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CHIRURGIE GÉNÉRALE
DCEM1
LE CANCER DE L’ŒSOPHAGE
OBJECTIFS ÉDUCATIONNELS :
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I- INTRODUCTION :
C’est le développement d’une tumeur maligne au niveau de l’œsophage. C’est un cancer grave, de
pronostic très sombre du fait de son siège, de sa survenu chez des patients souvent multi-tarés et de sa
découverte au stade tardif. Il est associé à un cancer de la sphère ORL dans 15% des cas.
Le traitement chirurgical curatif n’est possible que 20 à 30% des cas et l’exérèse chirurgicale est
associé à une lourde mortalité avec un bénéfice limité sur la survie. Son pronostic est sombre avec une
survie globale à 5 ans d’environ 10%. La chimiothérapie et la radiothérapie occupent actuellement une
place importante dans la prise en charge thérapeutique et dans l’amélioration du pronostic.
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Fig.1. Divisions de l’œsophage
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Fig.2. Drainage lymphatique de l’œsophage
3. Vascularisation :
Mis à part 3 petites artères œsophagiennes propres nées de l’aorte, l’œsophage n’a pas de
vascularisation artérielle propre. En effet, il reçoit tout le long de son étendue des branches des
organes voisins (artère thyroïdienne inférieure, aorte, diaphragmatique inférieure et gastrique gauche).
Quant au drainage veineux, il rejoint par l’essentiel le système azygos.
III- ÉPIDÉMIOLOGIE :
A- Épidémiologie descriptive :
1- Répartition géographique : reconnaît des zones à haut risque (Chine, Iran, Afrique du
sud…) où l’incidence atteint 35 à 150 cas pour 100 000 habitants (Europe, USA : 10 / 100 000).
2- Âge et sexe : La prévalence masculine est nette (12 hommes pour une femme). Sa
fréquence augmente avec l’âge à partir de 60 ans.
B- Épidémiologie causale :
1- Carcinome épidermoïde :
a- Les facteurs exogènes :
- L’alcool et le tabac : L’intoxication alcoolo-tabagique est retrouvée dans 90% en cas de carcinomes
épidermoïdes. Le risque chez un homme buvant plus d’un litre de vin par jour et fumant plus d’un
paquet de cigarette par jour est multiplié par 4. La même intoxication favorise également les cancers
ORL et bronchiques.
- Facteurs nutritionnels :
• Microtraumatismes œsophagiens provoqués par l’absorption d’aliments chauds (thé) ;
• Carences vitaminiques (riboflavine, rétinoïde) ;
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• Régime pauvre en végétaux frais ;
• Consommation de résidu d’opium ;
• Régime riche en nitrite et en nitrates (Chine) avec production de nitrosamines, véritables
carcinogènes.
-Les infections virales : HPV
-Les antécédents de radiothérapie médiastinale
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B- Macroscopie : On distingue le cancer « superficiel » et le cancer « invasif ».
1. Le cancer superficiel :
- C’est un cancer qui ne dépasse pas la tunique sous-muqueuse,
- C’est un cancer associé à un pronostic plus favorable que le cancer invasif car le risque d’atteinte
ganglionnaire, sans être nul, est beaucoup plus faible.
- Le cancer superficiel sans atteinte ganglionnaire est encore appelé cancer précoce (early cancer). Ce
cancer peut se présenter sous 3 types:
Type 1: muqueuse dépolie, légèrement surélevée ou franchement polypoïde.
Type 2: plat avec 3 sous groupes : (a): élevé (b): plat (c): déprimé
Type 3: franchement ulcéré.
Ces types sont peu fréquents, ils se voient essentiellement au cours de campagne de dépistage de
masse (Japon) ou chez les populations à haut risque, soumises à des surveillances endoscopiques
répétées.
C- Microscopie :
- Carcinome épidermoïde : forme la plus fréquente (65%), son incidence est en diminution.
- Adénocarcinome : forme moins fréquente (26%), son incidence tend à augmenter. Barett
Métaplasie dysplasie cancer.
- Autres : cancer anaplasique, mélanome, léiomyosarcome, métastase, lymphome …
- Multifocal dans 15% des cas.
D- Extension tumorale :
Elle est pariétale et extra-œsophagienne.
1. Extension pariétale : Elle se fait en hauteur et en profondeur: En profondeur: née au
niveau de la muqueuse, la tumeur va envahir progressivement les couches sous jacentes, sous
muqueuse puis musculeuse. L’absence de séreuse rend l’envahissement des viscères adjacents très
rapide. En hauteur: l’examen des pièces d’exérèse a montré que les limites macroscopiques de la
tumeur ne correspondent pas toujours à l’extension histologique. Ainsi les limites macroscopiques de
la tumeur sont dépassées de 2 cm 9 fois/10. Il faut dépasser la tumeur de 8 à 9 cm pour être en tissu
sain. Par ailleurs dans 15% des cas, il existe des tumeurs multifocales distantes les unes des autres de 5
cm.
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2. Extension extra-œsophagienne : Elle se fait par contiguïté, par voie lymphatique ou
veineuse.
Par contiguïté : Elle est relativement rapide favorisée par l’absence de séreuse au niveau de
l’œsophage. Cet envahissement va dépendre du siège du cancer. Ainsi peuvent être envahis au niveau
de:
- L’œsophage cervical et thoracique supérieur: la membraneuse trachéale, le nerf récurrent, l’axe
carotidien et la thyroïde.
- L’œsophage thoracique moyen : la bronche souche gauche, la plèvre, le poumon, l’aorte, la veine
azygos et le canal thoracique.
- L’œsophage thoracique inférieur : le péricarde, l’aorte et le diaphragme.
Lymphatique : Elle est fréquente et précoce, et constitue un facteur pronostique important. Elle
est corrélée avec le degré d’envahissement pariétal de la tumeur. Elle est anarchique : l’existence de
collecteurs longs explique la possibilité d’atteinte ganglionnaire à distance de la tumeur « jumping »,
la plupart des ganglions atteints sont dans le thorax mais plusieurs en dehors (ganglion sus-
claviculaire, cervical ou cœliaque).
Extension métastatique : Surtout vers le foie puis les poumons et les os.
Tous ces éléments font que :
- Le cancer de l’œsophage est un cancer grave,
- L’exérèse doit porter au moins à 8 cm au dessus du pôle supérieur de la tumeur.
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V- ÉTUDE CLINIQUE :
A- Circonstances de découverte :
Dans environ 50% des cas, le cancer de l’œsophage est asymptomatique ou peu symptomatique. Il est,
donc, découvert dans le cadre d’un bilan initial ou de suivi d’un cancer des voies aéro-digestives
supérieures ou d’une cirrhose alcoolique.
Dans les stades avancés, il devient symptomatique. Le maître symptôme est la dysphagie. Elle est
initialement aux solides puis aux liquides aboutissant à une aphagie (impossibilité d’avaler). La
dysphagie est un signe tardif qui impose la pratique d’une fibroscopie.
B- Examen physique :
Il est souvent pauvre. Il permet de préciser le retentissement du cancer et de la dysphagie prolongée
sur l’état général. Il existe souvent une altération profonde de l’état général avec état de déshydratation
et perte importante de poids.
C- Diagnostic positif :
Fibroscopie digestive haute : Le diagnostic repose sur la fibroscopie digestive haute avec biopsies
multiples. La fibroscopie permet :
- de mettre en évidence la lésion : zone d’altération muqueuse, ulcération, surélévation, végétation, ou
même un rétrécissement rigide dure à la pince à biopsie …
- de préciser son siège sur l’œsophage : c’est le niveau du pôle supérieur de la tumeur par rapport aux
arcades dentaires
-de préciser son entendue : en hauteur et en circonférence.
-de rechercher des nodules de perméation
Il faut explorer endoscopiquement la totalité de l’œsophage car la lésion peut être multifocale et les
colorations vitales s’imposent à cause de la discrétion de l’expression endoscopique de ces lésions
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satellites. Ces colorants permettent de démasquer les zones néoplasiques et de diriger les biopsies.
Deux types de colorants peuvent être utilisés:
* Le bleu de Toluidine qui se fixe électivement sur les cellules néoplasiques (marqueur positif).
* Le Lugol qui est fixé par les cellules claires des couches superficielles de l’épithélium malpighien,
cellules qui sont absentes en cas de cancer ou de dysplasie sévère. Il s’agit donc d’un marqueur
négatif.
En cas de sténose œsophagienne, l’endoscopie doit comporter nécessairement une dilatation avec des
biopsies étagées, tout particulièrement au niveau de la sténose et dans la portion sous-sténotique.
Les lésions limitées et superficielles sont de diagnostic difficile, et peuvent nécessiter la réalisation
d’une nouvelle endoscopie avec nouvelles biopsies.
1- Bilan d’extension tumorale : pour évaluer la résécabilité. Il est basé sur l’interrogatoire,
l’examen clinique et surtout les examens paracliniques. Deux examens ont permis nettement
d’améliorer la fiabilité de ce bilan d’extension tumorale : la TDM et l’écho-endoscopie.
a. L’interrogatoire : Recherche:
- Des douleurs thoraciques postérieures qui traduisent l’atteinte du fascia pré vertébral,
- Une dysphonie: témoin d’une atteinte récurrentielle,
- Des fausses routes alimentaires pouvant traduire une fistule œso-trachéale ou un cancer sténosant
haut situé.
h. Autres examens :
- PET-SCAN : Tomographie par Émission de Positons : pour étude du statut ganglionnaire et
métastatique.
- Échographie cervicale et sus-claviculaire : avec ou sans biopsie à l’aiguille fine des
adénopathies.
- Scintigraphie osseuse : en cas de signes en faveur de métastases osseuses.
- IRM cérébrale : en cas de signes en faveur de métastases cérébrales.
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- Laparoscopie : pour les adénocarcinomes localement avancés, potentiellement résécables, afin
de détecter une maladie métastatique.
- Transit œsophagien : de moins en moins réalisé.
1. Formes évolutives :
a. Cancer superficiel : La lésion ne dépasse pas la sous muqueuse. Il représente le stade
idéal du diagnostic offrant au patient la possibilité d’un traitement curatif et la guérison. Les
circonstances de découverte sont rarement représentées par la dysphagie, il s’agit le plus souvent de
découverte lors de surveillance de patient à haut risque ou de découverte fortuite lors d’une endoscopie
réalisée pour une autre pathologie. Sur le plan endoscopique : les lésions apparaissent comme une
érosion muqueuse en carte de géographie saignant au contact, comme une congestion locale aux
contours flous ou comme une rugosité de la muqueuse.
Les biopsies en l’absence de lésions évidentes seront guidées par l’utilisation de colorations vitales. Le
TOGD dans ce cas particulier est d’interprétation difficile, pouvant être normal, c’est dire l’importance
de l’endoscopie. L’écho-endoscopie est un excellent examen pour préciser le degré d’envahissement
pariétal et rechercher une atteinte ganglionnaire qui sans être nulle est exceptionnelle.
b. Cancer évolué : Il s’agit de tumeur volumineuse ayant envahi les structures avoisinantes.
On est en présence d’un malade cachectique souvent aphagique ayant des signes d’extension loco-
régionales : douleurs thoraciques postérieures, dysphonie par atteinte récurrentielle, broncho-
pneumopathies à répétition par fausses routes ou par fistule œso-trachéale ou œso-bronchique. La
fibroscopie et le TOGD objectivent une tumeur étendue avec désaxation de l’axe œsophagien.
L’opacification œsophagienne peut révéler une fistule œso-trachéale ou œso-médiastinale. Le TDM
est la bronchoscopie révèlent souvent une atteinte trachéale ou bronchique voir aortique. Le pronostic
est très mauvais à court terme.
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2. Formes topographiques :
a. Cancer du 1/3 supérieur : Il se distingue par une symptomatologie bruyante marquée par
la fréquence :
- des complications respiratoires : broncho-pneumopathies par fausses routes, surinfection broncho-
pulmonaire,
- de l’atteinte récurrentielle,
- d’envahissement trachéal.
b. Cancer du 1/3 inférieur : Il a un retentissement orificiel rapide, et donc une traduction
sténosante rapide. La dysphagie est longtemps tolérée souvent précédée de troubles dyspeptiques.
4. Formes anatomopathologiques :
- L’adénocarcinome de l’œsophage : se voit rarement. Il s’agit de tumeurs qui se développent sur une
muqueuse glandulaire hétérotopique de l’œsophage. Cet adénocarcinome glandulaire peut atteindre la
partie haute de l’œsophage et il faut le différencier de l’adénocarcinome du bas œsophage qui peut
compliquer un endobrachy-œsophage.
- Les sarcomes, les carcinomes anaplasiques, les mélanomes malins et les lymphomes malins sont
exceptionnels.
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VIII- TRAITEMENT :
A- Buts du traitement :
- assurer le libre passage du bol alimentaire
- résection carcinologique du cancer
B- Méthodes :
1- La chirurgie : elle constitue la principale méthode thérapeutique. C’est une chirurgie
lourde nécessitant une préparation intensive (kinésithérapie respiratoire, correction de tares,
alimentation parentérale …). Elle peut être à visée curative (R0) ou palliative.
a- Méthodes curatives : c’est l’œsophagectomie avec curage ganglionnaire thoracique et
cœliaque.
- Intervention de LEWIS SANTY : œsophagectomie partielle par double voie, thoracique droite
et abdominale, suivi d’une anastomose oeso-gastrique intra-thoracique après gastroplastie.
A B C
Fig.3. Intervention de Lewis Santy. A. Pièce d’œsophagectomie polaire inférieure. B. Anastomose œso-
gastrique intra-thoracique. C. Trajet de la plastie gastrique (médiastinal postérieur)
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A B
Fig.4. Œsophagectomie par triple voie d’abord type Akiyama. A. Pièce d’œsophagectomie sub-totale. B.
Anastomose œso-gastrique cervicale.
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2- La radiothérapie : 60 à 70 Grays sur la tumeur et de 45 Grays sur les aires
ganglionnaires fractionnée en 4 à 6 semaines. La référence est la radio-chimiothérapie concomitante.
Elle peut être seule en cas de contre-indication à la chimiothérapie.
3- La chimiothérapie : Plusieurs produits sont utilisés, principalement : Cisplatine, 5-FU,
Épirubicine, Docétaxel. Elle est :
- soit associée à la radiothérapie dans un but palliatif
- soit en pré-opératoire pour la réduction tumorale (chimiothérapie néo-adjuvante pendant 2 à 3
mois avant la chirurgie).
- soit administrée seule pour les formes métastatiques.
C- Indications :
1- Traitement curatif : s’adresse aux tumeurs localement peu étendues sans métastases chez
des patients en assez bon état général et opérables. Il associe la radio et/ou la chimiothérapie pré-
opératoire à la résection œsophagienne (Akiyama ou Lewis).
a. Pour les formes précoces : dysplasie de haut grade et carcinome intra-muqueux : Le
traitement de référence est un traitement endoscopique par mucosectomie.
b. Pour les stades localisés : La chirurgie seule est le traitement de référence. La
chimiothérapie suivie d’une chirurgie peut être discutée en cas de stade localisé avec suspicion
d’envahissement ganglionnaire.
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c. Pour les stades localement avancés :
Radio-chimiothérapie pré-opératoire pour les adénocarcinomes.
Radio-chimiothérapie +/- chirurgie pour tumeur épidermoïde en cas de persistance tumorale.
Radio-chimiothérapie seule à visée curative :
. En cas de cancer épidermoïde localement avancé,
. Quel que soit le type histologique si contre-indication à la chirurgie.
Chimiothérapie suivie d’une chirurgie peut être discutée en cas d’adénocarcinome du 1/3 inférieur
semblant résécable facilement.
2- Traitement palliatif : s’adresse aux patients non opérables quelque soit le type de tumeur et
aux tumeurs métastatiques ou localement très envahissantes :
La douleur, la toxicité de la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie, l’altération de l’état
psychologique.
La renutrition :
- 1ère intention : complémentation orale ou alimentation entérale par sonde,
- seconde intention : une jéjunostomie,
- 3ème intention : une nutrition parentérale.
La chimiothérapie seule : pour les formes métatstatiques
La désobstruction : pose d’une prothèse, curiethérapie à haut débit de dose, radiothérapie
externe avec fractionnement de dose adapté.
Mucosectomie +
Chirurgie seule O +
CT-Chirurgie O O Adéno-K
RT-CT + adéno-K
+ Chirurgie O épidermoïde
RT-CT seule O
+
CT seule
Soins symptomatique. O
exclusifs
O
D- Résultats Ŕ pronostic :
La survie globale est de 5 à 10%. La chirurgie à visée curative n’est possible que dans 20% des cas ;
Elle permet une survie à 5 ans de 34 à 50%. Le pronostic dépend :
- du T (75% de survie dans les stades T1)
- surtout du N (10% de survie avec N+).
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Les tumeurs du 1/3 supérieur sont de mauvais pronostic vu la difficulté de l’exérèse et du curage
médiastinal supérieur.
Les traitements radio-chimiothérapie exclusifs en présence de patients inopérables ont permis des
survies de 5 à 10%.
E- Suivi :
1- Objectifs :
Détecter les récidives locales ou à distance.
Détecter précocement un second cancer.
Détecter des effets indésirables tardifs liés au traitement.
Veiller à la qualité de vie. Organiser les soins de support nécessaires, notamment la prise en charge
nutritionnelle.
2- Modalités
Il n’y a pas de consensus, amis la surveillance est clinique et radiologique.
Les examens complémentaires sont guidés par les symptômes, et dépendent de chaque situation.
Un examen clinique effectué tous les 3 mois pendant les 2 ans puis tous les 6 mois est souvent
suffisant.
Pour les cancers épidermoïdes, le suivi est à vie du fait du risque d’un second cancer (terrain alcoolo-
tabagique). Pour les adénocarcinomes, le suivi est au moins de 5 ans.
Le patient doit être informé sur la nécessité (outre le suivi systématique) de consulter en cas
d’apparition des signes les plus fréquents de récidive : la reprise de l’amaigrissement, les douleurs
abdominales, la dysphagie, les douleurs osseuses, la toux, la dyspnée, la modification de la voix
IX- CONCLUSION :
Le cancer de l’œsophage est un cancer de mauvais pronostic car trois malades sur dix sont récusés à
cause de l’extension tumorale, trois autres malades sur dix sont récusés à cause du très mauvais terrain
et seuls quatre malades sur dix sont opérés dont deux à titre curatif. De nos jours, on assiste à une
augmentation de l’incidence de l’adénocarcinome par rapport au carcinome épidermoïde. La prise en
charge est multidisciplinaire, et dépend du stade TNM et du terrain (co-morbidités). La survie à cinq
ans est de l’ordre de 15-20%. L’amélioration du pronostic impose un diagnostic précoce basé sur la
fibroscopie devant la moindre dysphagie, sur la collaboration multidisciplinaire et la mise au point de
protocole thérapeutique associant une chimio-radiothérapie pré opératoire à la chirurgie.
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