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TECHNIQUES DE SOINS SPECIFIQUES EN ODONTOSTOMATOLOGIE

OBJECTIFS DU COURS

 Maitriser les premières notions anatomophysiologiques de la sphère Bucco-maxillo-

faciale

 Etre capable d’instaurer ou inculquer chez un patient les premières notions d’hygiène

buccodentaire pour lutter contre les affections buccodentaires les plus répandues au

monde

 Etre en mesure d’orienter un patient après les premiers soins curatifs en cas d’urgence

en odontostomatologie: traumatisme, pulpites, phlegmon, accidents d’éruption

OBJECTIFS PRATIQUES

I- L’ODONTOSTOMATOLOGIE

Ce domaine comprend l’odontologie, la stomatologie et la chirurgie maxillo-faciale, mais en

gros, c’est la stomatologie qui englobe le tout. Donc, quand on parle de la stomatologie ou d’un

service de stomatologie, nous pensons directement à ces 3 branches qui s’entre pénètrent

avec comme point de départ l’organe dentaire.

II- LES DOMAINES DE L’ODONTOSTOMATOLOGIE

 Est un domaine médico-chirurgical s’occupant des affections buccodentaires avec une

diversité importante, malgré la limitation topographique très réduite.

 A cette pathologie bucco-dentaire et à l’exercice endobuccale purement dentaire ou

stomatologique va s’adjoindre un aspect médical et chirurgical exo buccal ayant trait

aux organes voisins ou annexes menant vers les disciplines telles que : l’Ophtalmologie,

l’ORL, la Neuro chirurgie, la Neurologie et la chirurgie générale, Dermatologie

 Dans ce domaine, il est indispensable de connaitre les données de l’organe dentaire,

 des muqueuses endobuccales,

 les glandes salivaires •et les structures osseuses principalement le maxillaire et la

mandibule.
1) La dentisterie opératoire

C’est une spécialité dentaire qui s’occupe du traitement conservatoire des dents Par

exemple : en cas d’une carie dentaire ou d’une lésion carieuse on peut passer : A une exodontie

; on obture une cavité à l’aide d’une pate : le Zoé (oxyde de zinc et l’Amalgame d’argent

(plombage).

A une endodontie : en cas de pulpite, on fait le traitement du canal radiculaire.

(dévitalisation).

2) La parodontologie

S’occupe des affections touchant le parodonte qui est ensemble des tissus de soutien

de la dent, donc composé de : Gencive, Ligament alvéolo dentaire (LAD) ou desmondonte, Os

alvéolaire, Cément et les affections qui attaquent ce système de soutien s’appellent les

parodonpathies ou maladies parodontales.

3) La pédodontie

(Poidos = enfant), C’est la pédiatrie infantile dentaire ou la pratique odontostomatologiques

chez l’enfant. C’est la médecine dentaire appliquée aux enfants. Son champ d’action concerne

la prévention et la guérison.

4) L’orthodontie ou l’orthopédie dentofaciale

Discipline s’occupant de la correction des disharmonies dentaires ou dentomaxillaires. Ici,

il y a la notion du contenu et contenant ou L’hérédité intervient pour beaucoup. La correction

se fait à l’aide d’un appareil orthodontique de correction.

5) La prothèse dentaire

C’est le remplacement d’une dent naturelle absente par une dent artificielle. On distingue :

Les prothèses fixes : - Bridge – Implants – Les couronnes Les prothèses adjointes ou

amovibles : (non fixes) : Prothèses complète à plaque et Prothèses à plaque partielle.

6) La stomatologie ou médecine orale

S’intéresse aux affections médicales orales ou buccales, qui touchent : Les muqueuses

buccalesLes glandes salivairesDans cette partie, on a aussi la chirurgie stomatologique qui


s’intéresse à la thérapeutique chirurgicale portant sur la dent proprement dite, sur l’os

alvéolaire, ainsi que les muqueuses buccales.

7) La chirurgie maxillo-faciale

C’est la thérapeutique chirurgicale se rapportant non seulement à l’organe dentaire, mais

également aux bases maxillaires, c’est à dire à la partie osseuse dont l’existence est liée à la

présence des dents ;

C’est la chirurgie salivaire, Tout ce qui a trait à la partie cervicale liée à une pathologie

odonto-stomatologiques :

Ex : Accident traumatologique (Fracture de mâchoire), Les tumeurs malignes ou bénignes.

8) La chirurgie plastique

C’est la reconstitution plus ou moins correcte de la face.

III- RAPPELS ANATOMOPHYSIOLOGIQUES DE LA SPHERE BUCCO-MAXILLO

FACIALE

Le squelette de la tête a deux parties : le crane et la face

 Le crane : c’est une boite osseuse fermée intensive qui protège et contient l’encéphale.

 La face : est située sur la moitié antérieure de la base du crane à laquelle, ou elle est

solidement appendue, elle abrite les organes de sens et leurs antennes.

Les os qui constituent la boite crânienne sont :

 Le frontal

 L’ethmoïde

 L’occipital

 Les deux temporaux

 Les deux pariétaux

III.1) Anatomie topographie et régionale

a) Etage et région de la face

Du point de vue topographique ; vue sous l’angle chirurgical, la face est en trois étages

 L’étage supérieur ou frontal


 L’étage moyen ou maxillaire

 L’étage inférieur ou mandibulaire

b) Région de la face :

Elle comprend :

 La région labiale

 La région mentonniere

 La région gènienne

 La région masseterine

 La région sus-hyoïdienne

 La région Parotidienne

IV- LES ELEMENTS DE LA SPHERE BUCCO-MAXILLO FACIALE

1) Cavité buccale

Constitue le premier segment du tube digestif :

 Limitée en avant par le sphincter labial, la cavité buccale, s’ouvre en arrière sur l’axe

aérodigestif du pharynx.

 En haut, le palais dur sépare la cavité buccale des fosses nasales dont le plancher est

parallèle au palais. •Plus postérieur, le voile, est l’élément indispensable à la formation

des sons, l’incompétence vélopharyngée se traduisant par une voix nasonnée.

 La langue occupe l’espace de cette cavité buccale, dans la concavité de l’arche

mandibulaire, dont elle est séparée par le plancher buccal, puis la gencive.

 Les joues constituent les parois latérales.

 Le muscle buccinateur (allié précieux des trompettistes) est traversé par le canal de

Sténon, qui suit ainsi un trajet en baïonnette pour s’ouvrir en regard du collet de la

deuxième molaire supérieure

2) Articulation temporo – mandibulaire


C’est l’articulation qui relie au crane le squelette de l'étage inférieur de la face et met en

présence de chaque côté le condyle mandibulaire et le condyle du temporal par l’intermédiaire

d’une formation fibro-cartilagineuse, le ménisque.

Du point de vue physiologique, elle est complétée au moment de l’occlusion des arcades

dentaires par l’articulé dentaire pour constitue l’articulation temporo – mandibulaire de

ROBIN.

En occlusion dentaire, les dents étroitement en contact, le condyle est au repos et s’appuie à

peine sur le temporal si un choc se produit, ce sont les dents ou le corps du maxillaire qui

supportent. •Ainsi on a pu dire à juste titre qu’à côté des deux articulations temporo-

maxillaires, une troisième, l’articulation dentaire, est solidaire des deux autres. L’articulé

dentaire est capital pour le diagnostic des anomalies de forme des maxillaires, congénitales ou

acquises. •Normalement, cet articulé obéit à deux règles : l’arcade dentaire supérieur déborde

en tous points l’arcade inferieur et la surplombe.

Chaque dent d’un maxillaire s’articule avec deux dents maxillaires opposées (sauf les incisives

centrales inferieures.

3) Muscles masticateurs

On en distingue 2 groupes :

a) Elévateurs

 Les muscles masticateurs élévateurs sont au nombre de quatre : Temporal : le plus

puissant,

 Masséter et ptérygoïdien médial;

 Le ptérygoïdien latéral Abaisseurs Jouant un rôle secondaire dans la mastication,

b) les muscles abaisseurs

Ils sont au nombre de trois :

 mylohyoïdien ;

 géniohyoïdien ;

 digastrique
4) Organe dentaire

L’organe dentaire est constituée de la dent et du parodonte (os alvéolaire, ligament

alvéolodentaire, gencive et cément).

Les dents

Les dents sont des organes de consistance très dure, de coloration blanche, implantés sur

le bord alvéolaire de maxillaires.

Chaque dent se compose de trois parties : la racine incluse dans l’alvéole, la couronne qui fait

saillir hors-bord alvéolaire et le collet par lequel la racine s’unit à la couronne.

De plus elle est creusée d’une cavité centrale dite pulpaire, qui s’ouvre la pulpe de la dent :

constituée d’un tissu conjonctif rougeâtre et d’une ramification des vaisseaux et nerfs

dentaires correspondant.

La cavité pulpaire est entourée par une subsistance dure, de couleur jaune ; la dentine. La

dentine est elle-même recouverte sur la couronne par un tissu plus dur: l’email.

5) Denture -dentition

Les dents évoluent en trois stades:

denture déciduale, complète à trente mois ;

denture mixte, débutant à six ans ;

denture définitive, en place à partir de douze ans.

a) Développement des germes dentaires

Comme tous les organes, les dents se forment à partir de migrations, de multiplications et de

regroupement cellulaire. Chez l’homme, vers la 3 ème semaine de vie intra-utérine, la cavité

buccale est individualisée.

- La mise en place des germes dentaires des dents permanentes débute vers le 5ème

mois de la vie intra-utérine et continue environ jusqu’à 5 ans.

- L’éruption de la première dent définitive se situe vers 6-7 ans.

- Les premières dents sont les dents de lait que l’on nomme : la denture temporaire.
- Celle-ci compte au total 20 dents de lait.

- La deuxième étape est une phase intermédiaire que l’on nomme : la dentition mixte.

- Cette période est caractérisée par la présence en bouche de dents de lait et de dents

permanentes (définitive).

- Enfin, lorsque toutes les dents permanentes ont fait leur éruption, on parle de denture

permanente. On bénéficie de 32 dents au total.

- Comme pour la denture temporaire chaque dent est ancrée dans l’os maxillaire à

l’intérieur d’une cavité que l’on nomme alvéole dentaire.

- Cette dernière est destinée à loger les racines des dents

b) Éruption dentaire

On définit l’éruption comme l’ensemble des mouvements que font les dents depuis leur

position dans l’alvéole (dent pas visible se trouvant encore dans l’os) jusqu’au contact avec leur

antagoniste (dent de la mâchoire opposée). C’est la dentition temporaire ou de lait : Cette

période s’étend sur 5 à 6 ans à partir de la naissance.

A la naissance, sauf exception rarissime (dents néonatales), aucune dent n’a fait son éruption.

La première dent (incisive centrale inférieure) fait son apparition vers 6 mois ½ en moyenne.

Vers 2 ans ½ l’ensemble des dents temporaires a fait son éruption.

c) Dentition permanente (définitive) :

Cette période s’étend de 6 ans à 18-25 ans. L’apparition de la première molaire

permanente, vers 6 ans, que l’on appelle la dent de 6 ans, marque le début de la denture

mixte. Ensuite, la séquence d’éruption se poursuit environ jusqu’à 25 ans avec l’éruption des

dents de sagesse.

d) Nomenclature des dents temporaires et permanentes

d.1) denture lactéale ou temporaire

La denture lactéale ou temporaire comporte 20 dents et se met en place entre l'âge de

6 mois et 2 ans et demi


5 6

D 1 G
5 4 3 2

8 7

Figure 1 : Denture temporaire.

Denture permanente.
• incisives centrales et latérales : entre 6 et 12 mois ;

• première molaire : entre 12 et 18 mois ;


75

• canine : entre 18 et 24 mois ;

• deuxième molaire : entre 24 et 30 mois

d.2) denture définitive

La denture définitive comporte 32 dents et se met en place entre l'âge de 6 ans et 18 ans :

- Première molaire : 6 ans (dent de 6 ans) ;

- Incisive centrale : 7 ans ;

- Incisive latérale : 8 ans ;

- Première prémolaire : 9 ans ;

- Canine : 10 ans ;

- Deuxième prémolaire : 11 ans ;

- Deuxième molaire : 12 ans (dent de 12 ans) ;

- Troisième molaire : 18 ans (dent de sagesse).

1 2
D G

3 4
Figure 2 : Denture permanente.

Les dents sont disposées sur deux arcades dentaires, dont chacune peut être divisée en deux

moitiés symétriques par rapport à un plan sagittal médian.

Chacun des quadrants comporte pour la denture temporaire cinq dents (deux incisives, une

canine et deux molaires) et pour la denture définitive huit dents (deux incisives, une canine,

deux prémolaires et trois molaires).

Dans chaque hémiarcade, les dents sont numérotées depuis l'incisive médiane jusqu'à la

dernière dent, pour les dents temporaires de 1 à 5 et de 1 à 8 pour les dents définitives. La dent

sera numérotée par deux chiffres, le premier désignant le quadrant dont fait partie la dent (1

: quadrant supérieur droit ; 2 : quadrant supérieur gauche ; 3 : quadrant inférieur gauche, 4 :

quadrant inférieur droit), le second chiffre désignant le numéro de la dent dans le quadrant

considéré. Ainsi, la dent no 13 sera une dent située dans le quadrant supérieur droit, et la

troisième dans ce quadrant en partant de la ligne médiane : il s'agit de la canine supérieure

droite.

e) Nomenclature

Hémiarcade maxillaire droite Hémiarcade maxillaire gauche 18.17.16.15.14.13.12.11 21.22.23.24.25.26.27.28

1 2
48.47.46.45.44.43.42.41 31.32.33.34.35.36.37.38
8 8
3 2 1 1 2 3
Adulte
8
8
3
A
3 2 1 1 2

4 3
Hémiarcade mandibulaire droite Hémiarcade mandibulaire gauche 55.54.53.52.51 61.62.63.64.65

85.84.83.82.81 71.72.73.74.75
Enfant
B
Figure 3 : Méthode de numérotation des dents : A. Formule dentaire de l'adulte en denture définitive,

B. Formule dentaire de l'enfant en denture lactéale.

V- PATHOLOGIES DE LA SPHERE BUCCO-MAXILLO FACIALE

1) La carie

Définition

La carie représente une des plus fréquentes pathologies au monde. Il s'agit d'une

protéolyse microbienne de l'émail et de la dentine (souvent due à Streptococcus mutans) liée

au développement et à la stagnation de la plaque dentaire.

Etiologies

Le milieu buccal rassemble les conditions idéales pour la vie microbienne (humidité,

température, etc.). La flore est constituée d'une association de germes aérobies et de

germes anaérobies. Ce sont souvent des germes commensaux non pathogènes, mais

certains sont opportunistes, devenant pathogènes lors de conditions favorisantes

(Streptococcus, Peptostreptococcus, Bacteroides, etc.). La virulence des germes peut être

exacerbée par l'altération de l'état général, la mauvaise hygiène buccodentaire, le tabac,

l'hyposialie, etc

Clinique

Plusieurs formes cliniques sont distinguées.

Carie de l'émail :

La carie de l'émail est asymptomatique ou peut se traduire par une réaction exacerbée

aux tests thermiques. On retrouve souvent une simple rugosité à l'inspection et au sondage :

le premier stade est représenté par la tache blanche, le deuxième par la tache brune.

Carie de la dentine (dentinite)

L'atteinte de la dentine est marquée par une douleur brève, plus ou moins intense,
inconstante et localisée à la dent. Cette douleur est provoquée par le froid et le chaud, les

aliments sucrés ou acides. L'examen met en évidence une cavité laiteuse ou claire ou une

lésion gris noirâtre ou brune dans laquelle on peut enfoncer une sonde dentaire, qui rencontre

une dentine ramollie. La vitalité pulpaire est conservée : les tests de vitalité déclenchent une

douleur localisée à la dent (test avec microcourant électrique avec un pulp-tester).

Paraclinique

Le cliché rétroalvéolaire et le panoramique, ou orthopantomogramme dentaire,

montrent la lésion carieuse sous forme d'une lacune radiotransparente et permettent

surtout l'exploration parodontale et apicale (granulome ou kyste périapical).

Évolution

En l'absence de traitement, l'évolution naturelle se fait vers une inflammation de la

pulpe dentaire, ou pulpopathie, conséquence de la carie pénétrante de la pulpe. Cette

évolution peut être lente ou rapide.

2) Pulpopathies

a) Pulpite aiguë

La pulpite aiguë fait suite à la dentinite. Il s'agit de l'inflammation de la pulpe dentaire

(paquet vasculonerveux) contenue dans le canal dentaire. Elle est réversible lorsque le

traitement adéquat est rapidement mis en place. Elle devient irréversible lorsqu'il y a

nécrose de la pulpe dentaire (mortification dentaire). Sur le plan clinique, il existe une

douleur spontanée, continue, violente et mal localisée (« rage de dent »).

c) Pulpite chronique

Une pulpite aiguë peut aboutir à la chronicité si le traitement odontologique adéquat n'a

pas été mis en place. Sur le plan clinique, il n'y a habituellement pas de douleur spontanée,

mais une douleur qui peut être déclenchée par la mastication. L'examen endobuccal met en

évidence une lésion ulcérative profonde de la dent ou une lésion hyperplasique (polype
pulpaire). Les tests de vitalité, le plus souvent négatifs (aucune douleur provoquée par la

stimulation au pulp-tester), traduisent une nécrose ou gangrène pulpaire.

d) Parodontites

Il s'agit des atteintes inflammatoires du parodonte. C'est le stade local de la diffusion de

l'infection dentaire dans l'organisme.

d.1) Desmodontite (périodontite ou monoarthrite dentaire)

La desmodontite est définie comme une inflammation du ligament alvéolodentaire, ou

desmodonte. Elle peut faire suite, mais non exclusivement, à une pulpite ayant entraîné une

mortification dentaire. Elle peut être aiguë ou passer à la chronicité.

Desmodontite aiguë :

La desmodontite aiguë se manifeste cliniquement par une douleur spontanée, lancinante,

pulsatile, permanente avec recrudescence nocturne continue, avec une irradiation régionale

(dans le territoire du nerf trijumeau), majorée par le chaud, le décubitus et la percussion

axiale. Elle siège sur une dent souvent légèrement mobile. Cette douleur peut être minorée

par le froid. L'interrogatoire peut retenir la sensation d'une « dent longue » ou « élastique »

(douleur provoquée par le contact de la langue ou de la dent antagoniste). L'examen

endobuccal met souvent en évidence une carie hyperdouloureuse et une inflammation locale.

Les tests de vitalité pulpaires sont négatifs car la dent est mortifiée. En l'absence de

traitement, l'évolution se fait vers la chronicité ou la suppuration parodontale avec signes

généraux.

Desmodontite chronique

La desmodontite chronique est non douloureuse. À l'examen clinique endobuccal, il existe

souvent une dyschromie dentaire et, quelquefois, une voussure palatine ou mandibulaire et/ ou

une fistule. Les tests de vitalité sont négatifs. Les clichés radiographiques standards (clichés

rétroalvéolaires, panoramique dentaire) montrent un épaississement du ligament


alvéolodentaire sous la forme d'une clarté anormalement épaisse autour des racines de la dent

incriminée.

d.2) Granulomes et kystes apicaux dentaires

Il s'agit de l'atteinte osseuse alvéolaire située au contact de l'apex dentaire avec

formation d'un tissu de granulation pouvant contenir des germes (foyer infectieux latent). Par

définition, une lacune osseuse de moins de (ou égale à) 5 mm est dénommée granulome et une

lacune osseuse de plus de 5 mm est dénommée kyste. Ils sont l'évolution commune de la carie

ou de la desmodontite. Le panoramique dentaire (ou des clichés rétroalvéolaires) montre une

image radiotransparente (clarté) localisée autour de l'apex, dénommée granulome ou kyste

apical en fonction de la taille.

d.1) Principes du traitement

Prévention Prévenir

L’apparition de caries dentaires est fondamentale pour éviter ou diminuer les infections

dentaires. L'hygiène buccodentaire comporte : le brossage dentaire postprandial dès l'âge de

deux ou trois ans, la réduction de la consommation des sucres cariogènes (surtout en dehors

des repas), la fluoration (pour les enfants et les patients irradiés) et le contrôle régulier de

l'état dentaire (une consultation annuelle chez le chirurgien-dentiste traitant).

Traitement curatif

Le traitement des caries des dents définitives et des dents déciduales (dents de lait)

doit être systématique. Un traitement conservateur doit être privilégié autant que possible.

Tout abcès doit être traité. L'antibiothérapie est indiquée dès le stade de pulpite. Un

traitement antalgique efficace est important, car il s'agit souvent de pathologies très

douloureuses. Il ne faut donc pas hésiter à utiliser des antalgiques de classes II et III.
En effet, les anti-inflammatoires masquent les signes de l'inflammation et favorisent

l'évolution vers des complications septiques locales ou générales graves (cellulites

cervicofaciales d'origine dentaire, greffes septiques à distance).

e) Lésions gingivales, ou parodontopathies

Les parodontopathies sont des maladies inflammatoires d'origine bactérienne affectant

les tissus de soutien de la dent. Selon le tissu concerné, il s'agit de : gingivite (gencive),

parodontite (cément et desmodonte), alvéolyse (os alvéolaire). Très fréquentes, elles

constituent un véritable fléau par l'édentation précoce qu'elles entraînent (plus fréquente

qu'avec les caries) et par leurs complications infectieuses (identiques à celles des caries

évoluées : complications locales, locorégionales et à distance). L'agression bactérienne est le

premier et indispensable facteur de développement de la maladie parodontale.

e.1) Gingivite tartrique

Physiopathologie

Le tartre est constitué par la plaque dentaire calcifiée. L'inflammation est liée à

l'irritation locale due au tartre, qui constitue un support idéal pour la flore pathogène buccale.

L'inflammation et les bactéries provoquent une protéolyse, entraînant une fragilisation et une

destruction plus ou moins localisée de la gencive. La cause est une hygiène buccale médiocre,

souvent associée à une consommation alcoolotabagique.

Clinique

L'examen clinique est marqué par l'existence d'une couche de tartre plus ou moins

épaisse, attachée à la gencive, qui est rouge, inflammatoire, plus ou moins hypertrophiée,

saignant au moindre contact (au brossage des dents, ce qui inquiète souvent les patients) et

sensible. Les localisations les plus fréquentes des poches de gingivite tartrique se situent au

niveau du collet lingual des incisives (souvent inférieures) et du collet vestibulaire des

molaires supérieures.

Évolution
En l'absence de traitement de la gingivite tartrique, l'évolution spontanée vers une lyse

de la gencive, ou parodontolyse,

Traitement

Il faut envisager :

 une prévention : l'arrêt du tabac s'impose ; un brossage pluriquotidien soigneux doit

être institué ;

 un traitement curatif : le traitement local consiste en un ou deux détartrages annuels,

la réalisation régulière de bains de bouche, l'application de gels gingivaux.

e.2) Gingivite ulcéronécrotique

La gingivite ulcéronécrotique survient chez des patients immunodéprimés. L'examen

clinique met en évidence une gingivorragie, des pétéchies (pouvant être liées à une

thrombopénie), une hypertrophie gingivale ou des gencives blanches (liée à l'anémie).

e.3) Gingivite odontiasique

Il s'agit d'une complication liée à l'éruption dentaire, l'entité classique étant la

péricoronarite de la dent de sagesse inférieure chez l'adulte. Le tableau est très algique avec

des signes locaux inflammatoires, douleurs irradiées (odynophagie) et adénopathie cervicale

réactionnelle.

VI- ROLE DE L’INFIRMIER EN STOMATOLOGIE

1) L’interrogatoire

L'interrogatoire doit précéder l'examen du patient. Le sexe, l'âge, les habitudes de vie du

patient (profession, tabagisme, alcoolisme, situation familiale), les antécédents personnels et

familiaux du patient, ses éventuelles allergies, ses traitements habituels et récents sont

consignés dans une observation datée comportant l'identification du praticien. Ses objectifs

sont :

 rapporter les signes généraux (asthénie, perte de poids, fièvre, anorexie) ;

 relever les signes fonctionnels (douleurs en l'évaluant sur une échelle de 1 à 10)
 préciser les circonstances et l'heure de l'incident en cas de pathologie aiguë

(traumatologique par exemple)

 évaluer l'évolutivité de la pathologie dans un cadre chronique (matinale, nocturne, post-

prandiale, etc.) ;

 énoncer la motivation principale de sa consultation.

2) Examen clinique

Bilatéral et comparatif, il commence classiquement par l'examen cervicofacial (exobuccal) et

se poursuit par l'examen de la cavité buccale et des structures endobuccales. Les données de ces

examens guideront la prescription d'examens complémentaires. Enfin, les éventuelles implica-

tions médicolégales de cet examen buccofacial doivent être gardées à l'esprit, avec un souci de

qualité rédactionnelle de l'observation médicale (date, heure, auteur) résumant les données de

cet examen et précisant l'intégrité ou non des éléments nobles du pôle céphalique. La

photographie médicale est essentielle au dossier médical du patient en chirurgie maxillofaciale

(même devant un examen clinique a priori normal). Le dossier photographique doit comporter des

clichés de face, profil droit et gauche, trois quarts droit et gauche, en plongée et en contre-

plongée, ainsi que des photographies endobuccales. Les photographies doivent se faire avec un

bon éclairage et les cheveux dégagés. Le patient doit donner son accord pour les réaliser,

lorsqu'il est en état de le faire.

VII- TECHNIQUES DE SOINS

 SOINS D'HYGIENE BUCCO-DENTAIRE

Définition et généralités

Les soins d’hygiène bucco-dentaire permettent de prévenir le développement microbien

en maintenant l’hydratation de la muqueuse buccale :

- Le brossage de dents

- Le soin de bouche

- Le bain de bouche

- Nettoyage d’appareil dentaire.


Ils permettent aussi de maintenir et/ou restaurer l’hygiène bucco- dentaire et le bien-être

buccal lorsque la maladie ou le handicap perturbent les caractéristiques physiologiques de la

cavité buccale et de ses muqueuses (lèvres, face interne des joues, palais, langue, gencives,

dents ou prothèses, salive).

Les caractéristiques d’une bouche saine sont : salive claire, aqueuse (pH entre 6,8 et 7,4) ;

lèvres souples, lisses, douces ; gencives rosées et souples ; langue rosée, humide et sans

dépôt ; dents sans dépôt, prothèse(s) adaptée(s) et en bon état. Lorsque le patient est

dépendant, il s’agit d’introduire dans sa bouche l’instrument choisi (brosse à dents, bâtonnet…)

pour réaliser un nettoyage méthodique des gencives et des dents, de la langue, des joues et du

palais, afin d’éliminer les dépôts (alimentaires, plaque dentaire, tartre) et d’humidifier la

bouche. Le soin d’hygiène bucco-dentaire doit être réalisé de préférence après chaque repas ;

il précède toujours un soin de bouche avec application.

Buts

- Maintenir une bonne hygiène bucco-dentaire

- Prévenir les infections et/ou autres complications (perturbation de l’alimentation,

douleurs, inconfort, difficultés de communication, mycose, gingivite, pneumonie,

broncho-aspiration etc…)

- Assurer le confort et une bonne qualité de vie

- Contrôler et stimuler la capacité fonctionnelle de la cavité bucco-dentaire - ...

Indications

- Port de sonde naso-gastrique d’aspiration

- Alimentation entérale par sonde (SNG, PEG, PEJ…)

- Absence d’hydratation et/ou d’alimentation per os

- Traitements médicamenteux (corticoïdes, antibiotiques, anticholinergiques,

neuroleptiques, chimiothérapie…)

- Pathologies de la cavité buccale (stomatite, mycose, aphtes, traitement local de

radiothérapie …)
- Traumatisme de la face et/ou chirurgie maxillo-faciale

- Absence d’autonomie (troubles cognitifs, du comportement)

- Incapacité fonctionnelle (troubles de la déglutition, fracture des membres supérieurs,

paralysie,)

- Etat de conscience altéré (soins palliatifs, coma, sédation, ventilation,)

Fréquence

La société suisse des médecins-dentistes recommande (SSO 2016) :

- Un nettoyage après chaque repas et collation sucrée

- Pour les personnes en santé : brossage des dents minutieux minimum une fois par jour le

soir, car pendant la nuit le flux salivaire diminue et les dents sont le plus vulnérables

- Prothèses dentaires : lavage une fois par jour et rinçage à l’eau après chaque repas

- Pour les personnes à risque ou avec atteinte de l’intégrité buccale : minimum 3 fois par

jour ou plus selon nécessité

 EVALUATION DE L'ETAT BUCCO-DENTAIRE

Définition et buts

L'évaluation buccale consiste à un recueil d'informations sur les habitudes du patient en

matière d'hygiène buccale et ses éventuelles plaintes concernant sa sphère bucco-dentaire.

Cet examen visuel et physique permet également d'évaluer la capacité du patient à réaliser

ses soins bucco-dentaires.

Fréquence

L’évaluation se fait à l’admission du patient. Elle est effectuée quotidiennement ou de manière

plus espacée, selon l’état bucco-dentaire ou la symptomatologie.

Recommandations pour l’évaluation :

- Retirer les prothèses dentaires

- Rincer la bouche avec de l’eau avant l’évaluation

- Utiliser un abaisse langue et une lampe adaptée

- Documenter les observations


- Signaler les problèmes au médecin et/ou médecin-dentiste.

 TECHNIQUE DU SOINS BUCCO-DENTAIRE

Matériels

- Solution antiseptique pour les mains

- Linge de toilette propre

- Gants

- Brosse à dents

- Dentifrice fluoré

- Éventuellement brossette interdentaire

- Verre à dents avec de l’eau

- Bassin réniforme

- Abaisse-langue

- Solution buccale nettoyante ou traitante selon OM

- Bâtonnets montés ouatés ou en mousse

- Pommade grasse, baume à lèvres

Technique

- Se décontaminer les mains

- Informer le patient et l’installer en position assise

- Disposer le linge sous le menton

- Se décontaminer les mains

- Enfiler les gants

- Déposer une noisette de dentifrice sur la brosse à dents et brosser les dents en

respectant l’ordre suivant :

* les surfaces de mastication

* les surfaces externes

* les surfaces internes


Pour les dents du haut : de haut en bas pour les dents du bas : de bas en haut en exerçant une

légère pression avec la brosse à dents

- Brosser éventuellement les espaces interdentaires

- Faire rincer avec un peu d’eau et recracher

- Observer l’état de la cavité buccale

- Appliquer une solution traitante si nécessaire

- Enduire éventuellement les lèvres d’une pommade grasse

- Laver, sécher et ranger le matériel

- Retirer les gants

- Se décontaminer les mains

- Réinstaller le patient

- Effectuer les transmissions écrites.

Remarque

- Chez les personnes qui ne peuvent pas se rincer la bouche ou qui présentent des

troubles de la déglutition, utiliser un dentifrice ne nécessitant pas de rinçage (ex :

dentifrice pour enfant) faire recracher ou utiliser une compresse pour enlever les

débris

- Chez les personnes non compliantes (troubles cognitifs, anxiété,), procéder avec des

gestes doux et des paroles rassurantes

- Si le patient est sous anticoagulation thérapeutique ou immunodéprimé, choisir une

brosse à dents à poils souples

- En cas de saignement des gencives lors du brossage des dents, il faut continuer le

brossage en utilisant un dentifrice (parodontique) ainsi qu’une brosse à poils souples

adaptés. Il ne faut en aucun cas diminuer la fréquence du brossage.

 SOIN BUCCO-DENTAIRE POUR PATIENT AVEC TROUBLES DE LA

DEGLUTITION
Les soins de bouche en l’absence de capacité de déglutition nécessitent une démarche

différente des soins de bouche classiques. En effet, le patient ne possède pas de capacité

d’avaler ou retenir du liquide/solide en bouche sans mettre en danger ses voies aériennes.

Buts

- Assurer une hygiène bucco-dentaire optimale malgré la non utilisation de la sphère

bucco-dentaire pour l’alimentation et l’hydratation

- Prévenir les complications locales dues à la stase et à la diminution salivaire

- Diminuer le risque d’infections des voies aériennes, secondaires à une contamination

d’origine bucco-dentaire

- Pratiquer un soin sans danger pour les voies aériennes du patient

- Evaluer la mobilité de la langue et autres réflexes

Indication

Patient :

- En état d’éveil non répondant

- En fin de vie - sous sédation et/ou ventilé artificiellement

- Avec pathologie neurologique et ayant des troubles de la déglutition (SEP, ataxie,

myopathie…)

- Avec lésions cérébrales et ayant des troubles de la déglutition (AVC)

- Trachéotomisé

Remarque

- Effectuer le soin à deux soignants si le patient présente un risque important de fausses

routes (aide au maintien de la position)

- Stopper l’alimentation entérale au minimum une demi-heure avant la réalisation des

soins de bouche

- Procéder avec grande douceur même si le patient ne présente pas de vigilance ou de


capacité de contact car c’est un soin invasif

- Limiter au maximum la quantité de liquide utilisée pour éviter les fausses routes mais

suffisamment pour éliminer toute trace de produits de soins dentaires

- Eviter de provoquer des réflexes nauséeux et des vomissements en stimulant la partie

postérieure de la bouche.

Matériels particuliers

- Astuce : fixer à l’aide d’un ruban adhésif une sonde d’aspiration directement à
la brosse à dents du patient non répondant

© CRR SUVA

- Appareil à aspiration - Cale-mâchoires

- Gratte-langue - Bâtonnets montés en mousse

(Éviter les bâtonnets montés qui pourraient être


déchirés par un trismus du patient et provoquer
des résidus qui peuvent être broncho- aspirés)

 SOIN BUCCO-DENTAIRE POUR PATIENT AVEC TROUBLES DE LA


DEGLUTITION
- Ouvrir délicatement la bouche du patient
- Cale-mâchoires
- Placer le cale-mâchoires si nécessaire
Matériels
- Bassin réniforme Technique
- Procéder au brossage dentaire classique (cf.
- Solution antiseptique pour les - Se pagedécontaminer
3) les mains
- Solution
mains buccale - Connecter
- Aspirer unele sonde
liquided’aspiration à l’appareil
à plusieurs reprises
- nettoyante
Appareil à ou
aspiration - Préparer une seringue à embout conique
durant le brossage des dents
fonctionnel
traitante remplie
- Rincerd’eau,
la ainsi
bouche que avec
la brosse à dents età le
la seringue
- Sonde d’aspiration CH14
dentifrice
embout duconique,
patient par petite quantité
- Seringue à embout conique
- Bâtonnets en mousse
- Informer
(environle patient,
2ml) l’installer
et en décubitus
réaspirer
- Verre à dents avec de l’eau
latéral en léger Trendelenburg, le caler
immédiatement
- - Gratte-langue
Brosse à dents
confortablement
- Humidifier les en positionnettoyer
bâtonnets, stablela
- Dentifrice classique ou au
- Pommade grasse, baume à(inhibition
fluor*
des spasmes)
cavité buccale : langue, intérieur des joues,
lèvres - Placer une protection
gencives absorbante
en les frottant et un linge
délicatement
- Protection absorbante
de- toilette
Utiliser sous le visage
un gratte-langue si nécessaire
et linge de toilette
- Sac à déchets - Se décontaminer
- Terminer par les
unemains
aspiration minutieuse et
- Gants - Enfiler les gants
s’assurer de
- Poser le dentifrice
L’absence sur ladans
de liquide brosse à dents
la cavité buccale et
l’arrière-gorge
- Réinstaller le patient
- Nettoyer son visage, hydrater ses lèvres
- Laver et sécher le matériel réutilisable
- Jeter le matériel à usage unique
- Retirer les gants
- Se décontaminer les mains
- Effectuer les transmissions écrites.
 TECHNIQUE DES SOINS DE PROTHESES DENTAIRES

Matériels Technique
- Solution alcoolique pour les - Se décontaminer les mains

mains - Informer le patient et l’installer

- Linge de toilette - Disposer le linge sous le menton


- Gants
- Se décontaminer les mains
- Boîte à prothèses
- Mettre les gants
- Verre à dents avec de l’eau
- Demander au patient de retirer et
- Bassin réniforme plastique
déposer ses prothèses dans sa boîte
- Savon liquide pH neutre nominative
- Brosse à prothèses - Lui donner le nécessaire pour se rincer la

bouche

- Nettoyer les prothèses dentaires dans un

bassin réniforme à l'aide de la brosse

imprégnée de savon et rincer abondamment

à l’eau

N.B. : utiliser la petite tête de la brosse

pour les surfaces internes et la

grande tête pour les surfaces

externes
En cas d'utilisation d’adhésif :

- Enlever toute trace de pâte sur les


- Compresse imprégnée d’eau
gencives à l'aide de la compresse
- Pâte adhésive
- Appliquer la pâte (2 points)

- Remettre en place les prothèses (la

prothèse supérieure d’abord)

- Réinstaller le patient

- Laver, rincer et sécher le matériel

réutilisable
- Retirer les gants

- Se décontaminer les mains

- Effectuer les transmissions écrites.

Remarques :

- Nettoyer les prothèses dentaires une fois par jour

- Rincer les prothèses dentaires rapidement à l'eau après chaque repas

- Les dentifrices traditionnels sont déconseillés pour les prothèses car ils

contiennent des molécules abrasives qui abîment la résine du dentier et

favorisent la prolifération de bactéries au sein de ces micro-lésions

- Durant la nuit, les prothèses nettoyées ne doivent en principe pas être portées

mais rangées au sec

Dans une boîte à prothèses ouverte qui porte le nom du patient

- La boîte à prothèses doit être propre

En cas de douleur lors du port de la prothèse, prendre contact avec le médecin-dentiste

- Désinfecter la prothèse 1 fois par mois, la tremper dans une solution de Dakin

dilué 1 : 1 avec de l’eau pendant 10 minutes puis bien la rincer sous l’eau courante.

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