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La discussion

en theorie

les lésions papillaires sont plus fréquentes chez la


femme entre 50 et 60 ans :
· - Les papillomes multiples entre 40 et 50 ans
· - Les carcinomes papillaires surviennent
plus tardivement entre 70 et 80 ans
epidimiologie

cas clinique 1 cas clinique 2

Mme. Z.F ,âgée de 69 ans, qui corresponds


Mme. B.B, âgée de 43 au tranche d’âge des carcinomes
ans . papillaires

Ce qui augmente son


risque d’avoir une lésion
maligne.
en theorie

-Les lesions papillaires sont généralement des


papillomes intracanalaires simples caractérisés
par une prolifération endo-canalaire des
cellules épithéliale autour d’un axe
conjonctivo-vasculaire
Le type

cas clinique 1

L’échographie mammaire et mammographie objectivent :


- Une ectasie (dilatation) canalaire segmentaire gauche, avec
- Bourgeon Endoluminal vascularisé au doppler.

La cytoponction échoguidée : Aspect cytologique d’une hyperplasie


mammaire intracanalaire

En faveur d’un papillome


intracanalaire simple central
Le type
cas clinique 2

La mammographie : montre la présence d’une formation canalaire au


niveau du QSE gauche avec dilatation galactophorique.

L’Examen cytopathologique : retrouve un fond hématique sur lequel on


retrouve quelques cellules épithéliales isolées ou en amas sans atypies.

La microbiopsie : montre une dystrophie fibrokystique, faite de papilles et


de glandes régulières avec un foyer d’epithéliose associée à une réaction
inflammatoire.

En faveur d’un papillome intracanalaire central


remanié dans la limite de la biopsie
en theorie

- D an s ce qui concerne les lésions papillaires un écoulement


mam elonnaire est cliniquement significatif lorsqu’il est
unilatéral, uniorificiel, persistant, non lactescent, spontané
ou provoqué
-La palpation d’une masse au niveau du sein et la douleur
sont aussi possibles.

-La présence d’un écoulement correspond à un cancer :


Dans 13% des cas - > si l’écoulement est séreux-sanglant
Dans 27% des cas - > si l’écoulement est sanglant
Dans 33% des cas - > si l’écoulement est séreux
clinique

cas clinique 1

La palpation à 16h du quadrant supéro- externe gauche provoque un


écoulement mamelonnaire séreux-hématique unilatéral unipore.
(Signe de gâchette +).

Augmente le risque d’un cancer


vers 13%
clinique
cas clinique 2
Un écoulement mamelonnaire uniport sanglant abondant à la
pression du sein gauche.
Sein gauche augmenté de volume avec la palpation d’une masse
irrégulière et mobile.

Augmente le risque d’un cancer vers 27%.


en theorie

Le Papillome se traduit par un nodule mu ral au sein d’un


galactophore dilaté avec un pédicule vasculaire visualisé
en doppler.
Le papillome peut entrainer aussi des saignements ou une
accumulation de liquide appelée ectasie galactophorique
D’après Brooke, un galactophore dilaté supérieur à 3 m m
est un bon indicateur de papillome.

la lésion visible à l’imagerie est en général classée ACR3


ou ACR4 . En cas de lésion ACR3, une surveillance peut être
proposée à 4 mois puis 6 mois afin de s’assurer de la
stabilité de la lésion. En cas de lésion classée ACR4, une
biopsie est recommandée .
Diagnostic

cas clinique 1

L’Echographie mammaire bilatérale de la malade :


Examen classé à gauche : BI-RADS 4a de l’ACR à droite :
BI-RADS 1
En faveur d’une ectasie canalaire segmentaire rétro
aréolaire gauche, avec bourgeon endoluminal
vascularisé de 4x6.7mm au doppler

Diagnostic positive d’un papillome


intracanalaire central
Diagnostic
cas clinique 2
La mammographie :
Une formation intracanalaire au niveau du QSEG de 10x4mm avec une
dilatation galactophorique classée BI-RADS4.
L’examen cytopathologique :
Présence d’un fond hématique inflammatoire, sur lequel retrouve
quelques cellules épithéliales isolée ou en amas avec noyaux réguliers.
En faveur d’un papillome
La microbiopsie :
Montre une dystrophie fibrokystique présentant une lésion papillaire
remaniée de fibrohyalinose, faite de papille et de glandes régulières avec
foyer d’epithéliose associé à une réaction inflammatoire.

Papillome intracanalaire remanié avec


une composante kystique.
en theorie

Devant tout a spe ct suspect d’un papillome un taux


important de malignité (15 à 20 % ) est retrouvée apr ès
exérèse chirurgicale. C’est pour cela que Les papillomes
sont considérés c o m m e un ma r queur de risque de cancer
du sein.
C e taux de faux négatifs nécessite de rester très prudents
et de ne réserver l'abstention thérapeutique qu’aux
patientes non opérables ou refusant la chirurgie, l’exérèse
de toute lésion papillaire dev ant rester la règle.
facteurs de risques

-Les facteurs de risques de malignité sont :


Présence d’atypie, lésions prolifératives ou multiples, antécédant du cancer personnel
ou Familial, âge supérieur à 50 ans. La présence d’un écoulement mamelonnaire et une
masse Palpable.

Les deux Mme. Z.F (2eme cas) âgée


patientes +50 ans et présente une
présentent un masse palpable avec
écoulement composante kystique au
mamelonnaire microbiopsie.
Traitement

Les deux patientes nécessitent et ont bénéficié d’une excision


chirurgicale de la tumeur en marge sain (une pyramidectomie) en
but d’amélioré la symptomatologie et diminuer le risque de
malignité.
-Une évolution favorable des deux cas a été confirmé par une
consultation et une exploration par échographie mammaire.
MERCI

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