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Avant-propos
Dans nos voyages est un support de Biologie destiné en première intention aux
candidats au concours d’entrée à la Faculté de Médecine.
Cela n’empêche qu’il soit utilisé par tout autre intéressé comme source de rappel de
quelques notions fondamentales de la Biologie, grâce à ses explications simples et adaptées
à tout point de vue, à un niveau de compréhension standard.
Cependant, il convient de noter que ce support ne remplace pas les notes de Biologie, mais
plutôt un guide pour le lecteur.
INTRODUCTION
Les limites entre le monde animal et le monde végétal sont imprécises. Des
discutions opposent Zoologistes et botanistes au sujet de certains organismes dont la nature
animale ou végétale est sujette à caution.
Illustration :
On a toujours dit que seuls les animaux sont dotés d’une capacité de mouvoir et que
les végétaux sont immobiles. Cependant, on trouve également les végétaux qui
peuvent se déplacer, se mouvoir grâce à leurs flagelles et/ou cils( champignons :
chlamidomonas, voucheria)
La maladie n’est pas non plus l’apanage de seuls animaux
La mort ne saurait non plus pretendre différencier les deux règnes. Elle frappe aussi
bien les animaux que les végétaux
Autre (reproduction, respiration, défense, etc) ne peuvent non plus faire la différence
entre les deux règnes.
Etablir une différence entre les deux règnes nécessite donc une étude
beaucoup plus microscopique de la structure de base de chaque règne. Les lignes qui
suivent tenteront de nous donner quelques éléments de réponse.
Tous les phénomènes que nous aurons à décrire au cours de ces leçons, ont lieu
au niveau de la cellule. Il sera donc important de faire une étude approfondie de ce qu’on
appelle Cellule.
Les éléments chimiques les plus importants qui entrent dans la structure d’une
cellule sont selon l’ordre d’importance les suivants : Carbone(C), Hydrogène(H), Oxygène(O)
et Azote(N).
Niveau moléculaire
Les éléments cités ci-haut, mis ensemble forment une molécule, aussi appelée
composé.
Niveau cellulaire
L’importance des glucides repose sur le rôle primordial qu’ils jouent dans la
photosynthèse, la structure des plantes et le métabolisme animal.
L’amidon est l’un des principaux aliments des animaux. Le métabolisme animal
convertit l’amidon en molécule de glucose, celui-ci se polymérise dans le foie pour former le
glycogène. Ce polymère(glycogène) sert de réserve d’énergie dans l’organisme animal.
Les Oses
Les oses sont des sucres simples non hydrolysables dont le type est le glucose. Il sont
appelés monosaccharides, parmi lesquels nous citons : Glucose, Galactose(dans le lait,
associé au glucose), Fructose(dans les fruits), Mannose.
Les Osides
Les Osides sont des sucres composés, qui par hydrolyse donne un ou plusieurs oses.
On distingue dans cette catégorie, les Disaccharides(diholosides) et les
polysaccharides(polyholosides).
Disaccharides
Association de deux monosaccharides. On distingue :
o Saccharose : glucose + fructose. Ce sucre se rencontre dans la Betterave à
sucre et dans la canne à sucre.
o Maltose : peut provenir de l’amidon après son hydrolyse. Le maltose peut à
son tour, être hydrolysé en fournissant 2 molécules de glucose.
o Céllobiose : c’est le produit de la dégradation de la cellulose, présente les
mêmes caractères chimiques que le maltose. Son hydrolyse fournit deux
molécules de glucose et la seule différence entre les deux réside dans la
configuration de la liaison glucosidique.
o Lactose : se trouve dans le lait, à la teneur de 50% environ. Son hydrolyse
fournit une molécule de glucose et une molécule de galactose.
Polysaccharides
b. Lipides
Substances organiques insolubles dans l’eau mais solubles dans les solvants
organiques tels que : acétone, éther, chloroforme, alcool, etc. Ils sont de ce fait dits
hydrophobes ou amphiphiles c’est-à-dire qu’ils ne se dissolvent pas dans l’eau.
Les lipides peuvent se présenter à l’état solide, comme les cires et graisses ; ou à
l’état liquide, comme les huiles.
Classification
Ils sont formés par des enchainements d’aminoacides (acide aminé) liés entre
eux par des liaisons peptidiques. Ils ont dans leur structure un groupement amine(-NH2) et
un groupement carboxylique(-COOH).
On distingue en général :
Les oligopeptides : ce sont des dipeptides (formés par l’union de 2aa), les
tripeptides(3aa) ne donnant pas la réaction de Biuret.
Les polypeptides : on en parle à partir de tétrapeptide, et donne la réaction de
Biuret.
Les protéines : sont des polypeptides en général dont la masse moléculaire est
supérieure à 10000 et ne dialysent pas à travers une membrane de cellophane.
Ils comprennent :
L’Acide Désoxyribonucléique(ADN)
L’Acide Ribonucléique(ARN)
Structure
On distingue 5 bases azotées dont 4 forment chacun des AN. Ces bases azotées
sont : Adénine(A), Guanine(G), Cytosine(C), Thymine(T), et Uracile(U). L’adénine et la
guanine sont des bases purines tandis que la thymine, cytosine et uracile sont appelés bases
pyrimidines.
L’union de plusieurs nucléotides donne selon le type de sucre et des bases qui la
composent, soit une molécule d’ADN soit une molécule d’ARN.
Composés minéraux
a. L’eau
La matière vivante contient beaucoup d’eau, elle tient de ce fait une place
prépondérante dans la matière vivante, elle représente 2/3 du poids total de l’homme.
b. Sels minéraux
Ce sont des éléments chimiques qui entrent en petite quantité (0,1%) dans la
composition de la matière vivante, ils sont appelés de ce fait oligoéléments. Ils sont présents
dans l’alimentation animale et végétale. Ils se présentent sous forme ionique (anion ou
cation). Les plus importants sont : Ca2+, Mg-, P-, Na+, K ,…
Définition
La cellule est l’unité fondamentale de tout être vivant. Elle est le commun
dénominateur de la matière vivante.
Tout être vivant végétal ou animal est soit une cellule isolée (unicellulaire), soit une
association de plusieurs cellules (pluricellulaires).
Algues : peuplant les mers et les eaux douces, ce sont des organismes
photosynthétiques grâce à leur pigment assimilateurs localisé dans les plastes. On
distingue des algues vertes, brunes…
Les champignons ou mycètes ou fungi : ce sont des thallophytes dépourvus de
chlorophylle et de tout autre pigment.
Les lichens : être double, issu de la symbiose d’une algue verte(algue
chlorophyllienne) et d’un champignon. L’algue assure l’alimentation carbonée de
l’ensemble et le champignon fourni la couverture de l’algue, et évite sa
déshydratation.
o Un noyau est présent dans les deux cellules mais dans la cellule végétale, il se trouve
d’un côté tandis qu’il est au centre de la cellule animale.
o La cellule végétale possède une paroi cellulaire, le chloroplaste et une grosse
vacuole, absents dans la cellule animale.
o Le centriole, cils, et désmosomes, sont absents dans la cellule végétale, mais présents
dans la cellule animale.
o Vacuole énorme présente dans la cellule végétale, mais nombreuses et petites
vacuoles dans la cellule animale.
o La matière alimentaire de réserve est l’amidon dans la cellule végétale et glycogène
dans la cellule animale.
o La synthèse des nutriments comme acide aminé, vitamine, et coenzymes par la
cellule végétale mais absent dans la cellule animale.
Membrane cytoplasmique
Cytoplasme
Noyau
Dans la cellule végétale, cette membrane est renforcée par une mince couche de
cellulose appelée membrane cellulosique.
Rôle
Dans l’endocytose, le transport se fait de l’extérieur vers l’intérieur, tandis que dans
l’exocytose, il se fait de l’intérieur de la cellule vers l’extérieur de celle-ci. Dans les deux cas,
la formation de vésicules intervient dans le déroulement du transport.
2. Le cytoplasme
Au sein du cytoplasme, on trouve : les organites, les inclusions et les autres composants.
a. Les organites
Les organites se retrouvent dans toutes les cellules eucaryotes et sont entourés d’une
membrane et contiennent des enzymes qui participent au métabolisme cellulaire. Ce sont
des composants cellulaires permanents.
Rôles
Les peroxysomes : Isolés récemment des hépatocytes, ce sont des organites doués
d’une haute activité catalase, urate oxydase et D-amino-acide oxydase. Ils sont
3. Le noyau
Membrane nucléaire
Chromatine
Nucléole
a. Membrane nucléaire
Elle est faite de 2 feuillets, un externe attaché des ribosomes et souvent en continuité
avec le RE ; et un feuillet interne contenant des protéines membranaires.
b. Chromatine
Elle est constituée de longs filaments entortillés sur eux-mêmes, composés d’ADN et
de protéines basiques appelées Histones pour former le nucléosome. On y trouve aussi de
l’ARN.
Lorsque la cellule n’est pas en train de se diviser, la chromatine qui remplit le noyau se
présente comme une masse granuleuse et irrégulière, dans laquelle aucune structure n’est
visible. Mais au moment de la division cellulaire, la chromatine change complètement
d’aspect. Elle s’organise d’abord en longs filaments puis se condense en bâtonnets épais
absorbant fortement les colorants et devient Chromosome.
Tout chromosome comporte une courte section plus étroite appelée centromère, dont
la position varie selon le type de chromosome. Les sections épaisses d’un chromosome sont
appelées BRAS.
Chaque type de chromosome est présent dans la cellule en deux exemplaires. Dans le
cas d’une cellule humaine, les 46 chromosomes peuvent donc être arrangés en 23 paires. Un
exemplaire des chromosomes c’est-à-dire 23 chromosomes représente un lot
chromosomique. On désigne par « n » le nombre de chromosomes présent dans un lot. Donc
une cellule humaine possédant 2 exemplaires de chaque type chromosomique contient donc
2 lots, soit 2n chromosomes. On dit qu’elle est diploïde. Mais une cellule qui ne contient
qu’un seul lot, soit n chromosome, est dite haploïde : c’est le cas des cellules reproductrices
ou gamètes.
c. Nucléole
Aucune cellule ne peut donc survivre sans noyau. Celui-ci contient l’ADN qui dirige la
synthèse des protéines cellulaires.
B. La division cellulaire
La durée de la quasi majorité des cellules est limitée. L’augmentation de la taille d’un
organisme pluricellulaire est intimement liée à l’accroissement du nombre des cellules. En
outre, il est nécessaire que celles qui sont mortes soient remplacées. D’autre part,
l’accroissement d’un organe se caractérise par la possession des cellules identiques à celles
qui existaient déjà. Ainsi, par exemple, les cellules de la peau donnent de nouvelles cellules
de la peau. Les cellules de la tige en croissance donnent des nouvelles cellules de la tige etc…
Pour que se maintiennent l’unité de l’organisme, il est essentiel que toutes les cellules
produites par ces divisions, possèdent exactement le même stock d’ADN que la cellule
initiale. La division cellulaire devra nécessairement comporter les étapes suivantes :
A laquelle beaucoup d’auteurs ne sont pas favorables, car elle ne réalise pas un
phénomène de multiplication apte à assurer, durant des longues générations, l’intégrité de
la surveillance des cellules.
La division cellulaire porte le nom de MITOSE parce qu’on y voit apparaitre les
chromosomes comme des filaments(du grec mitos=filament).
Types de mitoses
Mitose équationnelle
Endomitose
Mitose réductionnelle
Mitose équationnelle
La mitose est dite équationnelle car le nombre de chromosomes des nouvelles cellules
est le même que celui de la cellule-mère.
Deux mitoses successives peuvent être séparées par un temps plus ou moins long
appelé interphase ou période de repos. C’est vers la fin de l’interphase que la cellule-mère
double son stock d’ADN. L’interphase correspond à un temps d’accroissement de la cellule,
car le volume cytoplasmique a été réduit de moitié lors de la mitose précédente. Enfin c’est
aussi pendant la mitose que la cellule réalise les activités correspondant à son type de
différenciation.
Prophase
Les deux asters s’éloignent lentement l’un et l’autre et vont s’immobiliser aux deux
pôles de la cellule, de part et d’autre de la masse chromosomique.
Ils restent unis l’un à l’autre par un faisceau de minces filaments disposés en fuseau et
traversant toute la cellule. Ces filaments sont des microtubules de nature protéique, ils ne se
colorent pas par les colorants habituels du noyau et portent, pour cette raison, le nom de
fuseau achromatique.
Métaphase
Cette phase est très brève. Les chromosomes qui formaient une masse confuse en fin
de prophase, viennent se disposer dans le plan équatorial de la cellule, c’est-à-dire plan
coupant perpendiculairement le centre du fuseau. Les centromères se placent en cercle sur
le pourtour du fuseau, chacun d’eux étant attaché à une des fibres. Les chromosomes
disposés constituent la plaque équatoriale.
Anaphase
Télophase
Endomitose
Mitose réductionnelle
C. La reproduction
La reproduction peut se réaliser à partir d’un seul individu dans lequel une cellule ou
un groupe de cellules s’isole, pour reconstituer un nouvel organisme complet. C’est la
reproduction asexuée ou agame. Elle est très fréquente chez les plantes ainsi que chez les
animaux inférieurs.
Mais il existe un mode de reproduction plus complexe, faisant intervenir deux cellules
reproductrices spécialisées, les gamètes, provenant le plus souvent des deux individus
différents.
Un gamète mâle et un gamète femelle fusionnent en une cellule unique appelée œuf,
à partir de laquelle un nouvel individu se développe. C’est la reproduction sexuée ou
gamétique.
Caractéristiques :
o Elle se réalise à partir d’un seul individu
o Elle ne fait pas intervenir de gamètes donc pas de production de l’œuf
o Une cellule ou un groupe de cellules provenant de l’individu par ent, se multiplie par
mitoses répétées. Les cellules produites se différencient en un nouvel individu.
o L’individu nouvellement formé doit être considéré comme un fragment du parent,
qui est parvenu à une vie indépendante. Au point de vue génétique, l’individu est
génétiquement identique à son parent(car même ADN).
La reproduction asexuée n’existe pas chez les animaux supérieurs tels que les
vertébrés. Mais on la retrouve chez un grand nombre d’invertébrés où elle prend les formes
variées (fragmentation, scissiparité,…) .
Les gamètes sont produits par des organes particuliers appelés gonades dans le règne
animal. Les gonades mâles s’appellent testicules et les gonades femelles sont les ovaires.
Les gonades sont des organes reproducteurs qui renferment en effet, des cellules qui
sont restées indifférenciées et ont conservé le pouvoir de se multiplier activement. Ces
cellules sont appelées cellules germinales. Elles participent à aucune autre fonction du corps
et sont en quelque sorte, tenues en réserve en vue de la reproduction. Toutes les autres
cellules du corps sont dites somatiques (soma=corps).
Les gamètes sont appelés à fusionner pour former un zygote qui est une cellule à 2n
chromosomes. On peut donc deviner que chaque gamète contrairement à d’autres cellules
de l’organisme, sont des cellules à n chromosome donc haploïdes.
Au cours de leur formation, ils subissent deux divisions successives qui ne sont pas des
mitoses ordinaires et à l’issue desquelles le nombre chromosomique se trouve réduit de
moitié. On dit qu’il s’est produit une réduction chromatique amenant le nombre de
chromosome de 2n à n.
La méiose est un ensemble de deux divisions successives qui affectent une cellule
germinale encore diploïde. Il en résulte quatre cellules haploïdes qui sont des gamètes.
Prophase I
Elle est plus longue et plus complexe que la prophase d’une mitose ordinaire. Elle
comprend 5 stades :
o Stade leptotène
Transformation de chromatine en chromosome.
o Stade zygotène
Appariement des chromosomes homologues.
o Stade pachytène
Les chromosomes appariés, chacun se fissure longitudinalement en deux
chromatides qui restent unies au niveau de centromères.
o Stade diplotène
Ce dédoublement transforme les paires de chromosomes en groupe de 4
chromatides ou tétrade. A ce stade, le matériel chromatique de la cellule se présente
sous la forme de n tétrade de chromatides. On peut remarquer alors que les bras des
chromatides voisines ont tendance à s’enrouler les uns des autres et semblent
s’accoler en certains endroits. Ces points de soudure seront à l’origine d’échange de
fragments entre chromatides(enjambement chromatique) qu’on appelle crossing-
over.
o Stade diacinèse
Disparition de nucléole et de la membrane nucléaire puis mise en place du fuseau
achromatique.
Métaphase I
Anaphase et télophase I
Les centromères de chaque tétrade s’écartent l’un de l’autre le long des fibres du
fuseau. Chacun d’eux se dirige vers un des pôles de la cellule, entraînant une paire de
chromatides. Ainsi chaque nouveau noyau reçoit n paires de chromatides, autrement dit, n
chromosome fissuré. On peut donc considérer que la réduction chromatique est terminée.
La seconde division méiotique est beaucoup plus simple que la première. Il ne reste
plus qu’à séparer les chromatides qui, jusqu’ici, sont restées unies par paires, et à les répartir
entre les deux nouveaux noyaux.
Prophase II
Cette phase est très courte. Les paires de chromatides issues de la première division
réapparaissent, toujours unies au niveau du centromère. Il ne se produit pas de nouvelle
fissuration.
Métaphase II
Anaphase et télophase II
A la fin de méiose, la cellule initiale a donc produit quatre cellules dont les noyaux
contiennent chacun n chromosomes.
Ils doivent assurer une fonction tout à fait originale, très différente de celle des autres
cellules du corps : provoquer l’apparition d’un nouvel individu autonome.
Spermatogenèse
Ovogenèse
a. Spermatogenèse
Les cellules germinales mâles sont contenues dans des minces canaux appelés tubes
séminifères, à l’intérieur des testicules. Les cellules initiales sont petites, arrondies et
diploïdes. Elles portent le nom de spermatogonies. Leur différenciation en spermatozoïde
comprend quatre étapes :
b. Ovogénèse
Ensemble des transformations que subit une cellule germinale indifférenciée femelle
aboutissant à la production de l’ovule.
L’ovule est une grosse cellule sphérique mesurant environ 100 micromètre chez la
femme. Son cytoplasme d’aspect granuleux contient les matières de réserve qui sont
nécessaires aux premiers développements de l’embryon, car c’est le cytoplasme de l’ovule
qui deviendra plus tard le cytoplasme embryonnaire. Ces réserves constituent le vitellus de
l’ovule, elles se forment au commencement de l’ovogénèse.
Pour éviter que le vitellus se trouve dispersé dans 4 cellules distinctes, les deux
divisions de la méiose se réalisent de manière très inégale. Elles produisent chaque fois une
grosse cellule qui conserve l’intégralité du vitellus et une très petite cellule appelée globule
polaire(car apparait au pôle de la grosse cellule).
La cellule volumineuse est le gamète, le globule polaire est une cellule sacrifiée
destinée à disparaitre.
Les cellules germinales femelles se trouvent dans les ovaires, deux petites masses
ovoïdes situées au bas de la cavité abdominale.
Etapes de l’ovogénèse :
Remarquez qu’une ovogonie n’a produit qu’un seul ovule alors qu’une spermatogonie
donne naissance à quatre spermatozoïdes.
C.1 La Fécondation
La façon dont cette rencontre se réalise est extrêmement variée. La fécondation est
dite externe lorsque les spermatozoïdes et les ovules sont rejetés dans le milieu extérieur et
s’y rencontrent plus ou moins au hasard. Elle se produit chez la plupart des animaux
aquatiques.
La fécondation est interne lorsque les ovules restent dans le corps de la mère et y sont
rejoints par les spermatozoïdes.
Ovulation
Ils comprennent : les deux ovaires, l’utérus, les deux trompes de Fallope et un canal
vaginal.
Tous les 28 jours en moyenne, un des deux ovaires émet un ovule, ou plus exactement
un ovocyte II puisque la méiose n’est pas encore terminée à ce moment, on dit qu’il y a
ovulation.
L’ovocyte émis est recueilli par les franges du pavillon et acheminé lentement vers
l’utérus à l’intérieur de la trompe, grâce aux cils mobiles qui recouvrent la paroi interne de la
trompe. Ce parcours dure environ 5 jours.
La durée de ce cycle varie d’une femme à une autre et elle est en moyenne de 28
jours.
1. Cycle ovarien
2. Cycle utérin
Au niveau de l’utérus, nous avons également deux phases : la phase proliférative (qui
correspond à la phase folliculaire au niveau de l’ovaire) et la phase sécrétoire(qui correspond
à la phase lutéinique au niveau de l’ovaire).
S’il n’y a pas eu fécondation, le corps jaune 14 jours après l’ovulation régresse ce qui
entraine la chute du taux de progestérone et une destruction de l’endomètre provoquant la
perte sanguine appelée menstruation ou règles.
Les spermatozoïdes sont déposés, avec le sperme juste sous le col de l’utérus. Grâce à
leur mobilité, ils parcourent toute la filière génitale pour se retrouver enfin au niveau du 1/3
externe de la trompe où se trouve l’ovocyte II. Il faut noter que plusieurs spermatozoïdes ont
commencé ce processus mais juste une centaine va enfin arriver dans 1/3 externe de la
trompe. Parmi eux, un seul va pénétrer l’ovocyte II, grâce à une réaction dite acrosomiale.
Arrivée du spermatozoïde
Pénétration dans l’ovocyte II (on peut déjà parler de la fécondation)
L’ovocyte II subit la deuxième division de la méiose avec apparition du deuxième
globule polaire (ovocyte II devient ovule)
Fusion du pronucléus mâle et femelle (caryogamie ou amphimixie)
Fin de la fécondation.
C.2 Embryogénèse
Définition
Dans l’espèce humaine, elle commence dans la trompe et s’achève dans l’utérus.
La segmentation
C’est la division du zygote et des cellules qui en résultent. Elle s’effectue par des
mitoses consécutives sans décroissement du volume.
Chacune des cellules formées par la segmentation de l’œuf est appelé blastomère.
Blastulation
Le bouton embryonnaire est le point du départ de l’embryon. C’est à ce stade que s’effectue
la nidation c’est-à-dire l’implantation de la blastula dans la muqueuse utérine.
Gastrulation
C.5 La polyembryonie
Le cas le plus fréquent est celui d’une grossesse gémellaire, produisant des jumeaux.
Les jumeaux
1. Vrais jumeaux
Ce sont des jumeaux univitellins ou monozygotes. Ce sont des jumeaux issus d’un seul
zygote qui au début de ses divisions, s’est scindé en deux, et chaque fraction s’est développé
pour donner deux enfants.
Caractéristiques
2. Faux jumeaux
Ils sont issus des zygotes différents : deux ovocytes expulsés au cours d’un même cycle
(soit par un seul ovaire soit par les deux ovaires), sont fécondés chacun par un
spermatozoïde.
Caractéristiques
Les organes reproducteurs des plantes supérieures ou angiospermes, sont inclus dans
la fleur. Une fleur contient souvent des organes des deux sexes, mais certaines fleurs comme
celles du maïs, sont unisexuées.
Les organes mâles sont les étamines. Une étamine est composée d’une paire de petits
sacs appelés anthères, portés au sommet d’une mince tige appelée filet. Les anthères
contiennent les cellules germinales mâles qui subissent la méiose produisant ainsi 4 cellules
haploïdes. Chacune de ces 4 cellules possède deux noyaux haploïdes dont un seul, noyau
reproducteur, interviendra dans la fécondation. Chaque cellule binucléée devient à la suite
grain de pollen.
L’organe femelle est le pistil (ovaire). Il est surmonté d’un prolongement vertical
appelé style. Le sommet du style s’élargie pour former le stigmate recouvert d’une sécrétion
visqueuse qui fixera les grains de pollen. L’ovaire contient des masses ovoïdes qui sont des
ovules. Ces ovules ne correspondent pas aux ovules que nous avons décrits chez les
animaux.
A maturité, les grains de pollen sont transportés par le vent ou les insectes et viennent
se coller sur le stigmate. Le grain de pollen ainsi fixé, produit rapidement un long tube
appelé tube pollinique, qui s’enfonce dans le style pour atteindre l’ovule où il entre en
contact avec l’oosphère.
D. Hérédité Mendélienne
Définition
La complexité apparente des lois de l’hérédité a tenu les biologistes en échec jusqu’au
siècle dernier. Le mérite d’avoir établi, pour la première fois, des lois claires et précises,
revient à un moine appelé Gregor Mendel.
Les êtres vivants sont classés en Espèces. Ces individus se reproduisent entre eux.
A l’intérieur d’une une espèce, il existe des groupes d’individus qui se distinguent par
certains caractères particuliers que ne possèdent pas les autres représentants de l’espèce.
Ainsi, on peut trouver le maïs à grains violets, les lapins à poils très longs… ces groupes sont
des variétés de l’espèce et ils se reproduisent normalement avec d’autres variétés de la
même espèce.
D.2 Terminologie
E. Evolution
F. Ecologie
Définitions
L’écologie est une science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu en tenant
compte de leur interaction.
L’ensemble des êtres vivants (biocénose), leur milieu de vie (biotope), et les relations
qu’ils entretiennent forme un écosystème. En d’autres mots, l’écologie est l’étude de
l’écosystème.
NB : la taxonomie est une branche de la biologie qui a pour objet de décrire les
organismes vivants et de les grouper en entité appelées taxon. Elle n’est pas cependant un
domaine de l’écologie.
G. Conclusion
Le monde animal et le monde végétal sont deux mondes aussi complexes qu’on ne
pourrait s’imaginer. Bien qu’une étude minutieuse nous ait pu permettre de comprendre
quelques notions fondamentales au sujet de ces deux mondes, il n’y a rien d’étonnant dans
le fait qu’on ne soit pas en mesure de très bien les expliquer entièrement.
REFERENCES