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Chapitre III
Appareils et méthodes
utilisés au laboratoire de Biochimie
I- 1- Les glucides
Les glucides, sous forme de sucre et d’amidon, représentent la principale partie de l’apport
calorique chez l’homme, ainsi que chez les animaux et de nombreux microorganismes.
Les glucides (appelés aussi hydrates de carbone) sont des composés polyhydroxylés ayant
une fonction aldéhyde ou cétone. On distingue donc :
• les aldoses, formule générale : CHO-(CHOH) n-CH2OH (fonction aldéhyde) ;
• les cétoses, formule générale : CH2OH-CO-(CHOH) n-CH2OH (fonction cétone).
I- 1- 1- Classification
Deux classifications principales sont affectées aux glucides. Nous distinguons les oses et
les osides.
a) Les oses : leur formule brute est (CH2O)n. Ils possèdent n-1 fonctions alcool et une fonction
carboxylique. Leur nomenclature est définie selon le nombre de carbones et la fonction
carboxylique :
• nombre de carbones : on distingue les trioses (trois carbones) ; les tétroses (quatre
carbones) ; les pentoses (cinq carbones) ; les hexoses (six carbones) ;
• fonction carboxylique : * cas d’une fonction aldéhyde (au carbone n° 1), les aldoses ;
exemple : aldotriose (O=CH-CHOH-CHOH) ; aldohexose ou
glucose (O=CH-(CHOH)4-CH2OH) ;
* cas d’une fonction cétone (au carbone n°2), les cétoses ;
exemple : cetotriose (CH2OH-CO-CH2OH) ; cétohexose ou
fructose (CH2OH-CO-(CHOH)3-CH2OH).
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b) Les osides : c’est l’association de plusieurs molécules d’oses avec éventuellement des
substances non glucidiques.
Les glucides sont des composés solubles dans l’eau (présence de la fonction alcool). Ils
peuvent être oxydés ou réduits pour donner d’autres composés. Par exemple : le glucose peut être
oxydé pour donner l’acide gluconique, ou réduit pour donner le sorbitol ou le manitol (alcools
présents dans les fruits). Le glucose peut aussi être fermenté en acide lactique. (acide cumulé dans
les muscles à la suite des efforts intenses).
a) Dégradation : La dégradation des glucides est nécessaire pour la production de l’énergie. Cette
opération est dite glycolyse. Elle met en jeu un ensemble de réactions assurant la conversion du
glucose en acide pyruvique (ou pyruvate). Ces réactions sont catalysées par des enzymes et des
coenzymes. L’énergie produite est sous forme de molécules d’ATP (adénosine triphosphate). Dans
l’organisme, les réactions de dégradation du glucose se font à l’intérieur de la cellule. Elles
débutent en anérobie (absence d’air) dans le cytoplasme et se poursuivent à l’intérieur de la
mitochondrie ou elles suivent un cycle dit « cycle de Krebs », au cours duquel le pyruvate est
dégradé. La dégradation d’une molécule de glucose produit 36 molécules d’ATP.
b) Synthèse : Pour synthétiser les glucides, l’homme, les animaux et les plantes utilisent soit les
lipides, soit les acides aminés, où l’acide pyruvique (voie inverse de la glycolyse). Cette synthèse
est appelée la gluconéogenèse. Exemple : les graines oléagineuses (arachides, soja, …)
synthétisent les glucides à partir des lipides de réserve. Chez l’homme, les hépatocytes (cellules du
foie) synthétisent le glucose à partir d’acides aminés. Après formation du glucose, des enzymes
tels que la glycogène synthétase et l’amidon synthétase interviennent dans la synthèse du
glycogène et l’amidon qui sont stockés sous forme de réserves.
I- 2- Les lipides
Les lipides sont des substances insolubles dans l’eau et solubles dans les solvants
organiques (benzène, chloroforme, …). Ils peuvent avoir des fonctions diverses : ils présentent des
réserves en énergie ; ils interviennent dans la structure de la membrane cellulaire ; etc … .
Il existe deux classes de lipides : les lipides simples et les lipides complexes :
a) Les lipides simples : Les lipides simples sont constitués de glycérides ou graisses neutres. Ces
dernières sont composées d’acides gras (AG) de formule : R-C 00H (R : CH3-CH2-CH2-
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Les triglycérides représentent la majeure partie des graisses alimentaires. Leur dégradation
est l’un des processus importants de la digestion. Cette dégradation a lieu au niveau de l’intestin
grêle, elle fait intervenir un ensemble d’enzymes dites « les lipases ». Au cours de la dégradation,
il y’a libération d’acides gras et de glycérol. Les acides gras libres à courte chaîne et le glycérol
sont absorbés par la muqueuse intestinale puis sont transportés dans le foie. Les acides gras à
longue chaîne et les mono et diglycérides sont utilisés au niveau des cellules de la muqueuse
intestinale pour la synthèse des triglycérides. Ces triglycérides néoformés regagnent le foie et le
tissu adipeux par la circulation générale sous la forme de particules dites chylomicrons.
Au niveau du tissu musculaire, une dégradation des lipides à des fins énergétiques est
effectuée. En effet, l’oxydation des acides gras au niveau des mitochondries produit des molécules
d’ATP (source d’énergie). Exemple : la dégradation complète d’un acide gras tel que l’acide
palmitique (CH3-(CH2)14-COOH) donne 129 molécules d’ATP.
Le métabolisme des liquides complexes fait intervenir des enzymes dites phospholipases
présentes dans pratiquement tous les tissus des animaux, ainsi que dans les hématies, les
leucocytes et les plaquettes sanguines.
Le cholestérol est un alcool cyclique qui peut être estérifié à des acides gras et entre dans la
structure des lipoprotéines transporteuses de lipides dans la circulation.
Le dosage du cholestérol sanguin représente un bon indicateur pour l’exploration des
fonctions hépatiques et cardio-vasculaires. Un taux élevé en cholestérol impose une réduction de
la consommation de la matière grasse, plus particulièrement d’origine animale, afin d’éviter les
accidents cardio-vasculaires.
Le dosage de l’enzyme phospholipase A est aussi un bon indicateur pour l’exploration des
fonctions pancréatiques. Au cours des pancréatites aiguës, un taux élevé de cette enzyme est
observé.
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I- 3- Les protéines
Les protéines sont des substances organiques alimentaires, composées d’un assemblage
linéaire d’éléments de base qu’on appelle les acides aminés.
Les acides aminés sont caractérisés par la présence de la fonction acide (-COOH) et du
groupement amine (-NH2). Leur formule générale est donnée par : R-CHNH2-COOH. Il existe 20
types d’acides aminés naturels. Exemple : glycine (CH2NH2-COOH) Valine ((CH3)2-CH-CHNH2-
COOH). Il existe aussi des acides aminés qui portent une fonction alcool (-OH), exemple : sérine
(CH2OH-CHNH2-COOH), thréonine (CH3-CHOH-CHNH2-COOH) ; ou qui portent un atome de
soufre, exemple : cystéine (HS- CH2-CHNH2-COOH). D’autres acides aminés sont aromatiques
(présentent un cycle benzène), exemple : phénylalanine. etc., … .
IL existe des protéines formées seulement d’acides aminés, dites holoprotéines ; et des
protéines formées en plus d’un groupement non protéique, exemple : les lipoprotéines
(groupements lipidiques). La structure des protéines peut être tridimensionnelle tels que
l’hémoglobine ou les enzymes.
Au niveau de la lumière intestinale, les protéines sont dégradées en petits peptides par des
enzymes appelés protéases, telle que la trypsine et la chymotrypsine. Les acides aminés ou les
peptides sont assimilés puis dégradés par une suite de réactions enzymatiques dites désamination
qui libère de l’ammoniac (NH3). L’ammoniac est toxique, il est transformé dans le sang sous
forme de glutamine et de l’urée (O=C(NH2)2) qui provient de la dégradation des acides aminés.
Les acides aminés (ainsi que les lipides) peuvent aussi se transformer en acide pyruvique
puis en glucose pour fournir de l’énergie (en particulier dans le cas d’une hypoglycémie.
I- 4- Les enzymes
Les enzymes sont des composés protéiques qui catalysent toutes les réactions
biochimiques. L’enzyme catalyse une réaction faisant intervenir le substrat qui est transformé en
produit de la réaction.
Les réactions enzymatiques font également intervenir des coenzymes qui sont des
molécules organiques de petites tailles non protéiques réagissant avec le substrat.
La déficience ou l’excès d’enzymes et de coenzymes peuvent provoquer certaines maladies
métaboliques, d’où l’intérêt d’effectuer leur dosage pour le diagnostic.
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II- 1- Principe
Comme nous l’avons déjà expliqué au chapitre II, l’électrophorèse est une méthode
physique de fractionnement des molécules ionisées dans un champ électrique continu. Les
molécules chargées négativement vont migrer vers le pôle positif, et celles chargées positivement
vers le pôle négatif. Le déplacement des molécules dépend de plusieurs facteurs :
• Temps de migration : il est relatif à l’état de charge et au poids de la molécule. Pour une
particule donnée, ce temps est limité par divers facteurs (diffusion des substances sur le
support, dégradation du produit, …) ;
• Force ionique du tampon (voir chapitre II) : la force ionique est inversement
proportionnelle à la conductivité. Par conséquent, le déplacement d’une particule
augmente lorsque la force ionique du tampon de migration diminue;
• Température : lors de la réalisation d’une électrophorèse, une élévation de la température
se produit par effet Joule, ce qui provoque une variation de la résistance du support (la
résistance diminue avec la température). Pour maintenir constante cette résistance, il est
donc nécessaire de limiter les variations de la température ;
• Champ électrique : à une charge constante, le déplacement de la particule dépend
seulement de l’intensité du champ électrique appliqué (F = qE). Celle ci est donnée par le
rapport de la différence de potentiel entre les électrodes sur la distance qui les séparent.
Pour assurer une migration homogène à vitesse constante, il est nécessaire de maintenir un
champ constant, d’où une tension continue ;
• Forces de freinage : lors du déroulement de l’électrophorèse, un courant de sens opposé au
courant appliqué est produit au niveau des bords du support solide. Ce phénomène est
désigné par le terme d’électro-endosmose. Ce courant est à l’origine de la migration des
substances non chargées (glucose, urée, …). Il freine ainsi le flux électrophorétique. La
viscosité du milieu est aussi un facteur de freinage sérieux, en particulier pour les
macromolécules.
• pH du tampon : ce facteur joue un rôle particulièrement important dans le cas ou les
substances à séparer par électrophorèse sont amphotères (substances qui peuvent présenter
un caractère acide ou basique selon la nature du solvant). En effet, ces substances
présentent une valeur de pH égale à pHi (pH isoélectrique pour lequel la substance
présente une charge nulle) ; si le pH du tampon est inférieur à pHi, la substance
amphotère s’ionise positivement (gain d’un proton H+) et donc migre vers la cathode. En
revanche, si le pH du tampon est supérieur à pHi, la substance s’ionise négativement
(libère un proton H+) et migre donc vers l’anode. Ses propriétés sont largement exploitées
pour séparer les acides aminés et les protéines.
L’une des applications médicales les plus répandues de l’électrophorèse est celle qui
correspond à la séparation des protéines du sérum humain. Ces dernières sont principalement
constituées d’une fraction importante d’albumine et de quatre groupes de globulines 1, 2, et
, de fonctions différentes. Les mesures quantitatives de ces différentes protéines apportent des
informations importantes dans l’exploration des différents organes qui les synthétisent (foie, tissu
lymphoïde). Pour définir les proportions des différentes protéines du sérum, l’électrophorèse doit
être complétée par le dosage quantitatif global de ces différentes protéines.
La procédure de séparation de ces protéines est la suivante : on utilise une électrophorèse
sur papier ou sur esters de cellulose à basse tension (100 à 200V ; voir paragraphe 3).
L’identification des fractions de protéines séparées est obtenue grâce à l’application des colorants.
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Ces derniers se fixent sur les protéines et persistent même après lavage de la bande de papier.
Parmi les colorants les plus appropriés, nous distinguons : noir amidé, rouge Ponceau ou
nigrosine. A la fin de la séparation, l’intensité de la coloration des différentes fractions protéiques
obtenues est analysée à l’aide d’un spectrophotomètre (densitomètre) approprié. Le principe de la
mesure est basé sur le phénomène d’absorption de la lumière par les fractions colorées (voir
chapitre II). La longueur d’onde sélectionnée du spectrophotomètre dépend du colorant choisi. La
figure (IV–1) présente un exemple d’électrophorèse et de protéinogramme obtenus sur un plasma
humain normal après séparation des protéines par électrophorèse.
Le schéma de ce type d’électrophorèse est donné par la figure (IV–2), le support utilisé
pour la migration des substances chargées est en papier ou en cellulose, imbibés d’une substance
tampon. Cette technique peut être utilisée à deux niveaux de tension donnés :
• à basse tension (100 à 200 V): elle est utilisée pour séparer les protéines.
• à haute tension (1000 à 3000V) : elle est utilisée pour la séparation des petites molécules
(acides aminés, peptides, …). A ces valeurs de tension, un refroidissement efficace est
nécessaire pour absorber l’énergie calorifique dégagée par effet Joule.
Les colorants utilisés pour l’identification des fractions séparées dépendent des substances
analysées. Par exemple pour les protéines, les colorants usuels sont : le noir amidé, le rouge
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Ponceau et la nigrosine ; pour les lipides, on utilise le noir soudan et pour les acides aminés on
utilise la ninhydrine.
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Cette méthode de séparation est réservée aux macromolécules telles que l’ADN, ou la
séparation est impossible avec les systèmes d’électrophorèse conventionnels, où au-delà d’un
certain poids la séparation devient indépendante de ce paramètre. Le déplacement des particules
chargées s’effectue dans un champ électrique dont le sens ou l’orientation varient de façon
alternative. Le support est constitué d’agarose, le voltage imposé est de l’ordre de 10 V/cm et la
fréquence d’inversion du champ électrique est de 10 à 0.01 hertz (figure IV-5). Au cours de la
mise en marche de l’électrophorèse, les grosses molécules d’ADN adoptent une conformation
favorable à leur déplacement dans le sens imposé par le champ électrique, puis migrent à une
vitesse qui ne dépend pas de leur taille. En revanche, le temps nécessaire pour qu’elles adoptent la
conformation optimale est lié à leur taille. Ainsi, à chaque changement d’orientation du champ
électrique, le temps mis pour qu’elles repartent dans la nouvelle direction imposée est variable et
dépend de leur poids moléculaire. En jouant sur la fréquence des changements d’orientation du
champ électrique, il devient donc possible de séparer ces molécules.
Animations :
III-1-1- Définition
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Figure (IV-6) : Séparation par chromatographie sur colonne des fractions en mélange dans une
solution.
Selon le type d’interaction existant entre les molécules à séparer et le support, nous
distinguons cinq types de mécanismes de chromatographie :
• chromatographie d’adsorption : elle utilise un support appelé adsorbant qui fixe les molécules à
séparer par des liaisons hydrophobes ou des forces de Van der Waals . La grande surface
d’échange fait que ces liaisons s’établissent facilement et que les molécules fixées peuvent
aussi être libérées (Figure IV-7). Les adsorbants utilisés sont : le gel de silice, l’oxyde de
silicium (SiO2), l’alumine Al2O3 ,… . Certains de ces adsorbants sont activés par chauffage afin
d’éliminer l’humidité. Les solvants utilisés pour l’élution sont de nature organique : pétrole
léger, cyclohexane, benzène, …. , (apolaires). propanol, éthanol,… (polaires forts).
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• Chromatographie d’échange ionique : elle est basée sur la formation de liaisons ioniques, le
support (échangeur d’ions) est constitué de volumineuses molécules insolubles, chargées de
même signe (Figure IV-8). Quand le support est chargé (+) il capte les ions (-) alors que quand
il est chargé (-) il capte les ions (+). Les ions fixés sont appelés : ions échangeables. Selon leurs
nombre de charges et leurs natures chimiques, ils sont retenus avec de force. Les supports
utilisés pour l’échange ionique sont des polymères organiques (résines), exemple : styrène,
divinyl benzène, … . Ces gels solidifiés sont par la suite broyés et sélectionnés en grain de
tailles bien fixées. La séparation des ions fixés s’effectue grâce à une variation de pH de la
solution dans laquelle baigne la résine d’échange. Cette technique chromatographique est
utilisée pour la séparation des petites molécules chargées et des ions des minéraux (acides
aminés, peptides,….) (l’eau est désionisée par passage sur résine échangeuse d’ions :
distillation).
• Chromatographie par gel-filtration : le support utilisé est constitué d’un support fait de grains
d’une matière poreuse qui laisse pénétrer les petites molécules, alors que les grosses restent à
l’extérieur des pores (fig IV-8). Les supports utilisés sont les plus souvent des polymères de
glucose, des polyacrylamides, de l’agarose, … . Ces supports en poudre suspendus dans une
solution tampon sont transformés en gel. L’échantillon est déposé à la surface du gel. L’élution
est par la suite effectuée en se servant de tampons volatils avec un débit approprié afin d’éviter
les problèmes d’adsorption. La chromatographie par gel – filtration est appliquée pour
l’élimination de sels ou la désionisation (exemple : élimination de sulfates d’ammonium).
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a) Définition : C’est une méthode applicable à tous les types de chromatographie en colonne
avec élution en phase liquide. Elle utilise comme support des particules de faible diamètre. La
pression nécessaire à l’élution est très élevée ( > 30 bars). Elle nécessite l’emploi d’un
appareillage lourd contrôlé par ordinateur. C’est une méthode très sensible qui a un grand
pouvoir séparateur et une grande rapidité.
b) Appareillage :
La figure (IV-14) donne un schéma de principe d’un appareil d’HPLC. Ce dispositif comprend les
éléments suivants :
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(B)
(A)
Figure (IV-17) : (A) : Colonnes et seringues d’injection pour un appareil HPLC ; (B) :
Image microscopique (MEB) d’une coupe d’une colonne tubulaire sur laquelle est fixé un
polymère organique: PSDVB
La demande croissante des analyses biochimiques par les médecins, a exigé aux
laboratoires d’analyses de se doter d’appareils et équipements de haute performance, qui
permettent de suivre la cadence imposée par la demande. A cet effet, aux cours des dernières
décennies, de nombreux appareils ont été conçus pour mesurer automatiquement les paramètres
courants demandés en analyses biochimiques. Ces automates sont pratiquement tous pilotés par
ordinateur ou par un calculateur, ce qui facilite à la fois à l’opérateur la mise en fonctionnement de
l’automate, ainsi que la gestion des résultats des analyses effectuées.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
L’échantillon (en général, un sérum du patient) est prélevé puis déposé dans un godet à
réaction ou injecté dans une veine liquide en flux continu.
Le passeur d’échantillons comporte un dispositif contenant les échantillons et un
mécanisme de pipetage (figure IV-18). Les échantillons disposés dans des godets, sont répartis sur
un plateau d’échantillonnage. Le plateau peut être animé d’un mouvement circulaire et ou les
échantillons viennent de se placer au dessous du système de prélèvement (figure IV-18) ; ou le
plateau est fixe et le système de pipetage se déplace vers le godet contenant l’échantillon à
prélever (figure IV-18), dans ce cas, le système de prélèvement est animé d’un mouvement selon
les trois coordonnées de l’espace (x,y,z). La reconnaissance de l’emplacement de l’échantillon est
assurée par le système de pilotage qui est un micro-ordinateur. Le mécanisme de prélèvement
comporte deux parties :
• un bras robot porteur d’une aiguille de prélèvement qui sert à pipeter des volumes
d’échantillons ;
• un dispositif d’aspiration constitué d’une pompe péristaltique ou d’une seringue.
Figure (IV- 18) : Exemples de passeurs automatiques d’échantillons (SA1100 (a) et SA1074 (b) –
Skalar)
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La pompe péristaltique est schématisée sur la figure (IV-19) ; elle est constituée de rouleaux qui
sont en mouvement de rotation, au cours duquel ils exercent une pression sur les fluides. Cette
pression permet à ces fluides de circuler à une vitesse constante.
Cette opération est généralement utilisée uniquement sur les automates en flux continu.
Elle consiste à déprotéiniser l’échantillon par dialyse (Figure IV-20).
Flux vers
les déchets
Flux porteur
(Echantillon)
Flux receveur
(diluant, Membrane
réactifs) dialysante Flux vers
l’analyseur
Figure (IV-20) : Principe et exemple de dialyseur utilisé dans les automates en flux continu
(Skalar).
Sur les appareils en flux continu, l’addition des réactifs est faite au niveau des pièces de
raccordement (figure IV- 21). Alors que sur les appareils de transfert, deux types de mécanismes
peuvent assurer l’addition des réactifs :
• dans l’un, les godets sont fixes, un bras robot se dirige vers le flacon à réactif, prélève un
volume donné de réactif au moyen d’une aiguille d’aspiration et d’une seringue, puis se
dirige vers l’échantillon et diverse le réactif. Cette opération se termine par un rinçage du
dispositif,
• dans l’autre, le poste de distribution constitué d’un réservoir à réactif, d’une seringue et
d’une aiguille, est fixe et le godet se déplace pour venir sous le poste de distribution.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Figure (IV-21) : Pièces de raccordement utilisés pour l’addition des réactifs et la dilution
Figure (IV-22) : Bobines de mélange utilisées dans le cas des automates en flux continu
IV- 1- 5- Incubation
L’incubation est un procédé qui consiste à maintenir le mélange réactionnel à une
température constante et homogène, pendant une durée fixée. Il existe différents types
d’incubateurs : bains-Marie (Figure IV-23), four à air, … .
Figure (IV-23) : Bain Marie utilisé dans le cas des automates en flux continu (Skalar)
IV- 1- 6- Mesures
Les méthodes adoptées pour les mesures sont généralement des méthodes physiques
(potentiométriques ou optiques). Dans la majorité des cas, ce sont des mesures photométriques,
visible ou UV. Les différents systèmes optiques utilisés ont été déjà décrits dans le chapitre II. Les
mesures peuvent être prises directement dans les godets à réaction, qui doit présenter les qualités
optiques requises ; ou dans une cuve après transfert du milieu réactionnel. Dans le cas des
automates en flux continu, les mesures sont effectuées dans une cuve à circulation.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
a
b c
Figure (IV-25) : Tracé des résultats des analyses selon la prise d’essai d’échantillons et du
liquide rinçage : (a) prélèvement normal, (b) prélèvement excessif du liquide de rinçage, (c) faible
quantité de prélèvement du liquide rinçage impliquant un chevauchement entre les échantillons
b- Les bobines : ce sont des serpentins de verre comportant 5 à 30 tours. Ils ont un triple rôle :
• les bobines de mélange : chacune des spires culbute les segments liquides sur eux même
(figure IV-22) ;
• les bobines de délai : utilisées lorsque la réaction est longue, pour assurer un temps de
contact suffisant entre les réactifs et l’échantillon (bobines de bain-marie) ;
• les bobines de refroidissement : en sortie du bain-marie, les bulles d’air sont dilatées,
après le transit dans la bobine de refroidissement, elles reprennent leur dimension initiale.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
l’air, une pompe reliée à la sortie de la cuve aspire le liquide avec un débit de 60 à 70 % du flux
total de la veine avant l’arrivée au photomètre.
Le système de pilotage trace le graphe de l’absorbance en fonction du temps. Le zéro
optique est réglé sur les réactifs (équivaux au blanc), lorsqu’un échantillon traverse la cuve,
l’absorbance augmente, passe par un maximum et s’annule. On obtient ainsi un pic pour chaque
échantillon (Figure IV-27). Selon le type d’analyses à effectuer, d’autres systèmes d’analyses
peuvent être utilsés tels que les spectrophotomètres UV-Visible, les fluorimètres, les photomètres
à flamme, … .
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Figure (IV-28) : Schéma d’une plaque colorimétrique utilisée dans les automates en chimie sèche
Une fois la réaction est développée, des mesures optiques peuvent être entreprises pour
déterminer la concentration de l’espèce à analyser. La figure (IV-29) donne le schéma d’un
système optique pour la mesure (colorimètre de l’analyseur Vitos 500 de Kodak).
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Comme exemple d’automates en chimie sèche disponibles sur le marché, nous distinguons
l’automate Vitros 250 de la marque Kodak. La figure (IV-31) donne un aperçu global de cet
automate : nous distinguons l’unité principale, l’unité de contrôle constituée d’un microordinateur
et une imprimante. Comme tous les autres automates d’analyses médicales modernes, cet appareil
est totalement automatisé à l’aide de systèmes mécaniques et électroniques auto programmables ;
et totalement informatisé à l’aide d’un microordinateur muni d’un logiciel qui permet le pilotage
de l’appareil et l’analyse et le traitement des résultats, ainsi que leur affichage. En plus, cet
automate est dépourvu de systèmes hydraulique et pneumatique, ce qui simplifie son entretien et
sa maintenance.
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l'acrylamide (CH2=CH-CO-NH2),
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Figure 4-4. Chromatogrammes de l'huile "d'iris des marais" obtenus (en haut) sur une
colonne capillaire de 50 m et (en bas) sur une colonne
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L'injecteur standard (95% des appareil en sont équipés) d'un chromatographe avec colonne
capillaire est du type "split/splitless". C'est à dire que l'on peut ajuster la quantité de produit
passant dans la colonne par rapport à la quantité injectée dans le chromatographe. Cet ajustement
se fait à l'aide d'une vanne.
Si on injecte un microlitre de produit (1 ml) et que seulement 0,01 ml rentre dans la colonne, on a
un "split" de 100 et 0,99 ml de la solution a été évacué à l'extérieur via la vanne de "split".
En revanche, si l'on dispose d'un produit très minoritaire ou très dilué dans un solvant, on peut
choisir de l'injecter en mode "splitless", dans ce cas tout le produit injecté se retrouve dans la
colonne. Il faut dans ce cas baisser la température du four vers 20-30°C sous la température
d'ébullition du solvant et dans certain cas couper ou déconnecter le détecteur pendant l'élution du
solvant.
Un des détecteurs le plus répandu est le détecteur par ionisation à flamme (en anglais: FID). Les
effluents à la sortie de la colonne sont brûlés dans une flamme alimentée par un mélange
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hydrogène-air. La combustion des composés organiques produit des ions qui sont collectés par une
électrode entourant la flamme. Ce courant de flamme est amplifié par un électromètre
qui transforme le courant en tension puis cette tension est dirigée sur un enregistreur.
Ce détecteur est très sensible, car il donne un signal pour environ 2 pg de produit. Il est linéaire.
En revanche, il est discriminant, sa réponse varie suivant les produits injectés, ce qui impose un
étalonnage si on veut analyser un mélange.
Le détecteur à ionisation de flamme ne donne aucune réponse avec les gaz les composés
inorganiques et des corps très simples comme H2O, NH3, CO2, H2C=O....
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.1. Catharomètre
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Une source telle que le tritium ou le envoie des électrons libres dans le
détecteur. Quand ce détecteur est traversé par des substances ayant une affinité
pour les électrons libres, il se produit des ions qui, comme pour le détecteur à
ionisation de flamme, dans le champ électrostatique existant, sont recueillis par une
électrode et forment un courant d’ionisation à amplifier convenablement.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Vidéo
http://www.cerimes.fr/le-catalogue/la-chromatographie-en-phase-gazeuse.html
Injecteur diviseur
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
zéolithes
silice
mésostructurée
type hexagonal
mousse V2O5
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
colonne tubulaire sur laquelle est fixee un polymere organique: PSDVB Une
fonctionalisation de ce polymere poreux est realisee avec un compose basique, le
N,Ndimethyldodecylamine pour ajouter des charges et generer un flux osmotique.
DI=20μm
ref. http://pastel.paristech.org/1628/ theseAugustin2005
CPL
8.5 Détecteurs
Il n'existe pas de detecteur universel comme en chromatographie en phase
gaz: detecteurs a ionisation de flamme et a conductivite thermique. En CLHP,
les detecteurs sont specifiques a chaque application.
Le volume de detecteur CLHP doit etre le plus faible possible afin de
diminuer l'elargissement des bandes.
Il existe des detecteurs de proprietes de la phase mobile qui dependent de la
presence d'un solute: indice de refraction, constante dielectrique, densite.
Et des detecteurs de proprietes du solute, que ne possedent pas la phase
mobile: absorbance dans l'ultraviolet, fluorescence ou courant de diffusion
Détecteurs réfractométriques
Ils mesurent la difference d'indice de refraction entre la phase mobile et la phase
mobile avec l'echantillon. Ils necessitent une temperature regulee a 0,01°C, car
les indices de refraction varient avec la temperature.
● Détecteurs électrochimiques
Leur fonctionnement est base sur l'amperometrie, la polarographie, la
coulometrie et la mesure de conductivite.
● Détecteurs par spectrométrie de masse
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Le couplage CLHP / SM est plus difficile a realiser qu'avec la CPG car il faut
eliminer le solvant d'elution. On peut:
*realiser une vaporisation selective du solute
*utiliser des microcolonnes (L=10 cm, dint=1mm) a faible debit (qq L.min1)
et un volume d'injection de ~ 1 L qui permettent d'introduire la totalite de
l'effluent chromatographique dans le spectrometre de masse. On peut travailler
en nanochromatographie.
Communication Communication
directe entre Remplissage de la boucle en passant par
pompe et colonne la boucle
passant par la
Pompe
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Agilent technologies
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Pompe HPLC
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100µl
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
POMPE
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
PERISTALTIQUE
Conception spéciale
accroissant la durée de vie
du tube.
12 tubes disponibles pour la
chimie complexe.
Nouveau système d’injection
d’air permettant une
injection précise et à bruit
réduit.
Vannes nettoyage/réactifs
permettant un
arrêt/démarrage rapides,
pas d’erreur de position des
réactifs. Des vannes peuvent
être utilisées également pour
la double gamme.
OPTOELECTRONIQUES
Le module optoélectronique
comprend:
n. 1 colorimètre haute
sensibilité avec détecteur
solide state
n. 1 cellule passante de petit
volume avec passage des
bulles
n. 1 roue filtre à 9 positions,
totalement contrôlée par un
sélecteur de longueur
d’onde en face avant
n. 1 jeu de cartes
électroniques pour le
traitement des signaux et le
débullage électronique.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
MANIFOLD
Comprend tous les composants nécessaires pour la réaction spécifique:
bobines de mélange, bain chauffant, dialyseur, bain de distillation,
digesteur UV, extraction par solvant.
Méthodes multitest: plus de 800 méthodes disponibles. Certaines sont
spécifiquement développées pour fonctionner sur le même manifold.
Plusieurs types de manifold multitest sont proposés, seuls les réactifs sont
changés entre les différents tests.
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
portoir pilotés
par moteur pas
à pas
Alimentation: 220 V 50 Hz Nombre
d’éprouvettes:
52+52
Option double
passeur:
Oui Opération: Séquentielle
Autozéro portoir
passeur:
Oui Echantillonnage
manuel:
Oui
Module analytique
Dimensions: 32x52x17
Poids: 15 kg
Alimentation: 12/24 Vcc intégrée en standard
Chaque module analytique comprend
Pompe péristaltique
Positions de tubes: 12
Plaque de pompage: Démontable et règlable; profil spécial pour une consommation
réduite en tube de pompage.
Fixations de la plaque: Deux grenouillères à ressort ajusté
Galets: 12 en acier inoxydable
Colorimètre
Cellule passante: Acier inoxydable, 1 cm (L), 1 mm (dia); fenètres quartz.
Nettoyage aisé
Débullage: Electronique, échantillon et blocage
Plage longueur d’onde: 340 - 880 nm
Roue filtre: 9 positions contrôlées par moteur, choix du filtre par
commutateur en face avant.
Détecteur: Détecteur silicium
Règlages: Ligne de base, Gain, échantillon et blocage
Affichage OD: LCD en face avant
Electroniques
Afficheur LCD: En face avant, sélecteur pour affichage multifonctions
L’écran LCD peut afficher:
Point de consigne de la température pour chaque bain de
chauffage
Température actuelle de chaque bain de chauffage
Lecture énergie du colorimètre
Bain de chauffage ou de
distillation:
Point de consigne de la température affiché en face avant
Température actuelle affichée en face avant
Voyant chauffage on/off
Choix nettoyage/réactif: Commutateur de sécurité en face avant
Echantillon et blocage: Règlage en face avant, état par LED
Interface Flowdata
Nombre de voies: Jusqu’à 6 pour chaque module
Signaux de sortie: Analogiques (standard), entrées série ou parallèle sur demande
pour liaison avec détecteur externe
Communication PC: Via un port série
Alimentation module
analytique:
Integrée
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
http://fr.skalar.com/analyseurs/analyseurs-a-flux-continu-cfa
L’analyseur Automatisé pour la Chimie en solution San++ également connu sous la dénomination
Analyseur à Flux Continu a été conçu comme un système modulaire, de manière à pouvoir répondre
aussi bien aux besoins de laboratoires traitant quelques échantillons qu’à ceux en traitant un grand
nombre. Basé sur la technique de l’Analyse en Flux Continu (CFA), on peut réaliser jusqu’à 16
mesures simultanément sur un même échantillon. Grâce à l’ajout de vannes automatiques et au
contrôle par le logiciel, le système San++ permet d’automatiser le démarrage, l’arrêt, les dilutions, les
ré analyses, le rinçage du système et l’archivage des données brutes.
SKALAR
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Détecteurs
Les caractéristiques particulières des détecteurs pour l’Analyseur en Flux Continu (CFA) San++ sont:
• Design compact
• Cadence accrue par la mesure sans débullage
• Accès aisé aux cellules de mesure
• Détecteurs numériques à stabilité et sensibilité accrues, avec réglage d’échelle automatique
• Correction automatique de matrice et de blanc
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
La cadence de l’analyseur dépend de l’application, et peut varier de 25 à 120 analyses à l’heure. Elle
est conditionnée par la mise en oeuvre d’opérations plus ou moins complexes telles que distillation,
digestion UV en ligne, extraction, etc..
• Lits de pompe original à double rayon de courbure, pour le dosage précis avec 32 tuyaux de
pompe
• 2 lits de pompe séparés pour un schéma 2x2 canaux
• Injection d’air synchronisée 10 canaux, avec compresseur intégré, pour une stabilité du flux
accrue et un démarrage rapide.
• Accès facile aux modules analytique, avec des connexions flexibles à très faible contamination
entre dialyseurs, réacteurs, bobines de mélange, cellule de mesure et autres composants.
• Détection des fuites
• Tuyaux de pompe à 3 épaulements, de grande longévité.
• Vannes de rinçage manuelles ou automatiques, pour un démarrage facile automatisé et un
fonctionnement autonome.
Le compartiment de réaction chimique est compact et facile à manipuler. Équipé d’une robuste pompe
péristaltique et d’un système d’injection d’air intégrés, il peut recevoir jusqu’à 5 modules analytiques,
avec leurs détecteurs photométrique, et leurs lignes de rejets séparées
La quantité d’applications disponibles pour l’Analyse en Flux Continu (CFA) étant presque illimité, les
plus populaires sont listées ci dessous :
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
Monsieur,
Je suis professeur à la faculté des sciences et techniques de l'université Hassan Premier
à Settat, MAROC. J'enseigne à mes étudiants le module : Techniques et Instrumentation
au sein des laboratoires d'analyses médicales.
Ainsi, je vous demande cher Monsieur le Directeur de bien vouloir me fournir une
documentation scientifique et technique sur votre analyseur en flux continu San++ (si
c'est possible en format électronique). Merci.
Bien cordialement.
M. MIKOU
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Chapitre III : Appareils et méthodes utilisés au laboratoire de Biochimie
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