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Introduction
• Motif fréquent de consultation
• Incidence : augmentation constante (allongement de la durée de vie +
exposition solaire répétée) :
– carcinomes baso-cellulaires : > 150 cas/100 000 habitants par an en France,
– carcinomes épidermoïdes : > 30 cas/100 000 habitants par an en France.
– —Âge d’apparition : > 40 ans, sauf terrain favorisant(immunodépression, xeroderma
pigmentosum — XP —,syndrome de Gorlin).
• Âge avancé
• Expositions solaires (UV) :
— expositions chroniques et cumulées : CE et CBC
— expositions solaires intenses et intermittentes (coup de
soleil, sujet jeune) : mélanome et CBC
• Terrain/facteurs génétiques (phototype), carnation claire (I et
II) : risque accru
LE CARCINOME EPIDERMOIDE
=Carcinome spinocellulaire
CLINIQUE :
• Apparaît surtout après 60 ans,
• homme > femme,
• Cancer cutané et/ou muqueux :
CE ulcéré
• La Maladie de BOWEN
Les Radiodermites
Les kératoses actiniques
• lésions squameuses ou croûteuses,
multiples, ± érythémateuses /chamoisées,
• Facteurs prédisposants :
—exposition solaire : expositions intermittentes aiguës(enfance et
l’adolescence ++) > exposition chronique ;80 % des CBC surviennent sur
les zones photo-exposées ;
—phototype : phototype clair ;
—prédisposition génétique : syndrome de Gorlin (naevomatose baso-
cellulaire) et xeroderma pigmentosum
• CBC nodulaire
• CBC sclérodermiforme
• CBC superficiel ou pagétoïde
• CBC pigmenté ou tatoué
• CBC ulcéré
• Toutes ces formes peuvent s’ulcérer au cours de leur évolution .
• La pigmentation n’a rien à voir avec l’évolution.
Dermoscopie
Evolution :
• Risques évolutifs :
—récidive ;
—extension locorégionale. Les destructions dans les formes
avancées sont sources de douleurs, de saignements, de
surinfection, de destruction des organes et des structures
anatomiques de voisinage (envahissement du canal lacrymal
dans les CBC du canthus interne, extension à l’orbite).
—survenue d’un autre cancer plus agressif
• Tumeurs superficielles :
—photothérapie dynamique
—topiques : imiquimod pour les CBC superficiels ;
• Règle du « vilain petit canard »Chez un patient donné, l’aspect des naevus est globalement
similaire d’un naevus à l’autre : aspect discordant par rapport aux autres naevus : suspicion
de mélanome.
• Règle de dépistage, sensible, requiert un examen corps entier, patient dénudé, avec
observation globale du revêtement cutané.
Règle « ABCDE »
• Suspicion de mélanome si ≥ 2 critères parmi :
—asymétrie (A) ;
—bords (B) irréguliers ;
—couleur (C) inhomogène (brun, noir, marron ou bleu , zones dépigmentées,
halo inflammatoire) ;
—diamètre (D) supérieur à 6 mm (critère non spécifique) ;
—évolution (E) récente documentée (modification de taille, de forme, de
couleur, de relief).
6 mm
Dermoscopie
Précurseurs
• La majorité des mélanomes naissent de
novo, en peau apparemment saine sans
précurseur.
• Le risque de transformation maligne des
petits nævus « communs » est très faible.
• Il n’y a aucun intérêt à faire l’exérèse
systématique préventive des nævus
communs.
• Les nævus congénitaux : risque de
transformation élevé si grande taille (plus
de 20 cm à l’âge adulte).
• Ces nævus congénitaux géants sont rares
et n’occasionnent la survenue que de très
peu de mélanomes.
• L’exérèse préventive précoce des grands
nævus congénitaux est souhaitable
Formes cliniques :
• Mélanome acral lentigineux (ALM)
• Risques épidémiologiques :
—risque de second mélanome primitif ;
—sur-risque d’autres cancers cutanés liés au soleil
• Traitement de la tumeur primitive
– Le traitement est adapté aux données histologiques de la tumeur primitive :
– exérèse chirurgicale
– exérèse chirurgicale élargie complémentaire emportant la totalité de
l’épaisseur cutanée jusqu’au fascia, dont la largeur est conditionnée par
l’indice de Breslow
• Mélanome au stade d’atteinte métastatique à distance
• dépistage :
—récidive locale ;
—nouveau CBC ou nouveau CE ;
—mélanome.