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EXCRETRICE SUPERIEURE
(TVE)
Pr Redouane RABII
Faculté de médecine
Université Mohammed VI des sciences de la santé
I. INTRODUCTION :
Les tumeurs développées au niveau du haut appareil
urinaire (calices, bassinet et uretère) sont rares.
Le plus souvent d’origine urothéliale
N : Adénopathie.
N1 : ganglion (GG) unique de taille inférieure à2cm.
M : Métastase.
M1 : métastases à distance.
VI. CLINIQUE :
1-HEMATURIE :
Se voit dans 80 % des cas, fréquemment révélatrice,
2-DOULEUR :
Est présente dans 20à30% des cas .
3-GROS REIN :
Le plus souvent hydronéphrotique plus que tumeur palpable,
4-INFECTION URINAIRE :
Est une circonstance parfois révélatrice mais elle reste souvent
asymptomatique.
5-METASTASES :
Un retentissement général ou la découverte de métastases lors du
bilan initial est fréquent (8à15%)
VII. EXAMENS PARACLINIQUES :
1-UIV :
Lacune irrégulière immobile, possédant.
2-ECHOGRAPHIE :
Permet de faire le diagnostic différentiel de calcul devant une image
radiotransparente en montrant une image tissulaire.
3-URO-TDM :
Permet de différencier un calcul radio-transparent, un caillot de sang d’une TVE et
de faire un bilan d’extension.
4-UPR :
intéressante en cas de rein muet.
5-CYSTOSCOPIE :
Réalisée systématiquement à la recherche d’une tumeur vésicale.
6-CYTOLOGIE URINAIRE :
A la recherche de cellules néoplasiques spontanément émises ou obtenues après
brossage et cathétérisme urétéral.
Elle est souvent négative pour les tumeurs de bas grade.
7-URETERO-RENOSCOPIE :
Permet de visualiser la TVE et de faire des biopsies. Elle est rarement indiquée.
VIII. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
1-Le calcul radio-transparent et le caillot du sang peuvent
être éliminés grâce à l’imagerie médicale.
2-Le diagnostic de certitude d’un cancer du rein
envahissant les cavités excrétrices est histologique.
IX. EVOLUTION :
C’est une tumeur agressive et récidivante, avec
possibilité de dissémination urothéliale.
L’extension loco-régionale et lymphatique est précoce,
fréquente et directement liée au grade et au siège
anatomique de la lésion (extension rapide en cas de
localisation calicielle et urétérale)
Les métastases à distance sont notées dans 50à60% des
cas lors de l’évolution de la maladie.
X. TRAITEMENT
A- MOYENS
i. TRAITEMENT CHIRURGICAL :
1. RADICAL :
Néphro-urétérectomie avec cystectomie partielle
périméatique (c à d emportant une collerette vésicale),
est le traitement de référence.
2. CONSERVATEUR :
une excision simple de la tumeur ou
CHIMIOTHERAPIE :
lestaux de réponses semblent identiques aux tumeurs de
vessie.
Différents protocoles sot proposés le plus souvent à base de
cisplatine.
BCG-THERAPIE : En cas de traitement conservateur,
une administration locale de BCG peut être envisagée
par voie rétrograde à l’aide d’une sonde urétérale, ou par
voie antérograde grâce à une néphrostomie per-cutanée.
X. TRAITEMENT
b. INDICATIONS :
Le traitement de référence est la néphro-urétérectomie
totale emportant une collerette vésicale en présence d’un
rein controlatéral sain.
La chirurgie conservatrice est préférentiellement réservée:
aux lésions bilatérales,
aux tumeurs sur rein unique
ou en présence d’une insuffisance rénale.