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TUMEURS BÉNIGNES ET LÉSIONS

PRÉCANCÉREUSES DE LA
MUQUEUSE BUCCALE

Dr Saada
Dr Amzal
Plan
 Introduction
 Intérêt de la question
 Définitions
 Rappels anatomique et histologique
 Diagnostic positif et différentiel
 Diagnostic étiologique et thérapeutique
a- Tumeurs bénignes
b- Lésions précancéreuses
 Conclusion
Introduction
 Le diagnostic des lésions de la muqueuse
buccale repose sur l’examen clinique, complété
d’un examen anatomopathologique.
 Les lésions élémentaires doivent être
recherchées à l’examen clinique et rattachées à
une pathologie ou à une variation
physiologique.
 Leurs étiologies sont diverses et dominées par
la mauvaise hygiène buccodentaire, la
consommation de tabac et par certaines
infections virales.
Intérêt de la question
 Tumeurs à expression muqueuse :
Source de gêne fonctionnelle et d’anxiété
pour les patients.
Parfois, difficilement différenciables
cliniquement d’une tumeur maligne
Tel que les tumeurs des GSA ou KC
épidermoide dans sa forme exophytique.
Trt chirurgical
Quelques types régressent spontanément
Définitions
Tumeur :
Prolifération cellulaire se traduisant par une néoformation
tissulaire.

Tumeur bénigne :
Elle reproduit fidèlement l’architecture de son tissu
d’origine :
Bien limitée.
Refoule les tissus voisins sans les envahir
Si recidive c’est local.
Pas de métastases.
D’évolution lente.
Lésions précancéreuses :
 Leur définition est histologique, selon
l’OMS :
Altération tissulaire au sein de laquelle le
cancer apparait plus souvent que dans le
tissu normal homologue.
 Les lésions précancéreuses précèdent
dans environ 10 % des cas la lésion
cancéreuse. On distingue les lésions
muqueuses blanches (+ frq) et rouges
(péjorative).
Facteurs de risque :
 TABAC: effet chimique et thermique
 ALCOOL: effet chimique de l’etanol
 PAPILLOMAVIRUS HUMAIN HPV
 Mauvaise hygiène bucco dentaire
Classification de Kuffer :
 Lésions précancéreuses à dégénérescence facultative :
dont le risque de transformation maligne est faible.
 Lésions à dégénérescence quasi obligatoire : dont
l’évolution à court ou moyen terme vers le cancer est
quasiment constante, mais qui n’ont du cancer ni les
caractéristiques histologiques ni l’évolutivité anatomo-
clinique.
 Lésions à dégénérescence obligatoire : dont l’évolution
vers un cancer infiltrant est inéluctable.
Rappel anatomique
 La cavité buccale comprend différentes parties : les lèvres,
les gencives supérieures et inférieures, les trigones
rétromolaires, les faces internes de joue, le palais, le
plancher buccal et la langue
 Ses limites sont : en haut : le palais; en bas : le plancher
buccal, en avant et latéralement : arcades gingivo-dentaires.
 La muqueuse buccale tapisse les lèvres, les joues, le palais
dur et le voile du palais (palais mou), le plancher buccal, les
vestibules buccaux supérieur et inférieur.
 La langue constitue l’élément central de la cavité buccale.
Le V lingual, constitué par 09 papilles gustatives
caliciformes, sépare la langue mobile de la base de langue
qui fait partie de l’oropharynx.
Rappel histologique
 La cavité buccale est tapissée de muqueuse dans sa totalité.
 L’épithélium est un épithélium pavimenteux pluristratifié
kératinisé ou non kératinisé.
 On distingue 3 principaux types :
La muqueuse masticatrice ( kératinisée ): retrouvée sur la
gencive et palais dur, elle participe à la compression
mécanique des aliments.
La muqueuse bordante (Non kératinisée): elle recouvre la
majeure partie de la cavité buccale ( lèvres ,joue, palais
mou, face ventrale de la langue ,plancher ).
La muqueuse de la face dorsale de la langue : il s’agit d une
muqueuse kératinisée dont la particularité est la fonction
gustative assurée par différents type de papilles
Diagnostic positif
 Orienté par la clinique
 Confirmé par l’anatomopathologie
Diagnostic différentiel
Causes infectieuses:
*Virales : Herpès..
*Bactériennes: Tuberculose = notion de contage, syphilis..
*Mycosiques: Candida albicans..
Causes traumatiques : mécanique ( Tic de mordillement )
Thermique, chimique, physique. Guérison en moins de 15j
dès l’arrêt de l’agression.
Manifestations buccales des maladies de système :
LED..
Autres : enduits pultacés, glossite exfoliatrice marginée,
ligne occlusale jugale, grains de Fordyce ( glandes
sébacées hétérotypiques )
Stomatite aphteuse : ulcération arrondie,
ovalaire, douloureuse, à bords réguliers, à
fond « beurre frais », bordée par un liseré
inflammatoire reposant sur une muqueuse
saine, non infiltrée, sans ADP satellite.
Guérison en 8 à 10j ( max 15j).
Tumeurs malignes :
*Carcinome epidermoide: à son début
Distinction difficile surtout chez les patients
présentant des FDR
*ADK, CAK
Classifications
 Classification histopathologique :
Tumeurs bénignes
A. Les pseudotumeurs :
Botryomycome
Diapneusie
Epulis
B. Tumeurs embryonnaires :
Kystes : Kyste nasopalatin
Kyste du seuil narinaire
Kyste epidermoide
Kyste mucoide.
C. Tumeurs épithéliales :
Papillome
Kérato-acanthome
Tumeurs des glandes salivaires accessoires
D. Tumeurs conjonctives :
Fibrome
Lipome
Myxome
Angiome
Lymphangiome
Neurofibrome
Schwannome
E. Autres tumeurs :
Tumeurs musculaires
Maladie de FORDYCE
Tumeurs d’ABRIKOSSOF

Lésions précancéreuses :
1. Lésions précancéreuses à dégénérescence
facultative :
*Lésions blanches kératosiques
a- Leucokératoses
b- Lichen plan
2. Lésions précancéreuses à dégénérescence
quasi-obligatoire
*Keratose villeuse maligne(Papillomatose orale
floride)
3. Lésions précancéreuses à dégénérescence
obligatoire
*Lésion rouge : Erythroplasie de Queyrat
*Leucoplasie verruqueuse proliférative
Diagnostic étiologique et thérapeutique :

A -Tumeurs bénignes :
Pseudotumeurs :
Botryomycome: Pseudotumeur, rouge vif, svt pédiculée, ulcérée en
surface
 Consistance molle
 Saignant au moindre contact
 Localisation gingivale surtout (75%)

 Suite à un traumatisme mineur de la muqueuse


 Traitement : Incision de la lésion à sa base ou curetage quand
la lésion est dans l’alvéole
Botryomycome rouge vif
hémorragique

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Diapneusie :polype fibro-epithelial
 C’est une pseudotumeur de la M.B d’origine
mécanique

 Tic d’aspiration, de succion


 Fréquente sur les joues, lèvres ou les bords de
la langue

 Tuméfaction arrondie , rose, indolore, sessile ou


pediculé et souple
 Traitement : Exérèse chirurgicale
Suppression de l’étiologie
Diapneusie de la joue gauche, par morsure
( prothèse )
Epulis :
 Pseudotumeur de la muqueuse gingivale
souvent développée à partir d’un facteur
irritatif local.
 Survient à tout âge, prédominance féminine
 Forme bourgeonnante, arrondie ou
oblongue, consistance molle et élastique,
indolore, souvent pédiculée
  Siège préférentiel : versant vestibulaire de la
région incisivo-canine
 Selon l’aspect anatomopathologique «
DECHAUME ET COLL. », on distingue :
 Epulis inflammatoire :
  Epulis vasculaire :
 Epulis fibreuse,
  Epulis à cellules géantes ou épulis à
myéloplaxes
 Quelques épulis particulières :
  Epulis congénitale du nouveau-né :
 Epulis gravidique
 Epulis granulomateuse ou granulome post-
extractionnel
 Traitement :
* Elimination des facteurs d’irritation locale
(tartre, carie, racine…)
* Exérèse sous anesthésie locale de la
totalité de la lésion, y compris son point
d’ancrage osseux.
* Curetage de la zone d’ostéolyse, si elle
existe, voir l’avulsion d’une dent présentant
une alvéolyse péri apicale (pour minimiser le
risque d’une récidive)
* Examen anatomopathologique de la pièce
opératoire.
Tumeurs embryonnaires :
 Le kyste naso palatin :
C est un kyste médian correspondant a l
absence de fermeture de la communication
entre la cavité buccale et nasale au début
de la vie intra-utérine, il est classé parmi les
kystes épithéliaux non odontogènes.
 Kyste du seuil narinaire :
C’est une tuméfaction labiale siégeant au fond
du vestibule buccal supérieur et soulevant le
plancher nasal
Les Kystes mucoides : ils se présentent sous
forme d une néoformation translucide plus
ou moins volumineuse bleutée contentant un
liquide mucoide visqueux
 Se rompent facilement mais récidivent
 Siège : au niveau des sites des glandes
salivaires accessoires, au niveau de la
glande sublinguale
Kyste epidermoide du plancher de la
bouche :
 il se développe dans la gouttière formée
entre les muscles genio hyoidiens
 Siège médian et croissance lente
Tumeurs épithéliales :
Le papillome :
 Très fréquent, survient à tout âge.
Souvent la tumeur est pédiculée

Consistance molle, surface contient des


digitations
(+) ou (-) kératinisée
De couleur blanche.
Tumeurs des glandes salivaires accessoires
Siège lèvres < (+++), palais , joue

Nodule sous muqueux


Mobile, indolore
Consistance ferme ou dure
Tumeurs conjonctives
Prolifération du T fibreux + Cellules fibroblastiques
Le fibrome :
 La tumeur bénigne la (+) fréquente.

 Le fibrome vrai est rare


 Souvent hyperplasie fibreuse secondaire à une irritation
 Les 02 sexes entre 30 – 50 ans.
 Clinique :
Lésion unique asymptomatique < 1cm

Ferme, sessile ou pédiculé

Siège : lèvre, palais, plancher, langue


Lipome :
Tumeur issue du T. adipeux, assez rare
Entre 40-60 ans
Clinique :
 Tumeur indolore, circonscrite
 Pédiculée ou sessile
 Coloration jaunâtre rose
 Localisation par ordre  : joue, plancher,
langue, trigone rétro M
 Lipome de la muqueuse jugale
Le myxome :
 Tumeur bénigne d’origine mésenchymateuse
 Rare
 Dégenerescence myxoide du tissu conjonctif
 Clinique :
-Tm mobile, de consistance molle.
Angiome :
Lié à la prolifération d’éléments vasculaire.

L’angiome plan 
 Dès la naissance
 Rose pâle ou pourpre

L’angiome tubéreux 
 Fréquent, de siège variable
 Tuméfaction rouge ou bleu violacée
 Traitement : abstension
L’angiome caverneux
  de volume à l’effort et à la flexion de la tête
 Siège : lèvre, le palais, langue, plancher,
joue
Traitement :
 Exérèse chirurgicale – Cryothérapie

 Laser CO2 – inj. de substance sclérosante

Lymphangiome :
 Partie ant de la face

 Partie dorsale de la langue


 Nodules irréguliers de couleur grise rose ou
jaune brun
 Neurofibrome :
Tm bénigne d’origine nerveuse
 Clinique :
Tm indolore, ferme

Siège : joue – palais (+++), rebord alvéolaire, plancher,


langue
 Schwannome ou neurinome :
 Tm rare

 Nodule, solitaire, circonscrit,


ferme, sessile
 Siège : langue (+++)
Autres tumeurs :
Tumeurs musculaires :
 Leiomyome
 Rhabdomyome
Maladie de Fordyce : Léiomyome sur le dos de la langue
Clinique :
Multiples petits grains jaunatres, légèrement
saillants
La Tm d’Abrikossof :
Petit nodule, ferme, asymptomatique, de
coloration blanchâtre ou normale.
Se voit sur la face dorsale de la langue.
Tm salivaires
 Adenome pleomorphe:
 Palaie mou et dur +++
 Cystadenolymphome rare +
Lésions précancéreuses :
A- Lésions précancéreuses à dégénérescence
facultative :
**Les lésions blanches kératosiques :présence
d’une kératose anormale à la surface de
l’épithelium
L’aspect clinique : plus ou moins blanchatre en
fonction de l’epaisseur et aussi du type de la
plaque kératosique.
1- leucokeratoses :
 Lésion blanche qui ne peut pas être détachée par
grattage
 histologiquement : c’est une accumulation de kératine
(hyperkératose) en surface
 Etiologies : -TABAC +++
- Consommation d’alcool
-Mauvaise hygiène bucco dentaire
- Infection par Candida albicans
- Risque de transformation maligne de 5 à 38 %
- Touche généralement le sexe masculin avec âge moyen
de 50 ans
- Les localisations préférentielles sont le plancher buccal, la
lèvre inférieure, la région rétro commissurale labiale.
Facteurs de risque de transformation maligne
• Sexe Féminin
• Inflammation chronique : Microtraumatismes à répétition.
Leucoplasie de longue durée (au-delà de 10 à 15 ans
d’évolution)
• Leucoplasie chez les non-fumeurs (leucoplasie
idiopathique)
• Localisation sur la langue et/ou le plancher de bouche
• Type inhomogène
• Présence de C. albicans
• Présence de dysplasie épithéliale
Clinique : asymptomatique.
 Leucokeratose Homogène : plaque
blanchâtre, lisse, souple, sans induration
sous-jacente, indolore et découverte
fortuitement.
 * Leucokeratose inhomogène :Leur surface
est irrégulière, pouvant prendre un aspect
verruqueux associé à des plages
érythémateuses ou érythroplasiques (érythro-
leucoplasie), des lésions nodulaires ou
ulcérées.
Ces caractères cliniques particuliers en font
des lésions à risque élevé de cancérisation.
Traitement :
Eviction des FDR++
 L’exérèse chirurgicale = traitement de
référence
 Les exérèses en bloc avec marge de 1 à 3
mm en périphérie et en allant en profondeur
jusqu’au plan musculaire.
 Marge de 5 mm si Néoplasie intra épithéliale
(NIE) sévère
 Pour les NIE légères, le laser CO2
semble idéal
 La cryothérapie
 NB : Pour les leucokératoses
hétérogènes, : la biopsie doit
impérativement emporter la zone rouge.
 La radiothérapie est formellement
contre-indiquée dans ce genre de lésion
2 - LICHEN PLAN :

 Le lichen plan est une maladie inflammatoire cutanéo-muqueuse


d’évolution chronique
 Touchant 0,5 à 2 %de la population
 Siège ++ muqueuse jugale postéro-inférieure
ÉTIOPATHOGÉNIE :
Les hypothèses étiologiques restent
nombreuses :
 facteurs auto-immuns,
 facteurs génétiques,
 rôle du virus de l’hépatite C,
 action induite par certains médicaments,
 rôle des matériaux métalliques de prothèse
 La survenue d'un placard érythémateux,
irrégulier, parsemé de ponctuations grisâtres,
adhérentes, fines et serrées est très évocatrice
de cancer.
 Le risque de dégénérer d'un lichen
atrophique ou érosif est majoré lorsqu'il est
situé sur la langue et le plancher et si une
intoxication tabagique est associée
TRAITEMENT
LOCAL
– La corticothérapie locale 
– Une exérèse chirurgicale doit être proposée pour les
lésions hyperkératosiques rebelles.
PAR VOIE GÉNÉRALE 
– La corticothérapie per os.
– Dans les formes hyperkératosiques, l’utilisation par
voie générale de rétinoïdes ont montré une certaine
efficacité.
STRATÉGIE THÉRAPEUTIQUE
Surveillance rigoureuse est donc nécessaire ( Le risque
de transformation maligne est de1 % )
3 - Papillomatose orale floride =
 Il s'agit d'une lésion précancéreuse « obligatoire »
 atteint le sujet âgé (60 a 80 ans),
 surtout la femme.
 Représente 1 à 3 % des cancers transformés. Pour
certains, il s'agit d'un stade de cancer atténué.
 Dénommée kératose villeuse maligne, elle se présente
sous la forme de touffes de fines villosités plus ou
moins allongées, de couleur blanche ou rosée.
 Extensive, très récidivante. Son diagnostic nécessite
souvent trois ou quatre prélèvements successifs et très
profonds. L'évolution vers un carcinome verruqueux est
quasi inéluctable.
 Traitement : exérèse chirurgicale
B- Lésions précancéreuses à dégénerescence
quasi obligatoire
La leucoplasie verruqueuse proliférative
 La LVP est une pathologie rare, caractérisée
par des lésions buccales leucoplasiques
plurifocales et extensives.
 L’aspect histologique de la LVP dépend du
stade de la maladie : hyperkératose sans
dysplasie, hyperplasie verruqueuse,
carcinome verruqueux ou carcinome
épidermoïde.
 L’étiopathogénie est mal comprise et la prise
en charge mal codifiée. L’évolution est
maligne dans plus de 50 % des cas.
Traitement :
 Plusieurs traitements sont proposés sans avoir
de réel consensus sur leurs indications :
 Chirurgie d’exérèse pour des lésions de petites
tailles et/ou en présence de dysplasies sévères
(nécessité d’avoir des marges d’exérèse
importantes)
 Vaporisation au Laser CO2 pour des lésions de
grandes tailles
 Traitements antiviraux
 Chimiothérapie par méthotrexate en intra-
veineux pour les formes étendues
C- Lésions précancéreuses à dégénerescence
obligatoire :
Les lésions rouges : Les érythroplasies de Queyrat :
 Sont moins fréquentes mais plus inquiétantes que les
lésions blanches.
 Plaques rouges souvent étendues, superficielles,
d'aspect velouté à bords irréguliers.
 L’épithélium est atrophique et recouvre un réseau
vasculaire télangiectasique.
 La lésion intraépithéliale précancéreuse correspond à
une dysplasie sévère ou carcinome in situ.
 Dans 50 % des cas, cette lésion intraépithéliale est
déjà associée à un carcinome épidermoïde infiltrant.
 Traitement :
Surveillance pour les stades en dessous
de la dysplasie modérée.
Excision chirurgicale au stade de
dysplasie épithéliale sévère ou au stade
de carcinome in situ.
Conclusion
 Les tumeurs bénignes de la muqueuse buccale
représentent une proportion importante des pathologies
buccales, tant par leur fréquence, qui est
vraisemblablement sous-estimée, que par leur grande
variété.
 L’étiopathogénie des différents types n’est pas toujours
élucidée.
 Il apparaît clairement que les viroses, les habitudes
toxiques, et les facteurs traumatiques et inflammatoires
jouent un rôle important dans le développement de ces
lésions.
 La connaissance des lésions précancéreuses est
importante et nécessite une prise en charge immédiate
afin d’éviter le passage à la malignité.

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