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Guide Parodontologie

 Elles signent généralement des lésions en cours d’activité. On


distingue:
o Poche osseuse à trois parois délimitée par une paroi dentaire et trois
parois osseuses (A)
o Poche osseuse à deux parois, cratère interdentaire délimité par deux
parois dentaires et deux parois osseuses, une vestibulaire, une
linguale (B)

o Poche osseuse à une paroi délimitée par deux parois dentaires et une
paroi osseuse, vestibulaire ou linguale, et des tissus mous (C)

o Poche osseuse combinée, défaut en forme de clé délimité par


plusieurs parois d’une dent et de l’os. Le défaut entoure la dent (D).

Dans ce type de lésions, on peut espérer « re-gagner » l’os


perdu, en utilisant des techniques de régénération tissulaire
guidée (RTG)
Parodontite :
 Santé parodontale :
o Aucune perte d’attache
o Aucune perte osseuse ( pas de sondage sulculaire
> 3 mm)
o Pas de récession
o Aucun saignement au sondage
o Aucune rougeur, gonflement/ oedème clinique ou
pus
 En radio :
 Une lamina dura intacte
 Aucun signe de perte osseuse dans les zones de furcation
 Une distance moyenne de 2 mm de la partie la plus
coronaire de la crête osseuse alvéolaire jusqu’à la jonction
émail-cément (JEC). ( Elle peut varier de 1 à 3 mm )
 Un patient est un cas de parodontite lorsque :
o Perte d’attache inter-dentaire est détectable sur
au moins 2 dents non adjacentes ou
o Perte d’attache vestibulaire /linguale d’au moins 3
mm avec présence de poches de plus de 3mm et
détectable sur au moins 2 dents
o La perte d’attache ne peut pas être attribuée à des
causes non parodontales
 Facteur de risqué :
o La consommation de tabac
o Un diabète non contrôlé
Parodontite chronique Parodontite aggressive
Maladies associées Possible Non
Incidence génétique Faible Importante
Âge lors du diagnostic Après 30-35 ans Avant 30-35 ans
Evolution Lente Rapide
Modèle de destruction Aucun ou horizontal et Toutes les dents. Vertical
symétrique et asymétrique

Plaque dentaire Très abondante Assez abondante


Gingivite Toujours Souvent
Profil bactérien Similaire la parodontite
chronique

 Parodontite aggressive généralisée :


o Perte d’attache inter proximale généralisée
touchant au moins 3 dents permanentes autres
que les incisives et 1ères molaires
 Parodontite aggressive localisée :
o Localisation spécifique: 1ères molaires et incisives
o Au moins 2 dents permanentes dont M1, au plus 2
dents supplémentaires.
 L’abcès parodontal :
Traitement : drainage par la marge gingivale, nettoyage de la zone et prescription
d’antalgiques et bains de bouche.

 Abcès endoparodontales :
- Dans ce type de lésions, les tests de sensibilité sont négatifs, et le sondage
révèle en général une perte d’attache qui rejoint la lésion endodontique
(jusqu’à l’apex ou jusqu’à la furcation selon le cas)
- L’origine peut être multiple : lésion endodontique initiale, lésion
parodontale initiale ou lésion endodontique et parodontale combinée.
- La lésion parodontale se présente sous forme d’un défaut infra-osseux.

Dans tous les cas, le traitement se réalise en deux temps dans l’ordre
suivant :
o Traitement endodontique (avec ou sans temporisation selon les cas)
o Traitement parodontal : surfaçage.
Une chirurgie correctrice peut être envisagée dans un
troisième temps pour corriger la lésion après assainissement
(RTG)
Halitose

 Classification des halitoses :

o Halitose vraies : Elle est ressentie par le practicien et l’entourage du patient.

 D’origine buccale : Accumulation des dépôts bactériens et libération


de composés sulfurés volatils (CSV) malodorants, Il s’agit
principalement du sulfure d’hydrogène, du méthyl mercaptan et de
diamines.

 Les principales situations cliniques pouvant induire


l’halitose :

 Maladie parodontal
 L’enduit lingual
 L’hyposialie
 La période postopératoire
 Ulcération
 Carie
 Tabagisme
 Prothèse défectueuses

 D’origine extra buccale :

 Habitude alimentaire
 Jeûne prolongé
 Médicaments par exhalation
 Infection ORL
 Pathologie gastro-intestinales
 Pathologies héptiques/rénale
 Diabète
 Causes hématologiques
o Pseudo-halitose : hallucination olfactive
o L’ozène : La mauvaise odeur est d’origine nasale (air expiré) et par
conséquent elle est toujours perçue même quand le sujet ne parle pas.

En dehors du contexte pathologique, l’haleine d’un sujet normal


subit des variations :
 L’haleine du réveil
 L’âge
 La grossesse

 Démarche diagnostique : Le praticien doit se placer à différentes distances


de celui-ci et lui demander de prononcer la lettre « A »

 Prise en charge de l’halitose : Traitement étiologique, Elle combine des


approches mécaniques et chimiques.

o Réduction mécanique :
 Apprentissage d’une bonne hygiène
 Réalisation des soins nécessaires

o Réduction chimique :

 La combinaison du cétylperidinium et du zinc présente la


meilleure efficacité dans le traitement de l’halitose.
 La chlorhexidine
 Le fluorure d’amine / fluorure stanneux comme
composant des pâtes dentifrices, est efficace dans le
traitement de l’halitose,surtout si on y adjoint du Zinc.

Les sels métallique comme le zinc permettent la conversion des


composés sulfurés volatiles en non volatiles.
o Masquage de l’halitose :

 Par des agents masquants sous forme de bains de bouche ou


préférentiellement des gommes à mâcher et des pastilles à
sucer, ces produits sont à base d’agents aromatisants comme
la menthe et ne contiennent aucun agent antibactérien.

 Prévention : Une bonne hygiène alimentaire (équilibrée et boire


assez d’eau) et le maintien d’une santé/hygiène bucco-dentaire
correcte.
Parodonte et pathologies systémiques
- Certaines pathologies systémiques vont entraîner l’apparition d’une
parodontite. Ces conditions sont classées selon la pathologie systémique
primaire. D’autres pathologies plus communes vont modifier l’évolution de
la parodontite. On distingue donc trois groupes distincts :

o Maladies ayant un impact majeur sur la perte des tissus parodontaux en


influant sur l’inflammation parodontale :
 Troubles génétiques :
- Maladies associées à des troubles immunologiques,
- Maladies affectant la muqueuse orale et les tissus gingivaux, du
tissu conjonctif , maladies métaboliques et endocriniennes.
-Maladies du tissu conjonctif
-Maladies métaboliques et endocriniennes

 Immunodéficiences acquises (neutropénie acquise, infection VIH)


 Pathologies inflammatoires

o Autres maladies et consommations ayant un impact variable sur la


pathogénie des maladies parodontales : diabète, obésité, ostéoporose,
arthrites (polyarthrite rhumatoïde), stress émotionnel et dépression,
tabagisme, médicaments.

o Maladies pouvant entraîner la perte des tissus parodontaux en l’absence de


parodontite : tumeurs néoplasiques, hyperparathyroïdisme, ostéolyse
idiopathique massive (syndrome de Gorham-Stout).

- REPERCUSSIONS DES MALADIES PARODONTALES SUR L’ETAT GENERALE :

o MALADIES CARDIO-VASCULAIRES : comme l'endocardite infectieuse


o Diabète : perturbe l’équilibre du diabète
o Accouchement prématuré & faible poids à la naissance
o Système respiratoire
o Appareil digestif
o Polyarthrite rhumatoïde
o Atteintes cérébrales

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