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2021/2022
SOMMAIRE
I) INTRODUTION
II) ÉPIDEMIOLOGIE
III) RAPPEL ANATOMIQUE
IV) FACTEURS DE RISQUE
V) ANATOMOPATHOLOGIE
VI) DIAGNOSTIC POSITIF
SOMMAIRE
VII) EXPLORATIONS D’UN CANCER
COLORECTALE
VIII) PRISE EN CHARGE DU CANCER COLIQUE
XII) CONCLUSION
OBJECTIFS
Diagnostiquer un cancer du côlon ou du rectum.
Connaître l'épidémiologie du cancer colorectal
(incidence, prévalence, mortalité, facteurs de risque,
prévention primaire et secondaire et dépistage du
cancer).
Planifier le bilan pré-thérapeutique.
- fréquent
- possibilité de se transformer en cancer
C’est un cancer de BON PRONOSTIC : 90 % de taux
de survie globale à 5 ans si détecter à temps.
sex-ratio = 1,5 ( légère prédominance masculine).
II) ÉPIDEMIOLOGIE
40 000 nouveau cas/an en France avec 18 000 décès/an.
taux d’incidence en 2005 : dépistage
37,0 pour 100 000 hommes;
23,6 pour 100 000 femmes.
fréquence : 3ème cancer le plus fréquent
3ème rang chez l’homme (après celui du poumon, et de la
prostate);
2ème rang chez la femme (après celui du sein);
9 cas sur 10 : >50 ans ( âge moyen : 70 ans).
II) ÉPIDEMIOLOGIE
taux de mortalité : meilleure traitement +
diagnostic précoce;
12,6 pour 100 000 hommes;
7,6 pour 100 000 femmes.
2ème cause de décès par cancer :
2ème rang chez l’homme;
3ème rang chez la femme.
surtout les pays industrialisés : risque élevé
Prévention Primaire
Facteur protecteur :
Alimentation riche en fibres (agrume, melon, choux,
légumes verts ... )
Activité physique régulière;
Traitement hormonal substitutif pendant plus de 10 ans ;
Aspirine et AINS sur les polypes.
IV) FACTEUR DE RISQUE
classés en fonction :
Aspect endoscopique;
architecture histologique;
degré de dysplasie ( bas grade ou haut grade).
polypes hyperplasiques :
côlon distal et le rectum ;
ne dégénèrent pas en cancer.
100 atteindront 1 cm
et 25 d’entre eux
deviendront des cancers
V) ANATOMOPATHOLOGIE
B) CANCER COLORECTAL
cancer invasif = tumeurs envahissant la musculaire-muqueuse
une lésion végétante (ou bourgeonnante) ou ulcéro-végétante,
infiltrante, dure sous la pince, saignant au contact, le plus souvent
sur un polype.
L'analyse histologique met en évidence un adénocarcinome
(ADK) dans 94 % des cas :
ADK lieberkhünien (73 %)
ADK colloïde ou mucineux (17 %)
ADK avec un contingent de cellules en bague à chatons
associé (4 %).
V) ANATOMOPATHOLOGIE
B) CANCER COLORECTAL
Masse bourgeonnante
Masse ulcéro-
bourgeonnante
V) ANATOMOPATHOLOGIE
B) CANCER COLORECTAL
METASTASES DE CCR
Hépatiques 75 % des cas (métastase métachrone le
plus souvent)
Pulmonaires 15 % des cas (plus fréquentes pour les
cancers du moyen et du bas rectum)
Osseuses 5 % des cas
Cérébrales 5 % des cas
VII) DIAGNOSTIC POSITIF
A) Forme clinique typique du cancer du côlon
1) Interrogatoire :
Age, antécédents personnels et familiaux de polype(s) et/ou
de. cancer colorectal, ATCD médicaux et chirurgicaux.
Signe fonctionnel :
Troubles du transit : constipation d'apparition ou
d'aggravation récentes, diarrhée ou surtout alternance
diarrhée/constipation+++.
Rectorragies : peu abondantes, méléna (tumeurs du
côlon droit)
Toute rectorragie chez un patient > 40 ans doit être
explorée par une coloscopie totale (même si des
hémorroïdes internes sont présentes).
VII) DIAGNOSTIC POSITIF
1) Interrogatoire :
Douleurs: coliques intermittentes avec ballonnement
abdominal cédant par l'émission de gaz et de selles,
sensation de gêne ou de pesanteur persistantes du
flanc gauche;
Altération de l'état général : asthénie, anorexie,
amaigrissement.
2) Examen physique :
Signes généraux : Généralement absents, sinon évoque
une complication ➔ fièvre (surinfection locale), AEG
(métastase), ictère (métastase massive du foie).
VII) DIAGNOSTIC POSITIF
2) Examen physique
Signes physiques :
Inspection : peu contributive en dehors de complication,
peut trouver un météorisme (occlusion), ou une pâleur
(anémie).
Palpation : rarement contributive, peut trouver une
masse (faut la caractériser), et/ou hépatomégalie
nodulaire (métastases hépatiques), et/ou une adénopathie
de Troisier.
Touchers pelviens: souvent normaux mais
systématique, recherche de sang, peut retrouver une
tumeur prolabée dans le cul-de-sac de Douglas ou des
nodules de carcinose.
VII) DIAGNOSTIC POSITIF
3) Examens complémentaires :
Biologie :
NFS-plaquettes : syndrome inflammatoire, CRP
anémie microcytaire par carence martiale et/ou
inflammatoire
ionogramme, urée, créatinine, bilan hépatique.
Imagerie :
l'alternative.
Bilan d’opérabilité :
Age physiologique
Bilan nutritionnelle : IMC, NFS, protidémie, albumine
sérique
Bilan hépatique
Bilan rénale : créat, urée
Bilan respiratoire : EFR
Bilan cardiaque : ECG
VIII) EXPLORATIONS D’UN CANCER
COLORECTALE
Traitement adjuvant :
Indiqué pour les stades N1 ou N2 pour tout pT (stade III)
Surveillance :
Examen clinique : tous les 3 mois pendant 2 ans puis
tous les 6 mois pendant 3 ans;
L’ACE : dosé à chaque consultation
Imagerie :
Echographie abdominale tous les 3-6 mois pendant 3
Résécable :
Classe I : exérèse évidente par une hépatectomie
classique (4 segments ou moins laissant au moins 40
% de parenchyme résiduel);
Classe Il : possible mais au prix d'une hépatectomie
complexe ou emportant plus de 4 segments.
La chirurgie des métastases hépatiques n'est
indiquée que si une résection complète RO est
possible. La marge doit être d'au moins 5 mm (au
mieux 1 cm).
IX) PRISE EN CHARGE DU CANCER
COLIQUE
Principes de traitement :
Si tumeur résécable : geste varie en fonction de la
localisation + d'une chimiothérapie péri-opératoire (3
cures avant et 3 cures après).
Si tumeur non résécable: chimiothérapie seule.
une chimiothérapie,
Indications : T3, T4 ou tumeur fixée au TR et aspect
MARGE DE 1 CM IMPOSSIBLE
=AMPUTATION ABDOMINO-PERITONEALE
IX) PRISE EN CHARGE DU CANCER
DU RECTUM
Tumeurs T4 :
problème de résécabilité car un organe de voisinage est
envahi;
Une indication formelle à une radiothérapie/ radio-
chimiothérapie néo-adjuvante.
certains patients sont traités avec exérèse
élargie(emportant la vessie, l'utérus et/ou le sacrum).
l'exérèse est impossible, une colostomie terminale
palliative peut être envisagée.
IX) PRISE EN CHARGE DU CANCER
DU RECTUM
Tumeurs T1 N0M0 :
Peuvent être réséquées par voie trans-anale;
Pas de curage ganglionnaire
Si examen anatomopathologique : confirme
l’invasion limitée de la sous-muqueuse (Tl sm1 ou
sm2) + sans critère de mauvais pronostic et des
marges saines : simple surveillance
Si la tumeur est T1 sm3 ou au-delà (T2) ou que
l’exérèse est incomplète : une proctectomie
complémentaire avec exérèse du mésorectum et
anastomose colo-anale est nécessaire.
IX) PRISE EN CHARGE DU CANCER
DU RECTUM