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Carcinome épidermoïde :

1. Introduction :
Carcinome épidermoïde présente 95% des tumeurs malignes qui se développement à parti de l’épithélium
oral (Touchant 3 à 5 fois plus les hommes que les femmes).
Elles sont souvent diagnostiquées tardivement à cause d’absence de symptôme à un stade précoce.
Ce qui donne une survie à 5ans malgré les progrès de prise en charge.

2. Histo-pathogénie :
Stade initial de carcinome : Envahissement de l’épithélium de revêtement par les cellules tumorales.
Stade intermédiaire : (Lésion potentiellement malignes) Altérations de surface d’un tissu présentant un
risque d’évoluer en cancer.
Dysplasie + Trouble de prolifération et maturation des cellules épithéliales.
Stade de carcinome invasif : Envahissement des tissus sous-jacent qui sont remplacés par un tissu
épithélial tumoral + conjonctif réactionnel.
Stade de carcinome différencié : Aspect des cellules tumorales se rassemble aux cellules normales.
Métastase : Passage des cellules détachées dans la circulation (Touchant d’autres organes).

3. Facteurs de risque :
Chimiques : Principaux facteurs de risque.
Tabac : Facteur de risque majeur et fortement impliqué dans les cancers oraux.
Contient 55 carcinogènes.
Alcool : (Idem au tabac) Le risque est multiplié en cas de consommation mixte éthylo-tabagique.
Autres facteurs :
Infection à HPV : (Papillomavirus Human) Impact dans les cancers est encore méconnu.
Physiques : Chaleur + UV.
Traumatisme : Causé par des prothèses.
Héréditaires : Xeroderma Pogmentosome (Enfant de la nuit).

4. Formes cliniques :
Formes ulcéro-végétantes : La plus fréquente.
Ulcération de taille variable + arrondie + irrégulière.
Bords taillés à pic vers l’intérieur, surélevés ou éversés.
Aspect granuleux et végétants (Parfois hémorragiques).
Aspect de la muqueuse de recouvrement anormale + irrégulier (Différencier avec la tumeur bénigne).
Fond au-dessus de la muqueuse voisine + Saignement du fond au contact.
Induration de la base lors de la palpation.
Muqueuse voisine érythémateuse et atrophique.
Forme ulcéreuse :
Ressemble à l’aphte mais avec un aspect plus sale.
Présente même aspect que la forme ulcéro-végétante.
Non traumatique (Persiste après l’élimination de traumatique).
Fond au même plan ou creusé par rapport à la muqueuse voisine.
Forme végétante :
Masse verruqueuse avec des projections rougeâtres ou blanchâtres + Induration à la base.
Autres formes :
Forme ulcéreuse atypique / Forme fissuraire (Dans les plis du plancher).
Forme en nappe superficielle (Absence d’induration).
Forme non-ulcérés : Découvertes au stade invasif profond.

5. Formes topographiques :
Langue : 30 à 50%.
Bord latéral + Face inférieure de la langue : Plus fréquente.
Pelvi lingual : Gêne à la mobilité + Latérodéviation du côté atteint lors de la propulsion (Pronostic négatif).
Face dorsale latérale.
Base de la langue : Cancer de l’oropharynx (Pronostic négatif).
Lèvres : 25%.
Touchant surtout la lèvre inférieure + Causée surtout par les UV.
Secondaire à une chéilite actinique ou candidose kératosique.
Plancher : 15% (Plus facile à dépister).
Douleur postérieure lors de la déglutition.
Envahissement de la langue + Glande sous-mandibulaire + Os mandibulaire.
Autres formes :
Joues + muqueuses vestibulaires : Sur un lichen plan ou kératose.
Palais : Sur un lichen plan.
Gencive : Envahissement d’os alvéolaire + basale + sinus + vestibule…

6. Diagnostic et pronostic :
Exploration du patient :
Anamnèse : Recherche de facteurs de risques + Antécédents d’un cancer oral.
Histoire de la lésion buccale (Date d’apparition + symptomatologie associée).
Examen clinique + histologique : Une biopsie permet de différencier avec :
Ulcération traumatique + Aphte géante + Gomme syphilitique + Ulcération tuberculeuse.
Suspicion d’une lésion qui ne disparait pas après l’élimination du facteur étiologique.
Bilan d’extension : (Local et à distance) Clinique + paraclinique.
Examen des chaines ganglionnaires cervicales.
Conduite à tenir :
Face à une lésion présentant des caractéristiques cliniques d’un carcinome épidermoïde, le praticien devra
orienter son patient vers un service spécialisé.
Une biopsie ne doit pas être réalisée par le praticien.
Pronostic :
Dépend : Degré de différentiation + Siège + Taille + Age + Etat général.
Il s’aggrave avec un retard diagnostique (Examen clinique rigoureux).

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