précédentes Les glandes de KRAUSE : de type acino tubuleuse, située au niveau des culs de sac I.INTRODUCTION: Les glandes de MANZ : diverticule de la muqueuse, située dans la région para cornéenne L’appareil lacrymal joue un rôle protecteur vis-à-vis de la cornée. Le flux lacrymal pré cornéen est indispensable à la nutrition de la 2.2. Les glandes palpébrales : cornée et assure une défense contre les infections. Les glandes de MEIBOMIUS : glandes sébacées Les glandes de MOLL : glandes sudoripares annexées aux cils II.PHYSIOLOGIE DE L’APPAREIL SECRETEUR : Les glandes de ZEISS : glandes sébacés annexée aux cils
1 .GLANDE LACRYMALE PRINCIPALE: 3. la sécrétion :
Elle apparaît vers la fin du 1er mois ou elle est faible et diminue 1 .1.Rappel anatomique : La glande lacrymale est divisée en d’1/3 après 60 ans (dégénéréscence de la glande) 2portions par l’aileron latéral du RPS 3.1. La sécrétion réflexe : Portion orbitaire : située dans la fossette lacrymale Produite par la glande lacrymale principale Portion palpébrale : située dans l’épaisseur de la paupière Stimulée par l’éclairement rétinien et cesse dans l’obscurité supérieure C’est une sécrétion réflexe : Il existe une dizaine de canaux excréteurs qui aboutissent à la partie La voie afférente : voies optiques externe du cul de sac conjonctival sup La voie efférente : les fibres parasympathiques 3.2. La sécrétion de base : 1.2. Histo physiologie : Glande en grappe, constituée de lobe et Produite par les glandes accessoires lobules, eux même constitués d’acini Elle est constante et régulière Un acinus est un tube creux constitué de dehors en dedans de : 3.3. Exploration : Le test de schirmer : Une membrane basale But : mesurer le débit des larmes Des cellules myoépithéliales Technique: on place un morceau de papier filtre de 5 mm de large Une rangée de cellules sécrétantes sur 35 mm de long, plié à 5mm d’une extrémité dans le cul de sac La sécrétion des larmes se fait en 4 phases: inferieur au niveau de son 1/3 externe Une phase préparatoire : apparition de l’ergastoplasme et Et au bout de 5 sec on mesure la longueur humidifiée éclaircissement du noyau. < 10mm hyposécrétion globale Une phase de sécrétion : apparition grains de sécrétion. > 30mm sécrétion normale Une phase d’excrétion : la cellule se vide dans la lumière de 10 à30 mm pseudo larmoiement dans lequel la sécrétion reflexe l’acinus. compense une chute de la sécrétion de base Une phase de repos : la cellule devient petite et sombre et le La sécrétion réflexe peut être supprimée par anesthésie du cul de cycle recommence. sac conjonctival 3.4. Les facteurs augmentant le débit des larmes : 1.3. Innervation : Assurée par des filets parasympathiques Les pleurer reflexes : toute irritation dans le domaine du V et du Origine: le noyau gris muco lacrymonasal du facial nerf olfactif donne du larmoiement Trajet : suivent le VII jusqu’au ganglion géniculé Les pleurer psychique : apparaît au 4ème mois, bilatérale provoquée le quitte par le grand nerf pétreux superficiel par le rire ou le chagrin le grand nerf pétreux superficiel rejoint le grand nerf pétreux profond pour former le nerf Vidien III .PHYSIOLOGIE DES LARMES : le Vidien se jette dans le ganglion sphéno palatin puis empreinte une branche efférente qui rejoint le nerf maxillaire sup, empreinte 1. le film lacrymal : o les larmes se répartissent sur la cornée et la conjonctive sous forme son rameau orbitaire et enfin, rejoint le nerf lacrymal par l’anastomose orbito lacrymale d’un film o Son épaisseur est suffisamment fine pour ne pas être influencé par Il existe une innervation accessoire sympathique, issue du plexus péri carotidien qui suit l’artère lacrymale la pesanteur : 4µ devant la conjonctive et 8µ devant la cornée o Ce film est plus épais le long des bords palpébraux formant la rivière lacrymale 1.4. Expérimentation : o Il se compose de 3 couches : La section du V en arrière du ganglion géniculé n’entraine pas de Superficielle : lipidique, ralentissant l’évaporation des larmes diminution de la sécrétion lacrymale Intermédiaire : aqueuse, couche la plus épaisse La stimulation du nerf lacrymal déclenche une sécrétion lacrymale Profonde : mucineuse reflexe o L’adhérence de ce film à la cornée est favorisée par les La destruction du ganglion sphéno palatin diminue la sécrétion microvillosités épithéliales visible en ME lacrymale La section du sympathique cervical augmente le flux des larmes 2. propriétés physiques : La section du VII en arrière des ganglions géniculé diminue le flux Indice de réfraction : 1.33 très proche de celui de la cornée des larmes pH : 7.3 à 7.8 légèrement alcalin, À noter que l’hyperhémie acidifie les larmes ; et que le pH des 2. LES GLANDES LACRYMALES ACCESSOIRES : collyres doit être du même ordre que celui des larmes pour éviter qu’il soit douloureux 2.1. Les glandes de la conjonctive : la pression osmotique : différente selon le liquide étudié. Les glandes de HENLE : invagination dans l’épithélium viscosité : 1.26 à 1.32 conjonctival des cellules caliciformes 3. composition : Les larmes proviennent du sérum sanguin après modification de sa composition à travers l’épithélium sécréteur de la glande Leur composition se rapproche de celle de l’humeur aqueuse On trouve 98% d’eau dans lequel sont dissoute divers substances des électrolytes : (Na, CL et K) leur concentration varie en sens inverse de la lacrymation des substances diffusibles non ionisées : le glucose et l’urée des protéines : avec 3 fraction (albumine, globuline et lysozymes) des cellules en suspension : 500 000/mm, ce sont des cellules épithéliales desquamées et germes saprophytes (staphylocoque non pyogène et pityrosporum ovalé )
IV.PHYSIOLOGIE DE L APPAREIL EXCRETEUR :
Les larmes sécrétées en continu, sont sous l’influence de plusieurs
facteurs qui se combinent pour assurer leur: - Passifs - Actifs - cellulaires 1. les phénomènes passifs : rôle minime, on distingue 4 facteurs 1. Évaporation 2. Gravité 3. Capillarité : Elle joue un rôle dans la pénétration des larmes à l’intérieur des canalicules, en l’absence même de tout clignement : c’est le phénomène de Krehbiel . 4. Air nasal et valvules anti-reflux 2. Les phénomènes actifs : Rôle du muscle orbiculaire et théorie du film lacrymal de JONES: Selon sa théorie, le moteur de la pompe est constitué du diaphragme lacrymal et du muscle orbiculaire prétarsal et préseptal. Lors de la fermeture palpébrale, les points lacrymaux se joignent et s'accolent l'un contre l'autre. Les canalicules sont essorés dans le sac sous l’effet de la contraction du faisceau profond de l’orbiculaire prétarsal. Le sac se distend sous l’action des mêmes fibres. Lors de l'ouverture palpébrale, les points lacrymaux s'éloignent l'un de l'autre. Les canalicules reprennent leur position de repos en se distendant grâce à leurs fibres élastiques ce qui permet encore une aspiration de larmes du lac lacrymal vers le canalicule. Le sac, précédemment distendu à la fermeture palpébrale, revient à sa position de repos grâce à son élasticité. Et permet ainsi sa vidange vers le canal lacrymonasal.
3. les phénomènes cellulaires : réabsorption :
La réabsorption des larmes joue un rôle important, puisque, elle parvient à éliminer une grande partie de la sécrétion lacrymale de base. Elle siège au niveau de la conjonctive, du lac interne et surtout du sac lacrymal, ou on constate des microvillosités permettant la réabsorption cellulaire active Présence de cils au niveau du sac lacrymal et du canal lacrymo- nasal évoque un rôle vibratile.