramadol (TRABAR*) : d’entretien
- Posologie : 300 mg/j per os en 3 prises - ES : Toxicité hématologique : Leucopénie,
Anti-inflammatoires non Thrombopénie, Anémie
stéroïdiens :
• Aspirine : • Cyclophosphamide (ENDOXAN*) une cure par
- Posologie : 4g /j en 2 ou 3 prises per os mois
Voie parentérale
Anti-inflammatoires stéroïdiens
(Corticoïde) :
C- INDICATIONS
• Prednisone (CORTANCYL*) :
Formes modérées sans manifestations
- Posologie : 1 – 2 mg/Kg/j per os
viscérales :
Précautions :
- Mesures hygiéno-diététiques
- Régime hyposodé, hypoglucidique
- AINS : Aspirine jusqu’à disparition des
- Régime hyper protidique
phénomènes inflammatoires
- Apport de potassium 2 – 4 g/j
- Antipaludéen de synthèse
- Pansement gastrique
- Déparasitage systémique
Formes sévères avec manifestations
- Ionogramme, Glycémie
viscérales :
Contre indications :
- Mesures hygiéno-diététiques
- UGD, HTA, Diabète
- Corticothérapie : Prednisone jusqu’à
- Antécédents : Neuropsychique, infections
disparition des phénomènes inflammatoires
inter récurrentes (Zona, EBV)
- Immunosuppresseurs : Azathioprine
♦ Schéma :
- Traitement d’attaque (2mois) : 60 mg/kg/j
D- SURVEILLANCE
per os
1-Clinique
- Traitement réduction (2 mois) : 10 mg/mois • Douleur et lésions cutanées
- Traitement d’entretien (18 mois) : 30 mg/j • Température et FC
- Phase de sevrage (3mois) : 20, 10, 5 mg/j • Poids et TA
- Relais HSHC : 10 mg (1 mois) • Auscultation cardiaque et pulmonaire
- Puis Synacthène immédiat IM : 0.25 mg • Effets secondaires des médicaments
Antipaludéens de synthèse : 2-Paraclinique
• Hydroxychloroquine (PLAQUENIL*) : • NFS
POLYARTHRITE CHRONIQUE
L’interrogatoire va rechercher :
• Mode de début : progressif, insidieux
INTRODUCTION
• Exposition prolongée au froid et à l’humidité
La PR est une inflammation chronique du TC
• Traumatisme
d’origine auto-immune à prédominance synoviale
• Ménopause
touchant les articulations périphériques de façon
• Antécédents familiaux de polyarthrites
bilatérale et symétrique et/ou les viscères.
Intérêts
b- Signes généraux
• Epidémiologique : Fréquent chez les femmes
• Fébricule : 37.5 – 38°C
adultes jeunes (30 – 40 ans) prédisposition
• Asthénie
génétique (HLA DR4 et DR1) et sous l’influence de
• Anorexie
facteurs environnementaux.
• Amaigrissement
• Diagnostique : Problème de diagnostic
étiologique des polyarthrites chroniques.
c- Signes physiques
• Thérapeutique : Traitement au long cours par
• Tuméfactions articulaires, douloureuses à la
l’utilisation des antipaludéens de synthèse
pression et à la mobilisation
• Pronostique : vital (atteintes poly viscérales) et
• Limitation des mouvements articulaires
fonctionnel (destructions articulaires)
• Déformations (Stade évolué)
I- PHYSIOPATHOLOGIE
Mains et poignets :
Sous l’influence des facteurs environnementaux
- Doigts en col de cygne, en boutonnière, en
(Ménopause, exposition prolongée au froid et à
maillet et pouce en « Z »
l’humidité, traumatisme) => cercle vicieux
- Main en dos de chameau
d’inflammation auto-immune avec formation de
- Coup de vent cubital
pannus synovial extensif et érodant les structures
environnantes voire les TC des viscères.
Genoux :
- Epanchement articulaire (Synovite)
II- SIGNES
- Kyste poplité
A- TDD : PR typique chez la femme
adulte jeune Pieds :
1- Signes cliniques - Avant pieds triangulaires ou ronds
a- Signes fonctionnels - Hallux valgus
Au début : - Orteils en griffe
• Oligoarthrites douloureuses bilatérales et
symétriques avec enraidissement matinal des • Le reste de l’examen à la recherche d’atteinte
articulations du poignet, MCP et IPP des 2e et 3e viscérale :
doigts - Neurologie (vigilance, Sensibilité, Motricité,
Tonus, Réflexe)
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
- Cardiovasculaire (Auscultation, Palpation a- Formes sans synovites
des pouls) b- Formes mono-articulaires
- Pleuropulmonaire (Percussion, Auscultation) c- Formes avec absence de facteurs rhumatoïdes
- Rénal et cutanéo-muqueux
- Spléno-ganglionnaires 2- Formes avec manifestations extra-articulaires
a- Cutanés
2- Signes paracliniques • Nodules sous cutanées
a- Biologie
Syndrome inflammatoire non spécifique : b- Pleuropulmonaire
• VS accélérée > 100 mm à la 1ère heure • Pleurésie serofibrineuse uni ou bilatérale
• CRP augmentée > 20 mg/l
• Alpha 2 globuline augmentée > 4g/l • Silicose pulmonaire avec PR nodulaires (CAPLAN –
• Fibrinémie augmentée > 18 µmol/l COLLINE)
Ponction articulaire • Fibrose pulmonaire interstitielle diffuse
Sérologie rhumatoïde :
• WAALER – ROSE positif > 1/64 c- Glandulaires
• Test au Latex positif > 1/80 • Tarissement des glandes sécrétoires :
- Xérophtalmie
b- Radiographie standard - Xérostomie
Radiographie standard mains et poignet : Sd de GOUGEROT SJOGREN ou Sd sec
- Epaississement des parties molles
- Pincement des interlignes articulaires d- Hématologiques
- Erosions ou géodes (2, 3, 5 MC) • Adénopathies superficielles axillaires ou
- Décalcifications osseuses inguinales
- Subluxations ou luxations articulaires • Splénomégalie + Anémie + Leucopénie (FELTY)
- Ankylose
e- Cardiovasculaires
c- Autres examens • Péricardite
A la recherche d’atteinte viscérale : • Myocardite
- Radiographie pulmonaire • Insuffisance aortique
- ECG • Vascularite
- NFS
- Urée – créatininémie – Protéinurie f- Neurologiques
- Glycémie • Compression médullaire cervicale
• Polynévrite
3- Evolution • Syndrome du canal carpien
a- Sous traitement
• Favorable g- Œil
• Sclérite
b- Non traité • Episclérite
• Atteintes viscérales => Pronostic vital
• Destructions articulaires => Pronostic fonctionnel III- DIAGNOSTIC
A- POSITIF
B- FORMES CLINIQUES 1- Arguments épidémiologiques
1- Formes symptomatiques • Age : 30 6 40 ans
PATHOLOGIE MEDICALE DR YAO Evrard
• Sexe féminin • Polyarthrite, bilatérale, symétrique, non
• Prédisposition génétique déformante
• Antécédents familiaux de polyarthrites • Erythème faciale en aile de papillon
• Absence d’érosions osseuses à la radiographie et
2- Arguments cliniques la positivité des anticorps nucléaires
• Raideur matinale articulaire > 1H
• Oligo ou polyarthrite bilatérale symétrique b- Rhumatisme streptococcique
déformante touchant les articulations • Antécédents : d’angine à répétition
périphériques (Mains, Poignets, Coudes, Genoux, • Enfant, adolescent
Chevilles, Pieds) depuis au moins 6 semaines • Polyarthrite bilatérale, symétrique, migratrice et
• Nodules rhumatoïdes sous cutanés fugace
• Absence d’érosions osseuses à la radiographie et
3- Arguments paracliniques la positivité des ASLO
• Radiographie : Erosions osseuses
• Présence de facteurs rhumatoïdes c- Rhumatisme psoriasique
• Absence de FR n’élimine pas le diagnostic de PR • Atteinte articulaire (IPD et rachis dorsolombaire)
• Absence de facteurs rhumatoïdes
B- DIFFERENTIEL
1- Devant les formes mono ou oligoarticulaires IV- TRAITEMENT
a- Arthrites infectieuses septiques
• Porte d’entrée septique A- BUTS
• Syndrome infectieux sévère avec Fièvre élevée à • Lutter contre l’inflammation
39 – 40°C • Prévenir ou Traiter les complications
• Atteintes des grosses articulations • Favoriser la réinsertion socioprofessionnelle des
• Liquide synoviale purulent avec isolement du patients
germe à l’examen bactériologique • Eviter les récidives
D- SURVEILLANCE
1-Clinique
• Douleur
• température et FC
• Poids et TA
• Effets secondaires des médicaments
2- Paraclinique
• NFS
• VS ou CRP
• Radiographie pulmonaire
• Glycémie
• Urée sanguine, créatininémie
• Transaminases (ALAT, ASAT)
• Ionogramme sanguin