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2.

2 Cycles de la vie et grandes fonctions S1/2

Le système nerveux
LES GRANDES LIGNES :
1/ Organisation du système nerveux et des
neurones.
2/ Potentiel de membranaires du neurone,
synapse et intégration nerveuse
3/ Le réflexe myotatique

FONCTION DU SYSTEME NERVEUX :


Fonction sensorielle : Par récepteurs sensorielle
-> reçu par le SN, reçoit des infos sur les
changements qui se produisent à l’intérieur et à
l’extérieur de l’organisme. Ces changements
sont des stimuli et l’info recueillie est appelée
l’info sensorielle.
Fonction d’intégration : Le SN traite l’information
sensorielle et détermine l’action à entreprendre,
ce qui constitue le processus d’intégration.
Fonction de commande motrice : Le SN fournit
une réponse de commande motrice qui active les
organes effecteurs (glandes et muscles).

LES CELLULES NERVEUSES :


2 Types de cellules : les neurones et les cellules gliales
Les neurones sont des cellules nerveuses qui sont excitable et vont produire un signal bioélectrique (Le
potentiel d’action).
Les cellules gliales ou névroglie (ensemble de C gliales) sont plus petites que les neurones et n’ont pas
de caractère d’excitabilité. Elles ont un rôle de protection du neurone. 4 cellules gliales : Cellule de
Schwann (entoure l’axone du neurone pour améliorer le PA), Astrocytes (lien entre les neurones),
oligodendrocyte (prolongement qui myélinise plusieurs axone), cellules épendymaires (produise le

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liquide céphalo-rachidien), cellules de la microglie (lors d’une lésion neuronale elles se transforment en
macrophage)

I/ ORGANISATION DU SYSTEME NERVEUX :


2 grandes subdivisions : Système nerveux centrale et périphérique
SNC : Encéphale (Cerveau+ cervelet + tronc cérébrale) et Moelle épinière. Le SNC est le centre de régulation
et d’intégration du SN. Il interprète les informations sensorielles qui lui parviennent et il élabore des réponses
motrices.
SNP : Partie situé à l’extérieur du SNC, formée des nerfs issus de l’encéphale (nerfs crâniens) et de la moelle
épinière (nerfs rachidiens). Les nerfs constituent des lignes de communication connectant les différentes
parties du corps au SNC.
Le système nerveux périphérique :
Il comprend 2 deux types de voies : afférente ou sensitive. Composée de fibre nerveuse qui acheminent les
informations qui viennent des récepteurs sensoriels vers le SNC. Elle renseigne le SNC sur ce qui se passe à
l’extérieur comme à l’intérieur de l’organisme.
2 types de fibres afférentes :
Afférente somatique qui conduisent l’influx nerveux provenant de la peau, des organes des sens, des muscles
squelettiques et des articulations.
Afférente viscérale qui conduise l’influx nerveux au SNC provenant des organes vitaux : cœur.
Voie efférente ou motrice :
Composée de fibre nerveuse qui conduise l’influx nerveux du SNC vers les organes effecteurs
(muscles,glandes..). Ces informations provoque la contraction des muscles et l’activité des glandes
(médunocérébrale qui provoque l’adrénaline).
2 types de fibres efférentes :
Voie nerveuse motrice somatique : Fibres qui acheminent les informations du SNC aux muscles squelettiques.
Le SN mettant en jeu ce voies appelés voie somatique/ volontaire car il nous permet d’utiliser consciemment
nos muscles squelettiques.
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Voie nerveuse viscérale végétative/ autonome : Exerce automatiquement nos activités végétatives
comme l’activité de cœur ou du tube digestif. D’où l’expression « être dans un état végétatif » car c’est
cette activité qui persiste lorsque l’on est dans le coma.
Deux grandes subdivisions : SYMPATHIQUE ET PARASYMPATHIQUE
Ces deux systèmes sont complémentaires car ils exercent des effets opposés sur l’activité d’un même
organe.
POUR RESUMER :

Les voies ascendantes et descendante du Système nerveux centrale :

Voies nerveuses ascendante/ sensibilité :


Ce sont des voies nerveuses qui transportent dans le SNC les informations sensorielles issus des récepteurs
sensoriels à destination du cortex. Elles passent dans la Moelle épinière puis dans l’encéphale et parviennent à
l’aire de la sensibilité générale présente dans le cortex.

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Le cortex cérébral :

Représentation de l’aire somesthésique

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2 grandes voies nerveuses de la sensibilité générale :


- La voie du toucher et de la position du corps (lemniscale)
- La voie de la douleur et de la sensibilité thermique (spinothalamique)

Les voies nerveuses descendantes ou de la motricité :


Ce sont des voies qui transportent à l’intérieur du SNC l’informations motrice des aires du cortex vers la
moelle épinière.
2 grandes voies nerveuses de la motricité :
Voie motrice principale : voie directe de l’aire motrice primaire vers la moelle épinière. Constituée par
des fibres nerveuses dont le corps cellulaire est présente dans l’aire motrice, dont la terminaison est
présente dans la substance grise de la moelle épinière. Qui rentre en connexion avec les motoneurones
contrôlant nos muscles squelettiques. Commande les muscles responsables des mouvements précis.
Voie motrice secondaire/ Extrapyramidale : Voie indirecte qui vont présenter des relais synaptiques.
Plus complexe que la voie principale. Interviennent dans la commande de contrôle de la posture du
corps.
Le cervelet :
Il ajuste les mouvements grâce aux informations motrices et sensorielles. Il va donc comparer la
réalisation du mouvement initiale et ajuster si des erreurs sont effectués. Système de comparateur.

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A/ LE NEURONE, UNITE FONCTIONNELLE DU SYSTEME NERVEUX

Les caractéristiques des neurones :


1- Excitabilité : Cellule spécialisée dont la membrane permet la génèse et la transmission du PA
2- Longévité extrême
3- Unique : incapable de se diviser car perte d’aptitude à la mitose
4- Métabolisme élevée : Nécessite un apport continu et abondant O2 et de glucose
3 zones fonctionnelle du neurone :

 Structure réceptrice : reçoit l’information par les dentrites


 Structure conductrice : Qui engendre et transmet le PA
 Structure sécrétrice : Libère les neurotransmetteurs
Organisation structurale du neurone :
Le corps cellulaire :
Le corps cellulaire (Soma ou péricaryon) est le centre de biosynthèse du neurone. Il contient le noyau et
le cytoplasme lequel renferme de nombreux ribosomes, un RER et un appareil de Golgi très
développés, de nombreuses mitochondries et un important cytosquelette.
Il se situe dans le SNC ou ils sont protégés par les os du crâne et de la colonne vertébrale. Ils sont très
nombreux dans la substance grise (qui est centrale dans la moelle épinière et périphérique dans le
cortex cérébrale). On peut les retrouver également dans le SNP notamment dans les ganglions
rachidiens situés près de la moelle épinière.
Les prolongements neuronaux :
2 types : Les dendrites et l’axone.
Les dendrites : Prolongements courts, non myélinisés qui assure la fonction de réception du neurone.
Ils transmettent des potentiels gradués (qui sont des signaux de courte portée) vers le noyau.
L’axone : Fibreuse nerveuse qui conduise le PA provenant du cône axonique vers sa terminaison.
Certains peuvent former des ramifications latérales appelés collatérales. Au bout de l’axone ce forme
l’arborisation terminale qui va acheminer le PA vers la synapse.
Ils sont présents dans le SNC et dans le SNP (à l’exception des ganglions). Ils forment des faisceaux
dans le SNC et des nerfs dans le SNP.

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Le bouton synaptique :
Dilatation terminale de l’axone accolés à un autre neurone -> synapse. Contient des vésicules
synaptiques qui vont expulser les molécules des neurotransmetteurs -> activer ou non la cellule qui est
au contact. Role de sécrétion.
La myélinisation de l’axone par les cellules gliales :
La gaine de myéline est une enveloppe blanchâtre, riche en lipide, segmentée et qui recouvre les
axones de nombreux neurones (Diamètre important ou long).
Rôle :
- Protection
- Isole électriquement les uns des autres
- Accélère la transmission des PA (donc les axones myélinisés conduisent + rapidement le PA que les
axones amyélinisés)

La myélinisation :

Fabrication d’une gaine de myéline autour d’un axone. Effectué par des cellules gliales dont le
cytoplasme s’enroule autour de l’axone formant des spires très serrées. L’empilement des membranes
des cellules gliales forment la gaine de myéline.

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Dans le SNP, la cellule de Schwann entoure par portion l’axone et l’interstice se prénomme le Noeud de
Ranvier (espace non myélinisé).
Dans le SNC, c’est les oligodendrocytes qui vont s’enrouler autours de plusieurs axones et les
myélinisés.

Localisation des axones myélinisés : Substance blanche (centrale de le SNC et périphérique dans la
ME du SNP)

B/ CLASSIFICATION DES NEURONES

Classification structurale :
3 types de neurones :
1. Multipolaire (+ fréquent) : les plus abondants, nbres dendrites et un axone émergant du corps
cellulaire, particulièrement dans le SNC
2. Bipolaire : Une dendrite et un axone émergant du corps cellulaire
3. Unipolaire : Un seul prolongement provenant du Soma et se divise en forme de T

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Classification fonctionnelle :
1. Nerfs sensitifs : conduisent les messages nerveux des récepteurs sensitifs vers le SNC.
Neurone unipolaire avec leurs corps cellulaire localisés dans les ganglions rachidiens.
2. Nerfs moteur : conduisent les messages nerveux du SNC vers les organes effecteurs.
Neurones multipolaires et leurs somas se situe dans la substance grise de la ME. Ils forment
une synapse avec les cellules effectrices.
3. Interneurones : Situé entres les neurones sensitifs et moteurs. Plus souvent multipolaire. Dans
le SNC (substance grise ME). Représente 99% des neurones de l’organisme.

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II/ Potentiel de membranaires du neurone, synapse et intégration nerveuse

A/LES POTENTIELS MEMBRANAIRES DU NEURONE : LES SIGNAUX ELECTRIQUES DU NEURONE

Le potentiel membranaire :

Potentiel : Charges électriques opposés séparées qui possèdent une énergie potentielle dont la mesure
est appelée le Voltage ou DDP (différence de potentiel) ou potentiel exprimé en Volt ou milivolts.
Courant : Déplacements de charges électriques d’un point à un autre.

Résistance électrique : Opposition à la circulation du courant. Les substances qui opposent une forte
Résistance sont des isolants, celles qui opposent une faible R sont des conducteurs.
Cette relation s’exprime par la loi d’Ohm : I = V/R.

Les courants électriques et modifications du potentiel à travers la membrane plasmique :


Les charges électriques sont fournies par des ions. La membrane plasmique sépare des charges
électriques, ce qui produit un potentiel entre le cytoplasme et le milieu extracellulaire. Des canaux
ioniques permettent à certains ions de traverser la membrane plasmique ce qui génère des courants
électriques. Certains canaux ioniques sont toujours ouverts (CI à fonction passive), d’autres s’ouvrent
par intermittence (CI à fonction active).
CI à fonction active :
- S’ouvrent en en réponse à un neurotransmetteur par le CI Chimio-dépendant (CICD)

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- S’ouvrent en réponse à des modifications de potentiel de membrane par le CI voltage-dépendant


(CIVD)

Quand ils sont ouverts, les ions diffusent plus rapidement à travers la membrane ce qui crée des
courants électriques et des modifications du potentiel de membrane.

Le potentiel de repos :

Quand un neurone n’est pas stimulé, il présente un pot de repos (-70MV), à l’intérieur étant négatif par
rapport à l’extérieur. Ce pot de repos est dû aux différences de concentration en NA+ et K+ de part et
d’autre de la membrane plasmique.

Les canaux K+ à fonction passive sont + nombreux que les canaux NA+ à fonction passive, si bien qu’il
y a + de K+ qui sort que de NA+ qui entre. Ceci génère un pot de repos. L’AtPase NA+K+ maintient des
gradients de NA+ et K+ ce qui maintient le pot de repos.

La pompe NA+ K+ participe aussi directement au pot de repos puisqu’elle éjecte du neurone + de
charges positives (3 NA+) qu’elle n’en fait rentrer (2K+). Les canaux NA+ et K+ à fonction active du
neurone au repos sont fermés.

Le potentiel de membrane se modifie et se transforme en signaux pour remplir certaines fonctions


comme :

1- La réception
2- L’intégration
3- La transmission de l’information

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La dépolarisation : Réduction du pot membranaire. Le côté interne de la MB PL devient moins négatif.


L’hyperpolarisation : Augmentation du pot membranaire qui devient + négatif > pot de repos.

2 types de signaux qui modifient le potentiel membranaire :

Le potentiel gradué : Modifications locales du pot de membrane. Ce sont des dépolarisation /


hyperpolarisation qui provoquent l’apparition d’un courant électrique local dont le voltage diminue avec
la distance parcourue. Signaux de courte portée. Leur amplitude est variable. Ils sont déclenchés par
l’ouverture de CI à fonction active (notamment CICD).

Le potentiel d’action : Signaux élémentaires du neurone. Dépolarisation transitoire, amplitude invariable,


se propage sur le long de l’axone sans s’atténuer. Plus rapide. Il est provoqué par la dépolarisation de
la membrane au-dessus d’un seuil d’excitation. Le PA est généré par une dépolarisation suffisante de la
zone de gâchette de l’axone. Le PA est dû a l’ouverture des CIVD. Le message nerveux est codé en
fréquence de PA.

LE POTENTIEL D’ACTION :

Le PA répond à une règle simple : Du tout ou RIEN. Pas de stimuli assez fort > pas de réaction.

3 phases :
- La phase de dépolarisation/ ascendante : Ouverture des canaux NA+ VD qui est responsable de la
phase ascendante du PA. Une dépolarisation locale ouvre ces canaux si bien qu’un afflux de NA+
pénètrent dans le neurone et dépolarise encore + la portion de mb. L’intérieur de la membrane devient
moins négatifs. La dépolarisation s’intensifie jusqu’à atteindre le seuil d’excitation (-50MV) suffisant
pour ouvrir de nouveaux canaux NA+ VD. Cette entrée massive de NA+ dépolarise et inverse le
potentiel d’action (+30MV).

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- La phase de repolarisation/ descendante : Fermeture des canaux NA+ VD et ouverture canaux K+ VD


ce qui va ramener le potentiel de membrane au repos.

- L’hyperpolarisation tardive : Les canaux K+ VD sont plus lents à se refermer donc la sortie de K+ se
poursuit + longtemps qu’il n’est nécessaire pour rétablir le pot de repos.

Sa propagation : Unidirectionnelle.
Le long de l’axone amyélinisé : Chaque
potentiel d’action fournit, par circulation
de courant locaux, la dépolarisation
déclenchant un nouveau PA dans la
zone de la membrane voisine. Un PA
est régénéré avec une amplitude
identique par succession d’ouvertures /
fermetures de canaux NA+, K+ VD tout
le long de l’axone.
Avec axone myélinisé : Conduction
saltatoire ou la dépolarisation ne se fait
qu’au Nœud de Ranvier ce qui
augmente la vitesse de propagation

+ le diamètre de l’axone est grand + la


vitesse de propagation est grande.
Périodes réfractaires :

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Période réfractaire absolue : Au cours d’un PA, tant que les canaux NA+ VD sont ouverts ou
inactivables, le neurone est incapable de générer un second PA en réponse à un nouveau stimulus.
Pendant cette période, la membrane de l’axone n’est plus excitable.
Période réfractaire relative : Période pendant laquelle on ne peut obtenir un second PA que si l’intensité
de la stimulation est bien supérieure à celle qui est normalement déclenchait un PA. L’excitabilité de la
membrane est inférieure à la normale.

Les conséquences de ces périodes :


Les PA ne fusionnent jamais donc leur fréquence est limitée et ils ne peuvent pas déclencher un
nouveau PA dans la région qui vient d’être dépolariser donc le PA ne peut revenir en arrière. La
propagation est donc UNIDIRECTIONNELLE.
Les catégories d’axones :
Groupe A : Grand diamètre, épaisse gaine de myéline, propagation à vitesse élevée (15 à 130M/SEC)
Groupe B : Moyen diamètre, légèrement myélinisé, propagation à vitesse moyenne (3 à 15M/SEC)
Groupe C : Petit diamètre, amyélinisé, propagation à vitesse faible (1M/SEC)

B/ SYNAPSE CHIMIQUES ET ROLE INTEGRATEUR DES NEURONES

Des synapses chimiques et des neurotransmetteurs :

La synapse : Jonction fonctionnelle permettant la transmission du message nerveux d’un neurone


(élément pré-synaptique : terminaison d’axone) à d’autres cellules (éléments post-synaptiques : bouton
terminaux).

Les 3 cellules post-synaptiques :

-Un neurone
-Une cellule musculaire
-Une cellule endocrine

3 types de synapses neuronales pré-synaptique (Soma, Dendrite, Axone)

La synapse chimique :

4 caractéristiques :
1 : Un espace (fente synaptique) sépare les
éléments pré et post-synaptique ce qui ne
permet pas au PA d’être transmis
directement.
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2 : Nécessité d’un messager chimique
(neurotransmetteur > Bouton synaptique)
3 : Existe un délai dans la transmission
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Les neurotransmetteurs :
3 catégories NT chimiques :
Amines (Noradrénaline et Adrénaline)
Acides Aminés (Glutamate, GABA)
Peptides (Substance P et endorphine)

L’acétylcholine : neurotransmetteur des plaques motrices libéré par les motoneurones et certains
neurones de SNC/SNV.

Le fonctionnement d’une synapse chimique neuro-neuronale :

1 : libération du neurotransmetteur par le neurone pré-synaptique

L’arrivée d’un PA dans la terminaison axonale provoque l’ouverture des canaux CA+ VD ce qui permet
au CA2+ d’entrer dans les boutons synaptiques et de provoquer la fusion des vésicules synaptiques
avec la membrane de l’axone puis l’exocytose du neurotransmetteur contenu dans les vésicules de BS.

2 : le neurotransmetteur agit sur le neurone post-synaptique

Les NT diffusent dans la fente synaptique et vont se fixer momentanément sur leurs récepteurs
présents sur la membrane du neurone post-synaptique.

2 possibilités :
- Le récepteur peut être un Canaux Ionique Chimio-Dépendant (CICD) dont l’ouverture est déclenchée
directement par la fixation du NT sur le canal.
- Le récepteur du NT ne peut être un canal mais déclenche des réactions dans le neurone post-synaptique
qui aboutissent à contrôler des CI du neurone post-synaptique.

Les mouvements ioniques qui résultent de l’action du NT entraîne un changement du potentiel


membranaire (PPS = Potentiel Post-Synaptique).

3 : la cessation des effets sur neurotransmetteur

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Les liaisons des NT à leurs récepteurs est temporaire. Le NT peut être dégradé par la fente synaptique
par des enzymes (cas de l’ACH) ou recapturé par l’élément pré-synaptique. Il peut aussi diffuser à
l’extérieur de la synapse.

L’intégration synaptique :

Synapse chimique excitatrice et inhibitrice :

1 : Potentiel Post-Synaptique Excitateur et synapse excitatrice

L’ACH (NT excitateur) provoque sur la membrane post-synaptique l’ouverture des canaux NA+ CD ce
qui permet au NA+ d’entrer dans la cellule post-synaptique et de générer sur la membrane de cette
cellule une dépolarisation locale = PPSE. Le PPSE rapproche le potentiel de membranaire du seuil
donc la cellule post-synaptique devient + susceptible de produire un PA et la synapse est qualifiée
d’excitatrice.
Le PPSE est un potentiel gradué dont l’amplitude va augmenter avec la quantité de NT libéré. Le PPSE
va s’étendre à partir de la synapse vers la gâchette par des courants locaux qui s’atténuent + on
s’éloigne de la synapse.

2 : Potentiel Post-Synaptique Inhibiteur et synapse inhibitrice

Le GABA (NT inhibiteur) provoque sur la membrane post-synaptique l’ouverture des canaux CI- CD ce
qui permet au CI- d’entrer la cellule post synaptique et de générer sur la membrane de cette cellule une

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hyperpolarisation locale= PPSI. Le PPSI éloigne le potentiel membranaire du seuil donc la cellule post-
synaptique devient moins susceptible de produire un PA et la synapse est qualifiée d’inhibitrice. Le
PPSI est un pot gradué dont l’amplitude va augmenter avec la quantité de NT libéré. Il va s’étendre à
partir de la synapse vers la zone de gâchette par des courants locaux qui s’atténuent + on s’éloigne de
la synapse.

La sommation par le neurone post-synaptique :


1 : Les potentiels post-synaptiques s’additionnent ?
1 seul PPSE :
Le PA ne peut être généré par la membrane post-synaptique mais seulement par la membrane de
l’axone. L’amplitude du PPSE diminue quand on rapproche de la zone de gâchette si bien qu’à ce
niveau le seuil n’est pas atteint. Aucun PA n’est produit en réponse à un seul PPSE.
Cependant, un neurone post-synaptique reçoit des milliers de terminaisons synaptique dont la plupart
sont excitatrices. Donc ce neurone va engendrer de nombreux PPSE qui vont s’additionner et permettre
à la zone de gâchette d’atteindre le seuil et de produire un PA.
2 PPS :
Les PPS peuvent s’additionner et donc peuvent annuler un PPSI par un PPSE d’amplitude équivalente
mais de signe opposé.
2 : La sommation temporelle des PPS
L’addiction de PPS successifs issus du fonctionnement d’une même synapse (car chaque neurone
présynaptique émet une série de PA).
3 : La sommation spatiale des PPS
L’addiction des PPS apparaissant simultanément par suite du fonctionnement de plusieurs contacts
synaptique.
La conséquence de la sommation des PPS :
Les deux types de sommation se combinent. Sur la membrane du segment initial apparaît un PPS
global résultant de la sommation de tous les PPSE et PPSI. Si ce PPS global permet d’atteindre le
seuil, le segment initial va émettre un PA qui sera transmit le long de l’axone. Le segment intègre les
signaux reçus (PPS). Le PPS global dure plus longtemps que le PA si bien que le segment initial
répond à un PPS global suffisant par une série de PA dont la fréquence est d’autant + élevée que ce
PPS global est ample.

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Inhibition et facilitation synaptique :

Une synapse entre B et C et une


autre synapse entre A et B
(axonale).
Le NT Libéré par A ce fixe sur R
de B > modifie quantité NT par B
en réponse au PA.
Le Neurone A n’a pas effet direct
sur C mais il modifie la capacité
de B à influencer C.

Donc A exerce un effet présynaptique sur la synapse entre B et C. Il peut diminuer la quantité de NT
libéré par B (inhibition présynaptique ou l’augmenter = facilitation synaptique).
La potentialisation synaptique :
1 : Pourquoi la potentialisation synaptique joue-t-elle un rôle important dans le processus
d’apprentissage et de mémorisation ?
L’utilisation répétée d’une synapse excitatrice augmente la capacité d’un neurone présynaptique à
stimuler le neurone post-synaptique. Ce processus appelé potentialisation synaptique augmente
l’efficacité de la neurotransmission le long d’une voie neuronale au fonctionnement répété et participe à
l’apprentissage et la mémorisation.

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C/ INTEGRATION NERVEUSE
Deux zones :
- 1 : Zone de décharge ou les neurones post-synaptiques sont le + susceptible d’émettre des PA en réponse
aux PA du neurone présynaptique. C’est au niveau de ces neurones que se fait l’essentiel des contacts
synaptiques.
- 2 : Zone de facilitation dîtes périphériques ou les neurones reçoivent moins de synapses. Le neurone
présynaptique ne permet généralement pas à ces neurones post-synaptiques d’atteindre le seuil, mais il
facilite l’atteinte de ce seuil quand ils recevront d’autres stimulus.

Réseaux de neurones :
Réseaux divergents : Même neurone influence plusieurs autres neurones par ramification des
terminaisons axonales. Effet amplificateur.
Réseau convergent : Un neurone subit l’influence de plusieurs synapses. Effet concentrateur.
Réseau réverbérant : L’influx nerveux circule dans une chaine de neurone qui est envoyé dans la
chaine. Rétrocontrôle.

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Traitements variés de l’information dans les réseaux neuronaux :

1- Traitement en série : l’info se propage le long d’une voie unique jusqu’à une destination précise et
déclenche une réponse prévisible.
2- Traitement parallèle : l’info se propage le long de plusieurs voies et elle est intégrée dans
différentes régions du SNC. Un même stimulus peut ainsi entraîner plusieurs réponses.

III – LE REFLEXE MYOTATIQUE

Réflexe médullaire :

Réaction motrice (ou viscérale) rapide, involontaire, automatique, innée, stéréotypée, se produisant
sous l’effet d’un stimulus et mettant en jeu un centre nerveux : la moelle épinière.

Les arcs médullaires :

Circuit neuronal simple impliqué dans un réflexe médullaire. Il comprend 5 éléments :


1- Récepteur sensoriel (détecte le stimulus)
2- Neurone sensoriel afférent ( le soma > ganglions rachidien > terminaison axonale > ME substance
grise)
3- Partie intégratrice (Substance grise ME, formée interneurones et du soma des motoneurones)
4- Motoneurones (axone > nerfs rachidiens)
5- Neurone moteur effecteur (cellule musculaire).

Deux exemples :
Réflexe rotulien : Percussion du tendon rotulien qui déclenche la contraction rapide et involontaire du
muscle extenseur de la jambe = extension de la jambe.

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Réflexe achilléen : Percussion du tendon d’Achille qui déclenche la contraction rapide et involontaire du
muscle extenseur du pied (muscle postérieur du Tibia) = extension du pied.
La percussion du tendon étire le muscle qui est connecté au tendon et le muscle se contracte en
réponse. Dans ces deux réflexes, un muscle se contracte en réponse à son propre étirement. Ce sont
des réflexes d’étirements / myotatiques.
L’importance fonctionnelle du réflexe myotatique :
Le réflexe myotatique permet de gérer la longueur du muscle. Il maintient la longueur constante.
Dans la posture : Sous l’effet de la gravité, les muscles extenseurs ont tendance à être étirés ce qui
déclenche, par voie réflexe, leur contraction qui ainsi empêche l’effondrement du corps. Ces muscles
sont caractérisés par un tonus permanent qui maintient la posture.
L’organisation des réflexes :
Fuseaux neuromusculaire (R du muscle) > sensible à la longueur du muscle.
Nerf sensitif > Conduit les PA émit par les R sensoriels à la ME
Motoneurones stimulés par le neurone sensitif > contraction du muscle.
Arc réflexe inhibiteur polysynaptique :

Le muscle antérieur de la cuisse permet l’extension de la jambe. C’est ce muscle extenseur qui est
activé et qui se contracte lors d’un réflexe rotulien. Le muscle postérieur de la cuisse permet la flexion
de la jambe. C’est un muscle fléchisseur. Ces deux muscles sont antagonistes.

Le réflexe myotatique conduit à la stimulation du muscle étiré mais aussi à l’inhibition du muscle
antagoniste. Il existe l’innervation réciproque des muscles antagonistes. L’inhibition du M antagoniste
est appelée inhibition réciproque.

L’inhibition réciproque permettrait de :


- Rendre plus efficace la réponse réflexe du muscle qui a été étiré lors du réflexe myotatique
- Coordonner l’activité des muscles antagonistes.

Ainsi quand un muscle est activé, son antagoniste est inhibé et réciproquement. EX : la marche.

L’étirement d’un muscle met en jeu un arc réflexe polysynaptique avec 3 neurones :

 Le nerf sensitif
 L’interneurone médullaire
 Motoneurone (innervant le muscle antagoniste)

L’inhibition de ce motoneurone par l’interneurone va conduire au relâchement du muscle antagoniste.


Ce réflexe met en jeu 2 synapses neuro-neuronales dont la 2 ème est inhibitrice. Ainsi cela créer la
contraction du muscle étiré et le relâchement du muscle antagoniste.

Le contrôle du mouvement du corps :

Mouvements réflexes : ex rotulien intégré dans la ME

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Mouvements volontaires : intégré dans le cortex cérébral


Mouvements rythmiques : Combinaison des deux ex : la marche.

Autres systèmes de communication de l’organisme :

Le système endocrinien : met en jeu des messagers hormonaux, moins rapides que le SN car ses
hormones passent par la voie sanguine.

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