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U.S.T.T.

B ACADEMIE UNIVERSITAIRE TRI-PHARMA


FACULTE DE PHARMACIE ANNEE UNIVERSITAIRE 2O18-2019
FAPH TD Physiologie

I. PHYSIOLOGIE DIGESTIVE

1. Définitions :
▪ Salivation : C’est la production de la salive.
▪ Salive : C’est un liquide biologique produit par les glandes salivaires, qui sont des glandes exocrines au
nombre de trois paires : les parotides, les plus importantes, les glandes submandibulaires (ou sous-
maxillaires) et les glandes sublinguales.
▪ Mastication : C’est l’action de broyer des aliments à l'aide des dents, considérée comme la première
étape de la digestion.
▪ Déglutition : C’est l’acte par lequel le bol alimentaire passe de la bouche dans l'œsophage, puis dans
l'estomac.
▪ Chyme : C’est le produit de la digestion gastrique du bol alimentaire lorsqu'il arrive dans le duodénum.
▪ Chyle : C’est le liquide laiteux constitué de lymphe et de graisses provenant de l'alimentation.
▪ Vaisseaux chylifères : Ce sont des petits vaisseaux lymphatiques qui absorbe le chyle dans l'intestin.
▪ Péristaltisme : C’est l’ensemble des contractions musculaires d'un organe creux, provoquant la
progression de son contenu d'amont en aval.
2. Le régime alimentaire de l’homme :
Modification de l'alimentation habituelle à des fins thérapeutiques (en cas de diabète, de goutte, d'obésité,
etc.) ou pour satisfaire des besoins physiologiques spécifiques (femmes enceintes, sportifs, personnes
âgées, etc.)

Prescrire un régime consiste à établir une liste des aliments interdits ou limités et des aliments autorisés en
quantités définies au patient, assortie de conseils concernant la préparation, la cuisson, la répartition de
ceux-ci, etc.

3. Salive
▪ Les différents types de salives :
Salive primaire (les acini) et Salive secondaire (canaux excréteurs).

▪ Rôles jouent la salive mixte :


La salive mixte est le résultat global de toutes les sécrétions des différentes glandes.
Son rôle :
Solubilise les aliments,
Facilite la mastication et la déglutition,
Rince la bouche (hygiène dentaire et buccale)
Excrète certaines toxines.

4. Les glandes sécrétrices de la salive et les trois temps de la déglutition.


▪ Glandes sécrétrices : les parotides, les plus importantes, les glandes submandibulaires (ou sous-
maxillaires) et les glandes sublinguales.
▪ Trois temps de la déglutition : Temps buccal, Temps pharyngien, Temps œsophagien.
5. Absorption intestinale et Evacuation de l’intestin grêle
▪ Absorption intestinale : L'intestin dispose d'une série d'enzymes intestinaux qui dégradent les protéines,
les graisses et les sucres. Mais le suc pancréatique jour dans cette digestion un rôle essentiel. Sécrété par
le pancréas, il se déverse dans le duodénum. Il contient des bicarbonates (qui neutralisent l'acidité et, une

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multitude d'enzymes qui permet de dégrader les protéines (trypsine), les graisses (lipase) et les glucides
(amylase).

Les substances nutritives qui résultent de la digestion sont ensuite absorbées par l'intestin et véhiculées par
la circulation sanguine.

L’absorption est favorisée par les villosités et les microvillosités de l’intestin qui accroissent
considérablement la surface de contact, donc d'absorption, entre les aliments et l'intestin grêle (chez un
adulte, cette surface est d'environ 200 mètres carrés, soit l'équivalent d'un court de tennis).

▪ Evacuation intestinale : Elle est assurée par l’absorption et le péristaltisme intestinal qui se déroule
pendant que la digestion chimique s’effectue, les contractions de l’intestin grêle font avancer les aliments.

6. Rôle de la bile dans la digestion, Mécanisme de la vidange de la vésicule biliaire et son avantage.
▪ Rôle de la bile :
La bile neutralise le chyme gastrique acide, grâce à des ions bicarbonates.
La bile permet la formation des micelles nécessaire à la digestion des graisses et les vitamines
liposolubles par la lipase pancréatique.
Elle favorise l’absorption des lipides par l’intestin grêle

▪ Mécanisme de la vidange de la vésicule biliaire :


La vidange de la vésicule biliaire se fait en réponse au repas via le système nerveux (le nerf vague) et la
cholécystokinine (CCK).
NB : La vésicule biliaire se vide de 80% de son contenu après un repas.

▪ Avantage de la vésicule biliaire : La vésicule biliaire permet est de stocker la bile entre les repas.

7. Trois fonctions de l’estomac et différentes secrétions gastriques.


▪ Fonctions :
Une fonction motrice
Une fonction exocrine
Une fonction endocrine

▪ Secrétions gastriques :
Pepsinogène
Acide chlorhydrique
Facteur intrinsèque
Protéines du plasma
Glycoprotéines du mucus

8. Rôle de HCl gastrique et les 03 sites de la digestion intestinale.


▪ Rôle de HCl gastrique :
Activation des pepsines
Dénaturation des protéines alimentaires
Action bactéricide
Stimulation de la sécrétion pancréatique

▪ Sites de la digestion intestinale


Digestion extracellulaire : lumière digestive
Digestion membranaire : enzyme de la bordure en brosse

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Digestion intracellulaire : enzyme cytoplasmique et lysosomal

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II. PHYSIOLOGIE CARDIO VASCULAIRE

1) Définitions :
▪ Système cardiovasculaire : C’est un ensemble constitué par le cœur, le sang et les vaisseaux du corps
humain.
▪ Myocarde : C’est le muscle du cœur assurant, par sa contractilité et son élasticité, la vidange et le
remplissage des cavités cardiaques et donc la circulation sanguine.

2) Fonction du cœur :
Le cœur assure la circulation sanguine dans le corps grâce à ses contractions régulières.

3) Les cavités du cœur :


Le cœur se compose de 4 cavités : 02 atriums (oreillettes) et 02 ventricules.

4) Le circuit de la grande de la circulation systémique (grande circulation) :


Chez l'homme, le sang parcourt un circuit fermé : il est éjecté du ventricule gauche du cœur dans l’aorte et
dans ses branches de division, traverse les capillaires, il revient à l’oreillettes droite par le système des deux
veines caves. Ce circuit forme la grande circulation ou circulation générale (ou circulation
systémique).

Elle pourvoit à l'apport sanguin de tous les tissus, et sur laquelle se greffe en parallèle la circulation propre
à chaque organe.

5) Bulles silencieuses :
Les « bulles silencieuses » sont des bulles de gaz inertes (azote) qui se trouvent dans le circuit veineux,
elles sont tolérées par l’organisme tant qu’elles sont peu nombreuses et de petite taille, on les appelle aussi
« microbulles ».

Elles sont évacuées par le filtre pulmonaire, lors de l’expiration.

L’augmentation des microbulles apparaissent : Sur des profils à risque (vitesse de remontée trop rapide,
plongées yo-yo), Sur des plongées saturantes (plongées profondes et/ou longues).

Elles représentent un danger potentiel d’accident de décompression si elles passent dans la grande
circulation.

6) Que se passe-t-il au niveau des capillaires ?


Les capillaires sont des vaisseaux de très petit diamètre qui conduit le sang des artérioles aux veinules.
Ils ont pour rôle essentiel d'assurer la nutrition et le fonctionnement des tissus de l'organisme ; grâce à leur
très grand nombre et à la finesse de leur paroi, ils représentent une surface d'échanges considérable entre
le sang et les tissus : apports d'oxygène, d'eau, d'ions, de métabolites, transport de gaz carbonique.
Les capillaires se dilatent ou se contractent selon les besoins des organes en éléments nutritifs et en
oxygène : vasodilatation au niveau des organes digestifs pendant la digestion, au niveau des muscles lors
d'un effort physique ou de la peau pour diminuer la température corporelle. L'écoulement du sang dans
chaque capillaire est contrôlé par un petit anneau musculaire placé à son origine, le sphincter précapillaire,
lui-même influencé par les stimuli nerveux et humoraux.
7) Rôle des hématies :

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Les hématies sont des cellules sanguines transportant l'oxygène des poumons vers les tissus. (Synonymes :
globule rouge, érythrocyte.)
Les hématies jouent un rôle fondamental dans la respiration en assurant le transport des gaz respiratoires
(oxygène et dioxyde de carbone) entre les poumons et les tissus, grâce à l'hémoglobine qu’elles renferment.
L'hémoglobine, qui a une très forte affinité pour l’oxygène, permet le transport d'une quantité d'oxygène
100 fois supérieure à celle acheminée par le plasma seul.

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8) Rôle des plaquettes :


Les plaquettes sont des cellules sanguines sans noyau, qui joue un rôle important dans l'initiation de la
coagulation et de la thrombose.
Le premier stade de l'arrêt d'une hémorragie (hémostase primaire) débute avec l'adhésion des plaquettes à
la paroi du vaisseau lésé, leur agrégation et la libération de leur contenu. Cela conduit à la formation du
clou plaquettaire, sorte de bouchon formé de plaquettes agglutinées, qui colmate la brèche du vaisseau.
Dans la coagulation, la membrane des plaquettes favorise l'interaction des facteurs de coagulation.

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III. PHYSIOLOGIE DE LA RESPIRATION

1. La respiration :

▪ Définition : C’est l’ensemble des phénomènes permettant l'absorption de l'oxygène et le rejet du gaz
carbonique par les êtres vivants.

▪ Hématose : C’est le processus physiologique permettant la transformation dans les poumons du sang
veineux chargé de gaz carbonique en sang artériel chargé d'oxygène.

L'hématose comprend le transport par le sang du gaz carbonique, déchet produit par l'activité des cellules,
par l'intermédiaire des veines caves, du cœur puis de l'artère pulmonaire, jusqu'à la barrière
alvéolocapillaire des poumons (structure séparant l'air des alvéoles des globules rouges des capillaires),
où il est éliminé dans l'air expiré, et le transport du sang à nouveau enrichi en oxygène par les veines
pulmonaires, le cœur puis l'aorte vers les différents organes.

2. Explication des étapes de la respiration :


La respiration consiste à des échanges gazeux entre les cellules et l’atmosphère. Elle comporte 04 étapes :
Etape 1 : LA VENTILATION
Renouvellement du gaz alvéolaire par de l’air frais grâce à un transfert de volumes gazeux à
travers les voies aériennes. (Inspiration et expiration)
Etape 2 : L’ETAPE ALVEOLAIRE
Une fois dans les poumons, l’oxygène est diffusé vers le sang à travers une paroi très fine : la
paroi alvéolaire et la paroi du capillaire.
Les gaz se déplacent par différence de concentration.
L'oxygène passe des alvéoles dans le sang et le gaz carbonique du sang dans les alvéoles
pulmonaires : Hématose
Etape 3 : L’ETAPE SANGUINE
Nouvelle étape de convection : transport des gaz par le sang.
Les gaz sont transportés par le sang.
L'oxygène va des poumons vers les tissus.
Le gaz carbonique des tissus vers les poumons.
Etape 4 : L’ETAPE TISSULAIRE
L’échange se fait également par différence de concentration.
O2 du sang vers la mitochondrie.
CO2 de la mitochondrie vers le sang
3. Explication des variations du volume respiratoire :
Les variations du volume pulmonaire sont caractérisées par les différents paramètres de l’exploration
fonctionnelle des voies respiratoires.
o L’air courant : C’est le volume d’air qui entre et qui sort des poumons au cours d’un cycle de ventilation.
o La réserve inspiratoire : C’est la réserve d’air que l’on peut inspirer au-dessus du volume courant.
o La réserve expiratoire : C’est la quantité d’air rejetée après la respiration active forcée.

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o Le volume résiduel : C’est le volume d’air restant dans les poumons même après l’expulsion du volume
d’air de la réserve expiratoire.
o La capacité vitale : c’est le volume d'air maximal qui peut être inspiré et expiré (rejeté par les poumons)
en une inspiration et une expiration maximale.
4. Fonction des voies respiratoires :
Le système respiratoire comprend les voies respiratoires : le nez, fosses nasales, le larynx, le pharynx, , la
trachée artère, les bronches, bronchioles et les poumons..
Elles ont une fonction d’humidification, de filtration et d’échauffement de l’air à travers les cils vibratiles
qui jouent un rôle physique.
5. Composition en O2 l’air inspiré :
L’air inspiré contient environ 21% d’oxygène (O2).
NB : A noter qu’il contient également 79% d’azote (N) quelques traces de dioxyde de carbone (CO2) et de
vapeur d’eau (H2O).
6. Les muscles inspiratoires et expiratoires :
Les muscles inspiratoires principaux sont :
o Le diaphragme, qui sépare la cavité thoracique de la cavité abdominale, est un muscle strié squelettique
en forme de dôme. Lorsqu'il se contracte, il s'aplatit, augmentant alors les dimensions verticales des
poumons. Ce muscle assure à lui seul 60 à 75% du changement de volume pulmonaire lors de
l'inspiration.
o Les muscles intercostaux externes, situés entre les côtes et dirigés vers le bas et l'avant, permettent au
thorax d'augmenter les dimensions antéropostérieure et latérale de la cage thoracique, assurant les 25 à
40% du changement du volume restant.
À ces muscles, des muscles dits accessoires peuvent en plus intervenir pendant l'inspiration lorsque celle-
ci est forcée.
Ce sont les muscles scalènes, sterno-cléido-mastoïdiens, trapèzes et intervertébraux.

Bien que l'expiration soit passive, certains muscles expiratoires peuvent intervenir :
Les muscles de l'abdomen ont pour effet d'abaisser les côtes inférieures et d'augmenter la pression intra-
abdominale, élevant ainsi le diaphragme.
Les muscles intercostaux internes, dirigés vers le haut et l'avant, abaissent les côtes lors de leur
contraction, réduisant les dimensions antéropostérieure et latérale du thorax.

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Ces muscles expiratoires sont principalement mis en jeu lors d'expiration forcée.
7. Transport des gaz dans le sang :
▪ Transport de l’oxygène
Essentiellement forme combinée, lié à l’hémoglobine dans les GR (97%) : O2 + Hb HbO2
Faible quantité dissoute dans le plasma et le cytoplasme des GR (3%)
▪ Transport du gaz carbonique
Sous forme dissoute dans le plasma et le cytoplasme des GR (8%)
Sous forme combinée : (67%)
CO2 + H2O H2CO3 HCO3 + H+
IV. PHYSIOLOGIE DU SYSTEME EXCRETEUR

1) Définition :
▪ Système excréteur : C’est l’ensemble des organes qui interviennent dans l’excrétion.
▪ Néphron : C’est l’unité fonctionnelle du rein (environ 1 million par rein accomplissant un rôle important
dans la formation de l’urine).
2) Les différentes composantes du système excréteur :
Système urinaire – système respiratoire – glandes sudoripares
3) Néphron :
▪ 02 Types : néphrons corticaux (80%) et néphrons juxtamédullaires (20%).
▪ Structure : Le glomérule (situé dans le cortex rénal, contient un peloton de capillaires et élabore l'urine
primitive par filtration du sang) et le tube urinifère (traverse le cortex et la médullaire, élabore l'urine
définitive à partir de l'urine primitive).
▪ Fonction :
Nettoyer le sang de ses déchets
Equilibrer les quantités d’eau et de sels du corps (contribue au maintien de l’homéostasie).
4) Mécanisme de la formation de l’urine :
La formation de l’urine débute par la filtration du sang qui passe du glomérule à la capsule de Bowman :
grosses molécules (protéines, globules sanguins) sont retenues et les petites molécules (sels, urée, …) sont
éliminés.
Vient alors les étapes de réabsorption d’éléments depuis le filtrat dans le sang puis la sécrétion des autres
éléments dans la lumière du tubule collecteur.
Finalement, l’urine formée est excrétée hors du corps par l’urètre.
Nb : La formation d’une urine plus ou moins concentrée est régulée par 2 hormones (la vasopressine et
l’aldostérone).
5) Mécanisme de la régulation hormonale du système urinaire : Rôle de l’ADH, rénine-angiotensine et
aldostérone.
▪ La vasopressine (ADH) : Hormone favorisant la réabsorption de l'eau.

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L'hormone antidiurétique (ADH) est synthétisée par les neurones de l'hypothalamus et stockée dans
l'hypophyse. Elle exerce son action dans les reins en permettant la réabsorption de l'eau par le tube
collecteur et ainsi la concentration des urines.
▪ Aldostérone :
Hormone stéroïde sécrétée par la glande surrénale, jouant un rôle capital dans le maintien de l'équilibre
sodium-potassium de l'organisme et dans la régulation de la tension artérielle. Elle permet au rein de
réabsorber le sodium et d'éliminer le potassium.
▪ Rénine-angiotensine :
Hormone octapeptidique à grand pouvoir vasoconstricteur. (Synonyme : hypertensine.)
L'angiotensine est formée dans le plasma à partir de la rénine. Il se constitue d'abord une angiotensine I
inactive puis une angiotensine II qui a un rôle essentiel dans l'hypertension artérielle.

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V. PHYSIOLOGIE DU SYSTEME NERVEUX

1. Définitions :
o Axe cérébro-spinal : C’est la partie du système nerveux contenue dans le crâne et le canal rachidien,
comprenant l’encéphale et la moelle épinière.
o Cortex : C’est la zone continue de substance grise, de 3 à 4 mm d’épaisseur, qui occupe toute la surface
des circonvolutions cérébrales.
o Encéphale : C’est la partie supérieure du système nerveux central, constituée du tronc cérébral, du
cervelet et du cerveau et assurant le contrôle de l'ensemble de l'organisme.
o Cerveau : C’est la partie antérieure de l'encéphale des vertébrés, formée des hémisphères cérébraux et
des structures qui les unissent.
o Neurone : C’est la cellule de base du tissu nerveux, capable de recevoir, d'analyser et de produire des
informations.
o Influx nerveux : C’est le potentiel électrique se déplaçant sur l’axone après que le neurone ait été stimulé.
o Potentiel de repos : Le potentiel de membrane ou potentiel de repos est la différence de potentiel entre
les faces externe et interne de la membrane cellulaire.
o Potentiel gradué : C’est une inversion locale et de courte durée du potentiel membranaire apparait au
niveau au niveau des dendrites et des corps cellulaires suite à une stimulation externe à la cellule avec
une perte importante sur de courtes distances.
o Potentiel d’action : C’est une variation transitoire du potentiel membranaire déclenchée suite à une
stimulation dont la propagation est axonique, unidirectionnelle, avec une intensité qui ne diminue pas
avec la distance.
o Synapse : C’est le point de connexion fonctionnel existant entre deux neurones permettant le passage
d'un signal.
o Neurotransmetteur : C’est une substance qui assure la transmission de l'influx nerveux.
o Système nerveux autonome : Le système nerveux autonome, appelé également végétatif, est
un système qui permet de réguler différentes fonctions automatiques de l'organisme (digestion,
respiration, circulation artérielle et veineuse, pression artérielle, sécrétion et excrétion).
2. Rôles :
o Noyaux gris centraux : également appelé noyaux à la base est le centre de la motricité. Ils ont un rôle
dans la programmation du mouvement et participent également à la régulation des mouvements en cours
d'exécution en agissant particulièrement sur la direction du mouvement.
o Cerveau : Le cerveau est le siège des fonctions supérieures (fonctions cognitives, sens, réponses
nerveuses) et végétatives. C'est donc un organe essentiel qui assure la régulation de toutes les fonctions
vitales. Le cerveau reçoit des informations provenant de l'ensemble du corps humain via des nerfs
afférents, les intègre et les analyse puis répond en émettant de nouveaux signaux qui redescendent vers
les parties du corps concernées par les nerfs efférents.
o Tronc cérébral : Le tronc cérébral est responsable de plusieurs fonctions dont la régulation et le contrôle
de la respiration, le cœur, les vaisseaux et le sommeil.
o Cervelet : Le cervelet a un rôle important dans l’équilibration (le cervelet est régulateur), la régulation
du tonus de posture et la coordination des mouvements volontaires.

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3. Méninges :
o Différents types de méninges : Dure mère (feuillet externe et résistant) ; Arachnoïde (intermédiaire) ;
Pie mère (feuillet interne et mince).
o Rôles : Les méninges ont pour fonction de protéger le système nerveux central et les vaisseaux sanguins.
Ils contiennent le liquide céphalo-rachidien.
o 02 types de vascularisations : Les artères méningées vascularisent la dure-mère et en partie les os
adjacents. Elles sont :
Artère méningée antérieure (origine : artère ophtalmique ou ethmoïdale)
Artère méningée moyenne (origine : artère maxillaire interne)
Artère méningée postérieure (origine : artère occipitale ou vertébrale ou pharyngienne ascendante)
Rameaux méningées de l’artère carotide interne intracaverneuse.
4. Névroglie :
o Différents types de cellules :
Astrocytes : Astrocytes types I et II
Microglie
Oligodendrocytes
Cellules épendymaires
o Rôles :

Les astrocytes, cellules en forme d'étoile, assurent une fonction de soutien, de protection et
d'isolement des neurones, contribuant aussi à la cicatrisation du tissu nerveux.
Les cellules microgliales sont des monocytes (variété de globules blancs) qui sont entrés dans le
tissu nerveux et se sont transformés en s'adaptant à leur nouveau milieu. En cas d'agression du
tissu nerveux, ces cellules microgliales sont activées et se muent en macrophages (gros globules
blancs), capables de nettoyer le tissu par phagocytose.
Les cellules épendymaires tapissent l'intérieur des cavités contenant le liquide cérébrospinal.
Les oligodendrocytes, petites cellules, sont responsables de la formation des gaines de myéline
autour des prolongements des neurones.
5. Explication des différentes parties du potentiel d’action :
La stimulation en un point de la membrane d'un élément excitable, entraînant une dépolarisation
membranaire suffisante (valeur seuil), provoque l'apparition d'un potentiel d'action (PA). Ce PA est
une inversion brutale et transitoire du potentiel de membrane, qui obéit à la loi du tout ou rien et se propage
sans atténuation, de manière autonome, tout au long de la membrane de l'élément excité.
Les potentiels d'action sont générés par des échanges d'ions entre l'intérieur et l'extérieur des neurones, et
ceci grâce à des canaux sensibles aux variations du potentiel électrique : ces canaux tensiodépendants
s'ouvrent et se ferment selon le potentiel de membrane. Il s'agit de canaux à sodium et de canaux
à potassium. Ces canaux sont plus présents au niveau des nœuds de Ranvier, ce qui permet au potentiel
d'action de se propager rapidement par une conduction saltatoire.
Un potentiel d'action comprend quatre phases :
1. Lorsqu'un axone se dépolarise, il apparaît, pour une certaine valeur du potentiel de membrane appelée
"valeur seuil", une brusque (environ 1 msec) et ample inversion de la polarisation membranaire

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puisque l'électrode intracellulaire passe d'une valeur négative de - 50 mV à une valeur positive de +
40 mV, soit une variation de 90 mV (pic).
2. La phase de descente du potentiel d'action (PA) est également très rapide (1 à 2 msec), le potentiel de
membrane revenant alors vers son niveau initial.
3. Puis, à la fin de la phase de descente, le potentiel de membrane atteint une valeur plus négative que le
niveau de son potentiel de repos (l'axone s'hyperpolarise).
4. Le retour à la valeur de potentiel initial se fait relativement plus lentement (quelques msec).

En résumé : C’est une variation transitoire du potentiel membranaire déclenchée suite à une stimulation
dont la propagation est axonique, unidirectionnelle, avec une intensité qui ne diminue pas avec la distance.
Un potentiel d'action se fait en différentes :
o La dépolarisation correspond à une augmentation de la perméabilité sodique, qui entraine une
réduction du potentiel membranaire (brusque et ample inversion de la polarisation membranaire puisque
l'électrode intracellulaire passe d'une valeur négative de - 50 mV à une valeur positive de + 40 mV).
o La repolarisation rapide du point dépolarisé correspond à la fermeture des canaux sodiques et à
l’ouverture des canaux calcique (phase de descente du potentiel d'action le potentiel de membrane
revenant alors vers son niveau initial).
o L’hyperpolarisation correspond à une sortie en excès d’ions K+ lors de la repolarisation (à la fin de la
phase de descente, le potentiel de membrane atteint une valeur plus négative que le niveau de son
potentiel de repos).
o Le retour à la valeur de potentiel initial.

6. Différence entre un potentiel d’action et un potentiel gradué :


Le potentiel gradué est une inversion locale et de courte durée du potentiel membranaire apparait au
niveau au niveau des dendrites et des corps cellulaires suite à une stimulation externe à la cellule avec une
perte importante sur de courtes distances tandis que le potentiel d’action est une variation transitoire du
potentiel membranaire déclenchée suite à une stimulation dont la propagation est axonique,
unidirectionnelle, avec une intensité qui ne diminue pas avec la distance.
7. Description d’une synapse chimique et fonctionnement :
La synapse chimique (présent uniquement) est un point de jonction de deux cellules excitables (deux
neurones ou un neurone et une cellule effectrice musculaire ou glandulaire) où l'information nerveuse est

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transmise par l'intermédiaire d'un composé chimique libéré dans la fente synaptique située entre les deux
cellules.
Le neurotransmetteur est stocké dans les vésicules synaptiques de l'élément présynaptique.
L'arrivée des potentiels d'action [1] dans l'élément présynaptique entraîne une dépolarisation qui
provoque l’entrée de calcium [Ca2+] [2], et la fusion d'une vésicule avec la membrane plasmique. La
durée du potentiel d'action détermine l'ouverture des canaux calciques et donc, la quantité de
neurotransmetteur libéré.
La vésicule libère par exocytose [3] le neurotransmetteur dans la fente synaptique. On appelle zone
active l'ensemble formé par les vésicules présynaptiques et la membrane axonale présynaptique où
s'effectue l'exocytose.
Les molécules de neurotransmetteur ainsi libérées peuvent aller se fixer sur la membrane post-
synaptique au niveau de récepteurs qui lui sont spécifiques [4]. Cette fixation entraîne un passage
d'ions à travers la membrane post-synaptique [5]. C'est la transmission synaptique et apparait un
potentiel post synaptique.
Dans le même temps, les molécules de neurotransmetteur présentes dans la fente synaptique sont
recaptées par la membrane présynaptique [6] et la membrane elle-même est recyclée.
NB : Le potentiel post synaptique peut être excitateur (entrée des ions Na+) ou inhibiteur (entrée des ions
Cl- ou à la sortie ions K+).

8. Les 02 parties du SNA et leurs structures :


o Les 02 parties : Système nerveux sympathique et Système nerveux parasympathique.
o Structure du système nerveux autonome :

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FAPH TD Physiologie

Ils contrôlent des actions le plus souvent antagoniste à travers des neurotransmetteurs différents : au
niveau sympathique, on retrouve l’adrénaline et la noradrénaline (les catécholamines), tandis qu'au
niveau parasympathique, on rencontre l’acétylcholine.
9. Les neurotransmetteurs du SNA :
o Système nerveux sympathique : Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline)
o Système nerveux parasympathique : acétylcholine
10. Naissance des neurofibrilles :
Les neurofibrilles sont composées de filaments intermédiaires et forment le cytosquelette qui assure le
soutien et la forme de la cellule.
o Système nerveux sympathique : Les neurofibres prennent naissance au niveau de la moelle dorsale et
lombaire.
o Système nerveux parasympathique : Les neurofibres prennent naissance au niveau de l’encéphale et de
la région sacrale.
11. Rôles du Système nerveux sympathique et parasympathique dans l’organisme :
o Système nerveux sympathique : Il responsable de toutes les activités inconscientes de l’organisme, telle
que le rythme cardiaque, la contraction des muscles lisses. Il innerve également la glande
médullosurrénale.
o Système nerveux parasympathique : Il contrôle les activités involontaires des organes, glandes et
vaisseaux sanguins conjointement à l’autre partie du SNA. Il intervient dans certains phénomènes
pathologiques (les évanouissements de la lipothymie, les diarrhées, les vomissements les larmes etc…).
12. Pathologies liées à chaque système du SNA :
o Système nerveux sympathique (02) : Tachycardie (rythme cardiaque plus rapide que la normale),
Constipation.
o Système nerveux parasympathique (02) : Diarrhée, vomissement.

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VI. Physiologie des glandes endocrines :

1. Définitions :
o Glande endocrine : C'est une glande à sécrétion interne, rejette la substance produite, appelée hormone,
dans le sang.
o Hormone : C’est une substance sécrétée par une glande endocrine, libérée dans la circulation sanguine
et destinée à agir de manière spécifique sur un ou plusieurs organes cibles afin d'en modifier le
fonctionnement.
o ADH (hormone antidiurétique ou vasopressine) : est une hormone favorisant la réabsorption de l'eau.
o LH-RH ou GnRH ou Gn-RF : est une hormone hypothalamique stimulant la sécrétion hypophysaire
des deux gonadotrophines (LH et FSH).
o Diabète sucré : C’est une affection chronique caractérisée par une glycosurie (présence de sucre dans
les urines) provenant d'une hyperglycémie (excès de sucre dans le sang).
o Diabète insipide : C’est un trouble fonctionnel caractérisé par une incapacité des reins à concentrer les
urines, se traduisant par une polyurie (émission d'une quantité d'urines très importante et diluée) et par
une polydipsie (soif intense).
2. Hormones secrétées par les cellules folliculaires de la grande thyroïdes et les cellules
parafolliculaires :
o Par les cellules folliculaires : la Thyroxine (T4) et la Triiodothyronine (T3).
Rôle : Elles interviennent sur :
Le métabolisme de base, en stimulant l’apport en O2 aux cellules, le catabolisme du glucose, la
sécrétion des catécholamines.
Le métabolisme des lipides et des protides, sécrétion hépatique du cholestérol, synthèse des protéines.
Le système nerveux, le développement fœtal et du nourrisson, le fonctionnement de l’adulte.
Le cœur, les muscles, le squelette, le système digestif, le système génital et la peau, en général par
optimisation de la croissance.
o Par les cellules parafolliculaires : La calcitonine
Rôle : Elle abaisse le taux sanguin de calcium, en inhibant la destruction et en stimulant la construction
osseuse.
3. La principale hormone secrétée par la corticosurrénale et son rôle :
C’est le cortisol (ou hydrocortisone).
Rôle : Le cortisol provoque l’augmentation de la glycémie, des acides aminés et des acides gras circulants.
Il active la néoglucogenèse, la synthèse des enzymes anaboliques, la mobilisation des Ac G du tissu
adipeux.
4. Les hormones secrétées par le pancréas et leurs rôles :
L’Insuline et le Glucagon.
Rôle :

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L’insuline est un polypeptide hypoglycémiant secrétée lorsque la glycémie s’élève. Elle


provoque l’absorption du glucose circulant par les cellules (principalement musculaires et
adipeuses), ainsi que la glycogenèse hépatique.
Le glucagon est un polypeptide hyperglycémiant secrétée lorsque la glycémie s’abaisse. Il
transforme les réserves du foie de glycogène en glucose.

5. Les hormones secrétées par :


❖ L’antéhypophyse et leurs rôles :
o La thyréostimuline, ou thyréotrophine : Elle stimule le développement et la sécrétion des
hormones thyroïdiennes.
o Corticotrophine (ACTH) : Provoque la libération des hormones corticosurrénaliennes.
o Gonadotrophines : régissent le fonctionnement des gonades (ovaires et testicules)
o Somatotrophine ou hormone de croissance : Provoque la croissance et la division des
cellules de l’organisme. Elle stimule la synthèse des protéines et la régulation de la glycémie.
❖ La neurohypophyse et leurs rôles
o Ocytocine : Stimule des contractions utérines et de la sécrétion lactée.
o Hormone anti-diurétique : Inhibe la formation de l’urine

6. Les conséquences d’une insuffisance antéhypophysaire :


L’insuffisance antéhypophysaire (IA) se caractérise par un déficit des fonctions hypophysaires antérieures,
c’est à dire un déficit de sécrétion des différentes hormones ACTH, TSH, LH, FSH, GH ou prolactine.

7. A l’aide d’un schéma expliquer la régulation de la glycémie :

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La glycorégulation est l’ensemble des mécanismes physiologiques permettant la régulation de la


glycémie (concentration du sang en glucose).
La glycorégulation repose essentiellement sur l'action antagoniste d'hormones : l'INSULINE (sécrétée par
les cellules bêta du pancréas), qui abaisse la glycémie en faisant pénétrer le glucose dans les cellules, et
des hormones antagonistes : le GLUCAGON (sécrété aussi par le pancréas), qui stimule la dégradation
du glycogène contenu dans le foie et les muscles en glucose, ainsi que l'hormone de croissance, les
catécholamines et les glucocorticostéroïdes.

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