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● Monosaccharides (sucres simples/oses) : unité glucidique de base, les plus fréquents et importants ⇒
- Hexoses (C6H12O6) : glucose (le plus important au niveau métabolique) ; fructose (fruits) ; galactose (dérivé du
lactose, lait).
- Pentoses (5C) : ribose (acides nucléiques).
● Disaccharides : ils sont composés de 2 monosaccharides (identiques ou non), ils sont +++ hydrosolubles et sont
très présents dans l’alimentation, en particulier le saccharose.
- Saccharose = glucose + fructose (sucre de table/sucre).
- Lactose (lait) = lactose + glucose.
- Maltose (malt) = glucose + glucose.
Pour les dissocier, une réaction d’hydrolyse est nécessaire (utilisation d’une molécule d’eau) ; pour associer 2
monosaccharides, une réaction de condensation est réalisée (formation d’une molécule d’eau).
● Polysaccharides :
- > 10 unités.
- 3 polysaccharides sont importants en nutrition humaine. Ils se diffèrent essentiellement par la longueur des
chaînes, la nature des chaînes (𝛼 ou 𝛽) et la position (1-4 ou 1-6) de la double liaison |.| les unités.
Amidon et cellulose : 𝛼 ⇒ les 2 H sont du même côté de la liaison,
capables de la digérer ; 𝛽 ⇒ les 2 H sont de part et d’autre, incapables de la
digérer (dépourvus de l’enzymologie néc. pour l'hydrolyse).
Le glycogène : la qté que l’on possède est assez faible = 100g (foie) à 300-400g (muscles).
- Structure extrêmement ramifiée : accès rapide pour l’extension et la dégradation.
- Principale source de mise en réserve du glucose : foie et muscles.
- Le glycogène se forme sur une matrice protéique : glycogénine.
- Glycogène synthase : liaison α (1→4).
- Enzyme branchante : créée une ramification tous les 7 résidus de glucose ⇒ liaison (1→6).
- Dégradation du glycogène par la glycogène phosphorylase : liaison α(1 →4).
- Enzyme débranchante : débranchement (transfert des résidus à une extrémité) avec l’hydrolyse liaison (1 → 6).
⇒ digestion dans la bordure en brosse de l’intestin grêle :
Le sucrose et le glucose sont spécifiquement absorbés par la Ȼ intestinale.
Pour que le lactose soit transformé en glucose et galactose, la lactase (enzyme) est nécessaire. Celle-ci a
généralement une très bonne activité chez les enfants, mais au fur et à mesure de la croissance ⇒ l’activité ↘, l’individu
va donc moins bien tolérer le lactose = intolérance au lactose (! ce n’est pas une allergie, il n’y a pas de phénomènes
immunologiques).
Quelles sont les conséquences de cette intolérance ? Le lactose n’étant plus bien digéré, ne peut être absorbé au
niveau de l’intestin grêle sous forme de glucose et de galactose. Le lactose poursuit alors sa route et passe dans le
côlon, où se trouve un très grand nombre de bactéries (/µbiote intestinal). Celles-ci métabolisent le lactose avec toute
une série de conséquences ⇒ douleurs abdominales, crampes, flatulences…
● Les fibres alimentaires :
● Définition : polymères glucidiques (≥ 3 monomères) ni digérés ni absorbés par l'intestin grêle, naturellement
présents dans alimentation/obtenus à partir de matières premières alimentaires brutes ou synthétiques et qui ont
un effet physiologique bénéfique démontré.
● Effets des fibres sur la santé :
Effets sur la fct° intestinale :
● Régulation du transit intestinal (N: 24 à 72 h) :
- transit court = prévention de la constipation ;
- ↗ le poids des selles.
● Fibres solubles (pectines, gommes), OGS, amidon résistant = fermentation :
- ↘ du pH intestinal, µbiote, motilité ;
- production AGCC (muqueuse colique).
● Fibres insolubles (cellulose, lignine) :
- peu fermentées ;
- ↗ le volume du bol alimentaire ⇒ attirent l’eau par effet osmotique ;
- accélèrent le transit.
● Symbiotiques (mélange de pré et probiotiques) : supplément qui contient des pré et des probiotiques qui agissent
ensemble pour maintenir favorablement la µflore de l’intestin humain
Laits fermentés (yaourts) : Bifidobactéries/FOS ; Lactobacillus/inuline.
● Les lipides ⇒ 9 kcal/g :
● Groupe hétérogène.
● Substances organiques insolubles dans l’eau, solubles dans les solvants organiques.
● Sous forme liquide (huile)/solide (graisse) ⇒ densité inférieure à l’eau.
● Fct° biologiques : réserve énergétique, constituant des membranes biologiques et précurseurs (hormones,
cofacteurs enzymatiques, messagers intracellulaires).
● 3 catégories de lipides : les triglycérides (graisses neutres), les phospholipides (membranes cellulaires) et les
stéroïdes.
● Les triglycérides :
● Graisses neutres.
● Glycérol + 3 acides gras (liaison ester).
● Apolaires, hydrophobes.
● Constituent + de 95% de notre apport alimentaire en lipides et représentent essentiellement les réserves
énergétiques.
● S’accumulent sous forme de gouttelettes lipidiques uniformes et très concentrées, où l’eau en est exclue.
● Très efficient pour le stockage d’énergie.
● Réserve énergétique à long terme (10 à 15 kg)
● Les acides gras :
● Nombre pair de carbones (4 à 24 C) : C16 et C18 les + abondants dans l’alimentation.
● Saturés (pas de doubles liaisons |.| les C) ou insaturés (une ou +ieurs doubles liaisons).
● ≠ nomenclatures :
- commune : % à la source de mise en évidence initiale (ex. : acide palmitique (palme), oléique (olive)) ;
- chimique : position de la double liaison à partir de l’extrémité carboxyle (ex. : acide α-linolénique (18 C, 3
doubles liaisons) ⇒ cis-9,12,15-18:3) ;
ère
- “physiologique”/oméga : position de la 1 double liaison à partir de l’extrémité non carboxylique/méthyle
(exemple: n-3 ou ω-3) ⇒ 3 familles principales: n-3, n-6, n-9.
● Acides gras → aspects biochimiques et physiologiques :
● Les AG saturés (4 à > 20 C) : origines, métabolisme et fct° très ≠.
- synthétisés par l’Homme (foie, cerveau et tissus adipeux) : acide palmitique (C16:0)/ AG saturés + courts =
glande mammaire en lactation, de manière spécifique.
- AG saturés à chaîne moyenne (C6 à C10) : au niveau de leur métabolisme, sont ≠ des AGCL). Ils n’entre pas
dans la structure des chylomicrons ⇒ traversent directement la Ȼ intestinale ; donc contrairement aux AGCL,
ils ne sont pas concernés par les problèmes du dépôt adipeux et de l’obésité.
Absorption directe dans veine porte ;
Oxydation directe dans le foie : neutre (protecteur) contre l‘adiposité ;
Effet inhibiteur de l’acide caprylique (C8:0) sur synthèse hépatique de l‘apoB (sécrétion des VLDLs) ;
Aucun effet hypocholestérolémiant ;
Non associés au risque cardiovasculaire ;
Peu retrouvés dans l’alimentation.
- AG saturés athérogènes (AGS-ath) ⇒ triade athérogène : maximum 8 % de l’apport énergétique ⇒ acide
myristique, laurique et palmitique.
Ce dernier acide est le + synthétisé par l’homme, est le + abondant dans l’alimentation et s’accumule de façon
maximale dans les tissus.
● Les AG monoinsaturés :
- Origine endogène (delta-9 désaturase ⇒ surtout de l’acide oléique ; à partir de l’acide stéarique) et alimentaire.
Ce sont des actions physiologiques importantes qui doivent être équilibrées ⇒ la voie n-6 doit être aussi développée
que la voie n-3. En pratique dans la nutrition que nous consommons, ce n’est pas le cas : on consomme beaucoup +
d'oméga 6 (huiles végétales courantes) ; tandis que les oméga 3 se retrouvent dans les dérivés EPA/DHA (= huiles de
poissons).
● Trans ( configuration géométrique) : sont + linéaires et rigides.
- H de part et d’autre du plan de la double liaison ;
- naturels : biohydrogénation par bactéries du rumen ;
- non naturels (moins favorables pour la santé) : hydrogénation chimique partielle des huiles végétales (on fait
sauter les doubles liaisons) ⇒ margarines et graisses végétales «hydrogénées».
(l’acide oléique est neutre sur le bilan lipidique, il n’↗ pas le taux de cholestérol)
● Avantages :
- prix très bas % aux autres huiles végétales ;
- rendement des palmiers à huile est +++ élevé ;
- goût doux (sensation de moelleux) ;
- mi-solide et mi-liquide à T° ambiante ;
- peu sensible à l’oxydation (conservation).
● Dangers :
- contient 40 % AGS athérogènes ;
- principal déterminant du taux de cholestérol plasmatique : ↗ le risque CV ;
- mode de culture actuel : impact environnemental négatif majeur ⇒ déforestation, menaces immédiates
(animaux) et à long terme (biodiversité, climat).
● Besoins physiologiques minimaux en AG totaux et en AGPI indispensables chez l’Homme
adulte pour une ration énergétique quotidienne de 2000 kcal :
● Les protéines :
● Structure primaire : séquence des AA (nombre et ordre).
● Structure secondaire : interactions |.| les liaisons peptidiques. La protéines se replie en hélice.
● Structure tertiaire : interaction |.| les ≠ radicaux. La protéine a une forme tridimensionnelle.
● Structure quaternaire : interaction |.| les ≠ unités de la protéine, ce qui va lui donner une conformation définitive
(globulaire, spiralée…).
Si excès de protéines + activité physique (stimulation anabolique importante) ⇒ passer en bilan N positif → retenir
l’excès pour faire du muscle (+ apport calorique suffisant) = ↗ de la masse musculaire.