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PATHOLOGIES DIGESTIVES
PATHOLOGIES DE L’ŒSOPHAGE
I. PATHOLOGIES NON TUMORALES
DIFFERENTS TYPES D’ŒSOPHAGITES : DEFINITION, ASPECT MORPHOLOGIQUE, CAUSES, COMPLICATIONS
Types Caractéristiques
d’œsoph Définition Aspects Aspects Complications Causes
agites macroscopiques microscopiques
Infections à
candida
Fausses membranes
Formation de placards albicans dans le
constituées d’un
jaunâtres, surélevés, cas d’une
mélange de fibrine,
parfois ulcérés confinée -- immuno
de leucocytes, de
œsophagites infectieuses
à la muqueuse et à la dépression ou
Formes bénignes squames et de
sous-muqueuse de traitement
d’œsophagite levures
par
accompagnant des antibiotiques
infections virales,
Présence de
mycosiques ou
cellules épithéliales
exceptionnellement
plurinucléées.
bactériennes.
Semis de bulles et Œil de Herpès lié à
d’ulcérations chouette : aspect -- l’immuno
superficielles laqué ou en cible suppression
de certains noyaux
contenant des
inclusions virales
Inflammation de la
Elles atteignent
muqueuse
la sous muqueuse et
œsophagites caustiques
œsophagienne,
éventuellement la
conséquence de
couche musculaire
l’ingestion accidentelle
Fibrose
ou volontaire d’acides Après la phase Ingestion
ou de bases fortes nécrotique d’une -- Sténoses d’acides ou de
durée de quelques Cancer bases fortes
utilisés habituellement
comme produits jours, la muqueuse
ménagers (soude ulcérée est remplacée
caustique, acide par du tissu de
chlorhydrique). granulation.
Fibroses
Ensemble des lésions
Sténoses
œsophagites de
inflammatoires de
l’œsophage provoquées Endobrachyœso- Causes d’un
phage ou RGO (tabac,
reflux
par un reflux -- --
œsophage de alcool, chocolat,
anormalement fréquent
Barrett pouvant graisse, café…)
et prolongé de matériel
gastrique irritant. entrainer un
Adénocarcinome
Métaplasie gastrique :
de type fundique ;
présence de glandes rectilignes comportant des cellules bordantes et principales.
L’image histologique peut être remaniée par des phénomènes inflammatoires et régressifs qui se
traduisent par une atrophie de la muqueuse métaplasiée et par des ulcérations.
Evolution : vers la cancérisation : adénocarcinome
II. PATHOLOGIES TUMORALES
A- TUMEURS BENIGNES DE L’ŒSOPHAGE : (sont rare)
T.B. Epithéliales : papillomes épidermoïdes
T.B. Mésenchymateuses :
Leiomyomes et fibrolipomes : tumeurs fréquentes
Lipomes, angiomes et neurofibromes : tumeurs rares.
Myoblastome ou tumeur d’Abrikossoff
Siège : assez fréquente au niveau de la bouche, se rencontre dans d’autres segments du tube digestif.
Aspect microscopique : Elle est formée de cellules fusiformes claires, de grande taille, à limites mal
définies.
Origine : dérivent plutôt des cellules de Schwann (recherche ancienne : origine musculaire).
Symptomatologie :
Généralement asymptomatique ;
Souvent découverte par hasard ;
Lorsqu’elle atteint un volume important, elle peut entraîner de la dysphagie.
Extension :
Stade précoce de cancérisation :
Cancer épidermoïde superficiel
Cancer épidermoïde in situ
La multifocalité fréquente des lésions néoplasiques n’intéresse pas seulement l’organe lui-
même mais s’étend à la sphère O.R.L. et aux voies aériennes supérieures (la trachée et les
bronches +++)
Extension par les lymphatiques sous-muqueux :
→ Dans la paroi de l’œsophage
→ Au-dessus et en dessous de son origine, sur de longues distances
Métastases ganglionnaires :
→ Ganglions médiastinaux
→ Ganglions sus claviers
→ Ganglions de la chaîne coronaire stomachique
Dissémination par voie sanguine : plus tardive, mais la présence de métastases hépatiques
et/ou osseuses au moment du diagnostic n’est pas exceptionnelle.
c. ADENOCARCINOME
Siège : œsophage distal
Facteurs favorisants :
Oesophagite de BARRET
Etat prénéoplasique de la muqueuse qualifié de dysplasie épithéliale
Macroscopie et histologie : la plupart des adénocarcinomes oesophagiens ressemblent aux
tumeurs gastriques analogues.
PATHOLOGIE DE L’ESTOMAC
I. LES GASTRITES
A. LES GASTRITES AIGÜES
Types de gastrites Caractéristiques morphologiques Causes
aigues
Gastrites Histologie : Œdème et infiltration variables par des Alimentation irritante (ex : prise
superficielles leucocytes polynucléaire d’alcool)
Selon l’intensité de l’atteinte Prise de médicaments (aspirine,
muqueuse d’aspect hémorragique diffus AINS : phénylbutazone,
muqueuse parsemée d’érosions superficielles indométacine)
Gastrites muqueuse parsemée d’ulcères plus profonds. Stress post traumatique la suite
hémorragiques Siège d’infections sévères ou
Gastrite de stress : localisation dans le fundus d’atteintes fonctionnelles pluri
Gastrites toxiques ou médicamenteuses : organiques
localisation dans l’antre gastrique.
Gastrites virus
infectieuses mycoses
Ces gastrites sont considérées comme actives lorsqu’un contingent important de leucocytes
polynucléaires est présent dans le chorion, le plus souvent au contact de la zone de jonction des cryptes
et des glandes propres.
Identification :
Culture par sa propriété de métaboliser l’urée.
Sur coupe en paraffine : déjà visible par les colorations habituelles à l’hématoxyline éosine.
Coloration de Giemsa modifiée, coloration au violet de Crésyl ou argentation selon
Warthin favorisent sa détection.
Localisation
Exceptionnellement dans l’estomac normal ;
Fréquemment chez les malades atteints de gastrite chronique ou d’ulcère gastroduodénal ;
Se développe au contact direct des cellules, sous la couche de mucus protectrice ;
Jamais dans les foyers de métaplasie intestinale ni dans les zones lésionnelles où l’épithélium de
surface et des cryptes est indifférencié.
Peut coloniser des foyers de muqueuse gastrique ectopique (œsophage, duodénum) ;
Fréquemment dans les foyers de métaplasie gastrique du duodénum.
Rôle pathogène de l’Helicobacter pilori
Le rôle pathogène de l’Helicobacter est bien démontré.
On a en effet pu reproduire les lésions de gastrite chez l’homme et chez l’animal par l’ingestion
d’une culture d’Helicobacter.
D’autre part, un traitement par antibiotiques éradiquant l’Helicobacter guérit la gastrite
chronique.
L’Helicobacter pylori exercerait son rôle pathogène en induisant des lésions au niveau des
cellules épithéliales superficielles et des jonctions intercellulaires.
Outre l’induction de gastrites chroniques, l’Helicobacter pylori joue un rôle plus discret, mais
néanmoins significatif, dans la genèse des adénocarcinomes et des lymphomes gastriques.
La gastrite provoquée par l’Helicobacter prend son origine dans la région antrale. Elle peut
s’étendre, plus tard, au fundus.
HELICOBACTER NEGATIVE
b. LA GASTRITE LYMPHOCYTAIRE
Aspect histologique :
Infiltration massive de l’épithélium de surface et des cryptes par de nombreux lymphocytes.
Aspect macroscopique :
Gros plis érodés et
Nodules prédominants dans le fundus ou intéressant l’ensemble de la muqueuse gastrique.
Diagnostic : repose sur une numération des lymphocytes intraépithéliaux (supérieure à trente pour
cent cellules épithéliales superficielles).
Les ulcères sont des lésions destructives et nécrotiques localisées de la muqueuse gastrique ou duodénale.
Ils se distinguent des érosions par leur taille plus grande et par leur profondeur de Pénétration.
B- ULCERES CHRONIQUES
1. LOCALISATION
Région antrale ou à la jonction antrofundique avec une prédilection pour la petite courbure ou son
voisinage immédiat.
2. ASPECT MACROSCOPIQUE
Un tissu de granulation
dont les vaisseaux sont perpendiculaires au plan de la muqueuse.
L’irrigation sanguine est, en général, assez pauvre et la fibrose précoce.
Cette couche se fond insensiblement dans la couche suivante.
Un socle de tissu fibreux
dense parsemé d’éléments inflammatoires.
Ce dernier contient des vaisseaux à parois épaissies dont la lumière est rétrécie par un
diaphragme de tissu fibro-musculaire (endartérite oblitérante) ; on y trouve fréquemment
des foyers de neuromatose.
2. ADENOCARCINOMES
a. FACTEURS FAVORISANTS
Sexe masculin (2⁄1)
Age ≥ 50 ans
Gastrite atrophique (rôle majeur de la métaplasie intestinale)
Polype adénomateux (rare)
Facteurs carcinogènes :
Rôle important attribué aux nitrosamines ;
L’alcalinisation du contenu gastrique, spontanée, médicamenteuse ou chirurgicale, augmente
le contenu en nitrosamines.
RESUME DE SINAGAMA B. Samuel 8
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
PATHOLOGIES DIGESTIVES
Lorsque ce type de tumeur entreprend une large partie de l’organe, on lui donne habituellement le nom
de linite plastique.
Les cancers superficiels : Les ‘‘early cancers’’ sont définis par les auteurs japonais comme des
carcinomes confinés à la muqueuse ou à la sous-muqueuse sans atteindre les couches
musculaires.
La classification japonaise (Murakami) différencie trois types de tumeurs superficielles.
CLASSIFICATION HISTOLOGIQUE
NB : Il existe quelques rares histologiques de cancers gastriques dont le pronostic est différent de celui
fourni par la classification de Lauren. Citons : le carcinome médullaire (carcinome à stroma lymphoïde) qui
se caractérise par une infiltration lymphoplasmocytaire interstitielle dissociant et estompant les structures
RESUME DE SINAGAMA B. Samuel 10
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
PATHOLOGIES DIGESTIVES
néoplastiques et le carcinome colloïde (mucoïde) dont la sécrétion extracellulaire de mucus est à ce point
abondante qu’elle étouffe les cellules tumorales. Ces deux types de tumeur sont de meilleur pronostic que les
autres formes histologiques de cancer gastrique.
b. ASPECTS MORPHOLOGIQUES
Image macroscopique :
Semblable à celle d’un adénocarcinome ;
Plus souvent multiples que les adénocarcinomes.
Présence de gros plis en périphérie de la lésion ;
Caractère infiltrant de la lésion.
Caractères de discrimination (microscopie):
Complexes lympho-épithéliaux ;
Caractère monoclonal de la population cellulaire (immunocytochimie en congélation, biologie
moléculaire)
NB : Alors que le diagnostic de lymphome est relativement simple sur pièce opératoire, il peut poser des
problèmes ardus sur des biopsies endoscopiques où il importe de différencier la prolifération tumorale
d’une hyperplasie lymphoïde réactionnelle que l’on peut rencontrer en bordure d’ulcères ou de cicatrices
d’ulcères.
c. PRONOSTIC
Survie à longue échéance des lymphomes gastriques de faible malignité est excellente (75% à 10
ans) quel que soit le mode de traitement (chirurgie, chimiothérapie) ;
Régressions et même disparitions de masses lymphomateuses observées après un traitement par
triple association antibiotique et éradication de l’Helicobacter pylori ;
Régressions paraissent limitées aux lymphomes de faible degré de malignité ;
Suivi des patients est encore insuffisant à l’heure actuelle pour apprécier pleinement la valeur de ce
type de traitement.
4. SARCOMES
Sont très rares en dehors du léiomyosarcome (anciennement appelés tumeurs stromales) ;
Le développement peut se faire vers l’intérieur ou vers l’extérieur de l’estomac ;
L’ulcération de la tumeur accompagnée d’hémorragie est fréquente.
TUMEURS STROMALES : correspondent à l’ancienne nomenclature de léiomyome et
léiomyosarcome.
ARGUMENTS JUSTIFIANT CETTE NOUVELLE TERMINOLOGIE
Les tumeurs classées anciennement comme léiomyome (ou léiomyosarcome) ne sont
probablement pas toutes d’origine musculaire lisse ;
Les critères de malignité sont difficiles à avaler (mitoses…) et une distinction de deux
catégories bénin, malin est peu réaliste.
Macroscopie : deux présentations différentes.
Il peut s’agit de lésions de petite taille (quelques millimètres) que l’on rencontre
fréquemment à l’autopsie et dont l’histologie est strictement bénigne.
Des lésions plus volumineuses, se présentant sous forme de masses régulières soulevant la
muqueuse. Le centre est fréquemment excavé. Leur ulcération peut donner lieu à des
hémorragies.
Trois formes d’atteinte infectieuse de l’intestin selon le mode d’action des germes :
2. MALADIE DE WHIPPLE
a. CLINIQUE
Affection à évolution lente ;
Polyarthrite migrante ;
Diarrhée chronique ;
Malabsorption des vitamines liposolubles liée à une stéatorrhée.
b. ASPECT MACROSCOPIQUE
Paroi intestinale épaissie ;
Ganglions lymphatiques hypertrophiés, de coloration jaunâtre.
c. ASPECT MICROSCOPIQUE
Microscope optique
Chorion muqueux diffusément infiltré par des macrophages contenant du matériel granulaire
positif à la coloration du PAS.
Phagocytose de matériel lipidique dont la libération induit la formation de kystes graisseux.
Microscopie électronique,
Nombreux bacilles de 1 à 2 microns dans les cellules infestées et dans le chorion.
La maladie de Whipple peut se localiser à d’autres organes que l’intestin. Un traitement antibiotique
prolongé peut enrayer l’infection.
5. TROUBLES DE L’ABSORPTION
a. MALADIE CŒLIAQUE (=CŒLIAQUE = SPRUE NON TROPICALE
= ENTEROPATHIE AU GLUTEN)
Expression clinique :
Les signes cliniques débutent habituellement dans l’enfance mais peuvent se manifester dans
l’adolescence ou chez l’adulte jeune.
L’examen macroscopique :
Muqueuse dépourvue de relief.
L’examen microscopique :
→ Réduction de taille ou un effacement complet des villosités (atrophie villositaire) ;
→ cryptes hypertrophiées (hypertrophie cryptique) ;
→ Epithélium altéré ;
→ Plateau absorbant est souvent absent ou anormal ;
→ Composante inflammatoire importante :
→ Lymphocytes et plasmocytes et parfois polynucléaires dans le chorion ;
→ Lymphocytes T nombreux dans l’épithélium.
Diagnostics : Deux critères permettent d’asseoir le diagnostic
→ une morphologie de la muqueuse qui permet de mesurer le rapport taille des villosités et
des cryptes qui doit être supérieur à 1,5 dans la muqueuse normale ;
→ une numération des lymphocytes intra-épithéliaux (rapport nombre de
lymphocytes/cellules épithéliales supérieur à 30%) dans la coeliaquie.
Etiologie :
N’est pas encore parfaitement comprise ;
Phénomènes immunitaires dirigés contre certaines fractions du gluten (gliadine) jouent
un rôle important ;
Connotation héréditaire : seuls certains individus porteurs d’antigènes HLA particuliers,
sont sensibles à la maladie.
Complications de la maladie coeliaque = coeliaquie :
→ Lymphomes intestinaux de haut degré de malignité (lymphomes T)
→ Carcinome de l’intestin grêle
b. DERMATITE HERPETIFORME
Affection dermatologique associée à une entéropathie au gluten.
6. MALADIE DE CROHN
Cf pathologie colique
A. TUMEURS EPITHELIALES
1. TUMEURS BENIGNES
Adénomes du grêle associés ou non au syndrome de polypose familiale.
2. TUMEURS MALIGNES
Les adénocarcinomes (excessivement rares)
Certains affections prédisposent à leur développement, telles que la maladie cœliaque et la
maladie de Crohn.
C. TUMEURS MESENCHYMATEUSES
1. TUMEURS STROMALES (LEIOMYOMES, LEIOMYOSARCOMES)
Elles sont analogues à celles rencontrées dans l’estomac, mais sont beaucoup moins fréquentes ;
les critères de malignité et le pronostic sont analogues à ceux des tumeurs gastriques.
2. LYMPHOMES
Tumeurs frappant l’individu jeune et de haut degré de malignité ;
Sont souvent multiples ;
Deux types :
Le lymphome localisé :
→ masse tumorale qui se développe vers la lumière du grêle et tend à s’ulcérer.
→ Plus rarement, on rencontre des masses volumineuses qui deviennent palpables.
Le lymphome diffus : Infiltration de la sous –muqueuse en élargissant et en aplatissant les
villosités ;
Localisation : l’iléon sauf pour les lymphomes compliquant une maladie coeliaque qui se
localisent dans le jéjunum.
3. MALADIES IMMUNOPROLIFERATIVES
Il s’agit d’affections particulières qui comportent la maladie des chaînes lourdes alpha et les lymphomes
méditerranéens que l’on rencontre chez les individus mâles, jeunes et vivants dans des conditions d’hygiène
déplorables. Elles se voient surtout autour du bassin méditerranéen.
PATHOLOGIES DU COLON
I. AFFECTIONS NON TUMORALES : LES COLITES
A. CLASSIFICATION DES RECTOCOLITES
Colites bactériennes
Colite pseudomembraneuse
Colites infectieuses Tuberculose colique
Colites parasitaires
Colites virales
Colite ischémique
Colites ischémiques
Colite postradique
Maladie de Crohn
Colites idiopathiques
Rectocolite ulcéro-hémorragique
Colite collagène
Colite lymphocytaire
Colites diverses Colite de diversion ;
colite médicamenteuse ;
Proctite vénérienne ; ulcère solitaire
B. COLITES INFECTIEUSES
Type de colites infectieuses Aspect macroscopique Aspect microscopique Causes
muqueuse granulaire,
En hémorragique et œdématiée, saigne Foyers inflammatoires riches en
phase au moindre contact et présente des polynucléaires, prédominant en --
aigue ulcérations superficielles surface.
COLITES serpigineuses
BACTERIENNES ulcérations d’aspect variable ou
En
éventuellement des érosions
phase Infiltrat tend à se cantonner à la Yersini
aphtoïdes.
chroniq surface de la muqueuse. a
Plus rarement, des pseudo-polytes
ue
et des sténoses
Pseudomembranes formées
COLITES PSEUDO d’un mélange de mucus, de
MEMBRANEUSES : muqueuse, rougeâtre, est tapissée fibrine et de pus.
Clostri
Dues au clostridium difficile par des placards jaunâtres L’infiltrat inflammatoire du
dium
et consécutives à des adhérant fortement chorion, riche en leucocytes
difficile
traitements par antibiotiques polynucléaires, tend à se
concentrer au contact de
RESUME DE SINAGAMA B. Samuel 16
ANATOMIE PATHOLOGIQUE
PATHOLOGIES DIGESTIVES
C. COLITES ISCHEMIQUES
Types de
colites Aspects macroscopiques Aspects microscopiques Causes
ischémiques
(prédominent dans le côlon gauche et au
niveau de l’angle splénique)
Dans les premiers temps (moins de deux
semaines) :
le segment d’intestin atteint est dilaté,
congestif, de coloration foncée, la
muqueuse est oedématiée et friable.
Parfois, l’œdème, massif se dispose en
larges placards correspondant à ce qui
est décrit en radiologie comme des Les différentes structures
Atteintes de
‘empreintes de pouce’. histologiques de la paroi se
petits
Cette muqueuse s’ulcère facilement nécrosent à des degrés
COLITES vaisseaux (état
donnant naissance à une membrane divers ; la muscularis
ISCHEMIQUES de choc,
grisâtre qui adhère à la surface. mucosae est résistante à
traitement par
Elle peut aussi être tapissée par des l’anoxie et constitue un
oestrogènes)
magmas de matériel nécrotique ou par excellent point de repère
des pseudo polypes inflammatoires.
Ultérieurement :
les lésions se détergent.
Suivant la profondeur de l’atteinte,
l’évolution se fait vers la réparation ad
integrum de la muqueuse ou vers des
lésions pariétales chroniques sous
forme d’ulcérations à fond fibreux ou de
zones sténotiques.
lésions ischémiques consécutives à des
COLITES
modifications des parois vasculaires qui -- --
PROSTADIQUES
apparaissent œdématiées et hyalinisées.
D. COLITES IDIOPATHIQUES
RECTO-COLITE-ULCERO-
MALADIE DE CROHN
HEMORRAGIQUE
la ligne pectinéale
Ulcération irrégulière, spergineuse,
Turgescence d’aspect
PHASE ACTIVE
E. COLITES DIVERSES
1. COLITE COLLAGENE
Relativement rare ;
Frappe surtout les femmes entre 40 et 60 ans ;
Se manifeste par des diarrhées aqueuses abondantes ;
Aspect macroscopique : muqueuse rigoureusement normale ;
Aspect microscopique : épaississement marqué de la table collagène sous-épithéliale. Ce stigmate
s’accompagne d’un infiltrat inflammatoire mixte rappelant les colites infectieuses au long cours et très
souvent d’un excès de lymphocytes intra-épithéliaux.
2. COLITE LYMPHOCYTAIRE
Rare ;
Se rencontre surtout chez la femme d’âge moyen ;
S’accompagne de diarrhées aqueuses abondantes.
Tableau clinique similaire à celui de la colite collagène et explique probablement un certain nombre
d’observations de ‘colopathies fonctionnelles’ ;
Aspect macroscopique : pas d’anomalie macroscopique de la muqueuse ;
Aspect microscopique : tableau peu spécifique d’inflammation chronique du chorion. Ce qui
caractérise l’affection est l’importante augmentation du nombre de lymphocytes intra-épithéliaux.
Il existe probablement un lien étroit entre la colite lymphocytaire et la colite collagène où l’on observe
également une augmentation quasi constante du nombre de lymphocytes intra-épithéliaux.
3. DIVERTICULOSE COLIQUE
Affection fréquente ;
Se manifestant par un semis de diverticules ;
L’âge d’apparition se situe au-delà de la cinquantaine ;
Localisation : siégeant presque exclusivement au niveau du côlon sigmoïde et du côlon descendant.
Aspect macroscopique :
Les diverticules forment de petites dilatations sacculaires disposées en double file de part
et d’autres de la musculaire mésentérique (tænia coli).
La paroi diverticulaire est mince ; elle est constituée de muqueuse et de muscularis
mucosae ainsi que d’une mince lamelle de sous-muqueuse ; elle ne comporte pas de
tunique musculaire.
Polype hyperplasique
Polype de Peutz-Jeghers
POLYPES NON NEOPLASIQUES Polype juvénile
Polype inflammatoire (ou
pseudo-polype)
Adénome tubuleux
POLYPES NEOPLASIQUES
Adénome villeux
Adénome tubulo-villeux
Polypose adénomateuse
familiale
POLYPOSES
Syndrome de Peutz-Jeghers
Polyposes diverses
Des lésions sous-muqueuses de type mésenchymateux (lipome, léiomyome, formations lymphoïdes…)
peuvent également prendre la forme de polypes qui sont alors recouverts par une muqueuse normale.
1. POLYPES HYPERPLASIQUES
Aspect macroscopique :
→ Petites lésions sessiles, de quelques millimètres de diamètre, faisant saillie à la surface de
la muqueuse et en général de même couleur que cette dernière.
Aspect microscopique :
→ Glandes de grande taille, à disposition régulière, dont la lumière est crénelée.
→ L’épithélium de revêtement est bien différencié et ne montre jamais de signe de dysplasie.
Causes : déséquilibre entre production et desquamation cellulaire sans perturbation dans les
mécanismes fondamentaux de la morphologenèse glandulaire.
2. POLYPES DE PEUTZ-JEGHERS
Localisation : intestin grêle. Il est peu fréquent dans le côlon.
Aspect macroscopique : Sa surface est lisse ou discrètement lobulée ;
Aspect microscopique : structures glandulaires bien différenciées entre lesquelles courent des
faisceaux musculaires lisses provenant d’une muscularis mucosae hyperplasiée et arborescente.
3. POLYPES JUVENILES
Aspect macroscopique : masse arrondie ou ovalaire, souvent pédiculée, de couleur rouge vif, saignant
au contact.
Aspect microscopique : Stroma riche en fibroblaste et éléments inflammatoires et renferme des
structures glandulaires dilatées, voire kystiques.
4. POLYPES INFLAMMATOIRES
Ils se rencontrent dans les colites chroniques et notamment dans la recto-colite ulcéro-hémorragique.
Les polyposes isolées concernent l’adulte tandis que les polyposes lymphoïdes ont trait à l’enfant
Il est une forme histologique intermédiaire caractérisée par la présente de courtes projections
papillaires en surface et de glandes irrégulières en profondeur.
Définition : La polypose adénomateuse recto-colique est une maladie héréditaire rare se transmettant
sur le mode autosomal dominant. Elle se manifeste par l’apparition de nombreux adénomes (plusieurs
centaines), pour la plupart tubuleux, au niveau du côlon.
Les lésions se développent rarement avant la puberté.
La transformation maligne précoce (30-50 ans) (un ou plusieurs adénocarcinomes) est la règle en
l’absence de traitement chirurgical.
L’anomalie génétique (chromosome 5) est présente dans toutes les cellules de l’organisme ce qui
explique que certains patients présentent également des adénomes du grêle et de l’estomac et des
tumeurs mésenchymateuses (ostéomes, fibromes, tumeurs desmoïdes).
B. TUMEURS MALIGNES
1. DIFFERENTS TYPES DE TUMEURS MALIGNES
Fréquente :
Adénocarcinome
Exceptionnelle :
Tumeurs mixtes (adénosquameuses),
C. épidermoïdes
Tumeurs mésenchymateuses
2. ADENOCARCINOME
Aspect macroscopique : 3 formes
Forme ulcéro-nodulaire (la plus fréquente) : cratère ulcéré à bords ourlés, bourgeonnants et
saillants.
Formes polypoïdes et végétantes : masses protubérantes, parfois de grande taille, de
configuration villeuse.
Cancers infiltrants (limite plastique) sont rares ; lorsqu’on les rencontre, il faut suspecter une
métastase intracolique d’une tumeur originaire d’un autre organe (estomac).
Aspect microscopique :
Soit bien ou moyennement différencié (80%) pouvant être modifiée par :
→ Des zones de nécrose ;
→ Une réaction desmoplasique (réaction stromale) ;
→ La présence de structures papillaires.
Parfois sécrétion du mucus qui peut s’accumuler dans des glandes dilatées ou former des lacs où
baignent des rubans de cellules néoplasiques.
Cette sécrétion peut se marquer à l’examen macroscopique par un aspect opalescent qualifié de
colloïde.
Soit peu différenciés et présentent des signes de malignité cellulaire évidents (20%) :
→ Polymorphisme nucléaire ;
→ Mitoses anormales.
Extension :
Localement long des plans conjonctifs :
→ Les tumeurs indifférenciées ou de caractère muco-cellulaire (diffus) montrent une
tendance à s’étendre dans la sous muqueuse et à déborder la paroi recto-colique ;
→ Le péritoine est cependant résistant et l’envahissement de voisinage relativement peu
fréquent.
→ Des fistules et des adhérences avec les organes contigus peuvent s’observer.
A distance par voie lymphatique vers les chaînes mésentériques et para-aortiques.
→ Les tumeurs rectales bas situées peuvent se propager dans les ganglions inguinaux.
→ Les implants intra-péritonéaux peuvent provoquer une péritonite carcinomateuse ou
former des nodules tapissant la séreuse.
→ La propagation à l’ovaire donne (rarement par rapport à l’estomac) des tumeurs de
Krukenberg.
Pronostic :
N0 Pas de ganglion
N1 1 à 3 ganglions péricoliques +
N2 Plus de 4 ganglions péri-coliques
N3 Ganglions + le long des vaisseaux principaux
4. TUMEURS MESENCHYMATEUSE
a. LYMPHOMES
b. TUMEURS STROMALES
PATHOLOGIE APPENDICULAIRE
I. PATHOLOGIE NON TUMORALE :
APPENDICITE AIGUE
Définition : inflammation aigüe de l’appendice par les polynucléaires
Aspect microscopique : dépôt fibrino – leucocytaire
PATHOLOGIE DU FOIE
I. PATHOLOGIE CIRCULATOIRE
A. PATHOLOGIE ARTERIELLE
Infarctus du foie.
B. PATHOLOGIE VEINEUSE
SYNDROME DE BUDD-CHIARI (oblitération des vaisseaux sus-hépathiques) ;
Syndrome de la veine porte ;
Congestion passive :
Chez des patients présentant une décompensation cardiaque
Chez les patients souffrant de cardiopathie congestive,
III. CHOLOSTASE
Définition : ensemble des manifestations liées à la diminution ou à l’arrêt de la sécrétion biliaire.
Différents types (suivant la localisation de l’altération sécrétoire biliaire) :
Cholostase extra-hépatique secondaire à une obstruction des voies biliaires extra-hépatiques ;
Cholostase intrahépatique.
A. CHOLOSTASE EXTRAHEPATIQUE (OBSTRUCTIVE)
Causes :
Physiopathologie :
L’obstruction des voies biliaires intra et extra-hépatiques aboutit à une stase de la bile qui s’accumule en
périphérie de l’acinus de Rappaport, à la fois dans les hépatocytes et dans les canalicules biliaires situés entre
les hépatocytes. L’accumulation dans les canalicules distend ces derniers, formant en coupe de petits amas
arrondis de bile appelés thrombi biliaires, tandis que l’accumulation intracellulaire des sels biliaires augmente
la pression osmotique du cytoplasme produisant des cellules ballonnées (4 à10 fois plus grands que les
hépatocytes normaux) que l’on qualifie de cellules en dégénérescence spumeuse. Au niveau de l’espace
porte apparaît, après quelques jours, un œdème important, qui s’accompagne d’un infiltrat marginal de
polynucléaires et d’une prolifération de petits canaux biliaires de néoformation. L’ensemble se fibrose
progressivement ; le pontage des espaces portes agrandis peut réaliser une dissection nodulaire du foie
(cirrhose biliaire secondaire). Les lésions hépatocellulaires ne s’observent qu’après une cholostase
prolongée. La levée de la cholostase permet d’observer la régression des lésions hépatiques potentiellement
réversibles.
B. CHOLOSTASE INTRAHEPATIQUE
Définition : cholostases dues soit à une obstruction des voies biliaires intrahépatiques, soit à un
arrêt de la formation de la bile au niveau des hépatocytes.
Etiologie :
Cancers ;
Hépatites et cirrhose biliaire primitive.
HEPATITE FULMINANTE
L’hépatite fulmirante constitue une forme particulièrement grave et souvent fatale de l’hépatite aiguë.
B. HEPATITES CHRONIQUES
1. Hépatites chroniques en général
Environ 10% des hépatites virales B et 50% des hépatites C peuvent évoluer vers un stade chronique.
Atteinte diffuse inflammatoire nécrosante et fibrosante.
Les lésions se concentrent sur les espaces portes et la zone péri-portale. L’atteinte lobulaire est
plus inconstante.
Suivant l’intensité de l’atteinte, on distingue les hépatites chroniques persistances et les hépatites
chroniques agressives.
Le système le plus utilisé dans nos régions est celui de Metavir qui grade l’activité et la fibrose de 0 à
4.
a. Hépatite chronique persistante
Architecture du parenchyme peu remaniée.
Espaces portes :
Infiltrés d’éléments lymphoplasmatocytaires ;
Modérément élargis ;
Contour reste bien limité.
Travées d’hépatocytes sont régulières,
Signes de nécrose cellulaires rares.
b. Hépatite chronique active
Remaniements structuraux des espaces portes délabrements importants du parenchyme.
Espaces portes :
Infiltrat plus dense que dans l’hépatite persistante.
Les antigènes Hbs, Hbc et HCV peuvent être mis en évidence sur des coupes histologiques.
D. STEATOSES ET STEATO-HEPATITES
1. ALCOOLIQUES
Intoxication alcoolique chronique lésions hépatiques cirrhose.
Risque proportionnel à la quantité totale d’alcool consommée durant la vie.
La dose seuil : 100 g par jour (10 verres de bière, ou 1 litre de vin, ou 7 « apéritifs ») mais des lésions
peuvent apparaître chez certains sujets prédisposés avec des doses moindres (50 g/j).
La durée de l’intoxication avant l’apparition des troubles cliniques est d’environ 10 à 15 ans. Le
début anatomique peut précéder les signes cliniques de plusieurs années.
Trois entités anatomo-cliniques :
La stéatose hépatique ;
L’hépatite alcoolique ;
La cirrhose alcoolique.
a. STEATOSE ET STEATO-FIBROSE
Stéatose :
Définition : surcharge lipidique du cytoplasme hépato-cellulaire ;
Les graisses accumullées correspondent en majorité à des triglycérides ;
Prédomine dans la zone périphérique (zone 3) de l’acinus.
Les lipides s’accumulent en une large vacuole, unique, refoulant le noyau (stéatose
macrovacuolaire).
La coalescence de macrovacuoles par rupture des parois cellulaires amincies peut provoquer la
formation de kystes graisseux.
La stéatose est réversible au sevrage.
Après un certain temps d’évolution une fibrose apparaît (stéatofibrose).
b. HEPATITE ALCOOLIQUE
L’atteinte hépatocytaire :
Ballonisation cellulaire pouvant s’accompagner de nécrose acidophile.
Certaines cellules lésées renferment dans leur cytoplasme des formations acidophiles,
hyalines, de contours irréguliers, géographiques, parfois annulaires.
En microscopie électrique, ces corps de Mallory sont constitués d’un agrégat de
microfilaments et de substance granulaire ou amorphe.
La réaction inflammatoire :
Essentiellement constituée des polynucléaires qui s’accumulent autour des cellules lésées
(satellitose) et dans les sinusoïdes adjacents.
Cellules mononucléées relativement rares et se rencontrent plutôt dans les cas légers ou
lors de la résolution de l’hépatite.
Inflammation portale en général, peu marquée.
La fibrose :
Paramètre constant.
Prédomine dans la zone périphérique de l’acinus.
Deux aspects histologiques imbriqués.
→ Fibrose péri-cellulaire :
Dépôt de collagène dans l’espace de Disse suite à une transformation
fibroblastique des cellules de Ito.
Entraîne une capillarisation des sinusoïdes qui entrave les échanges
métaboliques.
→ Fibrose périvénulaire :
Se développe dans la paroi et autour des veines centrolobulaires.
Pour de nombreux auteurs, la fibrose est toujours la conséquence de phénomènes de
nécrose inflammatoire (hépatite). Pour d’autres elle peut s’observer sur un foie
stéatosique, indépendamment de toute nécrose (stéatofibrose).
Dans les stades avancés de l’hépatite alcoolique, la fibrose prédomine. Elle forme des ponts et septa
disséquant le parenchyme. Les efforts de régénération cellulaire aboutissent à la constitution de nodules ayant
perdu l’architecture lobulaire. A ce stade la distinction histologique avec une cirrhose est ténue. On utilise
parfois le terme d’hépatite en transformation cirrhotique ;
c. CIRRHOSE ALCOOLIQUE
2. NON ALCOOLIQUES
VI. CIRRHOSES
Destruction chronique progressive du parenchyme hépatique accompagnée d’une fibrose
induration et par une perte de l’architecture de l’organe.
Aspect macroscopique devient nodulaire.
Examen histologique : nodules en remaniement constant suite à la persistance de l’hépatite et à la
régénération cellulaire compensatrice, sont de taille variable suivant l’étiologie et la durée
d’évolution.
Classification selon la taille des nodules.
Le foie présente un aspect ‘‘ clouté’’ provoqué par la formation de petits nodules de la taille d’un acinus
hépatique. Son bord devient dur et tranchant. Les nodules sont séparés par des septa fibreux minces,
englobant à la fois des territoires portaux et périacinaires.
B. CIRRHOSE MACRONODULAIRE
Nodules sont de taille irrégulière ; certains ne dépassent pas le mm, tandis que d’autres ont des tailles
de plusieurs cm.
Aspect macroscopique :
Foie extrêmement irrégulier ;
le bord, tranchant, est fortement découpé.
A l’examen microscopique :
Aspect des nodules variable ;
certains sont composés de nids de cellules ne présentent aucun organisation acinaire
tandis que d’autres englobent des acini intacts
Hemangiome
Adenome hepatique
2. CHOLANGIOCARCINOME
3. HEPATOBLASTOME
4. TUMEURS METASTASTIQUES
2. PATHOLOGIES TUMORALES :
VOIES BILIAIRES
PATHOLOGIES DU PANCREAS
I. PATHOLOGIES NON TUMORALES
A. ANOMALIES CONGENITALES Œdème et infiltrat modéré de
Pancréas Tissus glandulaire en dehors de la polynucléaires
accessoire glande Pas de nécrose
Pancréas Entourant complètement le Pancréatite aiguë hémorragique
annulaire duodénum
Aspect macroscopique :
Pancréas Par défect de fusion des lobes
divisum ventral et dorsal pancréas est augmenté de volume
Absence des parties dérivées du hémorragique
Agénesie tissu parenchymateux est friable
lobe dorsal
Kystes tissu graisseux est saponifié et prend un
Pancréas Nodules de tissus pancréatique dans aspect crayeux, jaunâtre (taches de
ectopique le duodénum, l’estomac, le jéjunum bougie)
B. PANCREATITES Au microscope :
1. PANCREATITE AIGUË nécrose acinaire
Etiologies : œdème et des infiltrats inflammatoires des
Excès éthyliques (2⁄3) ++++ septa ainsi que des foyers de
Reflux biliaire associé à la cholélithiase stéatonécrose.
Autres : virales 2. PANCREATITE CHRONIQUE
Conséquences : Etiologie :
Activation locale des enzymes pancréatiques, Ethylisme ++++
déclenchant Reflux biliaire +
Autolyse de la glande (dans les cas graves) Idiopathique
Deux (02) types : Deux (02) types :
Pancréatite aiguë oedémateuse Pancréatite chronique calcifiante
Histologiquement : Pancréatite d’obstruction