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Microbiologie?
Microbiologie: est une sous-discipline de la biologie basée sur l'étude des
micro-organismes et des relations avec leur environnement. (du grec : mikros=
petit ; bios = vie).
n et
Microorganismes?
.i s pits .
w w
w
Les Bactéries
Structure de la cellule bactérienne
Une bactérie est un micro-organisme unicellulaire "procaryote", de morphologie
différente et qui se reproduit par scissiparité. Certaines bactéries sont pathogènes pour
l’Homme, d’autres sont bénéfiques.
Chromosome
Mésosome
Chromatophore Pili sexuel
Capsule
.n et
pits Grains de réserve
.i s
w w Paroi
w
.... Périplasme
Membrane
cytoplasmique
Vacuole
Plasmide Pigments
Pilis communs
Ribosomes Flagelle
Structure de la cellule bactérienne
Morphologie bactérienne
Dimension: est de l'ordre du micromètre; on doit donc utiliser un microscope pour les
observer.
Formes:
.n et
pits
.i s
w w
w Cocci
Bacille
virgule
hélicoïdale coccobacille
Structure de la cellule bactérienne
Groupement :
.n et
pits (c) groupe de 4 (tétrades)
.i s
w w
w
(d) groupe de 8 (sarcines)
.n et
pits
.i s
w w
w
Monotriche (a) Amphitriche (b) Lophotriche (c)
Insertion péritriche
Péritriche (d)
Structure de la cellule bactérienne
La capsule :
La capsule est de nature polysaccharidique. Elle joue un rôle
important dans le pouvoir pathogène de certaines espèces bactériennes
(Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae) par son rôle
protecteur contre la phagocytose
Structure de la cellule bactérienne
La paroi cellulaire :
.n et
pits
.i s
w w
w
Structure du peptidoglycane
Structure de la cellule bactérienne
Différence structurale entre la paroi des bactéries à Gram+ et à Gram-
.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
structure de la paroi chez les Gram-
épaisseur de (6 à 15 nm),
structure plus complexe, en plus de peptidoglycane on trouve:
La membrane externe contient une protéine : la lipoprotéine de Braun.
Le LPS (lipopolysacchadides) est formé de 3 parties : les lipides A, le polysaccharide
central (10 sucres) et d’une chaîne latérale O (antigène)
protéines groupées pour former des porines (transport non spécifique)
.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
structure de la membrane cytoplasmique
interface entre cytoplasme et structures externes.
formée de phospholipides,
les perméases (protéines), ont un rôle important dans les échanges.
d'autres protéines sont des enzymes respiratoires ou impliquées dans la production
d'énergie (ATPase).
rôle métabolique majeur : on y trouve la plupart des activités associées aux
mitochondries dans la cellule supérieure.
.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
Le mésosome :
structure formée par l’invagination de la membrane cytoplasmique. Le mésosome
est en étroite liaison avec le matériel nucléaire.
joue un rôle dans sa division et la naissance du septum séparant les deux cellules
filles.
joue un rôle dans la synthèse de la paroi.
Cytoplasme et structures intra-cytoplasmiques :
Le matériel cellulaire intracellulaire peut contenir :
.n et
• ARN ; il s’agit des ribosomes, sites pits biosynthèse des protéines,
de
.i s
w
• inclusions. renfermant des substances de réserve, glycogène, de l’amidon, des
ww
lipides parfois chez certaines bactéries du soufre, du fer ou des phosphates, etc.
• Chromatophores, : chez les bactéries photosynthétiques, au niveau desquels
s’effectue la photosynthèse sont appelés chromatophores. Leur structure est différente de
celle des chloroplastes et leurs pigments photosynthétiques sont appelés
bactériochlorophylles
• Vacuoles à gaz. Rencontrées chez les cyanobactéries et les bactéries
photosynthétiques. Elles leur servent de flotteurs à la surface de l’eau ;
Structure de la cellule bactérienne
Matériel "nucléaire"
• Le matériel génétique est constitué:
d’un chromosome unique formé d’une boucle d’ADN en
suspension dans le cytoplasme. Dans le cas d’Escherichia coli, la
longueur a
été évaluée à un millimètre (environ 500 à 1000 fois plus que la longueur
de
la cellule). .n et
pits
.i s
d’un plasmide: matérielwgénétique extrachromosomiques,
w
w d’ADN bicaténaire. Il a une réplication
constitué de brins circulaires
autonome et contenient des gènes supplémentaires (exemple : facteurs de
résistance aux antibiotiques)
• Les spores: certaines espèces bactériennes sont capables de produire
des spores (structures de résistance lorsque les conditions deviennent
défavorables). Spores à l’extérieur de la cellule végétative (exospores),
spores à l’intérieur de la cellule végétative (endospore).
Physiologie bactérienne
physiologie
Science des fonctions et des constantes du
fonctionnement normal des organismes vivants,
.n et
unicellulaires comme
.i s pits pluricellulaires
w
ww
Structure antigénique
• leurs implications :
dans la conduite d’un examen cytobactériologique
dans le diagnostic d’une infection bactérienne
Physiologie bactérienne
Besoins nutritifs:
Les bactéries se multiplient à partir des aliments présents dans les milieux de culture.
Elles ont toutes un certain nombre de besoins communs :
Source d'énergie:
• lumineuse : bactérie phototrophe
• composés minéraux ou organiques : bactérie chimiotrophe
-élément minéral : bactérie chimiolithotrophe
.n et
-élément organique : bactérie chimioorganotrophe
its
.i s p
Source de carbone: w
w
• bactérie autotrophe: utilisentw le CO2 comme seule source de carbone
• bactérie hétérotrophe: exigent des composés organiques
Source d’azote:
• synthèse des protéines.
• Quelques bactéries sont capables de fixer l’azote moléculaire (cas des
Rhizobium).
• d’autres composés inorganiques peuvent être utilisés: les nitrates, les
nitrites, l’ammoniac..
Physiologie bactérienne
Source de soufre
• présence dans certains acides aminés
Source de phosphore
• fait partie des acides nucléiques, de l’ATP et de nombreux coenzymes.
Autres éléments :
• Sodium, Potassium, Magnésium, Chlore
• Oligo-éléments : Manganèse, Nickel, Zinc,
Facteurs de croissance : .n et
pits
s
.i trois catégories de substances :
Les facteurs de croissance regroupent
w w
• Les acides aminés : synthèsew des protéines
• Les bases puriques et pyrimidiques : synthèse des acides nucléiques
• Les vitamines : synthèse des coenzymes ou précurseurs de coenzymes (exemple :
Nicotinamide :NAD, transporteur d’électrons)
On classe les bactéries en deux catégories :
• Les prototrophes : ne nécessitent pas un apport de facteurs de croissance dans le
milieu de culture.
• Les auxotrophes : exigent un ou plusieurs facteurs de croissance dans le milieu.
Physiologie bactérienne
Conditions physiques nécessaires à la croissance bactérienne
Influence de la température :
- Bactéries psychrophiles: Température proche de 0°C (optimum à 10-15°C).
- Bactéries psychrotrophes: température de croissance proche de 0°C avec optimum
des bactéries mésophiles.
- Bactéries mésophiles: La température optimale se situe à 18/25°C pour les
saprophytes et 25/37°C pour les pathogènes. La température minimale voisine 10°C et la
température maximale 45 °C ; .n et
pits
- Bactéries thermophiles : se développent à des températures élevées.
. i s
w
ww
Influence du pH :
Selon ce paramètre on distingue
- bactéries neutrophiles se développent à pH compris entre 6 et 8 (exemple : Escherichia
coli),
- bactéries alcalinophiles ou basophiles se développent à pH alcalin (>8) (exemple : les
vibrions).
- bactéries acidophiles se développent à pH acide (<6) (exemple : Lactobacillus).
Physiologie bactérienne
Influence de l’O2 moléculaire:
Les bactéries réagissent différemment en présence d’oxygène,
Pseudomonas
.n et Clostridium
pits
.i s
w w
w
.n et
pits
.i s
w w
w
Colonies
Trouble
Milieux de cultures :
Le choix d’un milieu de culture est fonction:
• du but que l’on veut atteindre
• des besoins de la bactérie recherchée.
• Milieu enrichi : utilisé pour l'obtention des bactéries dites exigeantes (gélose
au sang…).
Physiologie bactérienne
Culture pure des bactéries:
Après les isoler les unes des autres et cultiver chacune d’elles séparément, les
bactéries donnent alors naissance à des populations homogènes (des cultures pures).
Conservation des cultures pures
Elle permet de conserver la culture pure pendant un temps plus au moins long,
• Gélose inclinée à -4°C
• l’azote liquide à –196°C
• lyophilisation
.n et
pits
.i s
w
ww
Croissance des bactéries:
Taux de croissance: on le définie comme étant le nombre de divisions par unité de temps
: µ= 1/G = n/t.
Physiologie bactérienne
La reproduction bactérienne
Elle se fait de façon asexuée selon un mode de division cellulaire appelée fission
binaire (ou scissiparité).
.n et
pits
.i s
w w
w
Physiologie bactérienne
.n et
pits
.i s
w w
w
Physiologie bactérienne
Courbe de croissance:
La représentation graphique de la croissance s’effectue en coordonnées
semi-logarithmique,
Le nombre ou la masse bactérienne étant traduit en nombre logarithmique sur l’ordonnée,
le temps en nombre arithmétique sur l’abscisse.
Nbre Phase stationnaire
Phase de ralentissement
.n et
pits
Phase exponentielle .i s Phase de déclin
w w
w
Phase de latence
Temps
Physiologie bactérienne
Expression mathématique de la croissance
On considère une population bactérienne de concentration initiale N0, elle augmente à
chaque génération de la façon suivante :
logN-logNo
µ=
tlog2
Classification des bactéries
Taxonomie ou systématique:
Science du classement des individus, qui consiste à former des groupes d'individus
qui se ressemblent selon des critères prédéfinis et à éliminer ceux qui s'en distinguent
qui pourront former un autre groupe avec leurs semblables.
La taxonomie est essentielle pour l'identification et la nomenclature des souches
bactériennes que l'on isole chez les malades ou dans leur environnement.
Les règles qu'on applique sont celles édictées t par Linné en 1753 pour classer les
e
n zoologistes pour classer les animaux.
végétaux; elles sont également utilisées pari ts.les
. i sp
Les échelons hiérarchiques w w : Règne, Embranchement, Classe, Ordre,
sont
w
Famille, Genre et Espèce.
Les Virus
Structure des virus
virus?
Un virus est une particule microscopique infectieuse
possédant un seul type d'acide nucléique (ADN(ADN ou
ARN) qui ne peut se répliquer .n et qu'en pénétrant dans une
pits
s
w.i
cellule et en utilisant sawmachinerie cellulaire.
w
Les virus sont en général des germesgermes
pathogènes.
.n et
pits
.i s
w w
w
.n et
pits
.i s
w w
w
Structure
d’un bactériophage
Classification des virus
.n et
pits
.i s
w w
w
Les parasites
Définitions
Parasitologie?
Branche de la biologie consacrée à l'étude morphologique et
biologique des parasites et des affections qu’ils entrainent ainsi
que leur diagnostic, leur prophylaxie et leur traitement. L’étude
porte également sur les vecteurs, les hôtes et les réservoirs
animaux des parasites.
.n et
its
Parasitisme?
p
s
ww.i
association de deux wêtres vivants, obligatoire pour le parasite,
qui seul tire bénéfice de cette association, plus ou moins
préjudiciable à l’hôte.
Parasite?
être vivant animal ou champignon (règne des Fungi) qui
pendant une partie ou la totalité de son existence vit aux dépens
d’autres êtres vivants (hôtes).
Définitions
Le saprophyte?
se nourrit de matières organiques animales ou végétales en
décomposition.
La vie libre?
l’organisme peut subvenir par lui-même aux besoins de son
métabolisme.
Réservoir? et
.n
être vivant qui héberge et assure pits la survie prolongée d’un agent
. i s
w
ww
pathogène transmissible à l’homme.
Hôte?
organisme qui héberge un agent pathogène.
Vecteur?
organismeorganisme qui ne provoque pas lui-même une
maladieorganisme qui ne provoque pas lui-même une maladie mais
qui disperse l'infectionorganisme qui ne provoque pas lui-même une
maladie mais qui disperse l'infection en transportant les agents
Classification des parasites
Les parasites sont classés en 4 grands groupes :
Exemple I: le paludisme
.n et
pits
.i s
w w
w
Amibiase (amoebose)
Amibiase
Maladie strictement humaine due au protozoaire rhizopode
Entamoeba histolytica. L’amibiase est fréquente en zone tropicale et
sub-tropicale
Agent pathogene
Morphologie
Entamoeba histolytica (E.nh.) et existe sous 2 formes :
its .
- le kyste : forme.ide
sp résistance présent dans le tube digestif
w
ww
et le milieu extérieur à l’origine de la dissémination de la maladie. Le
kyste survit au minimum 15 jours dans l'eau, 10 jours dans les selles, il
résiste bien aux agents chimiques.
- La forme végétative ou trophozoïte sous 2 formes:
- la forme minuta (E. h. minuta), présente dans la
lumière du tube digestif ;
- la forme hématophage (E. h. histolytica), qui contient
des globules rouges et présente dans les tissus.
Cycles biologique d’Entamoeba histolytica
Cycle commensal Fatigue Cycle pathogène
E. h. minuta saprophyte stress E. h. histolytica hématophage
Absence symptôme maladie pathogène
Virulence
t la muqueuse Amibiase
Le sujet « lésionnede
. viscérale
porteur sain pits intestinale
.i s
w ulcérations
» ww Abcès
Amibiase cerveau
intestinale
poumons
foie
TÆNIASES
TÆNIASES
Tæniase maladie provoquée par un parasite appartenant à
la classe des Cestodes de, appelé Tænia,
Agent pathogene
Les tænias sont de longs vers parasites Les tænias
t
.ne
sont de longs vers parasites depitsl'intestin, et couramment appelés
.i s
vers solitaires. Ils sont wdes
w w vers plats rubanés, segmentés et
hermaphrodites.
Solex attaché
à l’intestin
.n et
pits Tænia adulte
.i s
w w dans l’intestin
w
Cysticercose
Œufs ou proglottides
gravides pseudotumeur cérébral
nodules sous cutanés.
La bilharziose ou schistosomose est une maladie parasitaire due à des
Latrématodes,
bilharziose ou schistosomiase
vers plats, à sexes séparés, hématophages, vivant au stade
adulte dans le système circulatoire des mammifères et évoluant au stade
larvaire chez un mollusque d’eau douce.
Agents pathogènes
Il existe deux formes principales de schistosomiase: intestinale et
urogénitale, provoquées par cinq espèces :
Schistosoma mansoni : bilharziose intestinale : bilharziose
intestinale aux Antilles : bilharziose intestinale aux Antilles et en
Amérique centrale
.n et
Schistosoma haematobium pit:s bilharziose urogénitale en Afrique :
.i s
bilharziose urogénitale en Afrique,
w Inde : bilharziose urogénitale en
ww
Afrique, Inde et Péninsule Arabique
Schistosoma intercalatum : bilharziose rectale : bilharziose rectale
et génitale : bilharziose rectale et génitale en Afrique centrale
Schistosoma japonicum : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine, Japon : bilharziose intestinale avec
complications artério-veineuses en Chine, Japon et Thaïlande
Schistosoma mekongi : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine : bilharziose intestinale avec complications
Cycles biologique de Schistosoma
.n et
pits
.i s
w w
w
Chapitre III:
.n et
pits
.i s
w w
w
Les champignons
Définitions
Les champignons?
sont des eucaryotes dépourvus de chlorophylle et ne comportent ni feuilles,
ni tiges, ni racines. Ils se nourrissent par absorption transmembranaire. Ils sont
en général saprophytes ou commensaux mais peuvent devenir parasites sous
différentes conditions. C’est le passage de la forme saprophyte à la forme
parasite (opportunisme) qui génère la pathogénicité d’un champignon.
.n et
its
La mycologie médicale?
w w.i s p
w
étudie les champignons microscopiques susceptibles de provoquer chez
l’homme l’installation d’un état pathogène.
Les mycoses?
sont des lésions provoquées chez l’homme par des champignons
microscopiques.
Classification
Selon le classement de mycologie médicale on distingue:
.n et
its
Les champignons
p
.i s
w
ww
dimorphiques
champignons champignons
filamenteux levuriformes
Les mycoses
Caractéristiques cliniques des mycoses
Les mycoses se distinguent par :
- une évolution lente, d’allure chronique ou subaiguë,
pouvant durer plusieurs semaines à plusieurs mois ;
- une absence de fièvre (sauf en cas de septicémie ou de
colonisation d’organes profonds) ;
- une absence de douleurs .n et
(sauf localisations nerveuses) ;
i ts
i
- un prurit, pour la majorité
. sp des atteintes cutanées ;
w w
w
- une sensation inconstante de brûlure en localisation
muqueuse.
Localisation des mycoses
Agents pathogènes
Le genre Aspergillus
Ces champignons microscopiques, et saprophytes
n
Spores, très volatiles, pits.
w. is
La principale voiewde dissémination des spores d’Aspergillus est
w
aérienne.
Clinique
des microorganismes
Différents modes de transmission
De parents à
Transmissio Ex:
leurs descendants n transplacentaire
verticale
Transmissio Transmissio
n Etre n
directe humain
its .n et indirecte
. i sp
www
contamination interhumaine
Différentes voies de contamination
Voie cutanée
Voie
Voie digestive
respiratoire
.n et
pits
.i s
w w
w
Etre
humain
Voie
Voie sexuelle
transcutanée
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
Définitions
• Bactérie commensale:
vit au contact du revêtement cutanéo-muqueux d’un hôte
sans entraîner de désordres.
pénétration
.n et des micro-organismes
pits
.i s dans l’organisme
w w
w
multiplication
des micro-organismes
dans l’organisme
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
.n et
Deux éléments déterminent le pouvoir pathogène d’une bactérie :
ts pi
i s
w.
ww
le pouvoir de multiplication de la bactérie (pouvoir invasif ou
virulence),
la capacité de la bactérie à produire des toxines (pouvoir
toxique).
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
Les endotoxines
• se trouvent sur la face externe de la membrane externe
des bactéries Gram (-), elles sont lors libérées de la
croissance ou lors de la lyse cellulaire,
• sont de nature lipidique. Elles .n et correspondent au lipide A
pits
du LPS, w.i s
ww
•peu sensibles à la chaleur (thermostable).
•peu immunogènes, il n'y a quasiment pas d'anticorps
produits contre les endotoxines.
•On ne peut donc pas concevoir de vaccins contre elles.
•Leur pouvoir toxique est faible.
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
Les exotoxines
• produites par une bactérie encore vivante et libérées hors de la cellule
et diffusées dans le tissu ou la circulation sanguine,
•Thermolabiles avec un pouvoir toxique très élevé,
• de nature protéique,
.n et
•Leur pouvoir antigénique est très pits élevé, et existence d’un vaccin
.i s
contre ces toxines. w
ww
Exemples de toxines: toxine tétanique, botulique et diphtérique.
Décès de la
et
souris
i ts.n
. i sp
www
Autopsie
.n et
• Participent à cette immunité pits non spécifique:
.i s
w
ww
- la peau,
- les muqueuses,
- le système du complément,
- la phagocytose
- la réaction inflammatoire.
Moyens de défense de l’organisme
la phagocytose
C'est le processus d'ingestion et de destruction des microbes par
les phagocytes.
Bactérie
Pseudopodes
Phagocyte Phagosome
.n et Fusion du lysosome
pits et du phagosome
.i s
Noyau w w Lysosome
w
les microorganismes
Moyens de lutte contre les microorganismes
La lutte contre la contamination et l’infection
Les agents antimicrobiens sont indispensables pour:
- lutter contre les microorganismes pathogènes,
- lutter contre les microorganismes susceptibles d'altérer les
produits alimentaires ou différents autres milieux.
.n et
Les moyens de lutte sont pivariés.
ts L'utilisation de tel ou tel
.i s
w
moyen dépend: ww
Agents
antimicrobiens
formol béta-propiolactone
l'oxyde d'éthylène Les gaz
t
s .ne
pit
s
Agents w
. i
ww l'ozone Agents
physiques chimiques
composés
Les radiations phénoliques
Filtration Alcool
ammoniums
Chaleur humide ●Les colorants quaternaires
Chaleur sèche ●les conservateurs alimentaires
Moyens de lutte contre les microorganismes
Chimiothérapie antimicrobienne
Substances
antimicrobiennes
.n et
pits
.i s
w
Substances ww Substances
antibactériennes antivirales
Sulfamides
Substances
antifongiques
Antibiotiques
Généralités sur les antibiotiques
.n et
pits
.i s
w w
w
Généralités sur les antibiotiques
Modalités: interaction entre un antibiotique et une
bactérie
Antibiotique A Antibiotique B Antibiotique C
Log10 UFC/ml
.n et
pits
.i s
w w
w
Temps (h)
Généralités sur les antibiotiques
.n et
pits
.i s
w w
w
.n et
On peut dire que la bactérie sensibles à l’antibiotique
pits
A et B. Mais résistante aux autres antibiotiques
.i s
w
ww
A
B
Merci de votre
attention pits .n et
.i s
ww
Et
w
w w
w
Partie A : Questions à choix multiples.
Concernant la bactérie :
A - c'est une cellule haploïde
B - le cytoplasme est dépourvu de réticulum endoplasmique
C - les fimbriae facilitent l'adhésion des bactéries aux muqueuses
D - ses ribosomes ont la même structure que ceux de la cellule eucaryote
La paroi bactérienne :
A - est composée d'un polymère glycopeptidique réticulé
B - est responsable de la coloration différentielle de Gram
C - contient des acides aminés de la série D
D - résiste à l'action du lysozyme et
.n
ts
Structures périphériques de la bactériepiresponsables de sa fixation à la surface des
i s
cellules : w w.
A - la capsule w
B - les flagelles
C - les mésosomes
D - les pilis
Concernant le peptidoglycane :
A - il est responsable de la coloration différentielle de Gram
B - les bactéries Gram négatif en sont dépourvues
C - le lysozyme hydrolyse les liaisons glucosidiques
D - la pénicilline hydrolyse les liaisons interpeptidiques
E - il est absent de la paroi des spirochètes
Partie A : Questions à choix multiples.
La capsule :
A - est un facteur de virulence
B - peut être perdue par mutation
C - peut être acquise par transformation
D - empêche la production d'anticorps protecteurs
Exercice I.
Les phrases suivantes sont-elles vraies ou fausses
A- le terme auxotrophe désigne les microorganismes capables de se développer avec du
CO2 comme seule source de carbone.
Fausse: auxotrophie est l'incapacité d'un organisme vivant de synthétiser un facteur de
croissance nécessaire à son développement.
B- Le terme facteur de croissance désigne une substance qui doit entrer impérativement
dans la composition d’un milieu de culture destiné à étudier la croissance des
microorganismes.
Fausse: Cette substance est indispensable qu’à et un certain types de microorganismes dits
n
auxotrophes. pits.
C- Un milieu d’enrichissement estww un.is milieu liquide destiné à favoriser la croissance
d’un microorganisme au détriment w de celle des autres, en agissant sur la vitesse
spécifique de croissance.
Vrai.
D- un milieu sélectif est un milieu destiné à la croissance d’un microorganisme en
inhibant la croissance de la flore associée.
Vrai.
E- Un milieu enrichi est un milieu destiné à l’identification d’une bactérie.
Fausse: un milieu enrichi est un milieu destiné pour la culture de certaines bactéries
dites exigeantes
Partie B : Nutrition des bactéries
Exercice I.
1- Milieu 1: milieu de base (milieu minimum) aucune source de carbone
2- Ces bactéries peuvent se multiplier dans le milieux 1, car elles sont
capables de fixer le CO2 et de produire la matière organique. Ces bactéries
sont des autotrophes.
3- Milieu 1 Phosphate d’ammonium
Milieu B: Phosphate d’ammonium + acides et aminés
.n
Milieu C: Phosphate d’ammonium pitsacides aminés
+
i s
w w.
w
4- le type trophique des 3 souches:
-La souche A cultivée sur milieu type A plus glucose qui lui apporte le
carbone organique. Donc la souche A est hétérotrophe vis à vis du carbone
(glucose). Mais elle est prototrophe vis à vis des facteurs de croissance.
Souche B: auxotrophe vis à vis des acides aminés, mais prototrophe vis-
à-vis des vitamines
Souche C: auxotrophe vis à vis des acides aminés et vitamines.
Partie C : Croissance bactérienne
Exercice I
Exercice II (Remarque, cette donnée manque au niveau de l’exercice au départ on compte dans 0,2 μl 120
bactéries (méth microscopique)
A 37°C:
A t=0 on compte dans 0,2 μl 120 bactéries (méth microscopique),
càd 60 bactéries par 0,1 μl
on a 240 bactéries dans 0,1 μl au bout de 2h soit
120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 en
t
ede
ramenant N et N0 à un nombre its .n bactérie par même unité de
.is p
volume. w
ww
On peut tout ramener à 0,1 μl et multiplier par 2
t = 0 min, 0,1 μl donne 60 bactéries
t = 120 min, 0,1 μl donne 240 bactéries
Génération 1: 60 x 2 = 120
Génération 2: 120 x 2 = 240
d’où TG = 120 min / 2 générations = 60 min
La souche A mésophile
Partie C : Croissance bactérienne
La souche B thermotolérente
Partie C : Croissance bactérienne
Exercice III
On a Nt = 2n. N0
Nt/ N0 = 2n
Log(Nt/N0) = n log2
Pour les rats traitées:
log(3e8/1e4)/log(2)=n=14,8
.n et
8H/14.8=0.53h=33 s
itmin
i s p
w w.
w
Pour les rats non traites :
log(6e6/1e4)/log(2)=n=9,22
8h/9.22=0.86h=52 min
Exercice I :
Dans le cas des IST dont le Sida, la contamination peut se faire par le sang.
Parfois, elle peut intervenir lors des transfusions.
Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes
Exercice 2 :
Exercice 3:
Les règles d’hygiène élémentaires (se laver les mains, utiliser un mouchoir
en papier, se laver régulièrement…),
.n et
l’utilisation d’antiseptiques en pcas
its de plaies avec risque de contamination
.i s
(alcool à 70°, bétadine…), w
ww
les règles d’asepsie en milieu médical (aiguilles stériles, salles d’opération
décontaminées, vêtements, masques, gants…).
Ces moyens visent tous à limiter les contacts avec les micro-organismes ou à
réduire les risques d’infection en cas de contamination possible.