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ZOLLINGER-ELLISON
Présenté : Dr Farah DJAMA WABERI
D.E.S II
Sous la supervision : Pr OUATARA AMADOU
Maitre de conférence agrégé d’H.G.E
PLAN
INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉS
1. Définition
2. Intérêt
3. Physiopathologie
II. DIAGNOSTIC POSITIF
III. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
IV. TRAITEMENT
V. SURVEILLANCE ET PRONOSTIC
CONCLUSION
PLAN
INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉS
1. Définition
2. Intérêt
3. Physiopathologie
II. DIAGNOSTIC POSITIF
III. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
IV. TRAITEMENT
V. SURVEILLANCE ET PRONOSTIC
CONCLUSION
INTRODUCTION
Le syndrome de Zollinger Ellison (SZE), décrite pour la première fois en 1955,
est une endocrinopathie caractérisée par des tumeurs sécrétant de la gastrine.
Deux variantes principales ont été décrites, les sporadiques et celles trouvées en
association avec des tumeurs parathyroïdiennes et/ou hypophysaires, un trouble
génétique connu sous le nom de néoplasie endocrinienne multiple-1 (NEM-1).
PLAN
INTRODUCTION
I. GÉNÉRALITÉS
1. Définition
2. Intérêt
3. Physiopathologie
II. DIAGNOSTIC POSITIF
III. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
IV. TRAITEMENT
V. SURVEILLANCE ET PRONOSTIC
CONCLUSION
I. GÉNÉRALITÉS
1. Définition
Ensemble des manifestations liés à une
hypersécrétion de gastrine dû au
développement d’une ou de plusieurs
tumeurs au niveau du pancréas et/ou du
duodénum : Gastrinome
Le gastrinome sécrète des grandes
quantités de gastrine qui entrainent une
hypersécrétion d’acide chlorhydrique
au niveau de l’estomac
I. GÉNÉRALITÉS
2. Intérêt
Epidémiologie
Maladie rare, présent dans moins de 1% des patients ulcère gastro-duodénal
Incidence = 0,5 à 3 cas / million d'habitant / an
Plus fréquent chez l’homme, avec un pic d’incidence entre 30 et 50 ans
Environ 3/4 des gastrinomes sont d'origine sporadique, 1/4 se développe dans le
cadre d’une NEM1,
I. GÉNÉRALITÉS
2. Intérêt
Diagnostic
Différencier un gastrinome sporadique d’un gastrinome familial (NEM 1)
Thérapeutique
- Médicales dominés par les IPP
- Chirurgicale
I. GÉNÉRALITÉS
3. Physiopathologie
• Le gastrinome localisé au niveau du pancréas et/du duodénum va sécréter en
grandes quantités la gastrine-like.
• Cette gastrine-like va avoir une action trophique sur les cellules pariétales de la
région antrale (contenant les cellules G) de l’estomac
• Les cellules pariétales vont produire des grandes quantité d’acide chlorhydrique
entrainant une fragilisation de la muqueuse gastrique
I. GÉNÉRALITÉS
3. Physiopathologie
• Hypersécrétion d’acide gastrique va
entrainer des ulcérations et des
œsophagites par reflux gastro-
œsophagien. Elle va entrainer
également une diarrhée sécrétoire par
effet osmotique et malabsorption du
fait de l’inactivation des enzymes
digestives
I. GÉNÉRALITÉS
3. Physiopathologie
La plupart des gastrinomes se localisent dans le triangle
de Stabile et Passaro, soit dans le duodénum (50-85%) et
la tête du pancréas (25%).
maladie ulcéreuse grave avec ulcérations larges, multiples et étendues le long du tube digestif;
hémorragie, perforation qui avant l'avènement des IPP étaient responsables d’une mortalité
significative des patients porteurs d’un gastrinome.
Ou par des manifestations liées à l'histoire naturelle de la maladie, avec en particulier l'apparition de
métastases hépatiques présente dans 10 à 15% des cas au diagnostic.
II. DIAGNOSTIC POSITIF
2. Biologie
Le diagnostic de gastrinome repose sur la constatation d'une hypergastrinémie associée à une
NB: Avant tout dosage, il est important de noter que les Inhibiteurs de la pompe à protons doivent
La gastrine à jeun est de façon quasi constante élevée : À plus de 10 fois la normale et associée à
Dans le cas contraire, un test à la sécrétine (anormal > 120 pg/ML) associé à une mesure du débit
Antisécrétoires gastrique
Anti-H2 : ranitidine et famotidine
✓Inhibent fortement sécrétion gastrique acide,
✓Dose quotidienne varie d'un sujet à l'autre.
✓Ne pas dépasser 2 à 4 g/j de famotidine, et 1 à 2 g de ranitidine, si hypersécrétion
acide est modérée.
✓Doivent être renouvelés toutes les 4 à 6 heures.
✓Dans la majorité des cas ils sont administrés à doses élevées (jusqu'à 10 fois la dose
habituelle)
IV. TRAITEMENT
3. Indications
3.1.Traitment médical
Antisécrétoires gastrique
IPP :
✓activité antisécrétoire puissante et prolongée ;
✓médicaments de choix du traitement du SZE
✓posologie : 1 à 2 deux prises par jour.
✓dose initiale recommandée :
- 60 mg d’oméprazole / jour SZE sporadique
- 40 à 60 mg SZE/NEM1
IV. TRAITEMENT
3. Indications
3.1.Traitment chirurgical
Le SZE est une entité pathologique peu fréquente lié à une tumeur neuroendocrine
sécrétante appelé gastrinome.
Il peut être malin dans 60% des cas et de pronostic sombre chez des patients
présentant des métastases. Parfois associé à la NEM 1, la prise en charge est variée.
Un diagnostic rapide et une prise en charge précoce représentent les seules chances de
d’améliorer le pronostic du SZE
MERCI DE VOTRE ATTENTION