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Module cytologie
cytologiemed@ g.mail.com
dos7gcm
Mme Benouaz Nadia
Les cellules
Procaryotes
Procaryote un terme utilisé pour définir des êtres
vivants unicellulaire
caractérisées par un matériel génétique ADN non
limité par une enveloppe nucléaire.
C. Woese et al 1999
Procaryotes
Unicellulaires
Les Les
Bactéries Archéobactéries
a. Méthanogènes
b. Halophiles
c. Thermoacidophiles
Sulfodépendantes
Bactéries
Eubactéries
Cyanobactéries
Mycoplasmes
Spirochètes
Définition des cellules bactériennes
https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/page/3 /
Mode reproduction
Les bactéries se reproduisent par
1- Scissiparité : reproduction asexuée simple division de
la cellule mère pour obtenir 02 cellules filles après
duplication de l’ADN .
2- Conjugaison: reproduction sexuée deux bactéries
échangent le matériel génétique pour brasser leurs gènes.
la conjugaison est le contact entre la bactérie donneuse
(F+) et la bactérie receveuse (F-), réalisé grâce aux pili
sexuels
Scissiparité
Eubactéries
Frédéric Harb
3. Génome
Le matériel génétique de la bactérie ce trouve dans une zone nommée la zone
nucléoide, non limitée par un système membranaire.
Un seul chromosome haploïde constitué par un ADN circulaire très replié sur
lui-même
4. Mésosome
Invagination de la membrane plasmique bactérienne fixant l’ADN par
l’intermédiaire d’ADN polymérase
5. Capsule
De nature polysaccharidique structure facultatif, Elle permet aux bactéries de résister à
de nombreux stress, exemples des Streptococcus pneumoniae.(capsulés en diplocoques)
et Klebsiella pneumoniae.
La mise en évidence s'effectue par l’encre de Chine une coloration négative; la capsule
apparaît clair sur fond noir.
La capsule joue un dans l'attachement des bactéries , dans la virulence ,la protection
contre la phagocytose.
La capsule est antigénique, les antigènes capsulaires sont dénommés antigène K. permet
la distinction de plusieurs sérotypes au sein de la même espèce bactérienne.
6. Ribosomes
Groupées sous forme de polysomes de 18 nm leur nombre varie de 15 à 30000
(18000 chez Escherichia coli),
Les ribosomes 10 à 30 nm de diamètre représentent 90 % de l'ensemble de
l'ARN. Après une ultracentrifugation on obtient des ribosomes caractérisés par
un coefficient de sédimentation de 70 S (Svedberg), la petite sous-unité 30S
contient de l'ARNr 16S; et la grande la sous-unité 50S est constituée d'ARNr
23S et d'ARNr 5S.
Les ribosomes sont constitués d’ARNr ribosomales (63%) et de protéines
(37%) au totale 31 pour la grande la sous-unité et 21 et la petite sous-unité.
7. Inclusions cytoplasmiques
Le cytoplasme contient 80% d’eau , des granules de réserve
comme des polymères de glucose, des substances organiques et
minérales, des polyphosphate, β-hydroxybutirate, des
ribosomes, ARN messager et ARN de transfert…
8. Les flagelles bactériens
C’est un appareil locomoteur bien individualisé constitué d’une seule
protéine fibreuse hélicoïdale la flagelline. Le nombre de flagelle est
variable. Il peut être en position polaire dans l’extrémité de la
bactérie soit monotriche, lophotriche ou amphitriche ou position
péritriche (autour de la bactérie).
Responsable de la mobilité chez certaines bactéries, joué un rôle
antigénique et dans le chimiotactisme positif ou négatif.
9. Pili
Expansions fines constituées d’une protéine la piline. Le nombre du
pili est très variable d’une cellule bactérienne à une autre selon le
rôle on distingue :
Le pili communs responsable des phénomènes d’adhésion très
nombreux et courts
Le pili sexuels impliqués dans la conjugaison (reproduction
sexuel).
10. Les plasmides
Les plasmides
Sont des molécules d'ADN circulaires double-brin non chromosomique beaucoup
plus petits que le chromosome bactérien. Les plasmides se répliquent rapidement et
indépendamment de l'ADN chromosomique. on distingue deux types
a- Les plasmide de grande taille: la bactérie possède un seul impliqué dans la conjugaison,
transmis d'une bactérie à une autre
b- Les plasmide de petite taille: Plus nombreux de six à vingt petite plasmides dans la
même cellule responsables de (80 à 90ù%) de la résistance aux antibiotiques peuvent être
transférés d'une bactérie à une autre et peut s'intégrer dans l'ADN chromosomique.
Les gênes de plasmides
Les plasmides peuvent coder pour diverses fonctions. On trouve des plasmides portant
des gênes codant pour des facteurs tels que :
Les Facteurs de fertilité: Les plasmides facteur F confèrent à la bactérie hôte la
capacité de synthèse de pili sexuel.
Les facteurs de résistance: Les plasmides facteurs R de résistances aux
antibiotiques et aux métaux lourds.
Les plasmides Col: sont des plasmides dont les gènes donnent un avantage compétitif
dans le monde microbien.
Les plasmides de virulence: Sont des plasmides impliqués dans la conjugaison, qui
participent à la pathogénicité.
Les plasmides métaboliques: Exemple du genre Rhizobium qui porte un plasmide
métabolique nécessaire pour induire la nodulation chez les légumineuses et effectuer
la fixation d'azote
Résistance bactérienne et expression des plasmides
La résistance aux antibiotiques est un problème de santé publique majeur
Les plasmides représentent le principal support génétique de gènes de
résistance aux antibiotiques
Résistance bactérienne et expression des plasmides
Les bactéries sont capables de répondre aux stress créés par les
antibiotiques en réorganisant certains gènes de résistance au sein de
leur génome pour favoriser la résistance aux antibiotiques.
- Transfert horizontal des plasmides au cour de la conjugaison
bactérienne représente le principal responsable d’acquisition de gènes
de résistance aux antibiotiques. de cellule à cellule présente dans le
même milieu et appartenant ou non à la même espèce
-Transfert vertical : les plasmides sont transmis de la cellule mère
aux cellules filles, en nombre égal au moment de la division
cellulaire.
- Cela permet le transfert d'importantes quantités d'information
génétique très rapidement
La transmission: ADN des plasmides .
La transmission: ADN du chromosome entre bactéries
Résistance bactérienne et expression des plasmides
•Les plasmides portant des gènes de résistance à un antibiotiques ou
à plusieurs antibiotiques, très dangereux pathogènes.
•Les plasmides de virulence portent des gènes exprimant des toxines.
Permet à ces bactéries pathogènes de mieux résister au système immunitaire de
leur hôte ,
-La toxine de la diphtérie (Corynebacterium diphtheriae)
-La toxine du botulisme (Clostridium botulinum)
E. coli O157:H7 un cas récent de bactérie portant un plasmide de virulence
est cette souche est responsable des coliques hémorragiques
•Les plasmides portant des gènes protecteurs
- protecteurs contre les substances toxiques telles le mercure, le cuivre
Tunique de nature
protéique
Cortex peptidoglycanes et de
dipicolinate Calcium
Paroi bactérien
Protoplasme ou cytoplasme
inerte très pauvre en H2O
(dessiccation)
Cycle sporale (de la sporulation)
Technique de coloration
Opportunistes
Bénéfiques Pathogènes
E. coli
Salmonelles typhique
Lactobacillus bulgaricus
Relations hôte bactéries
- Commensalisme (bactéries commensales )
C’est l'hôte qui fournit une partie des éléments nutritionnelles nécessaire pour la
nourriture du commensal sans causer de maladie ou de nuisance. Staphylococcus
epidermidis (peau ) , Lactobacillus acidophilus (cavité vaginale)
-La symbiose
Est une association durable entre deux êtres vivants et dont chacun tire bénéfice
-Parasitisme
Une interaction concerne toutes les bactéries pathogènes
Lactobacillus acidophilus
Staphylococcus epidermidis
Intérêt des bactéries (flore) commensale colique
Métabolisme et nutrition
• Hydrolyse et fermentation des fibres et certain nutriments
(pour lesquels les enzymes ne sont pas disponibles)
• Biosynthèse de vitamines (vitamine K…)
• Production d’acides gras à chaînes légères (ex.: le butyrate
d’origine microbienne
•Effet de barrière contre les microorganismes pathogènes
• Compétition au niveau des récepteurs et des nutriments
• Production de molécules bactéricides ( bactériocines)
•Homéostasie de la barrière épithéliale intestinale
Parasitisme
- Pouvoir invasif :
Capacité à se répandre dans les tissus et à y établir un /des foyers infectieux,
adhérence
-Pouvoir toxinogène
- Capacité à produire des toxines endotoxines ou exotoxines
Exemple de symbiose microbiote intestinale
13)- Mobilité grâce à la présence du flagelle (protéine flagélline) Actine, myosine, tubuline , dynéine….
14)- La division par scissiparité La division des cellules somatique par mitose
La division des cellules germinales par méiose
15)-Reproduction asexuée et sexuée par conjugaison Conjugaison chez les unicellulaires cillées
Sexuée (production et fusion des gamètes mâle et femelles
16)- Pas de cholestérol dans la membrane plasmique. Présence 15-50% de cholestérol (cellule animale) dans les membranes
Présence des hapanoïdes biologiques.
17)- ADN totale 0.017 picogramme ADN totale de la cellule hela 30pg
ARN totale 0.010 pg ARN totale de la cellule hela 15pg
18)- Les plasmides et les pilis représentent les voies de communication et Des jonctions ainsi que de nombreuses molécules d'information qui
moyenne d'adhésion cellulaire constituent des voies de communication (AMPc, IP3, NO, Ca++…)
Merci de votre
attention
Archéobactéries / Archées (organismes extrémophiles)
Bacillus anthracis
Microbiote et inflammation
L’inflammation est un processus biologique important,
étroitement corrélé à l’immunité : il existe à la fois un niveau
d’inflammation physiologique, indispensable à l’activation
immunitaire et qui permet notamment le contrôle du microbiote,
et des réactions inflammatoires importantes, déclenchées en
présence d’espèces pathogènes.
Ce dernier mécanisme repose notamment sur la présence de
composants bactériens inflammatoires, comme les
lipopolysaccharides (LPS) présents à la surface de certaines
bactéries (Gram négatif). Ces antigènes provoquent une réaction
immunitaire qui conduit à la production de médiateurs pro-
inflammatoires (cytokines) par les macrophages de l’intestin.
Une inflammation locale est déclenchée et la perméabilité de la
paroi intestinale augmente. Les LPS peuvent alors traverser
cette dernière, passer dans la circulation sanguine, et provoquer
un phénomène inflammatoire dans d’autres tissus cibles.