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Le couple Ligand/Récepteur –
Les seconds messagers.
Pourquoi une signalisation
intercellulaire ?
• Dans une population d’individus monocellulaires, on sait qu’une
communication diffusible existe pour les individus de la même espèce.
• Au cours de l’évolution, le passage d’un état monocellulaire à un état
pluricellulaire présentait un avantage indéniable : la possibilité d’une
spécialisation cellulaire.
• Le passage à un état pluricellulaire impose néanmoins une signalisation
entre les différentes cellules du même individu : cette signalisation a
d’abord été basée sur la signalisation utilisée au niveau d’une
population.
• Cette signalisation interindividuelle a persisté au cours de l’évolution sur
la base des phéromones et celles-ci restent importantes dans une
reproduction sexuée.
• Toute sécrétion en dehors de l’individu et dite exocrine.
La signalisation intercellulaire
+ (Exocrine)/Phéromones
Introduction
• Toute molécule ou substance douée d’une activité
biologique, exerce cette dernière en interagissant
avec une molécule « acceptrice » ou récepteur.
• Tout récepteur est en fait une molécule allostérique :
elle voit son activité modulée par la fixation d’une
autre molécule.
• La molécule qui interagit avec un récepteur est un
ligand.
Localisation des récepteurs
• Récepteurs membranaires : récepteurs à des
substances hydrophiles; souvent des protéines
tansmembranaires.
• Récepteurs cytoplasmiques : récepteurs à des
substances lipophiles comme les hormones
stéroïdiennes
• Récepteurs nucléaires : récepteurs aux hormones
thyroïdiennes (hormones également lipophiles).
• Attention :
– Récepteurs membranaires regroupés dans des rafts
– Récepteurs sur des organites.
Les récepteurs
3 2
1 et 2
1
Nombre de récepteurs
Adénylate cyclase
Phosphodiestérase
L’AMPc et la PKA
• La protéine kinase A ou
PKA est un sérine-
thréonine kinase qui est
présente sous la forme
d’un tétramère.
• Deux sous unités R,
pseudo-substrats,
inhibent deux sous unités
C, catalytiques.
• L’AMPc en se fixant à R
diminue l’affinité de C
pour R et C est libéré.
Récepteur β-adrénergique du
myocyte cardiaque
Adrénaline ou
épinéphrine
Canal calcique
Adénylate cyclase de type L
récepteur
β-adrénergique
α-GDP
βγ P
ATP AMPc
α-GTP
+
PKA
Le calcium.
• Processus inhabituel : il n’y a pas d’activation de second messager par
synthèse ou modification post- traductionelle puis destruction du second
messager
• Ce sont les variations locales de concentration du Ca2+ qui constituent le
second messager.
• Système de signalisation déjà présent chez les bactéries.
• Concentration extracellulaire 1 à 2 10-3M et intracellulaire 10-7M; signal à
partir de 10-5M.
• L’augmentation de la concentration de calcium se fait via des
canaux :
– Voltage dépendant dans la membrane plasmique.
– Ligand dépendant dans le réticulum endo- ou sarcoplasmique.
• Notion de domaine intracellulaire de variation de calcium.
Le calcium
IP3 et DAG
Ouvre les canaux IP3R
du réticulum endoplasmique
Kinases
Le contrôle de la phospholipase C
Les canaux calciques IP3
La phospholipase C
PLCβ
PLCγ
La phosphorylation de protéines
La phosphorylation de protéines
• Il existe donc des sérine-thréonine kinases et des
tyrosine kinases.
• Il existe des kinases réceptrices transmembranaires
et des kinases cytoplasmiques:
– sérine/thréonine-kinase cytoplasmique : PKA
– Sérine/thréonine kinase réceptrice : récepteurs aux
membres de la famille du TGF-β
– Tyrosine kinase cytoplasmique : src (prononcez sarc).
– Tyrosine kinase réceptrice : récepteur à l’insuline, à l’EGF.
Tyrosine-kinase réceptrice
Tyrosine-kinase réceptrice
La signalisation par un gaz : le NO