Vous êtes sur la page 1sur 116

Ministère de la santé Direction Institut Supérieur des Professions

Régionale à la Wilaya Souss infirmières et Techniques de Santé


Massa-Darâa Agadir

Filière: Soins Infirmiers


Options: Polyvalent, Santé Mentale, Anesthésie
et Réanimation, Radio et Sage Femme
.n et
pits
.i s
w w
w
Cours de Microbiologie -Parasitologie

Année Universitaire 2013-2014


Introduction

Microbiologie?
Microbiologie: est une sous-discipline de la biologie basée sur l'étude des
micro-organismes et des relations avec leur environnement. (du grec : mikros=
petit ; bios = vie).

n et
Microorganismes?
.i s pits .
w w
w

Microorganismes: constitue un groupe extrêmement diversifié d‘organismes


microscopiques. Ils se distinguent les uns des autres par leur forme, leur taille et
leur mode de vie.
Historique
L'histoire de la microbiologie s'est clairement développée en trois phases:
La première phase -17ème et 18ème siècles-
Le drapier hollandais Antony Van Leeuwenhoek (1632-1723), est l'homme clé
de cette période. Il est connu comme l'inventeur du microscope et le découvreur des
«
animalcules»,
La remise en cause de la notion de la génération spontanée,
La deuxième phase -19ème siècle-
Pasteur (1822-1895) et Koch (1843-1910)
.n et ont mis en évidence le rôle des
micro-organismes –appelés encore microbes–pits comme:
s
w.i
agents de la fermentation des waliments (fermentation lactique, f. alcoolique, f. butyrique)
w
agents de certaines maladies,
chute de la théorie de la génération spontanée),
La troisième phase -20ème siècle-
Il y a longtemps: microbiologie = étude des microbes
Actuellement: microbiologie = étude de tous les micro-organismes
(les algues, les protozoaires, les champignons et les bactéries),
la microbiologie se spécialisa dans trois domaines principaux :
la physiologie, la biochimie et la génétique. (naissance de la génie génétique et
biotechnologie).
Place des microorganismes dans le monde vivant
Classification contemporaine
Le monde du vivant peut être classé en:
Règne animal,
Règne végétal,
Règne des Protistes.

Les protistes: englobent tous les microorganismes:


les algues,
les protozoaires, .n et
pits
les champignons, .i s
w
les bactéries. ww
Selon l’organisation cellulaire, les protistes se subdivisent en :

protistes supérieurs, cellules eucaryotes : organisation cellulaire complexe


l'existence d'un noyau : algues (sauf les algues bleu-vert), champignons, protozoaires,

protistes inférieurs, cellules procaryotes: cellule unique dépourvue de noyau:


- les algues bleu-vert ou Cyanobactéries,
- les bactéries.
Comparaison entre cellules eucaryote et procaryote
Tableau 1: Les caractères différentiels entre la cellule
eucaryote et la cellule procaryote.
Structure cellulaire eucaryote procaryote
Taille 2 - 20 µm 0,3 - 2,5 µm
Presque toujours présente
Pas chez tous les protistes Polymère caractéristique :
Paroi
Pas de glycopeptide peptidoglycane
Constituants spécifiques
présence t absence
Noyau e
s.n
plusieurs chromosomes
it
un seul chromosome
. i s p
Nucléole wprésence absence
ww
Membrane nucléaire présence absence
Mitochondrie présence absence
Lysosome présence absence
Appareil de Golgi présence absence
Réticulum endoplasmique présence absence
présence
Ribosome Ribosomes libres
association au RE rugueux
Asexuée (mitose)
Reproduction Asexuée
Sexuée (méiose)
Chapitre I:
.n et
pits
.i s
w w
w

Les Bactéries
Structure de la cellule bactérienne
Une bactérie est un micro-organisme unicellulaire "procaryote", de morphologie
différente et qui se reproduit par scissiparité. Certaines bactéries sont pathogènes pour
l’Homme, d’autres sont bénéfiques.
Chromosome

Mésosome
Chromatophore Pili sexuel

Capsule

.n et
pits Grains de réserve
.i s
w w Paroi
w
.... Périplasme
Membrane
cytoplasmique
Vacuole

Plasmide Pigments

Pilis communs
Ribosomes Flagelle
Structure de la cellule bactérienne
Morphologie bactérienne
Dimension: est de l'ordre du micromètre; on doit donc utiliser un microscope pour les
observer.
Formes:

.n et
pits
.i s
w w
w Cocci
Bacille

virgule

hélicoïdale coccobacille
Structure de la cellule bactérienne

Groupement :

(a) paires (diplocoques)

(b) chaînettes (streptocoques)

.n et
pits (c) groupe de 4 (tétrades)
.i s
w w
w
(d) groupe de 8 (sarcines)

(e) grappes (staphylocoques)


Structure de la cellule bactérienne
Les flagelles :
Les bactéries mobiles se déplacent soit par glissement (cyanobactéries), soit
par rotation autour d'un axe central (spirochètes), soit au moyen de cils ou de
flagelles.
Insertion polaire

.n et
pits
.i s
w w
w
Monotriche (a) Amphitriche (b) Lophotriche (c)

Insertion péritriche

Péritriche (d)
Structure de la cellule bactérienne

Les pili ou Fimbriae :


Ce sont des appendices filiformes différents des flagelles. On
distingue deux catégories de morphologie et de fonction distincts :

• Pili dits communs sont distribués en grand nombre autour de la


bactérie. Ils sont en rapport avec les propriétés antigéniques de la
bactérie.
.n et
its et se terminent par un renflement.
• Pilis sexuels atteignant 20 pµm
s
w.i Ils jouent un rôle dans le transfert du
Leur nombre est faible (1 wàw4).
chromosome de la cellule dite ♂ à la cellule ♀.

La capsule :
La capsule est de nature polysaccharidique. Elle joue un rôle
important dans le pouvoir pathogène de certaines espèces bactériennes
(Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae) par son rôle
protecteur contre la phagocytose
Structure de la cellule bactérienne

La paroi cellulaire :

toutes les bactéries possèdent une paroi cellulaire à l’exception des


mycoplasmes,
c’est un véritable exosquelette formé d'un polymère : le peptidoglycane, encore
appelé mucopeptide, muréine ou encore muco complexe,

Si on enlève la paroi, on obtient des cellules sphériques dites protoplastes.


.n et
pits
.i s
Structure du peptidoglycane: w
ww
Le peptidoglycane est un polymère complexe formé de 3 éléments différents :
une épine dorsale faite d'une alternance de molécules de N-acétylglucosamine
et d'acide N-acétylmuramique;
un ensemble de chaînes latérales peptidiques identiques, composées de 4 acides
aminés (L-Alanine - D-Glycine - L-Lysine - D-Alanine) et attachées à l'acide
N-acétylmuramique ;
un ensemble de « ponts interpeptidiques » identiques.
Structure de la cellule bactérienne
NAG: N-acétylglucosamine NAM: Acide N-acétylmuramique

.n et
pits
.i s
w w
w

Structure du peptidoglycane
Structure de la cellule bactérienne
Différence structurale entre la paroi des bactéries à Gram+ et à Gram-

structure de la paroi chez les Gram+:


épaisseur de (15 à 80 nm),
peu ou pas de protéines
grande quantité d’acide teichoïque (polymère de glycérol ou de ribitol relié à des
groupes phosphates), antigène,
d’autres acides dits lipoteichoïques, s'enfoncent jusqu'à la membrane cytoplasmique.

.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
structure de la paroi chez les Gram-
épaisseur de (6 à 15 nm),
structure plus complexe, en plus de peptidoglycane on trouve:
La membrane externe contient une protéine : la lipoprotéine de Braun.
Le LPS (lipopolysacchadides) est formé de 3 parties : les lipides A, le polysaccharide
central (10 sucres) et d’une chaîne latérale O (antigène)
protéines groupées pour former des porines (transport non spécifique)

.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne

La paroi bactérienne confère à la bactérie plusieurs


«
originalités»:

- Maintien de la pression osmotique,


n et
- Propriétés antigéniques
s pits . Acide téchoïque
w.i
ww
(Gram +) Antigène O (Gram -),
- Action de différents antibiotiques,
- Coloration de Gram.
Structure de la cellule bactérienne
Rôle de la paroi dans la différentiation entre bactéries Gram+ et Gram-

.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
structure de la membrane cytoplasmique
interface entre cytoplasme et structures externes.
formée de phospholipides,
les perméases (protéines), ont un rôle important dans les échanges.
d'autres protéines sont des enzymes respiratoires ou impliquées dans la production
d'énergie (ATPase).
rôle métabolique majeur : on y trouve la plupart des activités associées aux
mitochondries dans la cellule supérieure.

.n et
pits
.i s
w w
w
Structure de la cellule bactérienne
Le mésosome :
structure formée par l’invagination de la membrane cytoplasmique. Le mésosome
est en étroite liaison avec le matériel nucléaire.
joue un rôle dans sa division et la naissance du septum séparant les deux cellules
filles.
joue un rôle dans la synthèse de la paroi.
Cytoplasme et structures intra-cytoplasmiques :
Le matériel cellulaire intracellulaire peut contenir :
.n et
• ARN ; il s’agit des ribosomes, sites pits biosynthèse des protéines,
de
.i s
w
• inclusions. renfermant des substances de réserve, glycogène, de l’amidon, des
ww
lipides parfois chez certaines bactéries du soufre, du fer ou des phosphates, etc.
• Chromatophores, : chez les bactéries photosynthétiques, au niveau desquels
s’effectue la photosynthèse sont appelés chromatophores. Leur structure est différente de
celle des chloroplastes et leurs pigments photosynthétiques sont appelés
bactériochlorophylles
• Vacuoles à gaz. Rencontrées chez les cyanobactéries et les bactéries
photosynthétiques. Elles leur servent de flotteurs à la surface de l’eau ;
Structure de la cellule bactérienne

Matériel "nucléaire"
• Le matériel génétique est constitué:
d’un chromosome unique formé d’une boucle d’ADN en
suspension dans le cytoplasme. Dans le cas d’Escherichia coli, la
longueur a
été évaluée à un millimètre (environ 500 à 1000 fois plus que la longueur
de
la cellule). .n et
pits
.i s
d’un plasmide: matérielwgénétique extrachromosomiques,
w
w d’ADN bicaténaire. Il a une réplication
constitué de brins circulaires
autonome et contenient des gènes supplémentaires (exemple : facteurs de
résistance aux antibiotiques)
• Les spores: certaines espèces bactériennes sont capables de produire
des spores (structures de résistance lorsque les conditions deviennent
défavorables). Spores à l’extérieur de la cellule végétative (exospores),
spores à l’intérieur de la cellule végétative (endospore).
Physiologie bactérienne

physiologie
Science des fonctions et des constantes du
fonctionnement normal des organismes vivants,
.n et
unicellulaires comme
.i s pits pluricellulaires
w
ww
Structure antigénique

Les bactéries possèdent différents antigènes:

antigène commun dénommé ECA (pour Enterobacterial


Commun Antigen)
.n et
antigène O ou somatique ispits
w w.
w
antigène R correspond au polysaccharides de la core
centrale (moins pathogène)
antigène H ou flagelaires
antigène K capsulaire
Physiologie bactérienne

• les principaux éléments de la physiologie bactérienne.


les conditions de la croissance bactérienne:
nutritionnelles
environnementales
la croissance bactérienne proprement
et dite
ts.n
division bactérienne.ispi
ww
dynamique de la croissance
w

• leurs implications :
dans la conduite d’un examen cytobactériologique
dans le diagnostic d’une infection bactérienne
Physiologie bactérienne

Besoins nutritifs:
Les bactéries se multiplient à partir des aliments présents dans les milieux de culture.
Elles ont toutes un certain nombre de besoins communs :

Source d'énergie:
• lumineuse : bactérie phototrophe
• composés minéraux ou organiques : bactérie chimiotrophe
-élément minéral : bactérie chimiolithotrophe
.n et
-élément organique : bactérie chimioorganotrophe
its
.i s p
Source de carbone: w
w
• bactérie autotrophe: utilisentw le CO2 comme seule source de carbone
• bactérie hétérotrophe: exigent des composés organiques
Source d’azote:
• synthèse des protéines.
• Quelques bactéries sont capables de fixer l’azote moléculaire (cas des
Rhizobium).
• d’autres composés inorganiques peuvent être utilisés: les nitrates, les
nitrites, l’ammoniac..
Physiologie bactérienne
Source de soufre
• présence dans certains acides aminés
Source de phosphore
• fait partie des acides nucléiques, de l’ATP et de nombreux coenzymes.
Autres éléments :
• Sodium, Potassium, Magnésium, Chlore
• Oligo-éléments : Manganèse, Nickel, Zinc,

Facteurs de croissance : .n et
pits
s
.i trois catégories de substances :
Les facteurs de croissance regroupent
w w
• Les acides aminés : synthèsew des protéines
• Les bases puriques et pyrimidiques : synthèse des acides nucléiques
• Les vitamines : synthèse des coenzymes ou précurseurs de coenzymes (exemple :
Nicotinamide :NAD, transporteur d’électrons)
On classe les bactéries en deux catégories :
• Les prototrophes : ne nécessitent pas un apport de facteurs de croissance dans le
milieu de culture.
• Les auxotrophes : exigent un ou plusieurs facteurs de croissance dans le milieu.
Physiologie bactérienne
Conditions physiques nécessaires à la croissance bactérienne
Influence de la température :
- Bactéries psychrophiles: Température proche de 0°C (optimum à 10-15°C).
- Bactéries psychrotrophes: température de croissance proche de 0°C avec optimum
des bactéries mésophiles.
- Bactéries mésophiles: La température optimale se situe à 18/25°C pour les
saprophytes et 25/37°C pour les pathogènes. La température minimale voisine 10°C et la
température maximale 45 °C ; .n et
pits
- Bactéries thermophiles : se développent à des températures élevées.
. i s
w
ww
Influence du pH :
Selon ce paramètre on distingue
- bactéries neutrophiles se développent à pH compris entre 6 et 8 (exemple : Escherichia
coli),
- bactéries alcalinophiles ou basophiles se développent à pH alcalin (>8) (exemple : les
vibrions).
- bactéries acidophiles se développent à pH acide (<6) (exemple : Lactobacillus).
Physiologie bactérienne
Influence de l’O2 moléculaire:
Les bactéries réagissent différemment en présence d’oxygène,

Bactéries aérobies strictes Bactéries anaérobies strictes


présence d’O2 absence d’O2

Pseudomonas
.n et Clostridium
pits
.i s
w w
w

Bactéries microaérophiles Bactéries Aérobies/anaérobies


faible quantité d’O2 facultatives
présence ou absence d’O2
Campylobacter
Escherichia coli
Physiologie bactérienne
Culture des bactéries
- La culture des bactéries est réalisée sur des milieux de culture.
- Les milieux de culture contiennent les substances nutritives indispensables à la
croissance bactérienne.
Les milieux de culture sont
- liquides, bouillon nutritif
- solides (milieu liquide + l’agar-agar).

.n et
pits
.i s
w w
w
Colonies
Trouble

Croissance sur milieu solide Croissance sur milieu liquide


Physiologie bactérienne

Milieux de cultures :
Le choix d’un milieu de culture est fonction:
• du but que l’on veut atteindre
• des besoins de la bactérie recherchée.

Exemple de milieux de culture:


t
ecroissance
• Milieu d’isolement : utilisé pour .
lan de nombreuses espèces
pits
bactériennes (gélose nutritive…), w.is
ww
• Milieu sélectif : utilisé pour la croissance de la gent recherché et inhibition de
la flore associée (chapman
• Milieu d’identification : utilisé pour l’identification des bactéries (Kligler….),

• Milieu enrichi : utilisé pour l'obtention des bactéries dites exigeantes (gélose
au sang…).
Physiologie bactérienne
Culture pure des bactéries:
Après les isoler les unes des autres et cultiver chacune d’elles séparément, les
bactéries donnent alors naissance à des populations homogènes (des cultures pures).
Conservation des cultures pures
Elle permet de conserver la culture pure pendant un temps plus au moins long,
• Gélose inclinée à -4°C
• l’azote liquide à –196°C
• lyophilisation
.n et
pits
.i s
w
ww
Croissance des bactéries:

La croissance est l’accroissement ordonné de tous les composants d’un organisme.


• Chez les organismes pluricellulaires elle aboutit à une augmentation de taille
ou de masse.
• Chez les microorganismes unicellulaires, elle conduit à une augmentation du
nombre d’individus c’est donc l’équivalent d’une multiplication.
Physiologie bactérienne
Méthodes de mesure de la croissance bactérienne:
méthodes directes;
Lecture au microscope (numération totale): utilisation d’un hématimètre.
Dénombrement après culture (numération viable)
Détermination du poids sec
Mesure du trouble
méthodes indirectes;
mesure d’un paramètre lié à l’activité métabolique (consommation d’un substrat,
une molécule excrétée….).
.n et
Constantes et expression mathématique pits de la croissance:
.i s
w
ww dans des conditions idéales de culture peut être
La croissance d’une bactérie placée
définie par deux constantes;
Le Temps de génération : C’est l’intervalle de temps entre deux divisions successives
ou celui nécessaire au doublement de la population. Le temps de génération est donné par la
formule : G = t/n,

Taux de croissance: on le définie comme étant le nombre de divisions par unité de temps
: µ= 1/G = n/t.
Physiologie bactérienne
La reproduction bactérienne

Elle se fait de façon asexuée selon un mode de division cellulaire appelée fission
binaire (ou scissiparité).

.n et
pits
.i s
w w
w
Physiologie bactérienne

Le temps de génération; dépend de type et de l’âge de la bactérie ainsi que


des conditions de culture.

.n et
pits
.i s
w w
w
Physiologie bactérienne
Courbe de croissance:
La représentation graphique de la croissance s’effectue en coordonnées
semi-logarithmique,
Le nombre ou la masse bactérienne étant traduit en nombre logarithmique sur l’ordonnée,
le temps en nombre arithmétique sur l’abscisse.
Nbre Phase stationnaire

Phase de ralentissement
.n et
pits
Phase exponentielle .i s Phase de déclin
w w
w

Phase de latence

Temps
Physiologie bactérienne
Expression mathématique de la croissance
On considère une population bactérienne de concentration initiale N0, elle augmente à
chaque génération de la façon suivante :

• Après la 1ère génération : N1 = 2 N0

• Après la 2ème génération


.ne
t: N 2
= 2 N 1
= 2x2 N0
=2 2
N0
pits
.i s
w w
w
• Après n génération : Nn = 2nN0

Cette équation peut être exprimée en


fonction du taux de croissance
Physiologie bactérienne

(µ = n/t d’où n = µt)


µt
donc N = 2 No
µt
log N= log 2 No
µt
log N= log n2et +logNo
pits.
w.is
w
logN= wµtlog2 + logNo

logN-logNo
µ=
tlog2
Classification des bactéries
Taxonomie ou systématique:

Science du classement des individus, qui consiste à former des groupes d'individus
qui se ressemblent selon des critères prédéfinis et à éliminer ceux qui s'en distinguent
qui pourront former un autre groupe avec leurs semblables.
La taxonomie est essentielle pour l'identification et la nomenclature des souches
bactériennes que l'on isole chez les malades ou dans leur environnement.
Les règles qu'on applique sont celles édictées t par Linné en 1753 pour classer les
e
n zoologistes pour classer les animaux.
végétaux; elles sont également utilisées pari ts.les
. i sp
Les échelons hiérarchiques w w : Règne, Embranchement, Classe, Ordre,
sont
w
Famille, Genre et Espèce.

L’espèce est l’unité fondamentale de la classification. Elle regroupe les


organismes qui possèdent de nombreux caractères communs. Cependant à l’intérieur
d’une même espèce, il est possible de distinguer des souches et des clones :
- Une souche est la sous-division d’une espèce.
- Un clone est une population descendant d’une même souche.
Classification des bactéries

Les noms des bactéries sont désignés par deux noms


latins :

le nom de genre, écrit avec une majuscule, est suivi du


nom d’espèce, écrit en minuscule. L’ensemble du nom
est écrit en italique .n et
its
. i sp
www
Exemple:
Escherichia coli - E. coli
Genre Espèce
Classification des bactéries
Les bactéries peuvent être classées selon leurs caractères :

- biochimiques (classification en biotypes ou biovars)


- antigéniques (classification en sérotypes ou sérovars)
- pathogéniques (classification en pathotypes ou pathovars)
- enzymatiques (classification en zymotypes ou zymovars)
- de sensibilité aux antibiotiques (classification en antibiotypes)
- de sensibilité aux bactériophages (classification en lysotypes ou lysovars)
.n et
its
Les bactéries peuvent aussi êtreispclassées selon :
w .
ww
- la coloration de Gram
- la morphologie, la mobilité et la capacité à sporuler,
- la température de croissance
- les besoins nutritionnels
- le mode respiratoire
- la capacité de photosynthèse
- l’utilisation des différentes sources de carbone ou d’azote
- le GC% du génome.
Chapitre II:
.n et
pits
.i s
w w
w

Les Virus
Structure des virus

virus?
Un virus est une particule microscopique infectieuse
possédant un seul type d'acide nucléique (ADN(ADN ou
ARN) qui ne peut se répliquer .n et qu'en pénétrant dans une
pits
s
w.i
cellule et en utilisant sawmachinerie cellulaire.
w
Les virus sont en général des germesgermes
pathogènes.

Virologie, science qui consiste à l’étude des virus.


Structure des virus
Une particule virale complète, appelée virion, est composée :
- d’un filament d’acide nucléique,
- d’une coque protéique protectrice appelée capside.
L’acide nucléique représente le génome viral, est peut être
de:
- l'ADN,
- l'ARN. et
.n
its
Il peut être circulaire ou.ilinéaire, bicaténaire (double brin) ou
sp
w
ww
monocaténaire (simple brin).
La capside
- coque qui entoure et protège l'acide nucléique viral. La -
constituée par l'assemblage de sous-unités protéiques appelées
capsomères.
- l'ensemble de la capside et du génome est nommé
nucléocapside.
Structure des virus

Selon la structure de la capside on distingue en général deux


groupes principaux de virus :

.n et
pits
.i s
w w
w

Virus à symétrie cubique Virus à capside tubulaire


(ou à capside icosaédrique) hélicoïdale
Structure des virus
Enveloppe (ou péplos)
Elle a une structure complexe , on y trouve des protéines
Elle a une structure complexe , on y trouve des protéines, des
glucides Elle a une structure complexe , on y trouve des
protéines, des glucides et des lipides. On distingue deux
groupes de virus selon la présence ou l’absence d’une
enveloppe : .n et
s it
i s p
w.
ww

Virus enveloppés Virus nus


Structure des virus
Virus complexe –exemple des bactériophages
- Une capside symétrique qui n’est ni hélicoïdale, ni vraiment
icosaédrique.
- Ils possédent une tête icosaédrique liée à une queue hélicoïdale à
laquelle sont attachés des poils et des fibres caudales.

.n et
pits
.i s
w w
w

Structure
d’un bactériophage
Classification des virus

Classification des virus

Quatre critères sont retenus pour cette classification :


- Nature de l'acide nucléique viral : ADN ou ARN
- Symétrie de la capside : cubique
et
ou hélicoïdale
i ts.n
- Présence ou non d'enveloppe
. i sp ce qui permet de distinguer
w w
w
les virus nus et ceux enveloppés.
- Nombre de capsomères pour les virus à symétrie cubique et
diamètre de la nucléocapside pour les virus à symétrie hélicoïdale.
Structure des virus
Cycle de multiplication de virus
Le cycle d’infection d’une cellule par un virus peut être décomposé en
trois grandes étapes:
L’attachement, la pénétration, et la décapsidation qui conduisent à
l’internalisation du génome viral dans la cellule cible.
L’expression des gènes et la réplication qui vont, respectivement,
assurer la synthèse des protéines codées par le génome viral et permettre
la multiplication de ce génome. et
.n
L’assemblage et la sortie qui pits vont mener à la production et la
.i s
libération de particules virales w infectieuses, capables de propager
ww
l’infection à d’autres cellules.
Pour les bactériophages On distingue deux cas :
Cas des phages virulents : ils se multiplient aux dépends de la
bactérie, ce qui conduit à la lyse bactérienne : on parle d'infection
lytique.
Cas des phages tempérés : leur acide nucléique s'intègre au
chromosome bactérien : phénomène de lysogénie.
Cycle d’infection lytique couplé à l’état de lysogénie

.n et
pits
.i s
w w
w

Cycle lysogénique Cycle lytique


Chapitre III:
.n et
pits
.i s
w w
w

Les parasites
Définitions
Parasitologie?
Branche de la biologie consacrée à l'étude morphologique et
biologique des parasites et des affections qu’ils entrainent ainsi
que leur diagnostic, leur prophylaxie et leur traitement. L’étude
porte également sur les vecteurs, les hôtes et les réservoirs
animaux des parasites.

.n et
its
Parasitisme?
p
s
ww.i
association de deux wêtres vivants, obligatoire pour le parasite,
qui seul tire bénéfice de cette association, plus ou moins
préjudiciable à l’hôte.

Parasite?
être vivant animal ou champignon (règne des Fungi) qui
pendant une partie ou la totalité de son existence vit aux dépens
d’autres êtres vivants (hôtes).
Définitions
Le saprophyte?
se nourrit de matières organiques animales ou végétales en
décomposition.
La vie libre?
l’organisme peut subvenir par lui-même aux besoins de son
métabolisme.
Réservoir? et
.n
être vivant qui héberge et assure pits la survie prolongée d’un agent
. i s
w
ww
pathogène transmissible à l’homme.
Hôte?
organisme qui héberge un agent pathogène.
Vecteur?
organismeorganisme qui ne provoque pas lui-même une
maladieorganisme qui ne provoque pas lui-même une maladie mais
qui disperse l'infectionorganisme qui ne provoque pas lui-même une
maladie mais qui disperse l'infection en transportant les agents
Classification des parasites
Les parasites sont classés en 4 grands groupes :

les protozoaires: sont des unicellulaires;

les helminthes ou vers sont des métazoaires se présentent


sous des formes adultes des deux sexes mais avec des stades
larvaires, embryonnaires ou eovulaires;
t
i ts.n
. i sp
les fungi ou w
micromycètes: ce sont des champignons
ww
microscopiques identifiés sous forme de spores isolées ou
regroupées, ou de filaments;

les arthropodes, mollusques, annélides sont aussi des êtres


pluricellulaires parasites (insectes, arachnides, mollusques et
crustacés), pouvant se présenter sous divers stades pour leur
parasitisme (adultes males et/ou femelles, larves et œufs).
Cycles parasitaires
Définitions
Cycle évolutif :
représente l’ensemble des transformations que doit subir un parasite
pour assurer la pérennité de son espèce.
Les cycles évolutifs comprennent :
des cycles directs:
(monoxène) comprennent un seul n et hôte qui sont courts si le parasite
s .
pit longs si le parasite nécessite une
est immédiatement infestant .isou
w
ww
maturation dans le milieu extérieur;
des cycles indirects:
(hétéroxène): le parasite passe par plusieurs hôtes.
L'hôte peut être soit :
- hôte définitif qui héberge les formes adultes ou les stades
propres à la reproduction sexuée du parasite ;
- hôte intermédiaire qui héberge les formes larvaires ou la
reproduction asexuée du parasite.
Exemples de cycles parasitaires

Exemple I: le paludisme

Le paludisme est une maladie infectieuse humaine, causée


par un parasite du genre Plasmodium transmis par la piqûre
d'un moustique (ce qui en fait une maladie vectorielle)
appartenant au genre Anopheles. .n et C’est un des problèmes
pits
majeurs de santé publiquewau
.i monde.
s
ww
Agents pathogènes
Classification : parasite protozoaire sanguin (hématozoaire).
Espèces responsables : Plasmodium falciparum, Plasmodium
vivax, Plasmodium ovale et Plasmodium malariae.
Cycles biologique du Plasmodium
Etape de l’anophèle Etape humaine

.n et
pits
.i s
w w
w
Amibiase (amoebose)
Amibiase
Maladie strictement humaine due au protozoaire rhizopode
Entamoeba histolytica. L’amibiase est fréquente en zone tropicale et
sub-tropicale

Agent pathogene
Morphologie
Entamoeba histolytica (E.nh.) et existe sous 2 formes :
its .
- le kyste : forme.ide
sp résistance présent dans le tube digestif
w
ww
et le milieu extérieur à l’origine de la dissémination de la maladie. Le
kyste survit au minimum 15 jours dans l'eau, 10 jours dans les selles, il
résiste bien aux agents chimiques.
- La forme végétative ou trophozoïte sous 2 formes:
- la forme minuta (E. h. minuta), présente dans la
lumière du tube digestif ;
- la forme hématophage (E. h. histolytica), qui contient
des globules rouges et présente dans les tissus.
Cycles biologique d’Entamoeba histolytica
Cycle commensal Fatigue Cycle pathogène
E. h. minuta saprophyte stress E. h. histolytica hématophage
Absence symptôme maladie pathogène
Virulence

t la muqueuse Amibiase
Le sujet « lésionnede
. viscérale
porteur sain pits intestinale
.i s
w ulcérations
» ww Abcès

Amibiase cerveau
intestinale
poumons
foie
TÆNIASES

TÆNIASES
Tæniase maladie provoquée par un parasite appartenant à
la classe des Cestodes de, appelé Tænia,
Agent pathogene
Les tænias sont de longs vers parasites Les tænias
t
.ne
sont de longs vers parasites depitsl'intestin, et couramment appelés
.i s
vers solitaires. Ils sont wdes
w w vers plats rubanés, segmentés et
hermaphrodites.

Deux espèces de tænia sont pathogènes pour l’homme : Tænia


saginata ou tænia du boeuf (hôte intermédiaire) et Tænia solium ou
tænia du porc (hôte intermédiaire).
Cycles biologique de Tænia
Tæniase adulte

Solex attaché
à l’intestin

.n et
pits Tænia adulte
.i s
w w dans l’intestin
w

Cysticercose
Œufs ou proglottides
gravides pseudotumeur cérébral
nodules sous cutanés.
La bilharziose ou schistosomose est une maladie parasitaire due à des
Latrématodes,
bilharziose ou schistosomiase
vers plats, à sexes séparés, hématophages, vivant au stade
adulte dans le système circulatoire des mammifères et évoluant au stade
larvaire chez un mollusque d’eau douce.
Agents pathogènes
Il existe deux formes principales de schistosomiase: intestinale et
urogénitale, provoquées par cinq espèces :
Schistosoma mansoni : bilharziose intestinale : bilharziose
intestinale aux Antilles : bilharziose intestinale aux Antilles et en
Amérique centrale
.n et
Schistosoma haematobium pit:s bilharziose urogénitale en Afrique :
.i s
bilharziose urogénitale en Afrique,
w Inde : bilharziose urogénitale en
ww
Afrique, Inde et Péninsule Arabique
Schistosoma intercalatum : bilharziose rectale : bilharziose rectale
et génitale : bilharziose rectale et génitale en Afrique centrale
Schistosoma japonicum : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine, Japon : bilharziose intestinale avec
complications artério-veineuses en Chine, Japon et Thaïlande
Schistosoma mekongi : bilharziose intestinale avec complications
artério-veineuses en Chine : bilharziose intestinale avec complications
Cycles biologique de Schistosoma

Chez les escargots Chez les Homme

.n et
pits
.i s
w w
w
Chapitre III:
.n et
pits
.i s
w w
w

Les champignons
Définitions

Les champignons?
sont des eucaryotes dépourvus de chlorophylle et ne comportent ni feuilles,
ni tiges, ni racines. Ils se nourrissent par absorption transmembranaire. Ils sont
en général saprophytes ou commensaux mais peuvent devenir parasites sous
différentes conditions. C’est le passage de la forme saprophyte à la forme
parasite (opportunisme) qui génère la pathogénicité d’un champignon.
.n et
its
La mycologie médicale?
w w.i s p
w
étudie les champignons microscopiques susceptibles de provoquer chez
l’homme l’installation d’un état pathogène.

Les mycoses?
sont des lésions provoquées chez l’homme par des champignons
microscopiques.
Classification
Selon le classement de mycologie médicale on distingue:

- les champignons filamenteux ;


- les champignons levuriformes (levures) ;
- les champignons dimorphiques.

.n et
its
Les champignons
p
.i s
w
ww
dimorphiques

champignons champignons
filamenteux levuriformes
Les mycoses
Caractéristiques cliniques des mycoses
Les mycoses se distinguent par :
- une évolution lente, d’allure chronique ou subaiguë,
pouvant durer plusieurs semaines à plusieurs mois ;
- une absence de fièvre (sauf en cas de septicémie ou de
colonisation d’organes profonds) ;
- une absence de douleurs .n et
(sauf localisations nerveuses) ;
i ts
i
- un prurit, pour la majorité
. sp des atteintes cutanées ;
w w
w
- une sensation inconstante de brûlure en localisation
muqueuse.
Localisation des mycoses

- superficielles : peau, phanères, muqueuses et tube digestif


;
- profondes : viscérales, ostéo-articulaires, septicémiques
Exemples de mycoses
Les aspergilloses sont

des mycoses localisées ou généralisées,


champignons filamenteux.
des affections opportunistes allergiques ou infectieuses fréquentes.

Agents pathogènes
Le genre Aspergillus
Ces champignons microscopiques, et saprophytes
n
Spores, très volatiles, pits.
w. is
La principale voiewde dissémination des spores d’Aspergillus est
w
aérienne.

Clinique

Les aspergilloses sont des maladies cosmopolites, à localisation


essentiellement respiratoire (Aspergilloses pulmonaires). On peut rencontrer
également :
Aspergillose sinusienne
Otite aspergillaire
Exemples de mycoses
Les candidoses
Les candidoses sont des mycoses cosmopolites provoquées par des champignons
levuriformes (levures) commensaux appartenant au genre Candida. L'espèce la plus
courante est Candida albicans.
Agent pathogène: Les levures du genre Candida mesurent 2 à 15 μm et se
multiplient par bourgeonnement.
Les aspects cliniques: sont nombreux et de gravité variable.
.n et
pits
.i s
w
ww
Chapitre IV:
.n et
pits
.i s
w w
Différents modes de transmission
w

des microorganismes
Différents modes de transmission

De parents à
Transmissio Ex:
leurs descendants n transplacentaire
verticale
Transmissio Transmissio
n Etre n
directe humain
its .n et indirecte
. i sp
www

contact direct Transmissio contamination par


avec individu l’intermédiaire
n d’objet infecté,
ou animal
infecté horizontale aliment contaminé,

contamination interhumaine
Différentes voies de contamination

Voie cutanée

Voie
Voie digestive
respiratoire
.n et
pits
.i s
w w
w
Etre
humain

Voie
Voie sexuelle
transcutanée
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
Définitions
• Bactérie commensale:
vit au contact du revêtement cutanéo-muqueux d’un hôte
sans entraîner de désordres.

• Bactérie pathogène, on distingue :


et
- Bactéries pathogènes .spécifiques:
n
pits
capables de provoquer
w.i une maladie chez un sujet dont les
s
w
mécanismes de défensew sont normaux. (ex: Mycobactérium
tuberculosis Clostridium tetani).

- Bactéries pathogènes opportunistes:


peuvent devenir pathogènes lorsque les défenses de l’hôte
sont affaiblies, mais ne donnent pas habituellement de maladie
chez le sujet sain. (ex: entérocoque, Escherichia coli,
Staphylococcus epidermidis)
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain

pénétration
.n et des micro-organismes
pits
.i s dans l’organisme
w w
w

multiplication
des micro-organismes
dans l’organisme
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain

Notions de pouvoir pathogène

Pouvoir pathogène ou pathogénicité: c’est la capacité d’une


bactérie à provoquer une infection chez son hôte.

.n et
Deux éléments déterminent le pouvoir pathogène d’une bactérie :
ts pi
i s
w.
ww
le pouvoir de multiplication de la bactérie (pouvoir invasif ou
virulence),
la capacité de la bactérie à produire des toxines (pouvoir
toxique).
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain

Le pouvoir invasif d'une bactérie: sa virulence.


Le pouvoir invasif d'une bactérie: c’est l’aptitude de la bactérie
à se multiplier et à se répandre dans tous les organes de l'hôte
malgré les défenses de celui-ci. t
e
i ts.n
p
.is
Les facteurs favorisant w
lewwpouvoir invasif d'une bactérie sont :

- leur capacité à adhérer aux cellules,


- leur capacité à détruire les tissus,
- leur résistance à la phagocytose.
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain

Le pouvoir toxique d'une bactérie : production de toxines.


Le pouvoir toxique d'une bactérie: c’est sa capacité à produire
des toxines.
Les toxines sont des molécules synthétisées par un
t
microorganisme et capables des.neperturber le fonctionnement de
i t
.isp foyer d'infection.
certaines cellules, à distancewdu
ww
Les toxines sont également plus ou moins immunogènes : elles
sont capables d'induire une réponse immunitaire.

Il existe deux grands types de toxines :


- les endotoxines, faisant partie de LipoPolySaccharide.
- les exotoxines protéiques.
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain

Les endotoxines
• se trouvent sur la face externe de la membrane externe
des bactéries Gram (-), elles sont lors libérées de la
croissance ou lors de la lyse cellulaire,
• sont de nature lipidique. Elles .n et correspondent au lipide A
pits
du LPS, w.i s
ww
•peu sensibles à la chaleur (thermostable).
•peu immunogènes, il n'y a quasiment pas d'anticorps
produits contre les endotoxines.
•On ne peut donc pas concevoir de vaccins contre elles.
•Leur pouvoir toxique est faible.
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
Les exotoxines
• produites par une bactérie encore vivante et libérées hors de la cellule
et diffusées dans le tissu ou la circulation sanguine,
•Thermolabiles avec un pouvoir toxique très élevé,
• de nature protéique,
.n et
•Leur pouvoir antigénique est très pits élevé, et existence d’un vaccin
.i s
contre ces toxines. w
ww
Exemples de toxines: toxine tétanique, botulique et diphtérique.

L'exotoxine, traitée par chauffage (40°C), et par action du formol,


perd ses propriétés toxiques, mais conserve ses propriétés
antigéniques, on l'appelle alors anatoxine.
Cette anatoxine est utilisée pour la création de vaccins
(vaccins anti-tétanique ou anti-diphtérique).
Modes d’action des microorganismes dans l’organisme
humain
A B
Infection de la souris par deux
bactéries pathogènes A et B

Décès de la
et
souris
i ts.n
. i sp
www

Autopsie

Isolement de la bactérie A Absence de la bactérie B au


à partir des tissus de la niveau des tissus de la souris,
souris mais présence de toxines
La bactérie A est virulente La bactérie B est toxinogène
Moyens de défense de l’organisme

Lignes de défense chez l’hôte


La fréquence d’exposition à des bactéries virulentes
contraste avec la rareté des infections au cours de la
n et
vie. Il existe plusieurs lignespits . de défense chez l’hôte qui
s
ww.i
vont s’opposer à w l’implantation de nouveaux
micro-organismes: ce sont les barrières non spécifiques,
l’immunité innée (non spécifique) et l’immunité
spécifique acquise.
Moyens de défense de l’organisme
Défenses de la peau
Barrière physique :
2 couches (épiderme + derme),
kératinisation (production de la kératine,
présence de cellules mortes en surface,
phénomène de desquamation et superficielle.
i ts.n
Barrière chimiqueww:.isp
w
pH acide,
sécheresse de la peau,
sécrétion de lipides toxiques et de lysozyme.
Barrière biologique :
flore commensale cutanée normale,
compétition au niveau des sites et de l’utilisation des
nutriments.
Moyens de défense de l’organisme
Défenses des muqueuses
Barrière physique :
élimination des bactéries avec mucus par cils vibratiles (muqueuse
respiratoire) ,
flux urinaire,
sécrétions lacrymales,…
Barrière chimique :
Le pH acide du milieu inhibe la multiplication bactérienne au niveau de
l’estomac, de l’urine….. .n et
p
Sécrétion de produits antibactériensits dans le mucus : lysozyme,
.i s
w w
lactoferrine (chélateur du fer,wprive la bactérie de ce nutriment essentiel à sa
multiplication.
Barrière biologique :
Existence de flores microbiennes commensales,
Existence d’ un équilibre écologique qui s’oppose à l’implantation de
bactéries pathogènes
Remarque : toute modification de cet équilibre, en particulier par les
antibiotiques, entraîne un dysmicrobisme et permet la prolifération d’espèces
pathogènes
Moyens de défense de l’organisme
Définitions
- L'immunologie
est la branche de la biologie qui s'occupe de l'étude du système
immunitaire.
- Immunité
correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme. Il
en existe deux types : Immunité innée et Immunité acquise.
- On appelle
réponse immunitaire le déclenchement du système immunitaire face à
une maladie.
Un anticorps et
.n
est une protéine est sune
pits protéine complexe utilisée par le
w .i
système immunitaire est
ww
une protéine complexe utilisée par le système
immunitaire pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière
spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des
lymphocytes B est une protéine complexe utilisée par le système
immunitaire pour détecter et neutraliser les agents pathogènes de manière
spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes
B : les plasmocytes.
Un antigène
est une macromolécule naturelle ou synthétique,
reconnue par des anticorpsreconnue par des anticorps ou des
Moyens de défense de l’organisme

L'immunité non spécifique, système immunitaire inné:


• est l'ensemble des défenses d'un organisme contre des
agents externes qui n'impliquent pas de reconnaissance
spéciale de l'agent infectieux.

.n et
• Participent à cette immunité pits non spécifique:
.i s
w
ww
- la peau,
- les muqueuses,
- le système du complément,
- la phagocytose
- la réaction inflammatoire.
Moyens de défense de l’organisme

la phagocytose
C'est le processus d'ingestion et de destruction des microbes par
les phagocytes.
Bactérie
Pseudopodes

Phagocyte Phagosome
.n et Fusion du lysosome
pits et du phagosome
.i s
Noyau w w Lysosome
w

Phase d’adhésion Phase d’englobement


Phase de digestion
Moyens de défense de l’organisme
La réponse acquise ou spécifique
Cette réponse fait intervenir des cellules spécialisées:
les lymphocytes B (immunité humorale):
production d’anticorps spécifiques dirigés contre un antigène.
Un anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les
protéines étrangères et de détruiret le pathogène. On les appelle
.ne
également immunoglobulines. sp
its
w.i
w w

Structure d’un anticorps Réponse humorale


Moyens de défense de l’organisme

La réponse acquise ou spécifique

les lymphocytes T (immunité cellulaire): ils peuvent détruire


directement les particules étrangères. Ils sont produits dans le
thymus.
.n et
Il existe des lymphocytes.isTpitset B dits à mémoire. Ces derniers
w w
gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une
w
nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus
rapide. C'est sur cette propriété du système immunitaire que sont
basés les vaccins.
Chapitre V:
.n et
pits
.i s
w w
Moyens de lutte contre
w

les microorganismes
Moyens de lutte contre les microorganismes
La lutte contre la contamination et l’infection
Les agents antimicrobiens sont indispensables pour:
- lutter contre les microorganismes pathogènes,
- lutter contre les microorganismes susceptibles d'altérer les
produits alimentaires ou différents autres milieux.
.n et
Les moyens de lutte sont pivariés.
ts L'utilisation de tel ou tel
.i s
w
moyen dépend: ww

- des miroorganismes visés,


- de son environnement,
- de l'intensité de l'action souhaitée,
- durée d’exposition,
- Température……
Moyens de lutte contre les microorganismes
Définitions

Stérilisation: procédé par lequel on détruit ou élimine


toutes les cellules vivantes, spores et virus.

Désinfection: destruction, inhibition ou élimination des


.n et
microorganismes pathogènes.
i s pits
w w.
w
Décontamination: réduction de la population
microbienne à des niveaux considérés sans danger par les
normes de santé publique.
Moyens de lutte contre les microorganismes
Définitions
Sepsie ou septicémie: une infection générale grave de l’organisme
par des germes pathogènes

Septique: (infectant, putréfier): ce dit de ce qui est souillé ou


porteur de germes
L’asepsie: est un ensemble de mesures t
préventives permettant d’
.ne
éviter la contamination par lespmicro-organismes.
s
it
w.is
w
w
Les antiseptiques: ensemble de produits permettent de tuer les
microbes à la surface d’un organisme vivant.
Les antibiotiques détruisent les bactéries visées à l’intérieur du
corps. Ils sont synthétisés par les micro-organismes (bactéries,
champignons) ou par méthode chimiques.
La vaccination permet d’empêcher l’infection par certains
microbes.
Moyens de lutte contre les microorganismes

Agents
antimicrobiens

formol béta-propiolactone
l'oxyde d'éthylène Les gaz
t
s .ne
pit
s
Agents w
. i
ww l'ozone Agents
physiques chimiques

composés
Les radiations phénoliques
Filtration Alcool
ammoniums
Chaleur humide ●Les colorants quaternaires
Chaleur sèche ●les conservateurs alimentaires
Moyens de lutte contre les microorganismes

Chimiothérapie antimicrobienne

Les agents chimio-thérapeutiques:


Ils tuent les micro-organismes pathogènes en inhibant leur
développement à des concentrations
ne
t suffisamment faibles pour
pits.
. is
éviter d’occasionner deswdommages
w w chez l’hôte.

Les sulfamides et les antibiotiques ont cette qualité d'être de


toxicité sélective.
Moyens de lutte contre les microorganismes

Substances
antimicrobiennes

.n et
pits
.i s
w
Substances ww Substances
antibactériennes antivirales

Sulfamides
Substances
antifongiques
Antibiotiques
Généralités sur les antibiotiques

Antibiotique: Du grec anti: «contre» et bios: «la vie»


▪ Médicament
. origine naturelle, synthétique ou hémisynthétique,
.
action spécifique.
- empêche le développement bactérien = bactériostase
(bactériostatique) et
.n
- ou détruit les pits
bactéries = bactéricidie
. i s
▪ Action spécifique sur w
ww une cible bactérienne
▪ Bonne absorption et bonne diffusion dans l’organisme

Antiseptique ou désinfectant (biocides) cibles multiples, pas


spécifiquement bactériennes, virus, champignons, parasites…..
toxicité par voie générale
utilisation limitée à la voie locale
Généralités sur les antibiotiques
Classification des antibiotiques
Origine: élaboré par un organisme vivant ou produit
par synthèse,
Nature chimique: très variable, souvent une structure
de base sur la quelle il y a hémisynthèse,
t e
i ts.n
p
Modes d’action: l’activité
w.is thérapeutique se manifeste à
ww
très faible dose d’une manière spécifique, par
l’inhibition de certains processus vitaux.
Modalités: interaction dans le temps entre des
concentrations variables d’un antibiotique et une
bactérie
Généralités sur les antibiotiques

.n et
pits
.i s
w w
w
Généralités sur les antibiotiques
Modalités: interaction entre un antibiotique et une
bactérie
Antibiotique A Antibiotique B Antibiotique C
Log10 UFC/ml

.n et
pits
.i s
w w
w

Temps (h)
Généralités sur les antibiotiques

Modalités: interaction entre un antibiotique et une


bactérie
. CMI: concentration minimale inhibitrice, Plus faible
concentration d’antibiotiques capable d’inhiber in vitro toute
culture visible de la souche étudiée
t
pendant une période de
temps définie. s .ne
pit
.is
w w
. CMB: concentration
w minimale bactéricide, plus faible
concentration d'antibiotique capable de tuer les bactéries
après 24 h d'incubation dans un milieu de croissance
spécifique.
Généralités sur les antibiotiques

Détermination du CMI en milieu liquide

.n et
pits
.i s
w w
w

Détermination du CMI en milieu gélosé


Généralités sur les antibiotiques

Quelle est la nécessité pour un clinicien de demande un


antibiogramme de la souche pathogène?
Un antibiogramme permet de déterminer de la sensibilité
d’une bactérie aux antibiotiques.

.n et
On peut dire que la bactérie sensibles à l’antibiotique
pits
A et B. Mais résistante aux autres antibiotiques
.i s
w
ww
A

B
Merci de votre
attention pits .n et
.i s
ww
Et
w

Je vous souhaite une


bonne continuation
et
Travaux dirigés
.i s pits .n

w w
w
Partie A : Questions à choix multiples.

Concernant la bactérie :
A - c'est une cellule haploïde
B - le cytoplasme est dépourvu de réticulum endoplasmique
C - les fimbriae facilitent l'adhésion des bactéries aux muqueuses
D - ses ribosomes ont la même structure que ceux de la cellule eucaryote
La paroi bactérienne :
A - est composée d'un polymère glycopeptidique réticulé
B - est responsable de la coloration différentielle de Gram
C - contient des acides aminés de la série D
D - résiste à l'action du lysozyme et
.n
ts
Structures périphériques de la bactériepiresponsables de sa fixation à la surface des
i s
cellules : w w.
A - la capsule w
B - les flagelles
C - les mésosomes
D - les pilis
Concernant le peptidoglycane :
A - il est responsable de la coloration différentielle de Gram
B - les bactéries Gram négatif en sont dépourvues
C - le lysozyme hydrolyse les liaisons glucosidiques
D - la pénicilline hydrolyse les liaisons interpeptidiques
E - il est absent de la paroi des spirochètes
Partie A : Questions à choix multiples.
La capsule :
A - est un facteur de virulence
B - peut être perdue par mutation
C - peut être acquise par transformation
D - empêche la production d'anticorps protecteurs

Les spores bactériennes:


A – sont sensibles aux conditions hostiles exemple la température
B – existent chez toutes les bactéries
C – sont l’équivalent des kystes chez les parasites
et
.n
D – après germination donnent naissance pits à la forme végétative
.i
E – peuvent être endo ou exo cellulaires
w
ww
Une infection nosocomiale hospitalière :
A - n'atteint que les malades hospitalisés
B - est une infection provoquée par un traitement médical ou chirurgical invasif
C - est une infection survenant chez un sujet immunodéprimé
D - est une infection contractée à l'hôpital
E - est due à une "BMR" (bactérie multirésistante aux antibiotiques)
Partie A : Questions à choix multiples.

Concernant les exotoxines


A – sont produites généralement par les bactéries Gram-
B – ont un pouvoir immunogène élevé
C - correspondent aux acides teichoïques des bactéries Gram+
D – sont thermolabiles
E – ne peuvent être transformées en anatoxines

Concernant les endotoxines :


A - sont thermostables
B - peuvent être transformées en anatoxines
.n et
C - correspondent aux antigènes O des pits
bactéries Gram négatif
. i s
w
D - doivent leur nom à leur mode wd'action : toxines endocellulaires
w
E - provoquent la formation d'anticorps protecteurs

Les bactéries virulentes


A – ont un pouvoir pathogène toxique
B – possèdent des moyens pour échappées de la phagocytose
C – se caractérisent par un pouvoir invasif
D - doivent leur nom au mode d'action de leurs toxines endocellulaires
E – produisent toujours des exotoxines
Partie B : Nutrition des bactéries

Exercice I.
Les phrases suivantes sont-elles vraies ou fausses
A- le terme auxotrophe désigne les microorganismes capables de se développer avec du
CO2 comme seule source de carbone.
Fausse: auxotrophie est l'incapacité d'un organisme vivant de synthétiser un facteur de
croissance nécessaire à son développement.
B- Le terme facteur de croissance désigne une substance qui doit entrer impérativement
dans la composition d’un milieu de culture destiné à étudier la croissance des
microorganismes.
Fausse: Cette substance est indispensable qu’à et un certain types de microorganismes dits
n
auxotrophes. pits.
C- Un milieu d’enrichissement estww un.is milieu liquide destiné à favoriser la croissance
d’un microorganisme au détriment w de celle des autres, en agissant sur la vitesse
spécifique de croissance.
Vrai.
D- un milieu sélectif est un milieu destiné à la croissance d’un microorganisme en
inhibant la croissance de la flore associée.
Vrai.
E- Un milieu enrichi est un milieu destiné à l’identification d’une bactérie.
Fausse: un milieu enrichi est un milieu destiné pour la culture de certaines bactéries
dites exigeantes
Partie B : Nutrition des bactéries

Exercice I.
1- Milieu 1: milieu de base (milieu minimum) aucune source de carbone
2- Ces bactéries peuvent se multiplier dans le milieux 1, car elles sont
capables de fixer le CO2 et de produire la matière organique. Ces bactéries
sont des autotrophes.
3- Milieu 1 Phosphate d’ammonium
Milieu B: Phosphate d’ammonium + acides et aminés
.n
Milieu C: Phosphate d’ammonium pitsacides aminés
+
i s
w w.
w
4- le type trophique des 3 souches:
-La souche A cultivée sur milieu type A plus glucose qui lui apporte le
carbone organique. Donc la souche A est hétérotrophe vis à vis du carbone
(glucose). Mais elle est prototrophe vis à vis des facteurs de croissance.
Souche B: auxotrophe vis à vis des acides aminés, mais prototrophe vis-
à-vis des vitamines
Souche C: auxotrophe vis à vis des acides aminés et vitamines.
Partie C : Croissance bactérienne

Exercice I

1- une colonie est un ensemble de cellule qui proviennent de la division d’une


même cellule mère.

2- Dénombrer les bactéries = donner le nombre de bactéries par unité de


volume, très souvent par ml de culture analysée.

3- Différentes applications du dénombrement .n et bactérien:


i ts
Ex1 : Contrôle de qualité d’un aliment
. i sp
w w
w
Le nombre de bactéries existant dans un échantillon d’un lait est comparé à
des seuils à ne pas dépasser (normes de qualité d’un lait).

EX 2 : Diagnostic d’une maladie infectieuse :


Le dénombrement des bactéries dans une urine renseigne sur l’infection
urinaire ou pas, grâce à une comparaison à des seuils à ne pas dépasser.
Partie C : Croissance bactérienne

Parmi les boites comptables on ne considèrera que la boite qui a donné un


nombre de colonies compris entre 30 et 300 colonies.
Si le nombre est inférieur à 30, il n’est pas statistiquement significatif.
Si le nombre est supérieur à 300, on risque de sous estimer le nombre de
bactéries du fait qu’il peut y avoir une compétition entre ce grand nombre de
bactéries vis a vis des éléments nutritifs disponibles et vis-à-vis de l’espace et par
la suite une inhibition d’une bonne proportion de cellules au niveau de la boite.
Dans notre exemple, la dilution choisie estelat dilution 10-3.
i ts.n
. i sp
w pour la dilution 10-3
On calcule la moyenne des bactéries
w
w
La moyenne 120 + 110 + 95 /3 = 108 bactéries

Le nombre de bactéries = 108(moyenne) x 103 ( facteur de dilution)/


(volume ensemencé 0,1ml)
= 10,8 x 105 UFC /ml d’urine
= 11 x 105 UFC /ml d’urine
Partie C : Croissance bactérienne

L’unité utilisée est l’Unité Formant Colonie (U.F.C.) :


c’est une unité plus précise que l’unité bactéries/ml. Car on compte
le nombre d’unités qui forment des colonies, quelque fois,
plusieurs bactéries côte à côte pouvant donner une même colonie.
Il est donc plus exact de parler du nombre d’unités formant
colonies que de nombre de bactéries. .n et
its
. i sp
w ww
5 et 6- le nombre des bactéries dénombré par méthode directe est
supérieur à celui obtenu par dénombrement sur gélose.
La différence entre les deux méthodes vient du fait que la méthode
directe au microscope compte aussi bien les cellules vivantes et les
cellules mortes.
Partie C : Croissance bactérienne

Exercice II (Remarque, cette donnée manque au niveau de l’exercice au départ on compte dans 0,2 μl 120
bactéries (méth microscopique)
A 37°C:
A t=0 on compte dans 0,2 μl 120 bactéries (méth microscopique),
càd 60 bactéries par 0,1 μl
on a 240 bactéries dans 0,1 μl au bout de 2h soit
120 min. On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 en
t
ede
ramenant N et N0 à un nombre its .n bactérie par même unité de
.is p
volume. w
ww
On peut tout ramener à 0,1 μl et multiplier par 2
t = 0 min, 0,1 μl donne 60 bactéries
t = 120 min, 0,1 μl donne 240 bactéries
Génération 1: 60 x 2 = 120
Génération 2: 120 x 2 = 240
d’où TG = 120 min / 2 générations = 60 min
La souche A mésophile
Partie C : Croissance bactérienne

A 42°C, on a 480 bactéries dans 0,05 μl càd 960 bactéries pour


0,1 μl après 2h soit 120 min.
On peut calculer n selon la formule Nt = 2n. N0 nombre de
bactérie par même unité de volume.
On peut tout ramener à 0,1 μl et multiplier par 2

t = 0 min, 0,1 μl donne 60 bactéries .n et


t = 120 min, 0,1 μl donne 960 pits
bactéries
.i s
w
Génération 1: 60 x 2w=w 1 génération = 120
Génération 2: 120 x 2 = 1 génération = 240
Génération 3: 240 x 2 = 1 génération = 480
Génération 4: 480 x 2 = 1 génération = 960

d’où TG = 120 min / 4 générations = 30 min

La souche B thermotolérente
Partie C : Croissance bactérienne

Exercice III
On a Nt = 2n. N0
Nt/ N0 = 2n
Log(Nt/N0) = n log2
Pour les rats traitées:
log(3e8/1e4)/log(2)=n=14,8
.n et
8H/14.8=0.53h=33 s
itmin
i s p
w w.
w
Pour les rats non traites :

log(6e6/1e4)/log(2)=n=9,22
8h/9.22=0.86h=52 min

Competition nutritive. Competition de l'espace. La flore


normale peut produire les inhibiteurs.
Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes

Exercice I :

Les micro-organismes sont très nombreux autour de nous. On en trouve en


grande quantité dans l’air, l’eau, le sol, les aliments, sur notre peau… Certains,
dits pathogènes, font courir des risques de maladies à l’Homme.

Les micro-organismes pathogènes peuvent se transmettre de différentes


et
façons mais les plus courantes sont les.ntransmissions par l’alimentation, l’eau,
l’air pits
.i s
w
ww
A la faveur d’une lésion, si petite soit-elle, les micro-organismes franchissent
les
barrières naturelles de notre organisme (la peau et les muqueuses). On parle
alors de contamination.

Dans le cas des IST dont le Sida, la contamination peut se faire par le sang.
Parfois, elle peut intervenir lors des transfusions.
Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes

Exercice 2 :

Les micro-organismes, une fois entrés dans l’organisme,


trouvent des conditions favorables à leur multiplication.

Leur prolifération se fait:


- dans l’organisme pour.n et les bactéries,
ts pi
i s
w.
- dans les cellules pour les virus, qui vont détruire les
ww
cellules infectées et se propager pour infectés d’autres cellules.

La prolifération des micro-organismes peut atteindre un


rythme impressionnant (EX: une bactérie se multiplie toutes les
20 minutes).
Partie D : La contamination et l’infection par les micro-organismes

Exercice 3:

Les risques de contamination et d’infection peuvent être limités de


différentes manières.

Les règles d’hygiène élémentaires (se laver les mains, utiliser un mouchoir
en papier, se laver régulièrement…),

.n et
l’utilisation d’antiseptiques en pcas
its de plaies avec risque de contamination
.i s
(alcool à 70°, bétadine…), w
ww
les règles d’asepsie en milieu médical (aiguilles stériles, salles d’opération
décontaminées, vêtements, masques, gants…).

Ces moyens visent tous à limiter les contacts avec les micro-organismes ou à
réduire les risques d’infection en cas de contamination possible.

Vous aimerez peut-être aussi