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Université de Constantine

Faculté de médecine
Département de chirurgie dentaire
Service de parodontologie

TD à l’usage des étudiants de 3ème année

L’examen clinique en
Parodontologie
1. Bilan général
1.1 Etat civil
Nom et prénom:

-Faciliter le contact.

-Renforcer la relation avec le malade.

-L’approche psychologique.
 L’âge:

Elément utile dans :

• Le diagnostic.
• Le pronostic.
• Le traitement.
Profession:

Relation entre maladie parodontale et


certaines professions

Profil socioculturel:

Influence les possibilités


thérapeutiques.
.
Adresse et n° de téléphone:

• Faciliter le contact avec le malade.

• Étudier le rapport entre la région


habitée et l’atteinte parodontale.
1-2- L’interrogatoire (Anamnèse):
•Donne au clinicien la possibilité de recueillir la
doléance principale du patient.

•Description de sa maladie actuelle et de son


histoire antérieure dentaire et médicale.

• Poser l’hypothèse d’un diagnostic.

•Déterminer les éléments susceptibles


d’influencer le plan de trt.
1.2.1. L’anamnèse locale

Motif de consultation:
- Doit être noté sur la fiche d’examen et avec les
termes décrits par le patient.

- Permet d’accorder une priorité thérapeutique à ce


que le malade considère comme primordial.

- Contribue à établir avec lui une relation de


confiance.
Types de motifs de consultation:

• Gencive saignante.
• Douleur.
• Dents mobiles.
• Ecartement des dents.
• Mauvais gout et mauvaise haleine.
• Démangeaison.
• Migrations dentaires.
1.2.1. L’anamnèse locale
Histoire de la maladie:

• Début et évolution du motif de consultation.

• On notera les diagnostics antérieurs et les


traitements prescrits jusque là et leur
efficacité.
1.2.1. L’anamnèse locale

Habitudes d’hygiène:

• La fréquence, moment et durée du brossage.


• Méthode employée.
• Type de brosse à dent et dentifrice.
• Durée d’utilisation de la brosse.
• Type d’adjuvants de brossage.
1.2.1. L’anamnèse locale

Antécédents buccaux:

Noter les maladies buccales que le patient a


présentées antérieurement et les traitements
qu’il a reçus pour celles-ci.
1-2-2- Anamnèse générale:

Passé médical familial:

• Rechercher les maladies parodontales ou générales


chez les autres membres de la famille.

• Rôle déterminant dans l’évaluation du risque de


développement d’une maladie parodontale.
 Passé médical personnel:

Maladies systémiques

Maladies de l’enfance et leurs suites


Etat général actuel:

• Renseigne sur la conduite à tenir pendant le


traitement et les précautions à prendre en cas
d’intervention.

• Si état altéré, l’avis du médecin traitant est


indispensable.
 Traitements médicamenteux en cours:

Signaler les traitements médicaux suivis par le


patient en particulier:

•Régulateurs de tension: Nifédipine (Adalat)


•Anticoagulants.
•Ciclosporines.
•Antiépileptiques: Phénytoine.
•Chimiothérapie.
N.B. Penser aux associations
médicamenteuses et les interactions.
2. Bilan dentaire
2.1. Examen extra-buccal:

Inspection Palpation
Inspection
• Absence de stomion.

• Symétrie faciale.

• Coloration des téguments.

• Lésions cutanées.
Palpation

• Chaines ganglionnaires:

oSous-maxillaires et sous-angulo-maxillaires
oSous-mentales.
oCervicales ou jugulo-carotidiennes.

• Préciser les caractères des ADP si elles


existent.
2.2. Examen endo-buccal
Plateau d’examen:

1. Miroir.

2. Précelle.

3. Sonde parodontale.

4. Sonde exploratrice n°17


On doit évaluer:

Hygiène

Evaluer l’étendue des accumulations de


plaque.

Bonne ou mauvaise
Indice de plaque (PI) selon SILNESS et LOE
1964
0 = Pas de plaque.
1 = Un mince film de plaque au niveau marginal,
invisible à l’œil nu mais détectable par une sonde
parodontale.
2 = Accumulation modérée de plaque visible à l’œil nu
au niveau marginal mais n’envahissant pas les
espaces interdentaires.
3 = Accumulation importante de plaque arrivant
jusqu’aux espaces interdentaires.
 Haleine

Mauvaise haleine = Halitose

02 origines
oOrigine locale
• La rétention des particules alimentaires.

• Caries, prothèses.

• Plaies en cours de cicatrisation.

Exemple:
- GUN
- Parodontites chroniques.
o Origine lointaine

• Gastro-intestinale.
• Rénale.
• Hormonale.
• Médicamenteuse.
• Métabolique.
• Broncho-respiratoire
 Odonte
Indice CAO selon KLEIN et PALMER (1937)

Nombre de dents absentes

Nombre de dents cariées

Nombre de dents obturées


• Les reconstitutions prothétiques mal ajustées.
• Les obturations débordantes et non polies.
• Ligature de contention traumatisante.
• Appareillage d’ODF mal adapté.
• Malpositions dentaires.
• Tartre sus et sous gingival.
• Egression.
• Migrations dentaires.
• Diastèmes: primaire ou secondaire.
• Fractures.
• Fêlures:

o Dues à la tension occlusale.

o Apparaissent par transparence sur la


face vestibulaire.

o Peuvent donner des sensibilités aux


variations thermiques.
•Abrasion:

Perte de substance au niveau des bords libres et


des surfaces occlusales.
Indice d’abrasion selon BROCA (1965)
0 = Pas d’abrasion.
1 = Attrition de l’émail seulement.
2 = Des ilots de dentine entourés par de
l’émail.
3 = Toute la surface dentinaire est mise à nue.
4 = la pulpe est mise à nue.
• L’érosion:
Perte de substance au niveau de la partie
cervicale des dents.

• Fluorose:
o Intoxication chronique par le fluor.

o Aspect tacheté de l’émail.

o Couleur variant du blanc au marron


sombre.
Indice de fluorose selon DEAN (1933)
0= Dent normale ; pas de fluorose
1= Fluorose douteuse
2= Très légère fluorose < 25% de la surface
dentaire
3= Légère fluorose <à 50%
4= Fluorose modérée >à 50%
5= Sévère fluorose, forme de la dent
modifiée
2.3. Examen de l’environnement buccal

o Lèvres.

o Langue.

o Face interne des joues.

o Palais .

o Plancher.
3. Bilan parodontal

3.1. Examen du parodonte


superficiel
 Gencive

Détecter tout changement au niveau de la gencive :

o Couleur.
o Forme et volume.
o Texture, consistance.
o Contour.
o Hauteur de GA.
o Saignement , exsudation, suppuration.
Indice d’inflammation gingival(GI) selon
LOE et SILNESS(1963)
0 = pas d’inflammation
1= Légère inflammation:
• Légère rougeur
• Léger œdème
• Pas de saignement provoqué au sondage
2= Inflammation modérée:
• Rougeur et œdème modérés
• Saignement provoqué au sondage
3= Inflammation sévère:
• Rougeur et œdème importants
• Saignement provoqué au sondage et spontané
• ulcération
Indice de saignement sulculaire (SBI) selon
MÜLHEMANN et SON (1971)

0 = Coloration normale, pas de saignement à la sonde.


1 = Coloration et forme normale, léger saignement au sondage.
2 = Rougeur sans changement de forme, saignement au sondage.
3 = Rougeur , léger œdème, saignement au sondage.
4 = Rougeur et œdème marqués, saignement au sondage.
5 = Rougeur et œdème importants, saignement à la sonde et
spontané, ulcération.
Indice de saignement papillaire (PBI) selon
SAXER et MÜLHEMANN (1975)

Technique du PBI:

Face
Face vestibulaire
linguale/palatine
Indice de saignement papillaire (PBI) selon
SAXER et MÜLHEMANN (1975)

0 = Pas de saignement
1 = Présence d’un seul point de saignement
2 = Présence de plusieurs points hémorragiques.
3 = Le triangle inter dentaire se remplit de sang après
le sondage
4= Saignement important à la sonde, le sang s’écoule
immédiatement le long du SGD.
Indice de saignement papillaire (PBI) selon
SAXER et MÜLHEMANN (1975)

1 2 3 4
 Muqueuse alvéolaire

• Profondeur du vestibule : court ou profond.

• Insertion des freins et des brides.


Classification de PLACEK et COLL (1974)

 Attache alvéolaire

 Attache gingivale

 Attache papillaire

 Attache inter dentaire


Signes indiquant une mauvaise insertion du frein:

 Blanchiment de la papille inter dentaire ou de la


gencive libre lors de la traction (Signe de Chaput).

 Limitation des mouvements labiaux ou linguaux.

 Proximité de l’insertion avec la GM.

 Largeur du frein au niveau de son insertion.

 Ouverture du SGD lors de la traction.


o Récessions:

Dénudation radiculaire telle


que le sommet de la crête
gingivale se trouve situé
apicalement par rapport à la
jonction amélo-cémentaire
Classification des récessions gingivales

o SULLIVAN et ATKINS (1968).

o BENQUE et al (1983).

o MILLER (1985).
Classification de SULLIVAN et ATKINS (1968)

o Récession profonde et large;

o Récession peu profonde et large;

o Récession profonde et étroite;

o Récession peu profonde et étroite.


Classification de BENQUE et al (1983)

o Récession en « U » .

o Récession en « V » .

o Récession en « I » .
Classification de MILLER (1985)

Classe I: La récession n’atteint pas la LMG, pas de perte


tissulaire interdentaire.

Classe II :La récession atteint ou dépasse la LMG, pas de


perte tissulaire interdentaire.
Classe III: La récession atteint ou dépasse la LMG, il y a
perte d’os interdentaire et le tissu gingival
proximal est apical à la JEC tout en restant
coronaire à la base de la récession, ou bien
il existe une malposition.

Classe IV: La récession atteint ou dépasse la LMG , les


tissus proximaux se situent à la base de la
récession et celle-ci intéresse plus d’une
face de la dent.
Classification de MILLER (1985)

Classe I Classe II Classe III

Classe IV
3.2. Examen du parodonte
profond
• Acte primordial et obligatoire dans
l’examen clinique des
parodontopathies.
• Consiste à faire insinuer une sonde
Sondage parodontale mousse, fine et graduée
Parodontal en mm selon le grand axe de la dent
entre la gencive et la surface dentaire
jusqu’à la perception d’une certaine
résistance élastique.
Insinuation de la sonde dans
la poche parodontale
Profondeur du sondage et perte d’attache

Perte d’attache:
• Signe pathognomonique et révélateur des
parodontites
• Peuvent survenir sans formation de poche
parodontale
• Le point repère pour mesurer la perte d’attache est
JEC

Récession
Profondeur du Perte
sondage
d’attache
Poches de 6mm
Parodonte sain

Poche supra-osseuse Poche infra-osseuse


Sondes de mesure des poches : Sondes
parodontales
Sonde classique • Sonde mousse, graduée en mm

• Comprend un ressort à la charnière du manche.


Sonde à pression
• Ce ressort peut être calibré par une force
constante donnée variant de 25 à 75g.

Sonde à pression • Conçues pour rendre les sondages


contrôlée reproductibles

Sonde • Réduit les erreurs du sondage manuel.


• Sondage rapide, reproductible et fiable.
électronique
1- CP12 : 3, 6, 9, 12mm Sondes parodontales
2- MICHIGAN-O : 3, 6, 8mm
3- WILLIAMS : 1, 2, 3, 5, 7, 8, 9, 10mm
4- GOLDMAN : 1, 2, 3, 5, 7, 8, 9, 10mm
5- PLAST-O-PROBE: 3, 6, 9mm
Contournement du
tartre par la sonde
Erreurs inhérentes au sondage parodontal

La profondeur du sondage peut être influencée par


3 facteurs:

• L’inflammation.

• Pression exercée.

• Angulation de la sonde.
Influence de
l’inflammation sur
le sondage
Sondage des atteintes furcatoires
Sondage des atteintes furcatoires
Sondage des atteintes furcatoires
Indice d’atteinte de furcation selon LINDHE (1985)
Classe 1: Atteinte initiale: destruction horizontale des tissus de
soutien de la dent n’atteignant pas le 1/3 de la largeur
de la dent.

Classe 2: Atteinte partielle: excède le 1/3 mais n’atteint pas la


totalité de la largeur de la dent.

Classe3: Destruction de tous les tissus de soutien de la dent. La


sonde traverse la furcation de part en part.
Indice d’atteinte de furcation selon GLICKMAN
(1958)

Stade 1: Atteinte desmodontale en regard de la zone de


furcation sans lyse osseuse

Stade 2: Atteinte osseuse sur plusieurs faces ce qui permet un


passage partiel de la sonde

Stade 3: Atteinte osseuse sur toutes les faces de furcation,


passage totale de la sonde

Stade 4: La zone de furcation est visible à l’œil nu, la perte du


support osseux est importante
Furcation non atteinte
Atteinte furcatoire de classe 1
Atteinte furcatoire de classe 2
Atteinte furcatoire de classe 3
Evaluation de la mobilité
dentaire
Mobilité
dentaire
Augmentation de l’amplitude du
déplacement de la couronne
dentaire par diminution de la
hauteur des tissus de soutien et/ou
l’augmentation de la largeur de
l’espace desmodontal.
Indice de mobilité selon MÜHLEMANN (1975)

0= Ankylose.

1= Mobilité physiologique.

2= Mobilité transversale visible à l’œil nu.

3= Mobilité transversale supérieure à 1mm.

4= Mobilité axiale.
Indice de mobilité selon A.R.P.A

1= Mobilité perceptible aux doigts.

2= Mobilité transversale visible à l’œil nu inférieure à


1mm.

3= Mobilité transversale supérieure à 1mm.

4= Mobilité axiale.
4-Examen occluso-articulaire
1. Définition de l’occlusion
« Tout contact entre les dents supérieures et
inférieures »

Désigne aussi bien l’acte de fermeture que l’état de


fermeture des mâchoires.

Cette relation de contacte est sous la


dépendance de 2 facteurs:
* la position des dents sur les maxillaires
* la position des condyles dans leurs fosses
mandibulaires
2. Examen statique
Classes d’ANGLE:

• Classes canines D et G.

• Classes molaires D et G.
NORMOCCLUSION

DISTOCCULSION

MÉSIOCCLUSION
Classes d’ANGLE
Relations inter-incisives:

–Rapports verticaux.
( RECOUVREMENT ) Overbite

C’est la distance entre le bord


libre incisif supérieur et le bord
libre incisif inférieur.
Sa valeur normale est 2 mm.
Overjet
Overbite > 2 mm : supracclusion incisive.
Overbite < 2mm : béance incisive ou
infracclusion incisive
Overbite = 0 : bout à bout incisif
Relations inter-incisives:

• Rapports antéropostérieurs.
( SURPLOMB ) Overbite
Overjet > 2 mm : Overbite
• soit une vestibulo-version de l’incisive supérieure
• soit une linguo-version de l’incisive inférieure,
• soit les deux situations.
Overjet < 2mm : soit un bout à bout incisif,
soit un articulé incisif inversé.
Overjet
C’est la distance entre le bord Overjet
incisif supérieur et la face
véstibulaire de l’incisive inférieure.
Sa valeur normale est 2 mm.
• Relations inter-incisives:

–Points inter-incisifs.

Les points inter- incisifs supérieurs et inférieurs doivent coïncider


avec le plan sagittal médian (PSM). Si ce n’est pas le cas on parle de
latéro- déviation droite ou gauche.
 Etude des courbes de compensation:

Courbe de Spee Courbe de Wilson

Courbe à concavité
supérieure,
commence au Courbe à concavité
sommet de la canine supérieure passe par le
inférieure et suit les sommet des cuspides
sommets des des M˂ de chaque côté
cuspides vestibulaires de arcade.
des PM et M
Courbes de compensation

A- Dans le plan sagittal : Courbe de Spee


B- Dans le plan frontal : Courbe de Wilson
3. Examen dynamique
 Etude de la PIM ou OIM:

PIM ou OIM est l’occlusion obtenue en position


habituelle de fermeture, position de laquelle
partent et à laquelle reviennent tous les
mouvements mandibulaires.
Elle correspond à l’engrènement maximum des
dents qui composent les deux arcades.
 Cuspides primaires ou cuspides d’appui:
(3 Groupes)

1er : CV des PM et M mand


2ème : bord occlusal des I et
C mand
3ème: CP des PM et M max

 Cuspides secondaires ou cuspides guides.


Examen des contacts occlusaux en PIM.
Le but de l’examen est de déterminer les
points supports d’occlusion et les contacts
exagérés.

 Observation :
Un papier marqueur (papier bleu articulé )
 ces points devraient être : punctiformes
 s’il y a des marques irrégulières : contacts exagérés.
 Etude de la relation centrée:

C’est la position de la mandibule la plus


postérieure par rapport au maxillaire
supérieur quand les condyles sont dans
une position non forcée, la plus
postérieure, la plus haute dans leurs
cavités glénoϊdes .
EXAMEN DE CONTACTS OCCLUSAUX EN RC
Le but est de localiser les contacts prématurés qui gênent
l’occlusion.

contact prématuré c’est le premier contact en relation


centré

 Observation :
Pour préciser le contact on utilise une cire occlusale
( cire verte calibrée ) : en relation centrée le contact
prématuré perce la cire( perforation)
 Etude des excursions mandibulaires latérales

CNT: côté non travaillant


CT: coté travaillant
CO: condyle orbitant
CP: condyle pivotant

Mouvement de latéralité gauche


 Etude des excursions mandibulaires
latérales

o Il faut :

• Préciser le type de fonction du côté


travaillant.

• Vérifier la présence ou non d’interférences du


côté non travaillant.
Types de fonction

Fonction • Seule la canine qui guide le


mouvement de la mandibule lorsque
canine celle-ci se dirige du côté travaillant

Fonction • Participation d’une ou deux dents


antérieures (IC, IL) dans le guidage du
antérolatérale mouvement avec la canine.

Fonction de • Intervention des dents postérieures


dans le guidage du mouvement
groupe mandibulaire en plus du guidage canin.
Fonction canine

Fonction antérolatérale

Fonction de groupe
 Etude du mouvement de propulsion

• Mouvement à direction sagittale postéro-antérieure.

• Guidé par les versants palatins des incisives


maxillaires.
5. Examen musculo-articulaire et
Imagerie de l’ATM
. Introduction

Le dysfonctionnement de l’appareil manducateur


regroupe une série de problèmes fonctionnels
siégeant au niveau de la tête et du cou.
Définition de l’appareil manducateur

C’est l’ensemble des éléments passifs


articulaires (ATM et arcades dentaires) et
actifs, représentés par le système
neuromusculaire dont la dynamique et
coordonnée par le système neuro-sensoriel.
Constituants de l’appareil manducateur :

◦ Les organes dentaires (dents et tissus de soutien),


◦ Deux A.T.M,
◦ Les maxillaires (supérieur et inférieur),
◦ Des muscles,
◦ Un système nerveux,
◦ Des vaisseaux.
Les récepteurs de l’appareil manducateur: C: capsule, D: disque,
M: muscle, L: langue, G: gencive, Li: ligament, P: pulpe, O: os
Anatomie de l’ATM
Muscles masticateurs
Les 02 chefs du muscle
ptérygoϊdien latéral
 Définition du DAM
Dysfonctionnement de l’Appareil
Manducateur

Expression d’une perturbation du système musculo-


squelettique de l’appareil manducateur.
Principaux signes cliniques

Bruits articulaires

Algies

Dyskinésies
 Bruits articulaires:

• Bruit bref, sonore, comparable à une


Craquement branche qui casse (CRAC)

• Bruit plus violent , plus net, plus sonore


Claquement comparable à un fouet qui claque (CLAC).

• Suite de bruits faibles, répétés, assimilables


Crépitation à un bruit de râpe presque inaudible, ou de
pas sur le gravier (CRE-RE-RE-RE).
Bruits articulaires
5.1. Examen musculaire

• Palpation des muscles: (siège, indurations,


consistance et volume musculaire…)

• Technique:
– Relaxation du patient

– Examen calme et attentif

– Palpation simultanée des muscles symétriques


Palpation extra orale du masséter

Masséter: reconnaissance
des zones de sensibilité. Masséter: palpation de Palpation des
Le patient serre les dents, l’insertion haute au masséters: le patient
le muscle est pincé par le niveau de l’arcade serre les dents, le
pouce et l’index droits, zygomatique. muscle est pincé.
l’index gauche recherche
les zones gâchettes
musculaires
Palpation du muscle temporal

En cas de sensibilité de l’un des


Palpation du temporal: le pouce,
faisceaux, la région incriminée est
l’index et le majeur appuient
revue individuellement par la
respectivement au niveau des
pression du doigt correspondant.
faisceaux antérieur, moyen et
postérieur, pendant que le patient
serre les dents
Palpation externe du muscle
ptérygoϊdien interne

Recherche de l’insertion du Palpation du ptérygoïdien médial au


ptérygoïdien médial: en demandant niveau de l’insertion basse: sous
au patient de serrer les dents angulo-mandibulaire, face interne
Palpation du muscle ptérygoïdien
externe

Palpation du ptérygoïdien latéral derrière Ptérygoïdien latéral: comme la


la zone molaire supérieure. La bouche est palpation est d’accès difficile, elle
peu ouverte, le pouce gauche peut s’accompagner d’une recherche
accompagne le déplacement avec le bord du miroir buccal.
mandibulaire du côté palpé
Palpation de la
langue

Palpation de la langue sur la face dorsale. Le patient tire lui-même


sur sa langue, dont l’extrémité est enveloppée d’une compresse de
gaze
Palpation du ventre antérieur du muscle
digastrique

Digastrique: douleur référée du ventre postérieur sous-


auriculaire et jugale. Pour le ventre antérieur, la douleur
s’établie au niveau des incisives inférieures.
Palpation des muscles sus-
hyoϊdiens

Palpation des muscles sus-hyoïdiens à travers le plancher


buccal, par les 2 index qui vont à la rencontre l’un de l’autre
Palpation des muscles
de la nuque

Palpation du muscle
sterno-cleido-mastoϊdien
5.2. Amplitude d’ouverture buccale

• Mesurée entre bords libres des incisives


supérieures et inférieures.
• 35 à 55 mm.
• Contrôler la rectitude/déviation.
• Contrôler la continuité des mouvements
d’ouverture et de fermeture.
Mesure de l’amplitude d’ouverture buccale
maximale
5.3. Palpation des ATM

• 02 types de palpation
– Extra auriculaire
– Intra auriculaire

• Préciser:
– Synchronisation de la cinématique condylienne.
– Type de gnathosonie (claquement, craquement,
crépitation…) et à quel moment.
Palpation articulaire intra et extra-auriculaire

Palpation externe de la région La palpation intra-auriculaire


prétragiennne pour percevoir les renseigne sur les craquements,
mouvements condyliens et les ressauts claquements, crissements,
correspondants aux claquements crépitations

Auscultation des A.T.M au stéthoscope


5.4. Parafonctions

• Serrement des dents.

• Grincement des dents.

• Onycophagie.

• Mordillement des lèvres.


5.5. Dysfonctions

• Fonctions de l’appareil manducateur:

– Mastication.

– Déglutition.

– Ventilation.

– Phonation.
5.6. Imagerie des ATM
• Orthopantomographie

• Tomographie.

• Arthrographie.

• T.D.M.

• I.R.M.
Radiographie panoramique
Coupes tomographiques du condyle
mandibulaire
Tomographie de l’ATM

Bouche fermée Bouche ouverte


6. Examens complémentaires
6.1. L’examen radiologique

• La radiographie n’est que le reflet de l’état des


structures minéralisés du parodonte.
• Ne montre que la conséquence de la maladie au
niveau de ces structures minéralisées.
• Indispensable pour évaluer la perte osseuse et
apprécier la valeur résiduelle.
• Utile dans le diagnostique différentiel de
certaines pathologies.
• Peut orienter le traitement.
• Suivi du patient.
6.1.1. Types de radiographie

Radiographie Radiographie
extra-buccale intra-buccale
 Radiographie extra-buccale

• Panoramique
• Maxillaire défilé
• Incidence de profil
• Incidence de face
• Incidence de Blondeau
• Imagerie par résonance magnétique : IRM
• Radio vidéographie RVG
• Scanner
Radiographie panoramique
dentaire
 Radiographie intra-buccale

Radiographie
rétro-
alvéolaire

Technique
Technique de
du
la bissectrice
parallélisme
Radiographie rétro-
alvéolaire
Technique de la bissectrice

Technique du parallélisme
Radiographie de la région incisive
supérieure
Radiographie de la région
prémolaire supérieure
Radiographie de la région
canine supérieure
Région incisive inférieure
Région canine inférieure
Radiographie rétro-coronaire
(Bite wing)
Radiographie
rétro-coronaire
(Bite wing)
Incidence occlusale :
Mordu occlusal
6.1.2. L’interpretation radiologique

Doit être méthodique

Structures
environnantes Odonte Parodonte

• Trabéculation
• ATM osseuse
• Sinus • Couronne • Lamina dura
maxillaires • Racine • Crête
• Fosses nasales alvéolaire
• Cloison nasale. • Espace
• Canal dentaire˂ desmodontal
• Furcations
Statut radiologique
6.2. Les photographies en
parodontologie
• Ne sont pas indispensables mais très utiles
pour:

1. Objectiver les progrès d’un traitement.


2. Apprécier l’évolution du cas après plusieurs
années.
3. Comparer les résultats d’une thérapeutique sur
de nombreux cas.
4. L’enseignement et les projections.
6.3. Les moulages

Étude de l’occlusion du patient en son


absence.
6.4. Les examens de laboratoire

 La biopsie
• Un prélèvement d’un fragment de tissu ou
d’organe à des fins d’examen microscopique.

• Indiquée pour des études anatomopathologiques,


biochimiques, immunologiques, génétiques ou
bactériologiques.

• Très utile pour le diagnostic différentiel des divers


types d’hypertrophies gingivales.
 Examens bactériologiques

La
microscopie
à contraste
de phase

Déterminer la
nature de la flore
sous gingivale
Les
cultures sur Les sondes
milieu ADN
sélectif
1. La microscopie à contraste de
phase

• Permet un diagnostic bactérien limité,


directement sur le fauteuil du dentiste.
• Rapide et facile.
• Détermination de la forme et de la mobilité de la
bactérie seulement.
• Effet de motivation intéressent lorsqu’elle est
montrée au patient.
Microscope à contraste
de phase couplé à un
système vidéo
2. Les cultures sur milieu séléctif

• Méthode de diagnostic traditionnelle.

• Résultat obtenu au bout de 3 semaines.

• Avantage : permettre la réalisation d’un


antibiogramme

Les germes doivent être maintenus en vie pour le


diagnostic.
3. Les sondes ADN
• Tests comportant des séquences
d’oligonucléotides spécifiques à une espèce.
• Se fixent aux séquences d’ADN ou d’ARN des
bactéries.
• Autorisent la caractérisation de plusieurs
espèces bactériennes parodontopathogènes.
• Donnent de précieux renseignements sur la flore
sous gingivale.
• Coût très élevé pour un emploi courant.
 Tests génétiques : Test PST
( Periodontal Suscebtibility Test)

• L’analyse se fait par prélèvement d’une goutte


de sang circulant.

• C’est un test prévisionnel de risque et non pas


un test de diagnostic.

• Indiqué chez l’adolescent dans un cadre familial


à risque parodontal élevé.
 Bilans sanguins
1. L’hémogramme
Enfant de 6 à 15
Femme Homme
ans
4.0 à 5.4 3.8 à 5.4 4.5 à 5.8
Hématies 10³/mm³

Hémoglobine 11.5 à 14.5 12.5 à 15.5 13.5 à 17.5


(g/dL)
Hématocrite (%) 37 à 45 37 à 47 40 à 50

77 à 91 82 à 98 82 à 98
VGM (µ³)

24 à 30 > Ou = 27 > Ou = 27
TCMH (pg)

CCMH (g/dL) 32 à 36 32 à 36 32 à 36

5.0 à 11.0 4.0 à 10.0 4.0 à 10.0


Leucocytes (10³/µL)

150 à 400 150 à 400 150 à 400


Plaquettes (10³/µL)
En 10³/µL Enfant de 6 à 15 ans Adulte

Polynucléaires neutrophiles 1.8 à 8.0 1.8 à 7.5

Polynucléaires éosinophiles 0 à 0.6 0.04 à 0.8

Polynucléaires basophiles 0 à 0.2 0 à 0.2

Lymphocytes 1.5 à 6.5 1.0 à 4.5

Monocytes 0 à 0.8 0.2 à 1.0


2. Vitesse de sédimentation (VS)

Temps nécessaire aux éléments cellulaires


sanguins (GR, GB, Plaquettes) pour sédimenter

VS 1ére heure < 7mm


VS 2ème heure < 20mm
3. Temps de saignement

Durée de l’hémorragie provoquée par une incision


dermo-épidermique.

• Pratiquée au lobule de
Méthode l’oreille
de DUKE • TS< 5min

• Pratiquée à la face interne de


Méthode l’avant bras
d’IVY • TS< 8 – 10min
4. Temps de coagulation

TC = 6 à 8min

• Parfois raccourci chez le jeune enfant et le


nouveau-né.

• Son allongement témoigne d’un trouble profond


de la coagulation.
5. Temps de Quick
(Temps de thrombine)

Temps de coagulation du plasma sanguin en


présence d’un extrait de tissu d’origine humaine,
animale ou synthétique:
la thromboplastine

T.Q = 12 à 19s
6. Le taux de prothrombine (TP)
Peut être exprimé en pourcentage par rapport à
un témoin, auquel est attribué un taux de 100%.
Le TP est normalement supérieur à70 %
7. INR
(International Normalized Ratio)
Calculé à partir du temps de Quick (TQ).

INR = (TQ malade/TQ témoin) x Indice de


sensibilité international (ISI)

●Un INR > 2 implique un risque hémorragique.


8. La glycémie
Taux du glucose dans le sang

Valeur à jeun = 0.7 à 1.26g


Valeur 2 heures après un repas < 1.80g
7. Diagnostic des maladies
parodontales
DIAGNOSTIC

Identification de la nature et de la
cause d'une maladie d'après ses
symptômes
Diagnostic
étiologique

Diagnostic
différentiel

Diagnostic positif
7.1. Diagnostic étiologique

Facteur déclenchant
Définition

Accumulation hétérogène adhèrente à la surface des


dents ou logée dans l’espace gingivodentaire,
composée d’une communauté microbienne riche
en bactéries aérobies et anaérobies enrobées
dans une matrice intercellulaire d’origine
microbienne et salivaire.
( MOUTON et ROBERT1994)
2. Formation
Formation de la PEA qui se dépose sur les surfaces
buccodentaires, les obturations et les prothèses

Adhérence des bactéries pionnières à la PEA

Les bactéries pionnières servent de support pour


des bactéries colonisatrices secondaires ou tardives
1 Attachement initial:
Adhérence transitoire et réversible
2 Attachement définitif:
Adhérence forte et irréversible
31er stade de maturation:
Agrégation en microcolonies
4 2ème stade de maturation:
Croissance et maturation du biofilm
5 Dispersion:
Altération interne et de surface des
microcolonies
Dissémination du biofilm , nouvelle
colonistaion
3. Composition

1/3 de
bactéries

2/3 de
matrice
Complexes bactériens selon
SOCRANSKY et al (1998)
 Facteurs favorisants
• Mauvaise hygiène.
• Tartre.
• Malpositions dentaires.
• Caries.
• Colorations dentaires.
• Restaurations iatrogènes.
• Erosion et abrasion dentaires.
• Fêlures et fractures.
• Dents absentes non compensées.
• Anomalies anatomiques (manque de GA, vestibule court, insertions
traumatiques des freins).
• Respiration buccale.
• Mastication unilatérale.
 Facteurs aggravants
• Maladies générales affaiblissant les défenses immunitaires de
l’hôte.
• Médicaments
( Dihydan - Adalat –Cyclosporine)
• Troubles hormonaux.
• Tabac et tabac à chiquer
• Stress.
• Malocclusions.
• Interférences et contacts prématurés.
• Déglutition atypique.
• Carences nutritionnelles.
7.2. Diagnostic différentiel
Se fait avec les pathologies qui se
ressembles
LA CLASSIFICATION
Examen radiographique
Examen clinique
(complémentaire)

DIAGNOSTIC
Quelles maladies ou
situations parodontale
le patient présent-il ?

Le clinicien doit répondre à trois Quelle est la sévérité


questions fondamentales: de l’atteinte?

Est-ce une forme


localisée ou
généralisée?
Définition d’une classification

• Une classification permet de ranger par catégories un


ensemble de maladies, afin que les même termes englobent
tous les signes qui la décrivent.

• Indispensable pour réaliser des études épidémiologique ou


cliniques en rendant les résultats comparables entre eux.
Caractérisation des
maladies
parodontales

Buts
Établissement
Proposer un
d’un diagnostic
traitement ciblé
correct
Maladies gingivales
Induites par la plaque Non induites par la plaque
dentaire dentaire
• Gingivite associée uniquement à la • Maladies gingivales d’origine
présence de plaque bactérienne spécifique
• Maladies gingivales d’origine virale
• Maladies gingivales modifiées par • Maladies gingivales d’origine
des facteurs systémiques fongique
• Maladies gingivales d’origine
• Maladies gingivales modifiées par génétique
la prise des médicaments • Manifestations gingivales de
conditions systémiques
• Maladies gingivales modifiées par • Lésions traumatiques
la malnutrition • Réaction à corps étranger
• Origine indéterminée
Parodontites
Parodontites chroniques Parodontites agressives

• Localisées • Localisées

• Généralisées • Généralisées
Etendue Sévérité
• Localisée : nombre de sites • Superficielle : perte d’attache
atteints ≤ 30% de 1 à 2mm

• Généralisée : nombre de sites • Modérée: perte d’attache de


atteints ˃ 30% 3à 4mm

• Sévère: perte d’attache ≥


5mm
Parodontites en tant que manifestation d’une maladie
systémique
Associées à des désordres
Associées à des désordres génétiques
hématologiques
• Neutropénies acquises • Neutropénies cycliques et familiales
• Syndrome de DOWN
• Leucémies • Syndrome de déficience de l’adhésion
leucocytaire
• Autres • Syndrome de PAPILLON-LEFEVRE
• Syndrome de CHEDIAK-HIGASHI
• Syndrome histiocytosique
• Maladie du stockage du glycogène
• Agranulocytose infantile génétique
• Syndrome de COHEN
• Syndrome de EHLERS-DANLOS (types IV
et VIII)
• Hypophosphatasie
• Autres
Maladies parodontales
Nouvelle catégorie
nécrosantes

• GUN • Abcès parodontal

• PUN • Lésions endo-parodontales


Malformations ou déformations et conditions innées ou
acquises
Problèmes muco-
Facteurs favorisants Problèmes muco-gingivaux des Traumatisme
gingivaux des zones
d’origine dentaire zones dentées occlusal
édentées
• Anatomie dentaire • Récessions
• Reconstitutions • Manque de gencive attachée
• Fractures • Profondeur vestibulaire
radiculaires insuffisante
• Anomalie du frein labial ou
d’une insertion musculaire
• Hyperplasie gingivale
• Fausses poches
• Morphologie gingivale
inesthétique
• Couleur anormale
7.3. Diagnostic positif

 Préciser le type de la maladie parodontale


 Sa localisation
 Degré de sa sévérité
8. Pronostic en parodontologie
 Définition du pronostic

Un jugement porté par le praticien, après le diagnostic ,


sur le déroulement et l’issue probable de l’affection.

 Le pronostic est la prédiction de la durée, de l'évolution et de


la fin d'une pathologie ainsi que sa réaction probable au
traitement
Pronostic

Le pronostic est basé sur :


 La connaissance des facteurs étiologiques
 Sur les diverses thérapeutiques existantes
 Des possibilités de maintient après cicatrisation

 Le pronostic doit être déterminé après le diagnostic et le patient


doit en être informé avant le traitement

 Il sera modifiable au cours du traitement.


Pronostic
Réservé
Bon Mauvais

LA GUÉRISON EST AUCUNE CHANCE DE


ABSOLU GUÉRISON ; EXTRACTION
 Déterminants et facteurs de risque
Facteurs de pronostic généraux

• Selon le type de parodontite


• Âge
• État général
• Tabac
• Stress
• Facteurs socio-économiques
• La coopération .
 Facteurs de pronostic locaux

• Mobilité dentaire
• Morphologie dentaire et radiculaire
• Localisation, profondeur et activité des poches
parodontales
• Étendue de la perte d’attache
• Quantité ,composition et vitesse de formation du
biofilm
• Atteintes furcatoires
• Forme de la perte osseuse
• Les critères d’un bon pronostic :
L'absence de saignement
Une reminéralisation de la corticale osseuse,
Une diminution de la mobilité
Une profondeur de sondage moindre
Une stabilisation ou un gain d'attache .

• L'absence de plusieurs signes positifs oblige à réserver


le pronostic.
• Si aucun de ces critères n'évolue favorablement, les
prévisions sont mauvaises.
 Types de pronostic

Unitaire
(Par site)
Pronostic
Global
( L’ensemble de la
denture)
9. Plan de traitement
parodontal
1 Urgences
2 Thérapeutique initiale 2 Thérapeutique étiologique

3 Temporisation

4 Réévaluation

5 Thérapeutiques
chirurgicales

6 Temporisation

7 Réévaluation

8 Thérapeutiques
associées

9 Maintenance 9 thérapeutique parodontale de


soutien
1 Urgences

Buts:
•Juguler une infection.

•Soulager une douleur.

Poser immédiatement le bon diagnostic pour


pouvoir agir
2 Thérapeutique initiale

 Information, sensibilisation – Motivation à l’H.B.D ( la


technique, le temps , la fréquence et le matériel utilisé).
 Détartrage -- Surfaçage -- Polissage.

 Curetage aveugle des poches parodontales.

 Prescription médicamenteuse (ATB-ATS).

 Contention des dents mobiles.

 Extraction des dents irrécupérables.

 Corrections des restaurations défectueuses.


2 Thérapeutique initiale

Traitement orthodontique; O.D.F mineure.

 Remplacement des dents absentes.

 Équilibration et ajustement de l’occlusion.


3 Temporisation

• Temps écoulé entre la fin du traitement initial et la


réévaluation.

• Durée dépend du type de la lésion parodontale.

• 8 à 9 semaines au minimum.
4 Réévaluation

• Indices réversibles: P.I, P.B.I, G.I, mobilité dentaire

• Sondage des poches parodontales


5 Thérapeutiques chirurgicales

Objectifs
 Surfaçage radiculaire et débridement à ciel ouvert.
 Elimination des niches favorisant les infections.
 Suppression de l’inflammation.
 Régénération du tissu parodontal.
 Elimination des tissus pathologiques
(traitement résectif).
 Obtention d’une morphologie et d’une architecture
physiologiques du parodonte marginal .
 Correction des défauts muco-gingivaux, rétablissement de
l’esthétique.
6 Thérapeutiques associées

 Remplacement des traitements et des


restaurations provisoires par des
restaurations définitives.

 Ajustement occlusal.
7 Maintenance parodontale

Ensemble des thérapeutiques réalisées dans le


cadre de l’assistance professionnelle par le
chirurgien dentiste.
Action à long terme qui vise à préserver la santé
parodontale retrouvée après le traitement actif.
7 Maintenance parodontale

Elle comprend:

 Nouvelle motivation du patient.

 Enseignement des techniques d’hygiène.

Elimination du tartre et des autres facteurs de rétention


de la plaque.

Examens réguliers des tissus parodontaux.


7 Maintenance parodontale

Maintenance

Primaire Secondaire
Palliative
(parodonte sain) (Parodonte assaini)

Personnelle
et
professionnelle
7 Maintenance parodontale

Fréquence des visites de contrôle

 Pas de règle générale.

 Entre 02 et 12 mois.

 Tous les 3 mois durant la 1ère année suivant la


thérapeutique parodontale.
7 Maintenance parodontale

Fréquence des visites de contrôle

Le rythme doit être personnalisé en fonction:

Gravité et forme de la maladie.

Contrôle de plaque et motivation du patient.

Etat systémique du patient.

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