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RESPIRATOIRE
21 octobre 2013
LES SYMPTÔMES FONCTIONNELS DES
MALADIES BRONCHO-PULMONAIRES
1. Définition :
c’est la difficulté ou gène à respirer :
la respiration devient consciente,
volontaire, et pénible.
2. Analyse sémiologique de la dyspnée
a/ Le mode de début :
Dyspnée d’effort :
dyspnée chronique
- provoquée par des efforts courants et,
- qui se prolonge après arrêt de l’effort et
- qui va en augmentant dans le temps pour
des efforts de plus en plus restreints.
- Il faut faire préciser au malade le type
d’effort qui la fait apparaître (sévérité
de la dyspnée) :+++
nombre d’étages,
nombre de marches,
nombre de mètres parcourus…
1. Définition:
La toux est une brusque, bruyante et
brève expiration à travers la glotte
rétrécie.
- La toux peut être volontaire,
-le plus souvent elle est involontaire.
c’est un acte réflexe de défense
destiné :
à empêcher la pénétration de corps
étrangers dans les voies respiratoires,
La toux sèche
d / La toux émétisante :
est une toux responsable de
vomissement.
III. L’EXPECTORATION
1. Définition :
L’expectoration est composée de :
mucus bronchique,
déchets alvéolaires,
protéines (exsudation capillaire)
d’éléments cellulaires.
L’expectoration pathologique
est la conséquence :
soit de l’augmentation d’une des composantes normales
ex : expectoration muqueuse de la crise d’asthme ou
: expectoration séreuse au cours de l’œdème aigu
du poumon,
L’expectoration muqueuse :
est formée de mucus.
Les crachats sont :
- transparents,
- visqueux,
- aérés.
L’expectoration hémoptoïque :
c’est une hémoptysie de petite
abondance.
IV. LA VOMIQUE
1.Définition
1. Définition
le crachat rouillé :
expectoration faite de crachat visqueux de
couleur orangée apparaissant au troisième
jour de la pneumonie franche lobaire aigue.
3. Le diagnostic différentiel
Il repose sur un interrogatoire minutieux qui
permettra d’éliminer ce qui n’est pas une
hémoptysie :
de la plèvre pariétale,
du parenchyme pulmonaire juxta-corticale
de la paroi thoracique et du
du médiastin
1. Analyse sémiologique de la douleur
La topographie de la douleur,
Le siège superficiel ou profond et
les irradiations,
Le mode de début brutal
ou progressif,
Les signes accompagnateurs
en particulier la dyspnée.
A / Les douleurs thoraciques ayant pour
origine l’appareil respiratoire :
Les sibilants:
son aigu, ils sont plus perceptibles en
expiration. Ils impliquent un rétrécissement
des voies aériennes (asthme et
bronchopathie chronique obstructive)
Le stridor:
bruit rude inspiratoire, conséquence d’un
obstacle sur les voies aériennes hautes
L’EXAMEN CLINIQUE DE
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
Techniques d’Examen
Démarche générale
a. L’inspection
La palpation
La percussion
L’auscultation
b. Comparer un côté avec l’autre.
Une gynécomastie :
(hypertrophie de la glande mammaire chez
l’homme)
2. La morphologie thoracique
3. Les mouvements respiratoires.
On observera :
L’ampliation thoracique
Un bombement anormal
des espaces intercostaux pendant l’expiration
(asthme, emphysème).
Un retard ou une altération localisée
des mouvements respiratoires.
Le type respiratoire :
- costal (chez l’homme),
- abdominal (chez la femme).
4.Les signes anormaux extra thoraciques
Ils peuvent être le témoin d’une anomalie
respiratoire :
2. Le revêtement cutané
La palpation du thorax permet de:
- préciser les caractères d’une tuméfaction
localisée superficielle,
La matité :
c’est une diminution de la sonorité normale,
se voit au cours de l’épanchement pleural
liquidien.
La submatité :
c’est une diminution moins nette et moins
franche de la sonorité que de la matité
(syndrome de condensation pulmonaire).
Le tympanisme :
c’est une augmentation de la sonorité du
thorax, il traduit un épanchement pleural
aérien ou un emphysème pulmonaire sous
jacent.
Skodisme :
bruit sec et vibrant (se recherche au
sommet du poumon situé au dessus d’un
épanchement pleural liquidien).
IV. L’AUSCULTATION
Consiste à écouter les sons produits par un
organe et transmis à l’oreille de l’examinateur
à travers la paroi.
a / Les souffles :
A l’état normal le souffle glottique ou
laryngo-trachéal produit par le passage de
l’air dans l’orifice glottique est entendu à
l’auscultation sur la ligne médio sternale.
Le wheezing :
bruit qui ressemble au sifflement du vent à
travers un orifice étroit ; essentiellement
inspiratoire, il est perçu en un point fixe du
thorax; il traduit l’existence d’une sténose
trachéale ou d’une bronche de gros calibre.
3. La résonance vocale
C’est l’équivalent auscultatoire des vibrations
vocales lorsque le sujet prononce le chiffre 33.
L’égophonie :
C’est une diminution de la résonance
vocale (elle traduit un épanchement
pleural liquidien).
La pectoriloquie :
est la transmission nettement articulée de la
voix haute (caverne tuberculeuse).
La pectoriloquie aphone :
est la transmission nettement articulée de la
Voix chuchotée (épanchement pleural
liquidien).