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INTRODUCTION

L’urologie est l’étude des maladies des voies urinaires commençant par les reins et se terminant par le
méat urétral.

OBJECTIF GENERAL DU DOURSː

A la fin du cours, l’élève infirmier de la 2eme A2 doit être capable de connaitre les maladies urinaires de
l’homme sans toute fois recourir aux notes du cours.

OBJECTIFS SPECIFIQUES

- Amener les participants à ce cours é maitriser comment prendre en charge un malade souffrant
d’une maladie urologique
- Enumérer quelques maladies urologiques
- Enumérer les causes des maladies urologiques
- Conduire correctement l’examen clinique d’un cas d’urologie
- Poser un diagnostic d’orientation
- Suggérer ou instaurer un traitement
- Reconnaitre les complications en cas des maladies urinaires

CHAPITRE 1 RAPPEL ANATOMOPHYSIOLOGIQUE DE L’APPAREIL URINAIRE MASCULIN

MUBA WA NGOY Dieu merci licencié en Gynéco-obstétrique /nursing


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L’appareil urinaire comprend deux parties qui sontː

1. Une partie sécrétant qui comprendː les deux reins


2. Une autre excrétant qui comprendː les urètres, la vessie, l’urètre et le méat urétral.
1. LES REINS

Sont deux organes glandulaires qui ont la forme d’un haricot chargés de secréter l’urine. Et est
composé chacun par environ 1million de néphron ou glomérule et tubule.

a. Ils sont situés dans la cavité abdominale au niveau de deux flancs et placés de part et d’autres
de la colonne vertébrale à la hauteur de D12 et L2
b. Le rein droit est un peu plus bas que le rein gauche parce qu’il il subit le poids du foie tandis que
l’autre de gauche est un peu plus haut.
c. Ils ont la forme d’un haricot dont le bord interne est concave ou hile est occupé par le pédicule
rénal formé par les artères, les veines et les nerfs.
d. Ils pèsent au moins 150g et, ils mesurent au moins 13cm rein gauche et 13,5cm rein droit chez
l’homme. Son débit sanguin est de 1200CC par minute soit 20٪ du débit cardiaque.

Les reins sont fixés ou maintenus en place par

- Leur pédicule
- Le péritoine
- Un feuillet fibreux qui se double et forme la loge rénale remplie de tissus adipeux. Quand ce
tissu adipeux disparait, le rein glisse et on parle deː REIN FLOTTANT. Ils ont une couleur rouge et
une consistance ferme.
- Les reins sont formés par un grand nombre de tubes notamment LES GLOMERULES de
MALPIGHI qui constituent l’origine du tube unifere.
- Les reins sont vascularisés par l’artère rénale qui est une branche de l’aorte abdominale.

2. LES URETERES

Sont des conduits musculo-membraneux d’une longueur de 25cm chez l’homme faisant suite aux
bassinets et aboutit à la vessie

Ils descendent dans la cavité abdominale en avant du muscle psoas, derrière le péritoine, pénètrent
dans le petit bassin en se rapprochant de l’uretère opposé et atteint la face postérieur et inferieur de la
vessie ou ils pénètrent par un orifice obliquement taillé.

3. LA VESSIE

C’est un réservoir musculo-membraneux dans lequel s’accumule l’urine arrivant de goute à goutte des
reins par les uretères.

La vessie est située au dessus du pubis chez l’enfant, entre la symphyse pubienne et le rectum chez
l’homme, entre la symphyse pubienne, l’utérus et le vagin chez la femme.

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Elle a une forme aplatie quand elle est vide et une forme ovoïde quand elle est pleine.

Sa capacité moyenne est de 150 à 300cm3, quantité qui détermine la sensation du besoin d’uriner mais,
elle peut contenir de 500 à 1000cm3 et voir même d’avantage. Une vessie pathologique, distendue
forme un GLOBE visible, palpable.

STRUCTURE

La vessie est recouverte par le péritoine. Elle possède deux tuniquesː

1. Une tunique musculaire formée de muscle lisses qui, par leur contraction font pression sur
l’urine et aident à son évacuation au moment de la miction.
2. Une tunique interne, muqueuse, plissée quand la vessie est vide devenant lisse quand elle se
remplit. A l’intérieur de la vessie et au niveau de sa base, on voit trois orifices disposés aux trois
angles d’un triangle. Les 2orifices supérieurs et postérieur sont de deux uretères, l’orifice
inferieur et antérieur celui de l’urètre. Ce dernier est fermé par 2petites lèvres dont l’ouverture
est commandée par le SN qui permet l’évacuation de l’urine. Les nerfs rachidiens commandent
la miction volontaire, les nerfs sympathiques et parasympathiques assurent à la vessie en cas de
paralysie un certain degré de fonctionnement automatique.

3. L’URETRE

L’urètre est un canal membraneux par lequel l’urine chassée par la contraction de la vessie s’écoule au
dehors. Il traverse verticalement la sangle périnéale. Il est long chez l’homme à 20cm et court chez la
femme 3cm. Au niveau de son point d’émergence de la vessie, l’urètre est entouré de deux sphincters,
l’un formé de muscles lisses et l’autre de muscles striés. Leur relâchement permet la miction.

PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL URINAIRE

Ils sont chargés deː

- Epuration du sang
- Maintien de l’équilibre hydro-électrolytique et contribuer à préserver l’équilibre acido-basique.
a. Au niveau du glomérule s’effectue un phénomène passif d’ultrafiltration. Tous les éléments du
sérum passent à travers la paroi du capillaire glomérulaire sauf, les globules sanguins et les
grosses molécules protidiques.
b. Au niveau du tubule y effectue un travail actif. Certains corps sont absorbés soit en totalité par
<exemple LE GLUCOSE> soit en partie < EXː l’eau, l’urée>. L’urine tombe goutte à goutte au
niveau des papilles rénales dans les calices, puis dans les bassinets et par les uretères et se
collecte dans la vessie. En suite, le réservoir vésicale se dilate progressivement jusqu’au moment
ou l’urine va forcer le premier sphincter formé des muscles lisses déterminant ainsi le besoin
d’uriner. Ce besoin peut être retenu volontairement par contraction du deuxième sphincter qui
est formé par les muscles striés. Le centre nerveux de la miction a son siège dans la moelle
épinière au niveau de segment lombaire.

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L’URINE

L’urine est un liquide aqueux de couleur jaune ambré, et d’odeur sui genis. Sa réaction est acide et
sa quantité moyenne est de 1200CC à 1500CC par jour mais, elle peut varier selon la quantité de
boisson absorbée et suivant la température extérieure.

COMPOSITION DE L’URINE

L’urine est constituée deː

- L’eau
- Des sels minéraux et des déchets azotés < CHLORUREDE SODIUM, SULFATE, PHOSPHATE,
POTASIUM, BICARBONATE, CALCIUM, MAGNESIUM de L’UREE et DE LA Créatinine>.

NBː le chlorure de sodium n’est pas un déchet, c’est une substance indispensable à la vie, il est éliminé
que dans la mesure où sa concentration dans les humeurs et le tissus dépasse le taux physiologique.

REACTION DE L’URINE

L’urine est normalement acide, avec une alimentation mixte habituelle. Elle est alcalin en cas d’infection
urinaire, dans ce cas, le papier tournesol rougit en présence d’urine acide et devient bleu en présence
d’urine alcaline mais, la réaction de l’urine ne peut appréciée avec précision que par la mesure
colorimétrique du PH.

CHAPITRE II GRANDS SYNDROMES EN UROLOGIE ET ANOMALIES DE L’URINE

L’infirmier doit observerː


- La quantité des urines émises en 24h par le malade
- La couleur des urines et l’aspect
- Signes et paramètres vitaux. La diurèse ou les urines émises en 24h devront être conservées
dans un bocal gradué mini d’un couvercle.
LES ANOMALIES DE LA MICTION

1. INCONTINENCE URINAIRE
DEFINITIONː
C’est une perte involontaire des urines par l’urètre ou par un orifice anormal juxta-urétral.
CAUSESː

a. COMMUNE A L’HOMME COMME A LA FEMME


- Distension vésicale l’incontinence par regorgement
- Petite vessie scléreuse cystite tuberculeuse, bilharziose etc..
- Impériosité mictionnelle extrême
- Désordre neurologique
- Malformation sphinctériennes congénitales EXTROPHIES VESICALES.
- CAUSES PSYCOLOGIQUE énurésie
b. CHEZ L’HOMME après opération sur la prostate, épispadias

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c. CHEZ LA FEMME après opération gynécologique ou après accouchement FISTULES VESICO-


VAGINALES
2. DYSURIE

DEFINITIONː

La dysurie est une difficulté à uriner malgré un besoin d’uriner manifesté par la personne.

CAUSESː

1. CHEZ LA FEMMEː
- Cystite, sténose urétrale, tumeurs pelviennes
- cervicite et
- une vulvo-vaginite.
2. CHEZ L’HOMMEː
- Souvent, elle est liée à un problème prostatique surtout, l’hypertrophie de la prostate,
prostatite et un cancer de la prostate.
- Une compression de la vessie qui engendre un besoin fréquent d’uriner
- Une compression de l’urètre provoquant une sténose de l’urètre, rupture traumatique urétral.

3. RETENTION URINAIRE

DEFINITIONː

La rétention urinaire est une incapacité à vider totalement ou partiellement sa vessie.

CAUSESː

Deux causes principalesː

1. Causes obstructives
- Calculs rénaux ici, l’urine ne peut pas s’écouler librement par voie urinaire.
2. Causes
- Affaiblissement du muscle de la et des problèmes nerveux qui nuisent aux signaux entre le
cerveau et la vessie. Si les nerfs ne fonctionnent pas correctement, le cerveau peut ou ne pas
recevoir le message indiquant que la vessie est pleine.

Les quelques cause les plus connues de la rétention urinaires sont les suivantesː

- AVC,
- Accouchement par voie vaginale chez la femme
- Blessure ou traumatisme pelvien
- Lésion de la moelle épinière ou du cerveau d’origine accidentelle.

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LES ANOMALIES DE LA QUANTITE

1. POLLAKIURIE

DEFINITIONː

La pollakiurie est l’envie fréquente d’uriner soit tout au long de la journée soit au cours de la nuit. Les
mictions correspondantes sont généralement peu abondantes moins de 100ml.

CAUSESː

Plusieurs causes sont citées notamment

CHEZ L’HOMMEː

- Infections urinairesː cystite et pyélonéphrite


- Calcul rénal
- Une vessie de taille anormalement réduite et cancer de la vessie
- Un rétrécissement de l’urètre suite à une infection ou à la présence d’une tumeur.
- Maladies de la prostate comme adénome de la prostate, cancer de la prostate et prostatite.

CHEZ LA FEMMEː

- Multiparité avec accouchement dystociques


- Sigmoïdite infection de la partie terminale du colon
- Une péritonite, une salpingite, et une vaginite.
- La grossesse par compression de la vessie par le produit de conception.
2. POLYURIE

DEFINITIONː

La polyurie désigne une augmentation du volume urinaire. Une diurèse supérieure à 2000 ml.

CAUSESː

1. Une polydipsie primaire dans le cadre d’un syndrome polyro-polydipsique avec une absorption
excessive de liquide
2. Une diurèse osmotique qui est caractérisée par une augmentation de l’élimination urinaire liée
à une plus grande filtration du sang au niveau des reins.
3. Une mauvaise absorption de l’eau due é une anomalie au niveau du tube rénal

ANURIE

DEFINITIONː

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L’anurie se traduit par une absence complète de la diurèse. On la distingue en anurie pré rénale et
rénale et en anurie post-rénale.

CAUSESː

A. ANURIE PRERENALEː
- Due à un déficit vasculaire de deux reins dans le choc important hémorragique et grande
brulure.
B. ANURIE RENALE ː
- En cas de néphropathies
C. ANURIE POST-RENALEː
- En cas d’obstacle du aux calculs pyéliques ou urétéraux sur les deux reins ou un rein si l’autre
est détruit
- Sténose urétrale bilatérale en cas de bilharziose et tuberculose.
- Tumeurs urétrales
4. ENURESIE

DEFINITIONː

Est une miction active et complète mais involontaire et inconsciente survenant généralement la nuit au
cours d’un sommeil chez un sujet âgé de plus de 4ans.

CAUSESː

A partir de 12ansː

FACTEURS ETIOLOGIQUESː
- Hérédité fratrie, collatéraux ascendants
- Immaturité neuromatrice de la vessie profondeur du sommeil ou il y a une altération du seuil de
l’éveil.
- Diminution de la capacité vésicale fonctionnelle
- Défaut de la sécrétion d’ADN.

TRAITEMENT HYGIENO-DIETETIQUEː

- Réduire la quantité de boissons le soir après 18 heures


- Abstention des substances diurétiques le soir comme du thé, café, l’eau ect…
- Prendre le repas du soir 3 à 4 heures avant d’aller au lit.
- Réveiller l’enfant ou se réveiller toutes les 3heures après minuit pour aller uriner.

TRAITEMENT CURATIFː

- Association à des mesures hygiéno-diététique d’un psychotrope commeː le TOFLANYL,


ANAFLANYL ect…
5. OLIGURIE OU OLIGO-ANURIE

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DEFINITIONː

C’est une diurèse inferieur à 500ml. Une oligurie durable créée des désordres par élimination
insuffisante des électrolytes et par augmentation du taux d’urée et créatinine sanguin. Le taux de ce
deux derniers est reflet de la fonction rénale.

CAUSESː

- Syndrome néphrotique
- La déshydratation extracellulaire sévère et certaines infections virales.
3. ANOMALIES DE LA COULEUR
A. PYURIE

DEFINITIONː

La pyurie n’est autre que la présence du pus dans les urines émises.

CAUSESː

- Stase urinaire
- Calculs ou corps étrangers dans la voie urinaire favorisant une infection
- Infections du parenchyme qui entoure la voie excrétrice comme l’abcès du rein, prostatite.

B. HEMATURIE

DEFINITIONː

Hématurie, c’est la présence du sang dans les urines émises. On distingueː

1. HEMATURIE EN COURSː présence du sang dans les urines émises fraichement. Certaines
substances donnent des urines teintées en rouge commeː urogantanol ou sulfamethoxazol.
2. HEMATURIE PASSEEː ici, c’est le patient qui raconte qu’il a vu du sang dans les urines
pendant qu’il urinait.
En pratique on distingue
a. Une hématurie initiale qui est d’origine cervicoprostatique ou urétrale postérieur
b. Une hématurie terminale qui est d’origine vésicale
c. Une hématurie totale qui peut provenir de n’importe quel organe de l’appareil urinaire.

Pour faire la distinction, on utilise l’épreuve de 3verres dans lesquels on recueille les urines du début, du
milieu et de la fin de la miction.

CAUSESː

1. Tumeurs et lithiasesː
a. Tumeurs des reins, de la prostate, vessie, urètre et uretères

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b. Lithiase sur n’importe quel siège de la voie excreto-urinaire notamment calice, bassinet,
uretère, vessie et rein.
2. Les maladies hémorragiques propres de l’appareil urinaireː
- Reinsː Maladies poly kystiques, glomérulonéphrite et traumatisme
- Uretères ː dysplasie kystique
- Vessieː bilharziose, cystite et la tuberculose vésicale.

3. Les causes généralesː


- hémorragies ou formes malignes des maladies infectieuses
- patient sous traitement anticoagulants
C. URETRORRAGIEː c’est un écoulement du sang par l’urètre qui peut être d’origine traumatique
du pénis et les tumeurs locales.

ANOMALIES DE L’ODEUR

L’odeur normale de l’urine est sui genis et la couleur normale est jaune ambrée mais, ca peut changer
avec la boisson prise et le climat.

- Odeur forte des urines foncées en cas de fébrilité


- Odeur ammoniacale dans la fermentation en cas d’infection de la vessie.

LES ORGANES GENITAUX MASCULINS

Les organes génitaux masculins comprennent deux parties dontː

- L’une unique glandulaireː les testicules chargés de secréter la semence mâle ou spermatozoïde
ECRETION EXOCRINE et les hormones génitales notamment LE TESTOSTERONE
- L’autre chargée d’emmagasiner, de diluer et d’évacuer le spermatozoïde. Elle comprend des
canaux de réservoirs et des glandesː Epididyme, canaux déférents, vésicules séminale, la
prostate et l’urètre.
1. LES TESTICULES

Au nombre de deux. Dans la vie embryonnaire, se trouvent dans la région lombaire au niveau des reins ,
au fur et à mesure que le fœtus se développe, les testicules descendent en quittant la cavité abdominale
vers la fin du terme de la grossesse pour se fixer dans un repli cutané appelé<< BOURSE OU SCROTUM>>

Avant leur migration, ils ont entrainé un diverticule du péritoine qui se sépare par la suite et ces
dernières forment une enveloppe propre à chaque testicule appelée <<LA VAGINISME>>. Si la
migration ne s’effectue pas complètement, on dira que les testicules sont en ECTOPIE ou TESTICULES
ECTOPIQUES

LES VOIES D’EXCRETION GENITALES

A. EPIDIDYME

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C’est un organe qui fait suite aux testicules chargé de stocker momentanément les spermatozoïdes
après leur production par les testicules au niveau des cellules de leyding et va les conduire vers les
canaux déférents.

B. LES CANAUX DEFERENTS

Sont deux tuyaux qui font suite aux épididymes jouant le rôle du pont des spermatozoïdes vers
l’évacuation.

C. LES VESICULES SEMINALES

Sont deux petits réservoirs situés en arrière de la prostate secrétant un liquide chargé de diluer la masse
de spermatozoïdes venant des canaux déférents.

D. LA PROSTATE

C’est une glande située derrière la vessie et devant le rectum. Elle secrète un liquide synonyme presque
à celui secrété par les vésicules séminales <<SPERME >>qui sert également à diluer les spermatozoïdes.
Le liquide que secrète la prostate est considéré comme un facteur de risque causant les maladies de la
prostate par les scientifiques lorsqu’il n’est pas régulièrement évacuer, d’où, l’importance pour les
hommes de faire régulièrement le rapport sexuel favorisant ainsi leur évacuation par éjaculation pour
enfin se prévenir contre les maladies prostatiques.

EXAMENS DES ORGANES GENITAUX EXTERNES ET INTERNES

1. CHEZ L’HOMME

La position des organes génitaux les rend très facile à examiner. On examineː la verge, le scrotum et les
contenus scrotal.

a. LA VERGE

La verge est faite de corps caverneux, du corps spongieux, du gland et du méat urétral.

A l’état pathologique, on peut avoirː

1. LES ANOMALIES DE LA POSITION DU MEAT


- Epispadiasː méat à la face supérieure de la verge à une distance d’implantation normale, il s’agit
d’une anomalie d’une pathologie rare.
- hypospadiasː méat à la face inférieure de la verge situé loin de l’implantation normale. Ils s’agit
d’’une anomalie fréquente.
2. LES ANOMALIES DU CORPS CAVERNEUX

Il peut s’agitː

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- Des nodules irréguliers repartis et qui gênent l’érection et qui donnent souvent la déviation de
l’organe comme dans la maladie de LA PEYRONEː tumeurs rares.
- priapismeː rigidité douloureuse du corps caverneux non contrôlable, il n’existe pas d0erection
associée du corps spongieux. Il est du souvent à la thrombose des corps caverneux ou la
drépanocytose.

CHEZ LA FEMME

La vessie de la femme est séparée du vagin par une mince cloison. L’urètre de la femme mesure à peu
près 3cm de longueur et, a un trajet presque rectiligne. La brièveté de cet organe met la vessie très
près de l’extérieure et l’expose à des infections de la vulve ou du vagin.

CHAP III LES MOYENS D’EXPLORATION EN UROLOGIE

Les diagnostics en urologie sont portés grâce à ː

- L’interrogatoire
- L’examen clinique
- Les examens para cliniques.
1. L’INTERROGATOIRE

Il comprend ː

- L’écoute du malade
- Le questionnaire pour détecter les signes fonctionnels
- La fouille des antécédents.

EXAMEN CLINIQUE PROPREMENT DIT

Il passe parː

A. L’INSPECTION
1. Regarder la morphologie du patient, ses organes génitaux
Lui donner le pot pour recueillir les urines qui devra être objectivé pour jugerː
- La forme,
- Le jet urinaire
- La qualité et la quantité des urines et sentir l’odeur.
B. PALPATION

Il faut palper d’abord l’entièreté de l’abdomen, les fausses lombaires, les flancs et même les organes
génitaux. La palpation est guidée par l’anamnèse.

C. EXAMENS PARACLINIQUES

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Il existe plusieurs examens para cliniques en urologie.

a. L’EXAMEN CYTOBACTERIENNE DES URINES ⁽ ECBU⁾ː

Elle passe par l’examen des urines à frais <recherche des globules blancs, globules rouges, des cellules
épithéliales >, la recherche d’albumine, de sucre, la recherche des cellules cancéreuses, la coloration de
gram, la culture et l’antibiogramme.

b. DANS LE SANG

On peut y doserː

- L’urée ⁽urémie⁾ et la créatinine ⁽créatinémie⁾. Ces deux derniers sont les mesures de la fonction
rénale. Les chiffres normaux, surtout l’urée permettent de pratiquer l’UIV.
- VS, NFS
c. L’UROGRAPHIE INTRAVEINEUSE ⁽UIV⁾.

C’est la clé de voute de l’examen urologique.

PRINCIPEː un produit iodé est donné en IV, il est secrété par le rein. Ce produit est opaque aux rayons X
et opacifie tout l’appareil urinaire. Il permet ainsi de juger de la qualité de l’arbre urinaire et du rein.

d. ECHOGRAPHIE DES VOIES URINAIRES ET DES REINS

C’est un examen qui permet d’apprécier l’état des reins et des voies urinaires.

e. LA CYSTOSCOPIE ET L’UROTROSCOPIE
f. L’URETROCYSTOGRAPHIE RETROGRADE PER MICTIONNELLE <UCRM>

PRINCIPEː placez une sonde urinaire, injecter un produit opaque jusque dans la vessie à travers la sonde
et puis, retirer la sonde et commencer à prendre les clichés pendant que le malade urine, cet examen
permet d’opacifier la vessie et l’urètre.

g. LA RADIOGRAPHIE D’ABDOMEN A BLANC <Rx AAB> OU ABDOMEN SANS PREPARATION

Recommandée é tube digestif vidé par le lavement évacuateur et les laxatifs.

h. LA TOMODENSITOMETRIE <SCANNER OU TDM> l’imagerie par résonance magnétique nucléaire


<IRMN>.

CHAP IV LES PATHOLOGIES URINAIRES

1. LES MALADIES DES REINS


A. PYONEPHRITE

DEFINITIONː c’est une lésion infectieuse suppurative du parenchyme rénal.

ETIOPATHOGENIE

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Il existe deux types selon la contaminationː

1. Atteint du rein par un embole infectieux au cors d’une septicémie due aux staphylocoques
2. Atteinte du rein par une infection située dans les voies excrétrices hautes comme la
pyélonéphrite.

CLINIQUE

- Fièvre élevée brutale d’allure septicémique


- Douleur lombaire spontanée
- Antécédents des maladies à staphylocoques comme ː l’orgelet, panaris, angine etc.

DIAGNOSTIQUE

Le diagnostic est orienté parː

- La clinique
- Les examens des urines et hémoculture qui montrent parfois par présence des staphylocoques
associé parfois aux colibacilles.
- L’UIV qui peut monter la lésion pseudo-tumorale soit, rester normal si la lésion est petite.

TRAITEMENTː

- Antibiotiques à large spectre


- Exceptionnellement, la chirurgie pour le drainage.

COMPLICATIONSː La maladie peut évoluer vers une pyélonéphrite.

B. PYELONEPHRITE

C’est une inflammatoire du parenchyme rénales et du bassinet. 2formes on été identifiésː

- La pyélonéphrite aigue et
- La pyélonéphrite chronique

CAUSES ː

- Une infection par voie ascendante telle qu’uneː cystite non ou mal traitée due surtout aux
Escherichia coli et d’autres germes talquesː les entérocoques proteus etc... Les germes
remontent le long de l’urètre et se propagent au niveau du rein.
- La présence d’un stade urinaire obstructif des voies urinaires qui favorise le développement
d’une infection au niveau du rein talqueː rétrécissement urétral, hypoplasie bénigne de la
prostate et des calculs urinaires <infections descendantes>

CLINIQUESː

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- Signes infectieux faits deː fièvre brutale <39 ou 40°>, frisson, douleurs lombaires avec signe de
GIORDANO positif.
- Signes mictionnelsː pollakiurie et brulures mictionnelles et parfois, hématurie.
- Parfois chez la femme enceinteː accident gravido-toxique accompagné des signes mentionnés ci-
haut.
- Chez l’enfant, on note parfois outre les signes digestifs ou rhinopharyngés qui égarent un peu
les résultats.
- Pyurie macroscopique avec les urines troubles.

EXAMENS PARACLINIQUES

- ECBUː résultatsː présence de nombreux germe avec nombreux globules blancs avec des cellules
épithéliales.
- NFS, Imagerie médicale tell que ː échographie rénale et une radio graphie d’abdomen ou
uroscanner afin d’identifier un obstacle ou complications.

Le diagnostic est aisé chez l’homme ou petit garçon mais, difficile chez la femme et petite fille.

TRAITEMENT

L traitement est tout d’abord étiologiqueː

- Antibiotiques surtout à large spectre


- Antalgiques ou anti-inflammatoires et antispasmodiques.
C. GLOMERULO-NEPHRITE

DEFINITIONː la glomérulonéphrite une affection des glomérules au niveau des reins.

PETIT RAPPEL SUR LE GLOMERULE

Le glomérule rénal appelé aussi glomérule de MALPIGHI est l’une de structures composante du néphron
et indispensable au bon fonctionnement des reins.

Le glomérule est composé d’un amas de vaisseaux sanguins et permet la filtration du sang. Ce
mécanisme permet non seulement d’éliminer les déchets présents dans la circulation sanguine mais
aussi de maintenir un équilibre en minéraux et en eau au sein de l’organisme.

TYPES DE GLOMERUL0-NEPHRITES

Nous distinguonsː

1. Glomérulonéphrite aigue qui apparait d’une manière soudaine.

Fréquente surtout chez les enfants, elle peut s’observer après certaines maladies infectieuses commeː

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- Angine, scarlatine, diphtérie infections cutanées ou parfois idiopathique et, dans ce cas, on parle
de <<néphrite aigue>>. C’est dans la glomérulonéphrite aigue que se trouve le plus réunis les
quatre grands syndromes de WIDAL en particulier ː
Les œdèmes et l’hypertension artérielle qui chez l’enfant peuvent entrainer des convulsions et
des suffocations.
2. Glomérulonéphrite chronique qui se développe sur plusieurs années. Il s’agit d’une
affection caractérisée par une insuffisance rénale chronique.

SIGNES CLINIQUES

La glomérulonéphrite se développe d’une manière variable elle peut être soudaine dans la
glomérulonéphrite aigue ou lent dans la glomérule-néphrite chronique.

La glomérulonéphrite chronique peut en effet être invisible, asymptomatique pendant plusieurs années
avant des révéler les premiers symptômes suivantsː

- Une diminution de la fréquence des mictions et une protéinurie.


- Hématurie, hypertension artérielle, un œdème, des céphalées et douleurs abdominales

EXAMENS

- ECBU ː nombreux globules rouges et une leucopénie


- Dosage d’uréeː élevée et clairance uréique basse.

COMPLICATIONSː Insuffisance rénale

TRAITEMENTː

- Régime hygiéno-diététique
- Antihypertenseurs pour baisser la T.A et diurétiques pour augmenter la production d’urines.
- Antibiotiques surtout en cas de glomérulonéphrite post-streptococcique pour stopper l’infection
des reins.

D. CANCER DU REIN

ETIOPATHOGENIE

- Il s’agit d’un cancer du rein rare. Sa fréquence est estimée à environ 2٪ comparée aux autres
cancers.
- Sexe ː le cancer atteint aussi bien l’homme que la femme, presque dans les proportions égales.
- Age d’apparitionː l’homme adulte entre 40 et 70 ans.

CLINIQUE

- Hématurie totale

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- Douleurs lombaires à type de coliques néphrétiques


- Présence des varicocèles et niveau du cordon et du scrotum.
- Altération de l’état général avec une perte de poids et fièvre inexpliquée.

FACTEURS DE RISQUES

- Tabac,
- Obésité et surpoids
- Hérédité

Le diagnostic sera posé grâce àː

- UIV et échographie rénale.

TRAITEMENT

1. La chirurgie est le traitement principal du cancer du rein. On enlève le rein en partie ou en


totalité <néphrectomie>. La néphrectomie dépend de la grandeur de la tumeur, de sa taille
et de son emplacement dans le rein.
Dans d’autres cas, on fait recours à une néphrectomie radicale.
2. Embolisation artérielle, radiothérapie, immunothérapie.
E. LITHIASE RENALE

DEFINITIONː la lithiase rénale est tout simplement la formation des calculs ou pierres dans les reins.

La lithiase peut se localiser à n’importe quelle partie du rein, soit au niveau des calices, soit au niveau de
bassinet ou au niveau du parenchyme rénal lui-même.

Ces pierres, ce sont des cristaux durs qui se forment dans les reins et peuvent entrainer des vives
douleurs.

CAUSESː

- Cristallisation des sels minéraux et acides présents en trop forte concentration dans l’urine qui
sont dues à un manque de dilution des urines
- Consommation trop peu d’eau une alimentation déséquilibrée trop riche en sucre ou en
protéines comme <la viande, les poissons>.
- Et parfois, dans d’autres cas, les causes sont idiopathiques
- Une hérédité et certaines maladies génétiques comme la ⁽fibrokystique ⁾ ou métabolique
comme le ⁽diabète⁾.

CLINIQUESː

- Douleur dans le siège de la région lombaire ou dans l’hypocondre et sous forme des coliques
néphrotique irradiant vers le bas des bourses et testicules.
- Hématurie totale et une pyurie, parfois une hypertension artérielle.

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- Diminution de la quantité d’urines émises par 24

EXAMENS PARACLINIQUES

EXEMENS DES URINES


- ECBUː on note la présence des globules rouges et présence des cristaux ou des nombreux sels,
et une albuminurie.
RADIOGRAPHIE
- Sans préparation, montre des calculs ratio opaque.
UIVː il permet de situer les calculs pour mieux les soigner et permet d’apprécier le
retentissement du calcul sur le rein.
BILAN PHASPHOCALCIQUE DANS LE SANG ET LES URINES
- Si on trouve une calcémie élevée, plus de 105mg et une hypophosphatémie. Ce la traduit en
général l’hyperfonctionnement parathyroïdien.
- Si seule la calcémie élevée, elle donne les lithiases calciques.

COMPLICATIONS

- Rare mais, en d’obstruction urétérales par un calcul, une infection peut s’installée et cela, paut
entrainer une septicémie.

TRAITEMENT

A. MEDICALː
- Assurer une bonne diurèse qui est la base du traitement 1500 à 2000CC par 24heures. Plus les
urines sont diluées et abondantes, les calculs sont éliminés. Cette dilution est faite parː
- Perfusion de sérum glucosé 5 ٪
1 à 2litres par jour plus furosémide, et faire beaucoup boire de l’eau au malade.
- Produits alcalisant ou acidifiants les urines commeː PIPERAZINE.
- Antibiotiques si infections associée
- Chirurgie et destruction des calculs par des rayons laser.

CONSEILː

- Diminuer les aliments riches en protéines en cas de lithiases uriques


- Diminuer le lait en cas de lithiase calciques

F. LA TUBERCULOSE RENALE

DEFINITIONː

C’est la localisation de mycobacteriums tuberculosis ou BK au niveau du parenchyme rénal.

ETIOLOGIE

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- BK qui diffuse dans l’appareil urinaire par la voie sanguine à partir du complexe ganglion-
pulmonaire et, gagne rein unilatéralement ou bilatéralement.

SYMPTOMES

- Cystite aigue caractérisée la triade classiqueː pollakiurie, brulure mictionnelle et pyurie.


- Parfois hématurie terminale ou totale
- Une épididymite et autres syndromes urologiques commeː colique néphrotique, lombalgies.

EXAMENS

- EXAMENS D’URINESː présence de BK à la coloration de Ziehl


- RADIOLOGIE ː simple UIV qui est l’examen de base
- Echographie et cystographie.

EVOLUTIONː Sans traitement, il y a destruction fonctionnelle du rein d’où mort par insuffisance rénale.

TRAITEMENT

MEDICALː RHEZ selon le schéma recommandé par PATI dans notre milieu

CTEGORIE I 2RHZE 6HE MODERNE rifampicine 600mg j 3 à 6mois, Ethambutol 600mg j 3 à 6mois,
diatebeneː450mg coj

CHIRURGIEː Il se fait après le traitement médical et doit tenir de l’uni ou bilatérale des lésions.

NBː la tuberculose peut toucher n’importe quel organe de l’appareil urinaire. Et est elle est la plus
commune des tuberculoses viscérales.

2 LES MALADIES DE LA VESSIE


A. LA CYSTITE

DEFINITIONː la cystite est une inflammation aigue ou chronique de la vessie.

ETIOLOGIESː

INFECTIONS ASCENDANTES
- Infections venant de l’urètre et de la prostate chez l’homme et, urètre, vagin et utérus chez la
femme. Un sondage vésicale et surtout à demeure peut être aussi à l’origine de cystite.
INFECTIONS DESCENDANTES
- A partir d’une pyélite ou d’une pyélonéphrite, donc, des infections provenant des reins surtout
en cas de la tuberculose rénale.

Les agents pathogènes sont souvent lesː

- Colibacilles, les gonocoques, et les streptocoques.

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La cystite est plus fréquente chez la femme à cause de la brièveté de son urètre, sa proximité avec le
vagin et l’anus, et Est due souvent à l’Escherichia coli ou colibacille.

SYMPTOMES

- 3signes sont importantsː


1. Dysurie
2. Pollakiurie
3. Pyurie

FORMES CLINIQUES

1. CYSTITE DE PETITES FILLESː plus fréquente, elle est presque asymptomatique mais, avec une
observation attentive, on remarqueː

EXAMENS

- On fait les examens d’urines pour identifier la bactérie en cause.


- Un amaigrissement, maux de ventre parfois non expliqué, une anémie et une sub-fébrilité
- Chez les enfants peut pigmentés, on remarque une couleur rouge-grise des lèvres.
2. CYSTITE D’UNE FEMME ENCEINTEː se manifeste à un stade avancé de la grossesse.
3. CYSTITE CHRONIQUEː

TRAITEMENT

- Antibiotiques à large spectre


- Antibiotique antiseptique et boire beaucoup d’eau pour évacuer les bactéries par l’urine.
B. LITHIASE VESICALE

DEFINITIONː c’est la présence du calcul dans la vessie.

SIGNES CLINIQUES

- Douleur hypogastrique et urétrale irradiant au méat urétral, au périnée et à l’anus.


- Pollakiurie fréquente
- Dysurie surtout par interruption brutale du jet urinaire.

TRAITEMENT

Il vise à extraire ou enlever le calcul parː


- Traitement médical
- Par voie endoscopique
- Par voie chirurgicaleː ouverture de la vessie et ablation du calcul éventuellement associer à
l’extirpation de l’adénome de la prostate.

CANCER DE LA VESSIE

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Elles sont soit bénignes soit malignes.

SYMPTOMES

- Pyurie, polyurie et brulures mictionnelles, hématurie terminales ou totales abondantes et


irrégulières.

TRAITEMENT

- Dia thermo-coagulation ou radium pour détruire les tumeurs.

4. LES MALADIES DE L’URETRE


A. URETRITE GONOCOCCIQUEː c’est la maladie essentiellement urétrale très contagieuse due
au diplocoque de neisseria gonorrhéae. C’est donc une inflammation de l’urètre d’origine
gonococcique.

SYMPTOMATOLOGIE

- 2 à 5jours après le rapport sexuelː présence d’un écoulement urétral comme un simple
suintement au début,
- Ecoulement abondant après quelques jours fait du pus <pyurie> jaunâtre
- Gene urinaire fait des mictions fréquentes et douloureuses.
- Prépuce œdémateux et rouge chez les incirconcis
- Rougeur urétrale.
- Urines troublesː à l’épreuve de 2verres, le premier contient les urines louches signant la
localisation antérieure de l’urétrite.

LABOː Frottis urétral et culot urinaireː présence des gonocoques.

Evolutionː

- Sous traitement d’antibiotique entrepris à temps, il y a souvent une bonne évolution dans 3 à
4jours par un écoulement clair.
- Parfois, il y arrêt découlement purulent qui pourrait réapparaitre dans 2 ou 3jours après si le
traitement avait été instauré tardivement et s’il y a association avec d’autres germes comme la
chlamydia ou le staphylocoque doré ou le candida.

COMPLICATIONSː

- Urétrite trainante et prolongée


- Prostatite aigue et parfois, prostatite chronique si non traitée
- Epididymite et rétrécissement urétral plusieurs années après.

TRAITEMENT

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- Antibiothérapie mais surtout, pénicilline car, le neisseria est plus sensible aux pénicillines à
spectre G
- Les cyclines < tétracycline ou doxycycline> 2x cap de doxycycline 7 à 0jours.
- Les aminosides <trobicin ou sisolin> 1flacon de trobicin en D.U ou 100mg de sisolin.

NB si après un traitement bien conduit, la suppuration persiste, il faut penser à une urétrite à
trichomonas, les candidas ou les mycoses, dans ce cas, il faut associer metronidazole ou tinidazole.

B. RETRECISSEMENT URETRAL

La sténose de l’urètre se voit en général plusieurs années après la cause initiale.

CAUSESː

- Gonococcie mal soignée


- Cause iatrogène par sondage vésical à demeure et traumatique ou sonde mal placée et gonflée
dans l’urètre.

SYMPTOMATOLOGIE

- Patient ayant souffert d’une urétrite gonococcique pendant plusieurs mois se traduisant
souvent par des gouttes urétrales matinales
- Dysurie ː le et devenant d’abord faible, puis devient très fine ou filiforme et dure longtemps à la
fin de la miction avec des gouttes prolongées.
- Un résidus mictionnel s’installe plus tard, une distension vésicale par la stade et enfin,
l’insuffisance rénale.

DIAGNOSTIC

Il faut se base surː

- la clinique, les antécédents


- Par l’exploration du canal avec des explorateurs à boule à bout olivaire
- Par l’uretrographie rétrogradeː en introduisant la sonde vésicale dans l’urètre antérieure et en y
injectant sous pression un produit opaque, suivi de la prise des clichés. ceux-ci montrent le
degré de rétrécissement de l’urètre d’où le diagnostic sur.

TRAITEMENT

1. Soit dilatation du canal par des bougies ou béniqués métalliques malade étant sous
anesthésique générale
2. Soit par l’uretroplastie
- L’opération de Monseur, opération par plastie en matière synthétique.
C. RUPTURE DE L’URETRE

Cette rupture de l’urètre est souvent due à un traumatisme.

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SYMPTOMATOLOGIE

- Vive douleur
- Urétrorragie dont la quantité dépend du traumatisme
- Hématome pénien ou du périnée ou pelvis
- Présence d’un globe vésical par difficulté parfois de la miction.
- Rxː présence d’une rupture après une uretrographie après injection d’un produit de contraste.

TRAITEMENTː est urgent et, a trois butsː

1. Drainer les urines


2. Evacuer l’hématome
3. Réparer la déchirure urétrale

En cas d’une rupture partielleː

- Placer une sonde vésicale si possible pour 10 à 15jours


- Donner un hémostatique
- Antibiothérapie à large spectre
- Séance des dilatations après ablation de la sonde

En cas de rupture totaleː

- Ouvrir l’endroit de la brèche et suture réparatrice sur sonde vésicale. La sonde sera gardée
pendant au moins 21jours suivi des séances de dilatation après le retrait de la sonde.

D LITHIASE URETRALE

C’est la présence d’un calcul ou d’une pierre dans l’urètre.

La pathologie se voit surtout chez l’homme et rarement, chez la femme. Ces calculs proviennent du haut
de l’appareil notammentː de la vessie, de la loge prostatique ou au dessus d’un obstacle sur l’urètre ou
au dessus d’un rétrécissement de ce canal.

CLINIQUE

- Douleur périnéale ou urétrale, irradiant vers le gland


- Dysurie, pollakiurie et souvent pyurie.

DIAGNOSTIC

- Rxː montre le calcul dans l’urètre


- Explorateur à boule ou la sonde qui permet de sentir un contact râpeux
- Uretroscopie qui montre le calcul.

TRAITEMENT

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- Extraction du calcul par écrasement à l’aide lithotriteur, soit par refoulement du calcul dans la
vessie et traiter comme un calcul vésical.

LES MALADIES DE LA PROSTATE

a. PROSTATITE

La prostatite est une inflammation aigue ou chronique de la prostate.

PROSTATITE AIGUE

ETIOLOGIES

- Germes banaux après urétriteː staphylocoques, gonocoque, trichomonas et candida


- Manœuvre endo-urétralesː sondage, cystoscopie
- Dissémination hématogène d’une infectionː cutanée, dentaire, intestinale, de la gorge comme
angine.

CLINIQUE

1. SIGNES GENERAUXː fièvre élevée à 39 à 40°c, frisson, courbatures et malaise général.


2. Troubles mictionnelsː pollakiurie, dysurie, brulure mictionnelle t parfois, une rétention
urinaire.

EXAMENS

- Au labo, les urines sont louches et parfois purulentes


- Le toucher rectal est l’examen capital, il montre la prostate augmentée de volume, tendue, de
surface régulière et surtout, très douloureuse.
-

TRAITEMENT

- Mesures hygiéno-diététiques plus repos au lit, bain de siège chaud


- Antalgiques et antibiotiques à forte dose et é large spectre qui doivent être poursuivi pendant
longtemps.
- Si collection purulente, on fait une incision plus drainage par voie transurétrale.

B ADENOME DE LA PROSTATE

DEFINITIONː L’adénome de la prostate est une hypertrophie bénigne de la prostate. Il s’agit d’une
tumeur la plus fréquente en urologie qui survient a partir de 60ans.

ETIOLOGIES

- La cause exacte est inconnue. Mais, plusieurs hypothèses avancées sont les suivantesː

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Trouble hormonale est l’hypothèse la plus probable, car expérimentalement la castration avant
l’âge de 50ans empêche le développement de l’hypertrophie prostatique.
Trouble lipidique, régime riche en lipide et en cholestérol.

NB selon des recherches menées par des scientifiques américains, le liquide secrété au niveau de la
prostate est aussi a la base de l’hypertrophie de la prostate lorsque ce liquide n’est pas régulièrement
évacué, c’est à dire, lors que l’homme ne fait pas des relations sexuels régulièrement. Car ce liquide est
évacué à la fin de rapport sexuel par éjaculation.

SYMPTOMATOLOGIE

A. Signes subjectifsː

Ce sont des signes révélateurs qui conduisent le malade à consulterː

- Pollakiurie
- Dysurie
- Hématurie initiale mais, rarement observée
- Accident infectieux qui amènent le plus souvent le malade à consulter <cystite, orchi-
épididymite>
- Rétention complète d’urines
B. Signes objectifs
1. INSPECTION
- En faisant uriner le malade, on voit le jet urinaire en principe faible et petit, le malade met
beaucoup de temps pour vider sa vessie
- Parfois, on note un globe vésical s’il existe déjà une rétention urinaire
2. Au toucher rectal du malade étant en position de décubitus dorsal, jambe fléchies, on note une
prostateː
- augmentée de volume et formant une masse plus ou moins saillante dans le rectum étalée sur
sa face postérieure
- De consistance ferme, de surface lisse, non douloureuse avec disparition du sillon médian.
- Signe de CHEVASSU négatifː on perçoit le béniqué métallique.

SIGNES PARACLINIQUES

- UIV avec cystographieː on voit l’importance de la saillie de l’adénome dans la vessie par
l’amputation du fond vésicale.
U
L’UIV permet également d’apprécier l’état du retentissement de la rétention vers le haut
appareil.
- Uretrocystographie rétrograde mictionnelle <UCRM> Permet d’apprécier la longueur de l’urètre
sus-montanal ce qui permet d’apprécier aussi l’importance de la masse.
- LABOː urinesː présence des bactéries
Sangː doser l’urée et la créatinine et, apprécier la fonction rénale.

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TRAITEMENT

1. PREVENTIFː

Castration, utilisation de certains produits commeː PROSCAR, AVODAR, ils empêchent et retardent le
développement de l’adénome.

2. CURATIFː Le seul traitement est la chirurgie ADENOMECTOMIE.

CANCER DE LA PROSTATE

Il s’agit d’un cancer très fréquent d’un homme après la cinquantaine.

ANATOMOPATHOLOGIE

Le cancer siège d’abord dans la partie caudale de la prostate loin de l’urètre de sorte qu’on ne puisse
pas le découvrir avant

Il évolue d’abordː

- à l’intérieur de la glande ⁽prostate⁾


- Puis, autour de la prostate créant un bloc avec la paroi pelvienne.
- Et enfin, é distance par lymphatique ou par voie veineuse, le cancer attaque les os du petit
bassin, de la tête fémorale et de la colonne lombo-sacrée qui va s’étendre par la suite vers le
canal urétral ou il pourra entrainer la rétention urinaire.

SYMPTOMATOLOGIE

Etant donné la latence de ce cancer, le malade est consulté souvent pour des symptômes suivantsː

- Douleurs lombo-sacrées, pelviennes et crurales.


- Douleurs sciatiques et œdème d’un membre inferieur
- Anémie aigue, anurie et insuffisance rénale. Ces signes sont isolés ou parfois associés.

TROUBLES MICTIONNELS

- Dysurie d’installation rapide et d’une croissance vite


- Pollakiurie surtout nocturne et une hématurie d’habitude initiale mais, qui peut être aussi
terminale s’il y a un envahissement vésical
- Parfois une infection urinaire et rétention d’urines.

SIGNES OBJECTIFS

Le TR est l’examen capital pour poser le diagnostic d’un cancer de la prostate, on y noteraː

- Une prostate augmentée de volume, dure, de surface irrégulière, une prostate à limite floue
vers le haut, une prostate douloureuse.

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EXAMENS PARACLINIQUES

- Radiographie sans préparation de la colonne vertébrale et du bassin peut monter des images de
condensations osseuse et de lyse osseuse, témoin de l’envahissement osseux par des
métastase.
- Signe se CHEVASSU positif ː absence de la palpation du béniqués par la T,R, du fait du blindage
de la région par la dureté de la masse.
- UIVː peut montrer le retentissement de l’obstacle sur le haut appareil
- Uretrographieː montre l’obstacle de l’urètre prostatique
- LABOː .VS élevée
.anémie dans la forme sévère
.phosphatase acides très augmentées dans la forme avec métastase osseuses
.frottis urinaire selon la technique de papanicolaou peut monter les cellules
cancéreuses.
.biopsie prostatique par voie transurétrale ou par ponction ou après exérèse de la
masse donne é l’anapath le diagnostic de certitude.

TRAITEMENT

Le traitement poursuit un double butː

1. S’opposer au développement du cancer


2. S’opposer aux troubles mécaniques dus au cancer
A. Traitement du cancerː

Plusieurs méthodes notammentː

- Le traitement anti androgénique qui est le plus utilisé. Il repose sur les travaux de HUGGINS qui
a démontré que <<pour se développer, le cancer a besoin des androgènes>>. Ce traitement
utiliseː
- Les oestrogenotherapies commeː
DISTILBENE ou ESTRADIOL et autres œstrogènes à dose faible de 5 à 25mg par jour. Ce
traitement diminue la douleur et prolonge la vie.
- INCONVENIENTS D’OESTROGENOTHERAPIEː gynécomastie et impuissance sexuelle.

Autres produitsː TAXOTENE ou TA X 327

La castration chirurgicale qui complète le premier traitementː ablation de deux testicules.

- Traitement par agents physiquesː radiothérapie mais, souvent, moins efficace.


- Prostato-vésiculoctomie qui consiste à enlever la prostate, les vésicules séminales et
éventuellement, le col vésical.

MALADIES DES TESTICULES ET EPIDIDYMES

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A. ORCHI-EPIDIDYMITE NON TUBERCULEUSE

C’est une inflammation des testicules et des épididymes simultanément. L’infection des testicules seule
est rare. L’affection est plus fréquente chez les sujets jeunes.

ETIOLOGIES

La maladie survient souvent aprèsː

- La gonococcie mal traitée


- La prostatite due aux germes virulents commeː <oreillons chez un enfant>
- Les manœuvres endo-urétrales commeː sondage urétral, dilatation urétrale
- Apres une infection générale commeː l’oreillon, septicémie.

Dans tous les cas, les germes gagnent les deux organes par propagation ascendante ou descendante ou
encore voie lymphatique ou sanguine. La cause générale set cependant rare.

SYMPTOMATOLOGIES

L’affection se présente sous deux formesː

1. Forme aigueː la plus fréquente qui se manifeste parː


- Une vive douleur scrotale irradiant vers le cordon d’apparition progressive.
- Une fièvre élevée et tuméfaction de la bourse concernée
- A la palpation, on note une masse augmentée de volume, très douloureuse intéressant le
testicule et l’épididyme soulagée par le soulèvement du testicule concerné <signe de PREHN
POSITIF>
- Au TR, l’aspect peut être celui d’une prostatite.
2. Forme chroniqueː qui se manifeste parː
- Tuméfaction scrotale sans douleur ou avec une douleur modérée ou un gène sans fièvre.
- Tuméfaction testiculo-épididymaire.

TRAITEMENT

Poursuit deux buts é savoirː

1. Soulager la douleur par l’administration des antalgiques ou anti-inflammatoires non stéroïdiens


2. Lutter contre l’infection par l’administration d’antibiotiques à large spectre commeː

NBː le traitement repose sur une antibiothérapie adaptée à l’antibiogramme.

B. VARICOCELE

La varicocèle c’est la dilatation des veines situées au niveau du cordon spermatique. Ca intéresse
souvent les jeunes enfants. Ca touche souvent le cote gauche

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ETIOLOGIE

- Mauvais fonctionnement de valvules situées dans la les veines qui ne permettent pas la
remontée du sang le long des veines pour rejoindre les veines plus importantes ⁽veine rénale
gauche et veine cave inferieure⁾ occasionnant ainsi l’accumulation du sang provoquant la
dilatation des veines du cordon spermatique. Les causes exactes de ce mauvais fonctionnement
des valvules ne sont pas connues.

SYMPTOMATOLOGIE

- Une augmentation importante du volume du scrotum par dilation de la veine


- Une sensation de pesanteur douloureuse accentuée surtout par la position débout.
- Une augmentation de la température moyenne du testicule de par la stase sanguine
- Une infertilité ou hypofertilité.

DIAGNOSTIC

Le diagnostic est clinique parː La palpation et examen visuel à la recherche de la dilatation variqueuse au
dessus du testicule.

PARACLINIQUE

- Echographie en cas de doute et, confirmer la présence des varicocèles et écarter toutes autres
pathologies.

COMPLICATIONS

- Oligospermie
- stérilité

TRAITEMENT

- obturation de la veine spermatique dilatée par Embolisation ⁽sous anestheque locale et sous
contrôle échographique⁾. Un petit cathéter est introduit dans l’artère fémorale jusqu’aux veines
dilatées, une substance est injecté enfin de boucher définitivement la veine.
- On peut recourir aussi à l’opération. A ce jour, aucun traitement n’est disponible pour prévenir
la varicocèle selon les urologues français.

C. HYDROCELE

L’hydrocèle est un épanchement liquidien clair dans la cavité vaginale du testicule.

ETIOLOGIE

On distingueː

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1. Une hydrocèle congénitaleː qui se forme dans une vaginale normale qui peut se former à
plusieurs niveaux suivant le siège de l’oblitération mais, la plus fréquente est l’hydrocèle
funiculo-vaginale avec le canal fermé à sa partie haute.
2. Une hydrocèle communicante qui est aussi une forme congénitale mais avec le canal péritonéo-
vaginal communiquant la vaginale à la cavité péritonéale.
3. Une hydrocèle secondaire sur vaginalite due à une infection des organes intra-scrotaux
<épididymite, cancer du testicule, tuberculose épididymo-testiculaire>. L’infection est la cause la
plus fréquente dans l’hydrocèle de l’adulte.

SYMPTOMATOLOGIEː

- Tuméfaction des bourses recouverte d’une peau normale de volume variable, de consistance
rénitente t fluctuant
- La transi lumination est positiveː celle-ci est l’examen capital de toutes les tuméfactions
scrotales.
- Masse ovoïde mais, réductible en position allongée ou par pression de la masse.

TRAITEMNTː

- Ponction évacuatrice chez le nouveau-né et petit enfant <contre indiquée en cas d’hydrocèle
communicante et en cas d’association de l’hydrocèle avec l’hernie inguinale>
- Ponction avec infiltration d’un anti-inflammatoire ⁽parfois efficace⁾.
- La chirurgie est le traitement de choix ː
. Résection de la vaginale
.Retournement de la vaginale
.Retournement de la vaginale plus fermeture de l’orifice en haut dans l’hydrocèle
communicante.

QUELQUES MALFORMATIONS CONGENITALES INFANTILES


A. EPISPADIASː c’est l’ouverture du méat urétral en haut du gland.
Son traitement est chirurgical.
B. HYPOSPADIASː c’est l’ouverture du méat urétral en bas du gland.
Son traitement est la plastie. Ne jamais circoncire avant la plastie.
C. TESTICULE NON DESCENDUː le testicule non descendu peut se manifester sous forme deː
- Testicule ascenseur
- Ectopie testiculaire
- Cryptorchidie.

Il faut rappeler que, après la formation et le développement de testicule, doivent migrer au 7eme mois
de la vie utérine, après leur migration, le canal péritonéo-vaginal se ferme isolant ainsi la vaginale
testiculaire de la cavité abdominale, et la non fermeture de ce canal donnera après la naissance de la
hernie inguino.scrotale. au cours de cette migration, le testicule peut s’arrêter en route dans le trajet

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qu’il doit suivre normalement est donner ce qu’on appellera <<CRIPTORCHIDIE>>. Tout comme, il peut
bien migrer mais, suivant un canal aberrant qui va donner ce qu’on va appeler <<ECTOPIE
TESTICULAIRE>>

Le testicule est un organe mobile et, il est lié pour cette mobilité au crémaster, cette mobilité qui se fait
surtout chez les enfants va disparaitre chez l’adulte, ce qui fait que, chez l’enfant parfois le testicule peut
remonter jusqu’à atteindre l’orifice superficiel du canal inguinal.

TRAITEMENT

- Gonadotrophines chorioniquesː ce traitement, donnerait un développement du testicule


CRYPTORCHIDIE et son poids ne ferait descendre que le testicule anormalement mobil confondu
avec la cryptorchidie.
- HCG ⁽PREGNYL⁾ 4x1500
- LH-RH ⁽CRYPTOCURE⁾ 3x1 spray nasal par jour pendant 1mois.

Le traitement chirurgical consiste à libérer tout le cordon de ses attaches anormales, ensuite, abaisser et
fixer le testicule dans le scrotum. L’intervention se fait entre 5 et 0ans et, les autres auteurs, vont
jusqu’à 2ans.

D. TESTICULE ASCENSEUR

Il correspond au groupement du à un reflexe crémastérien très puissant qui remonte le testicule lorsque
l’enfant est effrayé ou quand il est examiné par des froides.

L’enfant doit être examiné sur les genoux de sa mère ou l0association d’un bain tiède, les mains de
l’examinateur doivent être réchauffées.

Les testicules ascenseurs sont des testicules normaux qui siègent haut dans le scrotum ou dans le canal
inguinal du fait d’un spasme des muscles crémastérien, ils peuvent être attirés par la palpation dans le
scrotum en position normale. Ces testicules sont habituellement normaux histologiquement et
descendent le plus souvent spontanément à la puberté.

Aucun traitement chirurgical n’est nécessaire.

TUMEURS DU TESTICULES

Il s’agit du cancer de l’adulte jeun entre 20 et 35ans attaquant la vessie. C’est le cancer le plus fréquent
de l’homme à cet âge.

CLINIQUEː

- Augmentation de volume de l’hémi bourse à apparition sans raison découvert par le malade par
hasard
- Sensation de lourdeur au niveau de bourse
- Masse testiculaire sans sensibilité

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- Au TR, la prostate et les vésicules séminales sont normales.

PARACLINIQUEː

- Prolans urinaires surtout prolans B très augmentés et plaident en faveur de chorio-épithéliomeː


30 à 50 mille unités souris. Mais le dosage négatif n’exclut pas le diagnostic. Le dosage de
prolans permet aussi de faire le pronostic après l’ablation de la masse qui entraine sa diminution
et sa disparition synonyme de la guérison.

TRAITEMENTː

- La castration est le traitement de choix, elle s’impose même s’il y a métastase.


- Traitement complémentaireː
Radiothérapie, en cas de séminome
Chimiothérapie en cas de chorio-épithéliomeː METHOTREXATES et antibiotique anti-tumoraux.
ACTINOMYCINE.
E. PHIMOSIS ET PARA PHIMOSIS

PHIMOSISː

C’est une sténose primitive de l’orifice préputial d’où l’impossibilité de décalottage.


Il est toujours responsable d’une macération locale ⁽non évacuation de sécrétion, stagnation de
l’urine⁾ avec infection, en outre, peut se rendre les rapports sexuels difficiles. En cas de
décalottage forcé, il peut se transformer en paraphimosis ⁽étranglement de la base du gland par
un anneau préputial trop étroit⁾.
CLINIQUE
- Sortie d’urines d’une manière filiforme depuis la naissance
- Gonflement per-mictionnel de la poche préputial
- Engouttement post-mictionnel prolongé

TRAITEMENT

- Circoncision.

COMPLICATIONSː

- Macération locale caractérisée parː


.Non évacuation des secrétions, stagnation de l’urine avec infection
.Impossibilité de faire les rapports sexuels
.En cas de décalottage forcé, il peut se transformer en paraphimosis.

PARAPHIMOSISː

Est un étranglement de la base du gland par un anneau préputial trop étroit rendant le prépuce étroit et
douloureux ou, Est une rétraction du prépuce en arrière du sillon balano-préputial après un décalottage
prolongé. C’est souvent une complication du phimosis.

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Le paraphimosis est souvent une complication du phimosis.

CLINIQUE

- Phimosis préexistant, sillon d’étranglement, œdème du prépuce au-delà de ce sillon


d’étranglement et, œdème du gland.

TRAITEMENTː Section libératrice suivi de la circoncision immédiate ou tard.

BILHARZIOSE

DEFINITIONː La bilharziose appelée autrement SCHISTOSOMIASE est une maladie urinaire tropicale due
à un parasite appelé <<SCHISTOSOMA OU SCHISTOSOME>>. Il existe plusieurs types de bilharzioses
notammentː

- bilharziose intestinale causé par le schistosoma mansoni.


- bilharziose hépatique ː causé par le schistosoma mansoni, schistosoma japonicum et
schistosoma mekongi
- bilharziose urinaire qui nous intéresse causé par le schistosoma hématobium.

ETIOLOGIEː L’agent causal de cette maladie est le schistosoma hématobium

SIGNES CLINIQUESː

- Difficulté à uriner ⁽dysurie⁾


- Pollakiurie et douleurs sous-pubiennes lors de la miction
- Hématuries terminales
- Infections de l’appareil urinaire commeː cystite. Chez l’homme, onː hémospermie, épididymite
chronique et chez la femmeː dyspareunie, leucorrhées, prurit vulvaire.

TRANSMISSIONː

La maladie se transmette par contacte de l’eau contaminée soit, en marchant pieds-nus dans les eaux
douces soit en se baignant. Des larves passent à travers la peau ou voie transcutanée et gagnent le
système veineux d’où ils atteignent la maturité, de là, les œufs gagnent la paroi vésicale, urétérale, et
sous-muqueuses de tous les organes creux du pelvis, urètre, prostate, vésicule séminale, rectum…

PARACLINIQUES

- Au laboratoireː mise en évidence des œufs dans les urines. C’est le diagnostique de certitude.
- sangː NFS élévation des éosinophiles.
- La cystoscopie ou uroscopieː positive quand elle montre les graines brillantes
- L’UIV montre des calcifications vésicales évocatrices et, permet de voir un retentissement rénal
éventuel par sténose urétérale.

TRAITEMENT

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- Actuellement, le traitement repose sur le <<PREZIQUANTEL OU BILTRICIDE 40mg par kilo en 1


ou 2prises>> qui guérit toutes les espèces de bilharzioses.
- Les antibiotiques et anti-inflammatoires non stéroïdiens.

PREVENTIONː Eviter de se baigner et piétiner ou marcher dans l’eau salle et douce, l’eau de rivières à
courant faible et lacs.

FILARIOSE URINAIRE

DEFINITIONː

A. la filariose est une maladie parasitaire tropicale due à un nématode appelé <<filaire>> dont on
distingue plusieurs espèces selon la localisation des œufs adultes.
- Dracunculose causée par un ver de guinée ou dracunculose médinensis ou filaire de Médine
- Onchocercose causée par onchocercose volvulus
- Loase causée par la loa-loa
- Filaire lymphatique causée par Wuschereria Bancroft. Qui nous intéresse dans ce cours.
B. LA FILARIOSE URINAIRE ou FILARIOSE LYMPHATIQUEː est une maladie urinaire due à une filaire
appelée <Wuschereria Bancroft>>.

CAUSEː Wuschereria Bancroft transmis par des moustiques du genre anophèle talques <aèdes, culex et
mansoni> et vivant dans les voies lymphatiques.

SIGNES CLINIQUES

La maladie au début évolue d’une manière asymptomatique, est des que ca atteint la phase de
chronicité, il y aː

- Chylurie associée souvent à un prurit et une hématurie totale


- Varice lymphatique et tuméfaction du scrotum
- Lymphangite et lymphœdème des membres inferieures
- Eléphantiasis des membres inferieurs.
-

EXAMENS PARACLINIQUES

- Goutte épaisse et goutte fraiche. Le sang doit être prélevé la nuit parce que, les microfilaires
circulent pendant la nuit.
- UIV ou pyélographie rétrograde peut montrer une fistule entre le système lymphatique

TRAITEMENT

- Diethylcarbamazine ou notezine comprimé 2x2es par jour ou 6mg kg pendant le repas 10jours.
Efficace contre toutes espèces de filaires.
- Albendazole ou zentel 400mg
- Ivermectine ou mectizan 200μg kg

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- Les antihistaminiques contre le prurit et autres réactions allergiques ⁽prométhazine ou


phenergan⁾.
- Chirurgie en cas de la destruction du rein par les filaires.

INFERTILITE MASCULINE

C’est une difficulté à concevoir un enfant. On parle d’infertilité lorsqu’en de l’absence de toute
contraception et malgré des rapports sexuels réguliers et assez fréquents, un couple ne réussit pas à
concevoir un enfant.

CAUSES

On reconnait parmi les causes les plus fréquentes d’infertilité un défaut de la spermatogenèse
⁽production de spermatozoïdes par les testicules⁾, il peut s’agir deː

- azoospermieː absence complète de spermatozoïdes dans l’éjaculat qui a souvent comme causeː
syndrome de klinefelter CARYOTYPE XXY, Cryptorchidie ⁽testicule non descendu⁾, séquelles
d’orchite après oreillons, hypogonadisme hypophysaire, carence nutritionnelles, chimiothérapie
anticancéreuse, irradiation, intoxication, azoospermie idiopathique. Le diagnostic repose sur la
biopsie testiculaire, les dosages hormonaux et le caryotype.
- oligospermieː le nombre de spermatozoïdes inferieurs à la normale. Une oligospermie se définit
par une quantité de spermatozoïde inferieure à 30.000.000ml. les causes sont nombreuses ː
.varicocèle, infections génito-urinaires chroniques ⁽prostatite, urétrite, inflammation des
vésicules séminales⁾, divers maladies générales commeː le diabète, obésité, hypothyroïdie
hypogonadisme.
- asthenospermieː insuffisance de la mobilité des spermatozoïdes qui se définit par moins de 40٪
de mobilité, ses causes sont liées à l’0ligospermie.
- tératospermieː un nombre de spermatozoïdes anormaux de plus de 60٪, forme anormale. Les
causes sont d’ordre génétique.

ANOMALIE DES VOIES SPERMATIQUES

- les obstructions ou malformations des voies spermatiques qui sont aussi l’une des causes
principales de l’infertilité masculine, qu’elles soient congénitales ou acquises qui empêchent le
passage aux spermatozoïdes pour aller se mélanger avec le liquide séminal au moment de
l’éjaculation.
- Les torsions testiculaires, les hématomes intra testiculaires, les blessures ou traumatisme à
l’artère spermatique qui peut aussi provoquer une anomalie du transport des spermatozoïdes.

ANOMALIES DU DEPOT DE SPERMATOZOIDES DANS LE VAGIN qui peut être duː

- Ejaculation rétrograde, impuissance sexuelle.


- Dérangement sur la prostate après une intervention chirurgicale faite sur cette dernière.

SYMPTOMATOLOGIE

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- Un couple sur dix, souvent l’homme ne consulte qu’après que les examens gynécologiques aient
été faits chez la femme.
- L’interrogatoire fait par le médecin, recherche des antécédents des maladies infectieuses de
l’enfance orchite ourlienne et des maladies génito-urinaires⁾

EXAMEN PHYSIQUE

- On regarde la morphologie du patient qui peut suggérer une affection glandulaire


- L’appareil urinaire, on vérifieː le développement, volume, consistance, parfois, testicules petits
et durs dans le syndrome de klinefelter.

PARACLINIQUE

- spermogrammeː le prélèvement devra se faire au laboratoire dans les conditions suivantesː


.4jours après d’abstinence.
Le liquide spermatique obtenu par masturbation doit être gardé à la température de 36 à 37°C
.le sperme devra être examiné dans les 2 heures après prélèvement
A l’état normalː l’éjaculat est de 3 à 5CC et contient environ 100.000.000 de spermatozoïdes par
m, sur ce nombre, 70٪ doivent avoir une mobilité satisfaisante et 70٪ doivent avoir une
morphologie normale.

En cas d’infertilité, il y a des anomales qualitative <forme, mobilité etc.> et quantitative <nombre>.

Mais le spermogramme seul ne peut affirmer l’infertilité’ qu’en présence d’azoospermie.

- Dosage de gonadotrophine sera fait car, la fonction exocrine du testicule est sous la dépendance
de l’hypophyse et surtout, de folliculotrophine ou FSH. En cas de stérilité d’origine
hypophysaire. Les FSH sont très basses, en cas de stérilité testiculaire, les FSH sont très
augmentées.
- Dosage des 17-cétostéroides et, étude de métabolisme de base du réflexogramme achilléen qui
peut trouver l’hypothyroïdie responsable de l’infécondité.
- Etude du sexe chromosomique à la recherche du syndrome klinefeltérien qui est dans ce cas
féminin.

TRAITEMENTː dépend de la cause.

. Excrétoireː chirurgie en contournant l’obstacle si il est accessible, mais, avec testicule normal,
anastomose déférento-déférentiele, anastomose épididymo-déférentiele.

.Sécrétoireː le traitement est aléatoire, mais, doit être tenté, il s’agit deː

- Hormonothérapieː extrait thyroïdiens si hypothyroïdie


.Gonadotrophine humaines agissant en augmentant le nombre de spermatozoïdes si FSH sont
basses. On le trouve sur le marché sous le nom de PREGNYL

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.Androgène à petite dose qui agit en améliorant la mobilité des spermatozoïdes, à fortes doses,
ils donnent d’abord l’azoospermie suivie d’effet de rebond par augmentation des
spermatozoïdes.

Vitamine A et E, et suppression de l’alcool

Opération si varicocèle. Insémination avec le sperme du mari si oligospermie ou avec le sperme d’un
autre homme si azoospermie du mari.

BIBLIOGRAPHIE ORIENTATIVE

Note de cours d’urologie à l’intention des étudiants de troisième graduat de l’ISTM Lubumbashi
dispensé par assistant Dr Ipani lire année académique 2014-2015.

Note de cours d’urologie à l’intention des étudiants de troisième graduat de l’université ouverte CIDEP-
ISTM CIDEP dispensé par Dr reine buanga kamoy année académique 2014-2015

Livre de l’élève infirmier français sur le chapitre de maladies urologiques et physiologie de l’appareil
urinaire

Note de cours d’urologie Version PDF internet.

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