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Thème :
Préparé par :
MILOUDI ABDELFETTEH
DJAAFRI OMAR / BEN MANSOUR BELKACEM
Dieu
Merci,
De nous combler toujours et à tout moment de Vos
bienfaits.
De nous avoir permis de poursuivre des études alors
que tant d’autres en sont privés.
De nous avoir octroyé santé et courage et permis de
mener à son terme ce travail de recherche.
Pour cela et tout ce que l’on ne peut compter nous
Vous remercions aujourd’hui et jusqu’à l’Eternité.
« Allah élèvera en degrés ceux d’entre vous qui auront cru et
ceux qui auront reçu le savoir. Allah est parfaitement
connaisseur de ce que vous faites. »
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail de recherche, nous tenons à remercier chaleureusement et
sincèrement toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire de Master.
En premier lieu, tous nos remerciements et toutes notre gratitude s’adresse au Dr.
Hireche Ahmed notre encadrant ; ses conseils avisés et ses recommandations nous ont été
d’une aide précieuse. Pour son professionnalisme, son investissement inconditionnel, et le
don de sa personne, sans lesquels nous n’aurions pas pu mener à bien notre projet de
recherche, pour cela et bien plus, nous lui serions à jamais reconnaissants.
Nous remercions également Dr. Abbed Ahmed pour nous avoir fait l’honneur de
siéger au jury de notre soutenance, de lire et d’examiner notre travail.
Nous remercions également Dr. Kouidri. Kh et tout le personnel pour l’accueil qu’ils
nous ont réservé au sein du centre anti cancer d’Adrar, de toute l’aide qu’ils nous ont
apportée afin de nous permettre d’effectuer notre travail dans les meilleures conditions.
A tous nos enseignants et enseignantes qui nous ont tant transmis tout au long des
cinq années passées, trouvez dans la réalisation de ce travail la concrétisation de vos efforts et
tous nos remerciements les plus chaleureux et les plus sincères.
Si Dieu met le ciel sous les pieds des mères, ce n’est pas pour rien. Pour moi, vous représentez
le symbole du bien avec excellence, source de tendresse et exemple de dévouement qui n’a
cessé d’encourager et de prier pour moi. Vos prières et vos bénédictions m’ont aidé à mener
mes études. Aucun dévouement ne peut être assez éloquent pour exprimer ce qu’il mérite pour
tous les sacrifices qu’il m’a fait depuis ma naissance, pendant mon enfance et même à l’âge
adulte. Elle a fait plus qu’une mère peut faire pour que ses enfants suivent le bon chemin dans
leur vie et leurs études. Je vous consacre cette œuvre comme témoin de mon amour profond.
Dieu tout-puissant vous sauve et vous donne la santé, la longue vie et le bonheur.
Il a donné cette remise de diplôme à mes frères et sœurs, de leurs aînés à leurs enfants, mes
grands-parents et mes oncles.
Djaafri Omar
Dédicaces
Après la fin de mon parcours universitaire, après la fatigue, les difficultés et les
sacrifices, je termine mes recherches de fin d'études avec zèle et activité, et je suis reconnaissant
à tous ceux qui ont eu une faveur dans ma carrière et m'ont même un peu aidé.
Je dédie ce travail à mon père, qui m'a appris à donner et à celui dont je porte fièrement le nom
et j'espère que Dieu prolongera sa vie pour voir les fruits qui sont venus après une longue
bénédiction de la vie et au secret de l'existence “ma mère bien-aimée "et à celle dont la prière
était le secret de mon succès les personnes les plus précieuses “ma grand-mère bien-aimée".
Et à toute la gentille famille, à mes amis et à tous ceux qui se tenaient à côté de moi et m'ont
aidé avec tout ce qu'ils ont, je vous présente cette recherche et j'espère qu'elle aura votre
satisfaction.
A ma mère et mon père qui sont le don impérissable de Dieu à leurs enfants, pour leur amour
Mes oncles et tantes, cousins et cousines recevez cet humble travail, preuve de ma
A mes amis ; précieuse pensées et tous ceux que je n’oublie nullement mais que l’espace
limité de la dédicace m’empêche de tous les citer, pour leur soutient infaillible, et leur
présence réconfortante.
Miloudi Abdelfetteh
Table des matières
Remerciements et dédicaces
Introduction ...............................................................................................................................1
Etude bibliographique
3.1.3. La séreuse.........................................................................................................................6
2. Anatomopathologie ..............................................................................................................12
2.1. Tumeurs d’origine épithéliales ........................................................................................ 12
2.2. Tumeurs non-épithéliales ................................................................................................. 13
Méthodologie
1. Patients et témoins ……………………………………………………………………….. 33
1.1. Recrutement des patients ………………………………………………………………. 33
1.1.1. Critères d'inclusion ………………………………………………………………….. 33
1.1.2. Critères d'exclusion ………………………………………………………………….. 33
2. Etude épidémiologique ……………………………………………………………………34
3. Etude statistique …………………………………………………………………………. 34
3.1. Calcul de l'Odds Ratio ………………………………………………………………… 34
3.2. Les intervalles de confiance …………………………………………………………... 34
3.3. Choix de la p-valeur …………………………………………………………………… 34
Résultats et discussion
Introduction :
1
Introduction
L’objectif de cette étude est d’établir la répartition des patients selon les paramètres étudiés
(âge, statut tabagique, sexe, etc.…) dont le but est de déceler lequel de ces facteurs est impliqué
dans la carcinogénèse vésicale dans notre population d’étude ?
2
CHAPITRE 1
Appareil urinaire
Etude bibliographique
1. L’appareil urinaire :
Le système urinaire, également appelé appareil urinaire, est un ensemble d'organes qui
filtrent et éliminent les déchets. Ce système comprend une série d'organes, commençant par les
reins, qui produisent l'urine, et ce pour suivant par les voies d'excrétion urinaire extrarénales
[4].
Les reins :
Est un organe en forme de haricot d'une dizaine de centimètres de long. Ils sont situés à
l'arrière de l'abdomen, près de la colonne vertébrale, leurs rôle premier est la filtration du sang
et le maintien de l'homéostasie - l' équilibre acido-basique et l'équilibre des diverses
concentrations d'électrolytes ainsi que la filtration des résidus et l'excès d'eau pour former
l'urine [4].
Les uretères :
Sont les deux passages au niveau des reins qui permettent le transport des urines jusqu'à la
vessie. Chez les adultes, ils mesurent moins de trente centimètres de long. Leurs parois
contiennent des fibres musculaires lisses qui se contractent pour empêcher le reflux vers les
reins [4].
L'urètre :
Est un canal qui évacue l’urine de la vessie vers l’extérieur de l’organisme. Chez les
hommes, il mesure environ 14 cm de longueur et se termine à l’extrémité du pénis. Chez les
femmes, il est d’environ 2 cm de longueur et se termine dans la vulve (la région des organes
génitaux externes féminins) [5].
2
Etude bibliographique
La vessie :
La vessie est un organe musculaire creux et extensible situé dans le bas-ventre près de l'os
pelvien. Il agit comme une zone de rétention des urines. La vessie se dilate et peut contenir
environ un 350 ml d'urine, mais les gens ressentent généralement le besoin d'uriner lorsque la
vessie est pleine à 25 %. La vessie se contracte et devient plus petite à mesure qu'elle se vide
[5, 6].
3
Etude bibliographique
2. Anatomie de la vessie :
C'est un organe creux, tapissé de muqueuse urothéliale. Les fibres musculaires lisses sont
disposées en 3 couches : longitudinale, circulaire et plexiforme. En dehors, elle est recouverte
par un fascia périvésical et en partie par la séreuse péritonéale [5].
Les faisceaux musculaires sont entremêlés de manière à distinguer deux parties fonctionnelles:
La calotte : recouverte de péritoine, souple, mobile, très extensible, s'élevant dans la cavité
abdominale au fur et à mesure du remplissage vésical. C'est d'elle que dépend la capacité
vésicale [5].
La base : enchâssée dans un fascia plus ou moins dense, étroitement associée aux plans
génitaux mâle et femelle, relativement fixe, contribuant peu à l’expansion. Il constitue l'élément
principal de la continence [5].
• Un apex antérieur ;
4
Etude bibliographique
3. Histologie de la vessie :
La fonction physiologique de la vessie est facilitée par son histologie qui permet une
contraction et une relaxation coordonnées [9].
Dans la paroi de la vessie urinaire, les couches sont disposées de l'intérieur vers l'extérieur de
la manière suivante: l'épithélium de la muqueuse, le chorion ou Lamina propria, Musculaires
propria ou détrusor, la séreuse et l’adventice [9].
La muqueuse urinaire est un épithélium stratifié spécialisé appelé urothélium [9]. L’urètre,
la vessie et l’urètre proximal sont les seules structures urinaires qui contiennent de
l’urothélium. Lorsque la vessie est détendue, l’urothélium est épais, avec cinq à sept couches
structurelles. Cependant, lorsque la vessie se remplit d’urine, la paroi de la vessie s’étend pour
s’adapter à l’augmentation du volume. Dans une vessie distendue, l’urothélium se réorganise
5
Etude bibliographique
en deux ou trois couches sans dommage structurel [9]. L’urothélium est aussi connu comme
l’épithélium transitionnel en raison de sa capacité de transition [9].
3.1.3. La séreuse :
Est une couche mince de tissu conjonctif qui recouvre le dôme de la vessie et est continue
avec la couche péritonéale de la paroi abdominale. Il contient également des vaisseaux sanguins
de différentes tailles [9].
3.1.4. L’adventice :
Elle est constituée de tissu adipeux, enveloppant le plan musculaire, et est tapissée d’un
revêtement mésothélial au niveau de la calotte vésicale [11].
6
Etude bibliographique
4.1. La continence :
La continence urinaire est le résultat d'un équilibre entre la pression dans la vessie et la
pression dans l'urètre [14]. Elle dépend d'un système neuromusculaire complexe [14].
4.2. La miction :
La miction est le résultat d'une coordination entre la contraction du détrusor (muscle lisse)
et la relaxation de l'urèthre (muscle lisse et muscle strié) ; La vidange de la vessie implique la
libération d'acétylcholine par les terminaisons nerveuses cholinergiques, ce qui stimule les
cellules musculaires lisses [11]. Pendant la miction, la pression commence avant que la vessie
ne se contracte, parfois de quelques secondes. Pendant le remplissage, les efférents
adrénergiques innervent les cellules musculaires lisses qui activent la voie excrétrice sous la
vessie (c'est-à-dire l'urètre) [14]. L'innervation adrénergique clairsemée de la vessie régule la
relaxation des muscles du détrusor pendant le remplissage en agissant sur les récepteurs β
régulateurs de la relaxation avec des rôles physiologiques limités [14].
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Etude bibliographique
8
Chapitre 2
Cancer de la vessie
Etude Bibliographique
Cancer de la vessie :
Le cancer de la vessie est l'un des cancers les plus difficiles et les plus coûteux à
diagnostiquer et à traiter. Son diagnostic repose essentiellement sur la cystoscopie, une
procédure invasive et coûteuse. La plupart des cancers de la vessie sont diagnostiqués à un
stade précoce, ce que facilite le traitement. Cependant, environ 25 % des cancers de la vessie
sont diagnostiqués à un stade avancé [15].
9
Etude Bibliographique
Figure 5 : Estimation du nombre de nouveaux cas en 2020, vessie, les deux sexes, tous les
âges [18].
1.2. En Afrique :
Les données précises sur l'incidence du cancer de la vessie en Afrique sont limitées.
Cependant, Selon les données de globocan 2020 au Sénégal, l'incidence du cancer de la vessie
de 3.1/100 000 [18]. Sur la base des données globalcan, la figure ci-dessous montre le nombre
estimé de nouveaux cas de cancer de la vessie pour les deux sexes et pour tous les âges pour
2020. La valeur totale du nombre de cas était d'environ : 33 196 au niveau africain ; Là où le
pourcentage le plus élevé était en Égypte, avec un nombre de 10 655 en 2020.
10
Etude Bibliographique
Figure 6 : Estimation du nombre de nouveaux cas en 2020 en Afrique, vessie, les deux sexes,
tous les âges [18].
1.3. En Algérie :
En Algérie, le taux d'incidence du cancer de la vessie augmente considérablement, passant
de 1.6/100.000 personnes entre 1986 et 1990 à 10.3/100.000 en 2006-2010 [19, 20], et de 0,2
à 1,2/100.000 chez les femmes sur la même période. 9,1 % de tous les nouveaux cancers et 55
% des cancers urologiques [19]. Selon les données de globocan 2020 ce cancer occupe la 6ème
place par ordre de fréquence en Algérie avec une incidence de 7.6100 000 habitants et un taux
de décès de 4.3/100 000 [18].
11
Etude Bibliographique
Figure 7 : Estimation des taux d'incidence et de mortalité normalisés selon l'âge (Monde) en
2020, les deux sexes, tous les âges [18].
2. Anatomopathologie :
Les tumeurs de vessie représentent un groupe hétérogène de tumeurs quant à la
cancérogenèse, Il existe différents types anatomopathologiques de tumeur maligne ou bénignes
de la vessie, Il se présente sous deux formes différentes : les tumeurs d’origine épithéliales qui
représentent plus de 90% des cas et les tumeurs non-épithéliales moins de 10% des cas.[21]
12
Etude Bibliographique
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Etude Bibliographique
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Etude Bibliographique
15
Etude Bibliographique
16
Etude Bibliographique
Les tumeurs considérées comme invasives sont celles qui infiltrent ou dépassent le muscle
de la vessie. Ces tumeurs envahissent également les tissus entourant la vessie, de manière
macroscopique ou microscopique, classées respectivement (pT3a et pT3b). De plus, les
tumeurs qui envahissent la paroi pelvienne ou les organes adjacents sont classées comme pT4a
et pT4b [29].
2.3.5. Le grade :
Le grade de cancer est déterminé selon des critères microscopiques lors de l'examen de la
cellule cancéreuse, tels que la différenciation et l'architecture. Le grade contribue à l'étape de
l'évaluation et du suivi de l'évolution future de la tumeur. L’Organisation Mondiale de la Santé
a établi deux classifications, une ancienne classification en 1973 et une nouvelle classification
en 2004, qui est actuellement en vigueur [30].
17
Etude Bibliographique
18
Etude Bibliographique
Parmi les autres facteurs associés à l'étiologie du cancer vésical, on compte les facteurs
génétiques et les facteurs environnementaux.
Des études épidémiologiques menées aux Pays-Bas et en Espagne ont rapporté que le risque
de cancer de la vessie est environ doublé dans le cas d’un parent au premier degré atteint d’un
cancer de la vessie [37-39].
Les Japonais ont signalé que le cancer de la vessie est associé au cancer colorectal héréditaire
[39].
19
Etude Bibliographique
associés à un risque accru du cancer vésical lors d'une exposition professionnelle à des agents
cancérigènes [42].
Plusieurs études de recherche ont exploré le lien entre le risque de cancer de la vessie et
divers polymorphismes du gène CYP, tels que CYP1A1, CYP1A2, CYP1B1, CYP2C19,
CYP2D6 et CYP2E1. Malgré l'analyse approfondie, aucun des génotypes n'a montré de
corrélation constante avec le risque de cancer de la vessie [37].
3.2.1. Le tabac :
Le tabagisme est l'une des principales causes de cancer vésical [39]. Les fumeurs
présentent un risque de cancer de la vessie quatre fois plus élevé que les non-fumeurs [32, 39].
Le risque de cancer de la vessie attribuable au tabac est de 50% des cas chez les hommes et de
35% des cas chez les femmes [33]. En fait, la combustion du tabac émet au moins 69
carcinogènes, dont des nitrosamines, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), 2-
20
Etude Bibliographique
naphtylamines et d'autres amines aromatiques [32, 43], qui se trouvent également dans l'urine
des fumeurs [44] et qui seraient responsables des mutations génétiques dans cellules
épithéliales entraîner à l'émergence de cellules cancéreuses [43, 45]. Le risque s'accroît en
fonction du nombre de cigarettes fumées, de la durée du tabagisme et du niveau d'inhalation de
la fumée [46].
Il représente le second facteur de risque essentiel du cancer vésical après le tabac [39].
L'exposition professionnelle aux produits chimiques tels que les amines aromatiques, les
hydrocarbures aromatiques polycycliques dans les industries du colorant et du caoutchouc, aux
peintures, en plus, dans les industries des plastiques, les métaux, d'échappement automobile et
les produits pétroliers [40, 47].
Tableau 3 : Les agents chimiques impliqués avec les expositions professionnelles [48, 49].
21
Etude Bibliographique
Une association positive entre la cystite chronique ou l'infection non spécifique des voies
urinaires et le risque de cancer vésical a été rapportée, surtout chez les patients atteints de
lésions médullaire médullaires et ceux qui avaient un cathéter urinaire [37, 49]. L’urinaire est
un facteur de risque connu du cancer de la vessie [37]. Les infections des voies urinaires
causées par les schistosomes sont courantes dans les pays moins développés, en particulier en
Égypte, l'Irak et le Soudan [50]. L'irritation de la vessie peut survenir en raison de la présence
de calculs vésicaux, rénaux et urétéraux [50].
3.2.5 Chimiothérapie :
22
Etude Bibliographique
Une tumeur de la vessie peut être suspectée en présence d'hématurie (présence de sang dans
les urines), car c'est l'indication claire typique. L'hématurie est indolore et est généralement
isolée [55].
Parfois, la tumeur est révélée par des métastases ou un envahissement loco-régional, tandis
que des indicateurs d'irritation vésicale, y compris la pollakiurie, peuvent également signifier
une hématurie [55].
À l'occasion, une échographie vésical ou une urographie intraveineuse (UIV) effectuée
pour d'autres raisons peut conduire à des découvertes fortuites d'hématurie microscopique [55].
23
Etude Bibliographique
Il s'agit du premier examen devant une manifestation clinique évocatrice [55]. L'échographie
vésicale aide à localiser la tumeur de la vessie par rapport aux ouvertures urétéraux et au col
vésical [55]. De plus, il permet également d'évaluer l'impact sur les voies urinaires supérieures
[55]. L'échographie sus-pubienne a une sensibilité de 61 à 84 % pour les tumeurs polypoïdes
de plus de 5 mm [57]. Une échographie négative n'exclut pas le diagnostic et une cystoscopie
doit être réalisée en cas de doute [57].
4.4.2 Cystoscopie :
4.4.3 Endoscopie :
La cytologie urinaire est très sensible pour la détection des cellules tumorales de haut grade
mais moins sensible pour les tumeurs de bas grade, et reste complémentaire à la cystoscopie et
à l'histologie [61]. Bien que le diagnostic par cytologie urinaire soit utile pour le diagnostic
initial des tumeurs urothéliales, il est très important pour le suivi des patients traités [62]. Dans
le cas d'une cytologie urinaire positive, une tumeur peut-être présente n'importe où dans les
24
Etude Bibliographique
voies excrétrices urinaires. Cependant, un résultat négatif ne peut pas être considéré comme
une preuve concluante de l'absence de tumeur [61, 62].
Outil de diagnostic, il met au jour les adénopathies médiastinales ou les métastases à type
de nodules pulmonaires, les images parenchymateuses en lâcher de ballon, comblement d'un
cul de sac costo-diaphragmatique, qui tous indiquent un pronostic défavorable [64].
Est l’examen recommandé pour le bilan d’extension de tumeur infiltrant le muscle vésical
(TVIM), permet d’appréciation de la répercussion sur le haut appareil urinaire et d’estimer
l’invasion des organes de voisinage et de la graisse péri-vésicale. En plus de la recherche
d’adénopathies et de métastases [65].
25
Etude Bibliographique
26
Etude Bibliographique
augmentation des résiduels et pour prévenir la thrombose. La sonde reste en moyenne pendant
deux à quatre jours ]66[.
5.1.2 Chimiothérapie :
La chimiothérapie joue un rôle dans la prise en charge de la TVNIM, dans le but de prévenir
la récidive, qui survient chez 60 à 70 % des patients au cours de la première année de suivi, Il
est ensuite administré par instillation intravésicale plutôt que par administration systémique
[67].La perfusion doit être administrée par sondage vésical atraumatique chez un médecin ou
en cabinet médical, après alcalinisation des urines par la prise orale de bicarbonate de sodium,
et réduction de la diurèse 8 h avant pour ne pas inactiver (urines acides) ou diluer le produit
(hyperdiurèse). Le produit devra ensuite être inactivé dans les urines pendant 6 heures après
l’instillation par l’adjonction de 200 mL d’eau de Javel [67]. La Figure (11) présente le matériel
utilisé lors d’une instillation, Deux molécules ont été évaluées dans cette indication : la
gemcitabine et la mitomycine C, mais à ce jour seule la mitomycine C (Ametycine®) à 40 mg
diluée dans 40 mL de sérum physiologique a l’AMM en France [67].
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Etude Bibliographique
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Etude Bibliographique
29
Etude Bibliographique
La méthode de traitement la plus courante pour une tumeur invasive de la vessie est une
cystectomie complète. Pour les hommes, il s'agit d'une cysto-prostatectomie accompagnée d'un
curage ganglionnaire ilioobturateur bilatéral. S'il y a des dommages à la résection urétrale ou
au stroma prostatique, l'urètre est excisé en même temps [29]. Chez la femme, l'opération est
plus étendue, connue sous le nom de pelvectomie antérieure, qui enlève la vessie, l'utérus, les
trompes de Fallope, les ovaires et la paroi antérieure du vagin. L'ablation ou non de l'urètre
dépend du nombre et de l'emplacement des tumeurs [29].
L'amélioration de la qualité de vie des patients ayant subi une cystectomie, qui est une
intervention chirurgicale qui entraîne l'ablation de la vessie urinaire, a été rendue possible grâce
à l'utilisation de diverses techniques. Ces techniques comprennent l'urétérosigmodostomie, la
dérivation urinaire non continentale de type Bricker et la dérivation urinaire continente. Les
progrès de la chirurgie réparatrice du bas appareil urinaire ont contribué à une meilleure
acceptation de cette chirurgie de nature mutilante [29]. Les principaux effets secondaires de la
procédure sont l'incontinence (le plus souvent nocturne) dans 35% cas pour les néovessies,
l'impuissance dans 80% cas et les troubles métaboliques [29]. L’ablation totale de la vessie
demeure la meilleure option pour traiter les patients atteints d’un cancer de la vessie invasif le
muscule (stade < pTa3), aucune implication dans le ganglion lymphatique ou métastase à
distance ils survit de 64 % à 84 % en cinq ans [29].
5.2.2 Radiothérapie :
La radiothérapie est donc indiquée pour les tumeurs de stade M0, minimes T2
(envahissement musculaire) et/ou avec atteinte ganglionnaire, c'est-à-dire [71].
• chez un patient qui ne peut pas être opéré en raison de maladies associées.
La dose recommandée pour la vessie est de 60 à 65 Gy. Le fractionnement est compris entre
1,8 et 2 Gy par fraction, et la prescription de la posologie est basée sur les directives énoncées
30
Etude Bibliographique
dans le rapport no. 62 par la Commission internationale des unités et mesures de rayonnement
(ICRU) [71].
L'examen des données trouvées dans la littérature démontre que la préservation de la vessie
donne des taux de contrôle local entre 40 et 65 % après une période de cinq ans. La probabilité
globale de survie au cours d'une même période de cinq ans est comprise entre 40 et 50 % [71].
5.2.3 Chimiothérapies :
La chimiothérapie peut être administrée avant l'intervention chirurgicale, qui est appelée
chimiothérapie néoadjuvante, ou après, chimiothérapie adjuvante [67].
Les protocoles de chimiothérapie ont été évalués dans cette indication .[67]
31
Etude Bibliographique
Les patients qui non pas eu de chimiothérapie avant la chirurgie peuvent alors en profiter
par la suite : on parle de chimiothérapie adjuvante. Le but est de retarder l'évolution en
effectuant des interventions chirurgicales incomplètes et de prolonger la survie [67]. Les
molécules utilisées sont les mêmes comme celles par la chimiothérapie néoadjuvante,
L’efficacité sous la chimiothérapie adjuvante oriental principalement controversée combien
celle avec la chimiothérapie néoadjuvante [67].
32
Méthodologie
Méthodologie
1. Patients et témoins :
L’étude entreprise est transversale de type cas témoins ; elle a duré 2 mois et a été réalisée
au niveau du centre anti cancer (CAC) d'Adrar. L’étude a porté sur deux populations
différentes : la première de 20 patients présentant des tumeurs vésicales (TV) de différents
types (infiltrantes et non infiltrantes) diagnostiqués entre 2020 et 2023 dans le CAC d'Adrar et
la deuxième de 35 témoins présumés sains et apparié avec les patients selon l’âge et le sexe.
Les patients (TV) : 20 patients des deux sexes ont été recrutés présentant des tumeurs vésicales
de différents stades et grades, âgés de 30 à 82 ans tous habitant la wilaya d’Adrar. Ces patients
étaient soit hospitalisés pour réaliser une cystectomie au niveau du centre anticancer, ou
venaient pour leurs contrôles mensuels.
Patients
Témoins
Patients
Témoins
33
Méthodologie
2. Etude épidémiologique :
Un questionnaire a été établi et complété pour tous les patients suite à une étude exhaustive
des dossiers médicaux, ainsi que des informations obtenues directement des patients ou de leurs
médecins traitants (Annexe1).
3. Etude statistique :
Pour calculer l’Odds ratio nous avons établi un tableau de contingence : Il est sous forme
de tableau croisé 2×2. Le statut malade/non malade des sujets de l’étude est présenté en colonne
et le caractère exposé/non exposé en ligne.
L'Odds ratio représente une mesure d'association épidémiologique entre un facteur et une
maladie, en particulier lorsque la maladie est rare parmi la population (prévalence <5%). Dans
ce cas l'Odds ratio peut être une bonne approximation du risque relatif que donnerait une
enquête de cohorte pour la population.
Les intervalles de confiance ont été calculés par la méthode de Cornfield. L'approche
estimative de l'analyse statistique vise à quantifier l'effet étudié et le degré de certitude de cette
estimation grâce à un intervalle de confiance, qui identifie généralement une fourchette de
valeurs situées de part et d'autre de l'estimation et l'on peut être sûr à 95% de trouver la valeur
réelle. L'intervalle de confiance et les Odds ratio ont été calculer à l’aide de logiciel R.
Le seuil critique a priori est de 0,05 (risque α). Si la valeur de p calculée à posteriori est
inférieure à ce seuil, la différence entre les paramètres est déclarée statistiquement significative.
34
Résultats et discussion
Résultats et discussion
1. Résultats et discussion :
Afin de déterminer les facteurs de risque favorisant le cancer vésical, une étude
épidémiologique a été portée sur 55 sujets, (35 témoins supposés sains et 20 patients atteins de
tumeurs vésicales de différents stades et grades).
✓ Témoins : répartis en 4 (11%) de sexe féminin et 31 (89%) de sexe masculin, avec une
moyenne de 53.49±19. Parmi les 35 sujets, 3 (9%) sont des fumeurs,32 (91%) non-
fumeurs et aucun d’entre eux ne des antécédents familiaux.
✓ Patients : l’âge moyen de l’échantillon est de 61.45±13.33, cette moyenne est
comparable à celle cité par Hireche et al. [32] et Ribouh et al. [72] concernant la
population de Nord Algérien. Nos patients se regroupe en 16 (80%) hommes et 4 (20%)
femmes (sexe Ratio de 4 :1). Parmi les 20 patients étudiés, 10 (50%) patients sont
fumeurs, 2 (10%) patients avec antécédents familiaux et 23 (76,67%) présentent des
risques professionnels. La présence de tumeurs vésicales chez ces patients a été prouvée
par des examens histologiques (Anatomopathologie) et cliniques (scanner,
échographie, IRM).
1.1. Le sexe :
89%
100% 80%
80%
60% homme
40% 20% femme
11%
20%
0%
malades témoins
homme 80% 89%
femme 20% 11%
35
Résultats et discussion
Dans la population étudiée, on a noté une prédominance masculine frappante, avec un sexe
ratio de 4 hommes pour une femme. Cela signifie que dans la population originaire du Sud
Algérien les hommes sont les plus touchés par le cancer de la vessie par rapport aux femmes.
Ces résultats sont en accord avec ceux de Fajkovic et al. [73], Tilki et al. [74], qui ont montré
qu’il existe une prédominance masculine avec un sexe ratio de 5/1. Néanmoins, ce sexe ratio
reste moins important que celui concernant la population Algérienne cité dans l’étude de
Hireche et al. [32] et Ribouh et al. [72] avec un taux de 12 hommes pour une femme. Cette
déférence peut être expliqué par notre effectif réduit et la déférence dans la région d’étude
sachant que les études précédemment citées sont portées principalement sur la population de
Nord Algérien.
Ce fait, que les hommes ont un risque plus accru par rapport aux femmes peut être expliqué
par l’exposition des hommes à un certains nombres de facteurs environnementaux soit dans le
cadre professionnel sachant que les hommes occupent généralement des postes de travail plus
risqué que les femmes ou bien le mode de vie comme dans le cas de la consommation de tabac
qui est plus fréquente chez les hommes que les femmes. À ce sujet, H. Boyle et al. [75] a montré
que la mortalité est 4 fois plus élevée chez l’homme que chez la femme suite à la consommation
de tabac, ainsi qu’à l’exposition professionnelle aux produits chimiques.
malades témoins
36
Résultats et discussion
L’histogramme représentant la répartition des cas selon l’âge, montre bien que l’apparition
du cancer vésical augmente proportionnellement avec l’âge. La fréquence maximale des
tumeurs vésicales tous types confondus se situe entre 45 et 70 ans (50 % des cas) avec une
moyenne d’âge de 61.45±13.33 ans (Figure 14). Ce qui est en accord avec les travaux de
Hireche et al. [32] et Ribouh et al. [72] qui ont montré que l’âge moyen de survenu du cancer
vésical est de 60 ans. Nos résultats se rapprochent de ceux de nos voisins Marocains [76] et
Tunisiens [77] et diffèrent de la moyenne d’âge internationale oscillant entre 65 et 70 ans [78-
80]. Par contre, ils se trouvent complètement différents des séries Africaines rapportant une
survenue de la maladie plus précoce (âge médian entre 45 et 49 ans), qui s’expliquerait par
l’endémie de la Bilharziose qui reste le principal facteur cancérogène dans les pays Africains
[81, 82].
Environ 80% de nos patients ont plus de 50 ans lors du diagnostic. En effet, selon Ferris et
al. [83] le cancer vésical est typique de la vieillesse, la grande majorité des cas sont
diagnostiqués après l'âge de 65 ans, rarement avant l'âge de 50 ans et exceptionnellement chez
les patients âgés de 10 ans ou moins. Cette caractéristique met en évidence la résistance
biologique innée des cellules de la muqueuse de la vessie aux carcinogènes urinaires et
plasmatiques, avec des latences de plusieurs décennies.
malades
97% 94%
100% 80% témoins
70%
50% 30%
20% 3%
6%
0%
cigarett oui non tabac à oui non
e chiquer
malades 20% 80% 30% 70%
témoins 3% 97% 6% 94%
37
Résultats et discussion
Dans notre étude, nous avons remarqué qu'il existe une légère association entre la
consommation de tabac et le cancer de la vessie chez les patients inclus dans notre étude
(OR=6.8 ; IC : 1.05-76 et P value = 0.02), l’association faible est due principalement à l’effectif
réduit de notre étude, selon des études antérieures, on remarque qu’il existe une association
flagrante entre le risque de développer un cancer de vessie et la consommation du tabac comme
dans le cas de Ferrís et al. [31] et Lin et al. [38] qui ont montré que la fumée du tabac est le
facteur de risque exogène le plus incriminé dans la survenue du cancer de la vessie. Les études
précédentes sur notre population Algérienne ne représente pas une exception comme il est
montré par les études de Hireche et al. [32] et Ribouh et al. [72] (OR=3,55 ; CI : 2,29-5,48 et
p=1,21E-08). Cette contradiction peut être explique par l’effectif réduit de notre population
d’étude.
En effet il a été démontré que la consommation du tabac multiplie par quatre le risque de
développer une tumeur vésicale et ceci est dû à l’action des substances carcinogènes tels : la
alpha-naphthylamine, la bêta- naphthylamine et la 4-Amino-biphényl sécrétées dans l’urine
des fumeurs [84] . D’autre part, selon le recueil des informations lors du questionnaire nous
avons noté que la durée du tabagisme s’avère longue pour la totalité des patients fumeurs.
En effet, une relation dose effet est mise en évidence dans un grand nombre d’études [32, 46].
Certaines plus récentes montrent qu’un tabagisme même occasionnel expose à un excès de
risque [85].
De plus, nous avons constaté qu’aucun des patients ou des témoins ne consomment du
narguilé. Au contraire, l’étude de Roohullah Nusrat et al. [86] rapporte qu’il y avait une
association entre la consommation du narguilé et le cancer de la vessie.
38
Résultats et discussion
oui
99%
90% non
100%
80%
60%
40%
10%
20% 1%
0%
malades témoins
oui 10% 1%
non 90% 99%
39
Résultats et discussion
elle permis l’élimination des traces des cellules cancéreuses si elle est appliquée après la
chirurgie. L’immunothérapie ou la radiothérapie sont appliquées dans 5% des cas seulement,
cela est due à l’absence ou la rareté des moyens de cette prise en charge dans les établissements
hospitalières de la Wilaya d’Adrar.
Concernant les stades et grades au moment du diagnostic. La classification
anatomopathologique du grade selon l’OMS 2004 a révélé que :
◼ Bas grade 20 %
◼ Haut grade 80 %
D’après la classification anatomopathologique TNM, ces tumeurs sont classées selon les
stades suivants :
➢ pTa = 20%
➢ PT1 = 20%
➢ pT2 = 30%
➢ pT3 =10%
➢ pT4 = 20%
La première observation qui attire l’attention est la nature agressive des tumeurs vésicales
chez nos patients. En effet, seulement 20% (N=4) de nos malades ont des tumeurs de stade
pTa. La même fréquence des patients présente des tumeurs PT1 soit 20 % (N=4), le plus
40
Résultats et discussion
souvent de haut grade. Ces informations nous renseignent sur la gravité de l’état de nos
malades. Il est remarquable que la plupart des patients présentent des tumeurs PT2 ou plus
(60%), soit 30 % (N= 6) PT2 le plus souvent de haut grade. En plus de 20 % (N= 4) PT4. La
fréquences constatés dans notre étude sont plus importantes que celle noté dans les études de
Hireche et al [32] et Ribouh et al [72]. Cette fréquence élevée dans notre population d’étude
peut être expliqué par le retard du diagnostic de la maladie en raison de la négligence des
patients et du manque de capacité au niveau de l’établissement hospitalier spécialisé pour le
contrôle du cancer ainsi que la plupart des patients qui ont eu un diagnostic retardé habitent
dans des régions éloignées avec un manque de prise en charge médical.
Dans notre échantillon le taux de récidive est moins important (35%) que celui remarqué
dans les études de Hireche et al [32] et Ribouh et al [72]. Cette fréquence faible peut être
justifier par la fréquence importante de cystectomie totale chez nos patients. Le taux de récidive
le plus important est observé chez les patients avec des tumeurs pT2 avec une fréquence
d’environ 75%.
avec récidive
35%
sans récidive
65%
4.6. Métastase :
Dans notre étude, nous avons un taux de propagation du cancer aux organes voisins chez
5 % des cas, ce qui est considéré comme un faible pourcentage, cette faible fréquence est
justifiée par la prise en charge adéquate chez la plupart des cas. Notons que 75 % des patients
subissent une chimiothérapie, ce qui réduit le taux de métastase de la tumeur aux autres
41
Résultats et discussion
organes. Nous avons remarqué que notre fréquence est inférieure à certaines études comme
celle de Hinata. N et al. [89] avec une fréquence de 27.7% et Ziani. I [90] avec une fréquence
de 24%.
5%
oui
non
95%
42
Conclusion et perspectives
Conclusion et perspectives :
Les résultats de notre enquête ont révélé que le cancer de la vessie a une fréquence plus
importante chez les hommes que les femmes, potentiellement en raison de l'exposition accrue
des hommes à divers facteurs de risque, tels que les risques professionnels et le tabagisme. De
plus, l'incidence la plus élevée de cette forme de cancer est observée chez les personnes âgées
de 60 à 69 ans. Cela est probablement dû à l'affaiblissement du système immunitaire et des
mécanismes de réparation cellulaire à mesure que l'on vieillit, ce qui entraîne une probabilité
accrue de mutations et d'altérations.
L’implication exacte des facteurs de risque dans l’apparition de ce cancer demeure inconnue.
En initiant ces travaux de recherche, nous nous sommes fixés pour objectif de mieux connaître
les caractéristiques épidémiologiques, l’épidémie au niveau local, ainsi que les facteurs de
risque susceptibles d’interférer avec l’émergence du cancer de la vessie dans la région d’Adrar.
Les résultats de notre étude montrent qu’environ 20 % de nos patients ont un stade PT4.
Cette fréquence est plus importante que celles cité dans des études antérieures sur la population
Algérienne. Cela s’explique par le diagnostic tardif de la maladie ou la négligence des patients
pour les symptômes et la distance par rapport au établissements hospitalières.
Ce type de cancer est une maladie multifactorielle, on a démontré que le tabac représente
un facteur de risque.
- Étudier la participation des facteurs de risque génétiques dans notre groupe d’étude en
conjonction avec les facteurs de risque environnementaux.
43
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VESSIE INFILTRANT LE MUSCLE VESICAL (TVIMV)(ÉTUDE DE COHORTE RETRO-
PROSPECTIVE D’UNE POPULATION DE 300 PATIENTS DU SERVICE D’UROLOGIE A-
CHU DE RABAT). 2020.
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Annexes 1 :
Résumés
Résumé
Le cancer de la vessie se développe dans les cellules de la vessie. Il est plus fréquent
chez les personnes âgées et les hommes sont plus touchés que les femmes. Les facteurs de
risque de cancer de la vessie comprennent le tabagisme, l’exposition à certains produits
chimiques (en particulier ceux utilisés dans l’industrie chimique), la cystite chronique, la
prédisposition génétique spécifique et l’exposition aux rayonnements.
Les résultats obtenus montrent une dominance masculine claire sur tous les patients avec
un rapport de genre de 4:1 et une fréquence maximale d’occurrence entre 60 et 75 ans.
La consommation de tabac indique qu’il n’y a une faible corrélation entre la consommation
de tabac et les risques de cancer de la vessie en raison de l’effectif réduit de
l’échantillonnage, alors que des nombreuses études suggèrent que la consommation de
tabac est un facteur de risque important pour la vessie cancérogénicité.
En perspective un échantillonnage plus vaste est recommandé avec un élargissement de la
zone de recherche ainsi que la réalisation d’une étude moléculaire afin d’identifier les
facteurs de risque génétique associés à la pathologie.
Bladder cancer develops in the cells of the bladder. It is more common in the elderly
and men are more affected than women. Risk factors for bladder cancer include smoking,
exposure to certain chemicals (especially those used in the chemical industry), chronic
cystitis, specific genetic predisposition and radiation exposure.
Recognizing the risk factors and symptoms of bladder cancer allows preventive measures
to be taken and certain risk factors to be avoided, in particular by quitting smoking,
avoiding exposure to dangerous chemicals and maintaining good bladder health. In order
to be able to highlight the factors associated with the population of Southern Algeria, a
case-control study is conducted on a total of 55 subjects, including 35 controls and 20
patients.
The results obtained show a clear male dominance on all patients with a gender ratio of 4:1
and a maximum frequency of occurrence between 60 and 75 years.
يتطور سرطان المثانة في خاليا المثانة .وهو أكثر شيوعا عند كبار السن ويتأثر الرجال أكثر من النساء .تشمل
عوامل الخطر لسرطان المثانة التدخين والتعرض لبعض المواد الكيميائية (خاصة تلك المستخدمة في الصناعة
الكيميائية) والتهاب المثانة المزمن واالستعداد الوراثي المحدد والتعرض لإلشعاع.
يسمح التعرف على عوامل الخطر وأعراض سرطان المثانة باتخاذ تدابير وقائية وتجنب بعض عوامل الخطر ،ال
سيما عن طريق اإلقالع عن التدخين وتجنب التعرض للمواد الكيميائية الخطرة والحفاظ على صحة جيدة للمثانة .من
أجل التمكن من تسليط الضوء على العوامل المرتبطة بسكان جنوب الجزائر ،يتم إجراء دراسة الحاالت والشواهد
على ما مجموعه 55شخصا ،بما في ذلك 35شاهد و 20مريضا.
تظهر النتائج التي تم الحصول عليها هيمنة ذكورية واضحة على جميع المرضى بنسبة جنس 4:1والحد األقصى
لتكرار الحدوث بين 60و 75عاما.
يشير استهالك التبغ إلى وجود عالقة منخفضة بين استهالك التبغ ومخاطر اإلصابة بسرطان المثانة بسبب انخفاض
حجم العينة ،بينما تشير العديد من الدراسات إلى أن استهالك التبغ هو عامل خطر مهم لسرطان المثانة.
في المنظور ،يوصى بأخذ عينات أكبر مع توسيع مجال البحث باإلضافة إلى تحقيق دراسة جزيئية من أجل تحديد
عوامل الخطر الجينية المرتبطة بعلم األمراض.
RESUME
Le cancer de la vessie se développe dans les cellules de la vessie. Il est plus fréquent chez les personnes
âgées et les hommes sont plus touchés que les femmes. Les facteurs de risque de cancer de la vessie
comprennent le tabagisme, l’exposition à certains produits chimiques (en particulier ceux utilisés dans
l’industrie chimique), la cystite chronique, la prédisposition génétique spécifique et l’exposition aux
rayonnements.
La reconnaissance des facteurs de risque et des symptômes du cancer de la vessie permet de prendre des
mesures préventives et d’éviter certains facteurs de risque, notamment en arrêtant de fumer, en évitant
l’exposition à des produits chimiques dangereux et en maintenant une bonne santé de la vessie. Afin de
pouvoir mettre en évidence les facteurs associés a la population de Sud Algérien une étude cas-témoins est
menée sur un total de 55 sujets, dont 35 substances de contrôle présumées et 20 patients.
Les résultats obtenus montrent une dominance masculine claire sur tous les patients avec un rapport de
genre de 4:1 et une fréquence maximale d’occurrence entre 60 et 75 ans. La consommation de tabac indique
qu’il n’y a une faible corrélation entre la consommation de tabac et les risques de cancer de la vessie en
raison de l’effectif réduit de l’échantillonnage, alors que des nombreuses études suggèrent que la
consommation de tabac est un facteur de risque important pour la vessie cancérogénicité.
En perspective un échantillonnage plus vaste est recommandé avec un élargissement de la zone de recherche
ainsi que la réalisation d’une étude moléculaire afin d’identifier les facteurs de risque génétique associés à la
pathologie.
Mots clés : cancer de la vessie ; facteurs de risque ; tabagisme
Date de soutenance le: 19/06/2023