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SECONDAIRES DU PERITOINE
DES II HGE
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INTRODUCTION
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INTRODUCTION
Intérêt:
Diagnostique: son diagnostic est guidé par l’anamnèse, l’examen clinique et l’imagerie, sans oublier
l’examen anatomopathologique
Thérapeutique : sa prise en charge doit être multidisciplinaire et doit insister sur les traitements de
support et d’accompagnement.
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PLAN
INTRODUCTION
I – GENERALITES
1-Epidemiologie
2-Physiopathologie
II-Diagnostic
1-Positif
2-Differentiel
3- Etiologique
III-Traitement
1- Buts 2- Moyens 3- Indications 4- Surveillance 5- Pronostic
CONCLUSION
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I – GENERALITES
1- Epidémiologie
Les 2/3 des TMSP sont d’origine digestive, dont plus de 50 % d’origine colorectale, 20 %
d’origine gastrique, 20 % d’origine pancréatique. Le tiers est d’origine non digestive dont plus
de la moitié est d’origine ovarienne.
Elle est la 2ème cause de décès des tumeurs digestives après les métastases hépatiques.
La survie médiane varie de 1 à 3 mois pour les cancers gastriques, 6 mois pour les coliques. La
meilleure survie pour les TMSP d’origine ovarienne est de 12 mois.
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I – GENERALITES
2- Physiopathologie
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I – GENERALITES
- Distension progressive de l’abdomen liée à la présence de l’ascite retrouvée dans 70 %, hernie de la ligne
blanche ou ombilicale
Douleurs abdominales diffuses: régulièrement spastiques paroxystiques, violentes et associées à des signes
digestifs ou des douleurs nociceptives de fond, douleurs ischémiques par strictions mésentériques,
AEG
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II- DIAGNOSTIC
- Découverte fortuite lors d’un bilan radiologique de surveillance d’un néo ; ou en per
opération (exploration par cœlioscopie abdominale)
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II- DIAGNOSTIC
1-3-1- Biologie
Analyse cytochimique du liquide d’ascite : ascite le plus souvent hémorragique, exsudative taux des
protides > 25 a 30 g/l avec présence des cellules malignes +++
Marqueurs tumoraux manquent de spécificité pour le diagnostic d’une TMSP : les cytokératines,
l’antigène épithélial membranaire, le TTF1 sont indispensables pour orienter la démarche diagnostique
L’élévation des LDH avec rapport LDH ascitique/LDH sérique supérieur à 1 est en faveur d'une
pathologie néoplasique péritonéale.
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II- DIAGNOSTIC
1-3-2- Radiologie
Echographie abdominale
Permet de chercher une ascite souvent cloisonnée, qui plaque les anses contre le péritoine
pariétal postérieur ainsi que des nodules péritonéaux dont la détection est souvent difficile
et nécessite l’utilisation de sondes superficielles.
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II- DIAGNOSTIC
Permet de rechercher:
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II- DIAGNOSTIC
Cœlioscopie
Peut se révéler nécessaire pour faire des biopsies des nodules et établir le diagnostic par
examen anatomopathologique des nodules.
Coelioscopie: nodules de
carcinose péritonéale
II- DIAGNOSTIC
2- DIFFÉRENTIEL
Devant une ascite riche en protides et en cellules
2-1-Tumeurs primitives du péritoine
Qui sont des entités rares, de symptomatologie peu spécifique avec douleurs abdominales, syndrome
appendiculaire, trouble du transit. De découverte fortuite dans 80% des cas.
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II- DIAGNOSTIC
- Mésothéliome péritonéal
C’est une maladie rare, de diagnostic souvent très difficile, aux multiples variantes histologiques Les
mésothéliomes se présentent classiquement sous forme d’une CP au primitif introuvable (4-15%)
(chorost et al. 2001).
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II- DIAGNOSTIC
PMP sont des tumeurs rares, dont l’incidence est estimée à 0,2/100000HBTS /an selon Smeek
et al en 2008.
- L’âge au moment du diagnostic est entre 20 à 80 ans: souvent asymptomatique, mais on peut
avoir une douleur abdominale, une distension abdominale.
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II- DIAGNOSTIC
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II- DIAGNOSTIC
2-5- Pseudo-kyste nécrotique de la pancréatite aigüe
3- DE GRAVITE
Facteurs de mauvais pronostic:
- présence d’ascite
- origine pancréatique ou gastrique
- statut de performance du malade < ou = 2
- répartition des nodules de carcinose
- score de Gilly ; taille des nodules
II- DIAGNOSTIC
Score de Guilly ; taille des granulations malignes en fonction du diamètre et leur répartition
- Stade 1: < 5mm, dans un hémi-abdomen ( sus ou sous-mésocolique)
- Stade 2: < 5 mm, dans les deux hémi-abdomens
- Stade 3: 5mm à 2 cm
Stade 4: > 2 cm
D’autres systèmes de staging de la CP ont été proposés et sont utilisés en fonction des équipes.
II- DIAGNOSTIC
4- ÉTIOLOGIQUE
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II- DIAGNOSTIC
4-1-1- Interrogatoire
- Ictère d’allure cholestatique évoluant en un seul tenant, avec douleurs épigastrique associé à un
prurit orientant vers le cancer du pancréas
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II- DIAGNOSTIC
Toucher pelviens : TR souvent palpation d’une masse intra rectale dure, TV masse latéro utérine?
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II- DIAGNOSTIC
-Marqueurs tumoraux : CA125 +++ ovaires, ACE, CA19,9 +++ colorectal, pancréas αFP +++
CHC
- Analyse cytologique du LA : cytologie avec recherche des cellules malignes peut mettre en
évidence les cellules du foyer primitif
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II- DIAGNOSTIC
Imagerie
Endoscopie
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II- DIAGNOSTIC
4-2- Etiologies
Les 2/3 des CP sont d’origine digestive, dont plus de 50 % d’origine colorectale, 20 %
d’origine gastrique et 20 % d’origine pancréatique
1/3 est d’origine non digestive dont plus de la moitié est d’origine ovarienne.
Lors de la découverte tumorale, les métastases sont présentes dans 71 % des tumeurs
ovariennes, 17 % des tumeurs gastriques et 10 % des tumeurs colorectales.
III- TRAITEMENT
1- BUTS
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III- TRAITEMENT
2- MOYENS
Ne se fait que dans un but curatif quand la maladie est localisée (sans
localisations extra péritonéales ou abdominales non résécables) et bien
contrôlée par la chimiothérapie systémique (stabilisation ou bonne réponse
à au moins quatre cycles).
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Critères majeurs de contre indication :
- Age physio > 70 ans.
- Métastases hépatiques multiples et / ou non traitables.
- Score OMS > ou = à 2.
- Co morbidités graves.
- Aggravation clinique sous chimio IV.
- Dénutrition.
- Métastases pulmonaires.
Critères Mineurs de contre indication :
- Pas de baisse des marqueurs sous chimio IV.
- Obésité, IMC > 40.
- Carcinose étendue sur TDM.
- Occlusion.
- Métastase intra abdominale associée, sauf ovarienne ou foie traitable
Principes du traitement curatif des CP
- Traitement d’une maladie locorégionale
- Traitement de la maladie macroscopique: chirurgie de cytoréduction,
péritonectomies
- Traitement de la maladie microscopique: chimiothérapie intrapéritonéale
- Traitement de la maladie métastatique associée: chimiothérapie systémique
III- TRAITEMENT
CHIP
III- TRAITEMENT
3- INDICATIONS
3-1- Traitement symptomatique de l’ascite
Traitement seulement si symptomatique : Régime peu salé et Diurétiques efficaces 30%
cas (en cas de métastase hépatique avec signe HTP) , Spironolactone 100 à 200 mg/j (450
mg/j)+/- furosémide Jugement à 2-3 semaines. Ionogramme, fonction rénale
Ponctions d’ascite si échec diurétiques et guidage échographique si cloisonnée
Drainage péritonéal par cathéter tunnellisé laissé en place : risque infectieux +++
Dérivation péritonéo-veineuse
III- TRAITEMENT
Douleurs résistantes : augmenter doses (sauf halopéridol) et/ou ajouter octréotide SC ou PSE 0,3
mg /j
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III- TRAITEMENT
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merci pour votre attention