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1.

Carie dentaire: définitions, classification (selon l’aspect clinique)

Définition carie dentaire


La carie est une destruction des tissus durs de la dent affectant la couronne et les racines. La
carie dentaire est une maladie infectieuse post éruptive des tissus durs de la dent, dont
l’éitiologie est multifactorielle.

Elle se caractérise par des périodes de déminéralisation alternant avec des périodes de
reminéralisation. Peut etre localiser ext ou interieur

Son diagnostic ne doit pas être considéré uniquement comme un diagnostic des lésions. Il
doit s’intégrer à un processus complexe comprenant l’évaluation du risque carieux de
l’individu et celle de l’activité carieuse de la lésion.

La carie est une maladie infectieuse de la partie minéralisée de la dent. Elle est d’origine
externe et entraîne un ramollissement progressif de ces tissus durs, aboutissant à la
formation d’une cavité. Réversible au premier stade et dans des condition favorable «
bonne hygiène dentaire »

Selon l’aspect clinique

non cavitaire : reversible par le processus de réminéralisation


(naturelle ou thérapeutique)

Cavitaire (irréversible) : solution de continuité à la surface de


l’émail avec installation d’une cavité

2.Carie dentaire : définitions, classification (selon le type de lésion)

Définition voir sujet 1

Primaire ne se manifeste dans les premiers stades que par des modification, coloration perte
de substance
Secondaire ; marginale autour des bords d’une obturation reccurente

3.Carie dentaire : définitions, classification (selon évolution clinique)

Définition voir sujet 1

À l'évolution rapide (aiguë): dentine molle de couleur jaune-accompagnée des reactions


pulpaire sévères

Caries à évolution lente (chroniques) :


-évolution prolongeée
-à différentes profondeurs (superficielles, moyennes, profondes)
-dentine de consistence moyenne
-couleurs brunne
-reactions pulpaires réduites

La carie dentaire arrêtée :


- lésion stabilisée par effondrement de l’émail ou par l’absence de la dent voisine sont créés
des conditions adéquates au nettoyage et à l’auto nettoyage
couche de dentine sclérotique (hyper minéralisée)

IV. Caries guéris:


Carie reminéralisée grâce à l’exposition directe au flux salivaire et aux moyennes de
nettoyage et l’auto nettoyage.

4.Carie dentaire: définitions, classification (D`après tissus affecté) :

Définition voir sujet 1

-La carie de l’émail: La lésion se présente à ses débuts sous forme d’une zone d'émail
opaque, blanc crayeux, mat de taille variable aux contours diffus: “Tache blanche”. La lésion
prend la forme d’une tache blanchâtre située de part et d’autre du sillon.
En absence de traitement la carie de l’email s’étend vers la jonction amélo-dentinaire puis
en profondeur vers la dentine.
La couche d’email en surface peut s’effondrer : la lésion devient cavitaire

-La carie de la dentine : elles peuvent être de simples orifices grisâtres ou noirâtres pouvant
passer inaperçues, ou parfois d’importantes cavités anfractueuses avec des destructions
coronaires partielles voire totales

-La carie du cément (surface radiculaire) : Cette lésion apparaît brun-clair, son point de
départ est généralement vestibulaire ou proximal.

5.Carie dentaire: définitions, classification OMS :

Définition voir sujet 1

D1 : Lésion dans l`émail détectable clinique avec des surfaces cavitaire.


D2 : Lésion cavitaire en émail.
D3 : Lésion dans la dentine détectable clinique.
D4 : Lésion dans la pulpe.
6.Classification des caries dentaires selon le siège et la dimension (MOUNT) :

Les lésions carieuses se développent sur trois différents sites de la couronne ou de la racine
de la dent qui sont des zones de rétention de plaque.
Site1
Les puits et les sillons de la face occlusale des dents postérieures ou d’autres surfaces lisses,
puits cingulaires des dents antérieures.
Site2
L’émail proximal sous l’aire de contact entre les dents adjacentes.
Site3
Le tiers cervical de la couronne ou les surfaces radiculaires exposées par la récession
gingivale.
Ainsi, on distingue quatre tailles de lésions carieuses.

-Selon l’évolution du processus carieux, il est possible de considérer 4 dimensions.


Taille 1
Atteinte minime de dentine, la reminéralisation est impossible.
Taille 2
Atteinte modérée de la dentine, émail résiduel sain et résistant.
Taille 3
Cavité large, périphérie affaiblie, substance dentinaire résiduelle après curetage fragile.
Taille 4
Cavité étendue avec perte de structure externe.

7.Carie dentaire : définitions. Classification radiologique de carie :

- Certains auteurs utilisent les clichés radiologiques comme une aide au diagnostic et
intègrent l’aspect radiologique comme un critère de classification :

D1 - lésion dans la moitié externe de l’émail


D2 - lésion dans la moitié interne de l’émail
D3 - lésion dans le tiers externe de la dentine
D4 - lésion dans le tiers médian de la dentine
D5 - lésion dans le tiers interne de la dentine

8.Carie dentaire : définitions, classification (Selon le type de cavité (BLACK) :

CLASSE I (fosettes et fissures) :


Elle regroupe toutes les cavités de caries siégeant au niveau des dépressions anatomiques
de toutes les dents
• Les sillons occlusales des molaires et prémolaires
• Les fossettes vestibulaire et orales des molaires inférieures et supérieures
• les puits cingulaires des dents antérieures
CLASSE II
- Elle intéresse les cavités de caries situées sur les faces proximales des molaires et des
prémolaires.
CLASSE III - sont des cavités carieusses situées sur les faces proximales des incisives et des
canines sans destruction de l'angle incisive.
CLASSE IV - caries proximales des dents antérieures avec atteinte du bord incisif
CLASSE V – intéresse les cavités carieusses au niveau du tiers gingival (=cervical) de toutes
les dents du coté vestibulaire et du coté lingual.
= carie des collets dentaire
CLASSE VI – des caries des bords incisifs et des pointes cuspidiennes

9.Corrélations épidémiologiques dans la carie dentaire : l'évolution de la maladie carieuse


à travers l'histoire :

À commencer avec le XIXem siècle, l'orientation de la recherche du domaine de la


caryologie, dans le but de préciser les facteurs étiologiques peu à peu a conduit à la
définition claire de la carie dentaire. de la définir :

-Fauchard (17ème siècle) : c’est une maladie qui détruit les dent.
- Frey : C’est une altération spéciale de la dent, qui progresse de la périphérie vers le centre.
-Baume (1962) : La carie dentaire est un processus pathologique, localisé d’origine
bactérienne qui entraîne la destruction des tissus durs de la dent et de formation d’une
cavité.
-OMS (1977) : elle définit la carie dentaire comme une maladie acquise, elle se caractérise
par une altération de tissus dur de la dent, qui entraîne la formation d’une cavité.

Au XIX-ème siècle, Black liait l'existence de la carie au principal symptôme, à savoir


l'apparition de la cavité, déterminée par des facteurs externes ou internes, avec l`existence
de la lésion cavitaire et du ramollissement tissulaire.

Aujourd'hui, la maladie carieuse est envisagée comme une maladie infectieuse,


multifactorielle, diéto-bactérienne, transmissible, qui a comme principal symptôme la carie
dentaire.
10.Corrélations épidémiologiques dans la carie dentaire : la carie dentaire au XX ème
siècle :
Corrélations épidémiologiques dans la carie dentaire : prévalence de la maladie carieuse
selon l'âge, le sexe et la race

Enfant :OMS a établi pour l`âge de 12 ans des valeurs standard qui représenta des seuils
qualitatifs pour l`indice de prévalence de la crise(DMFT).
très grand 4-4,9
grand 3-3,9
moyen 2-2,9
faible 1-1,9
très faible <1

L`objectif OMS pour l`âge de 12 ans est :


-pour 2000 DMFT=3
-pour 2010 DMFT= 2
-pour 2025 DMFT= 1

Corrélations épidémiologiques dans la carie dentaire : prévalence de la maladie carieuse


selon l'âge, le sexe et la race

Dans la période 1993-1999 les suivantes modifications ont eu lieu:


très grand → faible : Canada, France, Espagne, Italie, Grèce, Islande
très grand → moyen : Brésil, Pérou, Paraguay
grand → moyen : les pays balkanique, Finlande
faible →très faible : Australie, Finlande
très faible → faible : Chine
faible → moyen : Afrique du Sud
adulte : En général, dans les pays industrialisés, CAO est plus grand chez les adultes des
années 2000 puisque la prévalence de la carie en 1969

Au EU, on a entrepris 2 grandes études dont, on peut tirer certaines conclusions les
adolescents ont un déclin de la prévalence ;

-sur une période de 20 ans entre 24 et 44 ans dans les années 85-86, on a développé 0,75
nouvelles caries par an et dans les années 89-91 à peine 0,67 la population au-dessus de 65
ans semble avoir plusieurs surfaces à risque les femmes ont un moindre pourcentage de
caries non-traitées: 6,69% par rapport à 10,4% les Afro-américains ont le plus grand
pourcentage de caries non-traitées: 27,7%

11.L`étiologie de la carie dentaire : le rôle du liquide buccal comme facteur protecteur.

Il est formé du mélange des sécrétions des glandes salivaires, du fluide sulculaire
(créviculaire), restes alimentaires, micro-organismes et cellules épithéliales desquamées.

Le fluide sulculaire a un rôle particulier dans le déclenchement et l`évolution de la maladie


parodontale; il contient des protéines sériques: Ig G, complément, fibrine, leucocytes.
Ig G active le système complément qui induit la phagocytose des bactéries Gr + et produit
des enzymes destructives contre les bactéries Gr-, en étant ainsi capable d`organiser une
riposte immunologique très forte à l`invasion bactérienne.
La salive est un produit de sécrétion qui se déverse dans la bouche et qui provient de trois
glandes salivaires principales qui sont :

Glande parotide- la glande sous-maxillaire- la glande sublinguale

12.Le rôle de la salive (fonctions et composants salivaires) :

Lubrification: lubrifie les muqueuses, les gencives et les dents par un film protecteur.
Nettoyage: participe au mécanisme d’auto nettoyage en facilitant l’élimination des sucres.
Dégustation : permet de bien goûter les aliments.
Digestion : facilite le broyage des aliments et la mastication ; assure la formation du bol
alimentaire (prédigestion des polysaccharides=amidon par l’amylase salivaire) et la
déglutition.
Protection contre les affections : possède un pouvoir antibactérien et antifongique.
Tampon : assure la régulation du pH.
Reminéralisassions : protège contre la déminéralisation de l'émail (le fluor se lie à la salive).
Prononciation : facilite le fonctionnement des organes de la prononciation

13.Le rôle de la salive : clearence salivaire

Représente le processus de dilution et d`élimination des substances introduites dans la


cavité buccale;
-un intérêt spécial dans la carie dentaire revient au saccharose, au fluor, aux carbohydrates
et acides de la diète.

Le volume résiduel salivaire est environ de 0,8 ml, en plus grande quantité chez les hommes
par rapport aux femmes.
Le terme dépend de:
- le terme du flux salivaire;
- le volume de salive avant et après l`engloutissement.

Ainsi, plus la quantité de sucre est grande, plus le terme du flux salivaire sera aussi plus
grand et une quantité plus grande de sucre sera éliminée.
Le terme du clearence varie selon:
la santé des glandes salivaires;
le siège oral qui gouvernera et la vitesse de déclenchement de la salive qui varie:
entre 0,8ml/min aux dents maxillaires antérieures et les molaires mandibulaires (clearence
moindre) et
0,9 ml/min devant les orifices des ductes salivaires majeures (clearance plus grand).
14.Le rôle de la salive : l`hypofonction des glandes salivaires et de la xérostomie : signes
cliniques :

L`hypo-salivation représente le signe clinique, objectif, mesurable qui s`inscrit cependant au


cadre des variétés biologiques
Hypofonction signe clinique :

La porte de l`éclat de la muqueuse orale;


-La sécheresse de la muqueuse orale; muqueuse mince et pâle;
-fissuration et lobulation de la face dorsale de la langue;
-keilite angulaires;
-caries dentaires ; augmentation de la prévalence ; sièges atypiques ;
-salive de repos grosse, filante;
-tuméfaction des glandes salivaires;

La xérostomie constitue un symptôme et non une affection en soi.


L’observation clinique et l’anamnèse permettent de mettre en évidence une xérostomie,
même si le patient ne se plaint d’aucun des symptômes suivant :
-sensation de sécheresse ;
-langue qui colle au palais ; difficulté à mastiquer, à avaler ou à parler ;
-altération du goût ; soif qui se traduit par une consommation accrue de liquide ;
-sensation de brûlure et douleurs au niveau de la muqueuse et de la langue.

Signe clinique :
- accumulation importante de la plaque dentaire, ce qui peut aggraver l’infection
parodontale et les caries dentaires.
- prédisposition aux caries dentaires, en particulier les caries du cément.
- problèmes liés au port d’une prothèse (frottements, lésions traumatiques)
- modification des habitudes alimentaires par suite de la gêne ressentie.
- ingestion d’aliments mous et souvent sucrés qui augmentent les risques de développer des
caries dentaires.
- engendre souvent des éruptions de candidose.
sujet 15 : Le rôle de la salive : clearence salivaire

Représente le processus de dilution et d`élimination des substances introduites dans la cavité


buccale;
Le goût doux stimulera le terme du flux stimulé qui, au moment où il arrivera à une valeur de 1,1 ml, déclenchera
le reflexe d`engloutissement avec un volume de 0,3 ml/ déglutition.
Le terme du clearence se mesure par:
le temps où l`on arrive au moindre niveau détectable de la substance dans la salive.
Le temps de réduction à moitié le temps nécessaire pour que la concentration en salive de la substance respective
arrive à la moitié de la concentration initiale.
Le terme dépend de:
- le terme du flux salivaire;
- le volume de salive avant et après l`engloutissement.
Le terme du clearence varie selon:
la santé des glandes salivaires;
le siège oral qui gouvernera et la vitesse de déclenchement de la salive qui varie ( entre 0,8ml/min aux dents
maxillaires antérieures et les molaires mandibulaires (clearence moindre) et
0,9 ml/min devant les orifices des ductes salivaires majeures (clearance plus grand).
Un clearence réduit (moindre vitesse, accessibilité réduite, plaque plus grosse) va provoquer “la chute” des
courbes de Stephan (chute de Ph).

Sujet :1. Le rôle de la salive : l`hypofonction des glandes salivaires et de la xérostomie : signes
cliniques

La xérostomie- symptôme pareil à la bouche sèche qui affecte les fonctions orales et parfois la
qualité de la vie, voici les signes cliniques :
L`hypo-salivation représente le signe clinique, objectif, mesurable qui s`inscrit cependant au cadre
des variétés biologiques ;
La porte de l`éclat de la muqueuse orale;
La sécheresse de la muqueuse orale; muqueuse mince et pâle;
fissuration et lobulation de la face dorsale de la langue;
keilite angulaires;
caries dentaires; augmentation de la prévalence; sièges atypiques;
salive de repos grosse, filante;
tuméfaction des glandes salivaires;
langue qui colle au palais ; difficulté à mastiquer, à avaler ou à parler ;
altération du goût ; soif qui se traduit par une consommation accrue de liquide ;
sensation de brûlure et douleurs au niveau de la muqueuse et de la langue.
La composition de la salive peut être affectée sans qu`il y ait une modification du terme du flux
salivaire.
Difficulté dans l`engloutissement (dysphagie)

Sujet 2. Le rôle de la salive : L`Hypofonction . Symtômes oraux principaux, secondaires et


non-oraux.
Principaux :
Bouche sèche (xérostomie);
Soif;
Difficulté dans l`engloutissement (dysphagie);
difficulté dans le parler (dysphonie);
difficulté dans l`alimentation à éléments séchés;
le besoin de boire de l`eau fréquemment pendant le repas;
difficulté dans l`adaptation aux appareils prothétiques totalement amovibles;
mesures fréquentes de maintenir toujours la bouche humide;
douleur et irritation fréquente du cou en simulant une tonsilite.
Secondaires :
Brûlures et fourmillements sur la langue;
Sensations gustatives anormales;
garder un verre d`eau au chevet;
fissures et ragades aux commissures.
Non oraux :
gorge sèche;
yeux: vue ombrageuse; brûlures oculaires; sensation de sable dans les yeux; l`utilisation régulière
des gouttes ophtalmiques;
peau sèche;
constipations fréquentes;
sécheresse nasale.

sujet 1. Le rôle de la salive : Hypofontion – metodes d’evaluation


Mesurassions des termes du flux salivaire;
données anamnestiques;
données concernant la médication hypo-salivante; la tuméfaction et la douleur des glandes salivaires
perçues à la palpation; le test de friction; le miroir colle à la muqueuse; la muqueuse est mince et
pâle, sans éclat;
la salive est en quantité réduite, grasse et écumeuse en format des “taches” blanches, jaunes ou
brunes; des caries apparaissent sur les surfaces non-susceptibles: V,L et moins les caries
aproximales sous le point de contact.
Sujet 2 Le rôle de la salive : Propriétés physiques- la viscosité
Certaines glycoprotéines à grand poids moléculaire contribuent à la viscosité des sécrétions salivaires.
Certainement, une salive très visqueuse favorise la rétention et l`adhération des restes alimentaires sur la surface
de la dent et dans les espaces physiques retentifs, de sorte que le clearence oral des glucides alimentaires soit plus
réduite.
D`un autre côté cependant, par sa propriété de se précipitons dans le milieu solide, la mucine englobe de
nombreux microbes en contribuant au nettoyage de la cavité buccale.

Sujet 3. Le rôle de la salive : La capacité (Le pouvoir) tampon


la salive a la capacité de corriger les variations de pH provoquées par les modifications dans la
concentration des ions acides ou basiques produits par exemple de la fermentation des sucres.
Le système tampon de la salive (système acide carbonique/bicarbonate, phosphate, urée) maintient
un pH constant afin que la salive ne subisse que peu ou pas de variation et maintient des valeurs de
pH allant entre 6,2 à 7,4.
L`ion d'hydrogène représente la principale “variable” puisque:
il gouverne l`équilibre Ca3 (PO4)2 entre la dent et son milieu liquide;
il influence la solubilité et l`activité des macromolécules salivaires.
Il s`exprime en unités de pH . Ses sources sont les suivantes :
- sécrété par les glandes sous la forme d`acides organiques et anorganiques;
- produit par le microbiote orale;
- amené dans la cavité buccale des boissons et des aliments.

Sujet 4. Le rôle de la salive : Les tests salivaire

Il existent des test pour évaluer la quantité de salive : le Dentobuff Strip, qui peut mesurer la capacité tampon de la
salive ; On a le saliva check buffer qui mesure aussi la capacité tampon de la salive. On a le Dental saliva Ph
indicator, qui comme son nom l’indique mesure le pH salivaire. On a le saliva check mutans, qui permet de
détécter la bactérie S.mutans et son risque associé de carie.
Sujet 5 : Le rôle de la salive : Composés inorganiques

La variation salivaire se fait en fonction de la quantité des différends composés inorganiques : ce


sont les ions Na+, Cl-, K+, Hhco3-. Les taux entre la salive stimulée et non-stimulées varie pour les
ions : la salive non stimulée contient plus de K+ , alors que la salive stimulée contient plus de Na+
et de HCO3- et des taux egal d Cl-.

Sujet 6 : 1. Le rôle de la salive : Rôle du calcium salivaire

Le calcium lié existe sous forme de :


- ions anorganiques
- ions organiques petits
-macromolécules
Les protéines de la salive parotidienne ont une affinité particulière très forte pour Ca2+
La concentration de cet élément dans la salive totale est de 1-3 mmol/l
Selon le pH salivaire le calcium existe sous 2 formes: Ca2+ (ionisé) et Ca lié. Ca2+ est très important dans
l`attaque cariogène parce que c`est lui qui prend part à la stabilisation de l`équilibre entre les phosphates de
calcium entre dent et les liquides environnants.
Lorsque le pH diminue au-dessous les niveaux physiologiques, une partie des complexes existants est délivrées et
s`ajoute au bassin ionique de Ca2+ et PO43- ; par conséquent, l`apatite de l`émail de surface est protégée de se
dissoudre des concentrations accrues de Ca2+ et PO43- .
A un certain pH, quand le bassin des complexes de calcium est vidé, apparaît la sous-saturation et l`apatite passe
dans la solution. Ce niveau s'appele pH critique et il varie d'un individu à l'autre
Les échanges de calcium total entre la plaque bactérienne et la dent se font bidirectionnellement, en partant de là
où la concentration en Ca2+ est plus grande.
Quand le pH diminue après une provocation glucidique, le calcium lié délivrera Ca2+ , dont la concentration
augmentera dans la salive.
En même temps cependant, le pH salivaire augmente aussi progressivement et les concentrations Ca2+ vont
s`égaliser, en arrivant à l`équilibre initial entre la salive et la plaque bactérienne.

Sujet 7 : 1. Le rôle de la salive : Rôle du phosphate anorganique


Dans la salive celui-ci existe sous les formes suivantes:
acide phosphorique
ion phosphate primaire
ion secondaire phosphate
ion tertiaire phosphate
contribue aux produits de solubilisation du phosphate de calcium et implicitement au maintien de la
structure dentaire; dans le maintien ou le tamponnement du pH; constitue un important nutriment
pour la microflore orale en étant essentiel à la glycolyse. A une efficacité maximale à pH 6,8-7.

Sujet 8 : 1. Le rôle de la salive : Rôle du fluor salivaire

Le niveau salivaire poursuit le niveau plasmatique du fluor (après l`ingestion de fluor) mais aux valeurs moindres
de 20-40 %.
Roles :
En présence d’acides, les ions fluorures réagissent fortement avec les ions Ca et les Phosphates en formant des
fluoroapatites moins solubles que l’hydroxyapatite ( Ils modifient la structure de l’émail).
Ralentissent le mécanisme acidogène de la flore bactérienne.
Améliorent la reminéralisation (. Le dentifrice donne un apport constant de fluor provoquant un échange de
minéraux à la surface de la dent. Il y a dissolution des hydroxyapatites de l’émail et précipitation des apatites
fluorés)
Inhibent la formation de la plaque.
Sujet 9 : 1. Le rôle de la salive : Composants organiques: propriétes antibactériennes et
effets de mineralization

Les mucines
Ce sont des glycoprotéines muqueuses d`origine acinaire à grand poids moléculaire en contenant
40% glucides.
2 formes: MG1 et MG2 .
MG1 s`absorbe à l`émail en contribuant à la formation de la pellicule acquise, en le protégeant des
attaques physiques ou chimiques. On voit qu`elles sont secrétées par les glandes sous-
mandibulaires, labiale et palatines
MG2 sont hydrophiles, fortement hydratées par l`interraction entre les carbohydrates et l`eau; elles résistent à la
déshydratation en étant actives dans la lubrification et le maintien des surfaces mucosales humides. Elles sont
produites par les glandes sous-mandibulaires et labiales.
L`acide sialique des mucines qui participent à la formation de la pellicule acquise joue un rôle mineur dans le
stade initial de l`adhésion bactérienne

Sujet 10 : 1. Le rôle du facteur dentaire dans l'étiologie des caries : caractéristiques


dentaires qui influencent la résistance à l'attaque acide - caractéristiques physiques, structure
et composition de l'émail

Caractériqtiques physiques :

l’émail recouvrant la dentine coronaire se comporte comme une membrane semi-perméable, en


permettant l`entrée des fluides, des atomes et des petites molécules.
Il n`y a pas de réactions vitales ou cellulaires, mais ont lieu des réactions physicochimiques telles
les échanges ioniques.

Structure :
L`émail est un matériel solide semiporeux qui a dans sa structure :
l`espace interprismatique
- les microporeux : l`espace étroites intercristalique rempli d`eau
des sillons périkimata;
- des zones hypominéralisées; - de la dentine (fuseaux) – de l`émail –lamelles;
- défauts de réseau de l`émail: microfissures et géodes.
Les cristaux d`émail son associés en cristallites formant des prismes de l’émail.
L`émail prismatique et interprismatique sont de composition minérale identique, mais différente par l`orientation
des cristallites
et par une concentration plus importante en matrice organique dans l`émail interprismatique
La surface amélaire est presque toujours aprismatique.
Dans cette zone sont présentes de stries Retzius qui forment les périkymatie a leurs extrémités.

Composition :
anorganique : Calcium, Phosphore le fluor, carbonate, magnésium, strontium (sous forme de hydroxyapatite ou
fluoroapatite)
organique : les zones riches en matériel organique constituent de vraies interfaces par lesquelles a lieu la
diffusion des différentes substances dans l`émail.

sujet 11 Le rôle du facteur dentaire dans l'étiologie des caries: structure et la physiologie de
la dentine
Structure :
La dentine est la comosante minerale de l’appareil pulpo dentinaire et est un tissu unique traversé par des tubules
au diamètre de 1-2 μm. les tubules s`étendent de l`émail jusqu`à la pulpe, à une longueur d`environ 2,5-3,5 mm.
La dentine intertubulaire contient peu de collagène, tandis que la matrice intertubulaire a une matrice dense de
collagène. La ramification de tubules dentinaires diffère selon la localisation sur la dent : la dentine coronaire, la
ramification la plus caractéristique se trouve à la périphérie, où l`on trouve des rameaux terminaux typiques sous
la forme de Y.La différence entre la dentine radiculaire et la dentine coronaire est très bien marquée. L`absence
des rameaux terminaux et des tubules dans la zone la plus périphérique, la zone dentinaire de la région cervicale.
La dentine dans la zone cervicale à la jonction émail-cément est habituellement couverte de cément ;

Physiologie :
La perméabilité dentinaire est une propriété importante qui va influencer l`extension des réactions pulpaires dans
beaucoup de situations cliniques.
La perméabilité dentinaire varie avec :
l`âge de la dent;
le degré de minéralisation des tubules; les modifications tissulaires de la dentine;
localisation dans la dentine;
le rapport tube/espace intertubulaire;
réduction de la conductance du fluide dans le tubule;
la grande variation dans le nombre de tubules et le type de ramification dans les différentes zones de la dentine
coronaire.
En cas de la sclérose dentinaire – les tubules obturés réagiront différemment au conditionnement acide vis-à-vis
de la dentine non-affectée puisqu`il existe des différences dans le réseau de collagène, lorsqu`on l`expose au
conditionnement acide. Dans la structure du cément et de la dentine sous la jonction émail-cément peut former un
type inférieur de couche hybride après le conditionnement acide grâce au manque ou à un nombre réduit des
tubules ou ramifications.

Sujet 12 :1. Le rôle du facteur dentaire dans l'étiologie des caries : structure et composition
de complexe pulpo-dentaire

Malgré les différences dans la structure et la composition, la pulpe et la dentine sont intégralement connectées
dans le sens que les réactions physiologiques et pathologiques dans un tissu affecteront aussi l`autre (Elles ont une
origine embryologique commune ).
La pulpe dentaire peut être défini comme un tissu conjonctif de remplissage de la cavité centrale de la dent.
les corps cellulaires des odontoblastes se situent dans la région périphérique de la pulpe. Zones de la pulpe (de la
dentine vers la racine) : zone odontoblastique, zone acellulaire de WEILL, zone riche en cellules, zone centrale.
Les odontoblastes sont des cellules productrices de matrice et ils présentent toutes les organites caractéristiques
associés à la production de protéines et de protéoglicans.
le processus cytoplasmatique s`étend seulement environ 1/3 de la distance de la prédentine à l`émail aux dents
normales, chez les adultes jeunes.
Ce résultat montre que les modifications dans les tissus vitaux de la dentine coronaire apparaissent seulement dans
1/3 pulpaire.
L`espace périodontiblastique est plein de fluide et de terminaisons nerveuses : la sensibilité dentinaire peut être
étroitement associée à ces terminaisons nerveuses.
Ce résultat montre que les modifications dans les tissus vitaux de la dentine coronaire apparaissent seulement dans
1/3 pulpaire.
Les prolongements des odontoblastes ne contiennent pas d`organites majeures du corps de la cellule
Même après avoir formé la dentine primaire et que les dents ont fait éruption, les odontoblastes forment la dentine
de suite, mais dans un moindre terme.
Cette dentine se nomme dentine physiologique secondaire et souvent elle ne peut pas être distinguée de la dentine
coronaire primaire.
Du point de vue clinique, il est important de distinguer la dentine tertiaire, localisée, formée d`odontoblastes
primaires= la dentine réactionnaire comme réponse à un stimulus moyen (attrition); de celle formée par une nouvelle
génération d`odontoblastes = la dentine réparative qui est irrégulière dans la structure du moins à l`interférence avec
la dentine existe.
La dentine nouvellement formée localement varie comme structure et composition:
les tubules sont plus irréguliers;
la dentine est moins minéralisée;
la dentine a un contenu plus grand de matériel organique.
Cette dentine ne communique pas directement avec l’ancienne pour assurer la défense de la dent.

Sujet 13 : 1. Le rôle du facteur dentaire dans l'étiologie des caries: structure et composition
de le cément radiculaire
Structure
Le cément est un tissu calcifié qui forme l`enveloppe externe de la racine anatomique. Il y a 3 formes
principales du cément radiculaire : acellulaire(primaire) : plus calcifié que le second et arrangé dans
des lamelles séparées par des lignes parallèles sur l`axe long de la racine. Ces lignes représentent la
période de pause dans la formation du cément et elles sont plus minéralisées que le cément adjacent. ;
cellulaire(secondaire) : qui contient des cellules dans les espaces individuels (lacunes) qui
communiquent une avec l`autre ; et puis le cément intermédiaire : zone pathologiques de certaines
dents a la jonction cement dentine et contenant des restes cellulaires de la gaine de Hertung.
Le cément est plus large dans le 1/3 apical de la racine et sa perméabilité diminue avec l ‘âge.
On y retrouve :
les fibres Sharpey, qui sont la portion incluse des principales fibres du ligament périodontal ;
un groupe de fibres qui font partie de la matrice du cément proprement-dite

Composition :
Calcium, magnésium, phosphore, et matrice contenant carbohydrates et protéines .

Sujet 14 Le rôle du facteur bactérien dans l’apparition des caries dentaires: types et la
formation de plaque dentaire

Types :

La classification la plus habituelle de la plaque dentaire est basée sur sa relation à la marge gingivale (la ligne où
la couronne de la dent répond aux gencives):
Plaque supra-gingivale est le type le plus commun de la plaque dentaire qui recouvre la partie visible de la dent, et
les tissus gingivaux.
Plaque sous-gingivale est accumulée sous les gencives et est le plus souvent causer des problèmes de santé dentaire.

Formation :

La formation de la plaque dentaire commence presque immédiatement après brossez les dents.
Quelques minutes après le brossage des dents, la salive provenant des dépôts de la glycoprotéine commencent à
couvrir la surface de la dent avec ce que l'on appelle "pellicule".
1-La formation de la pellicule est la première étape dans la formation de la plaque dentaire.
la formation de la plaque répond à un processus dynamique impliquant l'attachement, la croissance, la disparition
et le rattachement bactériens en fonction du temps et des conditions locales.
La présence d`une pellicule protéinique (se constituant à partir des protéines de la salive et du fluide gingival) est
indispensable à la fixation des bactéries isolées.
Ce film de très fines épaisseurs se forme immédiatement sur toute la surface dentaire native ou le fraîchement
nettoyé (brossage, aéropolissage) :Il correspond à ce que l`on nomme la pellicule acquise exogène.
2-Colonisation microbienne requiert que les bactéries adhérent à la surface (Après le premier jour de
développement de la plaque, la flore devient beaucoup plus complexe)
Mécanismes sont complexes.
• Forces d’attraction de van der Walls et forces répulsives électrostatiques.
• Interactions physico-chimiques deviennent plus fortes
3-Multiplication (Après le premier jour de développement de la plaque, la flore devient beaucoup plus complexe)
La tendance de développement est la suivante: une fois que la couche de plaque augmente en grosseur, le milieu
change en faveur des microor. anaérobes et un nombre accru de bacilles Gr- peuvent maintenant se développer,
surtout dans les couches plus profondes même près de la surface dentaire.
4-maturation (atteint après 10 jours)
La phase de maturation de la plaque dentaire conduit à un milieu pauvre en oxygène et à une modification de la
flore bactérienne, À ce stade, on voit apparaître les premiers signes cliniques d’inflammation gingivale. On voit
une population bactérienne mixte (Gram+ ou Gram-, rondes et filamenteuses, aérobes et anaérobe).

Sujet 15 : Le rôle du facteur bactérien dans l’apparition des caries dentaires: la composition de la plaque
dentaire
La plaque dentaire se compose de microorganismes et d’une matrice interbactérienne ; Elle contient à peu près
20% de solide organique et inorganique et 80% d’eau. La composition bactérienne varie au cours du temps : Au
début, Gr +(streptocoques surtout) ; deux jours apres Gr- augmentent rapidement (Veillonela, Haemophilus) et
d’autres Gr+ arrivent (actynomyces) ; au bout d’une semaine, apparaissent spirilles et spirochetes ; après une
semaine, Les Gr+ ne représente que 50 pourcent.
Elle a une concentration d'un grand nombre d'acides et les micro-organismes acidogènes, le pH de repas faible,
une perméabilité réduite à la salive, une concentration faible des ions calcium et phosphate. Les composants de la
matrice : les polysaccharides matriciels (réserve importante pour les bactéries), les substances minérales, produits
du métabolisme bactérien (enzymes et toxines) , les lipides.

Sujet 16 :Le rôle du facteur bactérien dans l’apparition des caries dentaires: la capacité pathogène du
biofilm bactérien

– la concentration d`un nombre immense de microorg. résistants, dont la plupart sont aciduriques et acidogènes
sur une petite surface. (ex S. mutans et Lactobacilles ; c’est a dire qui maintient un milieu intracellulaire non acide
et l’adaptation cellulaire au stress acide extracellulaire en terme de production protéique)
– l`habilité de maintenir le métabolisme du sucre même dans des conditions de milieu extrêmes (pH très petit).
- la capacité de certains des microbes acidogènes (Str. Mutans) de fermenter
– la capacité à synthétiser des polisaccharides intracellulaires (glycogène et amylopectine) et extracellulaires
(glucans et fructans)
– La diminution préalable d`une manière constante et prolongée le pH à la surface dentaire sous le niveau de pH
critique, sous l`influence de certains facteurs: clearance buccal prolongée, age et maturation de la plaque,
concentration moindre en ions calcium et phosphore, individu carioactif et cariosusceptibles.

Sujet 17 :Le rôle du facteur bactérien dans l’apparition des caries dentaires: L`hypothèse
écologique de la plaque

Cette hypothèse relativement nouvelle stipule que les microbes associés à la maladie peuvent être présents sur les
sièges sains, mais à des niveaux trop petits pour que ce soit cliniquement relevant.
La maladie est le résultat d`un changement dans l`équilibre de la microflore résidente qui induit une modification
dans les conditions locales de milieu. La nature multifactorielle de la carie implique l`interaction d`une microflore
acidogénique-acidurique (principalement l’association S.mutans et Lactobacilles) sur une surface susceptible dans
un milieu favorable, simultanément aux apports fréquents d`aliments qui contiennent des carbohydrates rétentifs
et rapidement fermentables Les bactéries cariogènes peuvent être trouvées naturellement dans PB mais à un pH
neutre ces organismes sont faiblement compétitifs et ne sont présents que dans une petite proportion de toute la
communauté bactérienne. Dans ce cas, en respectant une diète conventionnelle, le niveau de ces bactéries
potentiellement pathogènes est cliniquement non-significatif, les processuss de déminéralisation- reminéralisation
étant en équilibre. Dans cette hypothèse, la carie est la conséquence des changements de l`équilibre naturel de la
microflore résidente de la plaque provoquée par une altération des conditions du milieu local (sucre de beaucoup
plus dense et un pH de beaucoup plus diminué).

Sujet 18 : Le rôle de l’alimentation dans l’apparition des caries dentaires: le potentiel


cariogénique d’hydrates de carbone (sucres)

Le Potentiel cariogène:
>60g/jour pour les adultes et les adolescents
>30g/jour pour les enfants préscolaires (Eurodiet Core Report, 2001).
La concentration de glucides critique de 10% glucose ou saccharose est suffisante pour le potentiel
cariogène
Le rôle cariogène des glucides
- utilisation préférentielle des glucides par les bactéries cariogènes, qui favorisent la sélection de celles-ci au cadre
de la plaque bactérienne;
- la production d`acides organiques par fermentation à l`interface bactérienne-émail, qui déterminent la
modification de l`équilibre ionique au niveau de l`interface en faveur de la déminéralisation de l`émail.
Les facteurs qui influencent le potentiel inducteur cariogénique des polysaccharides:
Le type du polysaccharide
La forme physique de présentation
La quantité et la concentration
La fréquence de l`apport
L`association à d`autres principes nutritifs.
A été longtemps considéré le carbohydrate le plus cariogène puisque: produit par fermentation une grande
quantité d`acides et représente le substratum unique pour la synthèse PZ extra et intra-cellulaire par SM;
c`est le substratum nutritif préféré par SM. L`augmentation du nombre de SM au sein de l`écosystème buccal est
fortement liée à la consommation de saccharose.

Sujet 19 : Le rôle de l’alimentation dans l’apparition des caries dentaires: le rôle du la


consistance, la fréquence d’ingestion, la nature physique de l’aliment et l’influence des modes
de consommation

La consistance : Les aliments sucrés qui restent collés aux dents, tel le chocolat, les caramels, biscuits et
pâtisseries sont hautement cariogènes, car, sans brossage, le sucre séjourne longtemps dans la cavité buccale.
Par contre, les aliments de consistances fibreuses comme les fruits et les légumes sont plus rapidement éliminés
de la cavité buccale et sont par conséquent peu cariogènes.
Lors de snacks ou de collations à l’extérieur, il est important de privilégier une alimentation peu collante et pauvre
en sucre comme le pain ou les céréales, surtout lorsqu’un brossage des dents n’est pas possible.
La fréquence d’alimentation :
La manière dont le sucre est consommé est plus importante, pour la prophylaxie de la carie, que la quantité
consommée. Ce qui est nocive pour la dent c’est l’ingestion continue de sucre durant la journée.
La nature physique : Conditionne son temps de rétention en bouche, plus ilest long plus la production d’acide sera
importante(bonbons collants, barres céréales) ;Viscosité, solubilité, texture aliment ; Flux salivaire ; Mastication,
activité musculaire (aliments prémâchés ) ; Morphologie dentaire ;Environnement : restaurations, dispositifs ODF
L’influence des modes de consommation :les corps gras exercent un effet tampon sur l’acidité intrabuccale et
concourent à limiter le pouvoir cariogène des aliments sucrés avec lesquels ils sont#consommés.
Le «syndrome du biberon » est un autre exemple d’influence déterminante d’une habitude de consommation
délétère pour la santé buccodentaire.

Sujet 20 :Le rôle de l’alimentation dans l’apparition des caries dentaires: Actions
carioprotectives des aliments:
La prévention ou l`écartement de la plaque bactérienne.
l`inhibition du métabolisme bactérien
La stimulation de la salive
L`assurance des substances pour la production des métabolites alcalins
La stimulation du catabolisme de l`acide lactique pour former des acides plus faibles
Aliments carioprotectifs:
lait, fromage (Le fromage consommé après un dessert sucré permet de diminuer la production d’acide et la
cariogénicité d’un dessert sucré)
noise, noisettes
café, cacao,thé

Sujet 21 : Le rôle de l’alimentation dans l’apparition des caries dentaires: Les substituents de
sucre, xilitol
non-caloriques: aspartame; cyclamate; saccharine; acésulfamme de potassium; sucralose.
caloriques:
glucidiques (fructose, glucose, sucre inverti, sirop de maïs, mélange de polymère de glucose et fructose);
alcooliques (sorbitol, xylitol, mannitol, lycasin).
Xylitol (pentitol) sucre à cinq carbones
Alcool de sucre naturel
Goût comparable au sucre de table
Non-fermentescible
Non acidogène
Non cariogène et cariostatique
L`utilisation de la gomme à mastiquer au xylitole réduit le nombre SM; stimule la reminéralisassions et arrête
l`évolution des caries incipientes.
Sujet 22 : 1.Le rôle de fluor dans les mécanismes de déminéralisation et réminéralisation des
tissus dentaires: Mécanisme d’action et produits de santé sources de fluor utilisés dans la
prévention de la carie dentaire

Le fluor agirait en favorisant la reminéralisation de l’émail et en inhibant la production d’acides par les bactéries.
L’efficacité carioprotectrice maximale est obtenue grâce à des apports faibles mais réguliers de fluorures dans la
cavité buccale assurant la présence continue d’ions fluorures à la surface de l’émail des dents. Les modes de
délivrance du fluor au contact des dents sont multiples.
De nombreuses sources de fluor sont disponibles : l’eau de boisson, les aliments et les produits de santé
(médicaments, produits cosmétiques et dispositifs médicaux) sous forme d’apports topiques ou systémiques.
il est difficile de distinguer apport topique et systémique car les apports systémiques se font par voie buccale,
permettant un effet topique au moment du passage dans la cavité buccale. La concentration salivaire issue de
l’apport systémique est toutefois très faible.
Par ailleurs, les formes topiques sont susceptibles d’être partiellement ingérées par les enfants.

Sujet 23 :Les caractéristiques de déminéralisation dans la carie dentaire.


Une fois que la dissolution de l'hydroxyapatite sur les couches internes formant le corps de la lésion.
Dans le même temps, par reprécipitation de fluorapatite au extérieure, est individualisée une couche
approximative intègre qui contenant des niveaux élevés de fluorure que l'émail sain environnant.
Lorsque le pH augmente dans les fluides de la plaque bactérienne, s`installe l`état de sursaturation pour
hydroxyapatite et fluorapatite, favorisant ainsi la reminéralisation dans l'extérieur de la zone affectée.
Les ions sont disponibles, mais dans une moindre mesure, dont certains ont été éliminés dans la salive, de sorte
alors qu'il y ait une perte nette de minéral, en particulier dans le corps de la lésion.
La présence de la couche de surface est une particularité de déminéralisation qui se produit dans la carie dentaire.

Cette couche a une haute résistance à l'attaque acide conférée par ses particularités structurelles (orientation
cristalline uniforme, une plus faible concentration de carbonate et de magnésium, une concentration plus élevée de
fluorapatite, etc.) et la présence des biofilms de conditionnement salivaire sur sa surface.
La couche de surface est le résultat d'un processus dynamique qui a lieu à l'interface du liquide - la phase
minérale. D'autre part, la couche externe présente dans les caries non-cavitaires semble être une barrière aux ions
de calcium, de phosphate et fluorure d'origine externe, ce qui pourrait intensifier les processus de reminéralisation
dans la lésion de sous-surface.

Sujet 24 :Les caractéristiques de réminéralisation dans la carie dentaire

La reminéralisation des lésions dentaires a besoin de la présence des cristaux d`apatite,


partiellement déminéralisés qui peuvent grandir à un diamètre original comme résultat à
l`exposition aux solutions sur-saturées vis-à-vis de l`apatite.
Très rarement peuvent se former aussi des cristaux tout à fait nouveaux.
Dans la carie a lieu une considérable reminéralisation de la couche externe quand il n`est pas
couvert de plaque, mais puisque la diffusion vers l`intérieur est très lente, la couche externe protège
le corps de la lésion non pas seulement contre la déminéralisation, mais aussi la reminéralisations.
Expérimental, le corps de la lésion est reminéralisé seulement lorsque la couche de surface et la
plaque est contrôlée de sorte qu'elle crée un accès libre des ions calcium, phosphate et fluorure dans
la salive. Clinique est interdite l'élimination thérapeutique de la couche extérieure afin de soutenir la
reminéralisation, parce que le contrôle permanent de la plaque est impossible et dans le même
temps crée un accès libre de ces acides qui augmentent le taux de déminéralisation.

Sujet 25 :L`influence de la structure et composition des tissus sur les caries de dentine et
cément : les aspects structuraux

Les surfaces radiculaires (cément ou la dentine exposée) semblent être plus sensibles à la carie que
l'émail. La perméabilité et la réactivité de surface de la racine va changer afin qu'ils deviennent
moins cario-susceptibles.
L`évolution de carie dans la dentine semble être beaucoup plus rapide que dans l'émail, aux raisons
de l'augmentation de réactivité des cristaux d'hydroxyapatite, la teneur plus élevée en matières
organiques et en particulier la structure tubulaire. Les lésions actives, l'évolutives peut être arêtés en
évolution, formant une couche de surface avec une haute teneur en minéraux.
Les dents vitales seront répondues à la plupart des stimuli exogènes, par l'apposition de minéraux
du long et à l'intérieur des tubules dentinaires. Ce phénomène, avec exode de fluide dentinaire
contribue à réduire le taux de progression de lésions dans la dentine. Cette augmentation du minéral
provient probablement de l`exposition quotidienne au fluor des pâtes dentifrices et la diminution de
la provocation cariogènique est due à l`écartement quotidien de la plaque bactérienne. Le fluor
s`accumulera graduellement dans la couche de surface comme résultat des processus successifs et
de reminéralisassions. Tout comme à l`émail, il y a une couche de surface au-dessus du cément ou
de la dentine exposée qui contient une quantité de fluor beaucoup plus grande que les tissus
normaux environnants.
TP CARIO : sujet 1 à 13

1. Généralités : Définitions et classifications des caries dentaires

La carie dentaire est une maladie infectieuse causée par la plaque bactérienne
Bactéries : Streptococcus mutans, lactobacillus
Elle entraine une déminéralisation et destruction de l’émail, les bactéries adhèrent aux surfaces
dentaires. C’est une maladie qui implique l’hote, la microflore, l’alimentation et le facteur temps.

C’est un processus dynamique ou la dissolution est la réprécipitation des sels minéraux des
tissus dentaires. Le processus de déminéralisation commence au moment ou le pH diminue à la
valeur de 5.5.

On les classifie selon :


- L’aspect clinique, non cavitaire ou cavitaire
- Le type de lésion, primaires, secondaires
- L’évolution clinique, rapide à aigue, évolution lente, caries dentaires arrêtées stationnaires et
caries guéries
- Le tissu affecté, carie de l’émail, carie de la dentine, carie du cément
- Le critère iatrogénique, carie srésiduelles, caries récidivantes
- Le nombre des surfaces affectées, simple (1 surface), Composée (2 surfaces), Carie complexe
(3 surfaces au moins)
- Le type de cavité, classe 1, classe 2, classe 3, Classe 4, Classe 5, Classe 6
On a également la classification radiologique et la classification des lésions après localisation et
siège.

Classification radiologique :
- D1, lésion dans la moitié externe de l’émail
- D2, Lésion dans la moitié interne de l’émail
- D3, Lésion dans le tiers externe de dentine
- D4, Lésion dans le tiers moyen de dentine
- D5, Lésion dans le tiers interne de dentine
2. Instrumentaires utilisé dans le traitement des caries dentaires

On a :
- Les instrumentaires à examiner
- Instrumentaires pour la préparation des cavités
- Instrumentaires pour la restauration des dent
Examen clinique :
- Miroir dentaire
- Sonde dentaire
- Précelle dentaire
Préparation cavités :
- Instrumentaires de mains, ciseaux email houe, hachette, gingivaux
- Rotatif
- Laser
- Aéro abrasif
Instruments à action dans la dentine :
- Excavateur ronds
- Excavateur à cuillère
- Excavateur ronds à triple angulation
- Cuillère Black
Rotatifs :
- Pièce droit
- Pièce contre angle
- Turbine
- Fraises
- Pierres
Fraises :
- Fraises sphériques
- Fraises cylindriques
- Fraises cône inversé
- Fraises pour fissurotomie
- Fraises dentaires diamantées
Restauration des dents :
- Spatule à ciment
- Spatule buccale
Instruments de condensation Fouloir :
- Dycalon
- Fouloir
- Porte amalgame
- Amalgamateur
SUJET 3

4. L’isolation du champ opératoire

Champ opératoire : Ensemble de matériel et de matériaux permettant un acte opératoire clinique


conforme aux données acquises de la science. L’objectif premier est d’assurer l’asepsie, mais ce
n’est pas le seul interet.

On utilise des matériaux absorbants comme les rouleaux de coton.


Au niveau de la maxillaire, ils sont placés dans le vestibule de la cavité orale
Au niveau de la mandibule, ils sont placés dans le vestibule et para lingual et à l’orifice du canal
ptérygoidien de Sténon.

On utilise également les compresses de gaz Hydrophile de coton, mais ils peuvent être la cause
d’irritation mécanique des tissus, irritation chimique par ses comoosantes, et peuvent perte
capturées accidentellement par les instruments rotatifs.

On a ensuite les tampons salivaires Drytips, qui permettent de maitriser l’écoulement de la Savile
de la parotide pendant environ 15 minutes.

On a la Digue, qui peut être posée dans tous les domaines de la médecine dentaire restauratrice,
endodontie et traitements sous anesthésie narcotique inclus.
Elle permet l’isolation de l’espace opératoire, celle de la cavité buccale, et permet d’éviter le
danger de lésions des tissus mous par les instruments rotatifs et diminué par la délimitation du
champs de travail.

Elle permet un confort opératoire, un meilleur accès, meilleure visibilité et meilleure


concentration…
Elle assure le confort du patient et la position ergonomique du dentiste.

Cependant elle a des inconvénients :


- Prix élevé
- Temps de travail prolongé
- Technique d’application laborieuse
- Apprendre la pose de la digue est plus difficile à acquérir que l’isolation par d’autres moyens
- Etendue du système avec les pinces, les crampons…
Elle est contre indiquée localement pour :
- Allergies au latex
- Allergie à l’acier
- Dents courtes
- Dents en malposition
- Dents bombées
- Dents très délabrées
- Dents permanentes en évolution chez l’enfant
- Macroglossie…
De manière générale, elle est déconseillée pour :
- Patients qui souffrent d’asthme
- Patients qui souffrent d’une maladie mentale
- Patients avec des végétations adénoïdes
On a :
- Feuille de digue
- Cadre
- Pinces à perforer pour digue
- Guide de perforation
- Clamp ou crampon
- Pince à clamper
5. Le traitement chirurgical des caries dentaires occlusales C1 BLACK pour restaurer les
amalgames.

Instruments rotatifs :
- Fraises globulaires, cylindrique et cône inversé en acier ou extradure pour des vitesses faibles
- Fraises diamantées ou extradures de même formes pour la turbine
- Pièces correspondantes (contre angle et turbine)
Instruments de main :
- Excavateurs à cuillère Black
- Ciseaux à émail
1. Isolement
2. Ouverture du processus curieux
On se limite à écarter l’émail fragile, à aspect de craie, à partir des marges de la cavité avec des
fraises cylindriques diamantées, à grande vitesses ou des fraises globulaires à des vitesses
conventionnelles, qui sont introduites dans la cavité pour qu’elles soit ensuite retirées en
s’appuyant sur les parois latérales de la carie.
L’accès se fait à l’aide de Fraises boules, à l’aide de Fraises cylindriques et avec des ciseaux à
émail.
3. Curetage mécanique, pour l’éviction des tissus cariés, elle se fait à l’aide de fraises boules en
acier ou de préférence en carbure de tungstène montées sur contre angle à vitesse lente.
Le curetage par air abrasion, réservé aux caries superficielles
4. L’extension préventive, elle n’est plus nécessaires
5. La rétention
6. La résistance
7. Le finissage des larges (technique de biseautage avec fraise diamantée cylindrique, fraise
diamantée conique)
Nettoyage de la cavité (sèchement et inspection finale de la cavité, on écarte les poudres
dentaires restantes, les petits restes d’émail éventuellement restés dans l’étape antérieure, les
traces de salive et de sang…)

6. Traitement chirurgical des caries dentaires occlusales C1 pour restaurer les résines
composites.

Instruments :
- Brossettes
- Pâtes ou poudre abrasive glycérine ou de fluorure
- Matériau de scellement Helioseal, Concise
- Applicateurs
1. Isolement, par application de la digue, la réalisation d’un champ opératoire complètement sec
est absolument nécessaire, la contamination par le sang ou la salive compromet l’adhésion,
les mucines salivaires annulent la rétention micro mécanique des résines composites
2. Préparation du contour de la cavité, ouverture du processus curieux avec une fraise
diamantée cone pointu, une fine très petite fraise diamantée boule à grande vitesse et sous
irrigation continue avec de l’eau, le contour de la cavité comprend tous les sillons et fossettes
cariées.
3. Exérèse de la dentine infectée, réalisée à l’aide de fraise boule en acier montée sur contre
angle, la taille des instruments utilisés varie en fonction de la grandeur de la cavité
4. Le biseautage
5. Le nettoyage de la cavité, elle doit être débarrassée des débris de fraisage et de toute trace
de sang, il faut rincer la cavité au moyen de spray air eau. Après séchage, la cavité est
décontaminée au moyen d’une solution antiseptique appliquée au moyen d’un coton imbibé.

7. Le traitement chirurgical des caries dentaires proximales C2 pour restaures avec les
amalgames classiques.

Intruments :
- Fraises globulaires cylindriques et cône inversé en acier ou extradure pour des vitesses
conventionnelles
- Fraises diamantées ou extradures de même formes pour la turbine
- Pièces correspondantes
- Excavateurs à cuillère Black
- Ciseaux à émail gingivaux
1. Isolement
2. Ouverture du processus curieux
3. Ecartement de la dentine infectée
4. Extension préventive avec des fraises fissure fine
5. Rétention pour une bonne stabilité et une bonne forme de rétention de ces cavités proximales.
Elle peut être réalisée à l’aide d’une fraise cylindrique en carbure. Elle se fera en sens cervico
occlusive, en sens occluse cervical et en sens méso distal puis vestibule lingual
6. Résistance
7. Finissage de marges, à l’aide de fraises diamantées cylindriques à des vitesses
conventionnelles ou à l’aide des instruments Black pour l’émail au niveau de la paroi gingivale.

8. Le traitement chirurgical des caries dentaires proximales pour restaurer avec les
amalgames proximaux occlusales limitées classe 2.

- Isolement
- Ouverture processus curieux indirect ou direct
- Ecartmeent dentine infectée
- Extension préventive, cavité proximo occlusive limitées
- Rétention
- Résistance
- Finissage des marges
- Nettoyage

Si accès direct : Cavité ressemble à 1 cassette à 5 parois


Si indirect : Tunnel, élargissement jusqu’à destruction crête marginale et du point de
contact.
9. Traitement chirurgical des caries dentaires proximales pour restaurer avec les
composites, méthode classique et minime invasive : SLOT

Préparation en entonnoir SLOT

Permet de préserver la structure de résistance de la CM sans interférer avec la structure


de la face occlusive. Necessité 2mm d’émail sain au dessous de la CM

Etapes de travail :
- Isolement
- Ouverture processus curieux
- Exérèse dentine infectée
- Extension préventive
- Résistance
- Finition

10. Traitement chirurgical des caries dentaires proximales pour résines composites ;
méthode classique et minime invasive : tunnel.

Destiner à retirer la carie proximake à travers un canal démarrant de la surface occlusive


et permet de préserver la crête marginale

Etapes de travail :
- Isolement digue + matrice
- Ouverture processus curieux
- Exérèse dentine infectée
- Extension préventive
- Rétention
- Résistance
- Finition des bords + technique sandwich

11. Traitement chirurgical des caries dentaires des dents antérieures sans de l’angle
incisif pour restaurer avec les résines composites. Classe 3

Indication : Lésion capitaine émail ou émail + dentine chez patient avec bonne hygiène

Contre indication : Lésion non capitaine, caries rampantes, mauvaise hygiène dentaire

Etapes de travail :
- Choix nuance du matériaux + brossage profond
- Digue
- Ouverture processus curieux direct évolution vers vestibulaire ou indirect accès oral
- Exérèse dentine infectée instrument manuels +++
- Extension préventive
- Rétention accentuation angle incisif, biseau, mordançage acide, adhésif
- Résistance
- Finition biseautage
- Nettoyage
12. Traitement chirurgical de la dentaire des dents antérieures avec destruction de
l’angle incisif pour restaurer avec de la résine composite classe 4

Utilisation de matériaux composite associés à des systèmes adhésif amélo dentinaires.


Quand destruction coronaire importante, association avec les pivots dentaire provisoires
en attendant la thérapie définitives.

Etapes :
- Ouverture processus curieux direct
- Exérèse dentine infectée manuel +++
- Extension préventive enlevé seulement émail fragile
- Rétention difficile, convexe
- Résistance préparation la plus conservatrice possible
- Finition, biseautage marges d’émail

13. Traitement chirurgical des lésions cervicales pour restaurer avec les amalgames
Classe 5

Dent pi, bord cervical, cavité jonction émail cément ou cément. Risque curieux moyen

Etapes :
- Isolement : éviction gingivale
- Ouverture processus curieux : Direct si gencive inflammé, obturation provisoire le
temps qu’elle guérisse
- Exérèse dentine infectée
- Extension préventive forme de contour en fonction ampleur et localisation lésion
- Rétention paroi pulpaire légèrement convexe + paroi est convergente vers ext
- Résistance : pas de problème
- Finition bord émail lisse
- Nettoyage
13. Le traitement chirurgical (la préparation) des lésions cervicales pour restaurer avec les
amalgames (Cl. V Black)

LES ÉTAPES DU TRAVAIL


1. l'isolement
- est d'une importance particulière
- la difficulté majeure dans le rétablissement de ces cavités est l'humidité
- La gencive en regard de la carie, juxta- ou sous-gingivale, peut être enflammée, bourgeonnante et
envahir la lésion.
En fonction de l'état parodontal, une éviction gingivale, temporaire ou définitive peut se pratiquer
à l'aide de moyens
- mécaniques (pose d'un champ opératoire et matrices)
- mécanochimiques (fil de rétraction imprégné d'une substance astringente)
- chirurgicaux (chirurgie parodontale).
2. L’ouverture du processus carieux
-l'accès est direct
-En général, ce sont des caries déjà bien ouvertes
-l'accès doit être facilité si la gencive marginale enflammée proliféré dans la cavité carieuse
-obstruent la cavité avec des matériaux d'obturation provisoire ►les gencives guérissent en
quelques jours
3. Exérèse de la dentine infectée
- Il est réalisé à l'aide de fraise boule en acier montée sur contre angle
-La taille des instruments utilisés varie en fonction de la grandeur de la cavité
4. L'extension préventive
- est réalisée avec des fraises cylindrique ou conique en acier ou en carbure de tungstène
- les fraises se déplacent perpendiculairement à la paroi axiale
- l'émail non soutenu et déminéralisé restant est éliminé
- la préparation de la cavité est basé sur l'expansion de la carie dentinaire
- l'émail marginal affecté est polie avec des disques à papier et est soumis à une thérapie de fluorure

La forme de contour de la cavité est dictée par l'ampleur et la localisation de la lésion


- Resulte une cavité de forme ovale, ronde ou réniformes
-La profondeur minimale de la cavité est:
- 1 à 1,25 mm - de l'émail
- 0,5 mm de la jonction émail / dentine en direction pulpaire
- 0,75 mm - de la jonction émail / cément

5. La rétention
- la paroi axiale sera légèrement convexe dans le sens mésio-distal et cervico-occlusal et va suivre la
jonction émail-dentine
- cette convexité permet le respect de l’intégrité pulpaire
- le fond de la cavité est parallèle à la surface externe dentaire
► est réalisé avec une fraise cône inversé qui est conduit circonférentielle
- les parois latérales sont légèrement convergentes vers l'extérieur
- autres auteurs indiquent la réalisation des sillons au niveau de l’angle axio-occlusal et l’angle axio-
gingival avec une fraise boule le numéro ½
►l'insertion d'amalgame dans les zones arrondis est plus efficace que dans les zones angulaires
(pointu)
-Quand la carie cervicale s'étend de manière dans le sens mésio- distal et dans le sens vestibulo-
lingual
►est indiquée la réalisation d’un sillon circonférentiel avec une fraise boule le numéro ½ à
l'union des parois latérales avec la paroi axiale
6. La résistance
- la restauration n'est pas directement soumise aux forces de mastication
- la résistance ne pose pas problème
7. La finition des bords
- les bords d'émail doivent être lisses
- les angles de réunion des parois latérales seront arrondis
- l'angle marginal sera maintenue à 90 ° dans l'émail et le cément
- le biseautage n’est pas indiqué
8. Nettoyage de la cavité et l'inspection finale

14. Le traitement chirurgical (la préparation) des lésions cervicales pour restaurer avec les résines
composite. (Cl. V Black)

LES ÉTAPES DU TRAVAIL


1.l'isolement
- lorsque le bord gingival de la cavité est en dessous du bord libre de la gencive
► la rétraction gingivale est indiquée
2. L’ouverture du processus carieux
-l'accès est directement
-l'accès est difficile, si la gencive marginale est enflammée et prolifère
dans la lésion
► l'accès doit être facilité
- avec des matériaux d'obturation provisoire
- chirurgie parodontale
3. Exérèse de la dentine infectée
►de la périphérie de la lésion au niveau de la jonction émail /dentine
► Commencez par nettoyer les parois latérales et ensuite la paroi parapulpaire
4. L’extension préventive
- se fait avec des fraises cylindrique, conique, en acier ou en carbure de tungstène, qui sont tenues
perpendiculairement à la paroi axiale
- préparation de la cavité - en fonction de l'extension la cavité
- la profondeur de la cavité est:
- 1 à 1,25 mm - de l'émail
- 0,75 mm - de la jonction émail / ciment
- minimum de 0,3 mm – dans la dentine
5. La rétention
- Est plus élevé à cause de l'adhérence accrue de la surface
6. La résistance
- la restauration n'est pas directement soumise aux forces de mastication
7. La finition des bords
a. cavité de classe V biseauté
- quand la paroi gingival est situé dans l'émail
► Un biseau circonférentiel est fait, moins sur la paroi gingival à l’aide de fraises diamantées flamme
à un angle de 40 °, avec une largeur de 2 mm OU
► un biseau large seulement sur le bord incisif jusqu’à l'équateur anatomique de la dent
b. Cavité de classe V classique biseautée
- la paroi gingival est située dans le cément
► est atteint un sillon gingival de rétention
- l'angle externe marginal est de 90 ° (degrés)
- la résine composite n'adhère pas au cément
► la paroi incisale sera biseauté
8. Nettoyage de la cavité
15. Le traitement chirurgical (la préparation) des caries de surface radiculaire

I.LA RESTAURATION RADICULAIRE D’AMALGAME

PRÉPARATION DE LA CAVITÉ
- ces lésions sont souvent situées proximale
- la cavité préparée doit être rétentive « en entonnoir » ou « slots »

LES ÉTAPES DU TRAVAIL


1. l'isolement
2. L’ouverture du processus carieux
-l'accès est directement à partir de la surface vestibulaire ou linguale le plus rapprochée de la carie
3. L’ exérèse de la dentine infectée
- À la vitesse conventionnelle – avec fraises boules en acier n° 2 ou n° 4
- avec instrumentaire à main
- la dentine infiltrée est enlevée
4. La rétention
- Sont effectués deux sillons avec une fraise boule n°1/4 à 0,5 mm de la surface externe sur les parois
occlusal et gingival
- la profondeur des sillons = 0,25 mm ou la moitié (1/2) du diamètre de la fraise
5. La finition
- le biseautage n’est pas indiqué

II. LES RESTAURATIONS RADICULAIRES EN RÉSINE COMPOSITE

Sont contre-indiqués en raison:


- les bords de la cavité sont représentés par le cément radiculaire ( le résine composite n'adhère pas
au cément) - il y a un mauvais contrôle de l'adaptation marginale dans les zones de rétention
bactérienne maximale
Cependant, ils peuvent être utilisés sur les faces vestibulaire et linguale:
► sont réalisés des cavités avec un design mixte, classique biseauté
► la restauration coronaire est réalisé par le technique sandwich ouverte ou fermée

III. LES RESTAURATIONS RADICULAIRES EN CIMENTS VERRES IONOMÈRES

Les ciments verre ionomère et verre ionomère modifié à la résine


restent des matériaux de choix pour la restauration de ces lésions
- Bonne adhérence à la dentine, le cément et l'émail
- L'étanchéité supérieure
-un effet cario-prophylactique
- dans les caries radiculaires proximales, les cavités seront sous la forme d'un sillon
- dans les caries vestibulaires ou linguales , les cavités ont un design mixte
16. La protection d’organes pulpo-dentinaire dans les cavités superficielles
17. La protection d’organes pulpo-dentinaire dans les cavités moyennes

Pour chaque matériau de chaque cavité (superficielle, moyenne, profonde) voir le TP 10


+ de détails sur les matériaux
18. La protection d’organes pulpo-dentinaire dans les cavités profondes

En ce qui concerne les posibilités de protection de l’organe pulpo-dentinaire dans la thérapie des
caries profondes, on prend en consideration trois situations :
•Coiffage pulpaire indirect- la protection pulpo-dentinaire par application de lynère avec du
hydroxide de calcium dans des cavités à grosseur de la dentine restante sous 2 mm ;
•La thérapie stepwise dans les caries profondes à évolution aigue ;
•Le coiffage pulpaire direct

Coiffage indirect
Définition : le maintien intentionnel d’une couche de 0,5-1,5 mm de dentine affectée sous un lynère
d’hydroxide de calcium, en vue de la stérilisation et de sa réminéralisation, ainsi que pour stimuler de
la stérilisation et de sa réminéralisation, ainsi que pour stimuler les processus de néodentinogénèse
et de déposition de dentine tertiaire.
•Définition : acte thérapeutique complexe, par lequel assure la désinfection de la plaie dentinaire et
l’oblitération des canalicules dentinaires, la protection de la pulpe vis-a-vis des agents physiques et
chimiques, ainsi que la stimulation des mécanisms de néodentinogénèse, qui se réalisent par
l’application sur la plaie dentinaire d’une couche de matériel de coiffage.

Il est recommandé d’écarter la dentinecariée au niveau des parois latérales et d’une partie de la
dentine affectée au niveau de la paroi pulpaire/parapulpaire.
L’application d’un lynère à base d’hydroxyde de calcium et la reconstitution coronaire avec de
l’eugénate de zinc sur une période d’au minimum 6-8 semaines, période qui peut être prolongée à 3
mois, réduira l’incidence des ouvertures de chambre pulpaire par réminéralisation dentinaire et la
déposition de dentine tertiaire.
C’est un acte thérapeutique qui poursuit les suivants objectifs :
•la prévention de l’ouverture de la chambre pulpaire ;
•la désinfection de la plaie dentinaire ;
•le scellement des canalicules dentinaires ;
•la stimulation des mécanismes de neodentinogénèse ;
•la stimulation de la réminéralisation dentinaire.

Coiffage direct
Définition )- la méthode biologiquement conservatrice, qui consiste à couvrir la pulpe dentaire avec
une substance non-irritante, à action antiseptique et antiinflammatoire, qui maintient en totalité la
vitalité de la pulpe dentaire.
Technique : application de lynère à base de hydroxide de calcium ou de matériaux alternatifs de type
MTA, directement sur l’orifice d’exposition pulpaire.

Technique :
•Après l’isolement du champ opératoire et le contrôle de la vitalité pulpaire on peut effectuer de
l’anesthésie locale sans vasoconstricteur ;
•On écarte la dentine affectée et infectée restante sur les parois latérales et la paroi parapulpaire, en
évitant la pénétration des fragments de dentine dans la chambre pulpaire et l’on associe des
irrigations aux antiseptiques légers (NaOCl 1% serum physiologique) ;
•L’hémostase se réalise avec des boulettes de coton stérile imbibées en eau oxygénée officinale
(concentration faible) ;
•On applique des boulettes de coton stériles, séches, on sèche avec spray d’air chaud, sans pression ;
• Après l’application du lynère type suspension ou cément à base d’hydroxide de calcium, on peut
effectuer la restauration définitive dans la même séance ou l’on recourt à la restauration temporaire
avec de l’éugenate de zinc.

19. Techniques des restauration dans les cavités (Cl. I Black) avec les amalgames

L’insertion de l’amalgame à l’aide de porte- amalgame


- pistolet à amalgame
- pour transférer des incréments dans la cavité
LA CONDENSATION DE L'AMALGAME DANS LA CAVITÉ
-chaque couche est condensée avec une pression contrôlée
- le but est d'adapter l'amalgame aux marges, aux parois de la cavité
LA MODÉLISATION
avec des instruments tranchants:
- Couteau à sculpter l’amalgame
- Instrument à amalgames Hollemback
- Instrument à amalgame Cleoid
Le brunissage pré- et post-modelage des bords améliore l'adaptation de la restauration
- Il est recommandé de brunir l’amalgame durant la prise afin d’améliorer la régularité de la surface
-Brunissoirs
POLISSAGE :
- La qualité de la restauration d’amalgame peut être améliorée par polissage.
- L’amalgame doit être laissé à durcir pendant 24 à 48 heures avant de procéder au polissage
- Toutes les procédures de polissage doivent être effectuées sous jet d'air- eau
20. Techniques des restauration dans les cavités (Cl I Black) avec les résine composite

Les étapes
- Isolation avec la digue
- mordançage
- L'application uniforme d'agent de liaison et ultérieures photopolymérisation
- Application d'une fine couche de résine sur le fond de la cavité
- l'obtention de l'anatomie occlusale
- sculpture du puits et fissures pour atteindre l'anatomie naturelle
- Vérification du contact occlusal avec papier à articuler
- Réduction des points forts
- l'anatomie restauré comparable à dents adjacentes naturelles
- Restauration après finition et de polissage

21. Technique des restauration dans les cavités (Cl II Black) avec les amalgames

Les restaurations doivent rétablir une morphologie coronaire permettant une physiologie normale.
Ainsi, il faut reconstituer les fossettes, les crêtes, les bombés proximaux, le point de contact.
Aides à la reconstitution des faces proximales:
- une matrice,
- un porte-matrice,
- des coins interdentaires

Les coins interdentaires


- assurent une bonne herméticité de la matrice au niveau du bord gingival, permettent à celle-ci de
résister aux pressions exercées lors du remplissage de la cavité
- participent à l'écartement des dents.
- Ils protègent la papille de traumatismes
- ils établissent l'élargissement gingival de point de contact

La matrice doit répondre à certaines exigences


- Elle doit permettre de reconstituer la morphologie normale de la dent à obturer.
- Elle devra reproduire le contour anatomique de la couronne afin d'assurer le bon positionnement
de la zone de contact.
- Elle doit donc être suffisamment souple pour bien s'adapter aux bords de la cavité
- Son épaisseur doit être peu importante pour pouvoir être compensée par l'écartement des dents
- Sa surface doit être parfaitement polie et lisse.
- La hauteur de la matrice doit dépasser le bord occlusoproximal de la dent voisine de manière à
permettre l'obtention d'une obturation en léger excès.
- Concernant les amalgames, la bande matrice sera de préférence en acier, d'une épaisseur moyenne
de 2 à 4 centièmes de millimètre, entraînant ainsi une séparation minime des dents.
- Il est indéniable qu'une matrice bien adaptée, consolidée par un coin interdentaire approprié,
empêche,dans une large mesure, la formation d'excès pénibles ou impossibles à enlever.
- le remplissage débute au niveau cervical
- l’insertion , la condensation et la modélisation de l'amalgame dans la cavité
- Ces étapes doivent restituer les formes proximale et occlusale initiales de la dent, sa fonction
- un contrôle au niveau de lamorphologie occluso-proximale (papier à articuler)
- le polissage en assurant la continuité entre les surfaces naturelles et artificielles
22. Techniques des restauration dans les cavités (Cl. II Black) avec les résine composite

Les étapes
-Une préparation de classe II a été créé.
-la matrice est appliquée.
-En utilisant la technique de mordançage total, l'acide phosphorique a été appliquée à la cavité
pendant 15 secondes.
-un agent de liaison a été appliqué.
-Après photopolymérisation, l'agent de collage présente un aspect brillant.
-La résine est appliquée
-Composite en excès est éliminée avant la photopolymérisation
Voici la restauration immédiatement après le retrait de la matrice
-Le résultat final offre l'esthétique exceptionnelle

23. Technique des restauration dans les cavités (Cl. III Black) avec les résine composite

-Deux préparations de classe III de Black face à face


-la matrice est appliquée
-modançage
-Le coin interdentaire translucide en silicone
-Le résultat final offre l'esthétique exceptionnelle

24. Technique des restauration dans les cavités (Cl. IV Black) avec les résine composite

-Préparation de la cavité
-les dents concernées sont isolés en utilisant Digue
-mordançage
-application adhésif
-la région de la dentine est remplie
-finition et polissage

25. Technique des restauration dans les cavités (Cl. V Black) avec les amalgames
26. technique des restauration dans les cavités (Cl. V Black) avec les résine composite

Préparation de la cavité avec une fraise conique : ouverture processus carieux


Exérèse dentine infectée
Application adhésif

Résine appliqué
Finition et polissage avec disque à polir : nettoyage

(A compléter)

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