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1. Pathologie diverticulaires :
A. Diverticulose colique :
C’est une hernie acquise de la muqueuse et de la s/muqueuse, à travers la zone de faiblesse de la paroi
musculaire du côlon, c’est à dire les points de pénétration des vaisseaux coliques.
La diverticulose colique, est en règle générale, une affection asymptomatique.
La formation des diverticules coliques serait la conséquence de troubles de la motricité colique et des
anomalies des parois musculaires du colon
B. Étiopathogénie :
La formation des diverticules serait la conséquence de l'association de troubles de la motricité colique
à des anomalies des parois musculaires du côlon.
Á ces anomalies de la motricité colique, s'ajoute une altération progressive du tissu collagène et
élastique de la paroi intestinale essentiellement favorisée par l'âge.
C. Complications de la diverticulose :
D. Diverticulite aigüe :
La diverticulite est la complication la plus fréquente de la diverticulose colique.
Symptômes :
o Douleur FIG+++ (fosse iliaque gauche) qui peut déborder vers le flanc gauche ou la
région sus pubienne.
o Fièvre, frissons
o Trouble du transit : Constipation ou diarrhée.
o Parfois nausées vomissements.
o Biologie sanguine : Infection bactérienne avec hyperleucocytose, CRP+++
Traitements :
o Hospitalisation pour instituer surveillance médicochirurgicale.
o Perfusion IV
o Arrêt de l’alimentation orale, apport calorique par IV, SNG si vomissement.
o Association d’antibiotiques par voie IV, actifs sur les bacilles G (-) et les anéorobes.
Évolution :
Dans la majorité des cas, l’évolution est favorable en quelques jours : disparition des douleurs et de la
fièvre, reprise du transit, normalisation de la leucocytose.
La reprise de l’alimentation orale est débutée vers le 6ième jour par un régime qualifié de léger puis de
sans résidus. L’antibiothérapie est poursuivie pendant 15 jours.
E. Abcès péridiverticulaire :
F. Complications hémorragiques :
La diverticulose colique est la cause la plus fréquente d’hémorragie digestive basse.
Il faut savoir apprécier la gravité de l’hémorragie et prendre les mesures de réanimation nécessaires.
Si l’hémorragie est de faible abondance ou déjà tarie, l’examen de choix reste la coloscopie après
préparation colique.
Traitement médical :
Restauration de l’état hémodynamique (remplissage vasculaire, transfusion) et à corriger un trouble
d’hémostase. Dans la majorité des cas, l’hémorragie s’arrête spontanément. L’intervention n’est alors
proposée que si récidive.
Traitement chirurgical :
Confrontation au problème d’identification du siège de saignement.
Si le site est connu : On réalise une colectomie segmentaire avec rétablissement de la continuité.
Si le siège de saignement n’est pas connu, l’attitude chirurgicale est difficile à adopter. En extrême
recours, une colectomie subtotale est réalisée.
2. Le cancer colique :
A. Épidémiologie du cancer colorectal dans l’Europe de l’Ouest :
IR262 - Pathologie colorectale 3
o 3e rang des cancers chez l’homme, 2e rang chez la femme.
o Âge médian du diagnostic : 72 H, 75F. (Rare avant 50 ans).
o Incidence voisine dans les deux sexes jusqu’à 55 ans. L’incidence augmente ensuite
régulièrement avec l’âge, plus rapidement chez l’homme que chez la femme.
o Mortalité : 2e rang des décès par cancer. 10% des décès par cancers.
o Nbre de cas en augmentation de 50% entre 1980 et 2000 !
o Nbre de décès attribués au cancer colorectal en 2000 est à peine plus élevé qu’en
1980.
A : Invasion d’une partie seulement de la parois intestinale sans atteinte ganglionnaire. = Stade 0 et 1
B : Invasion de la totalisé de la parois intestinale sans atteinte ganglionnaire. = Stade 2
C : Existence d’une extension ganglionnaire engendrant un envahissement pariétal = Stade 3 et 4
La classification des tumeurs sert de base à des regroupements plus proches de la réalité clinique.
C. Polypes du colon :
Un polype est une tumeur tissulaire qui se développe sur une muqueuse.
Il existe 3 types :
o Polyadénomes: Tubulaires,tubulovilleux,villeux; cancérisation possible.
o Hyperplasique: Plutôt sessiles,villeux; ne dégénère pas.
o Hamartomateux(polype juvénile): Présente des remaniements inflammatoires,une surface
ulcérée. Ne dégénère pas.
Signes et symptômes :
o Rectorragies (2/3 des cas)
o Troubles du transit (1/2 des cas) : Diarrhée et/ou constipation.
o Syndrome rectal (1/3 des cas) : Faux besoins, émissions glaireuses, ténesme.
o Douleurs (1/4 des cas).
o AEG, anémie, syndrome subocclusif…
o /!\ Importance du toucher rectal lors de l’examen clinique car le cancer du rectum est
accessible au toucher rectal
Stratégie thérapeutique :