Vous êtes sur la page 1sur 35

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DU MALI

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UN PEUPLE –UNE BUT –UNE FOI


*********************

INSTITUT NATIONAL DE FORMATION


EN SCIENCE DES LA SANTE (INFFS)

RAPPORT DE STAGE

Cycle : Master en Sciences de la Santé

Filière : Ophtalmologie

Présenté par : Baba Alpha DJEITA

Encadreurs : Abdoulaye DIARRA et Mme DJIRE Oumou

Lieu de stage : Centre de Santé de Référence de Ouéléssébougou

Année : 2018 - 2020

0
PLAN
I.INTRODUCTION

II. OBJECTIFS DU STAGE

III. PRESENTATION DU MILIEU

IV. DESCRIPTION DU LIEU DE STAGE

V.DIAGNOSTIC COMMUNAUTAIRE

VI.ACTIVITEES MENEES PENDANT LE STAGE

VII.CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS

XI.SYNTHESE DES ACTIVITES

XII.RESTITUTION

XIII.CONCLUSION

1
I- INTRODUCTION

Dans le cadre de la valorisation et l’opérationnalisation des compétences théoriques


acquises par les étudiants au cours du cursus universitaire, la direction de l’institut national
de formation en sciences de la santé (INFSS) sous la tutelle du Ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, organise chaque année le stage
rural pratique à l’intention des étudiants en fin de cycle.
D’une durée de quarante-cinq jours, le stage en milieu rural a pour but essentiellement de
mettre l’apprenant en contact direct avec les réalités du terrain qui seront désormais celles
de sa future vie professionnelle. C’est une compétence à valider par l’étudiant avant de se
présenter à l’épreuve de synthèse de fin d’études.
C’est dans ce cadre, étant étudiant en master ophtalmologie deuxième année que j’ai eu à
effectuer mon stage au Centre de Santé de Référence (CS Réf) d’Ouélessébougou dans
l’unité d’ophtalmologie du 24 MAI au 03 JUILLET 2021

II. LES OBJECTIFS DU STAGE

2.1. L’Objectif Général :

Le stage en milieu rural a pour objectif principal de mettre en pratique les connaissances
théoriques acquises lors de la formation sous supervision.

2.2. Les Objectifs Spécifiques :

 Préparer la salle de consultation ou de soins ;


 Accueillir et installer le client ;
 Participer à la consultation ;
 Prodiguer les soins selon le type de pathologie ;
 Réaliser toutes autres tâches confiées ;
 Analyser les rapports des activités du service d’accueil de la période du 1er Janvier
au 30 Juin de l’année en cours ;

 Produire les rapports des activités menées pendant le stage ;

 Restituer le rapport de stage ;

2
III. PRESENTATION DU MILIEU

3.1. ETUDE DU MILIEU


3.1.1. Description des Caractéristiques Physiques du Milieu
3.1.1.1. Historique :

Historique de la commune rurale de Ouélessébougou, à l’origine simple hameau de


culture en bordure du marigot qui le traverse d’Ouest en Est, Ouélessébougou (ou
Wéressebougou) a été fondée au 18ème siècle par un cultivateur, plus précisément
vers 1700. Il s’appelait alors « Farada », ce qui en langue Bamanan signifie «au bord
du marigot ».
Son fondateur, un certain Solo habitait à Séguessouna à 3 Km plus au Sud. La zone
étant giboyeuse et la terre fertile, il pratiquait la chasse, l’agriculture. Il fut tard rejoint
par son neveu Wéréssé avec lequel il exploitait les richesses des lieux.
Le Hameau grandissant et prenant l’allure de Village suite à l’arrivée d’autres
parents, ses habitants décidèrent de lui donner le nom de son fondateur. Ce dernier
céda à Wéréssé la charge de diriger le village car plus âgé que lui. Ainsi, le hameau
« Farada » baptisé « Wéressébougou » puis devint le village du même nom, mais
couramment appelé Ouélessébougou par suite de déformation phonétique.
A l’indépendance du Mali, il fut érigé en chef-lieu d’arrondissement avec 103 villages
pour une superficie de 31 116 km². L’arrondissement fut alors divisé en deux entités
pour donner naissance aux communes rurales de :
 Ouélessébougou 71 villages ;
 SanankoroDjitoumou 27 villages.

La mise en œuvre de la politique de décentralisation fut parachevée par la


promulgation des textes sur le découpage territorial à savoir :
 La loi N°93-003 du 11 Février 1993 déterminant les conditions
d’administration des collectivités territoriales, modifiée par la loi N°96-056 du
16 Octobre 1996 ;
 La loi N°95-034 du 12 Avril 1995 portant code des collectivités territoriales en
République du Mali, modifiée par la loi N°98-066 du 30 Décembre 1998.
Avec ce nouveau découpage territorial, la commune de Ouélessébougou fut réduite en 44
villages, les 27 autres s’étant retrouvés avec la commune rurale de Sanakoro-djitoumou
3
3.1.1.2. Données Géographiques
a. Superficie et Limites :
La commune rurale de Ouélessébougou couvre une superficie de 11 117 Km², elle est
située sur la rive droite du fleuve Niger, elle est limitée par le district sanitaire de Bougouni,
Selingué, Kangaba, Kati et Bamako ; distant de 79 Km de Bamako sur la route nationale
RN°7.La commune rurale de Ouélessébougou compte 44 villages ;
Elle est limitée :
 Au Nord par les communes de Sanankoroba et Dialakoroba ;
 Au Sud par la commune de Keleya ;
 A l’Est par la commune de Sanankoro-Djitoumou ;
 A l’Ouest par la commune de Faraba.

b. Relief :
Le relief de la commune rurale de Ouélessébougou est plat avec de petite élévation.
Il s’agit de plateau latéritique dont latitude ne dépasse pas rarement 100 m. Les pluies de
ruissellement déposent les alluvions dans les vastes plaines, qui deviennent très fertiles et
propices à l’agriculture. Cependant au Sud, on observe les derniers contreforts du Mont
Mandingue.
Le terrain est très peu accidenté, il devient impraticable pendant l’hivernage à cause des
eaux de ruissellement.
c. Climat :
Le climat de la commune de Ouélessébougou est de type Soudanais, on observe trois
saisons dans l’année. La saison chaude dure de Mars à Juin avec des températures variant
entre 30 à 38°C, elle est suivie par une saison pluvieuse qui s’étend de Juin en Octobre
avec des précipitations atteignant 1000 mm en moyenne. La saison sèche et froide débute
en Novembre pour prendre fin en Février de l’année suivante. Elle est marquée par
l’harmattan, un vent chaud et sec soufflant très fort.

d. Végétation :
Elle est caractérisée par une savane herbeuse avec quelques grands arbres (Karité, Néré,
Baobab et des arbustes).
e. Hydrographie :

4
Les parties Ouest et Sud de la commune de Ouélessébougou sont irriguées par le fleuve
Niger avec ses effluents le Sankarani et le Banifing. Il existe également de nombreux
marigots qui généralement tarissent pendant la saison sèche. La saison pluvieuse allant de
Juin en Octobre avec une pluviométrie en moyenne 1000 mm/année.
f. Faune :
Jadis très riche, elle a quasiment disparu sous les effets conjugués du braconnage et de la
sècheresse.
g. Flore :
La savane constitue l’essentiel de la végétation. La couverture végétale souffre aujourd’hui
des coupes abusives des bois de chauffe, des défrichements pour l’extension des
superficies de culture et des feux de brousse.

3.1.2. Description des Caractéristiques du Milieu Humain


3.1.2.1. Données Démographiques : [1]
La population totale de la zone est estimée à 234 567 habitants avec une densité de 21
habitants/km2, le taux d’accroissement est de 3,6 %, le taux de mortalité maternelle est de
464/ 100 000 naissance vivantes, l’indice synthétique de fécondité est de 6,6, la proportion
des femmes excisées est de 85 %.
a. Ethnie :
Les autochtones sont les Bambaras et ils sont majoritaires. Ils cohabitent avec les
Malinkés, les Peulhs, les Sarakolés et de plus en plus les Dogons, ces derniers constituent
une colonie transférée par l’administration pour exploiter les immenses terres fertiles du
Sud.
b. Langue :
La langue parlée par excellence est le Bamanakan ; on y parle aussi du Peul et de Dogon.
c. Religion :
Les principales religions pratiquées par la population sont : l’Islam, le Christianisme et
l’Animisme.

d. Degré d’Urbanisation :
Le District de Ouélessébougou est composé de 9 communes toutes rurales. Les problèmes
de santé rencontrés sont ceux du milieu rural. On y rencontre souvent de gros villages dans
lesquels il existe un embryon d’urbanisation.

5
e. Migration :
La migration est saisonnière, elle concerne principalement les jeunes (garçon et fille) leur
destination est surtout la capitale, les pays limitrophes, rarement sur d’autres continents.
Malgré son importance, elle reste informelle donc non quantifiable.
3.1.2.2. Données Socioculturelles
a. Organisation Sociale :
Il existe une structure qui coiffe toutes les autres organisations traditionnelles dans le
village : le chef de village, ses conseillers et les chefs de clan.
Le chef de village travaille étroitement avec les chefs de clans qu’on appelle « les gens du
vestibule ».
Quand il y a une décision à prendre le chef de village se réunit avec les chefs de clans
(Gwatigui) pour discuter et décider.
Les conseillers de village interviennent lorsque le problème est de nature administrative ou
politique. S’il y a une situation qui concerne un « Gwa » clan celui- ci le gère avec les
autres « Gwa ». Par contre, lorsqu’il s’agit d’une famille, c’est le « Gwa » de la famille
concernée qui le gère, si d’avantage ça dépasse la compétence du « Gwa » alors c’est le
chef de village qui le gère avec les autres « Gwatigui ».
La notion de conseiller est venue de façon administrative sinon il existait dans nos villages
le chef de village et les chefs de clan « Gwatigui ».
L’ordre hiérarchique dans les villages est le suivant :
 Le chef de village et les chefs de clan ;
 L’association des chasseurs ;
 L’association des jeunes ;
 L’association des femmes.
A côté, on a souvent d’autres petites associations de culture (artistique …).
Dans les différentes associations, il y a deux rôles principaux :
 Le président « Ton kuntigui » ;
 Les organisateurs « ton boloman »
Ces organisations quand elles existent sont structurées et génèrent des ressources
(argent, matériel…). Le poste de leadership est très important, il reste le déterminant de la
dynamique de l’association.
b. Culture et Tradition :

6
Les cérémonies sociales (mariage, décès, baptême, circoncision etc.) sont marquées par
les traditions. Elles sont transmises aux différentes générations grâce à un enseignement
informel depuis la tendre enfance jusqu’à l’âge adulte. Certains aspects méritent d’être
connus :
 Il est interdit qu’un couple membre d’une famille prépare un repas et le déguste
seul.

 Le garçon circoncis ne parle pas avec les filles avant sa guérison complète.

 La femme qui a connu un autre homme ne doit pas rentrer dans la maison où se
trouve la dépouille mortelle de son mari ; mais c’est l’occasion de demander pardon
à son défunt époux en présence d’une vieille femme.

 Le sel, la noix de cola, la lame de rasoir et le piment ne sont pas vendus pendant la
nuit.
Les interdits alimentaires :
 Les femmes enceintes ne mangent pas la viande d’une espèce de rat (Toto) ; de
même que la viande du Boa (Minignan) car le nouveau-né serait frappé par la
malédiction du serpent.
 Le reste d’aliment sur la marmite (séné) est interdit au petit garçon et à la petite fille.
3.1.2.3. Organisation Administrative et Politique
a. Découpage Administratif :
La décentralisation a divisé le District sanitaire en 9 communes toutes rurales.
Nous avons de grandes communes avec des populations importantes et des ressources
qui peuvent leur permettre d’être viables à côté des communes moins importantes à faible
ressource et dont la viabilité peut être difficile.
La carte sanitaire ne correspond pas souvent au découpage communal :
Certaines communes sont divisées en plusieurs aires de santé ; la commune de
Ouélessébougou elle seule a trois aires de santé : Tinkelé, Béneco et Ouélessébougou ;
d’autres aires de santé sont à cheval sur deux ou plusieurs communes : l’aire de
Dialakoroba est à cheval sur les communes de Keleyadougou et Ouélessébougou ;
Des divergences et dissensions sont apparues au cours de la décentralisation, ainsi dans
l’aire théorique de Niagadina, les villages de Dangassa et Niagadina sont à couteaux très,
rendant impossible toute activité de mobilisation sociale.
b. Différentes Institutions :
7
 Les conseils communaux : constitués par les élus municipaux,

 Le conseil de cercle,

 Les autorités de tutelle constituent les services déconcentrés de l’état,

 Les relations entre les collectivités territoriales décentralisées et les autorités de


tutelles se résument à :

- Appui technique,

- Contrôle de la légalité.
Les Services Administratifs :
- La sous-préfecture ;
- La Mairie ;
- La Gendarmerie ;
- La Douane ;
- La Poste ;
- L’Energie du Mali ;
- Les écoles publiques premiers et second cycles fondamentales ;
- Le lycée public ;
- Deux lycées privés et deux écoles professionnelles privées ;
- Une école de santé ;
- Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) ;
- L’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) ;
- La société de télécommunication (SOTELMA) ;
- La Justice de paix à compétence étendue ;
- La santé (le CSREF, CSCOM et une clinique privée) ;
- La Garde Nationale ;
- Le centre de Formation des Animatrices Rurale ;
- La Perception ;
- Le centre d’animation pédagogique (CAP )
c. Organes et Processus de Prise de Décisions :

La commune rurale de Ouélessébougou est dirigée par un conseil de 23 membres présidé


par un Maire.

8
Le Maire et ses trois adjoints sont désignés au sein du conseil et forment le bureau
communal.
Le bureau dirige les services de la commune et la prise de décision en collaboration avec
les différentes associations villageoises sous la supervision du sous-préfet.
d. Principaux Partis Politiques :

L’avènement de la démocratie au MALI a permis le multipartisme dans les années 1991


d’où la présence d’un grand nombre de partis politiques dans la commune de
Ouélessébougou à savoir :
ADEMA PASJ, MPR, UDD, RPM, CDS, PUDP, CNDP, CNID FASO YIRIWA, COPP, BDIA
FASO JIGUI, PACP, URD, CNID, PARENA, Mouvement Citoyen et les Indépendants ;
l’actuel Maire de la commune est du parti URD.
e. Organisation Politique en Matière de Développement :

 Décentralisation : Il s’agit d’une volonté politique de transférer aux communes


certains pouvoirs.

 Les Associations et ONG :

Elles sont élaborées par le gouvernement pour répondre aux besoins de développement.
Elles concernent la santé, l’éducation la justice et le monde rural. Les partenaires au
développement sont entre autres :
UTAH Alliance, Islamique Relief, AADEEC, CANEF, BaaraGnouman, ACEF Mali, Plan
Mali, HKI ; on note plusieurs associations tels que : la CAFO, APE, Association des Jeunes,
association des chasseurs ; et également de nombreux clubs.
f. Moyens de communication :

Le réseau Rac du centre de santé de référence qui relie d’une part au CSCOM et d’autre
part à la direction régionale de la santé de Koulikoro. On note la présence du SOTELMA-
MALITEL et l’agence de la téléphonie mobile Orange Mali qui facilitent la communication
nationale et internationale en reliant Ouélessébougou au reste du monde, il existe aussi
deux cybers café.
Par ailleurs, il existe cinq radios proximité reparties entre les différentes aires de santé du
district :
9
 Radio Ciwara commune rurale de Ouélessébougou
 Radio Djitoumou commune rurale de Ouélessébougou ;
 Radio Badenya commune rurale de Ouélessébougou ;
 Radio Tiakadougou commune rurale de Farada ;
 Radio Safébougou commune rurale de Bougoula ;
 Radio Diamadougou commune rurale de Tiélé.

Certaines radios de proximité sont affiliées à l’URTEL. Des cassettes audio contenant des
messages d’IEC sont périodiquement diffusées.

3.1.2.4. Données Economiques :

Principales activités socio-économiques : La commune de Ouélessébougou a une


économie essentiellement agro-pastorale dont les principales activités sont l’agriculture,
l’élevage, la pèche et le commerce.
a. L’Agriculture :

Elle était encadrée depuis longtemps par différents services comme la CMDT.
L’agriculture dans la commune de Ouélessébougou est de type traditionnel, elle est
destinée aux cultures vivrières et une agriculture de substance dont les principales sont : le
mil, le sorgho, le riz, le maïs, à laquelle il faut ajouter une agriculture de rente : coton, tabac
et arachide.
Les activités de maraichage connaissant un essor et sont de plus en plus pratiqué par des
associations et coopératives féminines. Il permet une amélioration substantielle du régime
alimentaire et des revenus.
La production de certains produits (oignon, mangue, pastèque, melon, concombre,
aubergine) ne peut être quantifiée la commercialisation étant directe entre producteurs et
consommateurs.
b. L’élevage :

L’élevage constitue une activité secondaire des agriculteurs avec des animaux destinés à
la commercialisation. Il s’agit de bovins, ovins, caprins, et de volailles. La commune

10
sanitaire constitue une zone de transhumance pour les éleveurs venant de la zone
Sahélienne à destination de la Côte d’Ivoire.
c. La Pêche :

Elle est l’activité principale des Bozos, Somonos et d’autres ethnies riveraines du fleuve,
aux marigots, le Sankarani. Elle reste très artisanale et souffre énormément des problèmes
de conservation et de transport.

d. Le Commerce :

Est une activité très dynamique, florissant et constitue une source de revenus et d’échange
tant au niveau rural que citadin.
Il est surtout pratiqué au cours des foires hebdomadaires. Certaines foires de la zone sont
très importantes et compte parmi les premiers au Mali :
 La foire de Ouélessébougou ;
 La foire de Tièlé ;
 La foire de Dialakoroba ;
 La foire de Dangassa ;
 La foire de Faraba ;
 La foire de Keleya ;
 La foire de Digan ;
 La foire de Sido.
e. La Chasse :

Elle est importante en tant que l’activité regroupant les hommes sous la forme de société
mais elle est devenue aujourd’hui insignifiante en raison de la disparition totale des gibiers
et de la réglementation stricte de la chasse.
f. L’Artisanat :

Il est peu développé ou mal exploité dans la zone, la pratique est purement traditionnelle.
La première association des artisans a vu le jour en février 2001. L’association regroupe les
bijoutiers, les forgerons, les menuisiers, les soudeurs, les tailleurs, les tisserands, les
cordonniers, les tôliers qui l’exercent.
11
g. Le Tourisme Formel :

N’existe pas par conséquent il ne génère aucunes ressources financières. Il existe


cependant des lieux spirituels grotte sacrée à M’pièbougou, tombeau de Djitoumou
Moussa, tombeau du chérif à Faraba, ces lieux font l’objet de culte annuel.
A l’instar de la plupart des autres localités du pays. Il existe une unité d’égrenage de coton
exploitée par la compagnie Malienne de développement des textiles.
Il faut aussi signaler dans le schéma d’aménagement de la commune de Ouélessébougou,
l’existence d’une zone industrielle non encore exploitée.

h. Transport et Voies de Communication :

La commune de « Ouélessébougou » est traversée par la route nationale N°7 (RN°7) qui
relie Bamako à la République de Côte d’Ivoire en passant par Sikasso. Un réseau de piste
agricole en latérite dont l’entretien est assuré par l’opération haute vallée du Niger (OHVN)
et l’ONG Plan International de parrainage en collaboration avec le génie militaire et la
population. Ces grands axes sont praticables pendant toute l’année, par contre les autres
sont inutilisables en saison des pluies.
Dans la partie du sud de la zone, le fleuve Niger avec ses affluents le Sankarani et le
Banifing sont utilisés comme voie fluviale.

i. L’Industrie :

L’industrie est dominée par la Compagnie Malienne de Développent des Textiles (CMDT)
qui a construit une usine d’égrenage du coton, dont les activités ont commencé le 18 Juin
2005 avec une production de 40 000 tonnes de coton grains par campagne.

j. La Répartition des Richesses :

Elle est très inégalement répartie. La couche la plus nantie constitue les commerçants
ensuite les éleveurs. L’agriculture demeure le parent pauvre se cantonnant souvent à une
culture de substance.

12
Pop à
Distanc
Total Pop à Pop à plus Pop
N° Nom structure e au
villages 5Km 15Km de 2021
CSRef
15Km

13
11 11
1 Baala 85 8 3 560 0
847 847
10 10
2 Béneco 16 8 3 691 0
013 013
16 16
3 Dangassa 70 7 12 089 370
298 668
21 22
4 Dialakoroba 30 10 10 013 1 177
431 608
10 10
5 Digan 30 6 3 144 0
666 666
19 19
6 Faraba 30 8 10 724 0
119 119
7 Kafara 28 3 4 842 6 682 0 6 682
12 12
8 Kourouba 50 5 4 977 0
659 659
9 Mana 6 5 2 256 5 296 1 639 6 935
10 Marako 21 5 5 133 6 664 0 6 664
12 12
11 Niagadina 68 3 8 577 0
332 332
48 51
12 Ouélessébougou 0 22 25 512 2 123
979 102
13 20
13 SaféBougoula 56 11 3 236 7 427
150 577
20 23
14 SanankoroDjitoumou 47 27 4 584 3 726
096 822
13 13
15 T.Dialacoro 57 9 5 584 0
705 705
24 31
16 Tiélé 60 13 11 011 7 749
175 924
12 12
17 Tinkélé 18 7 5 209 0
408 408
124 265 24 289
TOTAL 672 157
142 520 211 731

IV. DESCRIPTION DU LIEU DE STAGE

4.1. Présentation de Centre de Santé de Référence (CS Réf)


a. Description :

14
Le CS Réf de Ouélessébougou est situé dans la commune rurale de Ouélessébougou. Il
est soigneusement bâti sur un nouveau site à 800 mètres environs derrière la mairie et le
stade municipal au quartier bamananking.
La décentralisation a divisé le District sanitaire en 9 communes toutes rurales.
Ils ont de grandes communes avec des populations importantes et des ressources qui
peuvent leur permettre d’être viables à côté des communes moins importantes à faible
ressource et dont la viabilité peut être difficile.
La carte sanitaire ne correspond pas souvent au découpage communal :
Certaines communes sont divisées en plusieurs aires de santé ; La commune de
Ouélessébougou à elle seule six aires de santé : Tinkelé, Beneco, Mana, Digan, Kafara et
Ouélessébougou ; d’autres aires de santé sont à cheval sur deux ou plusieurs communes :
l’aire de Dialakoroba est à cheval sur les communes de Dialakoroba et Ouélessébougou.
L’aire de Beneco est à cheval sur les communes de keleyadougou et Ouélessébougou.
Des divergences et dissensions sont apparues au cours de la décentralisation, ainsi dans
l’aire théorique de Niagadina, les villages de Dangassa et Niagadina sont à couteaux tirés,
rendant impossible toute activité de mobilisation sociale.
b. Organisation :
Le district est animé par une équipe cadre sous la responsabilité d’un médecin-chef nommé
par décision du gouvernement de région sur proposition de directeur régional de la santé.
Le médecin-chef est secondé par un médecin-chef adjoint nommé dans les mêmes
conditions que lui et qui le remplace de plein droit en cas d’absence ou de vacance.

Le médecin chef est le 1er responsable. Il s’occupe de la planification et de l’organisation


des activités du centre.
Il dirige les travaux, il a sous sa responsabilité les différents chefs d’unités et les 17 aires de
santés qui constituent le district sanitaire.

15
c. Structures de Santé et Sites :
Tableau N°I : Différentes structures de santé

RUBRIQUES NOMBRE

CSCom fonctionnel 17

Maternités rurales 63

Clinique 01

Cabinets médicaux 02

Cabinets de soins (soins infirmiers Acc) 00

Centre confessionnel 00

CMIE/centre de Mutuelle 00

Infirmerie de garnison 00

Pharmacie (Officines) 02

Dépôt de médicament privé 01

Structure SONUB 09

Sites PTME 17

Sites ASC fonctionnel 27

SONUC 1

16
d. Buts et Missions :

Le CSRéf de « Ouélessébougou » à l’instar des centres de santé de référence de


cercle est de la politique nationale de santé du gouvernement du Mali. A ce titre il est
chargé :

 Assurer la prévention, le diagnostic et la PEC des maladies courantes et des


maladies cibles prioritaires ;

 Assurer la PEC des urgences et les cas réfères ou évacués des cscom.

 .La formation initiale et la formation continue des professionnels de la santé.

 Conduire les travaux de la recherche dans le domaine de la santé.

e. Services :
Le CSREF de Ouélessébougou est structuré en plusieurs unités. Chacune assure
une tâche bien spécifique dont la capacité d’accueil est de 87 Lits :

 La médecine (12 lits) ;


 La Pédiatrie (42 lits) ;
 La chirurgie est tenue par un médecin urologue (17 lits) ;
 La maternité y compris gynéco-obstétrique (16 lits) ;
 Le laboratoire d’examen médical muni de banque de sang ;
 L’ophtalmologie ;
 Imagerie médicale ;
 L’Hygiène et Assainissement ;
 Le D. R. C. ;
 Le Dépôt de Vente des médicaments en D.C.I ;
 Le cabinet dentaire ;
 L’administration et la gestion ;
 Le système d’information sanitaire (SIS) ;
 La chaine de froid et la surveillance épidémiologique ;
 La morgue ;
17
 Bloc de documentation ;
 Le secrétariat non fonctionnel.
 ORL
 Service de développement social

f. Organisation en termes des ressources humaines :

L’organisation structurelle de csref permet de distinguer les différents nivaux


suivants :

 Conseil de gestion :

Il est l’organe suprême de planification, gestion et suivi de plan de développement


socio-sanitaire des communes de district de Bamako ou des cercles des régions. Il
présidé par le maire de la

 Le comité de gestion :

Est un organe chargé de suivi et de la gestion quotidienne des activités de centre de


santé de référence.

 Le comité technique 

Composé des techniciens exerçants au sein de la structure sanitaire, ila pour rôle
d’assure le fonctionnement du système au sein de la structure et assisté le médecin-
chef dans ses missions.

 Le personnel socio-sanitaire :

A la date de juillet 2021le CSRéf regroupe à son sein les catégories socio-
professionnelles suivantes :

18
Tableau N° II : Ressourceshumaines de CSREF en 2021

RESSOURCES HUMAINES
EFFECTIF
QUALIFICATION
(OFFICIEL)
GÉNÉRALISTE 06
GÉNÉRALISTE À COMPÉTENCE CHIRURGICALE 01
SANTÉ PUBLIQUE 01
CHIRURGIEN 1
OPHTALMOLOGUE 1
MÉDECIN

GYNÉCOLOGUE OBSTÉTRICIEN 1

PÉDIATRE 1
ODONTOSTOMATOLOGUE 1
UROLOGUE 1
RADIOLOGUE 1
PHARMACIEN 0

INFIRMIER SANTÉ PUBLIQUE 04


TECHNICI

SANTÉ
EN DE

INFIRMIÈRE OBSTÉTRICIENNE 04

TECHNICIEN DE LABO PHARMACIE 00


INFIRMIER DIPLÔMÉ D'ETAT 06
TECHNICIE

SUPÉRIEU

SAGE FEMME D’ETAT 09


N

TECHNICIEN DE LABO PHARMACIE 02


TECHNICIEN HYGIÈNE ASSAINISSEMENT 01
SANTÉ PUBLIQUE
01
ASSISTANTS MÉDICAUX

OPHTALMOLOGIE 02
ODONTO-STOMATO 00
ANESTHÉSIE RÉANIMATION 01
RADIO 01
BIOLOGIE MÉDICALE 00
BLOC OPÉRATOIRE 00
ORL 01
NUTRITION 00
HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT 00
COMPTABLE 02
AUTRES VENDEUR DE DEPOT MEDICAMENT ESSENTIEL 02

19
RESSOURCES HUMAINES
EFFECTIF
QUALIFICATION
(OFFICIEL)
GERANT DEPOT REPARTITEUR CERCLE 01
AIDE SOIGNANT 02
À
CHAUFFEUR 04
PRÉCISE
MANŒUVRE 08
R
GARDIENS 03

g. Les moyens logistiques :

Tableau N°III : Situation logistiques

DESIGNATIONS NOMBRES ETAT


Bon Passabl Mauvais
e
Bâtiments 8 8 0 0
Eau 1 1 0 0
Energie 1 1 0 0

Téléphone /Flotte 2 2 0 0
Ambulances land cruser 3 2 0 1
Toyota hilux 2 1 0 1
Moto Yamaha 4 0 4 0
Réfrigérateur/Congélateur 5 5 0 0
Ordinateur 6 4 2 0
Photocopieuse 1 0 1 0

Pour une meilleure utilisation des logistiques nous avons constaté que les
ambulances et les véhicules Toyota hilux ont des supports de gestion à savoir :

 Le cahier débord de l’ambulance et véhicule de supervision.

h :Présentation du service d’ophtalmologie  :

 Ressources humaines :

Le service d’ophtalmologie est un service médico-chirurgical doté de cinq (5) agents


dont 

20
Tableau N°IV : personnels de l’unité ophtalmologie

Titre Nombre
Médecin ophtalmologiste 01
Assistant médical en ophtalmologie 02
Technicien supérieur en ophtalmologie 00
Technicien non spécialisé 01
Agent de saisie 00
Manœuvre 01
Total 05

Source :
Commentaire : l’analyse de ce tableau nous permet de signaler une insuffisance de
personnelle

 Infrastructures 

Une unité de consultation avec :

- Boxe de consultation

- Un bureau du médecin

- Un bureau de l’assistant médical

- Le bloc opératoire

- Toilette pour personnel

- Un hall d’attente

21
 Matériels

TALEAU N° V : matériels

N° NOM QUANTITE OBSERVATION


BON MAUVAIS TOTAL
1 lampe fente 02 00 02
2 tonomètre à air pulse 00 00 00
3 refractomètres électroniques 01 00 01
4 refractomètre automatique 01 02 02
5 échelle automatique 02 00 02
6 laser yag 01 01 01
7 microscopes opératoires 03 00 03
8 Table d’opération 02 00 02
9 boites de cataracte 02 00 002
10 boite de trichiasis 01 00 01
11 frontofocomètre 01 00 02
12 tambours 02 00 00
13 autoclaves 02 00 02
14 poupinelle 00 00 00
15 Boite de verres à essai 01 00 01
16 échelle Snellen 01 00 01
17 échelle parinaud 01 00 01
18 chariots 02 00 02
19 lits 01 00 01
20 lampes sur pied 04 00 04
21 chaises 03 02 03
22 fauteille 02 000 02
23 tables bureau 02 00 02
24 Armoires métalliques 02 00 002

22
V. DIAGNOSTIC COMMUNAUTAIRE

5.1. PRISE DE CONTACT

Dès notre arrivé dans la localité de Ouélessébougou; nous avons été accueillis par
les autorités sanitaires et administratives et coutumières.

Après le chargé des ressources humaines du CSréf avec les encadreurs ont
procédés à la répartition des étudiants dans le site de stage. C’est ainsi que nous
avons été retenus au Csref de Ouélessébougou pour effectuer notre stage de fin de
cycle services d’ophtalmologie

5.2. La Méthodologie :

Notre méthodologie consiste à exploiter les données du registre de consultation et


des rapports d’activités.

L’analyse et l’interprétation des nous permettront d’identifier le problème prioritaire


de santé oculaire de la communauté. Nous procèderons à une cotation des
pathologies selon plusieurs critères. Ces critères sont :

critères score

La fréquence 1

lacapacité de causer la cécité 2

la possibilité de prévenir ou de traiter 1


la maladie

5.3. Objectifs de l’enquête

a. Objectif général :

Poser le diagnostic communautaire

b. objectifsSPECIFIQUES

Présenter les résultats

Analyser et interpréter les données

23
Identifier les problèmes de santé communautaire oculaire

Classifier les problèmes de santé prioritaire

Proposer de Solutions aux problèmes prioritaires du diagnostic communautaire 

5.3.1 La Présentation des Résultats


Au cours de notre stage dans le service ophtalmologie du CSRéf de
Ouélessébougou nous avons effectué une étude rétrospective sur les données
statistiques des six premiers mois de l’année 2021 (janvier à juin).

La méthodologie de cette étude était basée sur les données du système


d’information sanitaire (SIS) ainsi que l’exploitation du registre de consultation et du
registre bloc opératoire

Tableau n° VI Analyse des données d’activités du premier semestre 2021

Pathologies Janvier Février Mars Avril Mai Juin Total Pourcentage


Conjonctivites 22 14 30 18 42 52 178 25.03%

Trichiasis 00 02 02 02 01 03 10 1.4 %

Cataracte 27 19 23 12 52 49 182 25.59 %

Glaucome 04 02 03 05 05 07 28 3.93 %

Vices de réfractions 00 03 02 05 04 07 21 2.95%

Kératites 10 05 04 05 09 06 39 5.48%

Traumatismes 14 04 07 05 09 19 58 8.15%

oculaires
Pterygion 12 19 08 09 09 12 69 9.70%

Uvéites 00 00 02 00 01 00 03 0.42%

Orgelet/Chalazion 00 01 00 00 01 00 02 0,28%

LCET 02 03 05 21 22 15 68 9,56%

Autres 03 12 06 09 06 18 59 8,29%

TOTAUX 94 84 92 91 161 136 711 100%

Source : registre de consultation unité ophtalmologie 2021


Commentaire :
3-2-L’Analyse La pathologie la plus fréquente
et l’interprétation est représenté
des données parla cataracte
 : Identification des
(25,59%) suivi par les conjonctivites (25,03 %) ;le Pterygion (9,70%) la LCET
problèmes
(9,56%), prioritairesoculaires
et les traumatismes   (8,15%)
24
Nous avons établis des critères qui nous ont permis de prioriser ces pathologies
comme problème de santé, ces critères sont entre autre : la fréquence, la capacité
de causé une cécité la possibilité de traitement,

1. La cataracte
2. Le glaucome primitif a angle ouvert
3. Les traumatismes oculaires
4. Les vices de réfraction

5-3-2 Les Propositions de Solutions aux problèmes prioritaires du


diagnostic communautaire 

TABLEAU N°VII : solutions aux problèmes prioritaire identifié

Problèmes Objectifs activités Responsable de Ressources Calendrier


mise en œuvre d’exécution
CATARACTE - Sensibiliser la Organisation Prestataires de Etat /PTF Avant fin
population sur des campagnes sante (partenaires juillet 2021
la prise en de consultation techniques
charge de la et dépistage de et
cataracte masse. financiers)
-identifier et
traiter les cas
de cataracte
non encore
aveugles
-identifier les
personnes
aveugles par
cataracte et les
opérer pour
retrouver la vue -Plaidoyer pour -Autorités
- Rendre la disponibilité (sanitaire,
disponible les des administrative)
consommables consommables et leaders
de la chirurgie communautaire

GPAO - Sensibiliser Organisation de - Prestataire de Etat /PTF Juillet


sur le dépistage campagne de santé oculaire (partenaires 2021à
précoce et la consultation et autorité techniques juillet 2022
prise en charge gratuite locale et
du glaucome financiers)
- Distribuer de - Don de -Partenaires et
médicaments médicaments association
anti pour les d’aide et
glaucomateux glaucomateux volontaire

25
Traumatismes Sensibiliser sur Sensibilisation Association de Etat /PTF A partir de
oculaires le port de des jeunes au jeunesse et (partenaires janvier 2022
casque et de niveau des grins prestataire de techniques
lunettes de et à la radio santé autorité et financiers)
protection au de régulation de
travail la route
Sensibiliser Orientation des Population ; Etat /PTF A partir de
pour la prise en traumatisés prestataires de (partenaires janvier 2022
charge précoce oculaires en santé ; techniques
des urgence à l’unit é traditherapeute et financiers)
traumatismes d’ophtalmologie
oculaires

abandonner des
traitements
traditionnels

26
VI. BILAN DES ACTIVITES MENEES AU COURS DE
STAGE
1- Activités Préventives et Promotionnelles 

Durant notre stage nous avons mené des activités de prévention et de promotion de
la santé auprès de la population

-explication de la pathologie à chaque patient

- démonstration de la bonne méthode d’instillation collyre et d’application

- éducation pour le nettoyage quotidien du visage et bienfaits de certains aliments


(riche en vitamine A)

- explication des consignes a respecté après la chirurgie de la cataracte 

Nous avons participé a une consultation de masse organiser à Dialakoroba. Cette


activité rentre dans le cadre de la stratégie avancée qui permettra de recenser les
pathologies cécitantes et d’accélérer leur prise en charge. Ci-dessous le bilan de
cette activité :

Tableau N°VIII : résultats consultation de masse

pathologies Nombre de cas pourcentage

cataracte 22 30,55%

conjonctivites 29 40 ,27%

trichiasis 00 0,00%

Pterygion 11 15 ,27%

amétropie 4 5 ,55%

glaucome 03 4,16%

autres 03 4,16%

total 72 100%

27
Les pathologies sont les conjonctivites (40,27%), suivi de la cataracte (30,55%) et le
Ptérygions (15,27%). Aucun de trichiasis trachomateux n’a été enregistré.

2- Activités Curatives:

Nous avons participé à l’ensemble des consultations effectuées pendant notre


séjours .Notre participation est objectivé par :

-la préparation de la salle de consultation

-l’accueil et l’installation des patients

-La mesure de l’acuité visuelle de loin et prés

-renseignement du registre de consultation

Tableau N°IX : Activités menées

ACTIVITES REALISEE ASSISTEE


Mesure de l’acuité visuelle 46 85
Extraction de corps étrangers oculaire 6 7
Lavage oculaire 0 01
Anesthésie locorégional 7 22
Réfraction 8 11
Chirurgie de trichiasis 0 2
Soins post opératoires 12 17
Trabeculectomie 00 02
Chirurgie de la cataracte 00 85
Chirurgie de Ptérygions 00 09
éviscération 00 03
Pansement oculaire 32 25
Cure de chalazion/orgelet 00 00
Injection sous conjonctivale 00 4

VII.CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS.

a)CONTRAINTES.

28
En général le stage s’est déroulés dans une atmosphère de convivialité et de respect
mutuel, néanmoins nous étions confrontés à certaines difficultés et contraintes:
- Insuffisance des frais de stage
-Non-respect du lieu de stage choisi
-les objectifs de stage ne sont pas spécifiques
- L’équipe d’encadrement pour l’élaboration du rapport n’est pas formé pour le cycle
de master.
b) RECOMMANDATIONS.
Pour la réduction de ces difficultés et contraintes dans l’avenir nous proposons
comme solutions :

- A la direction de l’institut national de formation en sciences de la santé


(INFSS) d’augmenter les frais de stage afin de permettre aux étudiants de
pouvoir supporter les couts de logements et nourriture
- Le respect du choix des lieux de stage car cela nous permettra d’user de nos
relation pour faciliter notre stage.
- La formulation des objectifs de stage de façons SMART afin de mieux
améliorer le processus de formation.
- la mise à disposition d’encadreurs pour l’élaboration du rapport de stage
(cycle master) 

VIII.SYNTHESE DU RAPPORT 

- L’analyse du sanitaire de la localité dans son ensemble,


Au CSRéf d’Ouélessébougou il existe une unité de soins oculaires avec leur
propre bloc opératoire, les fonds sontalloués par le gouvernement appuyé par
des partenaires techniques et financiers sur le plan équipements et prises en
charge de certaines pathologies.
1ophtalmologiste et 2 assistants médicaux en ophtalmologie ( les 2 sont
indisponibles pour le moment) ,1 technicien super de santé et 1 stagiaire
spécialisé en ophtalmologie assurent le fonctionnement de l’unité d’ophtalmologie
54 cataractes ont été opérées durant les 6 derniers mois.
- L’identification par ordre de priorité de trois ou quatre problèmes de santé,

29
 Les donnéesépidémiologique montre :
Les causes principales de cécité sont : cataracte (25 ,59%)et les glaucomes
(3,93%)
- les propositions de solutions aux problèmes identifiés,
Augmenter le taux de chirurgie de cataracte
Prise en charge précocede cas de glaucomes
- les actions à mener pour améliorer ces problèmes.
Disponibilité les consommable pour la cataracte
Recruter un optométriste ou former le personnel présent en réfraction
Dépistageprécoce du glaucome
Sensibilisation des acteurs (populations, traditherapeute) sur la prise en charge
précoces des traumatismes oculaires

IX RESTITUTION

L’an deux mille vingt un le neuf juillet s’est tenue dans la salle de réunion du CSRef
de Ouelessebougou la restitution du fin de stage rural sous la présidence du
Médecin chef par intérim qui a mis la restitution dans son contexte  étaient présent :
 Encadreur permanent des stagiaires de l’INFSS.
 Le Gynécologue obstétricien du CSRéf.
 La charge SIS.
 Major de la chirurgie.
 Chef du Laboratoire.
 L’ensemble des stagiaires de l’INFSS.
Les activités ont commencés par la salutation selon la tradition ; le Médecin chef par
intérim a procède l’ouverture de la restitution avec une présentation individuel de
chaque participant qui a suivi la présentation de la synthèse du rapport de stage.
Ainsi les travaux ont été présentés.
Le médecin chef par intérim a remercié les stagiaires des deux cycles (licence et
master) pour leur présentation. Il a ensuite ouvert le débat, des questions ont été
posées aux stagiaires qui ont trait à la réalisation du diagnostic communautaire et
aux activités menées dans les différentes unités.
30
A toutes ces questions les stagiaires ont apporté des réponses satisfaisantes.
Le médecin chef par intérim a remercié au nom de son équipe les encadreurs des
étudiants pour sa disponibilité et son savoir-faire et les stagiaires pour le travail de
titans abattu et leur souhaiter bonne chance à l’examen de synthèse ensuite il a
procède à la clôture de la séance de la restitution.

X REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont particulièrement a l’endroits de l’ensemble du personnel de
l’unité d’ophtalmologie du CSréf de Ouelessebougou ,pourl’accueil et le savoir
transmis
Je remercie également Mr Sidi Mohamed SACKOet Madame SACKODjelikani pour
leur soutiens multiple sans qui mon séjour serait un calvaire dans un milieu ou je suis
loin des miens
Mes remerciementségalement a ma collègueet cousine Mme Kamena AISSATA
MAIGA pour sa courtoisie et son sens de collaboration

XI CONCLUSION

Ce stage a été une occasion pour moi de renforcer mes capacités et mes
compétences en matière de santé.
Ainsi, il m’a permis de :
 m’adapter aux réalités du terrain ;
 m’intégrer à une nouvelle équipe de soins ;
 mettre en pratique les connaissances apprises lors de ma formation,
 prodiguer les soins selon les techniques enseignées,
 m’intégrer aux populations du milieu tout en respectant ses coutumes ;
 développer des relations avec les patients,

31
ANNEXE

32
OR GANI GR AMME DU CENTR E DE SANTE DE R EFER ENCE DE OUELESSEB OUGOU

MED ECI N - CH EF

UNI TE GESTI ON ET
M ED ECINS
COMP TAB I LITE

Chargé de
Chargé de
ressources
ressources
humaineset

ANNEXE
financières
Materiel

GERANT GERANT GERANT DV


AMO PARC AUTO Magasin
Tarification DRC CSREF

SECTI ON SANTE D E LA SECTI ON


SECTION SANTE P UB LI QUE
R EP R OD UCTI ON B LOC OP ER ATOIR E

CH EF
UNI TE
SR

CHARGEE
CHEF CHEF UNITE CHEF UNITE
CHARGEE CPN, CHARGEE SOINS CHEF UNITE CHEF UNITE
CHARGE CHARGE DES UNITE LUTTE LUTTE
PTME ET DE LA PF, CURATIFS CHEF UNITE SURVEIL- LUTTE
GESTION KITS BUREAU CONTRE LA CONTRE LA
DISTRIBUTION CPON ET MATERNELS S. I. S LANCE CONTRE LA
MATERIEL CESARIENNES LOCAL TUBER- DRACUNCUL
INTRANTS LA SPE (ACCH ET EPIDEMIO LEPRE
PEV CULOSE OSE
HOSPITAL.)

SECTI ON
SECTION
SECTION SOINS CUR ATIF S H YGI ENE
P AR ACLI NI QUE
ASSAI N I SSE MENT

CHEF UNITE SOINS CHEF UNITE SOINS TECHNICIENS DE


MAJOR DE MEDECINE MAJOR DE CHIRURGIE MAJOR DE PEDIATRIE CHEF UNITE LABO
OPHTALMO. DENTAIRES SURFACE

CHARGE CHARGE CHARGE CHARGE


CHARGE CHARGE CHARGE CHARGE
SUIVI SUIVI CHARGE SOINS SUIVI CHARGE SUIVI SUIVI
SOINS SOINS SOINS SOINS
HOSPITALI HOSPITALIS INFIRMIERS HOSPITALIS HOSPITALISES HOSPITALIS
INFIRMIERS INFIRMIERS INFIRMIERS INFIRMIERS
SES ES ES ES

33
34

Vous aimerez peut-être aussi