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Dr A.

Loucif

LES TYPES DE PRELEVEMENTS :


I. Généralités en cytologie.
 La cytologie est une méthode d’analyse
morphologique uniquement basée sur l’étude
des cellules. Elle ne donne pas accès à la
structure histologique.
 Les prélèvements cytologiques peuvent se
faire de différentes manières :
 à l’aide d’une spatule, d’un écouvillon ou d’une
brosse, en cas de lésions des muqueuses ou des
organes creux en contact avec l’extérieur (col
utérin, muqueuse ORL, arbre bronchiques…) ;
 par cytoponction à l’aiguille pour les lésions
d’organes solides (sein, thyroïde…), ou de siège
profond (ganglions rétropéritonéaux, foie…) et
les épanchements liquidiens.
1) TECHNIQUES DE PRELEVEMENT :
 Cytoponction :
Elle est faite à l’aide d’une aiguille fine (pour ne pas mettre le malade
en danger) surmontée sur une seringue pour faire l’aspiration
(liquide, tumeur profonde…).
Cette technique peut être radioguidée
 Prélèvement au porte-coton :
Il peut être fait également, à l’aide d’un abaisse langue ordinaire.
On l’utilise pour des lésions cutanées ou des muqueuses (buccales ou
vaginales).
Il s’utilise pour le dépistage du cancer du col utérin (frottis cervico-
vaginal = FCV). C’est la méthode la plus répandue à travers le
monde.
 La technique est simple : introduction d’un spéculum sec dans le
vagin et à l’aide d’un abaisse langue ou d’une tige porte-coton on
fait des raclages rotatifs au niveau de l’orifice cervical.
 Le produit ainsi prélevé est étalé sur des lames propres.
 Apposition :
 C’est l’empreinte d’un tissu sur une lame.
Elle se fait sur des pièces opératoires
fraiches ou sur des ganglions coupés en
deux.
 Il s’agit d’appliquer sur une ou plusieurs
lames propres la tranche de section du
ganglion ou la surface de la pièce fraiche
après l’avoir tamponné sur un papier filtre.
 Il ne faut ni appuyer ni étaler.
Le matériel arrive au laboratoire sous la forme
d’étalements sur lames ou de liquide :
les étalements sur lames sont directement réalisés
par le clinicien envoyé au laboratoire où ils sont
colorés. C’est le cas des frottis de col utérin
classiques, des brossages bronchiques, des
ponctions d’organes solides…
les liquides sont adressés au laboratoire dans un
tube ou un flacon. Ils font d’abord l’objet d’une
centrifugation (afin de concentrer la cellularité)
suivie d’un étalement du sédiment sur lames. Il s’agit
de liquides d’épanchement de séreuses,
d’aspiration, de lavage, ou d’émission spontanée
(urines, crachats).
Les examens cytologiques représentent entre 1/3 et 2/3
des actes des laboratoires d’anatomie pathologique.
2)LA FIXATION EN CYTOLOGIE :

La fixation cellulaire consiste en une précipitation et in


solubilisation des protéines cellulaires.

Après avoir fait le prélèvement, il faut le fixer.

La fixation peut être alors effectuée sur le frottis étalé sur lame, sur
le culot de centrifugation ou immédiatement sur le liquide obtenu
par ponction.
20 À 30 min suffisent À fixer l’étalement, cependant les lames
peuvent rester plusieurs jours sans que le frottis ne soit altéré.
Les fixateurs

 Mélange alcool 95°C et éther à parties égales.


 Les atomiseurs de laque pour les cheveux donnent de bons
résultats de fixation puisqu’ils contiennent de l’alcool et du
glycol.
 Le liquide de carnoy.
Les colorations:
 les plus utilisées en cytologie sont : la coloration de papanicolaou
et le m.G.G.
Coloration de papanicolaou :
C’est une technique polychrome établie en 1942 et modifiée en
1954.
C’est une coloration universellement connue et utilisée, surtout
pour les frottis du vagin, du col de l’utérus et de l’endomètre.
Coloration de giemsa :
 Le colorant dilué de giemsa est l’un des
meilleurs colorants de nombreux micro-
organismes pathogènes aussi bien pour les
étalements que pour les coupes
histopathologiques.
 Il colore très bien les parasites de paludismes,
de leishmaniose, les rickettsia, les éléments
hématopoïétiques, bactéries…
FROTTIS CERVICO VAGINAL
CENTRIFUGEUSE UTILISÉE EN
CYTOLOGIE
CYTOPONCTION THYROIDIENNE
 3)Avantages de la cytologie:
 Il s’agit d’une technique très peu invasive,
idéale pour le dépistage, mais également
beaucoup utilisée à visée diagnostique.
 Les aiguilles pour les cytoponctions d’organes
solides ou de tumeurs profondes sont très fines
(de 22 à 24 gauges), et peuvent même être
utilisées en cas de troubles de la coagulation.
 La technique est simple et le résultat peut être
rendu, au besoin, quelques heures après
l’arrivée du prélèvement.
 4)Limites de la cytologie :
Elles sont inhérentes à la technique qui permet
uniquement le recueil de cellules, détachées de
leur environnement.
 Elle ne peut donc fournir aucun renseignement sur
l’architecture d’une lésion. C’est pourquoi,
lorsqu’un examen cytologique retrouve des cellules
cancéreuses, il est impossible de préciser s’il s’agit
d’un carcinome in situ ou infiltrant. Par ailleurs,
lorsqu’une cytologie ne comporte que des cellules
normales, on peut se demander si celles-ci
proviennent d’une lésion bénigne ou simplement
du tissu péri-lésionnel.
CYTOLOGIE PÉRITONÉALE
CELLULES MÉSOTHÉLIALES RÉACTIONNELLES : CIRRHOSE
Les cytologies à visée diagnostique :concernent des
sujets qui ont soit une lésion clinique, soit une anomalie à
l’imagerie que l’on veut explorer. Elles sont couramment
utilisées dans de multiples indications :

la cytoponction du sein cible une lésion palpable ou


détectée par mammographie ou échographie. Son
rendement dans la détection de cellules cancéreuses et
bon. Néanmoins, son incapacité à préciser le caractère
in situ ou invasif d’un cancer et la fréquence de faux
négatifs en cas de tumeur de petite taille ou peu
cellulaire; expliquent que la technique cytologique soit en
perte de vitesse au profit des ponction – biopsies,
beaucoup plus informatives
Les ponctions d’épanchements des cavités séreuses :
pleurale (pleurésie), péritonéale (ascite), péricardique. La
cytologie doit déterminer s’il s’agit d’un épanchement
réactionnel ou néoplasique. En cas de présence de cellules
malignes, il s’agit dans l’énorme majorité des cas de cellules
carcinomateuses métastatiques, d’un primitif connu ou non.
Exceptionnellement, les cellules malignes peuvent provenir d’un
mésothélium (néoplasme malin primitif des séreuses).

exploration de l’appareil broncho-pulmonaire :peut se faire


par brossage bronchique, aspiration, lavage broncho-alvéolaire,
expectoration (crachat). Le rendement des cytologies
d’expectoration est faible, sauf en cas de carcinome primitif
pulmonaire de type bronchiolo-alvéolaire.
LIQUIDE PLEURAL
MÉSOTHÉLIOME MALIN
LIQUIDE PLEURAL
CARCINOME EPIDERMOIDE PULMONAIRE
La cytoponction de la thyroïde: est surtout utilisée
pour le bilan des nodules froids isolés. 2 à 4 % de la
population générale est porteuse d’un nodule froid et,
si les cancers de la thyroïde se présentent souvent sous
cette forme, la plupart de ces nodules sont en fait des
adénomes bénins. La cytoponction permet de faire un
tri entre les nodules froids à surveiller (si la cytoponction
montre des cellules folliculaires d’aspect régulier) et
ceux qu’il vaut mieux opérer (classés en doute, en
suspect ou en malin à l’examen cytologique) grâce à
cette stratégie, moins de 10 % des nodules froids
ponctionnés seront finalement opérés.
CYTOPONCTION THYROIDIENNE
CARCINOME PAPILLAIRE (CALCOSPHÉRITES)
La ponction de liquide céphalo-rachidien:

 Un examen du LCR est indiqué devant certaines


symptomatologies (vertige, parésie, diplopie, confusion,
coma) afin d’exclure un envahissement tumoral des
méninges (méningite carcinomateuse). Il est également
réalisé systématiquement dans le bilan des leucémies et
des lymphomes.
.
Les ponctions d’organes profonds :

foie, pancréas… Le rendement diagnostique de la


cytologie est plus médiocre dans cette indication, avec
à la fois beaucoup de faux négatifs et de faux positifs.
Pour les tumeurs hépatiques, la cytoponction permet
dans près de 80 % des cas de faire la preuve d’une
métastase. Par contre, sa capacité d’identifier une
tumeur primitive hépatocellulaire est faible voire nulle.
du foie normal
d’un adénome hépatocellulaire,
d’une hyperplasie nodulaire focale
d’un hépatocarcinome bien différencié
L’examen cytologie se révèle donc, dans ce cas,
très peu contributif
 A retenir : La cytologie a l’avantage d’être une
technique peu invasive et donc idéale pour le
dépistage. Elle est utilisée pour le dépistage des
cancers du col utérin. Elle apporte des
renseignements strictement d’ordre cellulaire, sans
fournir de données sur l’architecture. Elle ne permet
donc pas de préciser si un cancer est in situ ou
infiltrant. La présence de cellules cancéreuses dans
un liquide d’épanchement signe presque toujours une
dissémination métastatique. Pour les lésions
d’organes profonds, son rendement est aléatoire et, à
chaque fois que possible, il faut privilégier la ponction
– biopsie à l’aiguille.
ll.Biopsie et ponction biopsie:
BIOPSIES ET PONCTIONS – BIOPSIES :
 de biopsies à la pince (de la sphère ORL,
bronchiques, du tube digestif…) ;
 ou de ponction – biopsies à l’aiguille (par
exp. du sein, du foie, du rein, de la
prostate…), souvent guidées par l’imagerie.
1-Avantages :
 Les biopsies à la pince fournissent des fragments tissulaires de 2 à 3
mn et les ponctions – biopsies à l’aiguille des carottes de 1 à 2 cm
de long et 1 mn de diamètre. Le matériel est fixé, inclus en paraffine
puis examiné sur des coupes histologiques. Le résultat d’une biopsie
peut généralement être rendu en 24 heures, sauf en cas de
diagnostic difficile lorsque des examens immunohistochimiques
additionnels sont nécessaires.
 En plus des données sur l’aspect des cellules tumorales, les biopsies
ou ponction – biopsies renseignent sur l’architecture de la lésion,
c’est à dire le rapport entre les cellules tumorales et leur
environnement. Elles permettent ainsi de mieux trancher entre une
tumeur bénigne et une tumeur maligne bien différenciée, et de
préciser si une tumeur maligne est in situ ou infiltrante. Il est de plus
possible sur biopsie de fournir certains critères pronostiques (degré
de différenciation, grade…). Des marquages histochimiques et
immunohistochimiques peuvent également être réalisés à tout
moment sur de nouvelles coupes à partir du bloc en paraffine
2-Limites de la biopsie :
 Les tumeurs sont parfois hétérogènes et un petit
prélèvement n’est pas toujours le reflet exact de
l’ensemble de la lésion. Une biopsie peut ne pas
être informative si elle intéresse un territoire
nécrosé ou du tissu normal de voisinage.
 Le problème de la représentativité du matériel est
crucial. C’est pourquoi il est essentiel d’avoir des
renseignements très précis sur « l’objet visé ». Par
exemple, pour un foyer de micro calcifications
mammaires : quel est leur aspect à la
mammographie, leur répartition… ? Ou pour une
image tumorale : quelle est sa taille, sa forme, sa
densité… ?
3-MORBIDITÉ DES BIOPSIES :
 Si les quelques contre-indications sont respectées,
la morbidité des biopsies et ponction – biopsies est
faible.
 Un hématome local (intra-mammaire, péri
rénal…) ou plus rarement une rupture
hémorragique peut survenir si une tumeur est très
vascularisée. Il est ainsi déconseillé de réaliser une
ponction – biopsie de la thyroïde (organe très
richement vascularisé et difficile à comprimer en
cas de saignement) et a fortiori d’une lésion
hépatique évoquant un angiome à l’imagerie.
 Des réactions inflammatoires sont parfois
observées, par exemple une pancréatite aiguë
par fuite d’amylase après ponction – biopsie du
pancréas, ou une mastite aiguë après ponction –
biopsie d’un abcès du sein.
Le risque d’ensemencement d’un trajet de ponction – biopsie
par des cellules tumorales est organe et/ou tumeur – dépendant.
Il est rarissime pour les tumeurs du sein, du rein ou de la
prostate… Quelques cas sporadiques ont été rapportés après
ponction – biopsie de carcinomes pancréatiques, et le risque est
évalué entre 1 et 3 % après ponction – biopsie d’un
hépatocarcinome.
Le risque d’ensemencement du trajet de ponction – biopsie
d’un mésothéliome pleural est bien supérieur à celui encouru en
cas de métastase pleurale (et c’est également vrai en cas de
cytoponction ou de biopsie per–thoracoscopique). Des études ont
montré qu’il pouvait être prévenu par une irradiation locale du site
biopsique. Par ailleurs, le risque élevé d’entraîner des cellules
tumorales dans l’abondant réseau vasculaire des enveloppes
testiculaires explique que les ponctions biopsies des tumeurs
testiculaires soient formellement contre-indiquées.
Est-il utile de réaliser une biopsie avant l’exérèse
chirurgicale d’une tumeur ?

 En dehors des situations d’urgence et sauf si le risque


est estimé inférieur au gain, il est conseillé de réaliser une
biopsie pré opératoire car celle-ci peut fournir des
informations déterminantes pour la conduite
thérapeutique.
Elle permet par exemple d’éviter une intervention inutile
en révélant un lymphome, puisque le traitement est alors
exclusivement chimiothérapie et non chirurgical.
La biopsie constitue un document diagnostique
précieux dans certains cas où une chimiothérapie
ou une radiothérapie pré – opératoire est
nécessaire, par exemple pour diminuer la masse
tumorale et faciliter sa résection ultérieure.
 Il arrive alors qu’à l’intervention chirurgicale
définitive on ne trouve pas de tumeur résiduelle.
C’est également vrai pour les cancers
inflammatoires du sein où une chimiothérapie
première s’impose ou encore pour les cancers du
rectum irradiés avant leur résection.
La réalisation d’une ponction – biopsie pré opératoire permet, dans
bon nombre de cas, d’éviter des examens extemporanés
péropératoire. Cette approche est de plus en plus fréquente dans le
bilan des tumeurs mammaires où le diagnostic de « carcinome
infiltrant » sur ponction – biopsie permet de programmer l’exérèse de
la tumeur d’emblée associée à un curage ganglionnaire axillaire.
Le typage précis d’une tumeur nécessite parfois la mise en œuvre
d’investigations immunohistochimiques, non réalisables lors d’un
examen extemporanée. Réalisé en préopératoire sur matériel
biopsique, ce typage permet dans certains cas de mieux adapter la
chirurgie ultérieure. Les tumeurs du pancréas en constituent un bon
exemple, la chirurgie n’étant a priori pas la même selon qu’il s’agit
d’un carcinome excréto-pancréatique, de très mauvais pronostic,
ou d’une tumeur endocrine, dont le pronostic est plus favorable.
 A retenir : les biopsies à la pince ou les
ponction – biopsies à l’aiguille fournissent des
renseignements à la fois cytologiques et
architecturaux permettant des diagnostics plus
sûrs et plus précis que la cytologie. Leur
indication est large et leur rendement est
globalement élevé. Si les quelques contre-
indications sont respectées, leur morbidité est
faible en comparaison du grand impact sur la
prise en charge thérapeutique.
lll.Les pièces opératoires
 Il s’agit de matériel de résection à la curette
(endomètre, vessie, prostate) ou de pièce d’exérèse
segmentaire ou totale, d’une tumeur ou d’un organe.
 Chaque fois que possible, ce matériel doit être envoyé
frais (non fixé) au laboratoire. Ceci permettra de
congeler un fragment de tumeur et de le stocker au
froid dans une banque de tissus (tumorothèque) avec
possibilité, à tout moment, de l’utiliser pour des
analyses complémentaires, en particulier de biologie
moléculaire.
 Des fragments peuvent également être prélevés et
placés dans un milieu de culture (RPMI) en vue
d’analyses cytogénétiques.
CYSTADÉNOME DE L ’OVAIRE
Tumeur de l’ovaire de 26 cm de diamètre
RATE DE 30 CM SELON LE GRAND AXE
KYSTE HYDATIQUE DE LA RATE
UTÉRUS OUVERT, OCCUPÉ PAR UNE MOLE
HYDATIFORME
TUMEUR DU COLON, ELLE OCCUPE UNE
EXTRÉMITÉ DE LA PIÈCE OPÉRATOIRE
D/MOYENS D’ETUDE:
 La coloration de routine ou standard (HE) utilise les colorants Hémalun
(noyaux) et Eosine (cytoplasme). Cette coloration caractérise les
différentes structures du tissu utilisé.

 L’histochimie qui, grâce à des colorants spécifiques


des constituants ou des produits cellulaires, permet de visualiser ces
constituants dans une cellule ; cette méthode utilise une véritable
réaction chimique, pratiquée sur la coupe tissulaire (exp. Réaction de
Perls pour mise en évidence des pigments ferriques ou la coloration
au PAS pour la mise en évidence des mucopolysaccharides).

 L’enzymologie, grâce à un changement de coloration, décèle la


présence d’enzymes cellulaires et dépiste les troubles métaboliques
intracellulaires ; cette méthode nécessite souvent une conservation
préalable du fragment dans l’azote liquide.
L’histomorphométrie permet une appréciation
quantitative au moyen d’appareils optiques plus ou
moins sophistiqués et automatiques (taille moyenne des
noyaux, degré de fibrose d’un tissu, calibres des
différentes populations de cellules musculaires, etc. …).

L’examen en lumière ultraviolette décèle la


fluorescence de certaines substances intracellulaires,
préalablement imprégnées ou non par un indicateur
particulier (amylose).

L’examen en contraste de phase permet de voir les


cellules « vivantes », non fixées et non colorées.

L’examen en lumière polarisée dépistera les corps


biréfringents tissulaires (exp. Silice, talc…).
L’immunohistochimie, de plus en plus pratiquée à l’heure
actuelle, soit en lumière ordinaire, soit en fluorescence, est
capable de détecter une substance ou un constituant par
mise en évidence indirecte d’un anticorps spécifique
(anticorps monoclonaux) dirigé contre cette structure ou cette
substance (mise en évidence des cytokératines dans les
tissus épithéliaux, de la desmine dans les tissus musculaires,
de la protéine gliofibrillaire acide dans les astrocytes…).
Permet d’établir le phénotypage des tumeurs.
Les cultures de tissus peuvent être également utilisées.

 La microscopie électronique permet l’étude des organites


intracellulaires, au moyen de colorations par des sels
métalliques (acétate d’uranyle, citrate de plomb…) (techniques
de transmission et de « balayage ») ; plus longue à pratique, elle
est moins utile au diagnostic immédiat
EPITHÉLIOMA
BASOCELLULAIRE PIGMENTÉ
RÉTINOBLASTOME DE L’ŒIL
TUMEUR MIXTE
COLORATIONS SPÉCIALES:TRICHROME
E/LES PRELEVEMENTS AUTOPSIQUES :

 L’autopsie ou nécropsie est l’examen d’un cadavre et dissection


de ces différents organes pour préciser les lésions responsables
des symptômes observés et établir la cause de la mort.
 Elle est faite dans un but scientifique et demandée par les
médecins traitants. La famille du décédé a le droit de refuser
cette nécropsie.
 Il y a, également, l’autopsie médico-légale qui est réalisée par un
médecin légiste sur réquisition du procureur de la république.
 Des prélèvements ciblés et systématiques de chaque organe sont
effectués.
 Ils sont fixés et subissent le même traitement qu’un prélèvement
biopsique.
Merci pour votre attention

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