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BIOS 2O2

PARTIE : PHYSIOLOGIE DES STRUCTURES CELLULAIRES


L’objectif du cours est de maîtriser le fonctionnement des structures cellulaires qui ont
chacun un rôle indispensable dans le maintien de la vie des êtres vivants.

INTRODUCTION GENERAL
Chap. 1 : CONSTITUANTS ET ORGANISATION GENERAL
1. Constituant de la cellule animal
2. Les grands types d’organisation cellulaire : les eucaryotes, les procaryotes, les
eubactéries et archéobactéries
3. Les fonctions communes
4. Les fonctions spécifiques
5. La théorie cellulaires et ses limites
- L’historique
- La théorie proprement dit

Chap. 2 : organisation de la cellule animale


1. Les systèmesmembranaires (forme et activité biologiques)
2. Les fonctions des organites cellulaires

Chap. 3 : structure et physiologie de la membrane


plasmique
1. La composition chimique et rôlesdes constituants de la membrane plasmique
2. L’architecture de la membrane (les modes membranaire, les aspects dynamique des
structures membranaires)
3. Relation entre la matrice extracellulaire et le cytosquelette (spécialisation
morphologique, biogénèse et renouvellement des membranes plasmiques)
4. La fusion membranaire

Chap. 4 : les transports


1. Les transports perméatifs :
- les transports passifs ou simples
- les transports par médiateur ou facilité
- Les transports actifs
2. Model élémentaires des transports (uni port, symport et antiport)

Chap. 5 : fonction des membranes cellulaires


1. Echanges membranaires
2. La perméabilité passive des membranes plasmiques
3. La perméabilité des membranes aux solutés neutres
4. Les transports membranaires actifs

Chap. 6 : les transports cytolytiques


1. Cellule excrétrice
2. Cellule nerveuse
Introduction général

La physiologie est la branche de la de la biologie qui étudie les fonctions qui assurent le
maintien de la vie des êtres vivants. En effet, tous les êtres vivants quelques soit leur taille
ont développés les adaptations qui leur permettent de survivre dans les milieux en perpétuel
changement.

Au départ, la physiologie s’intéressait à la connaissance du fonctionnement humain c’est-à-


dire physiologie humainepour guérir les maladies. Par la suite, il s’est avéré que l’animal
peut être un modèle pour connaitre la physiologie de l’homme. Enfin pour comprendre
lesmécanismes à l’échelle de l’organisme il fallait comprendre ce qu’il se passe à l’échelle
cellulaire. D’où la physiologie cellulaire.

La méthode d’étude de la physiologie se base sur celle des sciences expérimentales. En


effet l’observation d’un processus biologique conduit à émettre une hypothèse explicative.
On réalise alors une expérience pour confirmer ou infirmer aux hypothèses de départ.

On connait chez les êtres vivants certaines propriétés qui sont considérés comme les
manifestations aux caractéristiques de la vie :

 Le mouvement : qui est un changement de position du corps ou d’une partie, ou


déplacement de l’organisme animal
 L’excitabilité : capacité d’être sensible aux changements qui se produisent à
l’intérieur ou à l’extérieur du corps et de répondre à ces changements.
 La croissance : qui représente l’augmentation de la taille du corps sans entrainer
généralement une modification de la forme. Cette croissance se produit lorsque la
vitesse de remplacement des tissus est plus grande que la vitesse de disparition.
 La reproduction : processus par lequel il y a production des nouveaux.
 La respiration : qui en son sens large représente l’entrée de l’O2 et la sortie du CO2
 La digestion : qui représente les différents changements chimiques et physiques que
subissent les aliments pour obtenir les éléments facilement assimilables.
 L’absorption : passage des produits de la digestion à travers la barrière intestinale.
 La circulation : mouvements des substances d’un point à l’autre de l’organisme à
travers les fluides corporels
 L’assimilation : changement des substances absorbées en des formes différentes des
formes absorbées.
 L’excrétion : élimination des déchets métaboliques

Toutes ces manifestations de la vie dépendent des réactions chimiques. L’ensemble de ces
réactions chimiques constituent le métabolisme.
Ces caractéristiques ce manifestent généralement selon les espèces animales. Toutes ont
cependant la même base qui est la cellule.
Chap. 1 : la cellule : constituants et organisation

I. Les constituants de la cellule animale

Les principaux constituants de la cellule animale sont : l’eau, les glucides, les lipides les
protides et les acides nucléiques qui sont des molécules spécifiques des êtres vivants.

I.1- L’eau

C’est la molécule la plus abondante dans les cellules. La plupart des êtres vivants
contiennent en masse plus de 60% d’eau. Elle intervient dans un grand nombre de réaction
chimique cellulaire comme les réactions d’hydrolyse

I.2- Les glucides

Ce sont des assemblages plus ou moins long et linéaire formé par polymérisation des
molécules élémentaires appelées Oses et contiennent 3 types d’atome (carbone, hydrogène
et oxygène).Les 4 principaux Oses sont : le glucose, le galactose, le fructose et le ribose.

Ces molécules ont des structures cycliques, soit hexagonale, soit pentagonale. D’autres
sucres de plus grande dimension sont formés par l’association de deux Oses : ce sont des
dioses. La fusion se fait par réaction entre deux couples OH avec élimination d’une molécule
d’eau. On a donc une liaison osidique. La liaison d’un glucose et d’un fructose donne le
saccharose, deux glucoses donnent le maltose, le glucose et le galactose donnent le lactose.
Par la liaison osidique, de nombreux Oses peuvent s’accrocher de manière linéaire et former
de nombreuses chaines moléculaires. Les sucres formés sont des polymères du glucose :

 Le glycogène : fabriqué exclusivement par les cellules animales


 L’amidon : exclusivement fabriqué par les cellules végétales

Dans la cellule, les glucides ont un rôle essentiellement énergétique. L’énergie qu’elles
contiennent est transformée en énergie directement utilisée par la cellule sous forme d’ATP.
Le glycogène se trouvera donc dans les cellules qui ont pour rôle de stocker l’énergie : c’est
le cas du foie et des muscles.

D’autres glucides ont un rôle structural dans la cellule. Le ribose ou le désoxyribose par
exemple entrent dans la composition des acides nucléiques.

I.3- Les Lipides

Comme les glucides ils sont essentiellement constitués d’atome de carbone, hydrogène et
oxygène. Ils assurent les rôles variés dans la cellule :

 Un rôle énergétique : en permettant la synthèse cellulaire d’ATP


 Un rôle structurale : car sont les principaux constituants des membranes cellulaires
Il existe deux groupes de lipides : les glycérides et les stéroïdes.

 Les glycérides sontconstituées de l’assemblage de deux types de molécules : les


acides gras et le glycérol. Lorsqu’un acide gras se lie avec une molécule de glycérol il
forme un monoglycéride, pour deux acides grason a un diglycéride, trois acides gras
on a un trigycéride. Si deux des liaisons possible sur les glycérols sont occupées par
un acide gras et la 3e liaison par un groupement phosphaté on parle alors de
phospholipide ou phosphoglycéride. Le glycérol et le groupement phosphate sont
hydrophile et forment une tête polaire (qui est attirée par l’eau) alors que les chaines
d’acide gras sont hydrophobes et forment une queue apolaire. Les propriétés
hydrophiles et hydrophobes font que dans un milieu aqueux, ils vont se regroupés en
prenant les dispositions particulière. On peut avoir les monocouches, les bicouches,
les micelles en liposome.
 Les stéroïdes : c’est une autre famille des lipides. Molécules donc le principal est le
principal est le cholestérol. Le cholestérol est une molécule essentielle pour le
fonctionnement de l’organisme entre outre c’est elle qui est à l’origine de la synthèse
de la vitamine D et les hormones sexuelles.

I.4- Les Protides

Sont les molécules qui assurent le plus de rôle au sein de l’organisme. Ils ont rarement une
fonction énergétique mais indispensable à la réalisation des réactions cellulaires(car les
enzymes sont les protéines) pour les échanges entre les cellules car beaucoup d’hormone
sont les protéines. Les protides sont formés par assemblage des molécules élémentaires que
sont les acides aminés. L’acide aminé est donc l’unité de base des protides. Il est formé d’un
carbone central relié à un groupement acide. Les deux autres liaisons sont occupées par un
atome d’hydrogène et d’un radical qui est la seule partie variable de l’acide aminé. Comme il
existe chez tous les êtres vivants 20 radicaux différents, il existe donc 20 acide aminés
différents qui vont entés dans la composition des protéines. Lorsque 2 acides aminés entre
en contact, il se produit une réaction entre la fonction amine de l’un et la fonction
carboxylique donnant une liaison peptidiqueavec élimination d’une molécule d’eau.

I.5- Acide Nucléique.

Ils doivent leur nom au fait qu’ils se trouvent dans le noyau ou qu’ils sont formé dans le
noyau de la cellule. Leur rôle dans la vie de la cellule est primordial car ils représentent
l’information génétique qui organise l’ensemble des structures et processus cellulaires.
L’ADN est la molécule qui constitue toute l’information génétique de l’individu. L’élément de
base de cette molécule est le nucléotide; qui constitue l’assemblage d’une base azotée, d’un
sucre de désoxyribose et d’un groupement phosphate.

Il existe 4 sortes de base azotée : l’adénine, la guanine, la thymine et la cytosine qui


sont à l’origine de 4 types de nucléotide. L’ordre d’enchaînement des bases azotées
constitue la séquence d’ADN. Deux chaine vont se liées entre elles en s’associant par leur
base azotée. Cette association se fait avec une complémentarité stricte entre les bases ;
l’adénine – thymine, cytosine - guanine. La connaissance d’une chaine permet de déduire
celle de l’autre chaine qui lui est complémentaire.

Les ARN ont une structure comparable à celle de l’ADN avec cependant quelques
différences fondamentales :

 Ce sont les chaines de nucléotides mais formées d’un seul brin


 Les 4 bases azotées sont : l’adénine, l’uracile, la cytosine et la guanine
 Il existe 3 grandes familles :
- Les ARN messagers : qui sont des copies d’un brin d’ADN et qui apportent
l’information génétique dans le cytoplasme des cellules (noyau vers le
cytoplasme)
- ARN de transfert : qui permet de faire la correspondance entre le langage ADN de
4 lettres et le langage protéine de 20 lettres (ici se sont les 20 aminoacides)
- Les ARN ribosomaux : qui entre dans la composition des ribosomes.

II. Les grands types d’organisation cellulaire.

On distingue deux grands types de base d’organisation cellulaire : les cellules


eucaryotes et les cellules procaryotes, et 3 grandes branches dans l’arbre généalogique de la
vie donnant les grands types d’organisation cellulaire : les eucaryotes, les procaryotes et les
acaryotes. Ces trois types sont disjoints

II.1- La cellule Eucaryote

Elle se rencontre chez les animaux et une grande partie des végétaux. C’est le type de cellule
dont la taille est la plus grande (20 à 100µm) et l’organisation la plus complexe.

Elle est limitée par une membrane biologique (membrane plasmique) qui la sépare de
son environnement et qui assure les échanges avec le milieu extérieur.

L’intérieur de la cellule est compartimenté par les systèmes membranaires qui


définissent différents type d’organites. Le volume cellulaire est structuré par un réseau
complexe de molécules protéiques qui forme le cytosquelette.

Le noyau est un compartiment majeur de la cellule eucaryote. Il est séparé du reste de


la cellule par l’enveloppe nucléaire. L’existence d’un noyau est caractéristique de la cellule
eucaryote. L’organisation de la cellule eucaryote est très complexe mais une architecture
cellulaire comprend :
 Le noyau : délimité par l’enveloppe nucléaire composé de deux membranes
biologiques percées par les pores qui permettent des échanges avec le cytoplasme. Il
contient un réseau de molécules linéaires d’ADN associées à des protéines et qui
forment les chromosomes dont l’ensemble forme la chromatine. Il renferme
également un ou plusieurs nucléoles riches en ribonucléoprotéide. Le noyau est le
lieu de stockage et la réplication de l’ADN, de la transcription et de la maturation de
l’ARN
 Le cytoplasme : représente un ensemble complexe compartimenté en organites,
structuré par le cytosquelette et délimité par la membrane plasmique. Le milieu
intérieure de la cellule ou substance fondamentale du cytoplasme est appelé
hyaloplasme : de nombreuse réactions chimiques s’y déroulent, il est sous tendu par
une armature de molécules protéiques formant le cytosquelette qui a un rôle de
soutient, qui organise l’espace cellulaire et qui est impliqué dans le transport
intracellulaire et dans les mécanismes liés à la mobilité de la cellule.
 Le RE : réseau membranaire impliqué dans les fonctions de synthèse et de transport.
On distingue :
- Le REL : qui est le siège des métabolismes des lipides
- Le REG associé à des ribosomes : il joue un rôle important dans la synthèse des
protéines
 L’appareil de golgi : est constitué par un ensemble d’organites membranaire
 Les ribosomes : qui participent aussi à diverse activités de synthèse, de transport, de
transformation et de triage
 Les lysosomes : sont des petites molécules membranaire renferment de nombreuse
enzymes lytiques, exerçant leur fonction dans le cadre du catabolisme (ils
contiennent beaucoup plus des hydrolases)
 Les peroxysomes : sont d’autres vésicules membranaires contenant les enzymes
permettant l’oxydation de nombreuses molécules organiques.
 Les mitochondries : siège des phénomènes de la respiration génératrice de l’énergie
chimique nécessaire à l’accomplissement de diverses fonctions métaboliques. Il
renferme l’ADN et détiennent de ce fait une partie de l’information génétique de la
cellule dont l’essentielle est dans le noyau

Les cellules eucaryotes peuvent mener une vie indépendante ; c’est le cas des levures et des
protozoaires, celle-ci doivent assurer toutes les fonctions vitales. Elles sont relativement
autonomes mais dépendent la plupart de temps d’autre cellule présente dans leur milieu.

Dans un organisme pluricellulaire comme l’organisme humain, environ 100 milliards de


cellules sont associées pour former des tissus et des organes. Dans l’organisme humain, on a
ainsi plus de 200 types cellulaires distincts. Ces cellules dérivent toutes d’une unique cellule
initiale mais leurs structures sont spécialisées en vue des fonctions précises au sein de
l’organisme. Elles sont totalement dépendantes du bon fonctionnement des autres cellules.
Chacune bien qu’ayant le même matériel génétique exprime un programme génétique
particulier qui la maintien dans une voie de différenciation. Ce fractionnement de fonction
au sein d’un organisme pluricellulaire nécessite une coordination entre cellule d’où
l’émergence du système de communication entre celles-ci.

II.2- La Cellule Procaryote

Ces formes cellulaires (bactéries et cyanophycées ou algue bleu) présentent les structure
plus simple que la cellule eucaryote et ne possède pas de véritable noyau ; c’est pourquoi on
les appelle procaryote. Les procaryotes mènent toujours une vie indépendante même s’ils
forment des colonies regroupant plusieurs millions d’individus capables d’échange entre
eux.

Les bactéries sont de petites cellules limitées par une membrane plasmique qui est
généralement doublée par une enveloppe externe plus ou moins rigide : la paroi cellulaire
constituée de peptidoglycanes. Certaines bactéries ne sont plus entourée extérieurement
par la seule paroi cellulaire mais d’une capsule protectrice composée d’une couche de
lipopolysaccharide. La membrane plasmique est riche en système enzymatique implique
dans le métabolisme producteur d’énergie. Son rôle peut être comparé à celui des
mitochondries des eucaryotes. Il existe un chromosome bactérien unique : le nucléide ;
formé par une molécule circulaire d’ADN par contact directe du cytoplasme. Le nucléide est
souvent attaché à une digitation de la membrane plasmique appelé mésosome. Les
éléments extra chromosomiques, les plasmides peuvent aussi former certaines inscriptions.
Le cytoplasme contient les ribosomes mais il ne renferme pas les autres organites
membranaires observés chez les eucaryotes.

II.3- Les Eubactéries Et Les Archéobactéries

Jusqu’à la découverte en 1990 d’un nouveau type cellulaire de toute évidence


procaryote mais qui ne sont pas les bactéries, on a pensé qu’il n’existait que les eucaryotes
et les procaryotes. Les bactéries ont été renommé eubactéries et ce nouveau type cellulaire
archéobactérie. Ce dernier partage avec les eubactéries la présence d’un chromosome
circulaire unique et l’absence du cytosquelette. Mais elle comporte aussi les caractères
eucaryotes tels que les chaines en mosaïque et une structure génétique stable. Ces
caractéristiques intermédiaire ont fait les considérés comme les ancêtres des deux groupes.
Elle de ce fait des particularités originales ; leur membranes notamment est constituées de
lipide retrouvée nul par ailleurs dans le monde de vivant. La principale caractéristique des
archéobactéries à l’origine de leur particularité est leur capacité est leur capacité à survire
dans les milieux extrêmes.

La Théorie cellulaire
Tous les organismes sont faits de petites unités appelées cellule

C’est en 1838 par Mathias JacobSchleiden et une année après par Theodore Schwann
que va être énoncé cette théorie. Leur observation du matériel vivant vont leur emmener à
énoncé : « tous les êtres vivants sont fait de petites unités : la cellule. » C’est le 1er axiome
de la théorie cellulaire.

En 1855, Virchow un médecin allemand suggère q toutes cellules vivant provient d’une
autre cellule ; c’est le 2nd axiome de la théorie cellulaire.

En 1861, Pasteur en démontre que la théorie de la génération spontané est erronée, va


dans ce sens et par la suite en s’intéressant à la maladie de la rage et du charbon, finalement
la vaccination dont il s’est souvent attribuée la découverte

Théories :

1- Tous les êtres vivants sont fait d’une ou de plusieurs cellules (théorie qui excluent les
virus du monde vivant)
2- Toutes les cellules proviennent d’une autre cellule : c’est le principe de la division
cellulaire.
3- La cellule est une unité vivante et l’unité de base du vivant. C’est-à-dire qu’une
cellule est une entité autonome capable de réaliser un certain nombre de fonctions
nécessaires et suffisantes à sa vie. Il est possible par exemple de cultiver les cellules
in vitro en leur apportant les nutriments et le milieu convenable
4- Il y a une individualité cellulaire grâce à la membrane plasmique qui règle l’échange
entre la cellule et son environnement
5- La cellule renferme l’information sous forme de d’ADN nécessaire à son
fonctionnement et sa reproduction. L’ADN peut être sous forme libre ou stocké une
structure particulière : chromosome réunis dans le noyau

Les 5 lois peuvent être résumées comme suit : la cellule est une unité structural,
fonctionnelle et reproductrice

a- Les fonctions communes


 Toutes les cellules possèdent un programme génétique (ADN) et les moyens de les
mettre en œuvre (ARN, ribosome) :c’est le phénomène de différentiation cellulaire
 Toutes les cellules peuvent se diviser : c’est la prolifération cellulaire
 Toutes les cellules possèdent un programme de mort : l’apoptose, sans lequel
théoriquement tous les êtres vivant seraient éternel
 Les cellules acquiert et utilisent l’énergie au métabolisme cellulaire : la glycolyse la
photosynthèse la respiration
 Les cellules mettent en œuvre des forces mécaniques permettant la cohésion, le
maintien des tissus lorsqu’elles s’associent

b- Les Fonctions Spécifiques

Les cellules répondent à des stimuli par mise en œuvre des fonctions spécifiques
(macromolécules : l’amidon ; formation musculaire, sécrétions endocrine et exocrine,
fonctions immunitaire).

II.4- Les Acaryotes ou Virus

La forme vivante dont l’organisation structurale est la plus sommaire. Elle est
accidentée par les virus de très petite taille (0.001 à 0.01µm). Ceux-ci sont constitués par les
acides nucléiques (courtes molécules d’ADN ou ARN) englobée dans une enveloppe
protéique qui constitue aussi leur membrane protectrice.

Elle peut également être lipoprotéique ; la capside. Les virus ne possède pas de cytoplasme
c’est-à-dire ne dispose pas de cytoplasme, ni des enzymes ni des petites molécules ni
fournisseur d’énergie qui leur permettrait de se répliquer ou de transcrire leur matériel
génétique ou même d’accomplir différentes fonction métabolique. Ces cellules ont dont
besoin d’une cellule hôte dont ils utiliseront les constituants pour se multiplier. Le virus
injecte son matériel génétique dans la cellule hôte. Dans le cytoplasme, le matériel
génétique viral peut alors fonctionner en utilisant la machinerie cellulaire de l’homme. Il
effectue sa réplication et la synthèse des protéines nécessaire à l’édification de la capside.
Chap. 2 : ORGANISATION DE LA CELLULE ANIMALE.

Introduction

A la surface de la cellule existe une couche cytoplasmique de très faible épaisseur (75Ä)
forment une enveloppe continue appelé membrane plasmique. Par une de ses faces cette
membrane est en contact avec le milieu extracellulaire, et par l’autre, avec le hyaloplasme.

Toutes les membranes biologiques y compris les membranes internes des eucaryotes ont
une structure de base commune : ce sont des assemblages de protéine et de lipide maintenu
ensemble par les interactions. Les molécules lipidiques sont organisées en deux doubles
couches continues de 4-12nm d’épaisseur. Cette double couche lipidique constitue la
structure de base de la membrane et cette barrière relativement impénétrable au vue de la
plupart des molécules hydrophiles.

Les molécules protéiques sont dissoutes dans la double couche lipidique et interviennent
dans divers fonctions de la membrane :

 Transport de molécules spécifiques de l’intérieure vers l’extérieur de la cellule


 Catalyse les réactions associées à la membrane
 Liens structuraux entre le cytosquelette de la cellule et la matrice extracellulaire,
récepteur qui reçoivent des conversionschimiques qui proviennent de
l’environnement de la cellule

1- Système membranaire
1.1. Rôle des activités physiologiques
a. Transport membranaire de macromolécule et des particules

La membrane marque la frontière entre le hyaloplasme et le milieu extérieur. Pour vivre la


cellule a besoin de de prélever les aliments dans le milieu extra cellulaire et y dépose
également les déchets. Ces substances pour être échangées doivent traverser le
hyaloplasme.

On appelle perméabilité de la membrane : la propriété qu’elle possède de laisser passer


les substances du milieu extracellulaire vers le hyaloplasme et vice versa.

Le volume des échanges réalisé entre la cellule et le milieu extérieur est


proportionnel à la surface de la membrane. Plus la surface est grande, plus le volume
d’échange est important.

Les cellules dont l’une des fonctions est d’assurer les échanges avec le milieu
extérieur présentent des modifications morphologiques qui peuvent être de 2 types
 Apparition des microvillosités
 Formation des invaginations profondes

b. Capture des Substances extracellulaires

Alors que les protéines de transport prennent en charge le passage de nombreuses petites
molécules polaires, à traverser la membrane plasmique, elles ne peuvent pas transporter
des macromolécules comme : les protéines, les polysaccharides, les glucides et d’autres à
traverser la membrane. Les mécanismes qui permettent d’absorber et de rejeter les
molécules de grandes tailles sont différentes de ceux qui interviennent dans le transport de
petite molécule et des ions ; car il implique la formation par fusion des petites molécules
entourées par une membrane. La membrane plasmique peut s’invaginer en formant une
dépression à la surface de la cellule puis une poche est formée de petite portion est formé à
la surface de la membrane dans laquelle se trouve emprisonnée un certain volume du
milieu extérieur. En se détachant de la surface, cette vésicule intracellulaire passe dans le
hyaloplasme dont elle reste séparée de la portion de la membrane plasmique qui lui est
donné naissance. Cette capture des substances extérieures est un phénomène très général
auquel est donné le nom : endocytose

En fonction de la taille des vésicules formées la cellule peut prendre des particules
solides ou de grande taille : c’est la phagocytose, sois prélever des gouttelettes lipidiques :
c’est la pinocytose. Un processus très voisin intervient dans le transfert des molécules
neosynthétiser entre diverse compartiments à l’intérieur de la cellule. Dans ce cas, les
vésicules bourgeonnes à partir du réticulum et l’appareil de golgi migrent et fusion avec une
autre vésicule situé à l’intérieur de la cellule

c- Rejet des substances intracellulaire

Pour le rejet deces substances neosynthétiséesous le rejet de ces déchets, la cellule


enferment ces produits dans les vésicules intracellulaires qui fusionnent avec la membrane
plasmique et s’ouvre vers l’espace extracellulaire c’est le processus d’exocytose.

d- La fusion membranaire

Du fait de leur structure, en double coches, les membranes cellulaires ont la forme d’un
sandwich composé de deux lignes parallèle dense, séparé par un espace cellulaire.

Quand deux membranes fusionnent elles commencent par s’accoler étroitement ; on


parle de d’adhérence des doubles couches en produisant une image penta stratifiée (5
feuillets) dans laquelle la ligne dense centrale présente les monocouches adhérentes des
deux membranes. Dans le processus de fusion, les double couches adhérentes se
réorganisent rapidement et s’unissent : on parle de réunion de double couche pour former
une membrane continu couvrant ainsi la vésicule sécrétrice dans le cas d’endocytose vers
l’espace intracellulaire.

e- Endocytose et nutrition cellulaire

La nutrition par endocytose est surtout répandue chez les cellules isolées : les
protozoaires, globules blancs. Lan phagocytose constitue le mode d’alimentation de
certains globules blancs qui se nourrissent d’autres cellule ou de débris cellulaire. Dans
un 1er temps, le globule blanc s’en membre puis la membrane s’invagine et la vésicule
est libérée à l’intérieure du globule blanc puis digéré par ce dernier.

CHAP. 3 : STRUCTURE ET PHYSIOLOGIQUE DES MEMBRANES PLASMIQUES

Introduction

Les cellules sont entourées par une membrane plasmique qui est une barrière
indispensable entre e cytoplasme et le milieu extracellulaire. Son épaisseur est
d’environ 7,5nm et elle est trilamelaire. Deux couches denses de 2nm et une couche
dense de 3,5nm. Elle est constituée d’une double couche de lipide organisée en deux
feuillets dans lesquelles sont incorporés des éléments de nature protéique ;
glycoprotéique oligosaccharides ou glycolipidiquesreprésentant les récepteurs, les
canaux, les transporteurs et d’autres éléments actifs de la membrane. La couche
externe est toujours plus dense que la couche interne. Sur celle-ci se trouve le
glycocalyxqui donne un aspect asymétrique à la membrane plasmique. La membrane a
deux rôles principaux :

- Délimite la taille et la forme de la cellule


- Maintenir les différences indispensables entre l’intérieur et l’extérieur de la
cellule

I. Composition Chimique et Rôle des Constituants de la Membrane Plasmique


De manière approximatif, la membrane plasmique est composée de : 40% de lipide, 45,5%
de protéines et 16% de glucide.

1- Les Lipides
1.1- Types et structures des lipides membranaires

Les lipides membranaires des cellules animales existent principalement au group


phospholipides. On y trouve également les sphingolipides et du cholestérol en quantités
variable selon les types cellulaire. Les molécules sont organisées en bicouche à cause des
propriétés amphiphiles des molécules lipidiques. Elle possède une extrémité hydrophile (qui
aime l’eau) et une extrémité hydrophobe (qui fuit l’eau). Le pole hydrophobe possède des
chaines carbonées qui confère aux lipides une insolubilité dans l’eau. La partie hydrophile
assure le contact avec l’eau à cause des charge porté par le groupement phosphate (PO4H3).

Tous les phospholipides sont dérivés par l’acide phosphatidique : structure


correspondant au glycérol phosphorylé auxquels sont ajoutés d’un cotés 2 queux
hydrophobes d’acide gras et de l’autre une tête hydrophile ; c’est cette structure qui confère
à la membrane l’essentiel de ces caractéristiques de base. La nature des têtes et des queux
que l’on trouve souvent sont : la choline, l’éthanol amine, la serine et l’inositol. Les
phospholipides formés sur cette base formeront respectivement choline, la
phosphatidiléthanolamine, phosphatidil sérine la phosphatidilinositol : bi phosphate qui joue
un rôle particulier dans la communication chimique ; son hydrolyse conduit à la formation du
diacyl glycérol et de l’inositol triphosphate qui vont intervenir dans un système de
signalisation cellulaire. Les sphingolipides ont pour constituants de base la phingosine qui est
un alcool aminé à longue chaine. Son amidificationpar une queue d’acide gras hydrophobe
forme la céramide. Le cholestérol est très peut abondant dans la membrane plasmique des
eucaryotes et il est absent chez les procaryotes. Dans un environnement aqueux, les lipides
s’organisent anatomiquement en bicouche. Les lipides membranaires peuvent également
adopter une configuration en micelle sphérique.

1.2- Rôle des lipides membranaires

Le 1errôle des lipides membranaire est le rôle de compartimentation. La propriété


qu’ont les lipides de s’organiser en bicouche est utilisé pour fabriquer les liposomes dont
une application majeur est l’encapsulation des médicaments ou des produit cosmétiques.
Les acides gras constituent la partie centrale des bicouches leur conférents les
caractéristiques des liquides huileux. Cette propriété est importante dans le cadre de
phénomène de diffusion à travers la membrane plasmique ; elle intervient également dans
la fluidité plus ou moins grande des membranes. Cette fluidité serait physiologiquement
importante dans la mesure où elle conduit les possibilités d’insertion et des mouvements
des divers éléments constitutifs de la membrane.

La viscosité de la membrane plasmique est fonction de la conformation et de la nature


des chaines d’acides gras constitutifs. Elle est par ailleurs variable avec la température. Une
diminution de celle-ci induit une augmentation de la viscosité qui peut s’avérer néfaste au
fonctionnement correcte des membranes .le nombre de double liaison détermine la
température de fusion et la fluidité plus ou moins grandes des acides gras et donc des
membranes.

L’augmentation du nombre des acides gras insaturés au sein des membranes plasmique
constitue un facteur d’adaptation. Les lipides importantset rapides en fonction de la fluidité
et des couches huileuses d’acide gras. On peut ainsi observer des mouvements de valence
des chaines hydrocarbonées, de rotation et de translation des têtes. Ces mouvements sont
importants surtout dans la mesure où ils facilitent les insertions et dont le renouvellement
ainsi que le mouvement des protéines dans la membrane. Les différentes fonctions des
lipides membranaires sont :

 Les phospholipides assurent la protection intracellulaire ; c’est-à-dire joue le rôle de


barrière de perméabilité
 Le cholestérol joue le rôle de structure car est sécréteur de nombreuses hormones.
 Il assure le maintien de l’activité membranaire et la stabilité des structures des
phospholipides
 Il empêche les chaines d’acide gras de s’agglutiner et de cristalliser ; ce qui réduit
considérablement la fluidité membranaire aux molécules liposolubles et empêche la
gélification des membranes en évitant la cristallisation des chaine d’acide gras entre
elles.
 Enfin il règle la température de fusion gel solide de la membrane
 Les glycolipides membranaires : présentent uniquement sur les faces externes de la
membrane, composé d’une partie de lipide qui est inséré dans la bicouche et dans un
groupement polysaccharide qui pointe à l’intérieur de la membrane, intervient dans
les interactions cellule-cellule ; peuvent être récepteurs pour les substances
extracellulaire. Ils font parties des motifs antigéniques intervenant dans l’immunité
tissulaire, dans la spécificité des organes et des tissus. Ils sont synthétisés par
l’appareil de golgi à la différence du cholestérol et des phospholipides qui sont
synthétisés par le réticulum endoplasmique

2- Les Protéines Membranaires

Les protéines sont des grosses molécules moins abondantes que les lipides qui leur
servent de solvant. Elles flottent sur la bicouche phospholipidique. Les protéines
contribuent à constituer le squelette des membranes en leur conférant leur solubilité
et leurs propriétés fonctionnelles spécifiques. On distingue :

 Les protéines intrinsèques qui forme les structures transmembranaires avec une
partie insérée dans la bicouche, une partie dépassant du coté interne et une autre
partie du cote externe. Ils prennent dès lors une structure hélicoïdale. Les hélices
transmembranaires sont amphiphile bien qu’ayant un caractère hydrophobe. Ce type
de structure est généralement rencontré dans les canaux et les transporteurs. On la
rencontre aussi au niveau de certains récepteurs intervenant dans le processus de
communication chimique.
 Les protéines extrinsèques sont contactées avec le milieu polaire qui est le milieu
aqueux intra et extracellulaire. Elles sont souvent appliquées dans un processus de
signalisation cellulaire mais aussi dans l’adhésion et la reconnaissance cellulaire.

Ces protéines entrées sur la face interne ainsi que sur les parties intracellulaires des
protéines intrinsèques sont le plus souvent associé intracellulaire. Elles peuvent être en
relation premier avec

 Les protéines faisan parties du système cytosquelettique assurant un certain


maintien de la forme des cellules.
 Les protéines assurant les différentes activités métaboliques
 Les protéines intervenant dans la signalisation et de trafic intracellulaire.

Les fonctions principales des protéines membranaires sont :

 Echange relative de la matière. Cas des transporteurs membranaires, canaux


protéines impliquées dans l’endocytose et l’exocytose.
 Adhérences à la matrice extracellulaire et aux molécules adjacentes : cas d’adhérine
interne
 La connexion avec le cytosquelette qui va être associé avec la membrane.
 Réception des cytoextracellulaire(ETC)
 Traduction du signal par des molécules effectrices : cas des protéines G
 Support d’activité enzymatique.

Sur le plan structural les protéines sont groupées en 4 classes

a- Les protéines des structures

Ce sont les protéines intrinsèque et extrinsèque autour desquels sont organisés les lipides
membranaires. Ces protéines concernent premièrement :
 La bande 3 qui est la principale protéine du site d’entrage du cytosquelette, des
transports des anions et du siège des déterminants antigéniques d’une partie des
groupes sanguins A B O et du rhésus.
 La glycoprotéine A : porte des chaines oligosaccharidiquesdu coté externe de la
membrane ; certains rhésus positif des déterminants du groupe sanguin N et M
 La glycoprotéine C qui assure l’entrage du cytosquelette sur la membrane.

b- Protéines de Transport

Ils interviennent dans le transport le transport de la substance hydrosoluble et des ions. Il y a


3 principales classes de protéines membranaires de transport :

- Les canaux : ce sont des véritables pores constitués d’un ou plusieurs sous-unités
protéiquestransmembranaires pour les canaux ioniques ; le passage semble être
déterminer par deux paramètres :
 les forces électrostatiques à l’extérieur du canal
 le diamètre des pores.

L’ouvert des pores est généralement sous la dépendance de l’application d’un


neurotransmetteur, l’interaction avec un composant intracellulaire ou d’un changement
dans le potentiel membranaire.

- Les pompes sont des protéines hydrolytiques de l’ATP et sont appelées ATPase.
Elles sont des lipides sous forme de protéine de transport qui utilisent l’ATP
comme source d’énergie.
- Les transporteurs assurent un transport passif (pore) ou actif (pore ou anti pore)

c- Les Protéines Enzymatiques

La cytochrome oxydase mitochondriale qui joue simultanément un rôle enzymatique et un


rôle structurale ; organisent autour d’elle les phospholipides membranaires.

d- Les récepteurs

Permettent la reconnaissance et la traduction de l’information, participent aux phénomènes


d’adhésion et à l’identification des cellules membranaires.

e- Les glucides

Les cellules eucaryotes possèdent les glucides à la surface extra cytoplasmique. On ne peut
jamais retrouver les glucides à la couche intra cytoplasmique. Cette disposition des
polysaccharides sur la face externe de la membrane permet d’expliquer en partie la symétrie
de la membrane plasmique. Les glucides sont reliés aux protéines ou à certains lipides. Les
principaux glucides membranaires sont : le galactose, le mannose, le glucose et l’acide
cianique. Ils stabilisent la conformation des structures tertiaires de la portion extra
cytoplasmique des protéines ; ils facilitent l’hydratation des protéines par rétention d’eau au
contact des cellules. Les lucides jouent un rôle important dans les interactions cellule-cellule.
Ils sont impliqués dans la reconnaissance cellulaire. Les Lectrinespar exemple sont les sucres
capables d’activer les lymphocytes en se liant aux glycoprotéines de cette cellule. Les sucres
membranaires assurent la reconnaissance et l’arrivage du spermatozoïde sur l’ovaire. Ils
accroissent la solubilité et stabilisent la conformation tridimensionnelle des parties extra
cytoplasmiques. Les protéines participent à la création de la forme des récepteurs.
L’acidecianique assure la négativité du potentiel électrique externe de la membrane.

II. Architecture De La Membrane Plasmique


1- Modèles Membranaires

L’idée selon laquelle une cellule est entourée d’une membrane est partie des travaux de
Henderson entre 1774-1777. En étudiant l’effet de la concentration des sels dans l’eau, les
globules rouges sont mis en suspension ; il est arrivé à des conclusions suivant lesquels : les
globules rouges ressemblent à des petites vessie ou vésicules. L’on a appris pour la première
fois que les globules rouges sont entourés d’une membrane imperméable aux sels mais
perméable à l’eau.

Sur le plan historique, en 1855 Von Nageli et Carl Crament créaient le concept de
membrane en tant que barrière pour expliquer les phénomènes osmotiques.

En 1990 Lord Raleigh réalise une série d’expériences sur l’interface eau-huile calcule
l’épaisseur d’un film d’huile à la surface d’une étendue d’eau.

Entre 1895-1899, Charles Overtsdécouvre que la capacité d’une substance à traverser la


membrane dépend de son caractère hydrophobe. Il émet donc l’hypothèse selon laquelle : la
membrane serait composée de lipide.

En 1917, LargmuirIaving étudie la structure des films d’huile à la surface de l’eau. Il


formule l’hypothèse d’une mono couche d’acide gras orientant verticalement le groupe
carboxyle vers l’eau et la chaine alkyle vers l’air

En 1925, Garter et Grendelfont extraire les lipides par l’acétone et démonteront la


capacité de certains lipides de former des simples et des doubles couches. Ils également que
la surface des lipides extrait des globules rougeest égale à 2 fois la surface de ces cellules. Ils
ont concluent que l’enveloppe des globules rouge est perméable : ils ont ainsi été les
premiers à formuler l’hypothèse d’une membrane former d’une double couches de lipides.
En 1935, James Frederick Dameli et Hugh Davidson formulent l’hypothèse d’une
membrane cellulaire constituée d’une couche de lipide en sandwich entre deux couches de
protéines. Ils ont observé que la tension superficielle d’un système lipide eau est de l’ordre
de 0,2.10-5N/cm. Sachant que les protéines abaissent la tension superficielle des interfaces
lipide-eau, ces auteurs ont conclu que la membrane contient les protéines. Ils ont déclaré
que la double couche de Gorter et Grendel est prise en sandwich par deux couches de
protéines de type ionique avec les têtes polaire des lipides. Ces modèles rendraient aussi
compte de la composition chimique et de la perméabilité aux substances hydrophobes mais
ne permettent pas ni la perméabilité à l’eau ni aux composés hydrophiles et aux ions. C’est
ainsi que l’on avança l’hypothèse des passages exceptionnels, des pores membranaires
ponctuant cette barrière uniforme. Les progrès de la microscopie électroniques ont permis
en 1950de constituer le modèle de Lamelie.

Le microscope électronique à permit de montrer que la bande claire transparente aux


électrons correspond aux chaines hydrocarbonées de lipide tandis que les bandes sombres
étaient les couches de protéines. Ces observations ont conduit Robertsonà émettre la
théorie qui stipule que « toutes les structure membranaire sont constituée selon le modèle
de Lamili c’est-à-dire par un triple feuillet » qui devient alors le modèle de Kamili-Robertson.
C’est dans les années 1960grace à aux progrès effectués dans la connaissance de la structure
de la protéine que l’on construit un mécanisme d’association avec les lipides faisant
intervenir les forces de type ionique et les interactions de types hydrophobes. Plusieurs
modèles ont été proposés ; les plus significatifs étant le modèle lamellairede Dameli et le
modèle micellaire de Lucy.

En 1972 Jonathan Springer et Carl Nicholson décident de reprendre l’hypothèse de


Dameli et décrivent le modèle de la mosaïque fluide. La membrane est toujours organisée en
couche mais les têtes polaires de des phospholipides sont directement en contact avec l’eau.
Les protéines membranaires flottent dans la surface des lipides. En fait à partir des équipes
précédentes, ils ont démontrés que les membranes sont perpétuelles en mouvement et un
groupement permanent existe entre leurs constituants et les molécules du milieu
environnement. Le terme mosaïque fluide du à Stringer et Nicholson est employé pour
décrire à la fois la composition et le comportement des membranes biologiques. Le terme
mosaïque car la composition des membranes est très hétérogène à la fois dans l’espace et
dans le temps. L’existence des protéines intégrales, des lipides différents, des sucres existant
presque indépendamment les uns des autres explique la dénomination mosaïque.

Le terme fluide car les phospholipides et les protéines membranaires peuvent se mouvoir
dans le plan de la membrane. De plus la membrane est un corps parfaitement déformable
dans les trois portions de l’espace. Les phospholipides peuvent en effet exécuter 3
mouvements : fusion latérale, rotation et le flip flop qui est indispensable pour les
phospholipides et les stérols intégrés dans la membrane plasmique. Ainsi cette structure est
la seule qui s’accommode les contraintes thermodynamiques et la quasi-totalité des
données expérimentales qui est disponible en ce jour. Une telle structure possède plusieurs
propriétés remarquables : fluidité, asymétrie, organisation des certaines molécule en
agrégats supramoléculaires, renouvellement permanents des divers espèces moléculaires.

2- Aspect Dynamique Des Structures Membranaires.


2.1. Fluidité

Les membranaires sont fluides c’est-à-dire les molécules ont un certains mouvement
entre elles. Cette fluidité parait importante physiologiquement dans la mesure où elles
conditionnent les possibilités d’insertion et de mouvement de divers éléments constitutifs
notamment des protéines. Les lipides peuvent diffuser assez rapidement de façon latérale ils
ne passent pratiquement d’une couche à l’autre.

La fluidité membranaire dépend de la composition de la membrane et de la tension. Plus


la membrane est constituée des phospholipides à chaine lipocarbonée courte ou à grand
nombre de double liaison, plus elle est fluide. Le cholestérol intervient aussi dans la fluidité.
Plus il y a du cholestérol moins la membrane est fluide

2.2. Facteurs D’Influence


 La température augmente la fluidité
 La saturation des chaines hydrocarbonées
 Le raccourcissement des chaines d’acide gras
 Le taux de cholestérol
 L’abondance des protéines membranaires

Comme les lipides les protéines membranaires sont capables de faire les mouvements de
translocations et de rotation. Les protéines se déplacent latéralement. La première
preuve de c déplacement a été apporté par des expériences de fusion en utilisant les
cellules hybrides humaines et de souris. Deux différents anticorps ont été utilisés pour
déterminer les protéines membranaires des souris (vert) et humain (rouges). Les 2 de
protéines se répartissent de manière homogène 30 minutes après la fusion.

Les cellules ont les moyens de limiter la diffusion des protéines à des domaines
spécifique de la membrane engendrant ainsi une polarité cellulaire et fonctionnelle. Il y a
trois moyens de restreindre la mobilité des protéines spécifiques de la membrane :

- Les liaisons de protéines membranaires de cytosquelette ou à d’autre protéines


extracellulaire
- Les liaisons des protéines membranaires à des complexes extracellulaires.
- Assemblage des protéines membranaire en grands ensembles macromoléculaires
3- Asymétrie Membranaire

Les principales caractéristiques de l’organisation moléculaire de la membrane plasmique


est l’asymétrie de tous ses constituants chimiques.

Les techniques cytochimiques ont montré que les polysaccharides sont situés sur la face
extracellulaire et appartiennent au revêtement fibreux. L’examen des phospholipides
démontre qu’ils sont très asymétriques. La couche interne comporte surtout la lectrine et la
sphingomyéline alors que la couche interne est composée de principalement de
phosphatidyléthanolamine et de la phosphatidylesérine. L’organisation des protéines est
aussi asymétrique. L’actine par exemple est logée à la surface cytoplasmique des
membranes érythrocytaires. L’acétyle choline estérase peut être détecté à la surface externe
grâce à son activation par les enzymes protéolytiques.

Les protéines qui se trouvent à l’extérieur des cellules ne sont pas même que celles qui
se trouvent à l’intérieur.

III. Les spécialisations morpho fonctionnelles de la membrane plasmique

Chez les métazoaires, les formations membranaires destinées à maintenir la cohésion


cellulaire ou permettre la communication entre cellules adjacentes se sont développées. Ces
spécialisations de la membrane établissent les relations avec le cytosquelette.

1. Les Différenciations Membranaire Apicale


- Les microvillosités : ce sont les invaginations de la membrane cellulaire se
rencontrant dans les tissus à forte activité d’absorption telle que la muqueuse
intestinale et le rein. Leur rôle est d’accroitre la surface de la membrane.
- Les invaginations : se des plis s’enfonçant dans le cytoplasme, augmentant ainsi la
surface d’échange entre le milieu extérieur et la cellule
- Les invaginations : les membranes de deux cellules font par endroit des contours
plus ou moins compliqués et sont engrainés dans l’autre. Elles augmentent la
cohésion des cellules, accroissent la surface de la membrane, ce qui facilite le
transport des matériaux à travers la cellule. Elles fournissent aussi une réserve de
surface utilisable en cas d’expansion de la cavité qu’elle pourrait limiter.

2. Les Jonctions Intercellulaires (voir photocopie)

IV. Biogenèse et Renouvèlement de la membrane plasmique.


Les processus de biogènes ne peut êtreclairement compris si l’on ne tient pas compte de
la fluidité de la membrane et du fait que divers domaines du système endo-membranaire et
la membrane plasmique sont en continuité spéciale et temporelle. Cette continuité est
obtenu par fusion des membranes durant la sécrétion ; l’exocytose et l’endocytose.

Les protéines de l face cytoplasmique pourraitêtre synthétisé sur les ribosomes libres et
déposé directement par les ribosomes liés. Les protéines tapissant la cavité
liminalepériphérique ou traversant la membrane sont synthétisé par les ribosomes lies au
réticulum endoplasmique. Etant le site de synthèse des phospholipides, le RE joue un rôle
fondamental dans la biogenèse des membranes. Les membranes plasmiques sont des
structures dynamiques dont les divers constituants sont en perpétuelrenouvèlement. Le RE
et surtout l’appareil de golgi fournissent les grains de sécrétion et les lysosomes qui
fusionnent avec la membrane plasmique par exocytose. L’endocytose reprend de la
membrane plasmique ces vésicules fusionnant avec le lysosome.

Les lipides et les protéines parviennent à la membrane de 2 façons :

- Les protéines périphériques internes en passant par le hyaloplasme


- Les glycolipides, les protéines périphériques externe et les protéines intégrées
par les membranes des vésicules et des grains de sécrétion d’origine golgienne
qui fusion par exocytose avec la membrane plasmique. Les éléments cell-coat
gagne la membrane par seconde voie. Les éléments constitutifs de la membrane
sont réunis en vue de la synthèse d’autre membrane et de la cytomembrane

V. La fusion membranaire

Le processus de fusion membranaire implique la fusion de la membrane d’une vésicule


d’exocytose avec la membrane plasmique. Les vésicules sont toutes d’abord entrainées par
les courants cytoplasmiques vers la périphérie de la cellule. Cette migration intercellulaire
est guidée par les microtubules et provoqués par des micros filaments des protéines
contractiles.

Puis, il y a accolement de la membrane de la vésicule à la membrane plasmique : C’est


l’apposition. On parle aussi de l’adhérine des doubles couches. La fusion de ces deux
membranesaboutit à la formation d’une seule membrane ou diaphragme. Dès l’accolement
de ces deux membranes l’augmentation locale de la fluidité membranaire engendre la
formation des micelles avec possibilité d’agrégation des protéines globulaires et formation
des zones sans protéines fortement instable. Les lipides s’y mélangent alors pour former une
nouvelle couche biomoléculaires commune qui stabilise la mise en place des de nouvelle
protéines.
Dans le processus de fusion, les doubles couches adhérentes se réorganisent rapidement
et s’unissent ; on parle de réunion de des doubles couches une membrane continu ouvrant
ainsi la vésicule sécrétrice dans le cas de l’exocytose, vers l’espace extracellulaire.

La fusion membranaire permettent par exemple d’incorporer dans son cycle et de digère
des objets aussi volumineux d’autre cellule (phagocytose) et à d’autre espèces cellulaire
d’excréter les produit de leur métabolisme ou au contraire d’incorporer les macromolécules
par endocytose.

Les fusions membranaires participent au recyclage des composants membranaires en


particulier le cholestérol. La fusion des gamètes permet le brassage génétique. La fusion
membranaire joue un rôle important dans le trafic intra membranaire.

Chap. 4 : LES TRANSPORTS

Introduction

Le caractère hydrophobe de la membrane plasmique permet à la cellule de maintenir les


concentrations de soluté différent de part et d’autre de la membrane entre le cytoplasme et
le milieu extracellulaire et entre le cytoplasme et chaque compartiment cellulaire (appareil,
RE ribosome). La séparation des compartiments définis par la membrane ne doit cependant
pas être totale et les échanges moléculaires sont nécessaires à la vie de la cellulaire. Lorsque
ces échanges ne sont pas dusaux simples phénomènesde division, on parle de transport. Les
cellules ont ainsi développées les systèmesde transport d’ions et de macromolécule faisant
intervenir des protéines membranairestel que les transporteurs, les pompes, les canaux.

1. LES MEMBRANES PERMEATIFS


1.1. Les modèles

Les transports perméatifs comprennent les transports passif, actifs et par solvant

a. Les Transports Passifs Ou Simples

Le modèle de transport ne nécessite pas la consommation d’énergie est plus rapide


qu’une simple diffusion. Il égaleles concentrations de part et d’autre de la membrane et se
fait dans le sens de gradient de concentration. Du fait que les molécules biologiques sont
pour la plupart polaire, leur simple diffusion à travers la membrane est lente. Pour de
nombreuses substances les protéines membranaires assurent leur diffusion à travers la
membrane.

Condition des transports passifs

Le groupement des substances à travers la membrane est conditionnée par :

 La taille des molécules la vitesse de pénétrationest inversement proportionnelle au


volume de substrat. Plus une molécule est volumineuse, plus la vitesse de
pénétration à travers la membrane est lente.
 Le coefficient departition. C’est le rapport de solubilité dans les lipides sur solubilité
dans l’eau. La pénétration
 est meilleur lorsque ce rapport estélevé. Ce rapport est élevé avec les molécules
solubles.
 Gradient de concentration la vitesse de condition d’une substance à travers la
membrane est fonction de la différence de concentration de part et d’autre de la
membrane.

1.2. Transports par médiateur ou transport facilité

Le transport de certaines substances s’effectue :

- Par une perméabilité : c’est le cas du glucose et de certaines protéines.


- Par les ionopores qui sont généralement des antibiotiques transporteurs.

Les ionopores sont composés par synthèse à partir de certain microorganisme et


augmentent la perméabilité de la membrane à certains ions. Dans la diffusion facilitée, il y a
un transporteur membranaire d’où sa possibilité de saturation. Il n’y a plus de
proportionnalitéentre le flux et le gradient de concentration. La solubilité sous-tend
l’existence d’un nombre limité de site capable se combiner réversiblementavec le substrat
avant la traversé

Mécanismes de translocation

La translocation pour un transporteur donné peut s’effectuer in différemment dans


les deux sens ; ce phénomène est appelééchange de diffusion. Il se manifeste par le fait que
le flux d’une substance vers in compartiment donné se trouve accéléré par la présence des
compartiments d’une certain concentration des substances transporté le transporteur
modifié se caractérise par une haute spécificité de substrats. Par exemple le L-glucose n’est
pas transporté alors que le D-glucose est rapidement transporté à l’intérieur des hématies.
Le transport médié est température et pH dépendent.

Aspect de la symétrie entre le transporteur et le soluté


Les propriétés des transports médié ; c’est-à-dire sa durabilité, possibilité d’inhibition
compétitive, spécificité vis-à-vis du substrat, pH température, permettent d’assimiler la
symétrie de cette diffusion à une réaction de type enzyme substrat lorsqu’il existe un seul
substrat à transporter l’équation de Richa Elis et Rententdécrit le flux net de l’extérieur vers
l’intérieur.

Fn=Fmax X concentration externe/km + concentration externe

Fn en mol/L/s/cm

Fmax= flux maximal du soluté lorsque sa concentration est à saturation

Km est la constant Richa Elis qui provoque un Flux= ½ flux max et elle se donne en
mol/L, on parle aussi de demi saturation plus km est élevé, moins le transport est efficace.

Propriétés de transport par diffusion facilité

- La saturabilité : la quantité de substance qui peut être transporté à travers la


membrane dans un temps donné est limitée. Ce qui signifie qu’il y un nombre
limité de site accepteur d’une substance donné. Cette limite est le transporteur
max. (Tm)
- La spécificité : c’est d’être vis-à-vis du substrat à transporter.
- Inhibition compétitive : il existe une inhibition compétitive de certains transports
facilités. Plusieurs substances voisines peuvent entrer en compétions pour
traverser la membrane grâce au même transporteur. Si le site de liaison peut être
occupé par plusieurs groupes de molécule, la quantité de chacune delle
transporté dans un temps donné sera moindre que si elle existait isolement à
même concentration
- Le pH : la diffusion facilitée est pH dépendant et les inhibiteurs d’enzymes
annulent le transport facilité
- La diffusion facilitée est température dépendante
- La nécessité d’un transporteur
- Se fait suivant le gradient de concentration
1.3. Transport Par Solvant

La membrane est essentiellement caractérisée par une double couche lipidique


hydrophobe. La perméabilité aux substances hydrosoluble et à l’eau est due aux
groupements temporaires des protéines intra membranaires assurant le transport. Les
substances dissoutes peuvent être entrainées lors du passage de l’eau à travers la
membrane. On parle aussi de solvant drag.

Caractéristique de transport par solvant

La quantité de matière dissoute transporté dépend :

- Du débit de l’eau c’est-à-dire quantité d’eau par unité de temps qui va traverser
la membrane
- La concentration de la matière
- La facilité de traverser les pores de la membrane

1.4. Transports Actifs

C’est un processus qui per de réaliser de part et d’autre de la membrane un équilibre


asymétrique et qui fonction même contre le gradient de concentration. Il y a une
interaction entre la molécule transportée et une ou plusieurs protéines membranaire. La
cellule fourni une énergie au transport actif. L’énergie va soit accéléré la fixation sur le
site de récepteur soit la traverser soit entrainer la libération du site soit les trois étapes à
la fois. Ceci signifie que l’on augmente la vitesse et modifie le km.

Aspect énergétique

Le système de transport met en jeu le system de variation d’énergie ou enthalpie libre.


La variation d’énergie

DG=RTlnC1/C2 + ZFDV

Z = valence

F= constante de faraday

DV= potentiel électrique

DG est l’énergie nécessaire pour transporter une molécule d’un compartiment à l’autre.

Si pour le transport d’un compartiment un à deux 1à2

 DG<0 le transport est spontané et peut être passif


 DG>0 le transport n’est pas spontané. C’est le cas ou T1>T2 (C1>C2)
 DG=0il y a équilibre entre les deux milieux

On peut utiliser l’hydrolyse d’une molécule d’ATP qui libère 7kcal.

Caractéristique du transport active

- Le transport actif est saturable c’est-à-dire un transport maximal peut être


déterminé. Ex : le transport du glucose
- Ils existent plusieurs possibilités. Certaine substance à structure chimique
analogue peuvent se transformer en un system
- Le transport actif est perturbé par absence d’apport d’énergie
- Le transport actif suit la cinétique de Michaelis et Mentent
- Il existe la spécificité de la présence de molécule transporté.

Exemple du glucose

Le transport actif glucose dépend des perméase glucidique spécifique de l’ATP et du


Na+. L’énergie fournie par l’ATP n’est pas directement couplée au transporteur. Le transport
est couplé à un flux de de gradient électrique T.

Etude de la face

La concentration du milieu intérieur dans lequel est Na+ est faible alors que celle du
milieu extérieur dans lequel est le Na+ est élevée. Pour l’ion Na+ les pompes de diffusion et le
forces électrostatiques agissent dans le même temps tendant à faire entrer les Na+ dans la
cellule. De par la taille de diffusion, la membrane cellulaire devrait constituer une barrière
cependant les travaux de Hodgkin et Keynes ont montré que cette barrière membranaire
n’est pas infranchissable. Ils ont étudié le comportement de la membrane d’une fibre géante
de calamar dans un milieu renferment du Na+ radioactif. Au cours d’un certain temps ils ont
constaté que le Na+ radioactif pénétrait en faible quantité dans la cellule à une vitesse de 10-
12mol/cm2/s : c’est la vitesse de diffusion de l’ion Na+ dans la cellule. Si un tel passage se

maintenait constant, il devra au cours d’un temps provoqué une diminution du potentiel de
repos de la fibre et une modification dans le contenu ionique de la fibre, or il n’en est rien.
Par la suit la fibre ayant pris du Na radioactif étais placé dans un milieu de convenance du Na
normal. On constatait que le milieu devenait radioactif au bout d’un certain temps. Il fallait
donc admettre que le Na radioactif est sorti de la fibre contre son gradient de concentration
donc grâce a un mécanisme de transport actif. Il s’agit donc du transport actif du Na du
milieu intracellulaire vers le milieu extracellulaire qu’on a appelé pompe à Na.

Transport Actif

Les phénomènes de transport actifs sont liés au métabolisme. Cette preuve a été
donnée par Hodgkin et Keynes ; ils ont utilisé l’agent inhibiteur du métabolisme qui est le 2,4
dinitrophénol. Le 2,4 DNP rompt l’oxydation entre le couplage et la synthèse d’ATP.
L’expérience montre que pendant une minute il y a baisse de la sortie de Na+ et cette baisse
est constante avec le temps. Lorsqu’on ajoute un inhibiteur, l’on observe une chute ce qui
signifie que l’inhibiteur à considérablement ralenti la sortie du Na+. La conclusion est que la
sortie du Na+ est lié au métabolisme cellulaire. De cette sortie est arrêté si on parle d’une
températureou le métabolisme est impossible.

La sortie du Na+ est directement liée à l’énergie métabolique. L’influence de la


température suggère la mise en jeu des mécanismes enzymatiques. On injecte les
substances contenant les liaisons compactes riches en énergie ; ceci montre que la pompe à
Na est un phénomène actif lié à l’énergie métabolique.

La pompe a potassium

Tout comme pour le Na, l’utilisation du K radioactif relève d’une pompe à K+. Une
entrée de K+ compense la fuit du K+. C’est donc contre le gradient de potentiel chimique.
Cette entrée de K+ est également assuré par un transport actif. La pompe à Na et à K
fonction de façon couplée. La concentration externe en K+ inclut la sortie active de Na+ qui se
réduit à 30% de sa valeur lorsqu’il n y a pas de K dans le milieu

La pompe à Na+, K+

La membrane plasmique de presque toutes les cellules animales contient une pompe
Na+, K+ qui fonction comme un anti port et pompe activement du Na vers l’extérieur et du K
vers l’intérieur de la cellule contre le gradient de concentration. Le gradient de
concentration de Na et K maintenu par la pompe Na+, K+ sont responsable non seulement
du potentiel membranaire de la cellule mais aussi du contrôle du volume cellulaire et de la
commande du transport actif des Oses et des acides aminés. Pur se faire cette pompe
consomme plus d’un tiers de besoin énergétique de la cellule animale. En effet l’action
inhibitrice sur l’ATPase d’un inhibiteur de la pompe fourni un indice important sur la relation
entre cette ATPase et la pompe Na+, K+. Le phosphate libéré sert à la phosphorylation du
transporteur. La phosphorylation de la molécule transportée a lieu du coté où celle-ci est en
faible concentration et entraine le changement de la conformation du transporteur tel que
les substrats qui se trouve exposé du côté de la membrane où la concentration est la plus
forte. Ce changement de conformation permet la déphosphorylation c’est-à-dire le
détachement du phosphate. Cette perte du phosphate est associé à la réduction de l’affinité
des sites différent des liaisons de sorte que le substrat est libéré du coté de plus forte
concentration. Le transporteur reprend alors sa forme initiale. L’ATP est utilisée dans le cycle
Phosphorylation-déphosphorylation du transporteur. Il sert à modifier l’affinité des sites de
liaison des transporteurs.

Remarque : le transport de Na et de K est étroitement couplé à l’hydrolyse de l’ATP


de sorte que l’un ne peut avoir lieu sans l’autre. Le transport ionique et l’hydrolyse de l’Atp
ne peut avoir lieu que si les ions Na et l’ATP sont présent à l’intérieur de la cellule et les ions
K à l’extérieur. Pour chaque molécule d’ATP hydrolysé 3 ions Na sont expulsé et 2 ions K sont
accumulés

Rôle de l’ATPase Na+, K+ dans le contrôle du volume cellulaire

Puisque l’ATPase Na+, K+ pompe 3 ions Na vers l’extérieur pour chaque 2 K vers
l’intérieur, elle est électrogène c’est-à-dire qu’elle tend à engendrer un potentiel électrique à
travers les membranes plasmique dont l’intérieur est chargée positivement par rapport à
l’extérieur contribuant ainsi au développement du potentiel membranaire. L’ATPase Na+, K+
sert également à régler les volumes cellulaire car elle control la concentration des solutés à
l’intérieur de la cellule et par conséquences les forces osmotiques qui tendrait à faire gonfler
ou rétrécir la cellule. Les macromolécules enfermées à l’intérieur de la cellule exercent une
pression osmotique sur la membrane plasmique. Par ailleurs ces macromolécules étant pour
la plupart chargées sont nécessairement accompagnées d’ion de charge opposée. Cette
pression appliqué au niveau de la surface interne de la membrane est contre balance par la
pression osmotique dû aux molécules du liquide extracellulaire principalement le Na+ et le Cl-
toutes fois les ions Na et Cl ont tendances à pénétrer dans la cellule dans le sens de gradient
de concentration en bouleversant l’équilibre et en provoquant le gonflement de la cellule.
L’ATPase Na+, K+ résout ce problème elle pompe directement hors de la cellule l’ion

Na qui s’infiltre et empêche en même temps l’entrée des ions Cl en maintenant à


l’intérieur de la cellule un potentiel négatif qui neutralise l’effet du gradient de
concentration du Cl.

Une pompe électrogène est une pompe ionique dont le fonctionnement


s’accompagne d’un transport de charge nette à travers la membrane.

Principaux rôle de Na+, K+

- Interviens dans le gradient de concentration de Na et de K entre 2 faces de la


membrane plasmique. Ces gradients sont essentiels notamment dans la
production des impulse électroniques des nerfs et des muscles
- contrôler le volume cellulaire en réglant la concentration de de Na dans la cellule.
Ce qui minimise le prénomme osmotiques qui indiquent l’augmentation ou la
diminution des volumes cellulaires.

Dans le transport des molécules porteuses transfert les molécules et des ions contre
le gradient de concentration ou électrique.

Les transports doivent consommer de l’énergie pour fonctionner. Cette


consommation de l’énergie est apportée de deux manières :

- le transport actif primaire utilise l’énergie libéré par l’hydrolyse de l’ATP


- le transport actif secondaire utilise l’énergie libéré lors du groupement passif
d’un substrat pendant son transfère le long du gradient électrochimique pour
transporter une autre substance contre le gradient de concentration.

Par ex les systèmes de Co transport des sodiums couple la diffusion du Na dans les
cellules intestinales avec le transport du glucose. L’absorption du glucose peut ainsi
continuer si sa concentration est plus élevée dans la cellule. L’étape du Co transport est le
même, ne consommant pas de l’énergie mais ces système dépendent finalement de la
captation active du Na vers l’espace extracellulaire pour les Na+, K+ ATPase, enfin de
maintenir le gradient de diffusion du Na dans la cellule. L’ion Na+ et glucose se lient à une
protéine spécifique de transport et pénètre ensemble dans la cellule. L’énergie intervient au
niveau de la pompe Na, K ATPase pour pousser les Na+ hors de la cellule.

2. Modèles élémentaires de transport


2.1. Type uni port

Lorsque le transporteur véhicule un ligan d’un côté de la membrane à l’autre, c’est un


système uni port. Certaines protéines de transport sont comme des Co transporteurs : ou le
transport d’un soluté est simultané ou consécutif d’un autre soluté. Soit dans la même dans
ce cas c’est le symport ou dans la direction opposée (antiport)

2.2. Type symport

Il peut avoir transport actif ou électrochimique d’un soluté a un compartiment 1 vers un


compartiment 2 couplé avec un transport passif d’un soluté d‘un soluté de 1-2 donc sans
énergie supplémentaire. C’est un symport et il faut absolument deux molécules pour qu’il y
ait transport. Un exemple est le Transfer d’ion H ou il faut une énergie et en même temps un
autre ion A-.Le transport actif de certain Oses et acide aminé dans la cellule.

Généralement l’ion transporté est le Na+. Le couple est propulsé à travers la membrane
plasmique par le gradient de Na+. C’est le cas du symport glucose Na+ pour les cellules
intestinales, ou le gradient électrochimique du Na+ entraine le glucose à l’extérieur de la
cellule.

2.3. Le type antiport

L’antiport est un phénomène passif. Il ya un uni port actif donnant en permanence un


flux de soluté d’un côté vers l’autre. Si pour que le transporteur retourne il faut qu’il soit
chargé, il y a alors un contre flux du coté interne vers le coté externe. On part contre le flux
du transport de soluté du coté interne vers le côté externe. C’est un contre flux permanent
par antiport et qui ne requiert pas l’énergie. Ceci veut dire que pour un phénomène actif on
a un contre phénomène passif.
Chap. 5 LES FONCTIONS MEMBRANAIRES

INTRODUCTION

La membrane plasmique est une barrière dont la perméabilité est sélective et qui assure
les échanges cellulaires. La membrane joue un rôle essentiel dans la pénétration des
substances dans la cellule, dans la réception d’info avec transmission dans la cellule.

1. Les Echanges Membranaires

Le mouvement des substrats au niveau de la membrane dépend de la taille et de la


liposoluble des petites molécules, les ions. Les substances de faible poids moléculaire
peuvent traverser la membrane par diffusion ou par transport perméatifs (transport passif,
actif ou par solvant). Les substances du haut poids moléculaires traversent la membrane par
transport ocytociques.

1.1. La diffusion

Mouvement des molécules d’un endroit à un autre par la mobilité thermique et au


hasard. Les molécules des gaz ou des ions en solution sont en état de mobilité aléatoire à
cause de leur énergie thermique.

La diffusion des substances est le mouvement net des molécules depuis les zones de
forte concentration vers les zones de moindre concentration.

La vitesse de diffusion est fonction de la température et de la masse molaire.

 Caractérisés

En s’opposant à la libre circulation des substrats, la membrane plasmique constitue une


barrière de diffusion. Le comportement de cette barrière est dû à l’hydrophobie crée par les
lipides. Les molécules hydrophobe passe assez bien et les molécules hydrophiles très peu.
Dans la diffusion intervient en plus de la taille et l’hydrophobie la forme et parfois
l’ionisation de la molécule. La diffusion d’une substance est un processus de transport
fondamental. Elle peut se produire lorsqu’il existe un gradient de concentration : qui est les
différences entre les concentrations de deux régions contigües.

La concentration étant la quantité de substance soluble rapportée dans un volume de


liquide dans lequel elle est dissoute. Chaque fois qu’il existe un gradient de concentration
entre deux parties d’une solution, la mobilité thermique tend à abolir ce gradient et à
réduire la distance des molécules. Comme conséquences de cette mobilité ; les molécules de
la zone de forte concentration passeront à la zone de faible concentration. Certaines
molécules se déplacent dans le sens inverse mais à une plus faible fréquence. Il résulte un
flux net de la zone de forte concentration à la zone de faible concentration jusqu’à
disparition du gradient de concentration.

Il existe un équilibre statique. La dispersion étant symétrique, il y a autant se molécule


qui quitte l’espace A que des molécules qui arrive. Ainsi à l’équilibre le flux sera exactement
le même dans les deux sens. C’est le flux qui détermine le gain net de molécule par le
compartiment B ; et la perte nette de molécule par le compartiment A. plusieurs propriétés
de la diffusion ont été identifiées :

- Deux flux unidirectionnels de sens opposés d’un compartiment à l’autre et


visversa
- Le flux net qui est la différence entre les deux flux unidirectionnelle. Son sens est
celui du flux le plus important
- La direction et l’amplitude du flux net sont déterminées par le gradient de
concentration donné, l’amplitude du flux net est fonction de plusieurs zones de
facteurs :
 La température : à température élevé plus grande sera la vitesse de mouvement de
molécule et plus grande sera lu flux.
 La masse de la molécule : les molécules grandes comme les protéines ont une faible
vitesse de diffusion par rapport aux petites molécules et donc un flux plus réduit
 Le milieu dans lequel la diffusion à lieu : les collisions sont plus étanches dans l’eau
que dans les gaz donc la diffusion est plus importante dans les gaz par rapport à
l’eau.
 La surface : plus la surface entre deux est grande région est grande plus sera l’espace
disponible par la plus grande sera la diffusion du flux net.

La loi des diffusions des gaz et des solutés est décrite par les lois de Frick. D’après cette
loi la quantité de substance que diffuse par unité de temps est proportionnelle au coefficient
de diffusion ‘’d’’, à la surface d’échange ‘’A’’ et au gradient de concentration qui est :

dc/dx=DC et inversement proportionnel au trajet de diffusion. La formule de Frick

Fn=Q/t=-(dS/e)XDC S=surface, d=coefficient de diffusion, e=épaisseur de la


substance, DQ=la quantité de soluté qui travers pendent un temps t,

Le signe (-) indique que le flux est dirigé de la région de plus forte concentration vers la
région de plus faible concentration. La vitesse avec laquelle une molécule travers un plan est
proportionnelle à la différence de concentration de part et d’autre de ce plan. Lorsque la
diffusion s’effectue à travers une membrane biologique, la formule de Frick s’écrit :

Fn=-(dS/x)XDC dans cette formule Fn est n mol/s, d=cm2/s, S=cm2, X=cm


La perméabilité se définit comme la constante de diffusion par unité de d’épaisseur de la
membrane. Elle est fonction du type de molécule, de la masse moléculaire, de la
température et les caractéristiques de la membrane à travers laquelle la molécule diffuse.

La diffusion à travers la membrane plasmique

Comme la membrane comprend principalement une bicouche phospholipidique, les


molécules non polaires et liposolubles peuvent facilement la traverser. Elle présente donc
par une barrière de diffusion les molécules non polaires telles que l’eau, l’oxygène ou les
hormones stéroïdes (cholestérol)

Les molécules de faible poids moléculaire traversent facilement la membrane. Les


molécules polaire de masse plus grande comme le glucose ne peuvent traverser la bicouche
lipidique et ont besoin des transporteurs protéique spéciaux pour franchir la membrane. La
partie phospholipide de la membrane est imperméable aux ions inorganiques (Na+, K+). Le
passage le passage de ces ions à travers la membrane peut être permit par des minuscules
canaux ioniques à travers la membrane. Ces canaux formés par quelques-unes des protéines
intégrées qui traversent la membrane plasmique

La vitesse de diffusion est fonction de la taille des molécules et de sa solubilité dans les
lipides. En général plus une molécule est petite et plus elle liposoluble plus elle diffuse
rapidement à travers la membrane plasmique. Les molécules polaires non chargées diffusent
également rapidement si elles sont assez petites. Ex le CO2, l’éthanol, urée traversent
rapidement, le glycérol moins rapidement et le glucose plu difficilement.

L’eau traverse très rapidement dans les bicouches bien que les molécules les molécules
d’eau soit relativement insoluble dans les lipides. Ceci est dû au fait que les molécules d’eau
sont très petites et non chargées de plus la structure dipolaire de la molécule d’eau lui
permet de traverser avec une certaine rapidité les groupements polaire lipidique de la
bicouche.

La bicouche lipidique imperméable à toutes les molécules chargées quel que soit leur
charge et le degré de l’hydratation de ces molécules leur empêche de pénétrer dans la phase
hydrocarbonée de la bicouche lipidique.

1.2. Flux, Osmotique et Filtration

Flux membranaire

La perméabilité de la membrane cellulaire par les molécules dépend de leur taille, forme
et degré de solubilité dans les lipides. La membrane biologique peut être perméable pour
une molécule et pas pour d’autre. On dit qu’elle est sélective ou hémiperméable. Si en plus
une membrane fait intervenir certains constituants de sa structure pour faire passer
certaines molécules et pas d’autre, on parle de membrane sélectivement perméable.

Il y aura un flux de diffusion de 2 vers 1 et un flux de soluté de 1 vers 2. Lié au gradient de


concentration. Il dépend de la température qui joue sur l’agitation moléculaire, du diamètre
des particules et de la viscosité du solvant. Si le solvant est l’eau, on aura un flux
hydrostatique qui est l’osmose c’est-à-dire le flux qui aura du compartiment 2 vers 1. Pour le
soluté

F1/2-F2/1=Fn

Ce flux net est chargé du compartiment le plus concentré vers le compartiment le moins
concentré (de 1 vers 2). Fn est calculé à l’aide de l’équation de Frick qui est

Fn= -(DS/e)XDC

Le coefficient de diffusion D dans la formule de Frick dépend de la masse, de la molécule,


de sa forme et de la viscosité du solvant et de la température.

Osmose

C’est la diffusion nette de l’eau le long de son gradient de concentration. C’est une
propriété particulière de l’eau qui fait qu’elle diffuse en même temps que les substances
dissoutes. Si les deux A et B contenant des solutions sont séparés par une membrane
hémiperméable ne laissent passer que de l’eau, celle-ci va diffuser de part et d’autre de la
membrane. Si on place une solution de colloïde non disponible dans l’un des compartiments
(protéine, glucose) avec la concentration [A]> [B]l’eau va diffuser de B vers A. le milieu B
moins concentré que A est dit hypotonique alors que A est hypertonique.

L’osmose est le mouvement net de l’eau de son milieu le plus concentré vers le milieu le
moins concentré dû à la différence de concentration en soluté. Si le gradient de
concentration est nul il y a isotonie. Les deux compartiments A et B ont alors la même
concentration et la diffusion d’eau est imperceptible. Du milieu le plus concentré s’exerce
une pression dirigée vers le milieu le moins concentré qui aurait le but de maintenir
l’équilibre afin d’eau de B vers A : c’est la Pression Osmotique. On parle de pression
hydrostatique lorsque la force développée est dû au flux d’eau. La pression exercée permet
d’équilibrer la force hydrostatique et annuler le flux de l’eau.

La pression osmotique d’une solution correspond à la pression qu’il faut appliquer à


cette solution pour empêcher l’entrée d’eau pur à travers une membrane qui ne serait
perméable seulement à l’eau.la pression osmotique correspond ainsi à l’inverse de la force
qui pousse l’eau à diffuser d’un compartiment à l’autre. La pression osmotique qui provoque
le mouvement d’eau obéit seulement à la loi de Van’t Hoff sur les gaz parfait et tendue
seulement aux solutions diluées. Cette loi est
ΠV=nRT

Π est la pression osmotique exprimé en pascale

V volume du compartiment chargé en soluté

n l’osmolarité du soluté c’est-à-dire nombre de particule en solution en mol

R constante des gaz parfait = 8,31 J/mol/k

T température absolue en degré k

Si la pression osmotique est proportionnel au gradient de concentration rapporté a des


sujets osmotique Π1 et Π2, la différence de pression sera

DΠ= Π2–Π1= RTDC c’est-à-dire Π=RTC= nRT/V

DΠ= nRT/V2 – nRT/V1= RTC2 – RTC1 = RT(C2 – C1) = RTDC

DΠ ou différence de pression osmotique est directement proportionnel à la différence


d’osmolarité de la solution. Un exemple est le flux osmotique de l’eau.

Hémolyse en milieu hypertonique

La variation du volume peut être suivie en mesurant du volume du culot d’hématie au


volume total après centrifugation. Ce rapport est appelé hématocrite. Dans le cas où le
soluté ne traverse pas la membrane, le flux d’eau est :

Fn= – P0SDC

P0 en cm/s= perméabilité de diffusion ou le coefficient de perméabilité osmotique de la


membrane ou coefficient de filtration. P0 est toujours > au coefficient de diffusion

S en cm2

La perméabilité de diffusion serait une diffusion de molécule d’eau à travers la


membrane avec une nécessité pour les diverses molécules de franchir la barrière de
diffusion.

La perméabilité osmotique ferrait appel à l’existence de corps ou de canaux


membranaire semblable à ce que l’on rencontre dans les transports ou écoulement
massique d’eau. La vessie pour la peau des amphibiens perméable à l’eau dans les
proportions variables selon les conditions du milieu dans lequel elle se trouve est très
fortement perméable ou pas en fonction de la température et de certains hormones tel que
l’ocytocine.

Fn = - (DS/n) ×ΔC avec D le coefficient de diffusion (cm/s)

= - P0SΔC P0 le coefficient de perméabilité (cm/s)


P0= D/x x épaisseur de la membrane en cm

Filtration

Passage de liquide à travers une membrane en raison de la différence de concentration


donc de pression des deux côtés. Ce liquide ou solution est constitué d’eau qui est le solvant
et de substance dissoutes ou solutés aux quelles la membrane est perméable.

Si l’osmose a une grande importance dans la répartition de l’eau entre le sang et les
autres espaces extracellulaire, la filtration intervient dans la plupart des échanges capillaires.

Soit deux compartiment A et B renfermant une solution aqueuse ; si l’on considère qu’il
n y a pas de gradient de concentration c’est-à-dire C1=C2 si on applique à une pression P ; Il
s’établit un flux de solvant de A vers B. C’est un tel passage que l’on appelle filtration,
exprimé en débit volumique

F0=K0S (PB – PA)

K0= coefficient de filtration

PA et PB = pression hydrostatique

F0 = filtration en m3/s

S surfaces de l’eau, surtout au niveau des capillaires.

1.3. Equilibre de Gibs Donnand

Avec une membrane perméable séparant deux compartiments A et B contenant deux


solution ioniques et un anion non diffusible, dans l’un des compartiments. Gibs et Donnand
ont montré qu’à l’équilibre chaque solution sera électriquement neutre : 1ere loi de
neutralité qui stipule que la charge des anions égale la charge des cations dans chaque
compartiment.

La deuxième loi est la loi d’action de masse ou le produit des ions diffusibles qui stipule
que le produit des ions diffusibles des compartiments de part et d’autre de la membrane
sont égaux

D’après la première loi :

1 : [Na+]A= [Cl-]A et [Na+]A = [Cl-]B

D’après la deuxième loi on aura

2: [Na+]A×[Cl-]A = [Na+]B×[Cl-]B
D’après la première loi :

1:[Na+]A = [Cl-]A + [P-]A

2: [Na+]B= [Cl-]B

D’après la deuxième loi

[Na+]A×[Cl-]A=[Na+]B×[Cl-]B

Lorsque l’un des ions reste confiner dans un compartiment, il s’installe un équilibre dit
de Donnand. L’effet Donnand est important pour la distribution des ions diffusibles. C’est le
cas par exemple du plasma riche en protéines anionique et les liquides interstitielles qui
renferment peu de protéine. L’ion non diffusible va influencer la distribution des ions à
travers la membrane. On a la première loi :

[Na+]A = [Cl-]A + [P-]Aet [Na+]A×[Cl-]A = [Na+]B×[Cl-]B

La deuxième loi :

[Na+]A×[Cl-]A=[Na+]B×[Cl-]B d’où [Na+]A>[Na+]B

[Na+]A/[Na+]B =[Cl-]B /[Cl-]A[Cl-]A<[Cl-]B

Entrainant

[Na+]A+[Cl-]A + [P-]A> [Na+]A+[Cl-]A [Na+]A>[Cl-]A

La concentration de [Na+]A dans me compartiment A est plus importante qu’elle ne l’est


dans le compartiment B. donc la présence en ion non diffusible permet de maintenir un
déséquilibre en ion Na+ dans l’un des compartiments.

Si l’on admet dans un compartiment du KCl dans l’autre P-le KCl se transforme en K+,Cl- et
dans l’autre nous avons toujours le P-.

Ici on a les protéines et une centaine d’autres espèces tel que les anions etc… les
protéines sont liées à d’autres ions.

KP=protéine liée à un ion.

A l’état final, si on suppose que l’ion K+ et Cl- ont traversé la membrane pour assurer
l’état d’équilibre, on aura un équilibre lorsque le produit des concentrations des ions
diffusibles est le même dans chaque compartiment c’est-à-dire

[Cl-]A× [K+]A=[Cl-]B×[K+]B
Si on donne les valeurs des concentrations des compartiments, on peut trouver la valeur
qui a migré pour établir l’équilibre Donnand.

[K+]B=B ; [Cl-]A= A ; a = la quantité de substance ayant migrée.

On aura donc [a×(A+a)] = [(B–a) ×(B–a)]

= aA+a2= B2 – 2aB + a2

Pour [K+]A=A ; [Cl-]B= B

On aura : aA = B2 – 2AB, aA + 2aB = B2

= a(A + 2B) =B2donc a = B2/(A+2B)

La diffusion se fait de seulement de B vers A

 Cl est très concentré dans B et n’existant pas dans A, diffuse donc de B vers A selon
son gradient de concentration. Pour rétablir l’équilibre chimique.
 K+ migre pour établir l’équilibre électrostatique.

La pression osmotique à travers la membrane qui s’exprime par la relation π=RTΔC

ΔC = différence de concentration molaire des deux côtes

Π= RT[(B – A) × (B – a) – a(A+a)]

Conclusion

Les particules diffusibles provoquent une inégalité de concentration des ions de


chaque protéine de la membrane de telle sorte qu’il en résulte un gradient de concentration
ce part et d’autre de la membrane. Au niveau cellulaire dans les solutions des ions diffusibles
et non diffusibles, les ions non diffusibles se comporteront de cette façon :

- Si l’effet Donnand s’applique ils vont entrainer la création d’un champ


électrostatique puisque les ions diffusibles seront à concentration différentes de
part et d’autre de la membrane.
- Si l’effet Donnand ne s’applique pas les ions non diffusible vont continuer à
accroitre la pression osmotique puisque les autres ions seront en équilibre à la
même concentration de chaque côté de la membrane.

La distribution inégale des ions diffusible entre la cellule et les liquides


extracellulaires est à l’origine de la différence de potentiel électrique qui existe de part et
d’autre de la membrane.
1.4. Equilibre Ionique Ou Gradient De Potentiel Electrochimique.

D’après la relation Donnand i a été observé que chaque ion en solution est soumis à deux
systèmes de force :

- La force de division
- La force électrostatique

Ces deux forces en sens inverse qui peuvent à la limite s’équilibrer. De puissante force de
diffusion auront tendance à transporter un ion du côté le plus concentré vers me côté le
moins concentré. Par la suit le groupement de cette ion va tendre à rompre l’équilibre
électrostatique entre les deux compartiments et il en résultera une inégalité de charge
électrique qui va entrainer une naissance d’un gradient de potentiel électrique opposé au
groupement de départ de l’ion. Les pores électrostatiques équilibrent exactement les forces
de diffusion. Le potentiel auquel on arrive à ce mouvement est appelé potentiel d’équilibre.
On en déduit que pour n’importe quel ion à différente concentration de part et d’autre
d’une membrane perméable, on peut établir une différence de potentiel de signe et de
grandeur convenable entre les deux compartiments tel que l’on puisse maintenir le
déséquilibre de concentration entre les deux compartiments. La valeur de ce potentiel est le
potentiel d’équilibre.

Si l’on suppose que la membrane est uniquement perméable aux ions K+, les ions K+
auront tendance à migrer de B vers A sou l’effet de gradient de concentration, puis de A vers
B sous l’effet du gradient électrique c’est-à-dire compartiment chargé positivement vers
compartiment chargé négativement. Il s’établit alors un équilibre dynamique tel que
gradient électrique égal au gradient chimique mais de sens contraire. La différence de
potentiel de membrane est appelé potentiel d’équilibre pour l’ion considéré. On déterminer
la du potentiel électrochimique qui en résulte. Cette valeur est donnée par l’équation de
Nerst :

Em=ExRT/(ZF)×lnCext/Cint

Em= potentiel membranaire

Ex= potentiel d’équilibre de l’ion x

Z= valence de l’ion considéré

F= charge électrique d’une équivalence ou Faraday = 96500C (coulomb)

Pour le potentiel électrochimique, on peut distinguer plusieurs cas de figure :

- Le potentiel a une valeur définie : si les charges électrostatiques agissent dans le


même sens que les forces de diffusion, les deux potentiels vont s’additionner
- Si les deux forces sont de signe contraire on aura soit deux forces inégales, soit
deux forces égales de signe contraires.
- Si elles sont inégales de signes contraires, il y aura déséquilibre entre les deux
compartiments et il en résultera le passage d’un compartiment vers l’autre.
- Si elles sont de signe contraire mais le égales, le potentiel électrochimique
s’annule et on retrouve le potentiel d’équilibre.

La force de diffusion : correspond au travail à fournir pour faire passer d’un ion d’un
compartiment C1 à C2

Tc=RTln(C1/C2)

Le travail électrique Te=ZEF

Z = electrovalence

F = faraday 96500 C/mol

E = voltage transmembranaire

A l’équilibre le travail osmotique égal au travail électrique c’est-à-dire

ZEF= RTln(C1/C2) ou Tc= Te.

On peut de se faire définir la valeur du potentiel transmembranaire (E)

E = RTln(C1/C2)/ZF qui est l’équation de Nerst

Pour un ion donné, il existe toujours une différence de potentiel tel que les forces de
diffusion équilibre les forces électrostatiques d’où l’existence des phénomènes électriques
au niveau de la cellule.

Chap. 6 : LES TRANSPORTS CYTOTIQUES

Les transports cytotiques sont les mécanismes par piliers d’échanges qui permettent
à la cellule d’ingérer ou de se débarrasser d’une substance qui reste sous emballage
membranaire. Ceci se fait grâce à un jeu de déformation et de fusion de la membrane. La
cytose est un mécanisme de transport actif complètement différent. Elle comprend la
formation avec consommation de vésicule intra membranaire qui se détache ensuite par
étranglement de la membrane plasmique ou des organites cellulaires. Grace à la cytose, les
macromolécules (protéine, lipides, nucléotides, polysaccharides) peuvent franchir la
membrane cellulaire et pénétrer dans la cellule (c’est l’endocytose) ou sortir (exocytose)

I. L’endocytose
Regroupe les phénomènes liés à la pénétration des particules solides ou liquide dans
le cytosol par invagination de la membrane. Les cellules animales invaginent les morceaux de
leur membranes plasmique pour former les vésicules d’endocytose. Ceci leur permet
d’ingérer soit les liquides extracellulaire ou des solutés : c’est la phagocytose en phase
liquide ou pinocytose, soit les particules solides : c’est la phagocytose.

1. La pinocytose
a. La macro pinocytose

C’est le cas de la capture d’une gouttelette liquide qui peut se faire de deux façons :

 Par rebattement d’une lame ectoplasmique sur les gouttelettes liquides ensuite par
fusion avec la membrane pour former une ou deux vacuoles contenant des
gouttelettes de liquide
 Par invagination de la membrane plasmique avec striation étagé de l’invagination
pour former les vacuoles.

b. La micro pinocytose

La substance liquide pénètre dans l’invagination de la membrane qui se referme pour


former une micro vacuole ou vacuole de pinocytose.

2. La phagocytose

Les particules extracellulaires volumineuses comme les débris ou les organismes


infectieux sont endocytés par les cellules phagocytaires. Exemples : les macrophages, les
granulocytes. Si on considère l’exemple de la phagocytose des bactéries par les granulocytes,
elle comprend :

 L’opsonisation : les anticorps tumoraux spécifique c’est-à-dire opsomids se fixent sur


la bactérie par chimiotactisme.
 Chimiotactisme : les granulocytes sont attirés par les bactéries opsonisées ce qui
aboutit à l’accolement ou contact
 Accolement ou contact : les granulocytes émettent les pseudopodes et adhèrent à la
bactérie
 Phase rhéologique ou phase d’ingestion : l’ectoplasme envoie les prolongements qui
englobes et limitent une vacuole (phagosome) qui enferme la bactérie. La membrane
plasmique forme ainsi la membrane du phagosome.
 La digestion intracellulaire : le phagosome se transforme en phagolysosome par
fusion avec les lysosomes primaires. Il faut noter que la phagocytose est un processus
actif qui consomme beaucoup d’énergie sous forme d’ATP. Les phagosome ne sont
pas mobiles, ils se déplacent grâce à des mouvements amiboïdes en utilisant les
prolongements cytoplasmiques qui forment les pseudopodes.

3. Mécanisme de l’endocytose
a. Rôles des microfilaments.

Les microfilaments d’actine sous membranaire immobilisent les membranes adhérant à


la particule. Il y a blocage de la pompe Na+d’où une augmentation de la concentration
intracellulaire de Na+ provoquant une dépolarisation de la membrane qui libère les ions Na+
par le réticulum endoplasmique. Le Ca provoque la combinaison de l’actine et de la myosine.
L’actomyosine attaché à la surface interne de la membrane se contracte et provoque
l’invagination qui se referme sur les particules adhérentes à la membrane.

b. Endocytose spécifique ou par intermédiaire de récepteur

Ce type d’endocytose requière la présence des récepteurs sur la face externe de la


membrane cellulaire. Ainsi, la phase de reconnaissance du substrat susceptible d’être
internalisé fait intervenir les récepteurs spécifiques. La membrane plasmique avant
l’endocytose ou celle-ci se produira se recouvre sur sa face externe d’un réseau pentagonale
de clathrine. Les zones de dépression prennent un aspect hélicé. Dans ces zones viennent se
placer des récepteurs spécifiques de la substance à la destination endogène. Le passage de
la substance dans le cytoplasme est lié à sa fixation obligatoire sur son récepteur. Les
récepteurs spécifiques se localisent spontanément dans les dépressions hélicées ou le
couplage de récepteur-ligand pourrait se faire à n’importe quel point pour coupler ensuite
vers les zones de dépressions (qui sont encore appelé les puits). Cette endocytose s’effectue
via un récepteur et il est spécifique. Les récepteurs peuvent reconnaitre seulement certaines
substances et seule ces derniers peuvent être captées par endocytose jusqu’à l’intérieur de
la cellule. Consécutivement à l’endocytose le glycocalyx est transformé dans la cellule et il
s’en suit une fusion avec le lysosome primaire qui va digérer la substance pour former les
lysosomes secondaires.

Le captage du cholestérol est un exemple d’endocytose par récepteur. Il est transporté


par l’intermédiaire du plasma dans les glycoprotéines ver les cellules extra hépatique.

Endocytose de LDL par intermédiaire de récepteur.

Quand une cellule animale a besoin du cholestérol où la synthèse membranaire, elle


fabrique les protéines réceptrice de LDL et les insèrent dans sa membrane plasmique. La
plupart de ces récepteurs s’associent séparément avec les puits recouvert et c’est la fixation
de LDL qui induit la migration des récepteurs non associés vers les puits recouvert. Puisque
ces puits se ferment constamment pour former des vésicules recouvertes, toutes les
particules de LDL se fixant à leurs récepteurs sont rapidement incorporées. Les vésicules
recouvertes perdent leur enveloppe et fusionnent avec d’autres vésicules pour former des
endosomes. Celles-ci fusionnent à leur tour avec les lysosomes primaires pour former les
lysosomes secondaires. Ainsi les esters de cholestérol sont hydrolysés en cholestérol libre et
mise à la disposition de la cellule pour la synthèse de nouvelles membranes.

Si une très grande quantité de cholestérol s’accumule dans la cellule, celle-ci provoque à
la fois l’arrêt de la synthèse de cholestérol propre à la cellule de sorte qu’il y ait moins de
cholestérol et la celule en absorbe moins.

4. Contrôle de l’endocytose

L’endocytose peut être inhibé par certaines substances et induites pars d’autres. Par
exemple : la pinocytose des cellules thyroïdiennes dépend d’un contrôle membranaire.

La cytochalasime ralentit ou interrompe la phagocytose et la pinocytose en inhibant


les fonctions des microfilaments.

Le dinitrophénol inhibe l’endocytose par utilisation de la phosphorylation oxydative.


L’endocytose se normalise sans induction dans toutes les cellules pour assurer le blocage des
réserves cellulaires et ainsi le transcrit des molécules à travers différent niveau cellulaires.

L’endocytose induite est en fait toxique ou pathologique.

Fonctions dans lesquelles intervient l’endocytose :

 La nutrition cellulaire
 Formation des réserves
 Première étape du passage à travers les barrières cellulaire
 Remaniement de certaines substances (cas ou les cellules prennent une substance
modifié pour qu’elle soit utilisée par l’organisme
 Récupération des membranes : les cellules récupèrent les éléments de la membrane
et de ce fait les récepteurs qu’elles peuvent dégrader
 La récupération du neurotransmetteur :pour empêcher son action.
 La défense de l’organisme.

II. L’Exocytose
1. Caractéristiques
C’est le phénomène inverse de l’endocytose par lequel la cellule excrète les produits
élaboré sous forme de zymogène (grain de sécrétion) et se débarrasse des déchets do son
métabolisme c’est la voie utiliser par de nombreux cellules à sécrétion interne ou externe tel
que la glande salivaire, les acini pancréatiques ou les catécholamines des glandes surrénales

2. Les Mécanismes

Pour la dépendance de l’ATP, des ions calcium et magnésium, la contraction des


microfilaments provoques la migration des grains de sécrétion ou de la vacuole de
lysosomes qui va adhérer à la face interne de la membrane plasmique. Il y a ensuite fusion
de la membrane, ouverture de la vacuole et libération de son contenu.

L’exocytose des produits de sécrétion est déclenché par un stimulus approprié. Dans de
nombreux cas, il s’agit d’un stimulus nerveux hormonal dont résulte l’ouverture des canaux
de la membrane muni de calcium suivant le gradient de concentration. L’augmentation qui
en résulte déclenche la fusion de la molécule d’un exocytose à la membrane cellulaire et la
libération du produit de sécrétion

Fonctions dans les quelles interviennent l’exocytose

 Expulsion des déchets


 Expulsion des contenues lysosomal : c’est le cas des ostéoclastes
 Expulsion des produits élaborés par la cellule
 Emission des neurotransmetteurs qui se fait par un phénomène d’endocytose
 Deuxième étapes du passage à travers les barrières cellulaires

3. Le bourgeonnement

C’est un phénomène analogue à l’exocytose qui excrète ou expulse des substances sous
forme de vacuole. Elle est différente de la micro pinocytose.

L’exocytose fourni un moyen de remplacer les portions de la membrane plasmique qui


aurait été enlevé par l’endocytose. Ceci donne l’occasion de remplacer ou d’ajuster les
composants nouveaux tels que les protéines transportrices ou les sites spécifiques de liaison
pour les messagers chimique. Elle fournit également une voie par laquelle certains types de
protéines synthétisées par les cellules peuvent être libérés dans le liquide extracellulaire.
L’endocytose et l’exocytose peuvent s’accomplir grâce à la fusion membranaire. En effet
pendant la fusion membranaire la structure fluide de la double couche lipidique permet aux
protéines de diffuser rapidement et d’interagir entre elles ce qui constitue un simple moyen
pour distribuer les constituants membranaire d’une région à l’autre sans perdre l’énergie.
L’augmentation locale de la fluidité membranaire peut engendrer la formation des micelles
avec possibilité d’agrégation des protéines globulaire avec formation des zones sans
protéines instables. Lorsque les lipides s’y mélangent alors pour former une nouvelle couche
moléculaire commune qui se stabilise par mise en place de nouvelles protéines : c’est la
fusion membranaire. La fusion membranaire est dispensable à la formation dans
l’accomplissement des échanges des substances au niveau de la cellule, essentiellement
dans les transports dits cytolytiques (endocytose et exocytose). Les assurent-les :

 Echanges des fragments membranaires à différents niveau cellulaires


 Le renouvellement de la membrane plasmique.
CHAP. 7 :LES CELLULES SECRETRICES ET SECRETION

I. Activité sécrétrice

L’activité sécrétrice d’une cellule est le processus par lequel elle élabore un ou plusieurs
produits spécifiques ensuite les exportent vers d’autre cellule ou vers l’extérieur de la
cellule. Elle correspond à l’exagération des capacités des synthèses et de la libération des
substances qui sont destinées à la communauté cellulaires ou aux relations avec
l’écosystème dont elle dépend.

II. Cellules acineuses du pancréas exocrine

Le pancréas est une glande digestive mixte qui par sa composante endocrine sécrète les
hormones dans le sang et par sa composante exocrines sécrète les sucs digestif de dans
l’intestin. Le pancréas est une glande digestive acineuse composé. Il comporte un réseau des
canaux prenant la sécrétion des nombreux acini formant la glande. La partie endocrine du
pancréas est représenté par les îlots de Langerhans qui sécrète l’insuline et le glucagon et
plusieurs hormones gastriques. Les cellules des acini sont de forme grossièrement
pyramidale regroupée autour d’une cavité virtuelle en relation avec des canaux collecteurs.

Les cellules acineuse du pancréas sécrète divers enzymes ou pro enzyme ayant un rôle
digestif. On a : le trippynogène, la chymotrypsine, la carboxypeptidase, désoxyribonucléase,
lipase amylase protéase.

Les cellules Centro acineuses et les cellules des canaux pancréatiquessécrètent l’eau et
les sels minéraux principalement le bicarbonate qui forme la partie liquide de la sécrétion.

1. Cycle sécrétoire

Les étapes de la sécrétion

Lorsque la cellule acineuse passe de l’état de repos apparent à l’état sécrétoire, le


processus le processus peut se décrire en quatre phasesbien que les phénomènes se
déroulent de manière continue :

 La captation des acides aminés et la synthèse protéique


 La ségrégation des protéines
 L’extrusion des granules

 Captation des acides aminés : Les acides aminés présents dans les capillaires sont
captés au pôle basal de la cellule acineuse. La synthèse des protéines débute
immédiatement au niveau des ribosomes associés aux membranes du réticulum
endoplasmique.
 Ségrégation des protéines :les divers protéines enzymatique synthétise au niveau des
polysome sont immédiatement sécrété vers l’intérieur des saccules du reticulum
endoplasmique vers l’appareil de golgi
 Stockages de la sécrétion : les graines de zymogène ou vésicules sécrétrices prennent
naissance à partir des lysosomes de l’appareil de golgi. Ce dernier concentre les
enzymes et fourni l’emballage nécessaire à leur stockages.
 L’expulsion des grains de sécrétion : la mobilisation des enzymes contenus dans les
divers grains de sécrétion est possible après deux heures sous l’influence des divers
sécréta ogre. La libération du contenu des granules est réalisée par l’exocytose. La
membrane des granules fusionne avec la membrane apicale de la cellule et leur
contenu est déversé dans la lumière de l’acinus.

2. Principaux mécanisme de régulation de la sécrétion de la cellule acineuse

Les modulateurs de la sécrétion parmi les diverses molécules susceptibles d’induire


l’exocytose des granules de lysogène, on retient 3 sortes :

 l’acétylcholine : qui est les médiateurs libérés par les terminaisons nerveuses
parasympathiques. Il stimule la libération des enzymes du pancréas exocrine. Son
action est inhibée par l’atropine.
 La cholésystokinine (cck) ou la cholesystokinine pancréozymine (cckp) est produit par
certaine cellules de la muqueuse de l’intestin grêle. Elle induit une sécrétion des
enzymes pancréatiques.
 La bombésine est isolé de la peau des amphibiens et de la muqueuse gastrique ou
duodénale. On la retrouve également dans le cerveau des différents mammifères.
 La gastrique et le peptide intestinal ganoactrine : joue un rôle biologique dans le
contrôle de la sécrétion des enzymes par les acini alors que la sécrétine inactive sur
les cellules acineuses.

III. Types sécrétoires


1. Modalité de la sécrétion

Cellule endocrine et exocrine.

Les cellules exocrines exportent leur produit de sécrétion soit vers une cavité naturel de
l’organisme soit vers l’extérieur de l’organisme. La cellule acineuse du pancréas en est un
type, ainsi que les glandes salivaire le glandes sudoripares ou la glande mammaire. Les
cellules endocrines déversent leur sécrétion ou hormone dans les espaces intracellulaires.
Dans ces espaces la sécrétion gagne la circulation sanguines agira à une distance plus ou
moins importante sur une cellule cible.

Les cellules neuroendocrine ou neuro sécrétrices dont les fonctions des synthèses sont
l’hypertrophiées. On les reconnait dans le système nerveux ; ce sont par exemple les cellules
à hormones antidiurétiques situé sur l’hypothalamus ou sur les cellules sécrétrices de
l’ocytocine.

Cellule non glandulaire

Les cellules sécrètent les composés qui s’y accumulent autour d’elle, on peut les
rattachés aux cellules glandulaires : c’est le cas des choanocytes ou cellule du cartilage qui
élabore les protéines complexes associé à divers sucre comme la xylose, le galactose et à des
radicaux sulfates qui sont appelés protéoglycane. Les ostéoblastes qui participent à
l’élaboration du squelette ont une forte activité synthétique. Elles élaborent autour d’elles le
collagène et les glycoprotéines qui forment la matrice osseuse de l’os.

La sécrétion continue ou cyclique

Lorsque la sécrétion est continue le produit de sécrétion est libéré au fur et à mesure de
la sécrétion. C’est le cas pour les cellules de l’épithélium gastrique ou les cellules à mucus
folliculaires de la thyroïde. Dans d’autre cas, le cycle sécrétoire est discontinu : on a synthèse
et transport intra cellulaire suivi de l’accumulation des produits de sécrétion dans les
granules de stockage

2. Nature de la sécrétion

Les sécrétions fluides sont encore appelées sécrétion séreuse.

Les substances sécrétées peuvent être très divers on a les électrolytes, les acides
chlorhydrique (dans le cas de l’estomac), bicarbonate.

Les substances protéiques : c’est le cas des enzymes ou des hormones, glycoprotéique,
des cellules à mucus les dérivés d’acide aminé, hormone thyroïdiennes, stéroïdes et
hormones sexuelles.

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