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SYNDROME DE

ZOLLINGER ELLISON
(SZE)
Présenté par : Dr FOHOUO TAGNI HERMAN SOREL
DES 2 HGE
Supervisé par : Pr OUATTARA AMADOU
Maitre de Conférence agrégé d’HGE
PLAN
 INTRODUCTION
 I- Généralités
 I-1- Définition
 I-2- Intérêt( épidémiologique , diagnostique , thérapeutique)
 I- 3- Physiopathologie
 II- Diagnostic
 II-1- Clinique
 II-2- Paraclinique
 III- Traitement
 Conclusion

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INTRODUCTION
 Le syndrome de Zollinger Ellison (SZE) appartient au groupe des tumeurs neuro-

endocrines digestives. Ce sont des tumeurs développées à partir des cellules du système

endocrinien, caractérisées par leurs capacités sécrétoires.

 Les tumeurs neuroendocrines digestives, constituent un groupe de tumeurs hétérogènes

( Insulinome, Glucagonome, VIPome , etc…) dont la présentation clinique, l’évolutivité et le

pronostic sont extrêmement différents.

 Encore appélé Gastrinome, le SZE est caracterisé par une hypersécretion de gastrine.

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I- Généralités (1)
1) Définition

 Le SZE est une affection endocrinienne caractérisée par une hypersecretion

gastrique acide due à une liberation non régulée de gastrine par une tumeur
endocrine appelée gastrinome.

 Elle est développée à partir des cellules G retrouvées au niveau du pancréas le plus

souvent, au duodenum , ou plus rarement ganglionnaire

 Pancréas et duodénum conernés dans 80 à 90% des cas.

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I- Généralités (2)
2) Intérêt
a) Epidémiologique
 Maladie rare , présent dans moins 1% des patients ayant un UGD

 Le gastrinome représente 15% des tumeurs pancréatiques fonctionnelles

 Il a une incidence de 25 à 50 cas annuels en France (0,05/100 000)

 hommes > femmes (2/1), souvent entre 30 et 50 ans ( mais décrit entre 7 et 90 ans)

3/4 des gastrinomes sont d’origine sporadique ; 1/4 se développent dans le cadre d ’une NEM 1

 Le gastrinome est malin dans 60 % des cas

 Sous –estimation de la maladie:

 Utilisation répandue des IPP

 et gastrinomes silencieux

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I- Généralités (3)
2) Intérêt

a)Diagnostique

 Différencier un gastrinome soradique d’un gastrinome familial ou NEM 1

b) Thérapeutique

 Traitement est soit médical ou chirurgical

 Les IPP puissant antisécrétoire est le traitement de référence

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I- Généralités (4)
 3) Physiopathologie
 Tumeur pancréatique ou duodénale (gastrinome)
 Hypersécrétion de gastrine
 Hypertrophie de la muqueuse gastrique (surtout région antrale contenant les cellules
G)
 Augmentation du nombre de cellules pariétales
 Augmentation de la production maximale d’acide
 Ulcération de la muqueuse gastro-intestinale + Diarrhée de malabsorption
 La gastrine elle-même augmente la sécrétion acide basale

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I- Généralités (5)
 3) Physiopathologie

 La malabsorption dans le SZE est généralement multifactorielle :

• Lésions muqueuses direct par l’acide

• L’inactivation des enzymes pancréatiques

• Précipitation des sels biliaires

 Le pancréas fœtal contient de grandes quantités de gastrine mais les cellules pancréatiques

sécrétant cette hormone disparaissent après la naissance et ne sont retrouvées chez l’adulte
que dans les cas de gastrinomes .

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I- Généralités (6)
 3) Physiopathologie

 Les cellules pancréatiques néoplasiques proviennent de l’épithélium canalaire et pas

des cellules des ilots de langerhans.

 Les gastrinomes sont classés en :

• Tumeur sporadique 75% : se comportent comme des tumeurs malignes

• Gastinomes associés au NEM1 25% : évolution plus bénigne

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II- DIAGNOSTIC positif (1)
Type de description: SZE non associé à une
NEM1
 1) Circonstances de découverte

 Douleur abdominale de type ulcéreuse

 Diarrhée chronique

 RGO

 Signes de complications : hémorragie digestive ; perforation

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II- DIAGNOSTIC positif (2)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

2) Clinique

a) Signes fonctionnels

 Douleur abdominale de type ulcéreuse en rapport avec une maladie ulcéreuse

liée à l’hypersécretion acide. On retrouve dans le SZE une maladie ulcéreuse (90%
des cas) sévère, récidivante, avec des ulcères multiples et de localisation atypique.
La localisation de l’ulcére peut être identique à celle de la maladie ulcéreuse
habituelle. Elle est souvent compliquée d’ hémorragie ou perforation inaugurale dans
25 % des cas.
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II- DIAGNOSTIC positif (3)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 2-Clinique (suite)

 a) Signe fonctionnel

 Une diarrhée chronique volumogénique (associée dans deux tiers des cas à la maladie

ulcéreuse): liée à l’augmentation des sécrétions digestives (gastriques, biliopancréatiques,


duodénojéjunales) induites par l’hyperacidité intra-intestinale, mais également à la
maldigestion avec stéatorrhée(pH intraluminal acide→ inactivation des enzymes
pancréatiques), à la malabsorption (jéjunite), et à l’accélération de la motricité intestinale.
Disparition de la diarrhée suite à la prise d’IPP: pathognomonique

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II- DIAGNOSTIC positif (4)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 2-Clinique (suite)

 a) Signe fonctionnel

 Nausées et vomissement : 12-30 %

 Signes oesophagiens : dysphagie , odynophagie sont associées et fréquents.

 Spectre allant de l’oesophagite minime à de nettes ulcérations ; une sténose peptique

ou œsophage de Barrett

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II- DIAGNOSTIC positif (5)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 2-Clinique (suite)
 b) Signes physiques
 Peut être normal
 Paleur si présente une hémorragie digestive
 Amaigrissement dans 7 à 53%
 Douleur épigastrique à la palpation
 L’ictère peut survenir si la tumeur comprime les canaux biliaires ; souvent rare
 Erosions dentaires peuvent être notés si RGO présent
 La présence d’une hépatomégalie suggère des métastases hépatiques .

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II- DIAGNOSTIC positif 6)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 3- Paraclinique

 a- Biologie

 Hypergastrinémie : associé à une hyperchlorydrie ou un PH gastrique acide ( inf à 2)

 Gastrine à jeun : Normale est inf à 150 pg/ml

• Elevée à plus de 10 fois la normale et un PH gastrique inf à 2 signe le diagnostic

• Au cas contraire un test à la sécrétine associé à une mesure du débit acide basal est

nécessaire.
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II- DIAGNOSTIC positif (7)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 3- Paraclinique

 a- Biologie
 Evaluer la sécrétion acide gastrique basale

 Elle se fait par Tubage gastrique , échantillons recueillis à des intervalles de 15 min pendant 1H

durant une période non stimulée ( DAB= débit acide basal), suivi de prélèvement après
administration IV de Sécrétine ( DAS= débit acide stimulée).

 DAB > ou égale 10mmol H+/heure ( Normale ˂4mmol H+/heure) a une sensibilité de 90% pour

le gastrinome mais faible spécificité car un taux comparable de sécrétion acide peut être
retrouvé chez des patients ayant une maladie ulcéreuse commune

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II- DIAGNOSTIC positif (8)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 3- Paraclinique

 a- Biologie

 DAB > 37 mmol H+/ heure est spécifique du SZE

 Un ratio DAB/DAS >0,6 est hautement suggestif d’un SZE, mais un ratio DAB/DAS ˂

0,6 n’exclut pas le diagnostic de SZE

 UN PH gastrique basal supérieur ou égal à 3 exclut un gastrinome. Le PH gastrique

doit être inferieur à 2 dans le SZE

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II- DIAGNOSTIC positif (9)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 3- Paraclinique

 a- Biologie

 Test dynamique à la sécrétine

 Diagnostic de certitude

 Méthode: injection IV en bolus de 2µg /Kg de sécrétine: prélèvement sanguin avant et après injection de

sécrétine.

 Elévation paradoxale du débit acide > 18 mmol/ heure : sensibilité de 80%

 ↑ de la gastrine > 200pg/ml dans les 15min après injection de sécrétine a une sensibilité et une spécificité

supérieures à 90% pour le SZE

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II- DIAGNOSTIC POSITIF (10)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 2- Paraclinique

 b- Morphologie

 b-1- Imagerie (à la recherche du foyer primitif )

 Scintigraphie des récepteurs de la somatostatine (octréoscan) : modalité d’imagerie


de choix qui détecte les lésions primaires de moins de 15 mm ou métastatiques
 TDM abdominale : à défaut de l’octréoscan

 Echo-endoscopie : en 2e intension si pas de lésions visibles à l’octréoscan ou au TDM


abdominal (examen de référence en terme de sensibilité dans la détection des primitif et
d’éventuelles métastases ganglionnaires associées)

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II- DIAGNOSTIC positif (11)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 3- Paraclinique

 b- Morphologie

 b-2- FOGD

 Multiples ulcères de localisations atypiques, (jusqu'à 25% sont localisés à distance du

bulbe duodénal) ; souvent solitaire.

 Gastropaphie du SZE: aspect hypertrophique des plis gastriques retrouvés dans 94%

des cas, lié à l’hyperplasie des glandes fundiques par effet trophique de la gastrine.

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Multiples ulcères au niveau
duodénal

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II- DIAGNOSTIC POSITIF (12)
Type de description: SZE non associé à une NEM1

 2- Paraclinique

 b- Morphologie

 b-3- Examen anatomo-pathologique

 Confirme le diagnostic et la nature endocrine des gastrinomes

 Histologiquement : cellules endocrines homogènes aux noyaux réguliers , s’agencant en massifs ,

cordons , rubans , ou formations glanduliformes, séparé par un fin réseau collagène très riche en

vaisceaux.

 Technique d’imprégnation argentique des grains sécrétoires permettent de confirmer la nature endocrine de

ces cellules
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 Immunohistochimie : méthode de choix
Aspect histologique SZE

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II- DIAGNOSTIC Positif (12)
Autre forme : SZE associé à une NEM1 ou
syndrome de wermer
 25% des SZE

 Maladie autosomique dominante avec mutation du gène NEM 1

 Organes impliqués: Parathyroïdes ( hyperparathyroïdies dans plus de 90% des cas) ;

pancréas ( tumeur neuro-endocrine dans 60-70%); Hypophyse ( Prolactinome dans


15 -40% des cas) ; cortex surrénalien et thyroïde ( adénomes)

 Le SZE est responsable de la plus grande morbi-mortalité dans le NEM1 car

représente la 1ere manifestation chez 1/3 des patients ayant un NEM 1

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II- DIAGNOSTIC positif (13)
Autre forme : SZE associé à une NEM1 ou
syndrome de wermer
1) Clinique : en plus des signes de SZE on a des signes d’atteinte d’autres organes

 Hyperparathyroidie : hypercalcémie peut se traduire par une fatigue, des douleurs musculaires et osseuses, une

constipation, une colique néphrétique

 Autres tumeurs pancréatique : Insulinome (signes d’hypoglycémie) ou glucagonome (signes d’hyperglycémie) ou

VIPome (diarrhée sécrétoire majorant celle du gastrinome)

 Hypophyse : prolactinome ( trouble de règles ; galactorrhée ; baisse de la libido) ; adénome à GH (gigantisme ,

déformations osseuse) ; adénome à ACTH (syndome de cushing : prise de poids ,vergetures , HTA ….) ;
adénome à TSH ( signes d’hyperthyroidie : tachycardie , hypersudation , diarrhée motrice ….)

 Surrénales : adénome surrénalien avec soit syndrome de cushing ou hyperaldostéronisme (HTA , hypokaliémie)

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II- DIAGNOSTIC positif (13)
Autre forme : SZE associé à une NEM1 ou
syndrome de wermer
 2) Imagerie

 Les gastrinomes tendent à être plus petits, multiples et localisés dans la paroi duodénale plus souvent

que dans les SZE sporadiques ( non associé a la NEM1): élément distinctif

 Lésions tumorales d’autres organes visibles au TDM

 3) Biologie

 Effet stimulateur du calcium → augmentation de la sécrétion de gastrine dans la NEM1. La

parathyroidectomie → diminution de la sécrétion gastrique et du débit gastrique acide.

 Hypercalcémie ; hyper ou hypoglycémie ; hyperaldostéronémie ; hypercortisolémie ……….

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II- DIAGNOSTIC (14)

 Quand suspecter un SZE ?


Ulcères de localisation inhabituelles : partie 2 , 3 , 4 du duodénum ou
jéjunum
Ulcère réfractaire au traitement médical standard
Récidive d’ulcère après une chirurgie de réduction acide
Diarrhée répondant aux IPP
Ulcère associé à une hyperparathyroidie
Ulcère revélé par des complications franches : hémorragie ou perforation
Ulcère non lié à H.pylori ou la prise d’AINS

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II- DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL (15)

 Devant douleur abdominale de type ulcéreuse :


 UGD commun isolé
 Hyperplasie antrale
 Devant une diarrhée chronique sécrétoires :
 syndrome de Verner Morrison ou VIPome ; médicaments ( biguanides) ; infection
(lambliase) ; MICI

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DIAGNOSTIC: Bilan
d’extension
 Echo-endoscopie haute: Evaluer la présence d’un ganglion lymphatique et d’un

envahissement vasculaire

 CT- scan abdominal: recherche de métastases ( jusqu’à 50% des patients ont une

maladie métastatique au moment du diagnostic)

 Octreoscan: examen de scintigraphie , avec meilleure sensibilité dans le gastrinome

métastatique que l’echo-endoscopie

 Laparotomie exploratrice avec échographie per-opératoire

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Classification TNM des Tumeurs
Neuro-Endocrine digestives selon
l’UICC [UICC 2009] (1)
T ( tumeur) Duodénum Pancréas
Tx Tumeur non évaluable
T0 Pas de tumeur identifiable
Tis Carcinome in situ Carcinome in situ
T1 T inf ou égale 1 cm T inf ou égale 2 cm
Envahissement de la tumeur limitée au pancréas
muqueuse ou sous muqueuse
T2 T sup à 1 cm envahit la T sup à 2 cm limité au
musculeuse pancréas
T3 T envahit pancréas ou R dépassant le pancréas mais
rétropéritoine n’envahit pas l’axe caeliaque ni
artère mésentérique
T4 T envahit péritoine ou organe T envahit axe caeliaque ou
adjacents artère mésentérique
supérieure
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Classification TNM des Tumeurs
Neuro-Endocrine digestives selon
l’UICC [UICC 2009] (2)
 N : Ganglions lymphatiques régionaux
 Nx : statut non évaluable
 N0 : abscence de métastases ganglionnaires
 N1 : présence de métastases ganglionnaires
 M : Métastases à distance
 Mx : statut non évaluable
 M0 : abscence de métastases à distance
 M1 : présence de métastases à distance

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Classification TNM des Tumeurs
Neuro-Endocrine digestives selon
l’UICC [UICC 2009] (3)
 Stadification : SZE de localisation duodénal

Stade I T1 N0M0
Stade IIa T2 N0M0

Stade IIb T3 N0M0

Stade IIIa T4 N0M0

Stade IIIb Tout T N1 M0


Stade IV Tout T Tout N M1

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Classification TNM des Tumeurs Neuro-
Endocrine digestives selon l’UICC [UICC
2009] (4)
 Stadification : SZE de localisation pancréatique

Stade 0 Tis N0M0


Stade Ia T1 N0M0

Stade Ib T2 N0M0

Stade IIa T3 N0M0

Stade IIb T1,T2,T3 N1 M0


Stade III T4 Tout N M0
Stade IV Tout T Tout N M1
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BILAN PRE- Chimiothérapie
 Bilan infectieux complet : Rx thorax ; ECBU ; NFS ; CRP ; ……
 ECG et consultation cardiologique pour 5-FU
 Urée , créatininémie ,

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TRAITEMENT
 BUTS

 Inhiber d’urgence la sécrétion acide

 Réséquer la tumeur si possible

 Prévenir la survenu de complications

 Moyens

 Médicaux : IPP à fortes doses; les analogues de la somatostatine ( Sandostatine),

chimiothérapie, Interféron Alpha

 Chirurgicaux

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TRAITEMENT
 Méthodes:

 IPP fortes doses initiales ( EX: Omeprazole ou Lanzoprazole à 60 mg/ jour) ,à adapter afin

d’obtenir un DAB inférieur à 10 mmol/heure chez les non opérés et 5 mmol/ heure chez les
opérés

 Chimiothérapie: La streptozotocine, 5-fluoro-uracile, doxorubicine

 Interferon alpha

 Chirurgie: gastrectomie totale; exérèse du gastrinome ( seul traitement curatif)

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TRAITEMENT
 Indications
 SZE + NEM1 : Traitement médical

 SZE sporadique: Chirurgie ( exérèse curative de la tumeur si

possible)
 En cas de dissémination métastatique: traitement médical,

chimiothérapie, Interferon alpha

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PRONOSTIC
 Taux de survie :

 Taux de survie à 10 ans est > 90% après une résection chirurgicale complète de la

tumeur isolée, versus 43% à 5 ans et 25% à 10 ans respectivement après une résection
incomplète.

 Les patients ayant des métastases hépatiques ont une survie inférieure à 20% en 5 ans

 Indicateurs de mauvais pronostic:

 taux de gastrine élevé ( > 10000pg/ml)

 Tumeur de grande taille ( > 3cm)

 Métastases hépatiques, osseuses et ganglionnaire

 Syndrome de cushing associé


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CONCLUSION
Le SZE est une entité pathologique peu fréquente lié à une tumeur
neuroendocrine sécrétante appelé gastrinome. Il peut être malin dans
60% des cas et de pronostic sombre chez des patients présentant des
métastases. Souvent associé à la NEM 1, la prise en charge est variée.
Un diagnostic rapide et une prise en charge précoce représentent les
seules chances de guérir cette maladie.

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