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Quizz final

TP Peau
 
Question 1
 
A propos des différentes couches de la peau :

1) A protège des agressions chimiques


Vrai : la couche cornée assure une fonction de barrière notamment aux
agents chimiques. Cependant cette barrière n’est pas totalement étanche.
Ainsi, les éléments liposolubles traversent mieux cette barrière que les
substances hydrosolubles.

2) B assure une protection mécanique


Vrai : le derme correspond à un tissu conjonctif dense irrégulier. Les fibres
qu’il contient lui assure une résistance, une extensibilité et de l’élasticité.
Les autres couches assurent également une protection mécanique.

3) C protège du froid
Vrai : l’hypoderme contient des adipocytes regroupés en lobules séparés
par de fines cloisons conjonctives formées par des expansions de tissu
conjonctif dense provenant des organes profonds. Cette couche de graisse
joue un rôle d’isolant thermique.

4) C protège des chocs en agissant comme un amortisseur


Vrai : la peau est un organe soumis à de nombreux stress mécaniques. La
couche de graisse blanche présente au sein de l’hypoderme contribue à les
amortir.

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Question 2
A propos de A :

1) à ce niveau la membrane plasmique des kératinocytes est modifiée


Vrai : les cellules de la couche cornée ont subi une transformation de leur
membrane en une enveloppe cornée par fixation covalente de protéines sur
la face interne de la membrane cytoplasmique. Ce processus s’appelle
cornification.

2) à ce niveau a lieu la dernière étape de la maturation des kératinocytes


Vrai : la cornification correspond à la dernière étape de la maturation
épidermique.

3) à ce niveau les cellules sont mortes


Vrai : les cellules sont anucléées. La couche granuleuse constituait la
dernière couche de cellules vivantes nucléées.

4) il s’agit d’une couche imperméable de cornéocytes


Vrai : la couche cornée de l’épiderme fléchée en A est imperméable.
L’imperméabilisation est liée à la présence d’un ciment intercellulaire de
nature lipidique entre les cornéocytes.

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Question 3

Peut-on voir un corpuscule de Meissner sur cette image ?


Si oui, à quel endroit ?
 

1) A
Faux : les cellules de la structure pointée délimitent une lumière, il ne s’agit donc
pas d’un corpuscule de Meissner mais d’un vaisseau sanguin.

2) B
Vrai : il s’agit bien d’un corpuscule de Meissner. On le reconnaît à sa forme
ovoïde qui tranche avec le conjonctif environnant et à la disposition des
noyaux des cellules de Schwann ± perpendiculaires à l’axe de la papille
épidermique.

3) C
Faux : les corpuscules de Meissner sont situés dans les papilles dermiques. La
flèche pointe ici des cellules de la couche granuleuse de l’épiderme (incidence de
coupe particulière).

4) Non, il n’y a pas de corpuscule de Meisner visible


Faux : regarde mieux au niveau des papilles dermiques.

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Question 4

A propos des pigments brunâtres visibles au sein de cet épiderme, quelle(s) est
(sont) la (les) proposition(s) correcte(s) ?

 
 
1) Ils sont synthétisés par les mélanocytes présents au sein du derme papillaire
Faux : le noyau des mélanocytes est présent au sein de la couche basale de
l’épiderme. Un halo blanc est généralement présent autour de son noyau (cfr
vidéo).

2) Il s’agit de mélanine qui est uniquement responsable de la pigmentation des peaux


noires
Faux : les peaux noires sont constituées essentiellement d’eumélanine. Les peaux
claires contiennent aussi de la mélanine mais d’un autre type, la phéomélanine.

3) Il s’agit de mélanine capable d’absorber les rayons ultraviolets en restituant l'énergie


reçue sous forme de chaleur
Vrai : la mélanine est organisée en chapeau autour des noyaux des
kératinocytes les protégeant ainsi de l’effet néfaste des ultraviolets sur la
dégradation de l’ADN. L’énergie émise par les ultraviolets est restituée sous
forme de chaleur.

4) Il s’agit de grains de kératohyaline impliqués dans le processus de kératinisation


Faux : ceux-ci sont visibles en fuschia au sein de la couche granuleuse. La
question porte sur les grains brunâtres présents majoritairement au sein de la
couche basale.
 

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Question 5

D’après les éléments visibles sur cette photo, elle aurait pu être prise dans :

1) le derme d’une peau épaisse


Faux : on retrouve les glandes sudoripares eccrines (en dessous) au niveau des
peaux épaisses et des peaux fines. Par contre, les sudoripares apocrines (au-
dessus) ne se trouvent pas au niveau des peaux épaisses.
2) le derme d’une peau fine au niveau des aisselles par exemple
Vrai : sur cette image, on observe des glandes sudoripares apocrines (au-
dessus de l’image) et des glandes sudoripares eccrines (en dessous)
situées dans du derme. Les glandes sudoripares apocrines ne se
rencontrent que dans la région ano-génitale, les plis inguinaux, les creux
axillaires et la zone de l'aréole mammaire. Les glandes sudoripares eccrines
sont largement distribuées mais sont absentes des lèvres, de certaines
zones génitales et du lit de l’ongle.
3) l’hypoderme d’une peau fine à n’importe quel endroit du corps
Faux : la partie sécrétrice des glandes sudoripares eccrines (en dessous) ne peut
être située que dans la partie profonde du derme. On peut voir ici que l’on ne se
trouve pas dans l’hypoderme constitué majoritairement de tissu adipeux mais bien
dans du derme. Par ailleurs, 2 types de glandes sont visibles et les glandes
apocrines (au-dessus) ne se trouve pas à n’importe quel endroit de corps.
4) le derme d’une peau fine à n’importe quel endroit du corps
Faux : on observe ici des glandes sudoripares apocrines (au-dessus) et des
glandes sudoripares eccrines (en dessous) qui peuvent toute deux être situées
dans le derme comme c’est le cas ici. Par contre, l’image n’a pas pu être prise à
n’importe quel endroit du corps car on observe des glandes apocrines.

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Question 6

Quelle structure est observée ?

1) Un corpuscule de Meissner
Faux : un nerf est visible mais il ne s’agit pas d’un corpuscule du tact. Il fait partie
d’une autre structure spécifique de la peau localisée au sein du derme profond.

2) Un poil
Faux : aucune structure correspondante à un follicule pileux n’est visible ici.

3) Un glomus cutané
Vrai : une artériole terminale, une veinule post-capillaire, une fibre nerveuse
et des anastomoses artério-veineuses organisées en glomus cutané sont
présentes sur cette image.

4) Une glande sudoripare eccrine


Faux : aucune glande ni canal excréteur ne sont présents sur cette image.
 
   

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Question 7

Au niveau de ce glomus cutané, quelle(s) est (sont) la (les) proposition(s)


correcte(s) ?

 
 
 
1) A ne se contracte pas lorsque les températures baissent
Vrai : la distension du muscle lisse présent au sein des glomi permet au flux
sanguin de rejoindre le réseau veineux et ainsi éviter une déperdition de
chaleur au niveau du réseau capillaire.

2) B est un axone d’un nerf contrôlant le glomus


Vrai : cet axone appartient à un nerf du système nerveux autonome qui
contrôle le tonus des fibres musculaires du réseau de capillaires du glomus
cutané.

3) C peut directement drainer le sang artériel lors de basses températures


Vrai : il s’agit d’une veinule post-capillaire. Si un shunt artério-veineux est
réalisé, c’est toujours en amont de cette structure.

4) Quelques soient les températures, le sang circule toujours dans D


Vrai : il s’agit d’une artériole terminale. Si un shunt artério-veineux est
réalisé, c’est toujours en aval de cette structure.

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Question 8

On peut dire à propos de cette glande que :

1) son mode de sécrétion est apocrine


Faux : la glande visible sur cette image est une glande sébacée dont le mode de
sécrétion est holocrine (les cellules mortes chargées de lipides desquament et
sont expulsées, ce qui constitue le produit de sécrétion.

2) ses sécrétions se répandent toujours directement à la surface de la peau


Faux : ces glandes font généralement partie d’une unité pilo-sébacée, ainsi ses
sécrétions se répandent dans le canal et l’infundibulum pilaire avant de se
répandre à la surface de la peau.

3) de nombreuses mitoses sont observées dans sa couche basale


Vrai : les alvéoles sébacées sont tapissées en périphérie d’une couche de
cellules basales, prolifératives montrant des figures mitotiques, signe d’un
renouvellement cellulaire intense.

4) ses organites sont comprimés par l’accumulation de mucus


Faux : effectivement, au fur et à mesure le cytoplasme de ses cellules s'enrichit
en produit de sécrétion, les synthèses diminuent. les organites sont comprimés
puis dégénèrent, y compris le noyau qui se pycnose. Cependant, les cellules
n’accumulent pas de mucus mais un produit de nature lipidique, le sébum.

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Question 9

Les cellules fléchées :

1) peuvent se trouver dans toutes les gaines du poil


Faux : ce sont des figures de mitoses que l’on retrouve en grand nombre au
niveau du bulbe du poil.

2) peuvent former la gaine épithéliale externe


Faux : en fonction de l’endroit où elles se trouvent dans le bulbe, ces cellules, en
proliférant, peuvent donner soit la zone médullaire du poil, soit la zone corticale
soit la cuticule ou encore la gaine épithéliale interne mais ces cellules ne
formeront pas la gaine épithéliale externe.

3) sont des cellules matricielles en division


Vrai : ce sont en effet des cellules matricielles en mitose. En proliférant,
elles vont former le poil entouré de la gaine épithéliale interne.

4) sont des cellules en division au niveau du cortex de la tige pilaire


Faux : cette image a été prise au niveau d’un bulbe pileux. Le cortex n’est pas le
siège de nombreuses mitoses.

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Question 10

A propos de l’épithélium présenté sur cette image :

 
1) le processus de kératinisation a lieu mais le nombre de couches de cet épithélium est
peu important
Vrai : cette peau est fine. La couche spinocellulaire comprend ici peu de
couches. La couche claire n’est pas visible. La couche cornée est fine
comparée à celle observable au niveau palmaire et plantaire.

2) toutes les étapes du processus de kératinisation sont bien visibles à ce grossissement


Faux : la couche granuleuse quoique nécessairement présente n’est pas visible à
ce moyen grossissement. A plus fort grossissement, on observerait des cellules
dont le cytoplasme contient des grains de kératohyaline. La couche claire par
contre est une couche inconstante. Elle n’est pas présente ici car il s’agit d’une
peau fine.

3) la forme des cellules de la couche spinocellulaire nous indique que ces cellules sont
impliquées dans le processus de kératinisation
Faux : la forme polyédrique des cellules de la couche spinocellulaire n’a rien à voir
avec le processus de kératinisation. Par contre, les cellules de cette couche
émettent des épines qui sont au contact de prolongements cytoplasmiques
similaires des cellules voisines. Cela permet de délimiter des espaces
intercellulaires dans lequel circule du liquide interstitiel et permet une bonne
cohésion cellulaire, ce qui est important dans un organe soumis à des forces
d’abrasion.

4) l’absence de couche claire compromet la formation d’une couche cornée


Faux : la couche claire est inconstante et ne s’observe que dans les épidermes
épais. Sur cette image, les cornéocytes de la couche cornée desquament.  

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Question 11

A propos de A on peut dire que c’est une structure :

1) très vascularisée
Vrai : A est une papille dermique constituée de tissu conjonctif lâche très
vascularisé.

2) Innervée
Vrai : A est une papille dermique constituée de tissu conjonctif lâche qui
comme tout tissu conjonctif lâche est innervé.

3) qui assure la nutrition du bulbe pileux susjacent


Vrai : A est une papille dermique constituée de tissu conjonctif lâche très
vascularisé qui assure la nutrition du bulbe pileux non vascularisé.

4) dont le volume détermine la taille du follicule de la tige pilaire


Vrai : plus la papille dermique sera importante, plus la taille et le volume de
la tige pillaire sera important.

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Question 12

Quel est le rôle de cette structure fléchée ?


 

 
 
1) sensibilité au chaud
Faux : les récepteurs au chaud sont connectés uniquement à des fibres de type C
(terminaisons nerveuses libres).

2) perception de la douleur
Faux : la douleur est perçue par des terminaisons nerveuses libres. La
terminaison nerveuse est ici « encapsulée ».

3) sensibilité aux pressions fortes


Vrai : le corpuscule de Pacini est sensible aux pressions fortes et aux
vibrations.

4) réponse à une pression légère


Faux : la réponse à une pression légère est la caractéristique du corpuscule de
Meissner ou des cellules de Merkel. Il s’agit ici d’une autre structure.

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Question 13

A propos de ces couches :


 

 
1) la kératinisation nécessite des tonofilaments de kératine présents en 2 et des corps
d’Odland présents en 3
Faux : les corps d’Odland sont bien présents au sein de la couche granuleuse (3)
mais ils participent à l’imperméabilisation de la peau et pas à sa kératinisation.
C’est un autre type de granules également présent en 3 qui réagit avec les
tonofilaments.
 
2) l’imperméabilisation nécessite la présence des grains de kératohyaline présents en 3
Faux : la couche granuleuse en 3 possède bien des grains de kératohyaline mais
ces derniers participent au processus de kératinisation et non au processus
d’imperméabilisation.

3) la cornification démarre en 2
Faux : la cornification correspond à la dernière étape de la maturation
épidermique. C’est au niveau de la couche cornée en 5 que la membrane
cytoplasmique est épaissie par des dépôts de diverses molécules sur sa face
interne.

4) l’interaction des grains de kératohyaline avec les filaments de cytokératine a lieu au


niveau de la couche 4
Vrai : l’appellation de « couche claire » vient d’ailleurs de l’absence de
groupes réactionnels SH de la kératohyaline pour les colorants car elle les a
perdus lors de son interaction avec les filaments de cytokératine.

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Question 14

A propos de ces différentes structures on peut dire que :

1) A correspond à la papille dermique


Faux : A correspond à la médullaire de la tige pilaire. La papille dermique est
constituée de tissu conjonctif tandis que la médullaire est épithéliale.

2) D, E, F appartiennent à la gaine épithéliale externe


Faux : D correspond à la couche de Hulex et E à la couche de Henle. D et E
appartiennent à la gaine épithéliale interne. F correspond à la gaine épithéliale
externe.

3) G n’appartient pas au follicule pileux


Faux : G correspond à la gaine folliculaire fibreuse du follicule pileux.

4) A, B et une partie de C appartiennent à la tige pilaire


Vrai : A correspond à la médullaire de la tige pilaire, B au cortex de la tige
pilaire et C à la cuticule de la tige pilaire imbriquée avec la cuticule de la
gaine épithéliale interne.
 

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Question 15

Quel est le rôle de la structure fléchée ?


 

 
 
1) Répondre à une pression légère
Vrai : la réponse à une pression légère est la caractéristique du corpuscule
de Meissner désigné ici. Remarque : la coloration au PAS utilisée ici met en
évidence la lame basale (en rose) présente autour du corpuscule et permet
de mieux repérer sa structure ovoïde.

2) Détecter les pressions fortes


Faux : il ne s’agit pas ici d’un corpuscule de Pacini (qui est sensible aux fortes
pressions et aux vibrations) mais d’une autre structure.

3) Nourrir l’épithélium voisin


Faux : l’épithélium est « nourrit » par les vaisseaux sanguins du derme papillaire.
Il ne s’agit pas ici d’un vaisseau sanguin mais d’une autre structure.

4) Percevoir la douleur
Faux : la douleur est perçue par des terminaisons nerveuses libres. La
terminaison nerveuse est ici « encapsulée ». Remarque que la coloration au PAS
met en évidence la lame basale (en rose) présente autour du corpuscule fléché et
permet de mieux repérer sa forme ovoïde.
 
 
 

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