RAPPORT DE STAGE
Filière : Ophtalmologie
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PLAN
I.INTRODUCTION
V.DIAGNOSTIC COMMUNAUTAIRE
VII.CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS
XII.RESTITUTION
XIII.CONCLUSION
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I- INTRODUCTION
Le stage en milieu rural a pour objectif principal de mettre en pratique les connaissances
théoriques acquises lors de la formation sous supervision.
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III. PRESENTATION DU MILIEU
b. Relief :
Le relief de la commune rurale de Ouélessébougou est plat avec de petite élévation.
Il s’agit de plateau latéritique dont latitude ne dépasse pas rarement 100 m. Les pluies de
ruissellement déposent les alluvions dans les vastes plaines, qui deviennent très fertiles et
propices à l’agriculture. Cependant au Sud, on observe les derniers contreforts du Mont
Mandingue.
Le terrain est très peu accidenté, il devient impraticable pendant l’hivernage à cause des
eaux de ruissellement.
c. Climat :
Le climat de la commune de Ouélessébougou est de type Soudanais, on observe trois
saisons dans l’année. La saison chaude dure de Mars à Juin avec des températures variant
entre 30 à 38°C, elle est suivie par une saison pluvieuse qui s’étend de Juin en Octobre
avec des précipitations atteignant 1000 mm en moyenne. La saison sèche et froide débute
en Novembre pour prendre fin en Février de l’année suivante. Elle est marquée par
l’harmattan, un vent chaud et sec soufflant très fort.
d. Végétation :
Elle est caractérisée par une savane herbeuse avec quelques grands arbres (Karité, Néré,
Baobab et des arbustes).
e. Hydrographie :
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Les parties Ouest et Sud de la commune de Ouélessébougou sont irriguées par le fleuve
Niger avec ses effluents le Sankarani et le Banifing. Il existe également de nombreux
marigots qui généralement tarissent pendant la saison sèche. La saison pluvieuse allant de
Juin en Octobre avec une pluviométrie en moyenne 1000 mm/année.
f. Faune :
Jadis très riche, elle a quasiment disparu sous les effets conjugués du braconnage et de la
sècheresse.
g. Flore :
La savane constitue l’essentiel de la végétation. La couverture végétale souffre aujourd’hui
des coupes abusives des bois de chauffe, des défrichements pour l’extension des
superficies de culture et des feux de brousse.
d. Degré d’Urbanisation :
Le District de Ouélessébougou est composé de 9 communes toutes rurales. Les problèmes
de santé rencontrés sont ceux du milieu rural. On y rencontre souvent de gros villages dans
lesquels il existe un embryon d’urbanisation.
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e. Migration :
La migration est saisonnière, elle concerne principalement les jeunes (garçon et fille) leur
destination est surtout la capitale, les pays limitrophes, rarement sur d’autres continents.
Malgré son importance, elle reste informelle donc non quantifiable.
3.1.2.2. Données Socioculturelles
a. Organisation Sociale :
Il existe une structure qui coiffe toutes les autres organisations traditionnelles dans le
village : le chef de village, ses conseillers et les chefs de clan.
Le chef de village travaille étroitement avec les chefs de clans qu’on appelle « les gens du
vestibule ».
Quand il y a une décision à prendre le chef de village se réunit avec les chefs de clans
(Gwatigui) pour discuter et décider.
Les conseillers de village interviennent lorsque le problème est de nature administrative ou
politique. S’il y a une situation qui concerne un « Gwa » clan celui- ci le gère avec les
autres « Gwa ». Par contre, lorsqu’il s’agit d’une famille, c’est le « Gwa » de la famille
concernée qui le gère, si d’avantage ça dépasse la compétence du « Gwa » alors c’est le
chef de village qui le gère avec les autres « Gwatigui ».
La notion de conseiller est venue de façon administrative sinon il existait dans nos villages
le chef de village et les chefs de clan « Gwatigui ».
L’ordre hiérarchique dans les villages est le suivant :
Le chef de village et les chefs de clan ;
L’association des chasseurs ;
L’association des jeunes ;
L’association des femmes.
A côté, on a souvent d’autres petites associations de culture (artistique …).
Dans les différentes associations, il y a deux rôles principaux :
Le président « Ton kuntigui » ;
Les organisateurs « ton boloman »
Ces organisations quand elles existent sont structurées et génèrent des ressources
(argent, matériel…). Le poste de leadership est très important, il reste le déterminant de la
dynamique de l’association.
b. Culture et Tradition :
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Les cérémonies sociales (mariage, décès, baptême, circoncision etc.) sont marquées par
les traditions. Elles sont transmises aux différentes générations grâce à un enseignement
informel depuis la tendre enfance jusqu’à l’âge adulte. Certains aspects méritent d’être
connus :
Il est interdit qu’un couple membre d’une famille prépare un repas et le déguste
seul.
Le garçon circoncis ne parle pas avec les filles avant sa guérison complète.
La femme qui a connu un autre homme ne doit pas rentrer dans la maison où se
trouve la dépouille mortelle de son mari ; mais c’est l’occasion de demander pardon
à son défunt époux en présence d’une vieille femme.
Le sel, la noix de cola, la lame de rasoir et le piment ne sont pas vendus pendant la
nuit.
Les interdits alimentaires :
Les femmes enceintes ne mangent pas la viande d’une espèce de rat (Toto) ; de
même que la viande du Boa (Minignan) car le nouveau-né serait frappé par la
malédiction du serpent.
Le reste d’aliment sur la marmite (séné) est interdit au petit garçon et à la petite fille.
3.1.2.3. Organisation Administrative et Politique
a. Découpage Administratif :
La décentralisation a divisé le District sanitaire en 9 communes toutes rurales.
Nous avons de grandes communes avec des populations importantes et des ressources
qui peuvent leur permettre d’être viables à côté des communes moins importantes à faible
ressource et dont la viabilité peut être difficile.
La carte sanitaire ne correspond pas souvent au découpage communal :
Certaines communes sont divisées en plusieurs aires de santé ; la commune de
Ouélessébougou elle seule a trois aires de santé : Tinkelé, Béneco et Ouélessébougou ;
d’autres aires de santé sont à cheval sur deux ou plusieurs communes : l’aire de
Dialakoroba est à cheval sur les communes de Keleyadougou et Ouélessébougou ;
Des divergences et dissensions sont apparues au cours de la décentralisation, ainsi dans
l’aire théorique de Niagadina, les villages de Dangassa et Niagadina sont à couteaux très,
rendant impossible toute activité de mobilisation sociale.
b. Différentes Institutions :
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Les conseils communaux : constitués par les élus municipaux,
Le conseil de cercle,
- Appui technique,
- Contrôle de la légalité.
Les Services Administratifs :
- La sous-préfecture ;
- La Mairie ;
- La Gendarmerie ;
- La Douane ;
- La Poste ;
- L’Energie du Mali ;
- Les écoles publiques premiers et second cycles fondamentales ;
- Le lycée public ;
- Deux lycées privés et deux écoles professionnelles privées ;
- Une école de santé ;
- Banque Nationale de Développement Agricole du Mali (BNDA) ;
- L’Office de la Haute Vallée du Niger (OHVN) ;
- La société de télécommunication (SOTELMA) ;
- La Justice de paix à compétence étendue ;
- La santé (le CSREF, CSCOM et une clinique privée) ;
- La Garde Nationale ;
- Le centre de Formation des Animatrices Rurale ;
- La Perception ;
- Le centre d’animation pédagogique (CAP )
c. Organes et Processus de Prise de Décisions :
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Le Maire et ses trois adjoints sont désignés au sein du conseil et forment le bureau
communal.
Le bureau dirige les services de la commune et la prise de décision en collaboration avec
les différentes associations villageoises sous la supervision du sous-préfet.
d. Principaux Partis Politiques :
Elles sont élaborées par le gouvernement pour répondre aux besoins de développement.
Elles concernent la santé, l’éducation la justice et le monde rural. Les partenaires au
développement sont entre autres :
UTAH Alliance, Islamique Relief, AADEEC, CANEF, BaaraGnouman, ACEF Mali, Plan
Mali, HKI ; on note plusieurs associations tels que : la CAFO, APE, Association des Jeunes,
association des chasseurs ; et également de nombreux clubs.
f. Moyens de communication :
Le réseau Rac du centre de santé de référence qui relie d’une part au CSCOM et d’autre
part à la direction régionale de la santé de Koulikoro. On note la présence du SOTELMA-
MALITEL et l’agence de la téléphonie mobile Orange Mali qui facilitent la communication
nationale et internationale en reliant Ouélessébougou au reste du monde, il existe aussi
deux cybers café.
Par ailleurs, il existe cinq radios proximité reparties entre les différentes aires de santé du
district :
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Radio Ciwara commune rurale de Ouélessébougou
Radio Djitoumou commune rurale de Ouélessébougou ;
Radio Badenya commune rurale de Ouélessébougou ;
Radio Tiakadougou commune rurale de Farada ;
Radio Safébougou commune rurale de Bougoula ;
Radio Diamadougou commune rurale de Tiélé.
Certaines radios de proximité sont affiliées à l’URTEL. Des cassettes audio contenant des
messages d’IEC sont périodiquement diffusées.
Elle était encadrée depuis longtemps par différents services comme la CMDT.
L’agriculture dans la commune de Ouélessébougou est de type traditionnel, elle est
destinée aux cultures vivrières et une agriculture de substance dont les principales sont : le
mil, le sorgho, le riz, le maïs, à laquelle il faut ajouter une agriculture de rente : coton, tabac
et arachide.
Les activités de maraichage connaissant un essor et sont de plus en plus pratiqué par des
associations et coopératives féminines. Il permet une amélioration substantielle du régime
alimentaire et des revenus.
La production de certains produits (oignon, mangue, pastèque, melon, concombre,
aubergine) ne peut être quantifiée la commercialisation étant directe entre producteurs et
consommateurs.
b. L’élevage :
L’élevage constitue une activité secondaire des agriculteurs avec des animaux destinés à
la commercialisation. Il s’agit de bovins, ovins, caprins, et de volailles. La commune
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sanitaire constitue une zone de transhumance pour les éleveurs venant de la zone
Sahélienne à destination de la Côte d’Ivoire.
c. La Pêche :
Elle est l’activité principale des Bozos, Somonos et d’autres ethnies riveraines du fleuve,
aux marigots, le Sankarani. Elle reste très artisanale et souffre énormément des problèmes
de conservation et de transport.
d. Le Commerce :
Est une activité très dynamique, florissant et constitue une source de revenus et d’échange
tant au niveau rural que citadin.
Il est surtout pratiqué au cours des foires hebdomadaires. Certaines foires de la zone sont
très importantes et compte parmi les premiers au Mali :
La foire de Ouélessébougou ;
La foire de Tièlé ;
La foire de Dialakoroba ;
La foire de Dangassa ;
La foire de Faraba ;
La foire de Keleya ;
La foire de Digan ;
La foire de Sido.
e. La Chasse :
Elle est importante en tant que l’activité regroupant les hommes sous la forme de société
mais elle est devenue aujourd’hui insignifiante en raison de la disparition totale des gibiers
et de la réglementation stricte de la chasse.
f. L’Artisanat :
Il est peu développé ou mal exploité dans la zone, la pratique est purement traditionnelle.
La première association des artisans a vu le jour en février 2001. L’association regroupe les
bijoutiers, les forgerons, les menuisiers, les soudeurs, les tailleurs, les tisserands, les
cordonniers, les tôliers qui l’exercent.
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g. Le Tourisme Formel :
La commune de « Ouélessébougou » est traversée par la route nationale N°7 (RN°7) qui
relie Bamako à la République de Côte d’Ivoire en passant par Sikasso. Un réseau de piste
agricole en latérite dont l’entretien est assuré par l’opération haute vallée du Niger (OHVN)
et l’ONG Plan International de parrainage en collaboration avec le génie militaire et la
population. Ces grands axes sont praticables pendant toute l’année, par contre les autres
sont inutilisables en saison des pluies.
Dans la partie du sud de la zone, le fleuve Niger avec ses affluents le Sankarani et le
Banifing sont utilisés comme voie fluviale.
i. L’Industrie :
L’industrie est dominée par la Compagnie Malienne de Développent des Textiles (CMDT)
qui a construit une usine d’égrenage du coton, dont les activités ont commencé le 18 Juin
2005 avec une production de 40 000 tonnes de coton grains par campagne.
Elle est très inégalement répartie. La couche la plus nantie constitue les commerçants
ensuite les éleveurs. L’agriculture demeure le parent pauvre se cantonnant souvent à une
culture de substance.
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Pop à
Distanc
Total Pop à Pop à plus Pop
N° Nom structure e au
villages 5Km 15Km de 2021
CSRef
15Km
13
11 11
1 Baala 85 8 3 560 0
847 847
10 10
2 Béneco 16 8 3 691 0
013 013
16 16
3 Dangassa 70 7 12 089 370
298 668
21 22
4 Dialakoroba 30 10 10 013 1 177
431 608
10 10
5 Digan 30 6 3 144 0
666 666
19 19
6 Faraba 30 8 10 724 0
119 119
7 Kafara 28 3 4 842 6 682 0 6 682
12 12
8 Kourouba 50 5 4 977 0
659 659
9 Mana 6 5 2 256 5 296 1 639 6 935
10 Marako 21 5 5 133 6 664 0 6 664
12 12
11 Niagadina 68 3 8 577 0
332 332
48 51
12 Ouélessébougou 0 22 25 512 2 123
979 102
13 20
13 SaféBougoula 56 11 3 236 7 427
150 577
20 23
14 SanankoroDjitoumou 47 27 4 584 3 726
096 822
13 13
15 T.Dialacoro 57 9 5 584 0
705 705
24 31
16 Tiélé 60 13 11 011 7 749
175 924
12 12
17 Tinkélé 18 7 5 209 0
408 408
124 265 24 289
TOTAL 672 157
142 520 211 731
14
Le CS Réf de Ouélessébougou est situé dans la commune rurale de Ouélessébougou. Il
est soigneusement bâti sur un nouveau site à 800 mètres environs derrière la mairie et le
stade municipal au quartier bamananking.
La décentralisation a divisé le District sanitaire en 9 communes toutes rurales.
Ils ont de grandes communes avec des populations importantes et des ressources qui
peuvent leur permettre d’être viables à côté des communes moins importantes à faible
ressource et dont la viabilité peut être difficile.
La carte sanitaire ne correspond pas souvent au découpage communal :
Certaines communes sont divisées en plusieurs aires de santé ; La commune de
Ouélessébougou à elle seule six aires de santé : Tinkelé, Beneco, Mana, Digan, Kafara et
Ouélessébougou ; d’autres aires de santé sont à cheval sur deux ou plusieurs communes :
l’aire de Dialakoroba est à cheval sur les communes de Dialakoroba et Ouélessébougou.
L’aire de Beneco est à cheval sur les communes de keleyadougou et Ouélessébougou.
Des divergences et dissensions sont apparues au cours de la décentralisation, ainsi dans
l’aire théorique de Niagadina, les villages de Dangassa et Niagadina sont à couteaux tirés,
rendant impossible toute activité de mobilisation sociale.
b. Organisation :
Le district est animé par une équipe cadre sous la responsabilité d’un médecin-chef nommé
par décision du gouvernement de région sur proposition de directeur régional de la santé.
Le médecin-chef est secondé par un médecin-chef adjoint nommé dans les mêmes
conditions que lui et qui le remplace de plein droit en cas d’absence ou de vacance.
15
c. Structures de Santé et Sites :
Tableau N°I : Différentes structures de santé
RUBRIQUES NOMBRE
CSCom fonctionnel 17
Maternités rurales 63
Clinique 01
Cabinets médicaux 02
Centre confessionnel 00
CMIE/centre de Mutuelle 00
Infirmerie de garnison 00
Pharmacie (Officines) 02
Structure SONUB 09
Sites PTME 17
SONUC 1
16
d. Buts et Missions :
Assurer la PEC des urgences et les cas réfères ou évacués des cscom.
e. Services :
Le CSREF de Ouélessébougou est structuré en plusieurs unités. Chacune assure
une tâche bien spécifique dont la capacité d’accueil est de 87 Lits :
Conseil de gestion :
Le comité de gestion :
Le comité technique
Composé des techniciens exerçants au sein de la structure sanitaire, ila pour rôle
d’assure le fonctionnement du système au sein de la structure et assisté le médecin-
chef dans ses missions.
Le personnel socio-sanitaire :
A la date de juillet 2021le CSRéf regroupe à son sein les catégories socio-
professionnelles suivantes :
18
Tableau N° II : Ressourceshumaines de CSREF en 2021
RESSOURCES HUMAINES
EFFECTIF
QUALIFICATION
(OFFICIEL)
GÉNÉRALISTE 06
GÉNÉRALISTE À COMPÉTENCE CHIRURGICALE 01
SANTÉ PUBLIQUE 01
CHIRURGIEN 1
OPHTALMOLOGUE 1
MÉDECIN
GYNÉCOLOGUE OBSTÉTRICIEN 1
PÉDIATRE 1
ODONTOSTOMATOLOGUE 1
UROLOGUE 1
RADIOLOGUE 1
PHARMACIEN 0
SANTÉ
EN DE
INFIRMIÈRE OBSTÉTRICIENNE 04
SUPÉRIEU
OPHTALMOLOGIE 02
ODONTO-STOMATO 00
ANESTHÉSIE RÉANIMATION 01
RADIO 01
BIOLOGIE MÉDICALE 00
BLOC OPÉRATOIRE 00
ORL 01
NUTRITION 00
HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT 00
COMPTABLE 02
AUTRES VENDEUR DE DEPOT MEDICAMENT ESSENTIEL 02
19
RESSOURCES HUMAINES
EFFECTIF
QUALIFICATION
(OFFICIEL)
GERANT DEPOT REPARTITEUR CERCLE 01
AIDE SOIGNANT 02
À
CHAUFFEUR 04
PRÉCISE
MANŒUVRE 08
R
GARDIENS 03
Téléphone /Flotte 2 2 0 0
Ambulances land cruser 3 2 0 1
Toyota hilux 2 1 0 1
Moto Yamaha 4 0 4 0
Réfrigérateur/Congélateur 5 5 0 0
Ordinateur 6 4 2 0
Photocopieuse 1 0 1 0
Pour une meilleure utilisation des logistiques nous avons constaté que les
ambulances et les véhicules Toyota hilux ont des supports de gestion à savoir :
Ressources humaines :
20
Tableau N°IV : personnels de l’unité ophtalmologie
Titre Nombre
Médecin ophtalmologiste 01
Assistant médical en ophtalmologie 02
Technicien supérieur en ophtalmologie 00
Technicien non spécialisé 01
Agent de saisie 00
Manœuvre 01
Total 05
Source :
Commentaire : l’analyse de ce tableau nous permet de signaler une insuffisance de
personnelle
Infrastructures
- Boxe de consultation
- Un bureau du médecin
- Le bloc opératoire
- Un hall d’attente
21
Matériels
22
V. DIAGNOSTIC COMMUNAUTAIRE
Dès notre arrivé dans la localité de Ouélessébougou; nous avons été accueillis par
les autorités sanitaires et administratives et coutumières.
Après le chargé des ressources humaines du CSréf avec les encadreurs ont
procédés à la répartition des étudiants dans le site de stage. C’est ainsi que nous
avons été retenus au Csref de Ouélessébougou pour effectuer notre stage de fin de
cycle services d’ophtalmologie
5.2. La Méthodologie :
critères score
La fréquence 1
a. Objectif général :
b. objectifsSPECIFIQUES
23
Identifier les problèmes de santé communautaire oculaire
Trichiasis 00 02 02 02 01 03 10 1.4 %
Glaucome 04 02 03 05 05 07 28 3.93 %
Kératites 10 05 04 05 09 06 39 5.48%
Traumatismes 14 04 07 05 09 19 58 8.15%
oculaires
Pterygion 12 19 08 09 09 12 69 9.70%
Uvéites 00 00 02 00 01 00 03 0.42%
Orgelet/Chalazion 00 01 00 00 01 00 02 0,28%
LCET 02 03 05 21 22 15 68 9,56%
Autres 03 12 06 09 06 18 59 8,29%
1. La cataracte
2. Le glaucome primitif a angle ouvert
3. Les traumatismes oculaires
4. Les vices de réfraction
25
Traumatismes Sensibiliser sur Sensibilisation Association de Etat /PTF A partir de
oculaires le port de des jeunes au jeunesse et (partenaires janvier 2022
casque et de niveau des grins prestataire de techniques
lunettes de et à la radio santé autorité et financiers)
protection au de régulation de
travail la route
Sensibiliser Orientation des Population ; Etat /PTF A partir de
pour la prise en traumatisés prestataires de (partenaires janvier 2022
charge précoce oculaires en santé ; techniques
des urgence à l’unit é traditherapeute et financiers)
traumatismes d’ophtalmologie
oculaires
abandonner des
traitements
traditionnels
26
VI. BILAN DES ACTIVITES MENEES AU COURS DE
STAGE
1- Activités Préventives et Promotionnelles
Durant notre stage nous avons mené des activités de prévention et de promotion de
la santé auprès de la population
cataracte 22 30,55%
conjonctivites 29 40 ,27%
trichiasis 00 0,00%
Pterygion 11 15 ,27%
amétropie 4 5 ,55%
glaucome 03 4,16%
autres 03 4,16%
total 72 100%
27
Les pathologies sont les conjonctivites (40,27%), suivi de la cataracte (30,55%) et le
Ptérygions (15,27%). Aucun de trichiasis trachomateux n’a été enregistré.
2- Activités Curatives:
VII.CONTRAINTES ET RECOMMANDATIONS.
a)CONTRAINTES.
28
En général le stage s’est déroulés dans une atmosphère de convivialité et de respect
mutuel, néanmoins nous étions confrontés à certaines difficultés et contraintes:
- Insuffisance des frais de stage
-Non-respect du lieu de stage choisi
-les objectifs de stage ne sont pas spécifiques
- L’équipe d’encadrement pour l’élaboration du rapport n’est pas formé pour le cycle
de master.
b) RECOMMANDATIONS.
Pour la réduction de ces difficultés et contraintes dans l’avenir nous proposons
comme solutions :
VIII.SYNTHESE DU RAPPORT
29
Les donnéesépidémiologique montre :
Les causes principales de cécité sont : cataracte (25 ,59%)et les glaucomes
(3,93%)
- les propositions de solutions aux problèmes identifiés,
Augmenter le taux de chirurgie de cataracte
Prise en charge précocede cas de glaucomes
- les actions à mener pour améliorer ces problèmes.
Disponibilité les consommable pour la cataracte
Recruter un optométriste ou former le personnel présent en réfraction
Dépistageprécoce du glaucome
Sensibilisation des acteurs (populations, traditherapeute) sur la prise en charge
précoces des traumatismes oculaires
IX RESTITUTION
L’an deux mille vingt un le neuf juillet s’est tenue dans la salle de réunion du CSRef
de Ouelessebougou la restitution du fin de stage rural sous la présidence du
Médecin chef par intérim qui a mis la restitution dans son contexte étaient présent :
Encadreur permanent des stagiaires de l’INFSS.
Le Gynécologue obstétricien du CSRéf.
La charge SIS.
Major de la chirurgie.
Chef du Laboratoire.
L’ensemble des stagiaires de l’INFSS.
Les activités ont commencés par la salutation selon la tradition ; le Médecin chef par
intérim a procède l’ouverture de la restitution avec une présentation individuel de
chaque participant qui a suivi la présentation de la synthèse du rapport de stage.
Ainsi les travaux ont été présentés.
Le médecin chef par intérim a remercié les stagiaires des deux cycles (licence et
master) pour leur présentation. Il a ensuite ouvert le débat, des questions ont été
posées aux stagiaires qui ont trait à la réalisation du diagnostic communautaire et
aux activités menées dans les différentes unités.
30
A toutes ces questions les stagiaires ont apporté des réponses satisfaisantes.
Le médecin chef par intérim a remercié au nom de son équipe les encadreurs des
étudiants pour sa disponibilité et son savoir-faire et les stagiaires pour le travail de
titans abattu et leur souhaiter bonne chance à l’examen de synthèse ensuite il a
procède à la clôture de la séance de la restitution.
X REMERCIEMENTS
Mes remerciements vont particulièrement a l’endroits de l’ensemble du personnel de
l’unité d’ophtalmologie du CSréf de Ouelessebougou ,pourl’accueil et le savoir
transmis
Je remercie également Mr Sidi Mohamed SACKOet Madame SACKODjelikani pour
leur soutiens multiple sans qui mon séjour serait un calvaire dans un milieu ou je suis
loin des miens
Mes remerciementségalement a ma collègueet cousine Mme Kamena AISSATA
MAIGA pour sa courtoisie et son sens de collaboration
XI CONCLUSION
Ce stage a été une occasion pour moi de renforcer mes capacités et mes
compétences en matière de santé.
Ainsi, il m’a permis de :
m’adapter aux réalités du terrain ;
m’intégrer à une nouvelle équipe de soins ;
mettre en pratique les connaissances apprises lors de ma formation,
prodiguer les soins selon les techniques enseignées,
m’intégrer aux populations du milieu tout en respectant ses coutumes ;
développer des relations avec les patients,
31
ANNEXE
32
OR GANI GR AMME DU CENTR E DE SANTE DE R EFER ENCE DE OUELESSEB OUGOU
MED ECI N - CH EF
UNI TE GESTI ON ET
M ED ECINS
COMP TAB I LITE
Chargé de
Chargé de
ressources
ressources
humaineset
ANNEXE
financières
Materiel
CH EF
UNI TE
SR
CHARGEE
CHEF CHEF UNITE CHEF UNITE
CHARGEE CPN, CHARGEE SOINS CHEF UNITE CHEF UNITE
CHARGE CHARGE DES UNITE LUTTE LUTTE
PTME ET DE LA PF, CURATIFS CHEF UNITE SURVEIL- LUTTE
GESTION KITS BUREAU CONTRE LA CONTRE LA
DISTRIBUTION CPON ET MATERNELS S. I. S LANCE CONTRE LA
MATERIEL CESARIENNES LOCAL TUBER- DRACUNCUL
INTRANTS LA SPE (ACCH ET EPIDEMIO LEPRE
PEV CULOSE OSE
HOSPITAL.)
SECTI ON
SECTION
SECTION SOINS CUR ATIF S H YGI ENE
P AR ACLI NI QUE
ASSAI N I SSE MENT
33
34