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BURKITT
Pr Atteby JJ YAO
DME/UFRSMA
UFHB
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OBJECTIFS
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PLAN
Introduction
I- GENERALITES
II-SIGNES
III- DIAGNOSTIC
IV- BILANS ET STADIFICATION
V-TRAITEMENT
Conclusion
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INTRODUCTION
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INTERET
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FACTEURS FAVORISANTS
• Infection à EBV
• Infection à Plasmodium f
• Immunité
• Malnutrition
• Mauvaise hygiène
• Infection à VIH
• Plusieurs hypothèses
• tumeur indolente,
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SIGNES PHYSIQUES
• Au niveau des maxillaires supérieurs
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SIGNES PHYSIQUES
• Aspect rose ou blanche, grisâtre sale
• saignement au moindre contact.
• aspect bourgeonnante ou ulcéro-bourgeonnante (voûte, palais, plateau alvéolo-
dentaire)
• anarchie dentaire.
• extension de la tumeur possible en arrière en arrière (voile, piliers, pharynx)
entraînant troubles respiratoires graves.
• exophtalmie parfois monstrueuse et finalement destruction de l’œil.
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SIGNES PHYSIQUES
• Au niveau de la mandibule,
• Localisation au niveau du plateau alvéolo-dentaire avec perturbation
l’articulée dentaire normal.
• Extension au plancher buccal sous forme d’une masse oblongue, d’aspect
blanc-grisâtre et sale.
• Aspect de tumeur ulcéro-bourgeonnante, rarement ulcéro- nécrotique.
• Ces volumineuses tumeurs maxillaires maintiennent la bouche ouverte et
empêchent l’alimentation, conduisant inexorablement à une altération de
l’état général et à une mort rapide en absence d’un traitement spécifique.
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SIGNES BIOLOGIQUES
• Cytoponction de masse : cellule de Burkitt
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SIGNES
BIOLOGIQUES
Histologie
Sérologie EBV
Cytogénétique
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SIGNES RADIOLOGIQUES
Radio standard du maxillaire
• images d’ostéolyse.
• micro-géodes
• images de «feu d’herbe» avec rupture de la corticale,
• aspect en «coup de gomme».
• dents paraissent suspendues dans le vide.
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EVOLUTION
• Non traité, le lymphome de BURKITT est fatal • Traité, le malade peut guérir
en 4 à 6 mois.
• Cette évolution est émaillée de plusieurs • décès liés aux conséquences du
complications : traitement et aux rechutes.
- les hémorragies intra-tumorales ou
extériorisées avec nécrose septique ou • Les résistances thérapeutiques
aseptique ; sont exceptionnelles.
- les surinfections bactériennes ;
• toxicité médullaire entraînant
- les infections de la sphère ORL et/ou
stomatologique ; une leucopénie voire une
- les méningo-encéphalites néoplasiques ; aplasie médullaire
- les signes de compression locale ou loco- • Le syndrome de lyse
régionale (cécité, obstruction aéro-digestive,
occlusion intestinale, paraplégie).
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FORMES CLINIQUES
• Formes selon le topographie
• Abdominale/abdomino-pelvienne
• Neuroméningée
• Médullaire
• Thoracique
• Osseuse
• Cutanée
• gonadique
• Formes associées (VIH)
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Forme orbitaire Forme maxillaire
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Forme maxillaire Forme abdominale
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DIAGNOSTIC :
Positif
• Syndrome tumoral
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DIAGNOSTIC Différentiel
Devant une tumeur faciale
• Fébrile : on discutera une cellulite, un phlegmon, un ostéophlegmon
(hyperleucocytose à l’hémogramme )
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DIAGNOSTIC Différentiel
Devant une tumeur orbitaire
• cellulite
• Rétinoblastome.
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BILAN D’EXTENSION
• la radiographie pulmonaire et /ou des tomographies thoraciques et/ou un examen
tomodensitométrique (adénopathies ou de tumeur médiastinale, d’atteinte pleuro-pulmonaire ou
cardiaque).
• l’échographie abdomino-pelvienne ou une lymphographie ou un scanner abdominal ( localisations
abdominales surtout des adénopathies abdominales).
• les clichés radiologiques du squelette selon les signes d’appel, la scintigraphie osseuse à la recherche de
lésions osseuses secondaires
• le cliché panoramique dentaire
• le myélogramme à la recherche d’un envahissement médullaire (ou mieux une biopsie ostéomédullaire)
• la ponction lombaire avec étude cytologique et biochimique du LCR à la recherche systématique d’une
atteinte du SNC
• une cytoponction de masses ou d’organes suspects (tuméfaction, nodules mammaires…)
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STADIFICATION (MURPHY)
STADE I : une tumeur extra-ganglionnaire ou un seul territoire
ganglionnaire à l’exclusion du médiastin ou de l’abdomen.
STADE II : deux atteintes ganglionnaires et/ou extra-
ganglionnaires du même coté du diaphragme. Tumeur localisée au tube
digestif avec ou sans atteinte des ganglions mésentériques satellites.
STADE III : plusieurs atteintes ganglionnaires et/ou extra-
ganglionnaires des deux cotés du diaphragme.
Toute tumeur primitive intra-thoracique, toute tumeur primitive
abdominale dépassant le tube digestif et les ganglions mésentériques.
STADE IV : atteinte neuroméningée et/ou médullaire initiale quel
que soit les autres localisations.
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BILAN DE LA MALADIE et du
MALADE
BILAN D’EVOLUTIVITE CLINIQUE
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Bilan d’évolutivité biologique
• hyperleucocytose supérieure à 12000/mm³ avec polynucléose
neutrophile
• VS accélérée supérieur à 40mm à la première heure
• fibrinémie augmentée supérieur à 5g/l
• alpha 2 globuline supérieure à 8 g/dl
• gammaglobulinémie supérieur à 18 g/l
• Albuminémie inférieure à 35 g/l
• Fer sérique inférieur à 70 ug/l
• lactico-déshydrogénase (LDH) élevée.
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FACTEURS PRONOSTICS
• l’âge
• le terrain : l’association SIDA-lymphome de BURKITT est de
mauvais pronostic
• L’état des fonctions rénales et cardiaques.
• La réponse initiale au traitement avec obtention d’une rémission
clinique dès la première cure.
• Les stades III et IV
• la présence de localisation testiculaire ;
• le taux de LDH élevé ;
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TRAITEMENT: BUTS
- détruire les cellules tumorales ;
- prévenir et/ou traiter les complications ;
- obtenir la guérison du patient ;
Les centres actuels de traitement en côte d’ivoire sont :
- unité d’oncologie pédiatrique du CHU de Treichville
- Service d’Hématologie du CHU de Yopougon
- Service de Pédiatrie du CHU de Bouaké
- Unité Oncologie HME Bingerville
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BILAN PRETHERAPEUTIQUE
- HEMOGRAMME
- HEMOSTASE : TP/TCA, FIBRINEMIE
- RENAL : UREE ; CREATINEMIE ;
- HEPATIQUE : BILIRUBINE TOTALE ET CONJUGUEE, TRANSAMINASE, PHOSPHATASES
ALCALINES ;
- METABOLIQUE :IONOGRAMME SANGUIN ; CALCEMIE ; LDH ; PROTIDOGRAMME ; GLYCEMIE
- INFECTIEUX : examens bactériologiques, parasitologiques, mycologiques, viraux en cas de
fièvre. CRP/VS ; HEMOCULTURE.
- AUTRES :
. Sérologie rétrovirale VIH, HVB et C.
. Groupe sanguin ABO-rhésus
. Bilan cardiaque : électrocardiogramme et échocardiographie au besoin
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MOYENS NON SPECIFIQUES
• Réanimation hydroélectrolytiques
• Réanimation hématologique
• Déparasitage
• Réhabilitation nutritionnelle
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PROTOCOLES
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AUTRES MOYENS
• CHIRURGIE
• IMMUNOTHERAPIES
• RADIOTHERAPIE
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INDICATIONS
• CHIMIOTHERAPIE
• CHIRURGIE
• RADIOTHERAPIE
• IMMUNOTHERAPIE
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SURVEILLANCE
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PREVENTION
Lutte contre le virus d’Epstein Barr
• abandon de l’habitude qui consiste à donner aux enfants de la
nourriture préalablement mastiquée par la mère ;
• viande suffisamment cuite broyée ou pilée ;
• éviter de souiller la tétine, les assiettes, ou la cuillère de l’enfant par la
salive adulte ;
• brosse à dent à usage personnel.
• Mais surtout la vaccination précoce contre l’EBV très tôt après la
naissance serait le meilleur moyen de prévention.
• Lutte contre le paludisme
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CONCLUSION
• Le lymphome de Burkitt demeure le premier cancer de l’enfant
africain au sud du Sahara.
• Avec une prédominance masculine, il est fréquent autour de 6-7 ans.
• C’est un cancer curable au prix d’une prise en charge basée sur une
polychimiothérapie parfois longue et coûteuse (en moyenne 2
millions de FCFA).
• Le pronostic reste sombre en raison du retard diagnostic lui-même lié
au statut social de ces enfants.
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