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▪ L’insalivation,
▪ Mastication,
▪ Gustation,
▪ Déglutition,
▪ Communication,
▪ Esthétique
▪ Phonation
▪ Fonction sexuelle.
▪ Phase pré-éruptive;
a) Période intra-osseuse
▪ Débute avec la croissance radiculaire
b) Pénétration de la muqueuse
▪ Débute une fois la croissance radiculaire atteint
▪ 2/3 de la longueur radiculaire
c) Période pré-occlusale
▪ Débute lorsque la dent est visible dans la cavité buccale
▪ Brève, quelques mois
▪ Se termine qd la dent atteint son antagoniste au niveau du plan
occlusal
2. Phase de de l'éruption dentaire: 3 phases
Théories Uni-factorielles:
- Contraction du collagène
Tissus conjonctifs
- Traction des fibroblastes desmodontaux
- Pression hydrostatique des fluides
- Croissance Alvéolaire
- Prolifération des cellules pulpaire et croissance radiculaire
3. Mécanismes biologiques de l’éruption
La Théorie Plurifactorielle
Il n’existe pas de preuve incontestable corroborant l’hypothèse uni-
factorielle.
De ce fait, l’éruption pourrait être considérée comme un processus
multifactoriel du déclenchement de la force éruptive;
Principes généraux
Principes généraux;
Dents Eruption
Incisive Centrale 7-8 ans
Incisive latérale 8-9 ans
Canines 11-12 ans
1ere Prémolaire 10-11 ans
2e Prémolaire 10-12 ans
1ere Molaire 6 ans
2e Molaire 12 ans
3e Molaire 16-30 ans
5. Manifestation cliniques de l’éruption dentaire
▪ L’hypersalivation
▪ Une tendance à mettre les doigts dans la bouche,
▪ Inflammation d+++ de la gencive pendant quelques jours,
▪ Agitation et irritation, fièvre de courte durée (1 à 2 jrs),
▪ Une tuméfaction bleutée peut se développer en regard de
la dent temporaire, 1 à 2 semaines avant son éruption
▪ Convulsions, diarrhées, insomnies, vomissement, prurit
gingival appelé « odaxisme », la démangeaison,
6. Les complications ou Maladie de la Dentition
6.1. Dentition Temporaire Précoce
▪ Néonatales: celles qui font leur éruption dans les trente premiers jours
de la vie.
▪ Elle est dite retardée lorsqu’elle fait éruption après 10 mois par
rapport à sa date initiale.
Causes :
▪ Myxœdème, radiothérapie, rubéole, mongolisme, la mauvaise
nutrition (manquent le calcium, le phosphore et les vitamines A,
C,D)
Complications
▪ Malposition dents permanentes, l'incapacité de mâcher des
aliments,
3) Dentition Temporaire Compliquée
Complications locales:
• Péri-coronarite: algies, dysphagie, trismus, l’expression de la région
retro-molaire œdématiée entraîne un peu de pus
• La 2ème complication est l’atteinte de la 2ème molaire : carie,
résorption radiculaire.
Etiologie
• Dysharmonie dento-maxillaire : manque de place sur l’arcade
• Asynchronisme d’âge osseux et âge dentaire,
• Anomalie de forme de la dent.
6.2. Dentition définitive
Complications Régionales:
▪ Stomatite érythémateuse:(douleur, dysphagie + signes généraux +
adénopathie),
▪ Cellulite péri-maxillaire : souvent circonscrite.
▪ Sexuel
Chap 2: Nomenclature
2
dentaire
▪ Definitions des concepts
▪ Nomenclature dentaire
Definitions de concepts 1
NB:
▪ 20 dents de la deuxième lame dentaires sont celles de remplacements
et appelés dents diphysaires ou successionnelles
▪ 12 molaires de la première lame dentaire, n’ont pas été remplacées et
sont appelés molaires monophysaires.
Nomenclatures dentaires
1. Nomenclature anatomiques
Elle donne, à chacune des dents, un nom auquel on ajoute les termes
de temporaire ou permanente, maxillaire ou mandibulaire, droite ou
gauche selon l’hémi-arcade à laquelle
2 appartient cette dent.
2. Nomenclature de Palmier.
Permet à partir du plan sagittal médian, que les dents reçoivent un numéro
d’ordre en chiffre arabe pour les dents permanentes (1 à 8) et en chiffre romain
pour les dents temporaires (I à V) et décrire la topographie.
3. Nomenclature stomatologique
Elle dérive de la première, chiffres arabes pour les dents permanentes et romains
pour les dents temporaires persistent. Seul le repérage topographique qui est
signalée par une lettre majuscule pour l’arcade supérieur et inferieur pour
l’arcade inferieur placée avant le chiffre.
D = hémi-arcade supérieur droite
2
G = hémi-arcade supérieur gauche
d = hémi-arcade inferieur droite
g = hémi-arcade inferieur gauche
Elle utilize des numéro d’ordre en chiffres arabes pour identifiées toutes les
dents. Le repérage topographique et la denture à laquelle appartient la dent se
voit attribuer un numéro également en chiffre arabe placé devant le numéro
d’ordre de la dent.
18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28
48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38
Nomenclatures dentaires
4. Nomenclature normalisée internationale de l’OMS
Ici les quadrant sont 1 (supérieur droit), 2 (supérieur gauche), 3 (inférieur
gauche) et 4 (inférieur droit).
2
Nomenclatures dentaires
2
Nomenclatures dentaires
4. Nomenclature normalisée internationale de l’OMS: Dents temporaires:
2
Nomenclatures dentaires
4. Nomenclature normalisée internationale de l’OMS: Dents temporaires:
2
Structure dentaire
La dent se compose de :
L’émail:
▪ Recouvre les couronnes dentaires, et est le tissus le plus minéralisé de
l’organisme
La dentine:
▪ Est le tissu calcifié qui occupe le volume le plus important de la dent.
▪ Recouverte au niveau coronaire par l’émail qui la protège du
milieu extérieur et au niveau radiculaire par le cément oú s’ancrent les
fibres du desmodonte.
Tissus dentaires calcifiés
Le cément:
▪ Le cément est composé de petits cristaux d’hydroxyapatite,
de fluor et de magnésium et recouvre la surface radiculaire
des dents
La pulpe
▪ Elle occupe la zone centrale de la dent
▪ C’est un tissu conjonctif dont les éléments de structure cellulaires,
vasculaires (vaisseaux sanguins)2 et nerveux (nerfs) assurent la
vitalité de la dent.
▪ Les nerfs et les vaisseaux sanguins de la pulpe communiquent
avec le reste du système vasculaire et nerveux a travers les orifices
situés aux extrémités des racines (apex).
Tissus dentaires de soutien
Le parodonte:
1. Hypodontie
- C’est une réduction du nombre de dent qui est partielle (+++)
- Elle affecte surtout les M3 supérieures et inférieures puis les PM2 ˂ , les
incisives latérales ˃
- Ceux sont des dents dites de “fin de série”
- Elle peut être symétrique ou isolée
2. Anodontie :
- C’est une réduction du nombre de dent qui est totale (+).
- Elle a affecte souvent le maxillaire.
- Les dents les plus touchées sont les incisives latérales supérieures et
les incisives centrales inférieures.
- Elle affecte plus les filles que les garçons et dans 50% des cas
- Elle est plus rencontrées dans les maxillaires, surtout dans la région
antérieure.
- Suivis de PM mandibulaire et la région molaire qui sont les sites de
prédilection.
- Elle est souvent isolée et affecte plus l'homme que la femme.
2. Anomalies de morphologie
1. Anomalie de taille :
Invagination dentaire
Concrescence
c. La fusion
- L'union de la dentine de deux germes normaux au moment de
leur formation:
- Elle peut être totale (partage du complexe pulpo-radiculaire et
parfois camérale ou partielle (les couronnes sont fusionnées et
les racines séparées).
d. La germination
Division souvent avortée d'un germe dentaire. Elle affecte le plus
souvent la denture temporaire que la denture permanente,
Anomalies de morphologie
La fusion La germination
3. Anomalies des structures dentaire
Sont des défauts dans la structure des tissus durs des dents
qui surviennent pendant l'odontogénèse .
Amelogenese imparfaite
4.1. Anomalies acquises : anomalies d'origine traumatique
Attrition Abrasion
4.1. Anomalies acquises : anomalies d'origine traumatique
1. L'ectopie dentaire
Une dent ectopique est celle qui se situe dans un site au niveau du maxillaire
mais éloigné du site normal. Exemples : sinus maxillaire, fosse nasale...
2. L'hétérotope
C'est la situation d'une dent en dehors des maxillaires
Exemple : au niveau des ovaires
3. La rotation
La dent occupe une place normale sur l'arcade mais a tourné de 45 à 180
degré, autour de son axe. Ces rotations affectent les prémolaires et les
incisives, et sont souvent secondaires à un manque de place
4. La migration
C'est le déplacement d'une dent au sein du maxillaire.
Exemple : une canine mandibulaire pouvant se déplacer jusqu'au côté
opposé
5. La transposition
Forme particulière d'ectopie dans laquelle les dents permutent leur
position. Les transpositions les plus connues sont les transpositions de
la canine supérieure avec la première prémolaire ou avec l'incisive
latérale supérieure.
6. L'anastrophie
C'est une anomalie rare caractérisée par l'inversion (ou le
retournement) d'un germe dentaire. Le pivotement de 180° autour d'un
axe mésiodistal place la racine en position buccale et la couronne en
position apicale.
Dents ectopiques et rotees Transposition de canine Sup et latérale.
Definition
▪ Maladie infectieuse post éruptive des tissus durs dela dent, caractérisée
par la déminéralisation des tissus durs de la dent ( email et dentaire ).
2. Les bactéries : toute bouche possède une flore bactérienne ; celle ci peut
comporter plusieurs centaines d’espèces variables d’un individu à l’autre.
Facteurs Etiologiques
La carie peut être inactivée par l’absence d’un seul de ces facteurs. Les
bactéries composant ce bio film métabolisent les sucres en acides
lactiques qui dissolvent l’émail puis la dentine.
T
1. CADRIE DENTAIRE
Facteurs favorisants
Locaux:
▪ Manque d’hygiène bucco-dentaire : Il est indispensable d’enlever la
plaque dentaire au fur et à mesure de sa formation pour garder les dents
saines,
▪ Fumée : le tabac diminue la vascularisation ce qui rend moins actives les
défenses immunitaires locales y compris chez les enfants exposés au
tabagisme passif des parents,
▪ Milieu buccal : hyposyalie (manque de salive) pouvant faire suite a une
irradiation locale (radiothérapie) ; mauvaise minéralisation des dents
▪ Mecanique: malposition dentaire et traumatismes dentaire+++
1. CADRIE DENTAIRE
Facteurs favorisants
Generaux:
▪ Consommation excessive du sucre : un apport continu de nutriments
(favorisent la prolifération bactérienne et l'altération de
Conception actuelle
Conception actuelle
2
1.5. PREVENTION DE LA CARIE DENTAIRE
2
1.5. PREVENTION DE LA CARIE DENTAIRE
▪ Locales
▪ Régionales
▪ A distance
2. COMPLICATIONS DE LA CARIE DENTAIRE
Locales
• Pyorrhée alvéolo-dentaire (fonte purulente de la dent et de l'os
alvéolaire)
Régionales
• Sinusite d’origine maxillaire
• Cellulite cervico-facial
A distance 2
• Complications cardiaques (endocardite bactérienne),
Définition
=Toute inflammation de la muqueuse buccale.
Ex. gencive=gingivite; langue=glossite; palais=ouranite et lèvre=chéilite
Etio-pathogénie
➢ Facteurs locaux liés aux systèmes dentaires:
- stomatite odontiasique cad lie a l’évolution de l’éruption denataire
- Les malpositions dentaires
- Tartres et maladies parodontales
- Carie dentaire du collet
- Restauration dentaire défectueuses
- Traitement d’orthopédie-dento-faciale
- Port des prothèses dentaires
➢ Facteurs locaux non dentaires:
- Brulure( aux liquides chauds, alcool, tabac etc…)
1. Stomatites
Etio-pathogénie
➢ Facteurs généraux
Toutes les stomatites ont des signes commun quelle que soit leur variétés,
➢ Signes fonctionnels
- Sensation de chaleur ou cuisson buccale
- Xérostomie ou hypersialorrhée
- Douleurs majorées par l’alimentation et par l’ élocution,
- Haleine fétide, inappétence et dysphagie
2
Définition
Etio-pathogenie
➢ Facteurs locaux
– Irritations chroniques, pH acide, xérostomie
2
➢ Facteurs généraux
- Terrain :Immunosuppression, infection par le VIH, cancer, diabète,
dénutrition
- Médicaments : antibiotiques généraux (à large spectre),
œstroprogestatifs, corticoïdes, immunosuppresseurs
- Rapport oro-sexuel.
2. Candidoses
Formes cliniques
➢ Formes aiguës
1. Muguet
▪ C’est une inflammation candidosique aiguë, qui est la manifestation la plus
commune des candidoses buccopharyngées.
▪ Elle touche essentiellement le nourrisson et le jeune enfant,
▪ Dans son évolution clinique, elle réalise
2
une stomatite érythémato-
maculeux caractérisée par une apparition des points blancs crémeux en
plages, adhérant a la muqueuses des zones d’election ( joue, langues, face
dorsale linguale, palais et parois postérieur du pharynx) dont le raclage léger
permet de détacher les couches superficielles qui deviennent gris jaunâtre
Diagnostic
▪ Traitement
Principes:
- Rechercher les facteurs favorisants et, dans la mesure du possible, les
éradiquer,
- Le traitement est en règle générale local, excepté dans certaines formes
récidivantes ou graves qui nécessitent l’utilisation d’un antifongique
2
systémique
➢ D’origine traumatique 2
Luxations
Luxations
▪ Leurs étiologies sont en règle dus à un choc violent portant sur le
menton
Cliniques
- Bouche ouverte sans possibilité de fermeture
- Déglutition gênée (incontinence salivaire fréquente) ;
- Saillie condyliennes en avant ;
- Vacuité des fosses mandibulaires articulaires ; joues aplaties
- Aspect irréductible de la luxation et angoisse
- Phonation perturbée.
Cliniques des formes unilatérales :
Radiographie
- La Rx est systématique : l’orthopantomogramme
2 (valeur médico-
légale), confirme le diagnostic, montre les processus condylaires en
avant du tubercule zygomatique et l’absence de fracture associée.
Traitement
▪ Est une urgence.
1.Trismus
▪ Symptôme caractérisé par une limitation transitoire plus ou moins
complète de l’ouverture buccale par contraction des muscles élévateurs.
Etiologie
▪ Diagnostic étiologique : Deux grands
2 types de causes possibles : locales
(93%) et parfois générales (7%).
1.Trismus
➢ Causes générales
▪ Encéphalite, la méningite aiguë, tétanos, coma hypoglycémique.
▪ Certaines intoxications aux dérivés de la phénothiazine (Largactil),
aux neuroleptiques,
➢ Etiologies possible
- Essentiellement traumatiques (fracture
2 condylienne négligée ou mal
traitée ou passée inaperçue) ;
- Infectieuses a des fois, surtout chez l’enfant (otite moyenne, mastoïdite
suppurée)
➢ Ankylose unilatérale
▪ Asymétrie faciale plus ou moins importante,
▪ Latéro-micrognathie mandibulaire du côté atteint,
2
▪ Une inclinaison vers le haut du plan d’occlusion du côté affecté,
▪ Nombreuses caries, des troubles de l’occlusion
➢ Forme bilatérale
▪ C’est le classique profil d’oiseau qui est la forme la plus évoluée,
▪ Microrétrognathie mandibulaire symétrique,
▪ Maximum de retentissement nutritionnel, phonétique et psychique.
2. Forme de l’enfant
➢ Traitement : Préventif
▪ Rechercher systématiquement des fractures condyliennes après tout
traumatisme mandibulaire par choc direct ou indirect;
▪ Immobilisation de courte durée et rééducation passive et active de plusieurs
mois chez l’adulte ;
▪ Traitement des foyers infectieux (otites) et surveillance attentive de
l’enfant. 2
➢ Au stade d’ankylose
▪ Toute ankylose diagnostiquée, chez l’adulte comme chez l’enfant, doit être
traitée chirurgicalement
▪ Les objectifs du traitement doivent être respectés :
- lever l’ankylose par ostectomie du bloc ;
- rétablir la hauteur de la branche montante dans le même temps
opératoire, soit dans un second temps si possible;
2. Forme de l’enfant
➢ Au stade d’ankylose
▪ Toute ankylose diagnostiquée, chez l’adulte comme chez
l’enfant, doit être traitée chirurgicalement
▪ Les objectifs du traitement 2doivent être respectés :
- Eviter tout corps étranger d’interposition ;
- Instaurer une rééducation précoce en postopératoire, passive
et active de l’ATM, poursuivie pendant 6 mois à 1 an.
LESIONS INFLAMMATOIRES
➢ Arthroses (fréquentes)
▪ Elle se manifeste par la douleur , le craquement articulaire, une limitation
d’ouverture buccale. La Rx visualises des altérations osseuses condylienne
avec un pincement de l’interligne articulaire.
▪ Cliniques
- Douleur ++, bouches ouvertes, tuméfaction de la région pretragienne,
œdème de la paroi antérieur du CAE .
- Un léger élargissement de l’interligne articulaire est noté a la Rx.