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Introduction
Fonctions possibles grâce à certaines propriétés chimiques :
- Possibilité d’adopter soit une structure linéaire ou une structure cyclique : Ces molécules existe naturellement
sous les deux formes mais c’est la forme la plus stable qui sera présent dans la nature.
- Capacité à former des polymères (liaison osidique)
- Pouvoir de former des liaisons hydrogène avec l’eau et d’autres molécules
→ Les polymères glucidiques sont des molécules hydrophiles (solubles), ils ont la capacité d’effectué des liaison
hydrogène. Certaine structure :
• Précurseurs métaboliques de presque toutes les molécules du vivant (culture en présence de glucose
permet d’avoir une source de carbone) → par exemple pour faire pousser une bactérie il est nécessaire
d’avoir une source d’énergie, le carbone !
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TKOUB Nassim 12/09/2022
CONSTITUANTS MOLECULAIRES ET STRUCTURE DE LA CELLULE Jean-Michel PETIT
• Importance énergétique : Toutes les molécules du vivant remanient la molécule de glucose par des
phénomènes de dégradation afin d’obtenir l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’organisme. La
dégradation d’un glucide oxydé libère 4 kcal.
• Oses et dérivés présents dans un grand nombre de macromolécules biologiques (acides nucléiques :
ADN et ARN, les glycoprotéines...)
Interactions
« Cellule – Cellule » Développement
ADN : Acide désoxyribose nucléique → Au niveau des glycoprotéines →
dérivée du désoxyribose (oses)
peptidoglycane = O-glycans forme Ovocyte : Activation de la protéine ZP3 se fait à condition que le
ARN : Acide ribonucléique → des liaisons Ser/Thr → La O- galactose soit présent (Interaction Cellule / Cellule = 1er
glucide = ribose glycosylation est souvent effectuée découverte dans le domaine de l’embryologie)
sur les protéoglycanes. On retrouve
Les acides nucléiques dans le
beaucoup de protéoglycanes au Les oses vont permettre aux cellules de se reconnaitre entre elle
cas de l’ADN = ribose et dans niveau de la matrice extracellulaire (interconnexion / dialogue) et éventuellement migré en se
ARN = désoxyribose qui va des cellules animales. reconnaissant les unes les autres afin de former des tissus si
rentré dans la composition de Ces molécules peuvent s’associé l’environnement est favorable → contribution à l’organisme
la molécule et qui va former les unes au autre afin de former des Le mécanisme d’embryogénèse met en place différent organe
son squelette dans lequel sera structure complexe présente à la cependant certain glycane ont des défaut, les organes vont mal se
rattaché les bases. surface des cellules. former et causé la mort de l’individu.
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Remarque : La fonction carbonyle (aldéhyde ou cétone) DIFFERENT de la fonction Carboxyle COOH (pour les
carbones ou il est possible de rajouter alcool primaire ou secondaire)
→ Ces 2 séries portent des fonctions carbonyles différentes. Ce sont des oses simples, ils ont une forme individuelle.
On peut associer ces oses entre eux grâce à des liaisons covalentes ou grâce à des liaisons osidiques. Dans ce cas-là, il
y a la formation d'osides hydrolysables. C’est-à-dire, qu’on peut couper la liaison qui les assemble grâce à une
hydrolyse.
→ Les Osides résulte d’une association des oses par une liaison O-osidique (hydrolysable)
❖ n atomes de carbone
Oses et leurs dérivés :
Monosaccharide (sucres simples non ❖ 1 fonction carbonyle
hydrolysable) de formule CnH2nOn
❖ n-1 fonctions alcool
Exemple : le galactose, ribose, fructose
❖ Diholoside (Saccharose)
Oligosides ❖ Triholoside
Glucides (Oligosaccharides) ❖ Tétraholoside
3 à 10 oses ❖ ….
Holosides
Hydrolyse : 1 ou plusieurs Homopolyosides : 1 seul
types d’oses et dérivés d’oses type d’ose (Amidon,
cellulose, glycogène)
Polyosides
Osides ≈ 15 oses (Polysaccharides)
= sucres complexe À partir de 11 oses jusqu’à
plusieurs milliers
Hétéropolyosides :
Plusieurs types d’oses
Hétérosides (glycosaminoglycanes =
Hydrolyse : Oses + composés non structure importante
glucidiques = aglycones dans la communication
(glycoprotéines, glycolipides) intercellulaire → se
localise dans la matrice
Diholoside : 2 oses associé entre eux → Triholoside : 3 oses associé entre eux → etc. extracellulaire)
Disaccharides :
- Saccharose = glucose + fructose
- Lactose = glucose + galactose
- Maltose = glucose + glucose
Les Hétérosides : Hydrolysation de la glycoprotéine = libération d’oses portée par le glycane et hydrolysation de
l’acide aminée
Aglycones : molécule possédant des oses mais aussi d’autre molécule (lorsqu’on hydrolyse un composé non
glycolique par exemple)
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II. Les oses
Les oses neutres, aussi appelés “hydrates de carbone”, sont constitués de carbone, hydrogène et oxygène uniquement.
Le squelette carboné porte une fonction carbonyle soit de type aldéhydique (-CHO) soit de type cétonique (C=O).
Ces fonctions aldéhyde, portée par le premier carbone, ou cétose, portée par le deuxième carbone, forment une
fonction carbonyle.
On a aussi les fonctions alcool (1 carbone porte un groupement hydroxyle)
- Les alcools primaires sont ceux où le carbone qui porte la fonction n’est rattaché qu’à 2 substituants
hydrogéniques
- Les alcools secondaires sont ceux où le carbone qui porte la fonction est rattaché à 4 substituants différents.
On peut aussi parler d’ose acides (portent une fonction carboxylique), d’oses amine (portent une fonction amine)...
mais ce ne sont pas des oses neutres.
1. Classification
2 classes d’oses :
- Les glycéraldéhydes : fonction carbonyle au carbone 1 est une fonction aldéhyde car il y a 1 radicaux
- Les dihydroxyacétones : fonction carbonyle au carbone 2 est une fonction cétone car il y a 2 radicaux
Remarque : La formule globale est la même mais en fonction de l’écriture et de la position des hydroxyles, le nom de
la molécule change.
• Chacun d’eux dévie de manière spécifique le plan de polarisation d’une onde monochromatique
polarisée, cette propriété se caractérise par le pouvoir rotatoire spécifique.
• Un énantiomère est dit dextrogyre et noté (+) s’il dévie vers la droite le plan de polarisation d’un
faisceau monochromatique.
• L’autre est dit lévogyre (-)
• Ces 2 énantiomères sont des isomères optiques
• Un mélange équimolaire de 2 énantiomères est optiquement inactif c’est-à-dire qu’il va y avoir une
correction de la lumière empêchant celle-ci d’être dévié : racémique.
• Les oses sont écrits sous forme linéaire, si le OH est porté par l’avant dernier carbone à droite. C’est
ce qu’on appelle la série D (n-1). Si le groupement OH se situe de l’autre côté (à gauche) alors on
appelle cela la série L. On dit qu’il y a une filiation des D aldoses.
Remarque : En effet, 2 configuration absolue sont possible c-a-d que nous ne sommes pas obligé d’écrire c’est deux
formules cependant s’il est spécifié que la molécule et lévogyre ou dextrogyre il faut bien placer la fonction
hydroxyle
→ On se limitera aux oses de série D ! Seule exception, le glucose de la série L, est à retenir.
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5. Série de Fischer et filiation des oses
Tout aldose dérive en théorie d'un glycéraldéhyde par une ou plusieurs étapes d’insertion d'un chaînon asymétrique H-
C*-OH, selon le principe de la filiation des oses :
- L'ose appartient à la série D de Fischer si sur le carbone n-1 le OH est à droite en projection de Fischer.
- L'ose appartient à la série L si sur le carbone n-1 le OH est à gauche en projection de Fischer.
La série de Fischer est indiquée par un D- ou un L- placé devant le nom de l'ose.
Remarque : La série D ou L de Fischer ne permet pas de déduire le caractère dextrogyre (+) ou lévogyre (-) de la
molécule.
Le D-(+)-glucose est bien dextrogyre (= +52°) ; dextrose
Le D-(-)-fructose est fortement lévogyre (= -92,4°) ; lévulose.
Mnémotechnique : quand un groupement hydroxyde se trouve à droite d’une molécule d’oses alors il existe
automatiquement une autre molécule dite asymétrique ou le groupement hydroxyde se trouve à droite.
→ Autre moyen de retenir facilement la filiation des oses : Le glucose et le galactose se différencie par la position de
leur groupe hydroxyde en carbone 4 : pour le galactose le groupement hydroxyde se trouve à gauche tandis que pour
le glucose le groupement hydroxyde se trouve sur le même carbone mais à droite. Ce sont donc des épimères, ils
différent uniquement par la position de l’hydroxyde que reste positionné sur le même carbone.3
→ Certains oses s’écrivent en faisant une alternance droite gauche droite pour le groupe hydroxyle.
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2. La filiation des oses – épimérie
• Épimérie : Deux épimères sont deux isomères ne différant que par la configuration
absolue d'un seul C*
Deux épimères ne différent l’un de l’autre que par la position de l’hydroxyle se situant
sur un seul carbone asymétrique
• Le D-glucose et le D-galactose sont épimères au niveau du carbone 4.
Remarque :
- Lorsque je vois un radical en « ul » je
suis en présence d’une cétose !
- Au niveau des Pentose il n’existe que
4 cétopentoses
Exemple du D-Glucose :
On retrouve une fonction aldéhyde qui peut s’hydrater → si j’ai une hydratation de la fonction aldéhyde, le C=O
devient un hydroxyde = COH et l’hydroxyde apporté par l’eau vient se rajouter au carbone.
→ Remise en place de la valence du carbone. Il y avait bien un carbone tétravalent → liaison carbone - carbone /
carbone - hydrogène et une double liaison carbone = oxygène → j’hydrate au niveau de la fonction carbonyle donc
forcément je vais avoir l’apparition de 2 groupes hydroxyle au niveau de mon carbone 1.
→ Ce genre de structure n’est pas stable donc rapidement cette molécule va se déshydrater
→ En résumé au cours de la réaction d’hémyacétylation on passe forcément par une réaction d’hydratation clivage
générer un hydrate d’aldéhyde structure non stable qui va se déshydrater très rapidement.
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L’hydratation va concerner forcément le carbone qui possédait la fonction carbonyle (C=O) → l’hydroxyle apportée
par la fonction carbonyle va disparaître.
Il va falloir que la molécule puisse cycliser → donc réaction avec un hydroxyde porté par une fonction alcool =
FORMATION D’UN PONT OXYDIQUE : Un hydroxyde s’en va au niveau du carbone 1 tandis qu’une partie de
l’hydroxyle s’en va au niveau du carbone secondaire (carbone 5). Il reste donc un oxygène qui va rentrer en liaison
avec le carbone possédant la fonction carbonyle et le carbone avec la fonction secondaire.
Si nous regardons le mode d’écriture de cette molécule nous pouvons voir des liaisons carbone oxygène
disproportionnée et incompatible avec la mise en place de liaisons covalente entre carbone et oxygène tel qu’on a
l’habitude de les voir = Faiblesse du modèle de Tollens qui ne prend pas en compte la covalence des liaisons.
Remarque : le choix des hydroxyles dans la liaison oxydique n’importe peux → Dans tous les cas 2 hydroxyles vont
être engagés dans cette liaison oxydique.
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II. Réaction d’hémiacétalisation : cyclisation des aldoses exemple le glucose
➢ Plusieurs structures de cyclisation possible dans la nature contenant 5 ou 6 atomes de carbone :
o Structure type furanique : structures qui
possèdent 5 atomes de carbone
o Structure type pyranique : Terme désignant les oses dont la structure chimique est composée au
niveau du cycle d’un atome composé d’oxygène et 5 atomes de carbone (hétérocycle à 6 atomes)
Il faut un minima de 4 carbones pour faire une structure furanique et de 5 carbones pour faire une structure de type
pyranique.
➢ Conséquences de la cyclisation
• Le carbone C1 est asymétrique, il est dit anomérique
• Les positions relatives dans l’espace des substituants définissent 2 configurations de stéréoisomères, les
anomères α et β, qui deviennent des épimères.
• L’interconversion des formes cycliques α et β passe par la forme linéaire
Attention 1 : Il peut avoir des carbones excédentaires qui ne rentreraient pas dans le cycle.
Attention 2 : il est possible de cycliser certains aldoses alors que les cétoses correspondants ne pourront pas être
cyclisé car il ne possède pas suffisamment de carbone pour faire des cycles.
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III. Règles sur la représentation de HAWORTH
Mais comment on peut cycliser les oses autrement dit de passer de la forme linéaire à la forme cyclique ?
Certaines règles sont à respectées pour pouvoir écrire les oses sous leur forme cyclique.
Par exemple pour la molécule de glucose : c’est une molécule qui possède 6 atomes de carbone le premier atome de
carbone possède la fonction aldéhyde comme fonction carbonyle. Ensuite il y a les 4 fonctions alcools secondaires et
le 6e carbone avec sa fonction alcool primaire. Nous allons essayer de l’écrire sous sa forme cyclique.
● Règle 2 :
o L’anomère α d’un D ose correspond à la position
« trans » de l’OH en C1 et pour les aldoses par
rapport au CH2OH porté par le Cn-1.
o L’anomère β correspond à la position « cis »
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● Règle 3 :
o Quand on cyclise un ose, si l’OH entrant dans le pont oxidique est situé à droite, le CH2OH terminal
sera au-dessus du plan du cycle.
o S’il est à gauche, le CH2OH sera en dessous du plan.
o Cette règle s’applique quel que soit le OH entrant dans le cycle.
Une fois que le glucose est bien orienté il faut maintenant regarder sous quelle forme je souhaite écrire la
molécule :
➢ Si je souhaite écrire la molécule de glucose sous sa forme furanique = faire un cycle à 5 atomes de carbones =
l’hydroxyle porté par le carbone 4 sous sa forme linéaire est relativement éloigné de la fonction carbonyle.
Donc la molécule va se replier sur elle-même de manière à rapprocher l’hydroxyle du carbone 4 de la fonction
carbonyle. On remarque que maintenant les carbone 5 et 6 se retrouve en dehors du cycle (ce sont les carbones
surnuméraire)
Il va falloir maintenant hydrater la fonction carbonyle = formation de l’hydrate d’aldéhyde → L’hydrate
d’aldéhyde et sous forme instable donc elle va se déshydrater de manière à permettre la formation du pont
oxydique.
Les groupe hydroxydes qui est à gauche s’engagent dans la formation du pont oxyde, il va avoir élimination
d’un hydrogène portée par l’hydroxyde de la fonction alcool secondaire.
Il nous reste le carbone avec sa fonction unicétale et nous avons l’oxygène qui constitué le sommet du cycle
furanique.
Autre possibilité d’écriture l’hydroxyde qui est à droite est engagé dans la formation du pont oxydique =
impose l’orientation de l’autre hydroxyde → Dans ce cas-là l’hydroxyde va se retrouver en bas
En termes d’anomalie je vais dire que j’ai un anomère Alpha à la condition que l’hydroxyde porté par le
carbone anomérique soit orienté vers le bas. Si j’ai un anomère Bêta l’hydroxyde porté par le carbone
anomérique est orienté vers le haut.
Remarque :
o Il n’y a pas de lien direct entre la série de l’ose et son anomérie. On voit bien que ce sont 2 carbones totalement
indépendants de l’autre. Le carbone 5 lui définit la série tandis qu’au niveau du nouveau carbone asymétrique et
anomérique se trouve les anomères possibles.
o En termes de nomenclature : à chaque fois qu’on va écrire un ose sous sa forme cyclique on va préciser la forme
cyclique c’est-à-dire soit furanique soit puranique.
o A propos de l’inclinaison de la molécule : en faisant pivoter la molécule sur elle-même, l’hydroxyde porté par le
carbone 2 à droite se retrouvera en bas, l’hydroxyde portait par le carbone 3 puis à gauche se retrouvera vers le
haut. L’hydroxyde 4 et l’hydroxydes 5 se retrouve aussi vers le bas.
Astuce : Pour vérifier que l’on a bien orienté la molécule sous sa forme horizontale = vérifier l’écriture des
hydroxydes sous forme cyclique :
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Si l’hydroxydes est à droite, il va pivoter et se retrouvé vers le bas au niveau du cycle. Si je prends maintenant le
carbone 3 l’hydroxyde qui était orientée à gauche en forme coucher il se retrouvera vers le haut et quand je replie la
molécule pour former le cycle.
➢ Si je souhaite écrire le glucose sous forme pyranique donc un cycle à 6 atomes on fait exactement la même
chose que pour le cycle furanique au niveau de l’orientation de la molécule et de l’écriture du glucose.
Ainsi, je vais avoir 5 atomes de carbone mais le pont oxydique va se faire entre le carbone 1 et l’oxygène
porté par le carbone 5.
J’écris les hydroxyles en fonction de l’orientation qu’ils avaient sur leur écriture linéaire = les hydroxydes
portés par le carbone 5 se retrouvent très éloignées de la fonction aldéhyde et l’hydroxyde portée par l’alcool
primaire se trouve à proximité de la fonction aldéhyde.
Conséquence de la cyclisation de la molécule : l’hydroxyde porté par le carbone 6 sort du cycle et maintenant
j’ai la fonction alcool primaire qui se retrouve vers le haut en dehors du cycle.
Exemple : Je passe sous la forme hydrate d’aldéhyde = hydratation de l’aldéhyde → carbone 1 avec 2 hydroxyle sous
forme instable. Spontanément la molécule va se déshydrater donc je vais avoir la perte d’un hydroxyde porté par le
carbone anomérique et d’un hydrogène correspondant à la fonction alcool secondaire → formation du pont oxydique.
ATTENTION : Il est interdit de rajouter au niveau du carbone 6 un hydroxyde car cet hydroxyde à été utilisé dans la
formation du pont oxydique. La seule chose qui va être rajouté c’est l’hydrogène.
En termes de nomenclature :
❖ Je précise la fonction aldéhyde et alcool primaire au niveau du carbone 1 et 6.
❖ J’écris la fonction carbonyle et la fonction alcool primaire, pour définir les fonctions alcools secondaires, je
me limite à l’écriture simplifiée.
❖ Je mets une barre horizontale à gauche lorsque l’hydroxyde est à gauche et à droite lorsque l’hydroxyde est à
droite.
ATTENTION : Il est conseillé de bien écrire les molécules et de bien représenté les liaisons en fonction de leurs tailles
et orientation. Le carbone 1 est le carbone qui possède la fonction carbonyle et le dernier carbone possède la fonction
alcool primaire.
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Les oses en solution = sujet à l’interconversion qui induit la forme majoritaire d’un des deux anomères. La forme
linéaire (intermédiaire) est cependant présente en faible quantité.
Sous forme linéaire nous avons 8 aldoses.
Exemple : 8 aldohexoses = donc il existe 8 aldohexoses en anomérie alpha et 8 aldohexoses en anomérie béta (forme
cyclique).
Les enzymes savent faire la différence entre 2 anoméries = certaines sont incapable de reconnaitre les structures sous
forme beta tandis que d’autre sont incapable de reconnaître des structures sous forme Alpha.
L’orientation de l’hydroxyle joue un rôle fondamental dans la nature de l’ose et va conditionner l’utilisation de cette
oses dans la cellule.
Cyclisation des cétoses :
La fonction carbonyle n’est pas porté par le carbone 1 mais par le carbone 2.
- Mise en position horizontale de l’ose sous forme linéaire = la fonction carbonyle est le plus a droite possible
(cétone portée par le carbone 1 et alcool primaire porté par le carbone 6)
- Replie de la molécule pour rapprocher l’hydroxyde (C5) de la fonction cétone (C1) qui vont se retrouver en
dehors du cycle.
- Début cyclisation = réaction d’hydratation → fonction carbonyle hydraté instable donc déshydratation de la
molécule et génération du cycle.
- 2 modes d’écriture possible :
o Anomérie alpha avec l’hydroxyde vers le bas (fonction alcool primaire orienté vers le haut)
o Anomérie bêta avec l’hydroxyde vers le haut (fonction alcool primaire orienté vers le bas)
Pour passer de la représentation linéaire de Fisher à la représentation cyclique de Haworth certaines règles doivent être
respectées :
❖ Lorsque l’hydroxyde en représentation de Fisher est orienté à droite = En représentation de Haworth
l’hydroxyde sera orienté vers le bas
❖ Lorsque l’hydroxyde en représentation de Fisher est orienté à gauche = En représentation de Haworth
l’hydroxyde sera orienté vers le haut
❖ Position Trans de l’hydroxyde en C1 par rapport à la fonction alcool primaire : Carbone portant alcool
primaire orienté vers le haut en dehors du cycle tandis que le carbone portant l’hydroxyde est orienté vers le
bas en dehors du cycle.
❖ Position Cis de l’hydroxyde en C1 par rapport à la fonction alcool primaire : Carbone portant alcool primaire
orienté vers le haut en dehors du cycle tandis que le carbone portant l’hydroxyde est orienté vers le haut en
dehors du cycle (=orientation identique).
❖ Lorsqu’on passe d’une forme « D » à une forme « L » ont inverse l’hydroxyde par portée par le Cn-1 mais
aussi tous les hydroxydes. L’orientation de l’hydroxyde engagé dans le pont oxydique conditionne
l’orientation de ce qui ce situe après lui.
❖ Lorsque l’on fait la forme cyclique d’un oses l’orientation de l’hydroxyde qui va être engagé dans le pont
oxydique va définir la position des carbones qui seront en dehors du cycle : si l’hydroxyde est à droite la
fonction alcool primaire porté par le carbone 6 sera en dehors du cycle et vers le haut par contre si
l’hydroxyde est a gauche = orientation inverse pour le carbone 6 vers la bas en dehors du cycle.
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IV. La mutarotation des oses
La capacité d’un ose à dévier la lumière va nous permettre de comprendre quelle est sa forme préférentielle en
solution c’est-à-dire si j’ai plutôt anomère Alpha ou plutôt un anomère Bêta. Un ose en solutions sur le plans structural
est donc un mélange de différentes molécules différente en termes d’organisation.
● Le glucopyranose ou le glucofuranose peuvent se présenter sous 2 formes avec des pouvoirs rotatoires
déférents : α-D-Glucose, β-D-Glucose. La modification du pouvoir rotatoire s’appelle la mutarotation.
● Ces transformations entre cycles pyrane et furane et entre l’anomère α et β se font dans des conditions
d’acidité douce.
Il existe 2 formes d’écriture de la molécule de glucose : Dans la réalité, la formule spatiale de Haworth ne tient pas
compte des angles réels, des directions de valence des atomes.
- Forme Bateaux : la molécule se referme sur elle-même (emprisonne la fonction alcool primaire qu’est-ce que
situé à proximité de l’hydroxyde porté par le carbone 1 = encombrement)
- Forme Chaise (fonction alcool primaire éloigner de l’hydroxyde porté par le carbone 4 puis l’hydroxyde porté
par le carbone 1 = moins d’encombrement donc plus de stabilité de la molécule)
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Au niveau du cycle furanique = une enveloppe avec 2 possibilités de représentation :
- Le rabats de l’enveloppe se retrouve à l’intérieure → le
Carbonne 2 est emprisonné dans le cycle = Carbonne 2 définit le
sommet du rabattement (C2 ou E2)
- Le rabats de l’enveloppe maintenant se retrouve à l’extérieure
= enveloppe relativement ouverte (C3 ou E3)
1er. Un des deux oses va mettre l’hydroxyde porté par son carbone anomérique à contribution.
2e. La liaison osidique va se faire par réaction avec un hydroxyde porté par l’autre oses (n’importe lequel)
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o Troisième possibilité : OH semi-acétalique +
OH alcool secondaire (diholoside réducteur)
Un hydroxyde qui va engager sa liaison
osidique avec l’hydroxyde portée par l’autre
monosaccharides
Conséquence = lorsque le diholoside se
forme les 2 fonctions réductrice son engagé
dans la liaison osidique donc le diholoside
qui en résulte est non réducteur. Si la liaison
n’engage pas la fonction semi-acétylique du
2ème ose, on aura les 2 formes anomères.
• Le Tréhalose
o Trouvé dans les champignons, les bactéries,
également dans l’hémolymphe des insectes (il y
remplace le glucose ; antigel)
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• Le Saccharose
o Disaccharide qu’on trouve chez beaucoup de
végétaux : canne à sucre, betterave sucrière, etc...
Purifié et cristallisé, c’est notre sucre ordinaire,
o Il est le produit chimique purifié (d’origine naturelle)
le plus abondant de notre alimentation.
o Le saccharose est formé d’α-D-glucose et de β-D-
fructose, liés les deux fonctions réductrices du glucose
(C1) et du fructose (C2).
• L’isomaltose
o Également produit de dégradation de l’amidon et du
glycogène
• La cellobiose
o Produit de dégradation de la cellulose
o Donne 2 molécules de glucose par hydrolyse
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I. Les polyosides de réserve
• L’amidon
Haut polymère insoluble dans l'eau froide bien qu'hydrophile. C'est sous cette forme condensée que les végétaux
accumulent les glucides photosynthétisés.
Deux fractions homogènes peuvent en être extraites :
o L’α-amylose 5 à 30% de l'amidon, soluble dans l'eau tiède, cristallise par refroidissement.
o L’amylopectine 70 à 95%
de l'amidon donne à chaud un empois visqueux (gel).
➢ Se distingue par :
❖ Un nombre de glucoses supérieur
❖ Une structure ramitée.
Chaîne principale (α1→4) des points de
branchement, se répétant environ tous les
20 à 30 résidus avec une liaison (α1→6)
où le carbone anomérique appartient à la
ramification. L’amylopectine adopte une
structure arborescente compactée.
• Le glycogène
Le glycogène, polyglucose que les animaux mettent en réserve dans le cytosol des hépatocytes (glycémie : distribution
à l'organisme) et dans les muscles (contraction musculaire).
o Structure proche de l'amylopectine avec les déférences suivantes :
➢ Les branchements ont lieu tous les 8 à 12 résidus et même de 3 à 5 au centre de la molécule
➢ La longueur moyenne des chaînes ramifiées est plus courte.
o Structure plus compacte et plus buissonnante que celle de l’amylopectine.
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II. Les polyosides de structure
En général extracellulaires, ils construisent les armatures des exosquelettes de végétaux (cellulose), et d'animaux
(carapace de chitine des arthropodes).
Polymères de glucose ou d’un dérivé non ramifié et dont la liaison entre unité est une liaison avec l'anomère β.
• La cellulose
o Elle est le constituant majeur des fibres de
parois végétales.
o Représente la moitié du carbone
disponible sur terre, mais ne constitue pas
une source de glucose sauf ruminants
(bactéries).
o Polymère linéaire dont la liaison
glycosidique est du type : β1→4. Cette
liaison est bloquée dans une configuration
"tête-bêche" stabilisée par les liaisons
hydrogène.
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