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LES BASISTES NE TOMBERONT JAMAIS/MOHAMMAD BELOLE LISASI/P.E.

SYNTHESE DE STOMATOLOGIE

1. Citez les pathologies de l’ATM qui entrainent une latéro-déviation mandibulaire


du coté malade
R/ Contusion, entorse, traumatisme condylien unilatéral, fracture condylienne
unilatérale, ankylose unilatérale et bilatérale, hypertrophie de l’ATM
2. Citez les pathologies de l’ATM qui entrainent une latéro-déviation mandibulaire
du coté sain
R/Luxation unilatérale de l’ATM, hypertrophie de l’ATM, ostéome du condyle
mandibulaire avec atteinte du nerf facial, fracture condylienne qui entraine la
contusion du nerf VII
3. Quels sont les signes cliniques de cluster headach ? Proposez une PEC
R/Clx : D+ unilatérale tjrs de même coté souvent localisée au niveau de l’œil,
hyperémie conjonctivale, hypersudation. PEC :
- PEC psychologique, -surveiller le malade, information et éducation du malade, - éviter
l’alcool et le tabac qui aggrave la crise
- T3 proprement dit : on donne la SUMATRIPTUM en S/C associé à une
oxygénothérapie à haut débit
- T3 de fond : inhibiteurs calciques (ISOPTINE)
4. Donnez les pathologies parotidiennes qui entrainent :
a) Une parotidomégalie bilatérale : oreillons, parotidite bactérienne, sialomégalie
bilatérale, sialomégalies nutritionnelle, sialomégalies toxiques, sialomégalies
allergique
b) Une parotidomégalie unilatérale : maladie de Behçet, cylindrome, sd de Heerfordt
5. Donnez les signes cliniques et les D° différentiels de lithiase sous maxillaire
R/
 Signes cliniques : Hernie salivaire + Colique salivaire lors des repas, Accidents
infectieux : siaolodochite; abcès péricanalaire ; sialadénite; phlegmon du plancher,
douleur pelvi-linguale, otalgie ; sialorrhée, dysphagie, fièvre ; tuméfaction rouge du
plancher sus-mylohyoïdien ; turgescence de l'ostium de Wharton + suppuration à
l'expression de la glande.
 D° différentiels : cellulite dentaire, lithiase parotidienne, phlégmon sus mylohyoidien,
sous maxillite d’origine dentaire, tuméfaction salivaire, hernie et colique salivaire
6. Quelle est la pathogénie de la stomatite
R/Il y a de nombreux facteurs locaux et régionaux qui interviennent dans l’apparition
et l’évolution des stomatites.
- Les facteurs locaux sont surtout liés au système dentaire : il n’y a de stomatite que
dans une bouche dentée
- Les facteurs régionaux : altération immunitaire et infection facilitent le développement
des germes buccaux
- D’autres facteurs tels que l’infection aboutissent à des lésions inflammatoires
7. Types de fracture de la dent
R/ Fracture : de la cervicale, de la couronne, radiculaire
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8. Sialadénite virale (Oreillons : Sialadénite ourlienne)


a) Etiologie : elle est causée par un Paramyxovirus du groupe II des myxovirus
b) Mode de transmission : Le virus est transmis par contact direct et surtout par les
gouttelettes de salive.
c) Clinique : - fièvre - malaise, otalgie surtout lors de l'alimentation ;- palpation de la
parotide douloureuse ;- sécheresse buccale - rougeur de la muqueuse autour de
l'ostium du canal de Sténon.

→ Phase d’état: c'est la parotidite; la douleur siège en avant du conduit auditif et irradie dans
l'oreille, exagérée par la mastication. Elle est d'abord unilatérale, la peau est luisante ; puis se
bilatéralise en 2 - 3 jours. Parfois une adénopathie parotidienne ou sous-maxillaire est
présente.
d) Formes cliniques : elles sont diverses : formes fruste, unilatérale, sous-maxillaire,
intéressant la totalité des glandes salivaires. Formes compliquées : de méningite ;
ovanite ; d'orchite...
e) Le diagnostic Le prélèvement de salive permet le cytodiagnostic. Il se pose sur les
signes cliniques.
f) T3 : Eviction scolaire, - repos au lit – antalgiques, -boissons abondantes,
L'antibiothérapie préventive à forte imprégnation salivaire :Rovamycine
9. Donnez les D° différentiel d’une masse sous maxillaire
R/Adénopathie sous maxillaire ou sous mandibulaire ; sous maxillite aigue ou
chronique ; tumeur de la glande sous maxillaire ; cellulite péri-mandibulaire
10. Donnez la différence entre une tumeur bénigne et maligne parotidienne
R/ Dans la tumeur bénigne il n’y a pas la présence de la paralysie faciale tandis que
dans la tumeur maligne il y a la présence de la paralysie faciale
11. Cellulite ; Pathogénie et T3
R/
a) Pathogénie : on a les causes déterminantes et causes favorisantes. Du point de vue
pathologique, la rétention des germes anaérobies dans la cavité pulpaire est le facteur
déclenchant.
- Les voies de contamination : ostéopérioste, lymphatique, veineuse
b) Traitement :
 Antibiothérapie massive :
- AINS à utiliser avec prudence, soit après l’incision
- Anti parasitaire : Métronidazole en IV ou IM
 Pansement avec Dakin et l’eau oxygénée où il y a la gangrène
12. Différence entre stomatite bulleuse et vésiculeuse
R/ La stomatite bulleuse diffère de la vésiculeuse par la taille des bulles qui est
nettement plus grande
13. Paralysie de CHARLES BELL, Quid ?
R/ Autrement appelée Paralysie idiopathique ou paralysie faciale à frigore. Elle n’a
aucune étiologie. Elle est de survenue brusque chez un sujet jeune en bonne santé,
parfois à la suite d’une exposition au froid. Elle régresse sans séquelle, dans 20% des
cas elle pose des problèmes thérapeutiques soit par sa persistance, soit par la survenue
d’un hémispasme faciale
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14. Donnez les étiologies et le T3 de la paralysie faciale


R/
 Etiologie
a) Causes évidentes
- Traumatismes : fracture du rocher, PF post-opératoire
- Infectieuses : otites aigues et chroniques
b) Paralysie faciale symptomatique d’affections inflammatoires du système nerveux :
polyradiculo névrite, poliomyélite antérieure aigue, tétanos céphalique de Rose, zona
du ganglion géniculé, méningo-encéphalite, sclérose en plaque
c) Causes tumorales : gliomes, tumeurs parotidiennes, tumeurs infiltrantes de la base du
crâne, tumeur de l’angle pontocérébelleux : neurinome du nerf VII, cholestéatome
méningiome
d) Causes vasculaires
e) Sd de MELKERSON-ROSENTHAL
f) P.F à frigore
g) PF au cours d’une affection générale
h) Origine dentaire
i) Affections malformatives
 Traitement
- PF symptomatique : le t3 est causal
- T3 chirurgical : décompression du nerf VII dans le l’aqueduc de fallope ; chirurgie
palliative
- PF à frigore : t3 médical on donne : synactem retard, vasodilatateur
15. Donnez les caractéristiques des adénopathies infectieuses
R/-Nombre ; -volume ; -consistance ferme, dure et élastique ;-sensibilité ;-indolence ;
mobilité par rapport aux éléments de voisinage
16. Définir l’adénophlegmon
R/ c’est l’inflammation du ganglion ou des tissus cellulaire péri-ganglionnaire
17. Signe de CHARLES BELL
R/A la tentative de fermeture des yeux, le globe du coté paralysé se porte en haut et en
dehors suite à l’atteinte du nerf VII supérieur
18. Fracture mandibulaire symphysaire
a) Clinique : D+ exquise, mobilité, rougeur endobuccale
b) Radiographie : incidences : face basse et profil défilé
c) Traitement : Blocage maxillo-mandibulaire
19. Fracture mandibulaire parasymphaire
a) Clinique : bascule de la langue en arrière
b) Radiographie : incidences : face basse et profil défilé
c) Traitement : ostéosynthèse et Blocage inter maxillaire
20. Fracture mandibulaire corporéale
a) Clinique : béance antérieure, décalage en marge d’escalier, contact prématuré de
molaire, signe de Vincent
b) Radiographie : incidences : face basse et profil défilé
c) Traitement : ostéosynthèse et Blocage inter maxillaire
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21. Complications de la cellulite


R/ Thrombophlébite, ostéite, arthrite de l’ATM, Myosite, sepsis
22. En quoi la cellulite sus mylohyoidienne est-elle dangereuse
R/ c’est le fait qu’elle entraine une détresse respiratoire à cause de la langue qui est
plaquée au niveau du palais
23. Citez 5 maladies qui entrainent des adénopathies cervicales inflammatoires
R/ Folliculite, furoncle, angine, gingivite, TBC
24. Donnez les caractéristiques cliniques d’une cellulite de la région
ptérygomandibulaire
R/ Tuméfaction intéressant la région amygdalienne de la commissure
intermaxillaire, trismus, œdème important
25. Traitement préventif de la carie
R/ supprimer le sucre sous toutes ses formes, bonne hygiène dentaire, dentifrice en
fluor, bon brossage à dent
26. Différence entre périadénite et adénophlegmon
R/ La périadénite est l’inflammation du pourtour du ganglion en cas d’adénite
suppurée
L’adénophlegmon est une cellulite circonscrite du ganglion, qui survient
d’emblée ou plus succéder à l’adénite par inflammation péri-ganglionnaire par
migration microbienne.
- Les signes fonctionnels et généraux sont intenses : frissons, fièvre douleur profonde
- Les signes locaux peuvent être pauvres dans les formes profondes (empâtement
profond)
- Son évolution : suppuration en 4 à 5 jours nécessitant un drainage sinon il y a danger
de diffusion dans certaines conditions (malnutrition, alcoolisme , diabète mal
équilibré , immunodépression , antibiothérapie mal adaptée )
27. Cas clinique : un patient de 50 ans présente une tuméfaction dans la région
parotidienne de 2 cm de diamètre de consistance molle. Donnez la classification
TNM ? Quelle est votre attitude thérapeutique
R/ Classification TNM : T1N0M0 et
Traitement : Parotidectomie avec conservation du nerf facial avec prélèvement du
ganglion digastrique de kurtner
28. Donnez une maladie des maxillaires et une maladie des glandes salivaires
présentant des caractéristiques semblables
R/ L’Améloblastome et l’adénome pléomorphe qui sont toutes deux des tumeurs
épithéliales bénignes, composées des tissus mixtes, à grand pouvoir récidivant et pour
lesquelles la biopsie est contre-indiqué pour risque de dissémination.
29. Différence entre ankylose et trismus
R/Le trismus : se traduit par une limitation de l’ouverture buccale (LOB) transitoire,
due à une contracture des muscles masticateurs en rapport avec une lésion en
évolution .Il s’agit habituellement d’une contracture de défense tandis que
L’ankylose : c’est une constriction permanente des mâchoires d’origine traumatique
(fracture du condyle négligée) ou infectieuse (arthrite aiguë suppurée de l’ATM non
traitée ou mal traitée)
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30. Cas clinique : lésion ulcèro-végétante de la gencive, en regard de 44 et de la


portion du plancher en dehors du canal de Wharton avec envahissement du
ganglion de Kurtner gauche, Donnez : a) le signe clinique du plancher buccal, b)
la classification TNM et c) Quel est le 1 er examen para-clinique à demander. NB :
La dent 44 c’est la première prémolaire droite inferieure
R/ a) les coliques salivaires ( D,D avec la sous-maxillite chronique )
b) T3NM ou T2N2M0
c) EPC : Radiographie profil mandibulaire défilé pour visualiser les lésions osseuses
Autres examens : Bilan des VADS (voies aérodigestives supérieures) , Examen
d’ORL , Examen complet de la muqueuse hypo- pharyngée, laryngée et du cavum
ainsi que le bilan général
31. Une patiente de 50 ans présente une tuméfaction depuis 45 jours dans la région
sous mandibulaire droite, une diminution de la mobilité linguale avec comme
ATCD une extension de la tuméfaction vers la région mentale. Quel est : a)
l’examen physique complémentaire à faire, b) L’EPC à faire et c) Attitude
thérapeutique par rapport à a) et b)
R/ a) Examen médical clinique complet
A l’interrogatoire : noter la date et les circonstances d’apparition , association à
d’autre trouble non locaux ( Douleur , altération de l’état général , fièvre ,
amaigrissement )
-ATCD médico-chirurgicaux : DBT ? HTA ?
-Hygiène de vie : alcool ? Tabac ?
A l’inspection des aires ganglionnaires : faire un schéma de la topographie, noter à la
palpation bi-manuelle : le siège , le volume , le nombre , la consistance ou état de la
peau en regard et la sensibilité
b) Examen par- clinique
 Si TBC ; demander : une VS, une CRP, une IDRT, Test VIH selon le contexte
 Si tout est négatif, demander une biopsie pour l’analyse anatomopathologie.
-Faire le bilan ORL dans VADS par une endoscopie sous-anesthésie générale en
examinant l’hypo-pharynx, le larynx et le cavum
-Bilan du tissu osseux par une radiographie pour faire le diagnostic différentiel d’une
tumeur osseuse.
-L’imagerie permet : par l’échographie de détecter le ganglion infra-clinique, par le
scannage d’une bonne étude par rapport aux tissus graisseux, par l’IRM d’une bonne
étude par rapport aux muscles (tissus mous), L’artériographie pour exclure des
tumeurs vasculaire
-Diagnostic étiologique :
Origines : infectieuse : TBC, syphilis, diphtérie, trypanosomiase
Métabolique : maladie métabolique systémique
Tumorales : Hémopathies malignes
C) Traitement :
 En dehors des cancers le traitement est étiologique
- Si cancer : traiter la lésion primaire par le biais de la chirurgie, la radiothérapie et la
chimiothérapie
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32. Citez 3 examens cliniques nécessaires en cas de candidose buccale chronique


R/ Examen direct sur lame, culture et frottis
33. Signes en cas d’arthrite aiguë suppurée de l’ATM
R/-Région prétragienne tuméfiée ; -Douleurs vives, bouches semi-ouverte ; -Signes
généraux intenses : (augmentation de la fièvre, asthénie, AEG) ; -Paroi antérieure du
CAE (conduit auditif) oedématiée
- A la RX : on note un léger élargissement de l’interligne articulaire
- A l’absence du traitement, elle évolue vers la fistulisation dans le CAE et vers
l’ankylose temporo-mandibulaire
34. Dans quel cas l’auscultation peut être un examen utile en stomatologie
R/ Pour connaitre l’origine vasculaire ou non d’une tumeur
35. Donnez les causes de ptyalisme (hyper- sialorrhée)
R/ 1° causes bucco-pharyngées : angine, stomatite, éruption dentaire, phase terminale
des hernies et coliques salivaires des lithiases ; 2° causes œsophagiennes : spasmes,
cancers ;3° causes gastriques : gastrites, hernie hiatale ;4° causes intestinales :
helminthiases
5° intoxications ; 6° causes neurologiques : névralgies faciales, crises épileptiques ; 7°
causes gynéco-obstétrique : réflexe génito-salivaire ; 8° Dysendocrinopathies :
hyperthyroïdie ; 9° causes hépatiques : lithiases
36. Donnez 5 manifestations du SIDA en stomatologie et maxillo-faciale
R/-sarcome de kaposi(SDK) ; -candidose buccale(CB) ; -lésions herpétiques(LH) ; -
adénopathies cervico-faciales(ACF) ; -foyers infectieurs dentaires o u para-dentaires :
gencive, nécrotique , parodontite , périodontite ; -Autres lésions : parotidite chronique
non spécifique unitaire et basilaire
37. Un patient de plus de 50 ans a consulté un tradipraticien pour une sensibilité au
chaud et au froid, il a eu une apparente guérison et cela fait 20 ans passés. Un
bon matin un gonflement douloureux au niveau de la mandibule l’amènera à
consulter un médecin. A l’examen clinique, l’inspection révèle une symétrie
faciale, le palper est douloureux au niveau de la région tuméfiée avec une
fluctuation du côté gauche. La radiographie de l’os montre des images en grelot.
A quoi pensez-vous
R/ A l’ostéite
38. Conséquences de l’atteinte jugale
R/-Danger de léser le nerf facial ; -Danger de léser le canal de sténon
39. Quelles sont les lésions précancéreuses de la cavité buccale
R/-Erythroplasie ; -Leucoplasie ;-Kératoses ;-Lichen
40. Manœuvre de Pierre Marie Foix, qu’en savez-vous ?
R/ Dans le diagnostic d’une paralysie faciale, chez un sujet inconscient ou comateux.
Cette manœuvre consiste en une pression le long des bords postérieurs des branches
montantes de la mandibule (maxillaire inferieur), qui provoque des grimaces
unipétales du côte sain.
41. Pourquoi en cas de paralysie faciale(PF) il y a les muscles de la face qui sont
atteints sauf ceux de la mastication
R/ L’appareil masticateur (appareil manducateur) est innervé par le nerf trijumeaux
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42. Justifiez la diplopie dans la fracture orbitaire par BLOW-OUT


R/ Il y a déplacement de la péri-orbite par la graisse périorbitaire et / ou incarcération
musculaire
43. Quel est l’utilité du test de LANCASTER
R / C’est le diagnostic, la confirmation et le suivi post-opératoire de la diplopie
44. D° différentiel entre cellulite aigue suppurée secondaire à une périodontite
suppurée de la 46 et une sous maxillite aigue suppurée
R/La cellulite aigue suppurée entraine une peau envahie et le vestibule comblé par le
pus tandis que la sous maxillite aigue suppurée entraine une peau intacte et une
suppuration apicale
45. Dans quelles circonstances peut-on avoir le signe de vincent
R/Dans les ostéites locales et diffuses. Déf : c’est une hypoesthésie dans le territoire
du nerf dentaire supérieur
46. Les signes d’un abcès dentaire
R/
 Signes fonctionnels : -D+ spontanée, pulsatile ; -insomnie ;-hypersialorrhée, -trismus,
-haleine fétide
 Signes généraux : fièvre, asthénie physique, AEG
 L’examen clinique montre : une tuméfaction rouge, luisante chez les sujets de peau
noire, bien limitée avec fluctuation
 L’examen endobuccal peut être gêné par un trismus serré, les mouvements sont réduits
47. Différence entre Périodontite et pulpite

Paramètre Pulpite Périodontite


Caractéristique de la douleur Rage dentaire qui ne cède Douleur qui peut céder aux
pas aux antalgiques antalgiques mineurs
Signe de la dent longue Pas de Signe de la dent Signe de la dent longue
longue positif
Mobilité dentaire Elément objectif Présence de la mobilité
dentaire
Rougeur Pas de rougeur On peut avoir une rougeur
gingivale au regard de la dent
malade

48. Différence périodontite aigue et chronique


R/

Paramètre périodontite aigue Périodontite chronique


Type de douleur Une douleur chronique Douleur modérée
Radiographie Absence d’une réaction Réaction platée au niveau de
platée au niveau de l’apex l’apex
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49. Donnez les D° Différentiels d’une tumeur parotidienne


R/Tumeur maligne du revêtement cutané, TM de l’angle et du ramus de la mandibule,
adénopathies prétragiennes, kystes sébacés, hypertrophie massétérine, parotidites et
parotidoses
50. Quels sont les D° Différentiels de la sialodénite tuberculeuse
R/Adénite chronique ; adénome pléomorphe ou polymorphe
51. Différence entre parotidite et parotidose
R/Parotidite : -tuméfaction globale, douleur ; -inflammation de l’ostium du canal de
sténon ; -présence de pus ou non tandis que Parotidose : tuméfaction globale, non
tumorale généralement bilatérale
52. Différence entre périadénite (adénite suppurée) et adénophlégmon

périadénite (adénite suppurée) Adénophlégmon


-D+ devient pulsatile -test d’emblée sont succédé à
-les signes généraux sont présents l’inflammation du ganglion puis la
-fixité du ganglion, le centre du ganglion suppuration du tissu cellulaire
devient fluchant périganglionnaire par migration
-le pourtour et le siège d’une infection : microbienne
périodontite - les signes fonctionnels et généraux sont
-s’il n’y a pas drainage, il y aura évolution intenses : frissons, fièvre, douleur
vers la fustilisation profonde
- les signes locaux peuvent être pauvres
dans les formes profondes : empâtement
profond
-Evolution : se fait vers la suppuration en
4 ou 6 jours nécessitant un drainage sinon
danger de diffusion dangereuse dans
certaines conditions

53. En cas de paralysie faciale, il y a paralysie de muscles de la face sauf ceux de la


mastication.
R/ parce qu’ils sont innervés par le nerf V
54. Faites le diagnostic différentiel et le biland’une tuméfaction sous angulo-
mandibulaire chez un sujet de 50 ans avec ATCD d’intoxication alcoolo-
tabagique
R/Cancer du plancher buccal, adénophlégmon sous angulo mandibuaire , extension du
cancer de la base de la langue, cancer du maxillaire supérieur avec adénopathies sous
mandibulaire
- Bilan : biopsie ou cytoponction, échographie abdominale, IRM, radiographie,
biologie, bactériologie, examen ORL complet + endoscopie, examen des aires
ganglionnaires + classification
55. Quelles sont les causes de NOMA
R/Rougeole, malnutrition, hygiène buccodentaire défectueuse
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56. Quels sont les éléments qui interviennent dans la pathogénie de lithiase salivaire ?
R/
- La flore microbienne commensale ou saprophyte au niveau de la cavité buccale
- La précipitation des ions phosphocalciques favorisée par la stase salivaire due à
l’hyposialie, à une dilatation reflexe du canal de sténon
57. Quelle est l’étiopathogénie de la parotidite bactérienne à bactéries pyogènes
banales
R/Elle resulte de 3 éléments :
- La migration canalaire ascendante des germes buccaux
- D’un de processus hématogène bactérien ou septicémique
- De l’extension par effraction dans la glande d’une infection de voisinage
58. Donnez la différence entre lithiase sous maxillaire et lithiase parotidienne

lithiase sous maxillaire lithiase parotidienne


-se manifeste par des hernies et coliques -se manifeste par des accidents infectieux qui
salivaire lors du repas ainsi que des accidents sont plus fréquent que la hernie et colique
infectieux salivaire
-à l’examen physique on note une -à l’examen physique on note une
tuméfaction rouge du plancher sus tuméfaction séparée de l’os par un sillon
mylohyoidien separée de l’os par un sillon palpable
palpable -l’expression de la glande montre une salive
-l’expression de la glande montre une salive séreuse
purulent -le traitement est essentiellement médical
-le traitement est médico-chirurgical - A la radiographie : on visualise des petits
- A la radiographie : on visualise des gros calculs et ne sont pasradio opaque
calculs radio opaque

59. Quel est le but du T3 de la parotidite bactérienne chronique récidivante


R/le but est d’espacer les poussées de parotidite
60. Quels sont les facteurs mis en cause ou impliqués dans la survenue de sous
maxillite suppurée non lithiasique
R/Déshydratation, déficit immunitaire, glandes salivaires du nourrison pas encore
différenciées
61. Quelles sont les conditions favorisantes ainsi que la cause habituelle d’une
luxation antérieure de l’ATM
R/
- Conditions favorables : laxité ligamentaire, anomalies des extrémités osseuses,
Edentation non compensée
- Cause habituelle : c’est l’abaissement forcé de la mandibule en cas de bâillement,
traumatisme
62. Quels sont les objectifs poursuivis en cas de blocage inter maxillaire
R/Immobiliser l’ATM, donner le temps au ligament qui était distendu de reprendres
son attitude normale
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63. Agent causal et complication du NOMA


R/
- Agent causal : Cancrium oris
- Complication : orostome
64. Donnez la différence entre la névralgie faciale essentielle primitive et la névralgie
faciale symptomatique secondaire

Paramètres névralgie faciale essentielle névralgie faciale


primitive symptomatique secondaire

Caractère de la douleur Douleur intermittente avec Douleur continue avec des


phase d’accalmie, comme un paroxysmes
poignard ou un déchirement
Zone de gachette Présent : la douleur Absent : la douleur est
déclenchée par l’excitation spontanée
de la zone gachette
Signes neurologiques Absent Présent
objectifs

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