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Biologie

Chapitre 1 : Introduction
• Être capable de convertir les unités du vivant (nm en μm, etc)
• Décrire la diversité́ des types cellulaires

1. Biologie ?
Est en perpétuelle évolution depuis 1802. La biologie est une étudie de la vie s’un point de vue micro
et macroscopique : on va aller étudier la structure, le fonctionnement et les relations des êtres
vivants entre eux et avec leur environnement.
Il existe différents branches de la biologie : Anatomie, embryologie, botanique, zoologie, psychologie,

2. Être vivant
- Constitués de molécules (sans vie)
- Possèdent des caractéristiques bien particuliers absentes des construction et de la matière
inerte.
- Différents critères pour distinguer les êtres vivants de cette matière inerte.
- Aucun de ceux-ci n’est suffisant pour, à lui seul, désigner un être vivant => il faut donc les
considérer dans l’ensemble.
Les scientifiques sont tomber d’accord pour dire que on est un être vivant si :’’ capacité à se
reproduire est la caractéristique principale de la vie ‘’ Mais pour être + claire on à aussi donné des
propriétés claires associé au vivant :
- Organisation cellulaire et complexité
- Métabolisme
- Homéostasie
- Croissance et développement
- Reproduction
- Réaction aux stimuli de l’environnement
- Evolution

3. Propriétés et processus associé au vivant


a) Organisation cellulaire et complexité
Organismes -> syst d’organes -> organes -> tissus -> cellules -> organites -> molécules constitutives
Chacun correspond à une fonction bien précise
*La complexité chimique des biomolécules frappe en premier lieu : la struct des cellules est assez
semblables chez tous les êtres vivants

b) Métabolisme
 Ensemble de réaction biochimiques permettant la croissance et le maintien de la vie.
2 groupes de réaction biochimiques :
Anabolisme : synthèse de matière spécifiques ou interspécifiques (petit a grand)
Catabolisme : dégradation de macromolécules, satisfaction des besoins énergétiques (grand a petit)
*Flux d’E et de matière au travers de l’être : échanges cst de matière et d’E avec leur milieu

c) Homéostasie
 Capacité d’un syst à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur, quelles que soient les
contraintes externes.
Ex :
- Cellule : excrétion des déchets métaboliques
- Tissus et organes : acheminement d’eau et molécules gazeuses nécessaire aux cellules
- Organisme : sensation de faim lorsque les réserves énergétiques sont basses

d) Croissance et développement
 Développement et augmentation de la taille d’une cellule, tissu, organe, organisme tout
entier.
*Les organismes vivant suivent une croissance régulière. Les cellules individuelles grandissent, et les
organismes pluricellulaires accumulent bcp de cellules au cours de la division cellulaire.
*La croissance dépend de voies anaboliques.

e) Reproduction
 Donner naissance à d’autres organismes vivants semblables/ identiques parce qu’ils ont la
capacité de leur transmettre (totalement ou partiellement) leurs caractères.
Les eucaryotes ont 2 façons de se reproduire :
Asexuée : mitose ( 1 seul organisme parent)
Sexuée : méiose et fusion de gamètes ( 2 parents)
*Appart les humains, bcp d’organismes ont une reproduction annuel ou bisannuel

f) Réaction aux stimuli de l’environnement


‘’Irritabilité’’ des organismes vivants : réponse à un stimuli ou à des changements dans leur
environnement

g) Evolution
->La compo génétique d’une population peut changer au cours du temps.
L’évolution implique une sélection naturelle, dans laquelle un trait transmissible avantageux permet
aux organismes de survivre et de mieux se reproduire dans un environnement particulier => le trait
avantageux devient de + en + fréquent dans la population, rendant la population + adaptée à son
environnement = adaptation.

4. La cellule, unité de base de la vie


 La cellule est la plus petite unité structurelle et fonctionnelle fondamentale d’un organisme.
Elle est capable d’effectuer toutes les activités de la vie.
Il y a 2 grands types de cellules : la procaryote (sans noyau) et l’eucaryote

a) Cellule procaryote ( archées et eubactéries) :


Caractéristiques : taille moyenne de 1 à 10 µm ; absence de noyau ; unicellulaire ; absence
d’organites et de compartiments cellulaires ; génome sous forme d’une « petite » molécule
d’ADN circulaire, très peu d’introns, et peu de protéines associées ; Synthèse d’ARNm simple
dans le cytoplasme ; Synthèse protéique directement associé à la synthèse d’ARNm ;
métabolisme aérobie ou anaérobie
Structures communes des bactéries et leur fonction
Membrane Plasmique Barrière perméable sélective, limite mécanique
de la cellule, transport éléments nutritifs,
processus métaboliques, détection de signaux
de l’environnement
Vacuole gazeuse Flottaison en milieu aquatique
Ribosome Synthèse des protéines
Inclusions Réserve de carbone, de phosphates, … ; site de
réactions chimiques ; mouvement
Nucléoïde Localisation du matériel génétique (ADN)
Espace périplasmique Bact. Gram -, contient les enzymes
hydrolytiques et les protéines de liaison à
l’absorption et la transformation des
nutriments
Paroi cellulaire Donne une forme à la bactérie et une
protection contre le stress osmotique
Capsule Résistance à la phagocytose et adhérence aux
surfaces
Fimbriae et pili Attachement aux surfaces, conjugaison et
transformation bactérienne, mobilité
flagelles Nage et essaimage
endospores Survie dans des conditions extrêmes de
l’environnement

b) Cellule eucaryote (Plantae, Animalia, Fungi):

Caractéristiques : taille moyenne de 10 à 100 µm ; présence de noyau vrai ; Unicellulaire et


pluricellulaire ; présence d’organites complexes et de compartiments cellulaires spécialisés ; génome
sous forme de chromosomes (ADN linéaires), beaucoup d’introns, et beaucoup protéines associées
(histones,…) ; Synthèse d’ARNm dans le noyau suivie d’un épissage et d’une maturation ; Synthèse
protéique dans le cytoplasme et dans le réticulum endoplasmique rugueux ; métabolisme
principalement aérobie
Structures communes des eucaryotes et leur fonctions
Noyau Contient les chromosomes (ADN), un ou
plusieurs nucléoles (production des ribosomes)
Cytoplasme Contient les organites spécialisés en suspension
dans un milieu semi-liquide, le cytosol
Réticulum endoplasmique Rugueux (parsemé de ribosomes) et lisse. Rôle
dans l’élaboration des membranes de la cellule
Appareil de Golgi Synthèse, stockage, tri et sécrétion des produits
cellulaires
Lysosomes Contiennent un mélange d’enzymes digestives
hydrolysant les macromolécules
Peroxysome Contiennent des enzymes particulières
(hydrogénation de l’oxygène à partir de divers
substrats)
Vacuoles Fonction de stockage et métabolisme
Mitochondries Production d’ATP à partir de source d’énergie
organique comme les glucides (respiration
cellulaire)
Fimbriae et pili Attachement aux surfaces, conjugaison et
transformation bactérienne, mobilité
Microtubules et microfilaments Forment le cytosquelette qui confère forme et
mobilité à la cellule
flagelle Organite locomoteur formé de microtubules
centrioles Composés de microtubules et jouant un rôle
important dans la division cellulaire et
formation du flagelle

5. Organismes pluricellulaires

-> Les tâches différentes sont réalisées par des cellules différentes (Le corps humain compte + de 100
000 milliards de cellules)

Organisme pluricellulaire :

- Spécialisation des cellules et coopération


- Organisation en tissus: cellules enveloppées par une matrice extracellulaire ⇒ adhérence des
cellules entre elles
• Végétaux, matrice extracellulaire = paroi cellulaire glucidique
• Animaux, matrice extracellulaire protéique (collagènes, protéoglycanes, élastine et
glycoprotéines de structure).
- Cellules ayant le même contenu génétique mais expression génique différente ( permet la
spécialisation)
- Grande diversité !

*La frontière entre organismes unicellulaire et pluricellulaire n’est toujours très nette !
Suite chapitre 1 : évolution
1. Intro

Evolution : ensemble de processus qui ont transformé la vie sur T , depuis ses formes primitives
jusqu’à la surprenante diversité qui la caractérise de nos jours ⇒ Implique une modification
génétique d’une population d’organismes
*aboutit généralement à un passage progressif du simple au complexe

En 1859 Charles Darwin publie son livre, où il fait 2 constats :


• Les espèces contemporaines sont l’aboutissement d’une succession d’ancêtres
• La sélection naturelle est le mécanisme de l’évolution
* L’évolution des espèces correspond à une “descendance avec modifications” cad une succession
d’ancêtres ayant subi des transformations progressives au fil des générations

2. Avant Darwin
 Platon : Idéalisme ou essentialisme
=>Pas d’évolution car les organismes sont déjà parfaitement adaptés a leur milieu
 Aristote :Hylémorphisme ( réalité, les êtres vivants sont constitués de 2 principes : matière et
forme)
=>Classification en fonction de leur complexité
!La vision fixiste va perdurer pdt 2000ans !
 Culture judéo-chrétienne : théologie naturelle (créateur). Les adaptations sont la preuve que
les espèces avaient été créées dans un but précis.
 Monde musulman : Dévlop de nouvelles caractéristiques pour assurer leur survie
 Carl von Linné : père de la taxinomie (consiste à nommer et classifier les formes vivantes) ;
nomenclature binomiale ( 1er ordre, 2ieme espèce)
 Georges Cuvier : père de la paléontologie + fondateur de l’anatomie comparée moderne
Histoire de la vie inscrite dans les strates fossilifères, chaque strate est composée d’une suite
d’espèce particulière -> différence entre les espèces contemporaines et anciennes + marquée
que la strate profonde+ périodes d’extinctions dues à des catastrophes naturelles
*Fixisme et catastrophisme : remplacement des espèces disparues lors des catastrophes par
des espèces venues d’ailleurs
 Lamarck : tentative d’explication du mécanisme d’évolution. Croit en la « génération
spontanée » des organismes les plus simples ; tendance à la complexité ; adaptation à
l’environnement (chaque forme tend vers la « perfection »)
=>évolution en fct du besoin des organismes, 2 idées principales pour étayer sa thèse : usage
et non usage + transmission des caractères acquis.

3. La théorie d’évolution – Darwin


Iles Galapagos : faune qui avait une ressemblance avec une autre faune sud-américaine =>
colonisation des iles par la flore et la faune continentale qui a du s’adapter aux conditions locales et
accumula certaines modifications.
 Conclusion :
- Dans une population donnée, les individus sont différents les uns des autres
- Toute la population peut produire une descendance nombreuse par rapport à
l’environnement ; surnatalité => lutte pour la survie
 Individus qui ont les caractéristiques les mieux adaptées a l’environnement produisent une
progéniture bcp + nombreuse que les autres. Reproduction sélective -> les caractères
favorables s’accumulent (évolution par sélection naturelle ! )

Lamarck Darwin
Origine de la vie Génération spontanée Origine unique (LUCA)
fréquente
Moteur de l’évolution Tendance à la complexification Sélection naturelle
Modifications Induites par le milieu Variations spontanées
héréditaires
Extinctions des espèces Non, sauf destruction par oui
l’homme

Les mutation :
- Sont à l’origine des variations
- Les mutations non favorables ne sont pas transmises
- D’autres mutations apparaissent au cours de la reproduction
- Les variations les + adaptées sont plus transmises

4. Les preuves de l’évolution


a) L’examen de fossiles :
Les découvertes + études paléontologiques fournissent les liens intermédiaires entre les grands
groupes, retrouvés dans les strates géologiques prédites dans le temps (ex des tétrapodes)

b) L’âge de la terre :
C’est l’étude de la vitesse de la désintégration radioactive qui a permis de développer des méthodes
de datation.(= principe d’identification paléontologiques) ! La T à 4.5 m.a !

c) Le mécanisme de l’hérédité :
La génétique a permis d’expliquer la variabilité intraspécifique et la façon dont les caractères étaient
transmis dans la descendance.

d) L’anatomie comparée :
Ex : Homologie (origine commune) des membres antérieurs des vertébrés

e) L’argument moléculaire :
Tous les organismes vivants partagent : Le même matériel génétique (ADN) ; codes génétiques
identiques ou très similaires ; les processus fondamentaux de l’expression génique (transcription et
traduction) ; les mêmes éléments moléculaires de base ( comme les aa)
*Développement des techniques de séquençage de l’ADN -> évaluer le degré de parenté avec
précision.
* 2 espèces auront le même gène car elles ont un ancêtre commun.

f) La biogéographie :
La distribution mondiale des organismes et les caractéristiques uniques des espèces insulaires
reflètent l’évolution et les changements géologiques.
g) L’observation directe :
L’évolution peut être observée mais également testée sur le terrain et/ou en laboratoire.

5. La classification des êtres vivants


->Selon Darwin, toutes les espèces descendant d’un seul ancêtre commun.
Le modèle de l’arbre : extrémité = espèce ; jonctions= ancêtres communs aux espèces ; tronc
d’arbre= ancêtre de tous les organismes vivants => Processus de descendance avec modifications
progressives.
Modèle de l’arbre phylogénétique :
- Permet de mettre en avant une parenté entre espèces
- Les êtres les + proches ne divergent qu’au fil des dernières branches d’arbres
- Une ancestralité commune éloignée est marquée par un positionnement sur des branches
très divergentes

a) La notion d’espèce
->Difficile de définir le concept d’espèce
Espèce : ensemble de population dont les membres sont en mesure de se reproduire entre eux dans
un environnement naturel et de donner naissance à une descendance féconde.
Sous-espèce : groupe d’individus isolés qui évolue en dehors du courant génétique de l’espèce de
référence ( le groupe va prendre des cara spécifiques)

b) La spéciation
=>Est le processus évolutif par lequel de nouvelles espèces vivantes apparaissent
!C’est la spéciation qui est a l’origine de la diversité biologique !
*Condition nécessaire : le patrimoine génétique d’une population doit se trouver séparé de celui des
autres populations de la même espèce
*Il y a la spéciation allopatrique (séparation physique) et la spéciation sympatrique ( différenciation
sur la même niche)

c) Evolution du système de classification (classification actuelle)


3 domaines ( + haut niveau de la classification) :
1. Bacteria (eubacteries)
2. Archaea ( Archeobacteries)
3. Eukarya (eucaryotes)
 Eucaryotes : 3 règnes pluricellulaires et 1 unicellulaire ; Végétaux (plants, capable de
photosynthèse), Eumycètes (fungi, décomposent la matière organique pour en absorber les
nutriments), Animaux (ingèrent d’autres organismes)
*Autres organismes eucaryotes sont regroupés dans le règne des protistes

*Apparition de la cellule fonctionnelle = LUCA ( last universal common ancestor). La cellule elle nait,
vieillit et meurt ; pour maintenir son intégrité, elle consomme de l’E et de la matière ; elle est capable
de se reproduire
d) Arbre phylogénétique
->Arbre schématique qui montre les relations de parentés entre des entités supposées avoir un
ancêtre commun.
->Ne prend en compte que les homologies
->Peut être enraciné ou pas, selon qu’on est parvenu à identifier l’ancêtre
->Pas de transferts horizontaux
Chapitre 2 : Structure et fonction des macromolécules
• Citer les 4 grandes classes de composés organiques dans les cellules : glucides, lipides, protéines
et acides nucléiques
• Expliquer la structure des polysaccharides (amidon, glycogène), des phospholipides, des
protéines (structures primaire, secondaire, tertiaire et quaternaire) et des acides nuléiques
(squelette pentose-phosphate, appariement des bases, structure en double hélice)

1. Introduction
La matière est constitué d’atomes : les 4 éléments fondamentaux ( C 18%, H10%, O 65% et N 3%), les
7 éléments majeurs (P, S, Ca, Mg, Cl, Na, K) et les oligoéléments (Fe, B, Cu, Zn, I, F, Mn, Mo, Se,…)
->Toutes les formes de vie sont constitués de : eau, macromolécules biologiques (glucides, lipides,
prots, acides nucléiques), de petites molécules organiques/minérales (Urée, CO 2, O2,…) et d’ions
(Na+ , K+, Cl-,….)

2. Macromolécules
->Longues chaines faites de milliers/milliards d’atomes => Ils sont synthétisé par le vivant
(=macromolécules). Ce sont les matériaux de base de tous les organismes vivants : lipides,
glucides, protéines et acides nucléiques.
Les macromolécules biologiques sont des polymères, assemblage de monomères :
- Glucides complexes (amidon, glycogène,…) composés de sucres simples
- Acides nucléiques (ARN et ADN) composés de nucléotides
- Protéines composés d’acides aminés
- Lipides relation monomère-polymère différente… réaction de déshydratation entre acide
gras et glycérol

a. Réaction de déshydratation :
Pour former un lien covalent entre 2 monomères, un OH est extrait de l’un, un atome H de l’autre
=>Formation d’une liaison covalente entre 2 monomère avec libération d’une molécule d’eau.

b. Réaction d’hydrolyse :
Décomposition des polymères dans les cellules par réaction d’hydrolyse : fixation d’un atome H à une
fraction du polymère et d’un groupe OH (hydroxyle) à l’autre => rupture de la liaison covalente par
incorporation d’une molécule d’eau. (ex : digestion de l’amidon par hydrolyse )
3. Glucides
a. Les monosaccharides :
->Formés de C, H et O
->Formule générale : Cm(H2O)n avec m > n
->Grand # de liaisons C-H dont l’oxydation libère l’E => molécules de stockage d’E (réserve
énergétique)
->Isomères de structure et stéréo-isomères (D et L)

b. Les disaccharides :
Transport interne de glucides :
- Glucose dans le corps humain
- Disaccharides – facilement métabolisé dans les plantes et d’autres organismes
=>Réserve efficaces de glucoses (pas de dégradation par les enzymes qui utilisent le glucose)
Sucrose (= saccharose) : transport du sucre dans les plantes ; glucose + fructose
Lactose : transport du sucre dans le lait ; glucose + galactose
Maltose : utilisé en brasserie ; glucose + glucose

c. Les polysaccharides :
->Long polymère de monosaccharides liés entre eux par réactions de déshydratation
Polysaccharide de réserve : amidon (amylose + amylopectine) et glycogène, tous 2 des polymères de
glucose.
Polysaccharide de structure : cellulose (polymère de glucose) et chitine (polymère de N-
acétylglucosamine)

 Amidon : 2 formes -> Amylose (plusieurs centaines de molécules d’alpha-glucose, polymère


non ramifié, alpha(1->4)) et Amlylopectine (polymère d’alpha glucose, ramifié tous les 20 à
30 résidus par des liaisons alpha(1->6))
 Glycogène : polymère de réserve branché (+ ramifié que l’amoylopectine) chez les animaux.
Chez l’humain c’est une réserve d’E pour 1 jour environ sans rapports d’aliments => besoin
d’une autre molécule de réserve (= lipides)
 Cellulose : Longues chaines de glucose liés par des liaison beta(1->4). Forme des fibres
résistantes => polymère de structure qui compose les parois végétales.
 Chitine : Polymère de structure des arthropodes et des champignons (Polymère de N-
acétylglucosamine interconnecté avec des prots qui augm sa dureté)

4. Lipides
->Groupe mal défini : graisses animales, huiles végétales, cire d’abeille, cérumen, vitamines,…
->Caractéristique commune : insolubilité dans l’eau (bcp de liaisons C-H apolaires)

a. Structure des graisses et huiles :


->Composé de 2 types de molécules : glycérol (polyalcool) et acide gras (longue chaine de C
terminant par groupement
carboxyle COOH) => Saturé
(que des liaisons simples)/
insaturé (au moins 1 liaison
double)
=>Formation de triglycérides
(triacylglycerol)
Molécules de stockage d’E :
bcp de liaison C-H, riches en
E => Molécules + réduites
que les glucides, libérant + d’E lors de l’oxydation

b. Phospholipides :
->Constituants des membranes cellulaires, avec une structure de base : glycérol (squelette de la
molécule), 2 acides gras et 1 groupement phosphate (-PO42-) fixé à l’extrémité du glycérol, lui-même
fixé à une molécule organique.
Les phospholipides possèdent une tête polaire et 2 longues queues fortement apolaires.
=>Formation de micelles et bicouches : protection des queues apolaires de l’environnement aqueux
(polaire)

c. Autres lipides :
 Stéroïdes : construit autour du noyau stérol (4 cycles carbonés). Le cholestérol est un
constituant des membranes animales
 Terpènes : lipides a longues chaines. Composants de plusieurs pigments important
(chlorophylle et rétinal) + caoutchouc naturel

Chapitre 3 : information génétique

1. Introduction
Avant Watson et Crick (1953) on connaissait déjà ses 3 composants : un sucre à 5C, un groupe
phosphate et une base azotée ( purine : T et C ou T est remplacée par U ; Pyrimidine a 2 cycles : A et
G)
Modèle double hélice de l’ADN : squelette pentose-phosphate et complémentarité des bases azotées
a. Des études de composition chimique de l’ADN : lois de Chargraff (lois des bases azotées) :
- A=T ( 2 liaisons H) et G=C (3 liaisons H)
- A+G/C+T = 1.52 chez l’homme
b. Analyse des spectres de diffraction des rayons X de l’ADN :
Bombardement de cristaux de l’ADN par un faisceau X => diffraction par les molécules rencontrés,
formation d’un spectre. (pour avoir des données tridimensionnelle de la molécule) ->
Perfectionnement de la technique de cristallisation de l'ADN par Rosalind Franklin.

2. Découverte de la structure de l’ADN


L’analyse permet de confirmer la forme hélicoïdale de la molécule ( en forme de X)
3. Modèle de Watson et Crick
La molécule d’ADN et formée de 2 chaines de nucléotides entrelacées – double hélice (forme de
rampe -> Succession d’unités sucre et phosphate unies par des liaisons phosphodiester -> squelette
pentose-phosphate) => Les 2 brins sont enroulées autour de l’axe. Les « marches » sont les
appariement des bases azotées A-T et C-G. Diamètre régulier du a l’appariement entre purine (2
cycles) et pyrimidine (1 cycle). Chaque brun possède une polarité : OH 3’ et PO4 5’ ou l’association
des brins est antiparallèle avec 1 des brins allant de 5’ à 3’ et l’autre de 3’ à 5’.

4. Contenu génétique
Chez les bacts :
- Chromosome bactérien, molécule d’ADN circulaire (4.64 millions de paires de bases)
- Plasmides : molécule d’ADN capable d’autoréplication (non essentiel à la survie de la cellule)
Chez les eucaryotes :
- ADN nucléaire :Dans le noyau sous forme de chrom -> 3400 Mpb
- ADNmt : ADN mitochondrial (molécule circulaire) -> 16 569 Pb
- ADNcp : ADN chloroplastique (molécule circulaire) -> 150 kpb

5. Mécanisme de réplication de l’ADN


Réplication du contenu génétique cruciale avant la division cellulaire. Il existe 3 mécanismes de
réplication possible :
- Conservatif : les 2 brins de la molécules d’ADN parental restent intacts, les molécules filles
sont entièrement nouvelles.
- Semi-conservatif : la nouvelle molécule est formée d’un brin parental et d’un brun néoformé.
- Dispersif : les copies d’ADN sont des mélanges de brins parentaux et de brins néoformés

 Expérience de Meselson et Stahl :


Mise en évidence du mécanisme de
réplication semi-conservatif de l’ADN

6. Réplication de l’ADN
On a besoin de 3 choses pour répliquer : l’ADN parental (à copier), enzymes ( pour faire la copie) et
nucléosides triphosphates ( matières première pour la copie)
Il y a 3 grandes étapes dans la réplication :
- Initiation : origine pour la réplication, pose des 1er nucléotides
- Elongation : enchainement des nucléotides par appariement
- Terminaison : pose du dernier nucléotide
*La réplication nécessite diff enzymes dont l’ADN polymérase -> opère dans le sens 5’ -> 3’ et ne peut
qu’allonger un brin existant

7. Réplication de l’ADN chez les procaryotes :


->La réplication du chrom bact commence à l’origine de réplication. La réplication est bidirectionnelle
-> crée 2 fourches de réplication ou le brin d’ADN néoformé est synthétisé. La réplication continue
jusqu’au site de terminaison. 2 ADN identiques produits par réplication semi-conservative.
a. Ouverture de la torsade d’ADN :
La réplication est + efficace si l’hélice est déroulée en amont de l’ADN pol => Hélicase (DnaB) : ouvre
la torsade d’ADN et forme des brins simples (nécessite de l’ATP). Mais l’ouverture provoque des
tensions de torsion dans l’ADN => ADN gyrase : topoisomérase qui permet de réduire les tensions +
éviter le surenroulement chez les bact.

b. La réplication est discontinue :


ADN formé des 2 brins antiparallèles, mais ADN pol n’opère que dans le sens 5’->3’ => direction de
synthèse opposées pour sur les 2 brins parentaux et 2 types de brins synthétises : brins avances
continus et retardés discontinus.
*L’ADN pol doit disposer d’une amorce d’ARN pour initier son activité => synthèse des amorces par
ADN primase.

c. La réplication à la fourche de réplication :

->L’ouverture de l’ADN donne une fourche de réplication. Les amorces d’ARN synthétisées par une
ADN primase (DnaG), une ARN pol qui synthétise de courts fragments d’ARN (10 à 20 Pb)

*Synthèse du brin avancé : une seule amorce =>l’adn pol III (plusieurs sous unités beta qui le
maintien sur le brin parental) peut allonger le brin indéfiniment.

*Synthèse du brin retardé : chaque fragment d’Okazaki nécessite une amorce d’ARN. Tous ces
fragments doivent être éliminés, remplacés par de l’ADN et ensuite liés entre eux. L’activité
exonucléase de l’ADN pol I est l’élimination et le remplacement de l’amorce ARN par de l’ADN.

*Terminaison :Les molécules sont entremêlées => intervention de l’ADN gyrase pour démêler les 2
molécules

d. Le réplisome :

Complexe enzymatique en 2 parties :


->Primosome : ADN primase, hélicase, prots accessoires dont le chargeur de pince et les prots fixant
de l’ADN simple brin.
->2 ADN pol III, une pour chaque brin. L’ADN pol III est composée d’un noyau de synthèse et une
pince Beta.
*Lors de la réplication, les 2 ADN pol III fonctionnent simultanément sur les 2 brins -> formation
d’une boucle par le brin retardé permettant aux 2 pol d’avancer ensemble.

8. Réplication de l’ADN chez les eucaryotes


2 facteurs compliquent la réplication : Il y a une + grande qté d’ADN organisé en chrom et la structure
linéaire du chromosome.
a. La réplication utilise de multiples origines :
->Si il y a une seule origine le temps de réplication serait trop long (les origines sont variables et
dépendant du développement : + d’origines sont activées si on a besoin d’une division + rapide)
*La fourche est elle aussi + complexe et donc les enzymes utilisées sont différents même si le
fonctionnement globale reste la même que chez les procaryotes.
=>Déroulement de l’ADN (hélicase) ; Synthèse (primase et polymérase) ; Facteur de progressivité
(pinces coulissantes et chargeurs) => identité fonctionnelle
*Les prots de réplication des eucaryotes et des archées ont évoluer indépendamment des bact.

b. Réplication des extrémités des chromosomes linéaires :


Problème de réplication de l’extrémité pour la synthèse du brin retardé. L’amorce enlevée sur le brin
retardé ne peut pas être remplacée => raccourcissement des extrémités à chaque réplication.
*Les télomères (extrémités) sont constitués de séq répétitives. Synthèse de ces séq par la télomérase
qui utilise un ARN interne comme matrice de l’ADN. L’activité de la télomérase diminue avec l’âge =>
raccourcissement des chrom en lien avec le vieillissement + certains cancers.

EXO :
Chapitre 4 :Origine de la vie

1. Introduction
Théorie de l’évolution : les êtres vivants actuels descendent, avec modifications, d’êtres vivants +
anciens.
 Arbre phylogénétique du vivant basé sur les études : géologiques (fossiles), biologiques
(anatomie, morphologie,…) et biochimiques (nature, similitudes et diff des gènes, prots,…)
Ancêtre théorique unique = LUCA

2. Le temps ancien
a. Modifications de la terre lors des temps géologiques :
Division en 4 éons (hadéen, Archéen, Protérozoïque et Phanérozoïque) s’étendant sur 4.6 m.a.
Division des éons en ères et périodes géologiques.
*Pas de roches datant de l’Hadéen (500 à 700 millions.a ) MAIS il y a des données géologiques
compatibles avec l’impact météoritique dont les débris sont à l’origine de la formation de la lune =>
fonte de la croute terrestre et T° de l’atm > 2000°C (environnement dynamique, alternance entre T
brulante et T glacée)

b. Modification des taux de CO2 et de la T° :


Atm primitive très riche en CO2 et H2O (vapeur). Après refroidissement de la T, formation d’un océan
chaud sous atm de CO2. Etablissement d’un éq entre taux CO2 océanique et atmosphérique : ajout via
le volcanisme + abaissement via désagrégation des roches (libération de Ca2+ et formation de CaCO3
qui précipite dans le fond des océans)

c. Tectonique des plaques :


Croute terrestre formée de plaques qui glissent de qq cm chaque année. Plusieurs fois dans l’histoire,
rassemblement de toutes les masses terrestres : supercontinents Rodinia, Gondwana et Pangée.

d. Apparition de la vie pendant l’archéen :


1er fossiles d’unicellulaires procaryotes. Craton de Pilbara (Australie, formation de Warrawoona),
stromatolites âgés de -3,47 Ga (m.a)
*Stromatolite = roche formée par des couches de sédiments, superposés et fossilisés, abandonnés
par les bact lorsqu’elles migrent à la surface. Les sédiments adhèrent aux procaryotes et les
submergent. Ils doivent donc, continuellement, migrer vers le haut pour s’en débarrasser.
*Existence de microfossiles dans des roches contemporaines des stromatolites. Les + vieilles traces
morphologiques non discutées de la présence de la vie sur T il y a 3.5 m.a. (il y a des controverses)
*Marqueur isotopiques : molécule biogénique enrichie en C léger 12C par rapport au C minéral
ambiant. (preuve indirect de l’existence d’une vie autotrophe -> molécules présentant un
enrichissement en C léger)

3. Origine de la vie
 Origine extraterrestre des molécules organiques (panspermie)
 Les acides gras (forment des micelles)
 Condensation des monomères en polymères : les monomères dissous dans l’eau et peu
concentrés ont pu se concentrer suffisamment et se polymériser grâce à 3 sources d’E
possible ( par la chaleur, l’argile et la pyrite)
*Agrégats de prot : protéinoïdes
*Agrégats de lipides : microgouttelettes
 CCL : milieux aq contenant les 4 grandes familles de macromolécules biologiques :
polysaccharides, prot, acides nucléiques, triglycérides et phospholipides
*Du a leur nature amphipathique, les phospholipides s’assemblent spontanément pour
former des bicouches fermées
 Première phase : le monde de l’ARN (-4 à 3.8 milliards d’années). Les molécules d’ARN
englobées dans les protobiontes sont capables d’autoreproduction.
Certains ARN facilitent la formation de prot qui a leur tour jouent le rôle d’enzyme facilitant
la réplication des ARN.
 Deuxième phase : le monde de l’ADN
ADN : ARN modifié par certaines enzymes. (spécialisation dans la conservation de l’info
génétique + molécule chimiquement + stable)
Réplication, Transcription, traduction et division !
Passage de la structure protobionte a une première forme de vie cellulaire ancestrale = LUCA
=>Complexification des cellules primitives -> apparition des cellules procaryotes

Chapitre 5 : structure et croissance des procaryotes


1. Introduction :
 Formes de vie les + anciennes, les + simples et aussi les + abondantes
 Responsables de l’enrichissement de l’atm en O2 => favorise l’apparition de la respiration
cellulaire.
 Ubiquistes : capable de prospérer dans des environnements impropre à la survie des
eucaryotes
Extrêmophiles : survivent dans des régions chaudes, milieux hypersalins,…
Fumeur noir : cheminée hydrothermale située sur les dorsales océaniques (alentours ->
écosystèmes complet, dense et hyper spécifique

Dans le corps humain il y a le même nombre de cellules bactériennes que de cellules eucaryotes. On
retrouve des bact partout dans le corps ! (conjonctive, nez, oreille externe, bouche,…)
*Microbiote cutané : ensemble de microorganismes résidant dans et sur la peau. Rôle : protection
contre bactéries pathogènes MAIS phénomènes de dysbiose qui peuvent conduire à l’inflammation
et à des maladies.

2. Différences procaryotes/eucaryotes :
a. Unicellularité :
Les procaryotes -> essentiellement unicellulaires. Formation matrice extracellulaire permettant
l’association des cellules en filaments
 Cara de l’organisme = cara de la cellule
*Les communautés bactériennes sont capable de s’associer pour former des biofilms -> meilleure
résistance aux antibiotiques, dessiccation,…
b. Taille des cellules :
 Procaryotes : 1-10µm
 Eucaryotes : 10-100µm
 MAIS existence des bact bcp + grosse (les eucaryotes bcp + petits)

c. Nucléoïde :
 Procaryotes : pas de noyau ; 1 seul chrom circulaire avec des prot semblables aux histones
localisé au niveau du nucléoïde ; présence de plasmides (avantage sélectif) ! exceptions !
d. Division cellulaire et recombinaison génétique :
 Pas de mitose/méiose => Scissiparité
 Pas de reproduction sexuée mais échange de matériel génétique par transfert horizontal de
gènes (pili)

e. Cloisonnement interne :
 Pas de compartiments cellulaires
 Présence de membranes plissées pour le processus de respiration et photosynthèse

f. Flagelles :
 Procaryotes : Composé d’1 seule fibre de flagelline ; présence d’un coude ; tournent comme
une hélice
 Eucaryotes : 9 + 2 tubules ; déplacement comme un fouet

g. Pili :
Filaments protéiques présents chez certains bact impliqués dans :
- Echange de matériel génétique (conjugaison bactérienne)
- Fixation chez les pathogènes
- Déplacement (occasionnellement)

h. Diversité métabolique :
+ grande diversité métabolique et + grande flexibilité que chez les eucaryotes.
- Type métaboliques adaptés à l’environnement dans lequel vivent les procaryotes.
- Photosynthèses, respiration, fermentation
- Exploitation d’une grande variété de donneurs et accepteur d’e-
- Diversité des sources carbonées

3. Différence bactéries/archées :
Diff niveau biochimique !
a. Membrane plasmique :
Modèle en mosaïque fluide mais les lipides membranaires des archées diffèrent des lipides
procaryotes et eucaryotes (phospholipides) => liaison éther entre glycérol et acides gras chez archées
Les chaines carbonées :
- Peuvent être ramifiées
- Organisées en tétra éthers => simple couche de phospholipides au lieu d’une bicouche
 Meilleure stabilité thermique chez les hyperthermophiles

b. Paroi cellulaire :
 Confère forme et rigidité à la cellule
 Prévient le risque osmotique
Les bact possèdent une paroi de peptidoglycanes refermant des aa D.
Les archées possèdent une paroi différent, jamais de peptidoglycane

c. Réplication de l’ADN :
Une seule origine de réplication par chrom chez les bact.
Archées :
- Origine de réplication de nature très diff
- Il peut y avoir une ou plusieurs origines de réplication
- Prot impliquées très diff
- Initiation de la réplication ressemblant plus à l’initiation eucaryotes
 Prot archéennes nommées comme leurs homologues eucaryotes

d. Expression des gènes :


 Plusieurs ARN polymérases ressemblant à celles eucaryotes
 Présence d’introns => modification post-transcriptionnelle de l’ARNm
 Equipement de traduction plus proche des eucaryotes

4. Structure des procaryotes :


a. Morphologie bactérienne :

b. Formes :

*Formes solitaires : coques (cocci), bacille (batonets), hélicoïdales, spirilles


*Formes associées : cocci en chaine (streptocoque), diplocoque (pneumocoque), amas
(stapylocoque)
=> La forme dépend de la paroi !
c. Structure et rôles de la paroi :
 Peptidoglycane : polymère composé d’un réseau rigide de brins de polysaccharides réticulés
avec des chaines de peptides.
 Rôles : assure la forme de la cellule + la protège de l’éclatement dans les milieux
hypotoniques
 Bact Gram + et Gram -

 Gram + :
- Paroi de peptidoglycane épaisse
- Contient des acides lipotéichoiques et téichoiques émergeant de la paroi
- Coloration pourpre
 Gram - :
- + communes que les gram +
- Mince couche de peptidoglycane
- 2ième membrane externe
- Membrane externe contient de grosses molécules de lipopolysaccharides (LPS)
- Grace a membrane externe -> meilleure résistance aux antibiotiques
- Coloration rose foncé

*Action de la pénicilline : inhibition de la formation des liens inter-peptidoglycanes. Inhibition de la


synthèse de la paroi => empêche la multiplication des bact.
d. Couche S :

Couche de surface cristalline : enveloppe bactérienne régulièrement structurée comprenant des prot
et des glycoprot. Chez Gram + et Gram – et chez les archées.
Fonctions :
- Modification et maintien de la forme cellulaire
- Protection contre les prédateurs
- Contribution à la virulence des agents pathogènes
- Rôle de barrière (perméabilité)
- Rôle dans la mobilité
- Agrégation et fixation cellulaire
- Formation de biofilms
- Protection contre le syst immunitaire
- Résistances aux conditions environnementales

e. Capsule et couche mucoïde :


 Formée par des substances organiques visqueuses élaborées par la bact
- Couche +/- compacte qui entoure la paroi
- Toutes les bact ne produisent pas de capsule
- Au sein d’une sp, certaines souches en produisent, et d’autres non
- L’élaboration de la capsule est influencée par certaines conditions du milieu. Les glucides
jouent un rôle important dans la présence ou non de la capsule

 La capsule a un rôle important dans la défense des bact contre :


- La dessiccation
- Les prédateurs (protozoaires)
- Les parasites (bactériophages sont incapables de se fixer sur une bact capsulée)

Support de pouvoir infectieux : empêche la phagocytose des bact dans l’organisme. Support des
propriétés physiopathologiques et immunologiques.
*Les pneumocoques capsulés se révèlent pathogènes, alors que les pneumocoques non capsulés ne
le sont pas.

f. Flagelles bactériens :
Les bact mobiles se déplacent soit par : glissement ; rotation autour d’un
axe central ; au moyen de flagelles. Les flagelles sont des filaments
extrêmement ténus, invisibles au microscope optique sur les bact vivantes
et + longs que la bact elle-même.

Le flagelle est un filament protéique (flagelline) attaché à un axe qui


traverse un manchon dans la membrane externe (Gram -) et un orifice dans
le peptidoglycane jusqu’à des anneaux protéiques ancrés dans la paroi cellulaire et à la membrane
plasmique. L’axe tourne quand l’anneau protéique interne se déplace par rapport à l’anneau externe
fixé à la paroi cellulaire.

Mvt bactérien composé de courses et de culbutes ;


- Déplacement au hasard
- Chimiotaxie positive ( attraction vers une source de nourriture par ex)

g. Endospores :
Synthèse d’une paroi épaisse autour du génome en situation de stress :
- Milieu pauvre en éléments nutritifs
- Conditions physico-chimiques défavorables
Les spores peuvent germer quand les conditions redeviennent normales, après des décennies voir +
de dormance. Les spores se forment au sein de 3 genre bactériens : Bacillus, Clostridium,
Sporosarcina
Les spores se caractérisent par :
- Leur faible teneur en eau : 15% contre 80% chez cellules bact végétatives
- Leur thermo résistance : certains résistent 8h à 100°C ou 5min à 120°C
- Résistent aux attaques des acides et des bases, des antiseptiques, des rayons UV ou X, des
antibiotiques,…

Structure du spore bactérien :


- Paroi sporale : donnera la paroi de la cellule
végétative
- Le cortex : couche épaisse (sensible au lysozyme)
- Tuniques : interne et externe composées de prot
(imperméable, résistante aux agents chimiques)
- Exosporium : couche + externe, non essentielle à
la survie de la spore

La forme et la position de l’endospore peut aussi servir


de critère
taxonomique :
h. Organisation interne :
 Membrane plasmique :
Double couche de phospholipides et de prot membranaires inclues dans cette bicouche.
Diff avec les eucaryotes -> pas de cholestérol => présence d’hopanoides qui jouent le même
rôle
Rôles membrane plasmique :
- Transport moléculaire et ionique
- Sécrétion d’enzymes digestives, excrétion de déchets du métabolisme
- Communication et déplacement
- Synthèse de lipides et glucides complexes et des éléments constitutifs de la paroi
- Respiration
- Initiation de la réplication de l’ADN

On retrouve des régions invaginées de la membrane plasmique => membrane plissée se retrouvant
chez les bact.
Augm de la surface pour disposer les prot nécessaire à la respiration ou à la photosynthèse => augm
de l’efficacité métabloique.
Structure que l’on retrouve dans les chloroplastes et mitochondries

 Nucléoïde :
- Pas de noyau => concentration de l’ADN du chrom dans une région apparente de la cellule, le
nucléoïde.
- Plasmides facultatifs
 Ribosomes :
Diff entre ribosome eucaryote et procaryote !
Antibiotiques s’unissant aux ribosomes procaryote : tétracycline et chloramphénicol =>
bloquent la synthèse prot

Corps d’inclusion :
Accumulation de matériaux sous forme d’agrégats : Carbone, Epot, phosphate, soufre,…

5. Reproduction et croissance chez les bactéries :


a. Scissiparité :
- Allongement de la cellule et réplication d’ADN
- Début du cloisonnement : division de la paroi et de la membrane
- Fin du cloisonnement : fermeture des membranes plasmiques des 2 cellules filles
- Séparation des 2 cellules filles

b. Croissance bactérienne :
Nt=N0.2n

Les facteurs qui peuvent affecter la vitesse de croissance :


- Conditions physico-chimiques
- Les antibiotiques (effet bactériostatique= inhibition de la multiplication ou bactéricide= mort
bact)
Phases :
- Phase de latence
- Phase d’accélération
- Phase de croissance exponentielle
- Phase de ralentissement
- Phase stationnaire
- Phase de déclin

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