Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. - LA VULVE
A. LES MALFORMATIONS congénitales (aplasie, hypoplasie, atrésie,
l’accolement de petites lèvres etc...) voir cours de Gynécologie.
a. - Bactérienne.
1). - Vulvite folliculaire, furoncle, érysipèle (stréptocoque ß hémolytique)
echtyma = pyodermite à streptocoque ou à staphylocoque.
2).- Noma ou vulvite gangrèneuse (rare) = se présente sous forme de
pustules qui s'ulcèrent et s'étendent; agent causal: germes aérobies et
anaérobies.
3).- Vulvite diphtérique fréquente chez les enfants et femmes en post-partum :
rare).
4).- Infection gonococcique ne donne qu'exceptionnellement une vulvite mais
plutôt une atteinte des glandes de Bartholin = Bartholinite gonococcique se
compliquant d'abcès et cervicite, endométrite, annexite et (urétrite aiguë
chez l'homme).
Bartholinite Abcédée
Lymphogranulome inguinal
Granulome inguinal
c.- Chancre mou, provoqué par le Bacille de Ducrey ou Hemophilus Ducrey qui
est une bactérie aérobie gram négative. La lésion est un nodule ulcéré,
purulent, entouré d'un tissu de granulation. C'est une maladie vénérienne
donnant parfois des nodules multiples. Traitement: Tétracycline ou Sulfamidé.
d.- La syphilis (chancre syphilitique ou chancre dur) due à treponema pallidum
fréquent en Afrique.
VIN1 VIN3
CIS= carcinome in situ
E. LES TUMEURS
a.- Primaires :
1).- Carcinome spinocellulaire
a).- Facteurs prédisposants : les lésions précancereuses dont:
* Vulvae intraépithélial neoplasia pouvant évoluer vers un carcinome in situ
(HPV).
* Lichen sclerosis: condylome et papillome d'origine virale, squamous cell
hyperplasia.
- microscopie : amas trabéculaires partant de l'épithélium vulvaire et qui
envahissent le chorion. Amas faits de cellules épithéliales épidermoïdes ou
malpighiennes anaplasiques formant par endroits des globes cornés et
présentant des ponts intercellulaires présents ou desmosomes dans la forme
bien différenciée.
Carcinome épidermoïde
2).- Carcinome basocellulaire : Ici les cordons cellulaires sont faits de cellules
semblables à celles de la couche basale de l'épithélium vulvaire. Pas de
ponts intercellulaires. Le pronostic est bon car l'évolution est lente et la
tumeur étant longtemps locale. La fréquence : 2 à 3 % des cancers vulvaires
en Europe, mais très très rare en Afrique apparemment puisque dans une
série de 1234 cancers il n'y en avait pas un seul.
7
Maladie de Paget
II. LE VAGIN
Il faut citer le choriocarcinome qui est une tumeur placentaire née des
cellules trophoblastiques.
4.- TUMEURS NON NEOPLASIQUES.
III. L'UTERUS
3.- TUMEURS.
a.- Tumeurs bénignes.
1).- Epithéliales: Ils'agit surtout de :
a).- polypes cervicaux qui prennent naissance dans l'endocol (c'est-à-dire
naissent généralement de l'endocol et font saillie dans le vagin). Le polype
de l'endocol qui fait protrusion par l'orifice cervical s'appelle : polype naissant
ou en état de naissance. Le polype cervical est recouvert de l'épithélium
endocervical et renferme des nombreuses glandes endocervicales dont
certaines peuvent être dilatées. La conséquence de la présence de ces
polypes est qu'ils peuvent saigner et peuvent favoriser les infections étant
donné qu'ils obstruent le canal cervical.
polype naissant
1.classification de Richart
- terme: néoplasie intra épithéliale
- classification en grades
. grade I ou CIN I (dysplasie légère):
les cellules indifférenciées occupent le
1/3< de l‟épithelium
- Classification en 2 groupes
. LIE de bas grade = CIN I et à l’ectropion
. LIE de grade élevé = CIN II, CIN III
et carcinome in situ
1.- L'ENDOMETRE
Phase Menstruelle
Phase Proliférative
centrale. Ces anomalies nucléaires, qui donnent le change pour des inclusions
herpétiques, sont dues à une accumulation intranucléaire de biotine et peuvent
donc donner des résultats faussement positifs en cas d'immunolocalisation
utilisant le système streptavidine-biotine comme révélateur. Ces anomalies se
voient pendant la grossesse et dans les semaines qui suivent l'accouchement.
2ème phase du cycle : phase sécrétoire (du 16ème au 20ème jour) Phase
progestéronique.
Sous l'action de la progestérone, il y a des modifications surtout au
niveau de l'épithélium glandulaire.
ème
-3 phase : La menstruation
er ème
Elle se passe du 1 au 3 jour (varie entre 2 et 5 jours). Ceci est
sous l‟effet de la chronobiologie.
b.-Quelques variantes
1).- L'endomètre durant la période post ménopausique et la
préménopause ou climacterium.
Cette anomalie est très fréquente dans les endomètres des femmes
stériles. A la base, il y a soit :
a)- un endomètre avec une phase proliférative plus ou moins normale mais une
phase sécrétoire insuffisante par régression prématurée du corps jaune ou
par non réponse de l‟endomètre à la progestérone.
b)- Une insuffisance de la phase oestrogénique qui entraîne une moins bonne
réponse lors de la deuxième phase et donc un aspect d‟insuffisance lutéale.
- Histopatologie.
Ex. : un aspect sécrétoire débutant alors que l'endomètre est au 23è jour pour
un cycle de 28 jours. Ce type d‟endomètre est fréquent dans la stérilité
féminine.
-. L'insuffisance lutéale type maturation retardée incoordonnée
Ce type d‟endomètre est très fréquent dans la stérilité féminine. Il est
caractérisé par un aspect sécrétoire inhomogène c‟est-à-dire comportant des
glandes sécrétoires tantôt correspondant à la date clinique, tantôt en retard
avec persistance parfois ça et là des signes de la phase proliférative
notamment la pseudostratification ou les noyaux en cigare, donc la coexistence
des zones de sécrétion à côté des zones peu pas ou sécrétoires ou en retard
de sécrétion.
- Conséquences
C‟est la stérilité et généralement avec cycles raccourcis dans 25% des
cas.
c).- Hyperproduction d'hormones
Cette situation se rencontre en cas d‟hyperproduction d'oestrogène ou
de progestérone.
- Hyperproduction d’oestrogènes.
-. Le cycle anovulatoire.
Développement d‟un follicule et absence de sécrétion de LH = pas
d‟ovulation. D'où, évolution régressive du follicule (= + 14 jours) et
menstruation par fin de sécrétion d'oestrogène, c‟est une cause de stérilité
ème
(13,8% des cas de stérilité). Le diagnostic histologie se fait pendant la 2
phase théorique du cycle.
Il y a 3 types de cycle anovulatoire d‟après Hammerstein (1965) :
. Le follicule continue à sécréter pendant 7 à 10 jours (follicule persistant) après
ème
le 14 jour.
. Petite sécrétion supplémentaire de LH et discrète lutéinisation sur fond
oestrogénique (sans ovulation).
. Le follicule involue rapidement et le taux d'oestrogène est bas pendant toute la
phase suivante (cycle anovulatoire généralement court).
La biopsie
L‟examen histologique montrera des aspects prolifératifs d‟intensité
variable suivant le moment du prélèvement. Lorsque le cycle anovulatoire porte
sur un ou deux cycles, il n y a pas de conséquence, mais sa persistance
entraîne une hyperplasie endométriale.
*.- Hyperplasie endométriale.
Causes :
. Evolution
Histopathologie.
. Petites glandes sécrétoires à lumière étoilée qui montrent en plus des signes
d‟Arias-Stella en cas de forte stimulation par la gonadotrophine chorionique;
. Le stroma renferme beaucoup de granulocytes endométriaux contenant
encore leurs granules et des artères spiralées thrombosées accompagnées
d‟une importante réaction de décidualisation.
. Alternance des plages dont, l'aspect est celui d‟une menstruation normale =
désintégration et nécrose hémorragique avec des foyers plus ou moins intacts
ayant l‟aspect de 1 à 2.
-. La dysménorrhée membraneuse.
Mêmes causes que pour l'irregular shedding.
- Histopathologie : desquammation de l'endomètre en blocs,
compacts comprenant:
. Granulocytes +++ avec granules cytoplasmiques
. Polymorpholeucocytes +++
. Décidualisation +++
. Glandes sécrétoires +++ .
2.-. LE MYOMETRE.
a.- Tumeurs.
1).- Bénignes:
a).- Le fibroléiomyome:
28
3).- Pseudo-tumeurs
a).- L'adénomyose: Elle présente le risque de rupture utérine.
2.-. MALIGNES.
a).- L'adénocarcinome de la trompe: dans la littérature normale jusqu'en 1975,
on collecte environ seulement quelques centaines des cas (600 cas) sur 20
ans d étude rétrospective (1958 1978).
V.- L'OVAIRE
A.- LES INFECTIONS : Entrent dans le cadre des annexites (infection des annexes
de l'utérus par extension des infections utérines à la
trompe et aux ovaires.
1).- Les kystes folliculaires : Il s'agit d'une formation kystique qui provient de
l'involution du follicule de De Graaf. Ce kyste est tapissé par une ou
plusieurs couches de cellules folliculaires et à l'intérieur de la lumière il y a
un produit de sécrétion. Quand il est volumineux, ce kyste peut se rompre
et devenir douloureux. Le kyste folliculaire peut être unique ou multiple. Le
syndrome de Stein-Levental est une polykstose dans laquelle on a de
nombreux kystes folliculaires de l'ovaire, une aménorrhée, généralement
associée et un épaississement de l'albuginée de l'ovaire.
Traitement: On pratique souvent une résection cunéiforme
On distingue 2 types :
a).- cystadénome séreux;
b).-cystadénome mucineux.
Dans le sous type papillaire du cystadénome séreux, les cellules épithéliales se
projettent dans les cavités kystiques autour des axes papillaires.
a).-Adénofibrome
b).- La tumeur de Brenner (tumeur constituée de tissu fibreux dense riche en
fibroblastes dans lequel on trouve par ci par là des amas des cellules
épithéliales;
c).- le fibrome notamment dans un syndrome, le syndrome de MEIGS associant
ascite, hydrothora x (= épanchement pleural) et un fibrome ovarien.
d).- L'androblastome sécrète les androgènes (masculination) (tumeur rare).
e).- Tératome bénin: Kyste dermoïde; tumeur fréquente au niveau de l'ovaire.
On trouve généralement dans cette tumeur tous les constituants de la peau
avec les annexes (poils etc...); la couche épidermique forme souvent la paroi
d'un grand kyste dans lequel s'accumule une grande quantité de Kératine.
On peut trouver à côté d'autres tissus notamment le tissu nerveux bien
différencié et parfois même des dents matures.
31
3.- INFECTIONS:
1).- malaria
2).-trypanosomiase
3).-SIDA etc...
1).- aseptique
2).- septique.
*.- Etiologie
C'est une maladie dysgénétique car l'on n'y note des altérations
chromosomiques.
-. La môle complète
Dans 85 % des cas = il s'agit des foetus dont la carte génétique est 46
avec 2X (46, XX) et tous les X viendraient du père, donc il y aurait entrée de 2
spermatozoïdes dans un ovule sans noyau.
*.- Pronostic :
-. Le grade 1
-. Le grade 2.
-. Le grade 3
b) La môle disséquente.
Le choriocarcinome:
Il survient dans 50 % de môle déclarée, dans 30 % d'avortement
ordinaire et dans 20 % de grossesse normale avancée à terme trminée par un
accouchement normal.
C'est une tumeur constituée de cellules cyto et syncytiotro-
phoblastiques anaplasiques, très atypiques. Il y a en plus des foyers de nécrose
et d'hémorragie. Aucune différenciation villositaire n'existe (càd pas de
villosités placentaires) et la tumeur est très agressive quoiqu'on ait déjà
rapporté des cas de guérison spontanée. Le HCG en est le marqueur
biologique comme pour la môle hydatiforme et la môle disséquente.
L'incidence est environ de 3 cas/100.000 grossesses en RDC.
* Pronostic: bon avec la chimiothérapie, rémission de 100 % si choriocarcinome
sans métastase.
VII. L'ENDOMETRIOSE.
A.- DEFINITION:
B.- CLASSIFICATION:
C.- EPIDEMIOLOGIE.
connue. Une étude faite à Kinshasa montre que plus de 50% des femmes
algiques avec ou sans stérilité souffrent de cette affection.
E.-ASPECTS MORPHOLOGIQUES
1.- ASPECTS MACROSCOPIQUES : Présence de nids de tissu endométrial
(implants) sous forme de petites masses violacées qui subissent les
stimulations normales oestroprogétéroniques cycliques. Cela aboutit à des
cycles de croissance suivie de régression avec remaniements cicatriciels.
F.- CONSEQUENCES:
- Stérilité,
.Algies pelviennes.
a.- Mastites aiguës : elles réalisent tous les signes cardinaux de l'inflammation
et peuvent évoluer éventuellement vers l'abcédation.
Ex. : Mastite aiguë puerpérale.
a.- Epidémiologie:
c.- Histopathologie.
a.- Epithéliale:
*.-La Microscopie :
b).-Types histologiques
On distingue plusieurs t d'après l'organisation architecturale des cellules
tumorales et leur sécrétion :
c).- Pronostic :
La moyenne d'âge des femmes atteintes est plus basse, donc affecte
les plus jeunes.
*.- Histopathologie
44
CHAP II : NEUROPATHOLOGIE
I. NEUROANATOMIE
Diverses bactéries :
- Méningocoque,
- Pneumocoque,
- Eschérichiacoli.
- Bacille de Koch (TBC) etc...
Ces germes provoquent une méningite purulente caractérisée par la
présence d'un exsudat riche en polynucléaires neutrophiles dans la
léptoméninge. Des germes plus spécifiques comme les microbactéries (BK)
provoquent une méningite granulommateuse caractérisée par la présence de
follicules tuberculeux (granulomes épithélioïdes ) dans la léptoméninge avec ou
sans caséeum (voir morphologie pathologique générale), tandis que le LCR est
, eau de roche.
46
2).- Protozoaire
Agents en cause:
c.- Etiologie :
*.- Von Economo : épidémie en Europe dans les années 1940; encore appelée
encéphalite léthargique.
*.- Virus de la rage : le virus de la rage est stocké dans les glandes salivaires
de l'animal et transmis par la salive lors de la morsure, (chien, chat, loup
etc.). Le virus migre le long des nerfs de la région de morsure et atteint ainsi
le SNC, avec donc une localisation préférentielle des régions riches en nerfs
périphériques, c'est-à-dire: la moelle épinière et le tronc cérébral.
2).- Le Sida :
3).- Parasitaire.
a).- Encéphalite trypanosomiasique :
*. - Agents étiologiques :
-. Trypanosoma Brucei gambiense,
-. Trypanosoma Bruceil Rhodesiense.
b.- Localisation:
Les sites les plus rencontrés sont les territoires en regard des cavités
naturelles qui s'infectent souvent et à partir desquelles l'infection s'étend à
l'encéphale. Il s'agit généralement d'un abcès unique et de grande dimension
pouvant se localiser au:
c.- Conséquence:
a.- Etiologie :
- en région périépendyamaire,
- dans le centre ovale,
- dans le tronc cérébral,
- dans la moelle épinière.
Dans cette maladie les lésions sont aux stades d'évolution différents.
Caractérisée par :
- la démyélinisation
- la gliose astrocytaire cicatricielle
- présence à la périphérie de la lésion de quelques macrophage.
- des parésthésies,
- anesthésie,
- paralysie,
- troubles nerveux divers.
- hématome épidural,
- hématome sous-dural,
- hémorragie intra parenchymateuse.
- hémorragie méningée,
53
a).- Localisation :
- Le traumatisme,
- L'origine des saignements : rupture des branches de l'artère méningée
moyenne qui s'étale à la face inférieure des os du crâne et qui irrigue la
dure-mère.
a).- La localisation :
Cela fait suite à la rupture des veines ponts qui traversent l'espace
sous-arachnoïdien pour se jeter dans les sinus veineux.
En cas de traumatisme, il y a une traction sur ces veines suite aux mouvements
imprimés à l'encéphale par le coup. En cas d'atrophie cérébrale et de
déshydratation c'est suite à la traction exercée par l'encéphale qui se rétracte
qu'il y a rupture des veines ponts.
Elles sont les mêmes qu'en cas d'hématomes épidural. A noter que
l'hématome sous-dural peut revêtir une évolution chronique. Il se forme une
capsule fibreuse dans laquelle il y a beaucoup de vaisseaux néoformés et des
nombreux macrophages chargés de pigments ferreux. Cette capsule est alors
la source des nouveaux saignements par les vaisseaux néoformés et ceci
contribue à l'augmentation de la taille de l'hématome.
a).- La localisation :
*.- Le traumatisme :
c).- Evolution
Quand il s'agit d'un très petit hématome, il est résorbé par l'action des
macrophages et une fois la détersion faite, il se forme un tissu cicatriciel
gliomésenchymateux (astrocytes et vaisseaux néoformés).
*.- Une destruction tissulaire et ceci se traduit par les troubles divers surtout
des déficits moteurs, sensitifs etc. En cas d'hypertension artérielle,
l'hématome capsulo-lenticulaire entraîne une hémiplégie du côté opposé à la
lésion.
*.- Une hypertension intracrânielle (HTI).
*.- Parfois communication avec les cavités ventriculaires et inondation de
l'espace sous arachnoïdien, ce qui donne un LCR hémorragique à
ponction lombaire (PL).
N.B. : Des signes d'HTI contre-indiquent la pratique d'une PL sous peine de
provoquer un engagement amygdalien.
56
c).- Conséquences :
Il est décrit:
ème
b).- 2 phase
ème
c).- 3 phase
Une fois la détersion assurée, il reste une lacune entourée d'un tissu
cicatriciel gliomésenchymateux.
1).- Physiopathogénie.
Cet état s'exprime par des troubles transitoires divers notamment des
déficits moteurs (faiblesse musculaire), des troubles sensitifs (paresthésie et
autres), des hallucinations, des éclipses visuelles etc...
La cause est généralement une subocclusion artérielle d'origine athéromateuse
alliée souvent à une chute momentanée de la tension artérielle. Une fois la
tension artérielle rétablie, tout rentre en ordre, l'irrigation des tissus redevenant
plus ou moins normale, c'est-à-dire suffisante pour assurer la survie des
cellules.
Cette crise constitue un signal d'alarme et peut survenir plusieurs fois avant
l'accident vasculaire au moment où l'obstruction artérielle devient complète.
C'est aussi un élément de différenciation entre un accident par plaque
athéromateuse occlusive et un accident embolique qui est d'installation brutale
sans prodrome.
Il s'agit de:
B.- L'ANGIOSCLEROSE.
V. L'HYDROCEPHALIE
C.-. PHYSIOPATHOGENIE.
Causes:
Causes:
- toxoplasmose congénitale
- tumeur du tronc etc.
Elle est rare. Elle est en général d'origine malformative. Dans ce cas, il
y a accumulation du liquide céphalo-rachidien dans l'espace sous-arachnoïdien
avec comme conséquence l'aplatissement de l'encéphale qui ne persiste que
sous forme de petite masse à la base.
63
Dans ce paragraphe, il faut retenir trois entités car elles sont les plus
fréquentes :
Toutes les démences sont caractérisées par une forte diminution des
performances intellectuelles.
3.- LA MICROSCOPIE
1.- INCIDENCE :
Elle est assez fréquente en Occident mais son incidence en RDC est
inconnue. La cause est souvent inconnue mais l'on avance l'hypothèse d'un
virus.
2.- LA MACROSCOPIE :
Atrophie cérébrale comme dans la démence sénile mais elle est plus
marquée et affecte sélectivement le lobe frontal et occipital parfois le lobe
temporal.
3. LA MICROSCOPIE
1.- INCIDENCE:
2.- LA MACROSCOPIE
3.- LA MICROSCOPIE
1. CHOREE ET ATHEIOSE.
Classification
Types histologiques :
1.- LE MENINGIOME.
a.- Morphologie
Cette tumeur vient de la prolifération des cellules arachinoïdiennes.
Elle se présente sous plusieurs aspects histologiques. Son trait caractéristique
c'est la présence de cellule d'aspect syncytial avec tendance à l'angiogènese et
formation des vaisseaux à paroi épaisse et sclérohaline; une autre
caractéristique est la tendance des cellules néoplasiques à se stratifier et à
s'enrouler les unes sur les autres pour construire des tourbillons cellulaires. La
présence des calcosphérites est aussi constante.
Tourbillons Cellulaires
Méningiome méningothélial
2).- Le type psammomateux: Cette tumeur est faite des mêmes types de
cellules et de fibres conjonctives mais elle est parsemée de plusieurs foyers
ovalaires calcifiés qu'on appelle psammomes et qui constituent sa
particularité.
Méningiome
psammomateux
68
3)-. Le type fibreux : il s'agit d'un type très peu cellulaire dominé par
l'abondance du collagène et des fibres de réticuline.
Méningiome fibreux
4).- Le type angiomateux est caractérisé par la présence de plusieurs fentes
vasculaires entre les cellules tumorales à tel point que l'aspect fait penser à
un hémangiome. Parfois les vaisseaux sont bien formés.
b.- Le pronostic
c.- Epidémiologie.
- Astrocytome et glioblastome,
- Oligodendrogliome,
- Ependymone.
1. L'ASTOCYTOME.
a.- Morphologie:
2.- LE GLIOBLASTOME
b. Autres particularités:
- ne donne presque jamais les métastases dans les autres organes. L'évolution
se fait localement dans la boîte crânienne.
- Cette tumeur est très peu sensible à la radiothérapie. Malheureusement le
traitement par cytostatique (chimiothérapie) n est pas plus efficace.
3.- L'OLIGODENDROGLIOME
a.- Epidémiologie.
Les cellules tumorales ont des noyaux ronds ressemblant à ceux des
lymphocytes (oligodendrocyte) et sont entourés d‟un halo clair cytoplasmique
donnant l'aspect " en nid d‟abeilles ". Le cytoplasme est peu abondant. On
note également et souvent des foyers de calcification mis en évidence à la
radiographie simple du crâne qui est d'un apport appréciable.
a.- Epidémiologie : tumeur assez rare qui frappe tant les adultes que les
enfants mais prédomine chez l‟enfant et l‟adolescent. Elle est de pronostic
biologique grade 2.
b.- Aspect macroscopique : Vu son origine, la localisation de cette tumeur est
le pourtour des cavités ventriculaires. Elle est aussi mal délimitée et
surplombe les cavités ventriculaires.
ème
Localisation préférentielle autour du 4 ventricule.
c.- Aspect microscopique:
- Présence des pseudorosettes
- les vaisseaux sont entourés d‟un réseau dense de prolongements cellulaires
provenant des cellules néoplasiques. Ce réseau donne des plages
fibrillaires denses autour des vaisseaux.
Il existe aussi des épendymomes anaplasiques (grade 3) mais c'est rare
comme les épendymomes malins.
71
Les tumeurs composées de neurones sont très rares de même que les
gangliomes, tumeurs composées de neurone et d‟astrocytes.
1.- LE MEDULLOBLASTOME
1.- L'ADENOME
1.- LE NEUROFIBROME
2.- LE SCHWANNOME
Par ailleurs la tumeur présente des foyers plus cellulaires et dense dits
" type A d Antony" à côté des zones myxomateuses dites" type B". C'est dans
le type A que l'on trouve les corps de Verocay. Le comportement biologique est
presque toujours bénin mais il existe des cas de transformation maligne en
73
Caractéristiques microscopiques
Elle comprend :
Les fibres musculaires ont en leur centre des zones mal structurées qui
paraissent vides.
- la panartérite nouese ;
75
- la dermatomyosite et polymyosite.
2.- LA DERMATOMYOSITE.
On observe une atrophie par plage qui commence par quelques unités
motrices. Ces fibres atrophiques sont petites et anguleuses.
76
A cette phase, plusieurs axones sont déjà concernés. Toutes les fibres
d‟un faisceau musculaire finissent par s'atrophier et tout le faisceau est ainsi
constitué de petites fibres angulaires à noyaux périphériques et agglomérés.
On note des signes de régénération par la présence de fibres basophiles
renfermant de nombreux noyaux périphériques. On voit apparaître des fibres de
grand diamètre, de forme ovalaire et à noyaux centraux. A la longue, certaines
fibres se nécrosent et on note une fibrose de l'endo et le périmysium.
Exemples :
1).- Section de nerf : installation brutale des lésions. Celles-ci sont au même
stade au sein des muscles concernés.
N.B. : La lèpre (névrite) attaque surtout les petits nerfs sensitifs de la peau,
d'où des troubles sensitifs.
2).- Maladie de Hoffmann Wellender :
Neuropathie héréditaire caractérisée par la dégénérescence des axones
moteurs des nerfs spinaux. Dans tous les cas on a noté une
dégénérescence des motoneurones de la corne antérieure de la moelle.
C‟est une maladie très agressive qui se manifeste très tôt chez l‟enfant par
une paralysie qui frappe tous les niveaux et en particulier les membres.
Il existe une forme moins agressive et plus tardive qui se manifeste chez
l'adolescent.
3).- Les paraplégies spatiques tropicales.
4).- La poliomyélite antérieure aiguë
Affection virale caractérisée par la nécrose des motoneurones de la corne
antérieure de la moelle. D'où les atrophies musculaires qu'on observe dans
cette maladie qui s‟attaque surtout à la moelle lombaire et est asymétrique.
5).- Maladie de la plaque motrice
La myasthénie : elle est caractérisée par une anomalie du couple médiateur-
récepteur au niveau de la plaque motrice.
Les recherches plus récentes montrent qu'il s'agit d‟une maladie
auto-immunitaire dans laquelle apparaissent des anticorps dirigés contre les
récepteurs de l'acétylcholine. D'où l'insuffisance de ces derniers. Les
conséquences sont les faiblesses musculaires. La myasthénie est subdivisée
en 4 types. Le type I est la forme oculaire (purement oculaire). Elle est de bon
pronostic et c‟est la forme la plus fréquente de l'ensemble, les autres étant les
formes plus graves dont la forme généralisée et tardive ou type IV est l'atteinte
bulbaire qui conditionne le pronostic.
77
4.- LA PYOMYOSITE.
I. - PATHOLOGIE BUCCO-DENTAIRE
1. - FENTE LABIALE,
2. - BEC DE LIEVRE, etc…
1. - STOMATITE HERPETIQUE
2. - LE CANDIDA ALBICANS (moniliase) qui est fréquent, induit le dépôt d‟une
substance blanchâtre à l‟endroit de l‟inflammation. Ce dépôt est fait d‟amas
de parasites et d‟exsudat inflammatoire.
1. - LICHEN PLAN,
2. - LED
3. - MALADIE BULEUSE etc.
3. - TUMEURS MALIGNES
b. - Le lymphome de Burkitt
1). - Epidémiologie
ère
C‟est une tumeur fréquente en Afrique noire, décrite la 1 fois par
Burkitt en 1956 en Ouganda où une fréquence anormalement élevée a été
rapporté ainsi que dans tout l‟Est Africain. Elle affecte les jeunes enfants et
serait provoquée par le Virus d‟Eptein Bar (EBV), ou virus de la mononucléose
infectieuse.
C‟est une tumeur des os maxillaires mais de présentation parfois buccale. Peut
être aussi effet des parasites comme celui de la malaria. Au Zaïre, chez
ème
l‟enfant, c‟est le 2 cancer après les leucémies.
2). - Aspects macroscopiques
3). – Localisation
-A l’examen microscopique
C‟est une des tumeurs bénignes les plus fréquentes des os maxillaires
après celles citées ci-dessus.
Du point de vue microscopique, il s‟agit d‟un fibrome dans lequel il y a des
zones de différenciation osseuse parfois peu mature montrant de la substance
ostéoïde très peu minéralisée.
81
Il existe d‟autres tumeurs osseuses bénignes mais qui sont très peu fréquentes
(ostéome, ostéome ostéoïde).
- Lymphome de Burkitt,
- Ostéosarcome (très rare),
- Améloblastome (forme maligne).
- Parotide,
- Gl. S. sublinguale,
- Gl. S. palatine,
- Gl. S. sous-maxillaire.
a. - Infectieuses
c. - Les tumeurs
d. - Tumeurs malignes
A. - LES MALFORMATIONS
C. - LES INFLAMMATIONS
Conséquences :
La réaction inflammatoire si elle est sévère donnera des ulcères et des
nécroses tissulaires qui peuvent aller jusqu‟à la perforation…
Les inflammations moins sévères peuvent cependant occasionner des
sténoses.
84
3. - LES TUMEURS
Les tumeurs bénignes : léiomyome, (le plus fréquent avec le polype
fibreux), fibrome etc… sont très rares. Le carcinome épidermoïde de
l‟œsophage est la tumeur maligne rencontrée à ce niveau. Elle est
heureusement très rare mais de traitement très difficile étant donné sa
localisation. Parmi les facteurs favorisant il faut citer l‟alcool et les inflammations
chroniques.
a). - Etiologie
- Comme complication d‟une gastrite aiguë elle a les même facteurs
étiologiques que cette dernière.
- Dans la maladies de Biermer :
Les cellules pariétales productrices du facteur intrinsèque sont détruites ; par
action autoimmunitaire.
Il s‟ensuit ainsi l‟association d‟une gastrite atrophique avec une anémie
mégaloblastique ou maladie de Biermer.
1). - Localisation :
- gastrique aussi bien corporéale que antrale mais surtout dans l‟antre. Elle
est décrite dans 80% à 100% des gastrites associées à l‟ulcère mais peut
survenir de façon isolée. Cependant certains pensent qu‟il s‟agit simplement
d‟un germe saprophyte qui se différencie surtout sur la muqueuse lésée.
- duodenal bulbaire : localisation fréquente aussi. Ces germes sont retrouvés
aussi dans le syndrome dyspepsique sans gastrite évidente et ceci répond
au traitement. De plus, la gastrite à Hélicobacter Pylori favoriserait
l‟apparition du carcinome de l‟estomac.
a).-Causes
Cellules S : Sécrétine ;
Cellule G : Gastrine, Localisation, entre les cellules épithéliales glandulaires
et la membrane basale.
a). - La localisation
d). - Evolutions
a). - Epithéliales
*. - Formes macroscopiques :
- forme pédicule I ;
- forme sessile ulcérée non infiltrant ;
- forme infiltrante focale III ;
- forme linite plastica IV.
A. - LES MALFORMATIONS
1. - LE TERRAIN
4. - L’ETIOLOGIE
- infectieuses ou toxi-infectieuses
- toxiques
- allergique
- autoimmunitaire.
92
1). - Virale
Ces entérites sont d‟évolution bénigne (virus echo, cocsackie etc…)
sauf pour :
- Le vibrio du cholera qui provoque une entérite aiguë caractérisée par la
prédominance des phénomènes exsudatifs séreux (catarrhale).
- D‟où l‟élimination de liquide diarrhéique abondante.
- Le SIDA dont la diarrhée est l‟une des manifestations.
1). - Incidence
6). - Conséquences
a).- Malabsorption ;
b).- Sténoses intestinales ;
c).- Nombreuses fistules – entre segments d‟intestin ou entre l‟intestin et
d‟autres organes ;
d).- Hémorragie.
c. - La diverticulite
- la spoule tropicale ;
- la maladie coeliaque ;
- la stéatorrhée idiopathique.
- La spoule tropicale : non décrite en Afrique noire mais bien aux Caraïbes,
Jamaïques et en Inde.
f. - Pathologie diverses :
Volvulus, invagination, sténose, infactus intestinal, hernie ingunale, ombilicale
etc.
g. - Les tumeurs
Il s‟agit de :
V. - LA PATHOLOGIE DU COLON
A. - MALADIE CONGENITALE
b. - Causes étiopathogéniques
c. - Conséquence
*. - Type tubulaire :
- tumeur polypoïde ovalaire constituée de plusieurs structures glandulaires
noyées dans un stroma lâche.
*. - Type villeux :
- cet aspect villeux est caractéristique ;
- subit plus fréquemment la dégénérescence maligne.
*. - Type mixte :
il combine la structure tubulaire et villeuse.
. - La polypose familiale :
- type congénitale : plus de 300 polypes ;
- type acquis --- moins de 100 polypes.
99
b. - Les pseudotumeurs
A. - MALFORMATION :
- atrésie, agénèsie ;
- imperforation anale.
100
B. - LES FISTULES ;
C. - LES HEMORROÏDES ;
D. - LE PROLAPSUS ;
E. - LE CARCINOME EPIDERMOÏDE DE L’ANUS.
diverses protéases ;
lipases ;
amylose.
B. - LES TUMEURS
4. - PARASITAIRE :
Ainsi il y a :
a. - Morphologie pathologique
2. - ASPECTS MICROSCOPIQUES
3. - CLASSIFICATION
B - LES TUMEURS
Sont exceptionnelles :
* adénome hépatique (pilule)
* hémangiome.
a.- l’hépatocarcinome
1). - Fréquence :
- tumeur très fréquente en Afrique noire (environ 4% de l‟ensemble des
tumeurs malignes) ;
- frappe souvent des personnes très jeunes (30 – 40 ans).
105
2). - Etiologie
a). - L’alcool comme facteur favorisant (hépatome apparaissant sur cirrhose
alcoolique).
b). - Le virus de l’hépatite B : serait très impliqué et à la même distribution
géographique que l‟hépatocarcinome en Afrique notamment.
c). - Les aflatoxines : substances toxiques produites par les moisissures
(champignons) sur certaines céréales (arachide, sorgho, haricots,
maniocs, etc…) stockés dans des endroits humides, et produits laitiers
provenant des animaux contaminés.
a). - Foeto-protéine : c‟est une protéine présente chez l‟embryon qui disparaît à
la naissance ou n‟existe plus que sous forme de trace. Cette protéine
réapparaît dans le sang en quantité en cas d‟hépatocarcinome.
b. - Cholangiocarcinome (rare).
- cholestérolique – radiotransparent ;
- pigmentaire – bilirubinate de calcium ;
- carbonate de calcium
Ces 2 derniers sont radioopaques ;
- cristaux d‟urate (goutte) - Radiotransparent.
a. - Cholestérolique
Ovalaire, constitué de plusieurs cristaux lamellaires à disposition
radiaire.
Ce calcul est généralement simple, blanchâtre, de 1 à 2 cm de diamètre pour
les plus petits et + 5 cm pour les plus grands. Ce genre de calcul flotte dans la
bile (faible poids moléculaire).
b. - Type pigmentaire
Ils sont généralement multiples, petits (6 à 7 mm de diamètre),
ovalaires et radioopaques.
c.. Carbonate de calcium : ce type de calcul est très rare ; il est blanchâtre et
radioopaque.
- Calcul mixte
107
CHAP IV : LA DERMATOPATHOLOGIE
INTRODUCTION
a. Termes macroscopiques
• Macule : zone circonscrite de taille variable, plane, se différenciant
de la peau avoisinante par sa coloration.
Macules hyperchromiques de la
maladie de Von Recklinghausen
Papules ou roséoles
de la syphilis
papules
109
VESICULES DE L’HERPES EN
BOUQUETS SEMBLABLES A
CELLES DU ZONA.
b. Termes microscopiques
• Hyperkératose : Hyperplasie de la couche cornée, souvent associée
avec une quantité anormale de kératine.
• Parakératose : Mode de kératinisation caractérisé par une rétention
des noyaux dans la couche cornée. La parakératose est normale dans
les membranes ; elle résulte d‟une migration accélérée des cellules
épidermiques vers la surface. L‟exemple typique est le psoriasis.
• Acanthose : Hyperplasie épidermique ou épaississement du corps
muqueux de Malpighi.
110
A. VITILIGO
A. CLINIQUE
A. HISTOLOGIE
• Les taches de rousseur sont les lésions pigmentées les plus fréquentes
dans l‟enfance, chez les sujets à peau claire. Il s‟agit de petites
114
C. CHLOASMA
D. LENTIGO
• Ces lésions peuvent intéresser aussi bien les muqueuses que la peau.
Elles se présentent comme des macules de petite taille (de 5 à 10 mm
de diamètre) ovales, brun-foncé. A l‟inverse des taches de rousseur, les
lentigines ne foncent pas au soleil.
1.- CLINIQUE
• Sur le plan clinique, les naevus mixtes et dermiques sont souvent plus
volumineux que les naevus jonctionnels.
naevus mixte
Ceci est très important pour différencier les naevus bénins de certains
mélanomes. Ceux-ci ne montrent pas ou peu de maturation.
F. NAEVUS DYSPLASIQUES
Clinique:
Un faisceau d‟arguments tend à prouver que les naevus dysplasiques sont les
précurseurs de mélanomes malins:
• plus de 5% des membres de familles considérées comme prédisposées
au développement de mélanomes ont développé le mélanome après
une période de 8 ans,
• ces nouveaux mélanomes n‟apparaissant que chez les sujets porteurs
de naevus dysplasiques.
Dans les naevus dysplasiques, on a aussi démontré l‟expression d‟antigènes
de surface anormaux, d‟anomalies du caryotype et d’une sensibilité in vitro
aux effets mutagènes de la lumière ultraviolette
Le mélanome malin est une tumeur relativement fréquente qui était considérée
il y a peu de temps encore comme mortelle.
• Localisation fréquentes: la peau, muqueuse orale et anogénitale,
oesophage, méninges, et particulièrement l‟oeil.
• Aujourd‟hui, la plupart des mélanomes sont traités chirurgicalement en
raison d‟un diagnostic précoce dû à l‟attention générale du public.
122
CLINIQUE
CROISSANCE ET MORPHOLOGIE
Pendant la phase de croissance horizontale, les cellules du mélanome n‟ont
pas la capacité de donner des métastases.
•
•
•
•
•
•
Mélanome malin:
cellules
mélanocytiques
maligne
II. TUMEURS
Clinique:
• Ces tumeurs épidermiques fréquentes, souvent chez des sujets d‟âge
moyen ou avancé, survenue spontanée et peuvent être
particulièrement nombreuses sur le tronc mais aussi au niveau des
extrémités, de la tête et du cou.
• Chez les sujets de race noire, les multiples petites lésions développées
sur la face sont appelées « dermatosis papulosa nigra ».
126
• Ces lésions peuvent donner l’impression d’être posées sur la peau et vont
pouvoir être facilement décollées. L’examen à la loupe montre souvent un petit
pertuis arrondi, ressemblant à un pore comblé de kératine. Cet aspect est utile
pour différencier ces lésions pigmentées d’un mélanome.
HISTOLOGIE:
Il existe:
• une pigmentation mélanique variable dans ces cellules basaloïdes qui explique
la coloration brune observée cliniquement;
• Une hyperkératose à la surface des verrues séborrhéiques et des kystes cornés.
• Quand les verrues séborrhéiques intéressent l’épithélium de follicules pileux,
elles peuvent se développer sur un mode endophytique et s’accompagnent
généralement d’un infiltrat inflammatoire. Ces lésions sont appelées kératoses
folliculaires inversées.
• Quand une efflorescence soudaine de verrues séborrhéiques apparaît,
traduisant un syndrome paranéoplasique (siqne de Leser Trélat), il est probable
127
VERRUE SEBOHEIQUE:
KYSTES ET PSEUDOKYSTES CORNES
B. ACANTHOSIS NIGRICANS
• Il s’agit des territoires cutanés épaissis et hyperpigmentés touchant le plus
souvent les zones de flexion (aisselles, plis cutanés du cou, aine et région ano-
génitale).
• Il est associé à des affections bénignes et malignes. On en distingue donc deux
types différents:
- Le type bénin représente environ 80% de tous les cas, se développe lentement et
survient habituellement pendant l’enfance ou au cours de la puberté. Il Peut survenir en
tant que
(1) caractère génétique autosomique dominant à pénétrance variable,
(2) en association avec une obésité ou avec des anomalies endocriniennes et
(3) comme symptôme de quelques syndromes congénitaux rares.
- le type malin dans lequel les lésions affectent les sujets d’âge moyen ou avancé,
souvent en association avec un adénocarcinome sous-jacent.
128
HISTOLOGIE:
• Toutes les formes d’acanthosis nigricans ont un aspect histologique similaire:
• L’épiderme:
ondulations serrées alternance de pics et de dépressions;
hyperplasie; l’hyperkératose;
discrète hyperpigmentation de la couche basale mais pas d’hyperplasie
mélanocytique.
• L’acanthosis nigricans peut précéder les symptômes cliniques et les signes
évidents d’une maladie sous-jacente!
C. MOLLUSCUM PENDULUM
- La sébocystomatose;
- Le kyste d’inclusion épidermique a un revêtement à peu près identique à
l’épiderme et il est rempli de couches lamellaires de kératine;
- Le kyste d’inclusion épidermique a un revêtement à peu près identique à
l’épiderme et il est rempli de couches lamellaires de kératine;
- Les kystes pilaires ou folliculaire ou trichilemmaux, paroi ressemble à
l’épithélium folliculaire, sans couche granuleuse. Ils contiennent un mélange
de kératine et de lipides plus homogènes.
E. KERATOACANTHOME
• Le kératoacanthome affecte plus souvent les hommes que les femmes, chez des
sujets de race blanche de plus de 50 ans, au niveau des zones exposées au
soleil.
130
• Ce mode de kératinisation est le même que celui des follicules pileux normaux
et des kystes pilaires précédemment décrits, ce qui laisse supposer que le
kératoacanthome est une tumeur de l’épithélium folliculaire .
F. TUMEURS ANNEXIELLES
- Le porome eccrine survient surtout au niveau des paumes des mains et des
plantes des pieds.
• Les lésions peuvent être transmises sur un mode dominant et apparaître tôt
dans la vie
b - malignes :
- le carcinome épidermoïde
c‟est la tumeur maligne la plus fréquence de la peau
- le carcinome basocellulaire est beaucoup plus rare et de très bon
pronostic.
2. - TUMEURS MESENCHYMATEUSES
a. - bénigne :
- fibrome
- lipome
- hémangiome etc...
b.- malignes :
- Fibrosarcome
- liposarcome
- angiosarcome de Kaposi : pathologie très fréquente en Afrique et
particulièrement au Congo ( à voir en détail )
- etc...
- intrapidermique
C- MALADIES HYPERKERATOSIQUES :
I. - L’HYPOPHYSE
L‟étude des troubles endocriniens liés aux états d‟hypo ou
d‟hypersécrétion hormonale est assurée grâce au cours d‟endocrinologie.
Beaucoup de cas d‟hypersécrétion d‟hormones hypophysaires sont dus à une
hyperplasie ou à un adénome des cellules de l‟adénohypophyse ( voir aussi le
chapitre portant sur la Neuropathologie ).
- Pour les aspects morphologiques : voir pathologie générale.
II. - LA THYROIDE
A- L’HYPERTHYROÏDIE
Elle est parfois due à l‟existence d‟un adénome thyroïdien et même
parfois d‟un adénocarcenone thyroïdien. IL faut distinguer ce dernier type
d‟hyperthyroïdie primaire ou maladie de Basedow due à la présence dans le
sang d‟un facteur qu‟on appelle LATS ou longacting thyroïd stimulating factor
qui est une 7S gammaglobuline.
L‟aspect microscopique est celui d‟un tissu thyroïdien hypersécrétant,
renfermant de la colloïde et des nombreuses vésicules de sécrétion ( dans la
maladie de Basedow ).
B. - L’HYPOTHYROÏDIE
Elle est généralement due à la carence en iode dans l‟alimentation mais
il existe des formes congénitales par absence d‟enzyme intervenant dans la
synthèse des hormones thyroïdiennes. Cette hyposécrétion entraîne en amont
une hyperstimulation par un taux élevé de TSH et une hyperplasie glandulaire
s‟en suit pour donner le goître. Elle peut aussi provenir d‟une maladie
d‟Hashimoto.
1. - ASPECT MACROSCOPIQUE
Glande augmentée de volume à surface régulière ou parsemée de
nodule et irrégulière ( goitre nodulaire ).
2. - ASPECT MICROSCOPIQUE
La glande présente une hyperplasie glandulaire soit diffuse soit
nodulaire.
La présence des glandes de taille variable mais souvent dilatées et
kystiques chargées de colloïde.La présence de foyers d‟hémorragie récente,
des foyers d‟hémorragie ancienne contenant des macrophages pigmentés.La
présence de foyers cicatriciels fibreux. Dans le goître adénomatoïde ou
nodulaires les mêmes éléments sont rencontrés avec en plus la présence de
nodules adénomatoïdes.
III. - LA SURRENALE
- LES HYPERSECRETIONS
- L’HYPERSECRETION DE CORTISONE dans la maladie de Cushing est due
à une hyperactivité par hyperplasie des cellules de la couche fasciculaire du
cortex surrénale obésité, hypertension artérielle, oedème.
- L’HYPERPLASIE DES CELLULES de la couche glomérulose donne la
maladie de connu hypersécrétion d‟aldostérone hypertension
artérielle, hyperasthémie, etc...
- DANS LA MEDULLAIRE se développe une tumeur sécrétrice de
catécholamines, le phéochromocytome hyperglycémie, hypertension
artérielle paroxystique etc...
- LES HYPOSECRETIONS : nécrose surrénale Maladie d‟Addison ;
hémochromatose idiiopathique Diabète bronze.
IV. - LE PANCREAS
EXERCICE 1 A et B :
A : De quoi s‟agit-il ?
B : De quoi s‟agit-il ?
138
De quoi s‟agit-il ?
139
EXERCICE «3 :
De quoi s‟agit-il ?
140
DE QUOI s‟agit-il ?