Vous êtes sur la page 1sur 5

Terre et Vie, N° 59/60, Août/Setembre 2002

B.P. 8017, Nations-Unies - Rabat, Maroc - e.mail: terrevie@iam.net.ma

Elevage au Maroc: Etat des lieux et principales réalisations (1ère partie)


I. SITUATION DU
SECTEUR DE L’ELEVAGE Portail de l’Agriculture Marocaine (PAM)
Chercheurs, Professionnels, Enseignants, Journalistes et Etudiants
1. Importance – Cheptel – Production Vous cherchez des données sur l’agriculture, le monde rural et l’en-
L’élevage reste l’un des piliers du vironnement au Maroc?
secteur agricole ; son rôle revêt un Terre & Vie, Revue Mensuelle du Monde Rural et de
caractère polyvalent ; en effet : l’Environnement, vous propose un portail gratuit «marocagri» à
* Sur le plan économique : le secteur l’adresse suivante:
de l’élevage contribue pour 25 à 30%
au PIBA, selon les résultats des cam- http://marocagri.multimania.com
pagnes agricoles. La valeur ajoutée des
productions animales est estimée à 10 Faites parvenir vos remarques et suggestions en vue d’améliorer
milliards de DHS par an, soit 33% de la le portail à l’adresse suivante: terrevie@iam.net.ma
valeur ajoutée agricole (campagne 99 –
2000).
* Sur le plan social : l’élevage contribue dans la formation des revenus des agriculteurs, puisque 74% des
exploitants agricoles tirent leur revenu de l’activité de l’élevage, soit environ 1.100.000 agriculteurs sur les
1.500.000 exploitants recensés. Cette population exploite un patrimoine animal important évalué à 25 millions
de têtes, dont 2,5 millions de bovins ; 16,8 millions d’ovins, 5 millions de caprins et 180.000 têtes de camelins
en plus du cheptel avicole, cunnicole, apicole et les équidés.
* Sur le plan nutritionnel : les productions animales évaluées en 2001 à 1,150 millions de litres, 334.000
tonnes de viandes rouges, 250.000 tonnes de viandes blanches, 3 milliards d’œufs et 2500 tonnes de miel ; contri-
buent à raison de 35% dans la consommation globale de la population. Par ailleurs, le taux de couverture de la
consommation des produits animaux par la production locale, atteint 87% pour le lait et ses dérivés, 98 % pour
les viandes rouges et 100% pour les produits avicoles (œufs et viandes blanches). Cependant, il convient de sou-
ligner que la consommation individuelle de ces produits reste encore en deçà des normes nutritionnelles recom-
mandées ou admises par les organisations internationales spécialisées (FAO, OMS). Un déficit en protéine ani-
male de près de 20% (y compris le poisson) est enregistré.
* Enfin l’élevage contribue dans la promotion de l’activité économique en milieu rural, en assurant notam-
ment le financement des opérations agricoles ou tout autre investissement des agriculteurs (trésorerie perma-
nente); procure la traction animale, assure l’approvisionnement des industries agro-alimentaire et de l’artisanat
en matières premières essentielles (cuirs, peaux, laine…) et joue un rôle rituel et culturel très remarqué dans la
société marocaine (fêtes religieuses et familiales, festivités équestres…)
Si des acquis importants ont été enregistrés durant les dernières décennies, l’élevage présente des atouts, mais
se heurte encore à des contraintes d’ordres multiples.

2. Les atouts :
Le secteur de l’élevage offre des atouts à même de permettre son développement sur des bases solides et de
surmonter les multiples défis auxquels il est appelé à faire face, notamment sa capacité de contribuer à la garan-
tie de la sécurité alimentaire du pays, et un facteur de développement rural.
Les principaux atouts du secteur de l’élevage peuvent être résumés ci-après :
- des ressources génétiques offrant une grande diversité de races bien adaptées aux conditions du milieu et
d’élevage et présentant des qualités et des potentialités appréciables (adaptation, production…) pouvant être lar-
gement valorisées (races ovines, bovines…).
- De vastes terrains de parcours (53 millions d’ha) s’étendant sur des grands ensembles écologiques et contri-
buant entre 36% à plus de 70% dans le bilan fourrager global du cheptel, ce qui a permis d’élaborer une straté-
gie à long terme de développement de parcours.
- Une maîtrise de la situation sanitaire du cheptel, qui, malgré des épisodes de sécheresse, reste satisfaisante
(le pays bénéficie du statut indemne vis à vis des grandes maladies animales telles que : l’encéphalopathie spon-

1
Terre et Vie, N° 59/60, Août/Setembre 2002
B.P. 8017, Nations-Unies - Rabat, Maroc - e.mail: terrevie@iam.net.ma
giforme bovine, la peste des petits ruminants, la péripneumonie contagieuse bovins, la fièvre aphteuse)
- Vulgarisation de l’utilisation de la quasitotalité des sous-produits de l’agro-industrie et des aliments com-
posés.
- Des organisations professionnelles d’élevage de plus en plus dynamiques pouvant contribuer à la promotion
du secteur.
- Un secteur avicole émergeant et en plein essor.
- Des possibilités de développer d’autres créneaux notamment les produits animaux de qualité (label " biolo-
gique ") dont notre pays pourrait être un exportateur compétitif (viande ovine, caprine, miel, viande avicole dite
fermière…)
- Des ressources humaines qualifiées (cadres supérieurs, techniciens) en mesure d’accompagner la mise à
niveau du secteur.

3. Les contraintes :
Les principales contraintes au développement du secteur de l’élevage sont résumées ci-après :
-contraintes d’ordre structurel : liées aux sécheresses récurrentes, aux problèmes d’accès aux exploitations
d’élevage (par insuffisance d’infrastructure), à la faible taille et à la dispersion des troupeaux.
-contraintes d’ordre social : l’analphabétisme en milieu rural (particulièrement chez les agriculteurs), l’âge
moyen (dépassant 55 ans) constituent un handicap sérieux à la modernisation et à la rationalisation du mode
d’élevage.
-contraintes liées à la situation sanitaire du cheptel : inexistence d’un système d’identification fiable ne per-
mettant pas d’assurer la traçabilité des animaux et l’application des mesures de police sanitaire, faible participa-
tion des éleveurs aux coûts de prophylaxie, absence de programmes régionaux de lutte (problèmes de frontières)
insuffisance des moyens d’encadrement sanitaire exposent le cheptel à des maladies graves telles que la tuber-
culose et la brucellose, et autres…
- contraintes d’ordre technique : sous utilisation des intrants, faible niveau de productivité du cheptel, infra-
structure de transformation et de valorisation peu développées et inadaptées aux règles d’hygiène (abattoirs…)
- contraintes socioprofessionnelles : faible niveau technique des éleveurs pour la conduite des troupeaux,
organisations professionnelles limitées et non encore représentatives.
- contraintes d’ordre économique : renchérissement des prix des facteurs de production engendrant des coûts
élevés, des circuits de commercialisation et de distribution inadaptés et faiblement organisés (marché de bétail
vif, abattoirs, circuits informels de produits animaux…)
- contraintes liées à la gestion durable et à la mise en valeur des ressources naturelles (nature juridique des
terrains de parcours, gestion et exploitation des parcours…)

II. BILAN DES REALISATIONS 2000 - 2002

1- Défense et protection sanitaire du cheptel


Les actions sanitaires menées ont été inscrites dans le cadre de la poursuite et du renforcement des principaux
objectifs stratégiques de la Direction de l'Elevage en matière de sécurisation sanitaire du cheptel national.
Ces actions ont été orientées autour de deux axes principaux :
i) la défense et la protection sanitaire du cheptel national vis à vis des maladies animales par la conduite de
programmes appropriés de lutte et de contrôle.
ii) le renforcement des activités d'épidémiosurveillance et de contrôle sanitaire au niveau des frontières en vue
de la protection du cheptel national à l’égard des maladies exotiques et celles vis à vis desquelles le pays est
indemne.

1-1. Défense et protection sanitaire du cheptel


Le programme de prophylaxie contre les maladies animales s’est déroulé selon les axes d’intervention pré-
établis. Ce programme consistait en la lutte collective contre les maladies animales réputées légalement conta-
gieuses vis à vis desquelles l’intervention de l’Etat est nécessaire, telles que :
- la fièvre aphteuse chez les bovins ;
- la clavelée chez les ovins ;
2
Terre et Vie, N° 59/60, Août/Setembre 2002
B.P. 8017, Nations-Unies - Rabat, Maroc - e.mail: terrevie@iam.net.ma
- la variole chez le dromadaire ;
- la brucellose chez les petits ruminants ;
- le charbon bactéridien.
Les maladies à incidence économique importante (parasitoses internes et externes, enterotoxémies) ont été
également concernées dans le cadre du programme de protection et de sauvegarde du cheptel.
Selon l’épidémiologie de la maladie, les différentes actions sanitaires ont été conduites sous forme de cam-
pagnes de vaccinations ou de traitements généralisées à l’ensemble du cheptel national, telles que la fièvre aph-
teuse ou ciblées, telles que :
- la vaccination contre la brucellose chez les petits ruminants dans les régions infectées, en l’occurrence la
zone de l’oriental ( Figuig et Oujda) ;
- la vaccination contre la variole dans les zones à vocation d’élevage camelin (provinces du sud) ;
- la vaccination contre le charbon bactéridien dans les zones reconnues charbonneuses (Beni Mellal, Fès,
Meknès, …).
Les réalisations obtenues ont fait état d’une couverture jugée satisfaisante, allant de 60% (cas de lutte régio-
nalisée) à 93% (cf. tableau en annexe).
Le secteur privé a participé activement aux réalisations obtenues à hauteur de 55% en moyenne des effectifs
vaccinés.
Ces programmes ont permis de contrôler les différentes entités pathologiques qui sévissent sur le territoire
national et de limiter ainsi leur impact économique.
Par ailleurs, un plan d’éradication de la rage, basé sur une stratégie combinant la prophylaxie médicale et sani-
taire, a été élaboré et discuté lors d’une journée d’information organisée à cet effet, à laquelle ont participé les
différents acteurs en matière de santé animale ainsi que des représentants des autres départements concernés
(santé, intérieur).
De même, animés d’une volonté de réduire l’impact sanitaire et hygiénique des zoonoses (tuberculose, bru-
cellose et rage), les services techniques de ce département ont initié les démarches nécessaires pour améliorer et
renforcer le dispositif de lutte et de surveillance vis-à-vis de ces entités.
Dans le domaine de l’aviculture, des efforts importants ont été déployés pour organiser et réglementer ce sec-
teur. C’est ainsi que la loi 49/99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la protec-
tion et de la commercialisation des produits avicoles a été promulguée. Les décrets de son application sont en
cours d’élaboration. Des programmes sanitaires qui concernent la typhose et la maladie de New Castle ont été
également élaborés par des commissions spécialisées.
Le programme de contrôle de la typhose chez la poule pondeuse d’œufs de consommation a été lancé récem-
ment ; celui se rapportant à la maladie de Newcastle sera soumis à l’avis des professionnels du secteur avant son
exécution.

1- 2. Epidémiosurveillance
La surveillance active des maladies animales a été également poursuivie par la conduite de prospections dans
les principaux lieux de rassemblement du cheptel (souk, points d’eau,...) en vue de détecter d’éventuelles ano-
malies dans l’état sanitaire du cheptel. La frange d’animaux prospectée a été de 15% en moyenne. Pour ce qui
est de l’épidémiovigilance à l’égard de l’encéphalopathie spongiforme bovine (maladie de la vache folle), les
investigations entreprises ont permis de démontrer que le Maroc demeure à ce jour indemne de cette maladie.
En matière des études épidémiologiques, la blue tongue (ou la fièvre catarrhale du mouton) a fait l’objet d’en-
quêtes sérologique et sanitaire en vue de déterminer la répartition spatiale de la séropositivité qui serait issue
d’une éventuelle circulation à bas bruit de l’infection virale assortie de la détermination des sérotypes respon-
sables.

1-3. Législation
Le dispositif réglementaire relatif aux maladies réputées légalement contagieuses a été renforcé par l’élabo-
ration et la publication de nouveaux textes législatifs et ce dans l’objectif de pallier aux différentes lacunes déga-
gées à travers la conduite des programmes sanitaires, mais également d’atteindre l’efficacité souhaitée en matiè-
re de contrôle et d’éradication desdites maladies. Ainsi, quatre nouveaux arrêtés se rapportant à l’encéphalopa-
thie spongiforme bovine, à la clavelée ovine, à la brucellose et à la blue tongue ont été publiés. En ce qui concer-
3
Terre et Vie, N° 59/60, Août/Setembre 2002
B.P. 8017, Nations-Unies - Rabat, Maroc - e.mail: terrevie@iam.net.ma
ne la tuberculose, l’ancien texte a été amendé et complété pour permettre une meilleure adhésion des éleveurs
aux programmes de tuberculination.
Ces arrêtés sont désignés ci-après :
-Arrêté du Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et Forêts n° 2015-01 du 19 chaa-
bane 1422 ( 5 novembre 2001) relatif aux mesures complémentaires et spéciales pour la lutte contre l’encépha-
lopathie spongiforme bovine ;
-Arrêté du Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et Forêts n° 20165-01 du 19 chaa-
bane 1422 ( 5 novembre 2001) relatif aux mesures complémentaires et spéciales pour la lutte contre la brucello-
se bovine ;
-Arrêté du Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et Forêts n° 2017-01 du 19 chaa-
bane 1422 ( 5 novembre 2001) relatif aux mesures complémentaires et spéciales pour la lutte contre la tubercu-
lose bovine ;
-Arrêté du Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et Forêts n° 2018-01 du 19 chaa-
bane 1422 ( 5 novembre 2001) relatif aux mesures complémentaires et spéciales pour la lutte contre la fièvre
catarrhale du mouton ( blue tongue) ;
-Arrêté du Ministre de l’Agriculture, du Développement Rural et des Eaux et Forêts n° 2019-01 du 19 chaa-
bane 1422 ( 5 novembre 2001) relatif aux mesures complémentaires et spéciales pour la lutte contre la clavelée
ovine.

1-4. Coopération internationale


En matière d’échange d’animaux vivants et en vue de l’application de l’arrêté ministériel n° 1063-00 du
25/08/2000 relatif aux conditions d’importation de poussins d’un jour et des œufs à couver, un code de procé-
dure a été élaboré en date du 31/07/2001. Ce code fixe les conditions sanitaires à l’importation des poussins d’un
jour et des œufs à couver et prévoit les modalités pratiques à l’importation avant la réalisation des opérations jus-
qu’au réception et admission de ces produits.
Pour ce est qui de la coopération bilatérale dans le domaine de la santé animale, des conventions sanitaires
vétérinaires devant régir les échanges d’animaux vivants et des produits d’origine animale, ont été signés avec
les pays suivants :
- IRAN : accord signé le 21/01/2001
- INDE : accord signé le 27/02/001
- HONGRIE : accord signé le 03/10/2001
- SYRIE : accord signé le 23/10/2001.
- Mauritanie : accord signé le 13/02/2000
D’autres conventions sanitaires sont en cours d’étude avec la Jordanie, la Suède, l’Autriche, le Liban, la
Turquie, l’Uruguay, la Mongolie, la Guinée et la Grande Bretagne.

1-5. Equipement des laboratoires vétérinaires


L’équipement des laboratoires nationaux et régionaux a été également poursuivi. Toutefois, des efforts impor-
tants devront être déployés davantage dans ce sens pour permettre à ces structures d’appui de jouer pleinement
les missions qui leur sont dévolues en matière de diagnostic des maladies animales et de contrôle des médica-
ments vétérinaires.

1-6. Encadrement sanitaire et formation


Différentes sessions de formation ont été réalisées au profit des vétérinaires aussi bien des services centraux
que des services extérieurs, notamment dans les domaines de l’épidémiologie et de la prophylaxie animale.
En outre, 30 vétérinaires ont été recrutés par la Direction de l’Elevage en 2002 pour renforcer l’encadrement
sanitaire du cheptel national, surtout dans les zones où le besoin se voit ressenti.

1-7. Pharmacie et médecine vétérinaire privées


Dans le cadre de l'Exercice, à titre privé, de la médecine vétérinaire, 90 arrêtés portant octroi du mandat sani-
taire ont été délivrés aux vétérinaires nouvellement inscrits au tableau de l'Ordre National des Vétérinaires et 66
zones de prophylaxie leur ont été affectées.
4
Terre et Vie, N° 59/60, Août/Setembre 2002
B.P. 8017, Nations-Unies - Rabat, Maroc - e.mail: terrevie@iam.net.ma
Les contrôles et inspections ont concerné les cabinets vétérinaires, les établissements pharmaceutiques et les
lieux de stockage des médicaments vétérinaires.
Au cours de l'année 1998, la procédure d'équivalence de diplômes de docteur vétérinaires délivrés par des éta-
blissements étrangers d’enseignement vétérinaire a été mise en place (homologation de 46 diplômes).
Dans le cadre de la protection de la santé publique, un plan de surveillance des résidus des médicaments vété-
rinaires dans les denrées animales et dans les aliments de bétail a démarré.
Par ailleurs, certaines spécialités pharmaceutiques vétérinaires injectables à base de Gentamicine ont été sus-
pendues à titre préventif du marché national compte tenu de l’utilisation abusive dont il font l'objet. Il a été pro-
cédé au retrait du marché national des facteurs de croissance à base d’antibiotiques utilisés en tant qu’additif dans
l’alimentation animale tels que la Spiramycine, la Virginiamycine, la Bacitracine Zinc et la Tylosine phosphate.
Au niveau régional, le contrôle de la pharmacie vétérinaire et des circuits de commercialisation des médica-
ments vétérinaires a été renforcé. A cet effet, une opération de surveillance de la contrebande des médicaments
vétérinaires a été instaurée avec les départements de la Santé et de l'Interieur.
En ce qui concerne l’arsenal réglementaire en matière de pharmacie vétérinaire des projets de décret sont en
cours d'examen : le premier est relatif à l’Autorisation de Mise sur le Marché des médicaments vétérinaires et
le second concerne l’aliment médicamenteux. Les désinfectants d’élevage (utilisation et contrôle) font l'objet
d'un projet de texte ayant pour objet la procédure de leur homologation.
Au niveau des établissements pharmaceutiques vétérinaires et dans l'objectif du Contrôle de la qualité, l'ins-
pection des établissements pharmaceutiques vétérinaires dans le cadre des bonnes pratiques de fabrication et de
distribution a été mise en place et se déroule de manière continue en collaboration avec le département de la
santé.
A Suivre
2- Sauvegarde du patrimoine animal

Document réalisé au
Ministère de l’Agriculture
par
- Mr.A . SBIHI
- Mr. BENTOUHAMI
- DR. A. BENLEKHAL
- Mr. S. TAZI
- DR. BENAZZOU
- DR. CHOUKRI – DR. LACHHAB
- MM. A. EL YAMANI – ALAOUI
- MM. A. SAHNOUNE – H. MOUHA
- DR. M. EL KOHEN
- Mme NAIMI – MR. BOUAZZAOUI
- Mme. NAIMI – DR. BENLEKHAL
- MR. M’DAFRI et collaborateurs

Vous aimerez peut-être aussi